referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Les mérites du mois de Chaabane

D’après l’Imam Ahmed et e-Nasâî, selon Usâma ibn Zaïd, le Messager d’Allah (r) jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Chaabâne. Je lui posais la question à ce sujet :

 

 « Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus ; et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.

-          Quels sont ces deux jours ? demanda-t-il.

-          Le lundi et le jeudi lui répondis-je.

-          Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposées.

-          Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabâne.

-          Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadhân. C’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (Y), et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. »[1]

 

 Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète (r) jeûnait le plus que celui de Chaabâne. Il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois.[2] Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption. Il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle du prophète Dawûd qui jeûnait un jour sur deux. [3] Or, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a interdit de jeûner la deuxième moitié de Chaabâne[4] ce qui semble –du moins en apparence – contradictoire avec le Hadith précédemment cité. Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette question.[5] En réalité, les textes concordent, car l’interdiction précédemment évoquée concerne uniquement celui qui voudrait commencer à jeûner à partir du milieu de Chaabâne. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction.[6]

 

Concernant les mérites du mois de Chaabâne, nous pouvons recenser le Hadith rapporté par e-Tabarânî et ibn Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de Chaabâne. Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit.[7] Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon ‘Alî (t) en effet, le Prophète (r) aurait dit : « Consacrez la nuit du milieu du mois de Chaabâne à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne, car Allah (I) descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : « Y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? » Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. » Ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (Dha’îf).[8] Le spécialiste contemporain en la matière, Sheïkh el Albânî estime, quant à lui, qu’elle est purement et simplement inventée (Mawdhû’).[9]

 

Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là –en dehors de celle que nous avons évoquée – cela ne justifie pas d’y innover des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe. Sheïkh el Islam ibn Taïmiya souligne à ce sujet : « Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition.

L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (e-Dhuhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahyatoul-Masjid), etc. Il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une détestable innovation. En effet, le Prophète (r), les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète (r) a tout au plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit qu’ibn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhaïfa, et une autre fois avec ibn Mas’ûd. Un jour, il s’est joint à ‘Utbân ibn Mâlik el Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin.

Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak’a et une lecture déterminés qui serait fixée à un moment déterminé ; et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posé ; à l’exemple de Salat e-Raghâib le premier vendredi de Rajab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Chaabâne, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab ; il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité.

Seul un innovateur ignorant peut inventer une telle pratique. Ouvrir la porte à de telles choses signifierait de modifier la législation musulmane, et d’avoir une part du blâme orienté à ceux qui légifèrent dans la religion d’Allah ce qu’Il ne leur a point autorisé, mais certes Dieu Seul le sait ! »[10] 

 

Il est vrai que certains anciens réservaient certaines pratiques à l’occasion de cette fameuse nuit.[11] Cependant, non seulement cela ne justifie pas de les imiter, car ils pensaient que les annales sur la question faisaient autorité – alors que comme nous l’avons vu ce n’est pas le cas –, mais qui plus est, cela ne justifie pas de les faire à la mosquée.

 

Ainsi, prier la nuit du milieu du mois de Chaabâne reste permis, si on le faisait seul ou au milieu d’une assemblée privée comme certains anciens le faisaient. Mais de là à se réunir dans les mosquées pour effectuer une prière déterminée comme la prière aux cent Rak’a au cours de laquelle on récite mille fois à chacune d’entre elles : (dis : Allah est Unique), c’est une innovation qu’aucune référence parmi les anciens n’a recommandé de faire.[12]

 

Quant au fait de jeûner le lendemain de cette fameuse nuit, rien n’empêche de faire les trois jours de jeûne que le Prophète (r) a préconisé chaque mois ou bien de jeûner la majeure partie du mois,[13] ou encore le mois entier. Un certain Hadith pose néanmoins problème pour les deux derniers points. D’après el Bukhârî et Muslim en effet, selon Abû Huraïra (t), le Prophète (r) a déclaré : « Ne devancez pas le Ramadhan d’un jour ou deux, sauf pour celui qui doit accomplir un jour de jeûne. »[14] Pour mieux comprendre le problème, il faut savoir que trois cas de figure sont possibles ici et que chaque cas détient un statut particulier.

 

Premièrement : le fait de jeûner le dernier jour de Chaabâne par précaution afin de ne pas rater éventuellement le premier jour du Ramadhan si la nuit du doute n’annonce rien. Cela est strictement interdit bien que certains Compagnons –qui vraisemblablement ne connaissaient pas le texte en question – le faisaient. Toutefois, ibn ‘Omar –que l’Imam Ahmed imitait – faisait la distinction entre la nuit du vingt-neuvième jour de Chaabâne où il y avait des nuages, et la nuit sans nuages.[15]

 

Deuxièmement : faire le jeûne pour celui qui doit s’acquitter d’un vœu, ou qui veut récupérer un jour manqué du Ramadhan passé, ou encore qui est soumis à des jours d’expiation, etc. Dans ce cas, il est possible de le faire pour la majorité des savants. Par contre, il est interdit de le faire selon une tendance parmi certains anciens qui exige de laisser un espace d’au moins un jour dans l’absolu entre Chaabâne et Ramadhan. On relate –bien que cela soit sujet à discussion – qu’Abû Hanîfa et e-Shâfi’î notamment déconseillaient de le faire.

 

Troisièmement : prendre le vingt-neuf Chaabâne comme un jour de jeûne facultatif. Les savants à l’instar d’el Hasan, considérant qu’il faille laisser une durée entre Chaabâne et Ramadhan, déconseillent de le faire. Mâlik et les savants en accord avec lui ont donné la permission de jeûner à celui dont le jour de jeûne tombe le vingt-neuf. E-Shâfi’î, el Awzâ’î, et Ahmed et d’autres distinguent toutefois entre un jour de jeûne fait par habitude et un jour de jeûne quelconque. Il est pertinent de distinguer également entre celui qui jeûnait plus de deux jours avant la fin du mois et qui voudrait introduire sans interruption ses jours de jeûne avec le mois de Ramadhan. Cette pratique est possible sauf aux yeux de ceux qui déconseillent de jeûner à toute personne qui commencerait ses jours à partir de la deuxième moitié de Chaabâne compte tenu du texte sur la question venant l’interdire. Par contre, si quelqu’un jeûnait déjà au cours de la première moitié du mois, il lui est possible de continuer de le faire jusqu’à la fin du mois.

 

En résumé, de nombreux savants estiment que le Hadith d’Abû Huraïra précédemment cité est en vigueur. Par conséquent, il est déconseillé de jeûner facultativement un jour ou deux avant le début du Ramadhan sauf pour celui qui le fait par habitude ou pour celui qui a décidé de jeûner pendant tout Chaabâne.[16] Par ailleurs, les savants ont cherché la raison pour laquelle, il fut interdit de jeûner un jour ou deux avant le mois du jeûne. Trois hypothèses ont été retenues : la première : c’est pour éviter de faire des jours de Ramadhan supplémentaires. La deuxième : c’est pour distinguer entre les jours de jeûnes obligatoires et les jours facultatifs. La troisième qui est la moins pertinente : c’est en vue de garder ses forces pour le mois prescrit.[17]

 

Malheureusement, certains ignorants peuvent s’imaginer que ces deux fameux jours servent à faire les provisions de nourritures pour imiter certaines coutumes chrétiennes et pourquoi pas pour beaucoup d’entre eux, ils servent à faire ses provisions de péchés ![18] Il est aussi navrant de constater que certains trouvent que le Ramadhan est pénible en raison des rituels comme la prière et le jeûne qui y sont prescrits. Beaucoup de gens prennent la peine de prier uniquement à l’occasion de ce mois bénit. Beaucoup renonce notamment aux grands péchés au cours de cette période qu’ils peuvent trouver longue et difficile. Ils passent ainsi leur temps à compter les jours et les nuits en quête de retrouver les plaisirs qu’ils ont perdus durant un mois. En fait, ils ont pleine conscience qu’ils n’évoluent pas et qu’ils n’ont aucune volonté sincère de repentir. En cela, ces gens-là sont perdus ! Quoiqu’ils ne soient pas les pires, car certains n’attendent pas la fin du mois pour se vouer à la débauche…[19]

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons ! 

 

 Audio exclusivité : www.islamhouse.com   

              

[1] Rapporté par Ahmed dans son Musnad (5/201), et e-Nasâî (4/201-202).

[2] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb de Sheïkh el Albânî (1/595-597).

[3] Idem. (1/601).

[4] Voir Sahîh el Jâmi’ de l’Albânî (397).

[5] Voir Latâif el Ma’ârif fîmâ el ‘Âm min el Wazhâif d’ibn Rajab.

[6] Voir Majmû’ Fatâwa Sheïkh ibn Bâz (15/385).

[7] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/597).

[8] Voir Latâif el Ma’ârif.

[9] Voir Dha’îf e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/316).

[10] Majmû’ el Fatâwâ (23/414).

[11] Voir Latâif el Ma’ârif.

[12] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/131).

[13] Voir Latâif el Ma’ârif.

[14] Rapporté par el Bukhârî (1983) et Muslim (1082).

[15] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/122-125).

[16] Voir Latâif el Ma’ârif.

[17] Idem.

[18] Idem.

[19] Idem.

http://www.islamhouse.com/p/172281

  • e6un7

 

 
 
 
 

Conversation entre le Saint Prophète (saww) et Shaitaan le maudit - Partie 1


iblis-DIABLE---ISLAM par lunatic-2B

Iblis qui est aussi connu par Shaitaan est l’un des plus grands ennemis de l’humanité. Il n’est pas seulement un grand obstacle sur le chemin de l’homme vers la bénédiction ou le salut éternel, mais il est aussi connu pour être l’une des sources du mal et de la corruption des sociétés humaines. Les versets du Saint Coran ci-dessus illustrent clairement ce fait :

  • « Vous qui avez cru ! Ne suivez pas les pas du Diable. Quiconque suit les pas du Diable, [sachez que] celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. Et n'eussent été la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Et Dieu est Audient et Omniscient. » (Sourate 24 An-Nur - Verset 21)

  • « Dieu l'a (le Diable) maudit et celui-ci a dit : “ Certainement, je saisirai parmi Tes serviteurs, une partie déterminée. Certes, je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai, et ils fendront les oreilles aux bestiaux; je leur commanderai, et ils altéreront la création de Dieu. Et quiconque prend le Diable pour allié au lieu de Dieu, sera, certes, voué à une perte évidente. Il leur fait des promesses et leur donne de faux espoirs. Et le Diable ne leur fait que des promesses trompeuses. » (Sourate 4 An-Nisa - Verset 118 à 120)

  • « Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le Diable les a séduits et trompés. » (Sourate 47 Muhammad - Verset 25)

Afin de se protéger, il est toujours sage pour un être humain de connaître et de savoir reconnaître ces ennemies et tout particulièrement ceux qui présentent de grandes menaces. Le Saint Coran nous met en garde dans de nombreux versets contre notre grand ennemi “ Shaitaan “ :

  • « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. » (Sourate 1 Al-Fatiha - Verset 6 et 7)

  • « Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d'Adam, à ne pas adorer le Diable ? Car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré, et [ne vous ai-Je pas engagés] à M'adorer ? Voilà un chemin bien droit. Et il a très certainement égaré un grand nombre d'entre vous. Ne raisonniez-vous donc pas ? » (Sourate 36 Yasin - Verset 60 à 62)

Afin de mieux nous préparer, car un homme averti en vaut deux, nous avons souhaité vous offrir la retranscription d’un entretien de Shaitaan fait par le Saint Prophète (saww). Nos chers lecteurs constateront à travers ces échanges les manières et les méthodes que Shaitaan utilise pour égarer les gens et créé la corruption morale dans la société humaine. Cet article a été extrait d’un ouvrage appelé Kitab Al Awaa’il.

Un jour, notre Saint Prophète (saww) était en train de marcher avec ses compagnons venant de l’arrière de Janatul Baqi (Médine). Alors qu’ils étaient en train de sortir, il vit un très vieil homme avec un chapeau coloré sur sa tête, une ceinture colorée avec des diamants autour, une cloche dans sa main gauche et un filet dans sa main droite. Ce vieil homme dit à notre Prophète bien aimé: “ Asalam alaykum ya Rasulullah ! “(Que la paix d’Allah swt soit sur toi). Le Saint Prophète (saww) ne répondit pas à cette salutation. Le vieil homme savait très bien pourquoi ce silence. Après tout, il n’était pas un vieil homme ordinaire : il était Shaitaan le maudit. Puis Shaitaan dit : “ Salaamullahi Alalkum ya rasool Allah “ (Que la paix d’Allah (swt) soit sur toi Ô Prophète d’Allah). Alors notre Prophète (saww) accepta ses salutations. C’est à cela que les compagnons du Prophète (saww) comprirent que celui qui se tenait devant eux n’était autre que le maudit Shaitaan et ils furent tous surpris de le voir en personne.

Shaitaan a également tenté, mais sans aucun résultat, d’égarer les prophètes et les Imams (as). Il avait l’habitude de rencontrer les Prophètes (as) afin de répondre à leurs questions. C’était en fait une obligation pour lui de répondre aux questions des messagers d’Allah. Notre Saint Prophète Bien-aimé, bien que possédant toute la connaissance, posa à Shaitaan le maudit les questions suivantes pour l’intérêt de ces compagnons mais pour l’intérêt de l’humanité surtout :

Prophète (saww) : Ô Shaitaan, les gens s’intéressent à ton chapeau. Dis-moi quel est ce chapeau ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, mon chapeau coloré représente ce monde. Je présente ce monde avec tous ces biens matériels et éphémères, ces bienfaits périssables et toutes ces jouissances temporaires. Si une personne se fait attraper dans mon chapeau coloré, il reste sous mon contrôle et oublie tout concernant l’au-delà.

Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette ceinture que tu portes avec de l’or et des diamants tout autour de la taille ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, ceci est ma seconde arme qui me permet d’avoir les os du dos solide. Quand des croyants ne tombent pas dans mon piège (chapeau) j’utilise cette arme.

Prophète (saww) : Mais qu’est-ce que c’est ?

Shaitaan : Ô Prophète, ce sont là les femmes dévoilées et matérialistes de ce monde. À travers ces femmes je dupe les croyants.

Prophète (saww) : Shaitaan, quelle est cette cloche que tu portes à la main droite ?

Shaitaan : Cette cloche me permet de détruire la foi (Imaan) des croyants.

Prophète (saww) : Comment fais-tu cela ?

Shaitaan : Chaque fois que je vois des croyants se disputer, être en désaccord ou s’engager dans une discussion contradictoire somme toute mineure, je fais sonner cette cloche. Quand elle sonne, les croyants se mettent à se disputer plus violemment et commencent à se dire des choses les uns des autres (des commérages, ghibate, des fausses accusations, un mauvais langage ou des insultes, …) à cause de quoi leur propre foi s’évanouit de leur cœur.

Prophète (saww) : Quel est donc ce filet que tu portes ?

Shaitaan : Lorsque je vois des croyants qui ne sont attrapés par aucune de mes armes, je lance sur eux ce filet comme dernière arme.

Prophète (saww) : Mais quel est ce filet ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah (swt), ceci est le Riya’ (faire des bonnes actes uniquement pour montrer aux autres). Chaque fois que tes croyants font le bien et qu’ils ne sont pas attrapés par mes armes alors je lance sur eux ce filet. En s’y faisant prendre, le bien qu’ils avaient fait pour Allah (swt) devient invalide. Les croyants va en effet, peu à peu, développent en eux leur ego alors même qu’ils font leurs prières, respectent le jeûne, font le hajj, paient le Zakat et le Khums et de nombreux autres devoirs à l’égard d’Allah (swt). Ils font tout cela et bien d’autres bonnes choses encore mais en étant pris dans mon filet, ils montrent les montrent (bonnes choses qu’ils font) aux autres et commencent à croire qu’ils ont fait une faveur à Allah (swt) en les accomplissant. Ils racontent à tout le monde s’ils font des prières de nuit (Namaz-e-Shab), s’ils jeûnent ou encore s’ils vont aux hajj. Ils donnent de l’argent aux charités soit pour se montrer ou soit dans leur propre intérêt. Ils se sentent ainsi supérieurs aux autres qu’ils savent accomplir ces actes. Après avoir été pris dans mes filets, toutes ces bonnes actions deviennent inutiles.

Prophète (saww) : Shaitaan, Dis-moi une chose en plus, après avoir passé autant de temps dans cette vie à faire de mauvaises choses, as-tu des amis ?

Shaitaan : J’ai rendu visite à toutes les maisons et toutes les personnes et je peux dire qu’il y a 11 types de personnes qui sont mes meilleurs amis et mes compagnons et 15 autres que je déteste par-dessus tout. Oh Prophète d’Allah garde bien à l’esprit que toute personne qui est mon ami est un ennemi d’Allah (swt) et que toute personne qui est mon ennemi est ami d’Allah (swt).

Prophète (saww) : Shaitaan, dis-moi qui sont tes amis et qui sont tes ennemis ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici d’abord mes 15 ennemis :

  • Ô Prophète d’Allah, mon premier ennemi c’est toi et tes Ahlul Bayt. Si toi et tes Ahlul Bayt n’aviez pas existé alors ma mission aurait été bien plus aisée. Il n’y aurait peut-être pas eu un seul croyant. Mais tu as apporté la religion d’Allah (Al Islam) dans ce monde et tu as fait en sorte que les gens croient en la parole d’Allah.

  • Ô Prophète d’Allah, mon second ennemi ce sont les dirigeants qui dirigent une nation avec la justice la plus complète.

  • Oh Prophète d’Allah, mon troisième ennemi est la personne riche qui n’a pas d’ego et qui ne se sent pas supérieure aux personnes plus modestes autour d’elle.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quatrième ennemi est l’homme d’affaire qui travaille avec équité (honnêtement).

  • Ô Prophète d’Allah, mon cinquième ennemi est le savant (alim) qui craint Allah et qui pratique ce qu’il prêche.

  • Ô Prophète d’Allah, mon sixième ennemi est le croyant tout particulièrement qui travaille pour montrer aux autres le chemin de la vérité et qui offre la connaissance des devoirs obligatoires (wajibate) et des choses interdites (haram). Cette personne défait tout le travail que j’ai effectué de longue haleine.

  • Ô Prophète d’Allah, mon septième ennemi est la personne qui n’écoute pas, qui ne regarde pas et qui ne mange pas ce qui est interdit par l’Islam.

  • Ô Prophète d’Allah, mon huitième ennemi est le croyant qui garde tout le temps sa personne propre c’est-à-dire qui reste en état d’ablution (wouzou) et qui porte des habits propres.

  • Ô Prophète d’Allah, mon neuvième ennemi est la personne qui a un gros cœur et qui dépense son argent pour Allah (swt).

  • Ô Prophète d’Allah, mon dixième ennemi est la personne qui donne la charité (Sadka) uniquement au nom d’Allah (swt).

  • Ô Prophète d’Allah, mon onzième ennemi est la personne qui lit, qui apprend et qui agit conformément au Saint Coran.

  • Ô Prophète d’Allah, mon douzième ennemi est la personne qui récite le Salatul layl (prière à réciter après minuit et avant le namaz-e-fajr). J’ai toujours eu peur de cette catégorie de personne.

  • Ô Prophète d’Allah, mon treizième ennemi est la personne qui paie ces Khums, Zakat et autres Sadka obligatoires.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quatorzième ennemi est la femme qui respecte le Hijab et qui le préserve.

  • Ô Prophète d’Allah, mon quinzième ennemi est celui qui accomplit des actes de foi (Ibadate) sans penser à rien d’autres qu’à Allah (swt)

Prophète (saww) : Shaitaan, et qui sont donc tes 11 amis ?

Shaitaan : Ô Prophète d’Allah, voici mes 11 amis :

  1. mon premier c’est le leader qui est un oppresseur.

  2. mon second ami c’est l’homme d’affaire qui travaille en trompant et volant ses clients.

  3. mon troisième ami c’est le croyant qui boit de l’alcool.

  4. mon quatrième ami c’est le riche qui est fier de sa richesse et qui refuse obstinément de donner de l’argent en charité aux pauvres et aux nécessiteux.

  5. Mon cinquième ami c’est la personne qui fait des commérages (ghibate), qui parle d’une telle manière que l’inimitié augmente entre les gens et qui révèlent les défauts, les mauvaises actions ou comportements condamnables (Ayb) des gens.

  6. Mon sixième ami est la personne qui tue un être humain pour tout autre raison que celle d’Allah (swt).

  7. Mon septième ami est la personne qui vole les biens d’un orphelin.

  8. Mon huitième ami est la personne dont la vie est basée sur la collecte des intérêts.

  9. Mon neuvième ami est la personne qui donne plus d’importance à la vie dans ce monde au lieu d’accorder toute son  importance à la vie après la mort. Cet ami préfère accomplir les actes qui lui apporteront des bienfaits dans ce monde, même s’ils entraînent sa perte dans l’au-delà.

  10. Mon dixième ami est la personne qui garde de trop grands espoirs et qui retarde le moment de demander pardon à Allah (swt) (Istigfar).

  11. Mon onzième ami est la personne qui aide les femmes à accroître leurs intérêts en faisant de la magie sur les gens.

Ce sont là mes 11 amis et compagnons qui sont les pires > ennemis d’Allah (swt).

... A SUIVRE...

http://misbah.fr/index.php/categorie-dogme-islam/ethique-islam/19-conversation-prophete-shaitanna-partie1
  • e6un7

L'espionnage en Islam

Le manque de confiance nous pousse à une action du cœur, qui est le mauvais préjugé, et à une action du corps, qui est l'espionnage. L'Islam construit sa société sur la propreté apparente en même temps que sur la propreté intérieure de la conscience. C'est pourquoi il a relié l'interdiction d'espionner à celle de soupçonner. Souvent l'une est la cause de l'autre.

Les gens ont une sphère sacrée qu'il n'est pas permis de violer en espionnant et en cherchant leurs défauts, même quand ces gens commettent un péché concernant exclusivement leur propre personne, alors qu'ils agissent en cachette et qu'ils n'étalent pas leurs mauvaises actions au grand jour.

D'après Ibn al-Haïtham, le secrétaire de 'Oqba Ibn 'Amir : "J'ai dit à 'Oqba Ibn 'Amir :

"Nous avons des voisins qui boivent du vin et je vais appeler la police pour qu'elle les arrête". Il me dit : " N'en fais rien. Fais-leur plutôt des remontrances et des menaces". Ibn 'Amir lui dit : "Je leur ai dit de cesser et ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi je vais appeler la police afin qu'elle les arrête". 'Oqba dit : "Malheur à toi ! Ne le fais pas. J'ai en effet entendu le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - dire :

" Celui qui cache le défaut d'un autre, c'est comme s'il avait fait revivre de sa tombe une fille enterrée vivante à sa naissance "

Abou Dawoud, an-Nassa'i et Ibn Hiban.

Le Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - a assimilé la manie de chercher les défauts des autres aux caractéristiques des hypocrites qui ont dit : "Nous croyons", sans que leurs coeurs n'aient cru. Il les a violemment dénoncés à l'opinion publique. 'Omar a rapporté : " Le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - monta sur la chaire et cria de toute ses forces :

"O vous qui avez embrassé l'Islam avec votre langue, sans que la foi n'ait pénétré dans votre coeur ! Ne faites pas de tort aux musulmans. Ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère musulman, Dieu lui cherchera ses propres défauts. Et quand Allah cherche les défauts de quelqu'un, il dévoile ces défauts et le soumet au scandale, même s'il se cachait dans le ventre de sa monture"

At-Tirmidhi et Ibn Hiban.

C'est pour sauvegarder les valeurs sacrées des gens que le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - a interdit, avec une sévérité extrême, d'épier les gens dans leurs propres demeures sans leur permission. Il a permis de se venger de celui qui a fait du tort aux occupants de la maison épiée en disant :

"Celui qui regarde ce qui se passe dans une maison sans l'autorisation de ses habitants, il est permis à ces derniers de lui crever l'oeil"

Unanime.

De même, il a interdit d'écouter leurs conversations à leur insu et sans leur consentement. Il a dit :

"A celui qui écoute la conversation des autres contre leur gré, on lui versera du plomb fondu dans ses deux oreilles le jour de la Résurrection"

Al-Boukhari et d'autres.

Le Coran oblige celui qui veut rendre visite à quelqu'un dans sa maison, de n'entrer qu'après en avoir demandé la permission et salué ses occupants :

"O vous qui croyez ! N'entrez dans les maisons autres que les vôtres qu'en sollicitant la permission et en saluant ses habitants. Cela est meilleur pour vous, peut-être vous rappellerez-vous."

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 27.

"Si vous n'y trouvez personne, n'y entrez point avant qu'on ne vous y autorise. Si l'on vous dit de repartir, retirez-vous ! Cela est plus pur pour vous et Dieu connaît parfaitement ce que vous faites".

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 28.

Un hadith dit :

"Quiconque a soulevé un voile pour jeter un regard avant d'y être autorisé, a transgressé l'une des limites établies par Allah qu'il ne lui est pas permis de transgresser"

Ahmad et at-Tirmidhi.

Tous les textes interdisant l'espionnage et la recherche des défauts d'autrui s'appliquent à tout le monde, qu'ils soient gouvernants ou gouvernés. Mou'awiya a rapporté ce hadith du Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - :

"Quand tu cherches les défauts des gens, tu les a déjà corrompus ou presque"

Abou Dawoud et Ibn Hiban.

Abou Oumama a rapporté cet autre hadith :

"Quand le prince suspecte ses sujets, alors il les corrompt"

Abou Dawoud.

Source : Le licite et l'illicite en islam, cheikh Youssouf al-Qaradawi

http://aslama.com/rappels/espionnage.php

  • e6un7

Médecine prophétique:les plantes

la-sira-menu7.jpgNous vous proposons un extrait de l'ouvrage d'Al Suyûti al-Imâm Jalâl al-Dîn - "La Médecine du Prophète".

Troisième section

Des substances médicamenteuses et des substances alimentaires en général.

Plantes

Ail

Thûm

Est chaud sec au 3ème degré. Il dissipe  les fluatosités ou borborymes. Appliqué sur la peau, il la dénude et l’entame. L’ail pris à l’intérieur modifie les liquides, est emménagogue, favorise l’expulsion des secondines après l’accouchement ; il produit de la céphalagie, nuit à la vue. « O Ali a dit le Prophète Saws à Ali : quant à moi, si l’ange Gabriel ne venait pas me visiter, moi j’en mangerai ».

D’après le Calife Alî, le Prophète saws a défendu de manger de l’ail autrement que cuit. L’ail est excellent pour les tempéraments froids, pour les pituiteux (lymphatiques), les paralytiques ; il tarit le sperme, dissout les vents. Dans les maladies lentes et froides, et dans les piqûres et morsures faites par les animaux venimeux il tient lieu de la thériaque. Appliqué sur le lieu de la morsure de la vipère ou de la piqûre de scorpion, il produit d’heureux effets. Au moyen de l’ail on expulse une sangsue arrêtée dans le gosier. En un mot, il a de nombreux avantages. « Que celui qui vient de manger de cette plante, n’approche pas de votre mosquée ». Ces dernières paroles sont du Prophète saws et ont été transmises par Anas, son serviteur. La rue (ruta graveoleus) fait disparaître l’ardeur de l’ail.

 

L’Aloès - Sabr

Est une plante que l’on soumet au pressoir après l’avoir cueillie ; et, le suc obtenu on le laisse sécher. Le meilleur est apporté de Soccotra, île en Face du rivage du Yémen. L’aloès est chaud sec au 2ème degré. On le mêle comme correctif à d’autres médicaments. Il guérit le gonflement des paupières, les obstructions hépatiques, dissipe l’ictère, est utile dans les ulcérations rectales sur lesquelles on le répand en poudre. Le Prophète saws a dit à un individu en ihrâm pour le pèlerinage et qui se plaignait des yeux : « Mets-y un cataplasme aloëtisé ».

 

Anis - Anissûm

Est chaud sec ; il calme les douleurs d’entrailles, dissipe les flatuosités ; il provoque le flux menstruel, la sécrétion du lait, la sécrétion du sperme ; il combat l’action délétère des poisons et de venins. L’eau d’anis employée en collyre ramène la netteté de la vue ; aussi, les reptiles, au commencement du printemps, recherchent cette plante et s’y frottent les yeux, car pendant l’hiver la vue des reptiles s’affaiblit.

 

Arroche - Marzandjûch

Ou la bonne-dame, ou selon d’autre, la rue Sauvage. C’est aussi le sarmak. Le marzandjûch est plutôt la marjolaine, origanum marjorana, et l’origan de crète, origanum créticum. L’arroche est chaude-sèche, dissipe les troubles et embarras du cerveau, dissout le coryza. « Usez de l’arroche, a dit le Prophète Saws : elle est excellente pour rétablir l’odorat ».

 

Camomille - Bâbûnidj

Elle est de nature sèche au premier degré. La camomille est apéritive, tempérante, émolliente, douée d’une vertu apéritive sans efforts. Telles sont ses propriétés essentielles principales. D’autre part, elle est diurétique et emménagogue, lorsqu’on fait usage de sa décoction en boisson et en bains de siège ; elle aide à l’accouchement et à l’expulsion des secondines. On la fait entrer aussi dans les cataplasmes, les fomentations et dans les lavements excitants.

 

Canne - Qasab

Il y a la canne à sucre. Elle est chaude-humide, est avantageuse contre la toux, dissipe les humidités, dégage la vessie. Ses propriétés son nombreuses. « Trois choses, disait l’Imam al Châfi’î sont au nombre des médicaments importants : le raisin, le lait de chamelle qui a nouvellement mis bas (liqâh), et la canne à sucre. Et, n’était-ce la canne à sucre, je ne resterais pas dans votre pays ». On a prétendu celui qui suce une canne à sucre, après manger, est en joie toute la journée. Il y a aussi la canne et le roseau de Perse. (C’est le bouz ou grand roseau ordinaire, abondant en Egypte, et dont on emploie, pour écrire, les portions minces. C’est le même dont on se sert dans le Maghreb pour le même usage). Cette canne est froide-sèche, et de peu d’utilité médicale. Le Prophète saws, et ensuite Omar ; ont défendu de s’en servir en cure-dents. Du reste, une tradition dit : «  Se nettoyer (takhallal) les interstices des dents avec la canne, est occasion de prurit aux gencives ».

 

Carotte - Jazar

Elle est venteuse et échauffante éveille les désirs voluptueux, anime généralement à la copulation, excite l’écoulement des menstrues et de l’urine.

 

Coloquinte - Hanzal

Est chaude sèche au 3ème degré. On doit en rejeter la graine et l’écorce, et n’employer que le parenchyme mêlé avec l’amande de la pistache. La coloquinte qui s’est développée seule sur un pied de la plante est un poison mortel. La coloquinte amène forcément l’expulsion de la pituite. –L’hypocrite, a dit le Prophète saws, est comme la coloquinte ; point d’odeur, mais saveur amère ».

 

 

Coton - Qutn

Est chaud. Il conserve bien la chaleur du corps ; les vêtements de coton tiennent plus chaud que ceux de lin. Le coton vieux mange les chairs mortifiées des blessures.

 

Cumin - Kammûn

Est chaud. Pris à l’intérieur, il dissipe les coliques violentes et il chasse les vents. Macéré dans du vinaigre et avalé, il détruit l’appétit qui invite à manger de la terre et de la poussière. « Il n’y a  dit la tradition, parmi les choses introduites dans l’intérieur du corps, que le cumin qui ne s’y dénature pas ».

 

Fenouil – Foeniculum - râziânij

Est sec au troisième degré. Son suc éclaircit la vue, est diurétique et emménagogue. Le fenouil pris avec les aliments augmente la sécrétion du lait. Il entre dans les décoctions maturatives, les tisanes, les poudres ou préparations sèches à prendre en nature.

 

Fumeterre - Châhtaradj

C’est-à-dire plante du Roi. Elle est chaude-sèche. Sa propriété spéciale est de purifier le sang, d’éliminer les humeurs âcres ; c’est pour cette raison qu’on l’emploie contre la gale, les affections prurigineuses.

 

Henné

(Fleur de) fâghyah

 Fleurs de lawsonia inarmis. Elles sont utiles dans le traitement des gonflements ou tumeurs aigües. Ces fleurs déposées dans les plis des tissus de laine en écartent les mites ou artisons. Une tradition déclare que la première des senteurs dans ce monde et dans l’autre, est la fâghyah ou la fleur du henné. L’odeur la plus délectable pour le Prophète saws était celle de la fleur du henné.

 

Jasmin

Jâsimîn

Est chaud-sec. Il est avantageux aux vieillards. Le respirer beaucoup et souvent jaunit (c’est-à-dire pâlit) le teint. L’huile de jasmin réchauffe et ranime. Le jasmin sec et pulvérisé, si on en soupoudre les cheveux ou la barbe. Les fait blanchir.

 

Lin

Kittân

Le lin donne les vêtements les plus frais et les moins favorables aux insectes pédiculaires. Ses fumigations dissipent le coryza.

 

Mauve

Khûbbâz

Est froide humide ; c’est un émollient général, un adoucissant dans les maux de gorge. Elle est utile pour la toux, la graine de mauve entre dans les injections et lavements émollients et autres. La décoction de mauve employée en aspersions ou en lotions est avantageuse dans les prurits de l’anus.

 

Menthe - Na’na’

Est chaude-sèche. C’est la plante la plus agréable des plantes herbacées (buqûl). Elle est stomachique ; elle calme le hoquet, empêche le vomissement, est aphrodisiaque, mise dans le lait, elle l’empêche de tourner.

 

Moutarde - Khardal

Est chaude sèche au quatrième degré. Elle arrête la pituité. L’usage exagéré de la moutarde amène la cécité : elle dégage les embarras et pesanteurs du cerveau.

 

Myrte - As

Est froid sec au second degré, il arrête les dévoiements ; respiré, il fait cesser les céphalalgies accompagnées de chaleur ; pilé ou pulvérisé, on l’applique en cataplasmes sur les ulcères, les éruptions cutanées déjà anciennes ; appliqué de même sur les membres, il les fortifie. Le bain de siège pris dans une décoction de myrte est avantageux dans les cas de chute du rectum ou de la matrice. L’huile de myrte noircit les cheveux. L’eau de myrte sert contre les brûlures. On prépare aussi une tisane de myrte et nulle boisson ne produit d’aussi heureux effets, soit contre la toux, soit pour arrêter les diarrhées ; elle n’a comparable alors que la décoction de coings. Avec les baies de myrte, on prépare aussi un électuaire. Une tradition assure que la première plante que planta Noé, au sortir de l’Arche, fut le myrte ; et qu’Adam, lorsqu’il descendit au Paradis ou Eden, avec trois choses : un myrte* qui est le premier des arômes de ce monde ; de la pâte de dattes (‘Ajwa) qui sont les premiers fruits de ce monde ; un épi de blé, qui est le premier des aliments de ce monde.

 

Narcisse - Nardjis

Est chaud-sec. En aspirer l’odeur par olfaction dissipe les embarras ou pesanteur du cerveau, et est utile dans les accès d’épylepsie. Sa racine provoque le vomissement. Voicici une recommandation du Prophète saws : « Respirez, respirez l’odeur du narcisse ; car il y a dans le cœur (l’intérieur de l’homme) un grain de folie, de lèpre et de baras ou lèpre blanche, que le narcisse enlève ».

 

Nénuphar - Nawfar

Est froid humide, soporitif ; calmant dans les cas de céphalalgie. Le respirer beaucoup occasionne dans l’esprit des absences, des interruptions de perception. Il épaissit le sperme, fait taire les désirs charnels. La tisane de nénuphar est un engourdissant, et est avantageuse contre la toux. Il ne forme pas de bile.

 

Oignon

Est chaud et est surabondamment humide. Il est utile de manger de l’oignon lorsque les eaux sont altérées. Il ouvre l’appétit, excite les désirs voluptueux, fait cesser la pituité. Respirer l’odeur de l’oignon lorsque l’on vient de prendre un évacuant, empêche de vomir. Lorsqu’on fait usage avec de la viande, il prévient l’obésité. Un, jour Muâwiya fit à des envoyés d’une tribu arabe un mets préparé aux oignons : « Mangez, dit-il à ses hôtes, mangez de ce produit du sol qui ensuite aient eu à souffrir de l’eau ». Les inconvénients de l’oignon sont occasionnés de la céphalagie, et d’obscurcir la vue. L’excès dans l’usage de l’oignon abruti l’intelligence et éteint la mémoire. Ces conséquences fâcheuses sont amenées par l’usage de l’oignon cru. Le Prophète saws a dit : « Que celui qui a mangé de ce légme (et dans cette appellation il comprend l’oignon et l’ail) ne vienne point vers nous dans notre mosquée ; car les anges souffrent des odeurs qui répugnent aux hommes ».

 

Orobanche à teindre - Wars

Est chaude sèche au 3ème degré. L’orobanche rouge est la meilleure. On la cultive dans le Yémen. On l’emploi en onctions ou frictions contre les éphélides, les prurits, les éruptions vésiculeuses et pustuleuses. Son usage en boisson, est avantageux dans les macules blanches ou décolorations de la peau. Les vêtements teints à l’orobanche, on un effet aphrodisiaque. Le Prophète Saws recommandait dans la pleurodynie l’huile d’olive et le wars. Umm Salma, une des femmes du Prophète saws a dit : « Une de nous se frottait la figure pour faire disparaître des éphélides (kalaf) ». D’après Al-Bukhâri, le Prophète saws a défendu à tout pèlerin pendant l’ihrâm, de porter des vêtements teints avec le wars ou avec le safran. La raison de cette prohibition est que les vêtements teints de cette manière provoquent les excitations amoureuses et que les émotions voluptueuses sont condamnables cheze le musulman qui est en ihrâm.

 

Papyrus

Abd-al-Latif dit que c’est médicament que l’ont obtient du tissu des nattes de papyrus ou bardî. Galien cite ce médicament comme anti-hémorrhagique. Nous avons déjà parlé du papyrus.

 

Pavot - Khachkhâch

Est froid-sec au 2ème degré, narcotique, soporifique.

 

Poivre - Filfel

Est chaud-sec au 4ème degré. Il échauffe, il dissipe les vents.

 

Portulaca oleracea - Baklah hamkâ

Est le pourpier (ridjlah farfahh farfyn). Le pourpier est froid et humide il est utile dans les affections bilieuses, surtout s’il est assaisonné de vinaigre, et cela, soit en nourrture, soit en cataplasmes. Il dissipe l’agacement des dents. Il assoupit les désirs vénériens, affaiblit l’appétit. Qui en jette dans son lit, n’aura ni rêve, ni visions voluptueuses. Une tradition rapporte que le Prophète saws ayant une plaie au pied, marcha sur du pourpier, en exprima ainsi du suc qui lui humecta le pied et il fut guéri. « Béni soit Dieu, mon cher enfant, mon cher pourpier, partout où tu seras ». Dit alors le Prophète saws.

 

Rhubarbe - Râwand

Les uns la considèrent comme étant chaude, les autres comme étant froide.

 

Riz - Aruz

C’est le grain le plus nourrissant après le froment, et le plus favorable aux humeurs. Les uns prétendent que le riz est chaud-sec les autres qu’il est froid-sec. Il arrête le dévoiements. Quand il est cuit avec le lait, sa propriété astringente est presque nulle. Pris avec du sucre, il passe avec la plus grande facilité dans les intestins, rend le corps florissant, active la sécrétion spermatique. Le riz comme aliment procure des rêves agréables. La farine de riez avec la graisse de reins de chevreau est avantageuse dans les où l’on a administré en excès  un purgatif ; ce moyen est au nombre des médications héroïques. La tradition dit : « La première de vos nourritures, c’est la viande, la seconde c’est le riz ». Aïcha disait : « Le riz est la santé, il ne saurait faire de mal ».

 

Rose - Ward

Est froide sèche au 2ème degré. La conserve (murabba) est chaude, tonique, et stomachique, facilite la digestion. Celui dont le tempérament cérébral est tel que la chaleur y domine, éternue lorsqu’il flaire la rose. Celui qui a cette maladie, est appelé dju’l. La rose de chine est laxative ; on en fait le sirop de rose de Chine.

 

Roquette - Jarjîr

Our l’herbe d’Aïcha, ou l’herbe d’Abyssinie, est chaude humide. Elle provoque les appétits vénériens. « La roquette, a dit le Prophète saws, est l’herbe d’Abyssinie il semblerait qu’elle croisse dans le feu ».

 

Safran - Za’farân

Est chaud sec, exhilariant ; il ranime les esprits vitaux. D’après une tradition, le Prophète saws a défendu au musulman en ihrâm (ou dispositions pieuses pour le pèlerinage) l’emploi de vêtements teints au safran, ou au ouars (orobanche tinctoria). Cette prohibitition repose sur ce que le safran excite les organes des esprits vieux, et pousse ainsi aux plaisirs érotiques ; or, ces plaisirs sont défendus au musulman qui est en ihrâm. Le safran dissipe les douleurs ou coups d’air.

Sariette ou le Thym - Sa’tar - satureia

Est chaude-sèche au 2 degré. Elle chasse les flatuosités, dissout les gonflements gazeux, facilite la digestion des aliments lourds, purifie le teint, anime la sécrétion de l’urine et l’écoulement des menstrues, est utile aux estomacs et aux foies paresseux et froids, éveille l’appétit. Respirée, elle soulage dans le coryza. Prise en boisson, elle tue les lombrics et le habb al-kar’ ou toenia. « Parfumez vos demeures avec la sarriette et l’oliban » a dit le Prophète saws.

 

Séné - Sana

Est chaud-sec au premier degré, le séné est un des produits qui abondent sur les territoires de la Mecque, que Dieu la grandisse en gloire ! Aussi, les médecins préfèrent le séné mecquois comme supérieur à toutes les autres variétés. Le Prophète saws a dit : « Employez le séné et le sénoût, car en eux, plutôt qu’en toute autre chose, est le remède de toute maladie, excepté la mort ». C’est la même parole que celle que nous avons rapportée précédemment à propos de la nigelle ou graine noire : « Elle est la guérison de toute maladie, excepté la mort ». On veut dire que là est le remède, la guérison du plus grand nombre des maladies. Le séné est le médicament noble, le médicament par excellence, la garantie contre les maux subits. Il fortifie le cœur, évacue sans efforts. C’est en raison de sa supériorité et des nombreux avantages du séné que les médecins l’ont associé et l’associent à la plupart des médicaments ; ainsi, il entre dans les potions laxatives, les préparations par décoction, les pilules, les lavements, les poudres, et cela en considération de sa vertu purgative ou laxative simple et heureuse dans ses effets. Il chasse la bile, l’altrabile, la pituité, il va agir sur les humeurs, jusqu’au fond des articulations ; c’est pour cela qu’on le prescrit utilement dans les douleurs articulairse, qu’on l’ordonne dans les délires légers et les perturbations mentales. Ibn-Sinâ (ou Avicenne) le tient au nombre des cordiaux. Le Prophète saws dit un jour à Asma : « Avec quoi te fais-tu aller ? »C’est-à-dire avec quoi te purges-tu ? Avec le choubrûm, dit-elle. C’est une préparation dangereuse, répliqua-t-il ; c’est un feu brûlant ; prends donc du séné. » Le Prophète saws dit encore : « S’il y avait quelque chose qui pût guérir de la mort, cet arcane merveilleux serait le séné ». Ces paroles frappantes sont une preuve positive, manifeste que le Prophète saws possédait une foule de connaissances. Le Choubrum est un médicament dangereux, un violent drastique, chaud sec au 4ème degré. Les médecins ont renoncé à son emploi, à cause des dangers qu’il faut courir et de la force de son action purgative. Le sénût, est dit-on, le miel ; selon d’autres, c’est un rob ou une conserve des foeces du beurre fondu. Selon Ibn Al A’râbî, est une graine analogue à celle du cumin ; selon d’autres, c’est le cumin de Caravane ou cumin noir ; pour d’autres, c’est le foenculum ou fenouil, ou même l’aneth (chibitt ; d’après d’autres), c’est le miel qui est incorporé ; entre les fines parcelles du beurre fondu auquel on l’a incorporé ; c’est là ce qu’indique le médecin Abd-Al Latif. Il paraît que l’on pulvérise le séné et qu’ensuite on l’incorpore au miel mêlé au beurre fond ; par là, on corrige la sécheresse du séné sans le dépouiller de sa propriété purgative, et de plus, il acquiert de l’humide et l’onctueux . « Trois choses, a dit le Prophète saws, ont la vertu de nous guérir des maladies, la mort exceptée : le séné, le sénût. Le séné, nous le connaissons, répondit alors ; mais qu’est-ce donc réellement le sénût ? Si Dieu eut voulu que vous le connaissiez, reprit le Prophète saws, il vous l’eut fait connaître ».

Et Muhammad qui a rapporté cette conversation ajouta : « J’ai oublié la 3ème des choses qu’indiqua alors le Prophète saws ».

 

La décoction de séné est préférable au séné concassé pris en nature ; ce dernier s’administre à la dose d’une drachme à 3 drachmes ; la décoction, à la dose de sept à dix drachmes, et le mieux est d’ajouter à cette décoction, des fleurs de violette et du raison sec rouge dépouillé de ses pépins.

 

D’après Al-Râzî, le séné et la fumeterre éliminent les humeurs âcres et brûlantes et sont utiles dans le traitement de gale, des affections prurigineuses. On prend de ces deux substances, en potion, de quatre drachmes à sept ; c’est un laxatif excellent, mais on y ajoute du raisin sec ou du sucre.

 

Serpolet - Nammâm

Ou plutôt la menthe des jardins, est de nature chaude-sèche. La menthe des jardins arrête le hoquet que cause la réplétin.

 

Sésame - Simsim

Est chaude humide. C’est la plante qui a les graines les plus riches en huile. Il est nuisible à l’estomac.

 

Stoechas – Ostoùukhoudous – Lavendula Stoechas

Est chaud-sec ; il facilite l’évacuation de l’atrabile et de la pituite, est avantageux dans les refroidissements et faiblesses du cerveau. On l’administre en tisane sous le nom de tisane de stoechas. Cette plante entre aussi dans les décoctions excitantes.

 

Turbith - Turbad

Est chaud sec ; il dégage et évacue la pituite légère. Mêlé à du gingembre, il évacue la pituite épaisse et tenace. Il entre dans les décoctions, des lavements, des injections, des pilules.

 

Vigne - Karm

Ses avantages ainsi que ceux du dattier, sont nombreux. Une parole du Prophète saws : « La vigne (al-habala, habala) est (en utilité)  l’analogue du dattier ou la sœur du dattier ». sa vertue est de nature froide sèche. La vigne est avantageuse en tonique, sur les engorgements aigus. Le Prophète saws a donné la remarque suivante : « Que personne de vous ne nomme le raisin du nom de karm, karam se dit de l’homme généreux et musulman. Nommez le raisin hablah, habala. ». Le habala est le karm.

 

Violette - Banafsadj

Est froide humide au premier degré. On prétend aussi qu’elle a une certaine chaleur. La violette respirée, ou employée cataplasme, ou ordonnée en décoction pour bain de siège, calme la céphalgie occassionnée par le sang. Lorsqu’on la boit en infusion, elle est avantageuse dans les fluxions et catarrhes, appaise les douleurs intérieures. On l’emploie en lavement, en infusion, en décoctions, en pastilles, dans les préparations des mèches ou sétons, dans les fomentations et les cataplasmes.

http://amanah.sitego.fr/medecine-prophetique-les-plantes.html

  • e6un7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Barbecue et santé: charbon ou gril électrique?

Barbecue a gaz 7 main 2811302

 

Le barbecue est-il cancérigène ?
Le barbecue est souvent accusé d'être cancérigène, à cause du benzopyrène, dont les effets cancérigènes sont connus. Soumises à une température très élevée, en particulier au contact des flammes, les graisses brûlent et laissent en surface des aliments des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dont le benzopyrène.
Toutefois les études montrent que les quantités de benzopyrène sont nulles pour une viande peu grasse cuite au barbecue électrique, et infimes pour une viande très grasse cuite avec un charbon de bois non épuré.
En conséquence, les barbecues ne sont pas cancérigènes.
De plus, seuls les viandes et les poissons sont concernés par les graisses. Les légumes et fruits cuits au barbecue n'ont aucun effet nocif sur la santé.
Tous types d'aliments peuvent cuire sur la grande surface de cuisson de ce barbecue à gaz
 

Le barbecue électrique

l'avantage du barbecue électrique, est que l'on met de l'eau dans le bac de réception, la graisse tombe dans l'eau donc pas d'odeur , pas de fumée. L'hiver je fais la même chose dans le four en mettant de l'eau dans la lèche frite. J'ai supprimée les odeurs (de maquereaux, sardines, thon). Mais l'inconvénient est que la saveur est moins bonne. Il y a sans doute de la vapeur d'eau les poissons sont plus tendres mais le grillé est moins bon. D'un autre côté vous évitez l'inconvénient du carbonisé qui est cancérigène.


Conseils pour un usage sain du barbecue
Quelques précautions et recommandations pour limiter l'exposition aux hydrocarbures dus à la cuisson des graisses au barbecue :
préférez un barbecue vertical, qui évacue ses graisses à côté du foyer, ou un barbecue à pierre de lave, qui les récupère ;
utilisez uniquement du charbon de bois purifié ;
placez la grille au moins 10 cm au-dessus des braises ;
ne faites cuire que sur braises, jamais sur flammes ;
si vous utilisez un allume-feu, ne lancez la cuisson que lorsqu'il est 100% consumé, et ne relancez pas votre feu avec un allume-feu en cours de cuisson ;
nettoyez systématiquement les grilles et les bacs de récupération des graisses après chaque utilisation ;
évitez de faire griller les viandes grasses au bois ou au charbon de bois ;
privilégiez les viandes peu grasses ;
• Utilisez une marinade
Qu'elles contiennent de l'huile, du jus de citron ou des épices, les marinades forment une protection naturelle pour la viande en réduisant la formation de composés cancérigènes. Les antioxydants phénoliques des herbes aromatiques comme le thym, la sauge, la menthe, le romarin et l'origan ont également des propriétés intéressantes: ils stabilisent les sucres naturels contenus dans la viande et interfèrent avec les radicaux libres qui peuvent endommager les cellules. Pour obtenir un effet protecteur, il suffit de laisser la viande mariner 30 minutes avant de la passer sur le gril.


Les fumées de barbecue sont-elles toxiques ?
Contrairement à une croyance répandue, les barbecues à charbon ne sont pas plus dangereux pour la santé que ceux utilisant du gaz ou d'électricité. Les fumées émises contiennent certes des produits toxiques (dioxine), mais à des doses infimes.


Barbecue et régime ?
La cuisson au barbecue n'est pas mauvaise pour la ligne, puisque les graisses sont évacuées lors de la cuisson.
Le tout est de ne pas en abuser et de ne pas consommer de chips et autres produits hypercaloriques, mais de privilégier légumes, salades et fruits en accompagnement.

Quels sont les principaux risques des barbecues pour la santé ?
En réalité, le principal risque, et de très loin, est la brûlure et l'incendie !
Il faut absolument éviter l'emploi d'alcool à brûler ou d'essence pour l'allumage d'un barbecue. Leurs vapeurs inflammables peuvent créer des explosions et

des brûlures importantes même à distance.

Il faut aussi faire attention aux braises qui restent chaudes plusieurs heures après la cuisson. Il faut donc surveiller les enfants pendant la préparation des plats, et aussi après.
Attention à l'environnement du barbecue : ne laissez rien d'inflammable à proximité, et rangez vos allume-feu, allumettes et papier journal dès que le barbecue est allumé.

 

http://barbecue.comprendrechoisir.com/comprendre/barbecue-vertical

 

e6un7

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site