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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Assurance commerciale classique et assurance islamique

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1. Toutes les catégories d’assurance commerciale relèvent de l’usure claire qui ne fait l’objet d’aucun doute. Car l’assurance revient à vendre une somme d’argent contre une autre somme inférieure ou supérieure avec l’ajournement de la remise de l’une des deux objets de l’échange ; elle implique donc l’usure de surplus et l’usure d’ajournement. En effet, les assureurs encaissent l’argent des clients et promettent de leur rembourser une somme supérieure ou inférieure en cas de sinistre couvert par le contrat. Ce qui est la vraie usure interdite par le Coran dans de nombreux versets.

2. Toutes les catégories de l’assurance commerciale reposent sur le jeu de hasard interdit dans le Coran : « ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. » (Coran, 5 :90 ). L’assurance sous toutes ses formes, revient à un jeu de chance. On vous dit : donnez une telle somme. S’il vous arrive un sinistre, on vous donnera ceci. Ce qui est le vrai jeu de hasard. L’établissement d’une différence entre l’assurance et le jeu de hasard est un entêtement que rejette tout esprit sain, dans la mesure où, même les assureurs, reconnaissent que l’assurance implique le jeu de hasard.

3. Toutes les catégories d’assurances impliquent le risque. Or la prise de risque est interdite dans de nombreux hadith parmi lesquels celui rapporté par Abou Hourayra (P.A.a) en ces termes : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit la vente de cailloux et la vente impliquant un risque ». (Rapporté par Mouslim). Toutes les formes de l’assurance commerciale reposent sur le risque. Ce risque est même très grave. En effet, toutes les compagnies d’assurances et tous les assureurs refusent absolument de couvrir tout danger non probable. Autrement dit, il faut, pour qu’un danger soit susceptible d’être couvert, que son arrivée soit également probable et improbable. De même l’assurance est conclue sans que l’on sache ni le temps de l’avènement des sinistres ni leur ampleur. C’est ainsi que l’assurance réunit les trois graves types de risque.

4. L’assurance commerciale, sous toutes ses formes, revient à spolier l’argent des gens. Ce que le Coran l’interdit formellement : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens. » (Coran, 2 :188).

L’assurance commerciale, sous toutes ses formes et catégories, constitue une opération rusée qui aboutit à la spoliation de l’argent des autres. Des statistiques précises menées par un expert allemand ont prouvé que le montant des dédommagements payés aux assurés ne représente que 2.9 %  des primes payées par les assurés.

L’assurance constitue donc une immense perte pour la Umma. Sa pratique par les mécréants, qui souffrent de la désintégration de leurs liens (sociaux) et se trouvent obliger d’y avoir recours tout en la détestant comme ils détestent la mort, ne saurait la justifier.

Voilà un aspect des grandes violations de la loi religieuse qui sous-tendent l’assurance. Il en existe beaucoup d’autres que la situation ne permet pas d’énumérer. Point n’est besoin de les énumérer du reste puisqu’une seule des violations déjà mentionnée suffit pour faire de l’assurance en question l’une des plus grandes actions interdites et réprouvées par la loi d’Allah.

Il est certes regrettable que certaines personnes se laissent tromper par les propos embellis et trompeurs des propagandistes de l’assurance qui l’appellent assurance coopérative ou solidaire ou islamique, ou lui donnent d’autres noms qui ne changent en rien sa véritable réalité (illégale).

Quant aux allégations des propagandistes de l’assurance, selon lesquelles les ulémas ont émis une fatwa autorisant ce qu’on appelle l’assurance coopérative, elles sont purement mensongères. La cause de l’ambiguïté  qui accompagne ces allégations tient au fait que certains propagandistes ont fait aux ulémas un faux exposé sans rapport avec l’une quelconque des catégories d’assurance et ont affirmé que c’était une [nouvelle]catégorie d’assurance appelée assurance coopérative (pour l’embellir et tromper les gens). Ils ont dit que les souscriptions étaient de pures contributions qui font partie de la coopération ordonnée par Allah le Très Haut dans Ses propos : « Coopérez dans la bienfaisance et la piété. » Ils ont soutenu que cette coopération ne visait que l’atténuation des catastrophes qui frappaient les gens. Ce qui est juste est que ce qu’ils appellent assurance coopérative est comme les autres catégories d’assurance. La différence porte sur la forme et pas sur la réalité essentielle. Celle-ci est très éloignée de la contribution purement volontaire et très éloignée  de la coopération dans la bienfaisance et la piété, puisqu’il s’agit de coopérer indubitablement dans le péché et la transgression et ne vise pas à atténuer les catastrophes et à y remédier, mais plutôt à spolier l’argent des gens. La prétendue assurance coopérative est donc prohibée au même titre que les autres catégories d’assurance. C’est pourquoi l’exposé qu’ils ont fait aux ulémas est sans rapport avec l’assurance.

S’agissant de ce que l’on prétend à propos du reversement d’une ristourne, il ne change rien. Il n’empêche pas l’assurance d’impliquer l’usure, le jeu de hasard, le risque, la spoliation de l’argent des autres, l’incompatibilité avec la  confiance en Allah et d’autres (choses) prohibées. C’est en somme de la tricherie et de la dissimulation. Celui qui veut en savoir plus doit se référer au traité intitulé : « at-taa’min wa ahkamouhou » (l’assurance et son statut).

J’invite tout musulman jalousement attaché à sa religion et qui espère rencontrer Allah et jouir (du bonheur) de la vie dernière, je l’invite à craindre Allah profondément et à éviter les assurances. Peu importe l’innocence dont on la pare et les beaux habits dans lesquels on l’enveloppe. Elle reste indubitablement illicite. Son abandon permet de préserver sa religion et ses biens et de jouir de la sécurité que procure le Transcendant, le Maître de la sécurité.



La différence entre l'assurance commerciale classique et l’assurance solidaire islamique

L’assurance commerciale classique diffère de l’assurance solidaire islamique :

L’idée même de l’assurance solidaire islamique est basée sur le verset :
« Aidez vous les uns les autres à l’accomplissement du bien et de la piété et ne vous entraidez pas à commettre le péché et l’agression » Coran: Verset 2, Sourate 5

Ainsi que sur les traditions authentiques suivantes (entre autre) :

1. An-Nu‘mân Ibn Bashîr (que Dieu l’agrée) a rapporté que l’envoyé de Dieu (que Dieu lui accorde Sa Grâce et sa Paix) a dit : «Tu vois les croyants dans leur amour, leur affection, et dans leur miséricorde qu’ils se portent, comparables à un seul corps. Lorsque un membre est affecté, c’est l’ensemble du corps qui ressent la douleur et s’enfièvre».
Hadîth 2018 (p 852) le livre de l’autorisation pour entrer chez autrui dans le sommaire du sahîh al-bukhârî par L’imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi, traduction Fawzi Chaaban: édition : Dar Al-Kutub Al-Ilmiyya : Beyrouth Liban.

2. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit à propos d’une tribu nommée les Ashaarites (il s’agit de la tribu du compagnon Abû Mûsâ al-ashaarî):
« Quand les vivres (nourritures) des Ashaarites ou ceux de leurs enfants manquent (deviennent rares) à Médine, ils réunissent tout ce qu’ils ont dans un seul tissu (vêtement), puis partagent cela entre eux équitablement, ils sont de moi et je suis d’eux »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.


Les assurances commerciales classiques, sont alimentées par le bénéfice généré par la différence entre les primes d’assurance (les versements des assurés) versés à l’assurance et ce que l’assurance paye aux assurés pour les indemniser en cas de dommage.
Ces assurances utilisent l’argent des assurés sans même leur connaissance dans des investissements de toute sorte (y compris ceux illicites ou générant des intérêts comme des prêts à intérêt), et les assurés n’ont aucune part dans les bénéfices et ne partagent rien.
Les assurances commerciales classiques investissent le surplus d’argent dans le Ribâ (les intérêts bancaires) interdits en islam, comme des achats d’obligations (les obligations étant interdites en Islam, comme alternative en finance islamique on trouve les Sukûk).

Les assurances solidaires islamiques se basent sur le volontariat des participants (assurés) pour s’entraider en s’engageant à verser chacun une somme d’argent.
Elles ne sont pas basées sur le bénéfice(ce n'est pas leur but) mais dégagent des sortes de « dividendes » versées aux assurés selon leur pourcentage de participation.
Les assurances solidaires islamiques investissent selon des contrats ‘islamiquement’ valides et dans des secteurs licites...


Les assurances commerciales classiques sont basées sur le Gharar (la vente 'Gharar' est celle dont on ne sait pas si l'objet existe ou non, ou on ne connaît pas quelle est sa quantité ou s'il sera possible de la livrer ou non, transaction comportant un flou ou un aléa, et des incertitudes extrêmes) : ce genre de contrat est interdit en islam.


Les assurances solidaires islamiques sont basées sur l’entraide (principe de mutuelle solidaire).
Comme ces assurances ne sont pas commerciales à la base alors le peu de Gharar qui peut exister est pardonné et toléré.

Ce que les assurances solidaires islamiques versent aux assurés victimes d’un dommage est un « Tabarru’ » « indemnité volontaire » : dons d’une partie du bénéfice ou du bénéfice entier.
Dans les contrats islamiques dits « Mudâraba » on peut faire un don volontaire d’une partie du capital…
Dans les assurances solidaires islamiques, on souligne l’aspect « participatif » des assurés : ce que les assurés versent c’est une participation et non une contrepartie (muqâbil).


Parmi les caractéristiques principales des assurances islamiques solidaires:

1. Les membres (participants) sont à la fois assureurs et assurés, ce qui élémine tout risque de tromperie (Ghabn) , d'opportunisme, ou de conflit d'intérêt...Les sommes versés reviennent en final à ceux qui l'ont versé.

2. Equité de comportement entre les participants sans favoriser qui que ce soit, et n'importe qui peut participer et devenir membre..

3. Ils ne sont pas basées sur le bénéfice: les services aux membres sont donnés au moindre coût et l'objectif n'est pas de faire du bénéfice en assurant ni de parier sur l'avenir; et tout surplus(reste) après le versement des indemnités est reversé aux membres.

4. La direction est confiée aux membres eux même qui font une élection entre eux d'un comité de direction et participent à le contrôler.

En Résumé :
En attendant la mise en place d’une assurance islamique :
L'assurance classique obligatoire s'impose inévitablement à l'assuré et celui-ci est alors excusable. Il doit y adhérer pour habiter un logement ou pour s'inscrire à l'université, ou pour inscrire son fils à l'école ou pour ses besoins nécessaires (afin d’éviter la grande difficulté ou le danger)...Il y a là contrainte (nécessité) qui implique excuse et dérogation... Quant à l'assurance facultative et optionnelle, qui revêt un caractère commercial, il n'est pas permis d'y souscrire. C'est assimilable au jeu de hasard interdit (Qimâr) et elle comporte du gharar excessif (donc illicite).
 

Reportage : assurance et Islam par news-assurances
 
 
 

http://www.doctrine-malikite.fr/Les-assurances_a54.html



Se référer à : khoulassa fi hukmi at-ta’min (précis du statut de l’assurance) par Cheikh Dr Soulayman ibn Ibrahim ath-Thounayyan, membre du personnel enseignant de la Faculté de Droit Musulman à Qassim.
 

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Les secrets pour trouver le droit chemin

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Presque tout le monde a ses définitions du bien et du mal. Les critères qui permettent de déterminer ces concepts diffèrent considérablement d'une personne à une autre. Un livre, un personnage, un politicien ou parfois un philosophe peut être le guide dans la vie d'une personne. Cependant, le droit chemin qui guide vers le salut, est la religion choisie que Dieu a choisie pour nous. Sur la voie de la rectitude, le seul but est d'obtenir la satisfaction, la grâce et le paradis de Dieu. D'autres voies, aussi attractives puissent-elles être, sont trompeuses et mènent à la ruine, au désespoir, au malheur et au dur châtiment dans cette vie et dans l'au-delà.

Le Coran nous informe des caractéristiques de ceux qui sont guidés sur le droit chemin. Ce sont les serviteurs que Dieu a guidés sur Sa voie et qui obtiendront le paradis.

Croire avec certitude

L'homme doit avoir avant tout la foi afin d'être guidé sur le droit chemin. S'il croit que le seul Possesseur et le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre eux est Dieu, s'il affirme que la raison de son existence dans le monde est d'être Son serviteur, et s'il recherche l'agrément de son Seigneur pendant toute sa vie, Dieu le guide sur le droit chemin. La foi en Dieu, en l'au-delà et au Coran doit être déterminée et incontestable. Bien que certains disent être croyants, ils peuvent avoir des doutes. Quand ils se trouvent en compagnie de ceux qui ne croient pas et sont soumis à leur influence, de telles personnes sont susceptibles de montrer des faiblesses et d'adopter une attitude hostile contre Dieu et Sa religion. Cependant, ceux qui sont biens guidés ont une foi ferme et constante:

Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est en effet, la vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs cœurs s'y soumettent en toute humilité. Allah guide certes vers le droit chemin ceux qui croient. (Sourate El Hadj - 22, verset 54)

Se tourner vers Dieu dans une soumission totale

Un autre secret qui guide les hommes vers la bonne voie est de se soumettre entièrement à leur Créateur. Pour celui qui croit en Dieu et craint l'au-delà, la vie de ce monde n'a aucun charme. Leur seul désir étant d'obtenir l'agrément de Dieu, les croyants véridiques se tournent vers Lui dans tous leurs actes, se soumettent au destin qu'Il a prédéterminé, sachant qu'ils sont mis à l'épreuve. Il est noté dans le Coran que ceux qui se soumettent à Dieu seront guidés vers le droit chemin:

Et comment pouvez-vous ne pas croire, alors que les versets d'Allah vous sont récités, et qu'au milieu de vous se tient Son messager? Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. (Sourate Al 'Imran - 3, verset 101)

Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus: "Etablissez la religion; et n'en faites pas un sujet de divisions". Ce à quoi tu appelles les associateurs leur paraît énorme Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. (Sourate Echoura - 42, verset 13)

Suivre les conseils donnés

Un autre commandement de Dieu à Ses serviteurs qui désirent être guidés est le suivant:

... S'ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et (leur foi) aurait été plus affermie. Alors Nous leur aurions donné certainement, de Notre part, une grande récompense, et Nous les aurions guidés certes, vers un droit chemin. (Sourate Ennissa - 4, versets 66-68)

Les croyants qui craignent Dieu font des efforts pour se purifier de leurs méfaits et atteindre la perfection morale dont Dieu sera satisfait. L'homme, cependant, a besoin d'être humble pour corriger ses erreurs et recevoir les conseils qui conduisent au droit chemin. Une personne modeste qui cherche à se purifier doit, tout d'abord, suivre méticuleusement les commandements divins. En outre, les croyants sincères sont amis et protecteurs les uns des autres. Ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Par conséquent, sachant que l'avertissement d'un croyant est de grande importance dans l'optique du Jugement de l'au-delà, les croyants doivent être réceptifs aux conseils. Quiconque suit les bons conseils sera guidé vers la voie droite. Dieu annonce de bonnes nouvelles à Ses serviteurs qui évitent de suivre Satan et obéissent à ceux qui appellent au Coran et à Ses ordres:

Et à ceux qui s'écartent des Tagût pour ne pas les adorer, tandis qu'ils reviennent à Allah, à eux la bonne nouvelle! Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs. qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence! (Sourate Ezzoumar - 39, versets 17-18)

 

Le "nafs" de l'homme pousse au mal

Le nafs de l'homme est la puissance dominante en son for intérieur, qui connaît la perversion et comment l'éviter. En d'autres termes, c'est cela qui inspire le mal et l'immoralité. Dieu précise les deux aspects du nafs dans le Coran:

Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété! A réussi, certes, celui qui la purifie. (Sourate Echems - 91, versets 7-9)

Le nafs est mentionné dans les versets comme la source de toutes les dépravations et les mauvaises actions des hommes. Il est donc l'ennemi le plus avéré de l'humanité. Il est arrogant et égoïste; il veut toujours satisfaire ses propres désirs et vanités. Il s'inquiète seulement de ses propres besoins, intérêts et ne cherche que le plaisir. Il recourt à tous les moyens pour tenter l'humanité, car il n'est pas toujours possible de réaliser ses souhaits par des voies légitimes. Les propos du Prophète Joseph l'expliquent dans le Coran:

Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes pardonneur et très miséricordieux. (Sourate Youssouf - 12, verset 53)

Ce fait concernant le nafs est un secret très important révélé aux croyants qui craignent Dieu. De cette façon, ils savent que les jeux du nafs ne cesseront jamais, pas même un seul moment. Par diverses tentations, le nafs essaie sans cesse de détourner l'homme du droit chemin. Selon ce secret, le nafs ne se taira jamais; il justifiera ses actes dans toutes les circonstances, s'aimera plus que tous les autres, deviendra de plus en plus arrogant, désirera posséder tout le bien et mener une vie de plaisir. Bref, il aura recours à tous les moyens pour inciter l'homme à se comporter à l'opposé des valeurs qui satisferaient Dieu.

En effet, les comportements des incroyants qui ne sont pas conformes à la morale coranique, sont dirigés par leur nafs. Ne craignant guère Dieu, les incroyants ne peuvent pas démontrer la volonté d'obéir à leur conscience mais suivent plutôt leur nafs. Les querelles, les conflits d'intérêts et les malheurs dans les sociétés éloignées des valeurs morales de la religion, prennent leurs racines dans le fait que les individus se conforment aux suggestions de leur nafs et de leurs propres intérêts, perdant, par conséquent, tous leurs attributs humains tels que le vrai amour, le respect et le don de soi.

Ce secret révélé par Dieu est donc d'une grande importance. Tant qu'une personne le garde à l'esprit, elle peut prendre des précautions contre son propre nafs et choisir la meilleure conduite. Le nafs peut être discipliné uniquement en agissant à l'opposé de ce vers quoi il entraîne. Par exemple, quand il ordonne la paresse, l'homme doit travailler davantage. Quand il veut l'égoïsme, l'homme doit faire encore plus de sacrifice de soi. Quand il commande l'avarice, il faut être encore plus généreux.

Nous lisons dans la sourate Echems que Dieu a également inspiré le nafs d'une conscience qui encourage l'homme à se préserver de ses bas instincts. L'homme est donc exposé aux suggestions du nafs qui lui inspire le mal et en même temps la droiture. Tout homme est capable de reconnaître ces chuchotements et de faire la distinction entre le bien et le mal. Cependant, seuls ceux qui craignent Dieu suivent leur conscience.

 

http://www.harunyahya.fr/livres/foi/secrets/secrets6.php

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Les mérites du mois de Chaabane

D’après l’Imam Ahmed et e-Nasâî, selon Usâma ibn Zaïd, le Messager d’Allah (r) jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Chaabâne. Je lui posais la question à ce sujet :

 

 « Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus ; et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.

-          Quels sont ces deux jours ? demanda-t-il.

-          Le lundi et le jeudi lui répondis-je.

-          Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposées.

-          Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabâne.

-          Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadhân. C’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (Y), et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. »[1]

 

 Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète (r) jeûnait le plus que celui de Chaabâne. Il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois.[2] Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption. Il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle du prophète Dawûd qui jeûnait un jour sur deux. [3] Or, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a interdit de jeûner la deuxième moitié de Chaabâne[4] ce qui semble –du moins en apparence – contradictoire avec le Hadith précédemment cité. Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette question.[5] En réalité, les textes concordent, car l’interdiction précédemment évoquée concerne uniquement celui qui voudrait commencer à jeûner à partir du milieu de Chaabâne. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction.[6]

 

Concernant les mérites du mois de Chaabâne, nous pouvons recenser le Hadith rapporté par e-Tabarânî et ibn Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de Chaabâne. Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit.[7] Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon ‘Alî (t) en effet, le Prophète (r) aurait dit : « Consacrez la nuit du milieu du mois de Chaabâne à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne, car Allah (I) descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : « Y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? » Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. » Ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (Dha’îf).[8] Le spécialiste contemporain en la matière, Sheïkh el Albânî estime, quant à lui, qu’elle est purement et simplement inventée (Mawdhû’).[9]

 

Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là –en dehors de celle que nous avons évoquée – cela ne justifie pas d’y innover des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe. Sheïkh el Islam ibn Taïmiya souligne à ce sujet : « Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition.

L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (e-Dhuhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahyatoul-Masjid), etc. Il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une détestable innovation. En effet, le Prophète (r), les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète (r) a tout au plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit qu’ibn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhaïfa, et une autre fois avec ibn Mas’ûd. Un jour, il s’est joint à ‘Utbân ibn Mâlik el Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin.

Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak’a et une lecture déterminés qui serait fixée à un moment déterminé ; et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posé ; à l’exemple de Salat e-Raghâib le premier vendredi de Rajab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Chaabâne, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab ; il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité.

Seul un innovateur ignorant peut inventer une telle pratique. Ouvrir la porte à de telles choses signifierait de modifier la législation musulmane, et d’avoir une part du blâme orienté à ceux qui légifèrent dans la religion d’Allah ce qu’Il ne leur a point autorisé, mais certes Dieu Seul le sait ! »[10] 

 

Il est vrai que certains anciens réservaient certaines pratiques à l’occasion de cette fameuse nuit.[11] Cependant, non seulement cela ne justifie pas de les imiter, car ils pensaient que les annales sur la question faisaient autorité – alors que comme nous l’avons vu ce n’est pas le cas –, mais qui plus est, cela ne justifie pas de les faire à la mosquée.

 

Ainsi, prier la nuit du milieu du mois de Chaabâne reste permis, si on le faisait seul ou au milieu d’une assemblée privée comme certains anciens le faisaient. Mais de là à se réunir dans les mosquées pour effectuer une prière déterminée comme la prière aux cent Rak’a au cours de laquelle on récite mille fois à chacune d’entre elles : (dis : Allah est Unique), c’est une innovation qu’aucune référence parmi les anciens n’a recommandé de faire.[12]

 

Quant au fait de jeûner le lendemain de cette fameuse nuit, rien n’empêche de faire les trois jours de jeûne que le Prophète (r) a préconisé chaque mois ou bien de jeûner la majeure partie du mois,[13] ou encore le mois entier. Un certain Hadith pose néanmoins problème pour les deux derniers points. D’après el Bukhârî et Muslim en effet, selon Abû Huraïra (t), le Prophète (r) a déclaré : « Ne devancez pas le Ramadhan d’un jour ou deux, sauf pour celui qui doit accomplir un jour de jeûne. »[14] Pour mieux comprendre le problème, il faut savoir que trois cas de figure sont possibles ici et que chaque cas détient un statut particulier.

 

Premièrement : le fait de jeûner le dernier jour de Chaabâne par précaution afin de ne pas rater éventuellement le premier jour du Ramadhan si la nuit du doute n’annonce rien. Cela est strictement interdit bien que certains Compagnons –qui vraisemblablement ne connaissaient pas le texte en question – le faisaient. Toutefois, ibn ‘Omar –que l’Imam Ahmed imitait – faisait la distinction entre la nuit du vingt-neuvième jour de Chaabâne où il y avait des nuages, et la nuit sans nuages.[15]

 

Deuxièmement : faire le jeûne pour celui qui doit s’acquitter d’un vœu, ou qui veut récupérer un jour manqué du Ramadhan passé, ou encore qui est soumis à des jours d’expiation, etc. Dans ce cas, il est possible de le faire pour la majorité des savants. Par contre, il est interdit de le faire selon une tendance parmi certains anciens qui exige de laisser un espace d’au moins un jour dans l’absolu entre Chaabâne et Ramadhan. On relate –bien que cela soit sujet à discussion – qu’Abû Hanîfa et e-Shâfi’î notamment déconseillaient de le faire.

 

Troisièmement : prendre le vingt-neuf Chaabâne comme un jour de jeûne facultatif. Les savants à l’instar d’el Hasan, considérant qu’il faille laisser une durée entre Chaabâne et Ramadhan, déconseillent de le faire. Mâlik et les savants en accord avec lui ont donné la permission de jeûner à celui dont le jour de jeûne tombe le vingt-neuf. E-Shâfi’î, el Awzâ’î, et Ahmed et d’autres distinguent toutefois entre un jour de jeûne fait par habitude et un jour de jeûne quelconque. Il est pertinent de distinguer également entre celui qui jeûnait plus de deux jours avant la fin du mois et qui voudrait introduire sans interruption ses jours de jeûne avec le mois de Ramadhan. Cette pratique est possible sauf aux yeux de ceux qui déconseillent de jeûner à toute personne qui commencerait ses jours à partir de la deuxième moitié de Chaabâne compte tenu du texte sur la question venant l’interdire. Par contre, si quelqu’un jeûnait déjà au cours de la première moitié du mois, il lui est possible de continuer de le faire jusqu’à la fin du mois.

 

En résumé, de nombreux savants estiment que le Hadith d’Abû Huraïra précédemment cité est en vigueur. Par conséquent, il est déconseillé de jeûner facultativement un jour ou deux avant le début du Ramadhan sauf pour celui qui le fait par habitude ou pour celui qui a décidé de jeûner pendant tout Chaabâne.[16] Par ailleurs, les savants ont cherché la raison pour laquelle, il fut interdit de jeûner un jour ou deux avant le mois du jeûne. Trois hypothèses ont été retenues : la première : c’est pour éviter de faire des jours de Ramadhan supplémentaires. La deuxième : c’est pour distinguer entre les jours de jeûnes obligatoires et les jours facultatifs. La troisième qui est la moins pertinente : c’est en vue de garder ses forces pour le mois prescrit.[17]

 

Malheureusement, certains ignorants peuvent s’imaginer que ces deux fameux jours servent à faire les provisions de nourritures pour imiter certaines coutumes chrétiennes et pourquoi pas pour beaucoup d’entre eux, ils servent à faire ses provisions de péchés ![18] Il est aussi navrant de constater que certains trouvent que le Ramadhan est pénible en raison des rituels comme la prière et le jeûne qui y sont prescrits. Beaucoup de gens prennent la peine de prier uniquement à l’occasion de ce mois bénit. Beaucoup renonce notamment aux grands péchés au cours de cette période qu’ils peuvent trouver longue et difficile. Ils passent ainsi leur temps à compter les jours et les nuits en quête de retrouver les plaisirs qu’ils ont perdus durant un mois. En fait, ils ont pleine conscience qu’ils n’évoluent pas et qu’ils n’ont aucune volonté sincère de repentir. En cela, ces gens-là sont perdus ! Quoiqu’ils ne soient pas les pires, car certains n’attendent pas la fin du mois pour se vouer à la débauche…[19]

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons ! 

 

 Audio exclusivité : www.islamhouse.com   

              

[1] Rapporté par Ahmed dans son Musnad (5/201), et e-Nasâî (4/201-202).

[2] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb de Sheïkh el Albânî (1/595-597).

[3] Idem. (1/601).

[4] Voir Sahîh el Jâmi’ de l’Albânî (397).

[5] Voir Latâif el Ma’ârif fîmâ el ‘Âm min el Wazhâif d’ibn Rajab.

[6] Voir Majmû’ Fatâwa Sheïkh ibn Bâz (15/385).

[7] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/597).

[8] Voir Latâif el Ma’ârif.

[9] Voir Dha’îf e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/316).

[10] Majmû’ el Fatâwâ (23/414).

[11] Voir Latâif el Ma’ârif.

[12] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/131).

[13] Voir Latâif el Ma’ârif.

[14] Rapporté par el Bukhârî (1983) et Muslim (1082).

[15] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/122-125).

[16] Voir Latâif el Ma’ârif.

[17] Idem.

[18] Idem.

[19] Idem.

http://www.islamhouse.com/p/172281

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Conversation entre le Saint Prophète (saww) et Shaitaan le maudit - Partie 1


iblis-DIABLE---ISLAM par lunatic-2B

Iblis qui est aussi connu par Shaitaan est l’un des plus grands ennemis de l’humanité. Il n’est pas seulement un grand obstacle sur le chemin de l’homme vers la bénédiction ou le salut éternel, mais il est aussi connu pour être l’une des sources du mal et de la corruption des sociétés humaines. Les versets du Saint Coran ci-dessus illustrent clairement ce fait :

  • « Vous qui avez cru ! Ne suivez pas les pas du Diable. Quiconque suit les pas du Diable, [sachez que] celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. Et n'eussent été la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Et Dieu est Audient et Omniscient. » (Sourate 24 An-Nur - Verset 21)

  • « Dieu l'a (le Diable) maudit et celui-ci a dit : “ Certainement, je saisirai parmi Tes serviteurs, une partie déterminée. Certes, je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai, et ils fendront les oreilles aux bestiaux; je leur commanderai, et ils altéreront la création de Dieu. Et quiconque prend le Diable pour allié au lieu de Dieu, sera, certes, voué à une perte évidente. Il leur fait des promesses et leur donne de faux espoirs. Et le Diable ne leur fait que des promesses trompeuses. » (Sourate 4 An-Nisa - Verset 118 à 120)

  • « Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. » (Sourate 47 Muhammad - Verset 25)

Afin de se protéger, il est toujours sage pour un être humain de connaître et de savoir reconnaître ces ennemies et tout particulièrement ceux qui présentent de grandes menaces. Le Saint Coran nous met en garde dans de nombreux versets contre notre grand ennemi “ Shaitaan “ :

  • « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. » (Sourate 1 Al-Fatiha - Verset 6 et 7)

  • « Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d'Adam, à ne pas adorer le Diable ? Car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré, et [ne vous ai-Je pas engagés] à M'adorer ? Voilà un chemin bien droit. Et il a très certainement égaré un grand nombre d'entre vous. Ne raisonniez-vous donc pas ? » (Sourate 36 Yasin - Verset 60 à 62)

Afin de mieux nous préparer, car un homme averti en vaut deux, nous avons souhaité vous offrir la retranscription d’un entretien de Shaitaan fait par le Saint Prophète (saww). Nos chers lecteurs constateront à travers ces échanges les manières et les méthodes que Shaitaan utilise pour égarer les gens et créé la corruption morale dans la société humaine. Cet article a été extrait d’un ouvrage appelé Kitab Al Awaa’il.

Un jour, notre Saint Prophète (saww) était en train de marcher avec ses compagnons venant de l’arrière de Janatul Baqi (Médine). Alors qu’ils étaient en train de sortir, il vit un très vieil homme avec un chapeau coloré sur sa tête, une ceinture colorée avec des diamants autour, une cloche dans sa main gauche et un filet dans sa main droite. Ce vieil homme dit à notre Prophète bien aimé: “ Asalam alaykum ya Rasulullah ! “(Que la paix d’Allah swt soit sur toi). Le Saint Prophète (saww) ne répondit pas à cette salutation. Le vieil homme savait très bien pourquoi ce silence. Après tout, il n’était pas un vieil homme ordinaire : il était Shaitaan le maudit. Puis Shaitaan dit : “ Salaamullahi Alalkum ya rasool Allah “ (Que la paix d’Allah (swt) soit sur toi Ô Prophète d’Allah). Alors notre Prophète (saww) accepta ses salutations. C’est à cela que les compagnons du Prophète (saww) comprirent que celui qui se tenait devant eux n’était autre que le maudit Shaitaan et ils furent tous surpris de le voir en personne.

Shaitaan a également tenté, mais sans aucun résultat, d’égarer les prophètes et les Imams (as). Il avait l’habitude de rencontrer les Prophètes (as) afin de répondre à leurs questions. C’était en fait une obligation pour lui de répondre aux questions des messagers d’Allah. Notre Saint Prophète Bien-aimé, bien que possédant toute la connaissance, posa à Shaitaan le maudit les questions suivantes pour l’intérêt de ces compagnons mais pour l’intérêt de l’humanité surtout :

Prophète (saww) : Ô Shaitaan, les gens s’intéressent à ton chapeau. Dis-moi quel est ce chapeau ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, mon chapeau coloré représente ce monde. Je présente ce monde avec tous ces biens matériels et éphémères, ces bienfaits périssables et toutes ces jouissances temporaires. Si une personne se fait attraper dans mon chapeau coloré, il reste sous mon contrôle et oublie tout concernant l’au-delà.

Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette ceinture que tu portes avec de l’or et des diamants tout autour de la taille ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, ceci est ma seconde arme qui me permet d’avoir les os du dos solide. Quand des croyants ne tombent pas dans mon piège (chapeau) j’utilise cette arme.

Prophète (saww) : Mais qu’est-ce que c’est ?

Shaitaan : Ô Prophète, ce sont là les femmes dévoilées et matérialistes de ce monde. À travers ces femmes je dupe les croyants.

Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette cloche que tu portes à la main droite ?

Shaitaan : Cette cloche me permet de détruire la foi (Imaan) des croyants.

Prophète (saww) : Comment fais-tu cela ?

Shaitaan : Chaque fois que je vois des croyants se disputer, être en désaccord ou s’engager dans une discussion contradictoire somme toute mineure, je fais sonner cette cloche. Quand elle sonne, les croyants se mettent à se disputer plus violemment et commencent à se dire des choses les uns des autres (des commérages, ghibate, des fausses accusations, un mauvais langage ou des insultes, …) à cause de quoi leur propre foi s’évanouit de leur cœur.

Prophète (saww) : Quel est donc ce filet que tu portes ?

Shaitaan : Lorsque je vois des croyants qui ne sont attrapés par aucune de mes armes, je lance sur eux ce filet comme dernière arme.

Prophète (saww) : Mais quel est ce filet ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah (swt), ceci est le Riya’ (faire des bonnes actes uniquement pour montrer aux autres). Chaque fois que tes croyants font le bien et qu’ils ne sont pas attrapés par mes armes alors je lance sur eux ce filet. En s’y faisant prendre, le bien qu’ils avaient fait pour Allah (swt) devient invalide. Les croyants va en effet, peu à peu, développent en eux leur ego alors même qu’ils font leurs prières, respectent le jeûne, font le hajj, paient le Zakat et le Khums et de nombreux autres devoirs à l’égard d’Allah (swt). Ils font tout cela et bien d’autres bonnes choses encore mais en étant pris dans mon filet, ils montrent les montrent (bonnes choses qu’ils font) aux autres et commencent à croire qu’ils ont fait une faveur à Allah (swt) en les accomplissant. Ils racontent à tout le monde s’ils font des prières de nuit (Namaz-e-Shab), s’ils jeûnent ou encore s’ils vont aux hajj. Ils donnent de l’argent aux charités soit pour se montrer ou soit dans leur propre intérêt. Ils se sentent ainsi supérieurs aux autres qu’ils savent accomplir ces actes. Après avoir été pris dans mes filets, toutes ces bonnes actions deviennent inutiles.

Prophète (saww) : Shaitaan, Dis-moi une chose en plus, après avoir passé autant de temps dans cette vie à faire de mauvaises choses, as-tu des amis ?

Shaitaan : J’ai rendu visite à toutes les maisons et toutes les personnes et je peux dire qu’il y a 11 types de personnes qui sont mes meilleurs amis et mes compagnons et 15 autres que je déteste par-dessus tout. Oh Prophète d’Allah garde bien à l’esprit que toute personne qui est mon ami est un ennemi d’Allah (swt) et que toute personne qui est mon ennemi est ami d’Allah (swt).

Prophète (saww) : Shaitaan, dis-moi qui sont tes amis et qui sont tes ennemis ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici d’abord mes 15 ennemis :

  • Ô Prophète d’Allah, mon premier ennemi c’est toi et tes Ahlul Bayt. Si toi et tes Ahlul Bayt n’aviez pas existé alors ma mission aurait été bien plus aisée. Il n’y aurait peut-être pas eu un seul croyant. Mais tu as apporté la religion d’Allah (Al Islam) dans ce monde et tu as fait en sorte que les gens croient en la parole d’Allah.

  • Ô Prophète d’Allah, mon second ennemi ce sont les dirigeants qui dirigent une nation avec la justice la plus complète.

  • Oh Prophète d’Allah, mon troisième ennemi est la personne riche qui n’a pas d’ego et qui ne se sent pas supérieure aux personnes plus modestes autour d’elle.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quatrième ennemi est l’homme d’affaire qui travaille avec équité (honnêtement).

  • Ô Prophète d’Allah, mon cinquième ennemi est le savant (alim) qui craint Allah et qui pratique ce qu’il prêche.

  • Ô Prophète d’Allah, mon sixième ennemi est le croyant tout particulièrement qui travaille pour montrer aux autres le chemin de la vérité et qui offre la connaissance des devoirs obligatoires (wajibate) et des choses interdites (haram). Cette personne défait tout le travail que j’ai effectué de longue haleine.

  • Ô Prophète d’Allah, mon septième ennemi est la personne qui n’écoute pas, qui ne regarde pas et qui ne mange pas ce qui est interdit par l’Islam.

  • Ô Prophète d’Allah, mon huitième ennemi est le croyant qui garde tout le temps sa personne propre c’est-à-dire qui reste en état d’ablution (wouzou) et qui porte des habits propres.

  • Ô Prophète d’Allah, mon neuvième ennemi est la personne qui a un gros cœur et qui dépense son argent pour Allah (swt).

  • Ô Prophète d’Allah, mon dixième ennemi est la personne qui donne la charité (Sadka) uniquement au nom d’Allah (swt).

  • Ô Prophète d’Allah, mon onzième ennemi est la personne qui lit, qui apprend et qui agit conformément au Saint Coran.

  • Ô Prophète d’Allah, mon douzième ennemi est la personne qui récite le Salatul layl (prière à réciter après minuit et avant le namaz-e-fajr). J’ai toujours eu peur de cette catégorie de personne.

  • Ô Prophète d’Allah, mon treizième ennemi est la personne qui paie ces Khums, Zakat et autres Sadka obligatoires.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quatorzième ennemi est la femme qui respecte le Hijab et qui le préserve.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quinzième ennemi est celui qui accomplit des actes de foi (Ibadate) sans penser à rien d’autres qu’à Allah (swt)

Prophète (saww) : Shaitaan, et qui sont donc tes 11 amis ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici mes 11 amis :

  1. mon premier c’est le leader qui est un oppresseur.

  2. mon second ami c’est l’homme d’affaire qui travaille en trompant et volant ses clients.

  3. mon troisième ami c’est le croyant qui boit de l’alcool.

  4. mon quatrième ami c’est le riche qui est fier de sa richesse et qui refuse obstinément de donner de l’argent en charité aux pauvres et aux nécessiteux.

  5. Mon cinquième ami c’est la personne qui fait des commérages (ghibate), qui parle d’une telle manière que l’inimitié augmente entre les gens et qui révèlent les défauts, les mauvaises actions ou comportements condamnables (Ayb) des gens.

  6. Mon sixième ami est la personne qui tue un être humain pour tout autre raison que celle d’Allah (swt).

  7. Mon septième ami est la personne qui vole les biens d’un orphelin.

  8. Mon huitième ami est la personne dont la vie est basée sur la collecte des intérêts.

  9. Mon neuvième ami est la personne qui donne plus d’importance à la vie dans ce monde au lieu d’accorder toute son  importance à la vie après la mort. Cet ami préfère accomplir les actes qui lui apporteront des bienfaits dans ce monde, même s’ils entraînent sa perte dans l’au-delà.

  10. Mon dixième ami est la personne qui garde de trop grands espoirs et qui retarde le moment de demander pardon à Allah (swt) (Istigfar).

  11. Mon onzième ami est la personne qui aide les femmes à accroître leurs intérêts en faisant de la magie sur les gens.

Ce sont là mes 11 amis et compagnons qui sont les pires > ennemis d’Allah (swt).

... A SUIVRE...

http://misbah.fr/index.php/categorie-dogme-islam/ethique-islam/19-conversation-prophete-shaitanna-partie1
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L'espionnage en Islam

Le manque de confiance nous pousse à une action du cœur, qui est le mauvais préjugé, et à une action du corps, qui est l'espionnage. L'Islam construit sa société sur la propreté apparente en même temps que sur la propreté intérieure de la conscience. C'est pourquoi il a relié l'interdiction d'espionner à celle de soupçonner. Souvent l'une est la cause de l'autre.

Les gens ont une sphère sacrée qu'il n'est pas permis de violer en espionnant et en cherchant leurs défauts, même quand ces gens commettent un péché concernant exclusivement leur propre personne, alors qu'ils agissent en cachette et qu'ils n'étalent pas leurs mauvaises actions au grand jour.

D'après Ibn al-Haïtham, le secrétaire de 'Oqba Ibn 'Amir : "J'ai dit à 'Oqba Ibn 'Amir :

"Nous avons des voisins qui boivent du vin et je vais appeler la police pour qu'elle les arrête". Il me dit : " N'en fais rien. Fais-leur plutôt des remontrances et des menaces". Ibn 'Amir lui dit : "Je leur ai dit de cesser et ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi je vais appeler la police afin qu'elle les arrête". 'Oqba dit : "Malheur à toi ! Ne le fais pas. J'ai en effet entendu le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - dire :

" Celui qui cache le défaut d'un autre, c'est comme s'il avait fait revivre de sa tombe une fille enterrée vivante à sa naissance "

Abou Dawoud, an-Nassa'i et Ibn Hiban.

Le Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - a assimilé la manie de chercher les défauts des autres aux caractéristiques des hypocrites qui ont dit : "Nous croyons", sans que leurs coeurs n'aient cru. Il les a violemment dénoncés à l'opinion publique. 'Omar a rapporté : " Le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - monta sur la chaire et cria de toute ses forces :

"O vous qui avez embrassé l'Islam avec votre langue, sans que la foi n'ait pénétré dans votre coeur ! Ne faites pas de tort aux musulmans. Ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère musulman, Dieu lui cherchera ses propres défauts. Et quand Allah cherche les défauts de quelqu'un, il dévoile ces défauts et le soumet au scandale, même s'il se cachait dans le ventre de sa monture"

At-Tirmidhi et Ibn Hiban.

C'est pour sauvegarder les valeurs sacrées des gens que le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - a interdit, avec une sévérité extrême, d'épier les gens dans leurs propres demeures sans leur permission. Il a permis de se venger de celui qui a fait du tort aux occupants de la maison épiée en disant :

"Celui qui regarde ce qui se passe dans une maison sans l'autorisation de ses habitants, il est permis à ces derniers de lui crever l'oeil"

Unanime.

De même, il a interdit d'écouter leurs conversations à leur insu et sans leur consentement. Il a dit :

"A celui qui écoute la conversation des autres contre leur gré, on lui versera du plomb fondu dans ses deux oreilles le jour de la Résurrection"

Al-Boukhari et d'autres.

Le Coran oblige celui qui veut rendre visite à quelqu'un dans sa maison, de n'entrer qu'après en avoir demandé la permission et salué ses occupants :

"O vous qui croyez ! N'entrez dans les maisons autres que les vôtres qu'en sollicitant la permission et en saluant ses habitants. Cela est meilleur pour vous, peut-être vous rappellerez-vous."

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 27.

"Si vous n'y trouvez personne, n'y entrez point avant qu'on ne vous y autorise. Si l'on vous dit de repartir, retirez-vous ! Cela est plus pur pour vous et Dieu connaît parfaitement ce que vous faites".

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 28.

Un hadith dit :

"Quiconque a soulevé un voile pour jeter un regard avant d'y être autorisé, a transgressé l'une des limites établies par Allah qu'il ne lui est pas permis de transgresser"

Ahmad et at-Tirmidhi.

Tous les textes interdisant l'espionnage et la recherche des défauts d'autrui s'appliquent à tout le monde, qu'ils soient gouvernants ou gouvernés. Mou'awiya a rapporté ce hadith du Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - :

"Quand tu cherches les défauts des gens, tu les a déjà corrompus ou presque"

Abou Dawoud et Ibn Hiban.

Abou Oumama a rapporté cet autre hadith :

"Quand le prince suspecte ses sujets, alors il les corrompt"

Abou Dawoud.

Source : Le licite et l'illicite en islam, cheikh Youssouf al-Qaradawi

http://aslama.com/rappels/espionnage.php

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