La Foi c'est dans le Coeur ? - Sheikh Abdullah... par Salahad-Din
Cette parole; est usitée par beaucoup d'ignorants et de sophistes. C'est une parole vraie recherchant par elle une chose fausse car celui qui la prononce recherche par elle à se justifier des péchés qu'il commet. Il prétend que cette foi qu'il a dans le coeur lui suffit (auprès d'Allah) et qu'il n'a pas besoin d'accomplir les actes obligatoires ou de délaisser les actes interdits. Ceci est un sophisme dévoilé car la foi n'est pas seulement dans le coeur, mais la foi, comme l'ont définis les gens de la sunna wal jamaa'a, est caractérisée par la parole avec la langue, la croyance par le coeur et les actes avec les membres du corps .
‘Omar Ibn al-Khattab -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Il y avait des gens qui étaient jugés à l’époque du Prophète Mouhammad, -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- par la Révélation, mais maintenant il n’y a plus de Révélation. Nous vous jugeons aujourd’hui de ce qu’il nous apparait de vos actes. Quiconque nous montre le bien nous le rapprocherons et nous lui accorderons la sécurité, et ce qu’il dissimule dans son for-intérieur n’est pas notre préoccupation. Il rendra des comptes à Allah sur ce qu’il dissimule. Quiconque nous montre une mauvaise apparence, nous ne lui accorderons pas la sécurité et il ne sera pas cru, même s'il déclare que son for-intérieur est bon » Sahih al-Boukhari, livre des témoignages.
L'imâm Hassan El-Basri (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « La foi n'est pas une parure (par laquelle la personne peut se montrer aux gens) ni ne s’acquiert par des souhaits (ou des voeux) mais la foi c'est ce qui est encrée dans les coeurs et que les actes rendent véridiques. »
Ibn Taymiyya -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- dit aussi : « Hanbal a dit : « Al-Houmayyidi nous a raconté : « J’ai appris qu’il y a des gens qui disent : « Celui qui reconnait la prière, la Zakat, le jeûne, le pèlerinage, puis ne pratique rien de cela jusqu’à sa mort, ou bien prie dos à la Qibla toute sa vie jusqu’à sa mort, c’est un croyant qui a une faible foi tant qu’il ne renie pas, et qu’il sait que sa foi réside dans l’abandon de cela, et qu’il reconnait les obligations et la prière vers la Qibla » - Je dis : « Ceci est la mécréance évidente, et cela contredit le Livre d’Allah, la Sounna de Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- et les savants musulmans » - Allah a dit : « Et on ne leur a ordonné que d’adorer Allah, en Lui vouant la Religion pure …» - Et Hanbal a dit : « J’ai entendu Abou Abd Allah Ahmad Ibn Hanbal dire : « Celui qui a dit cela a mécru en Allah, réfuté Son Commandement et l’enseignement du Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- » » [ Madjmou‘ al-Fâtawâ, volume 7, page 209]
Commettre des actes de désobéissance ou bien délaisser des actes obligatoires prouve la non-existence de la foi dans le coeur ou bien une faiblesse dans celle-ci.
Allah a dit « O les croyants! Ne pratiquez pas l'usure en multipliant démesurément votre capital » (S. Al-`Imr ân / V.130).
Allah a dit « O les croyants ! Craignez Allah » (S. Al-Mâ'ida / V. 35).
Allah a dit « O les croyants ! Ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état d'ihram » (S. Al'Mâ'ida / V. 95).
Allah a dit « Ceux qui ont la foi et qui ont fait de bonnes oeuvres... » (S. Al-Baqara /
V.277).
« C'est ce qui est dans le cœur qui compte ? »
Il a été établi dans de nombreux texte que l'opposition (dans l'apparence) extérieure est une cause de l'opposition (de la divergence par rapport à la voie du prophète (salallahu 'alayhi wasalam)intérieure. Le sens de cette parole est que tous les musulmans doivent se soucier de se corriger extérieurement (l'apparence) de la même façon qu'ils se soucient de se corriger intérieurement. Il ne doivent pas céder sur le fait de se corriger extérieurement, en donnant comme argument qu'il suffit de se corriger intérieurement.
Car l'islam a fortement lié ces deux choses, et il n'a pas fait de différence entre la rectitude de l'apparence et de (de ce qui est à) l'intérieur, mais au contraire (l'islam) en a fait des jumeaux, l'un est l'autre s'entraident dans la complétude et la perfection.
Parmi les preuves les plus fortes du Qur'an et de la Sunna, le hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, d'après An-Nu'man ibn Bashir, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit : « Le licite est clair, et l'illicite est clair, et entre les deux il y a des choses ambiguës que la plupart des gens ne connaissent pas. Ce lui qui se préserve de ces ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans ces ambiguïtés tombe dans l'illicite (…) N'est-ce pas qu'il y a dans le corps un bout de chair qui, s'il est pur, purifie tout le corps et s'il est corrompu, corrompt tout le corps. N'est-ce pas que c'est le cœur. ».
C'est pourquoi la rectitude du corps vient par la rectitude du cœur, et la rectitude du cœur vient par la rectitude du corps.
Entre les deux il y a ce que l'on appelle le mouvement perpétuel, chacun aide l'autre.
Parmi les erreurs grossières et évidentes est ce que nous entendons de nombreux jeunes qui se sont écartés de l'accomplissement de nombreuses obligations comme la prière et le jeûne, lorsqu'on leur dit : Pourquoi ne priez-vous pas ? Pourquoi ne jeûnez-vous pas ? », ils disent : « ce qui compte c'est ce qui est dans le cœur », et la religion c'est le comportement, comme ils le prétendent, et moi je ne vole pas, je ne fais pas de mal (sens de la parole) et d'autres choses encore…
C'est une grande ignorance de la réalité de la législation d'une part et de la réalité humaine d'autre part. L'apparence a une incidence sur l'intérieure d'une manière que ne soupçonne pas celui qui ne se soucie pas de corriger son apparence.
Naturellement, je ne vise pas seulement par « rectification de l'apparence », la rectification des habits, de la maison ou de ces choses, encore que la moindre des choses que l'on peut dire à ce sujet est que l'islam ne l'interdit pas. Mais ce que je vise plus particulièrement c'est la rectification des actions qu'accomplit l'homme et que la législation a encouragé, que cela concerne les obligations ou les actes surérogatoires.
Ces actions qui vont être la cause du renforcement du cœur et de sa rectification. Regardez par exemple comment le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a donné un exemple qui confirme, par son absence ou présence, cinq fois par jour. Comment le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a expliqué le sens du hadith précédent de An-Nu'man ibn Bashir : que la rectitude de l'apparence a une incidence sur la rectitude de l'intérieur, et inversement.
C'est pour cela que fait partie de la sunna du prophète (salallahu 'alayhi wasalam), une chose à laquelle il donnait beaucoup d'importance lorsqu'on appelait à la prière (en commun), qu'il ne commençait pas la prière sans avoir ordonné d'aligner les rangs. Il a ordonné cela de différentes manières et ce qui nous intéresse ici est sa parole : « Alignez vos rangs ou Allah détournera vos visages (les uns des autres) ».
Le fait d'aligner les rangs est action apparente, c'est un exemple du sens que je donnais auparavant, sur la rectification du corps, ou comme le fait de s'asseoir (éparpillés) dans une assise ou à la mosquée, c'est une action apparente, mais cela a un grand effet sur l'intérieur, sur le cœur.
C'est pourquoi le prophète a dit : « Alignez vos rangs ou Allah détournera vos visages (les uns des autres) ». C'est-à-dire que le fait que les prieurs ne fassent pas attention à l'alignement des rangs, ce qui est sunna, et (au contraire) ne fait pas partie de la sunna de s'aligner par rapport au trait (tracé par terre), car cela fait partie des innovations qui ont touché beaucoup de pays musulmans, au point que seule une très petite partie (de la communauté) en est préservé.
Car ce trait éduque (habitue) les gens au contraire de ce qu'a voulu le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) dans le hadith précédent, comme attention que doivent porter les musulmans à s'aligner, pas par rapport au trait qui est trompeur. Si on dit au prieur avance, il avance, recule, il recule en suivant ce trait. Il n'y a aucun doute que ce trait a une incidence qui est en contradiction avec ce qu'ont voulu ceux qui ont innové ce trait à notre époque. Cela apparaît surtout lorsque les musulmans se rassemblent à la musala pour la prière du 'Id, tu vois des choses incroyables, tu ne peux pas trouver un seul rang, surtout s'il est long, (aussi) droit que s'ils s'étaient alignés avec le trait. Pourquoi ? Car ils comptaient sur les autres pour être sur le trait.
Le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a fait du non alignement des rangs une cause du détournement des visages et des cœurs de ceux qui ne s'alignaient pas. C'est pourquoi l'apparence a des effets sur la rectification ou la corruption de l'intérieur. Il faut faire attention à ces choses, au contraire de ces ignorants qui disent : « ce qui compte c'est ce qui est dans le cœur ».
Si ce qui est dans le cœur est bon, il n'y a aucun doute que cela se verra sur le corps, comme dit le poète : « tout récipient déborde de ce qu'il contient ». Si le cœur de celui qui n'accomplit pas les obligations est bon, il est obligatoire que ses œuvres soient bonnes, et inversement.
De là vient une règle très importante qui est qu'il n'est pas permis au musulman de fréquenter le mécréant, de vivre avec lui, et que dire du fait de vivre avec lui dans son pays, dans sa région. Il y a de très nombreux hadith dans ce sens, il n'est pas utile dans rentrer maintenant dans ce sujet, je ne rappellerai qu'un seul hadith qui regroupe le sens des (autres) et qui est :
« Celui qui rejoint un mécréant est comme lui », le sens de rejoindre (jâma'a) est de fréquenter et pas ce que l'on peut penser tout de suite (le verbe porte aussi le sens du coït).
Pourquoi ? Car le fait de le rejoindre est une preuve évidente (sens de la parole), c'est pour cela que l'on voit les hommes et les femmes qui fréquentent les mécréants subir leur influence dans leurs coutumes.
Le plus grand exemple de cela, afin que l'on ait pas besoin de trop réfléchir, lorsque les pays musulmans se sont libéré des mécréants qui ont répandu leur coutumes (dans ces pays), qu'est-il arrivé aux musulmans ? Ils ont été influencés par ces coutumes, alors que dire du musulman qui quitte un pays musulman pour un pays mécréant. Il n'y a aucun doute qu'en vivant avec eux, il sera encore plus touché par cela.
Ces choses apparentes ont des effets sur vous…(afin) que vous donniez de l'importance à la rectification de l'apparence. Car l'apparence montre l'intérieur et est une cause pour le rectifier. Voilà ce que j'ai voulu vous dire sur le fait de se rassembler et de ne pas s'éparpiller dans les assises de science.
Cette parole du shaikh est extraite d'une cassette intitulée « adab al-majalis fi halaqat al-'ulama ». Le shaikh y donne des conseils pour ceux qui s'assoient pour demander la science. Avant l'extrait que nous avons traduit, le shaikh explique qu'il est contraire à la sunna de s'éparpiller dans la mosquée ou dans le lieu où l'on se regroupe, il faut tous se regrouper autour de celui qui parle.
Il donne pour preuve le hadith rapporté par Muslim dans lequel le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) est entré dans la mosquée et a vu les compagnons éparpillés en petits groupes, il leur dit : « Pourquoi est-ce que je vous vois séparé ? ». Et le hadith rapporté par Ahmad, d'après Abu Tha'laba Al-Khushani qui dit : « Lorsque nous voyagions avec le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) et que nous nous arrêtions quelque part, nous nous séparions entre les montagnes et les vallées. Un jour le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) nous dit : « Le fait de vous séparer fait partie des actions du diable ». Abu Tha'laba dit : depuis ce jour, lorsque nous nous arrêtions quelque part, nous nous réunissions, même si nous devions nous asseoir sur un tapis, cela nous suffisait ».
Le shaikh explique que ce hadith montre que la séparation des compagnons en voyage était parmi les actes du diable, qu'en est-il alors dans les mosquées ? Nul doute que cela est plus mauvais encore. C'est pourquoi le shaik averti fermement ceux qui s'assoient pour apprendre, de s'éparpiller, au contraire il faut se rapprocher, comme on dit : « serrez-vous, vous vous ferez miséricorde »
Al-Muhadith Muhamad Nasir Din Al-Albani :rahimoAll
Vous avez eu l'occasion de lire sur notre site les deux premières parties de la conversation entre Shaitaan et le Saint Prophète (saww). Cette conversation est d'une grande richesse pour chacun d'entre nous car elle nous aide à mieux comprendre nos propres faiblesses et elle nous donne les clés pour lutter contre Shaitaan et à nous rapprocher de notre créateur.
Nous vous proposons aujourd'hui la troisième et dernière partie de cette conversation. Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire les deux premières parties de cette conversation, nous vous encourageons vivement à découvrir.
Prophète (saww) : Shaitaan, puisque tu en sais autant sur l’Islam et ses croyants, pourquoi ne demandes-tu pas pardon à Allah (swt) ?
Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, Allah (swt) ne souhaite pas que je demande pardon. Alors que puis-je faire ?
Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu te sentais comme si quelqu’un te lançait une grosse pierre sur ta tête et te la fracassait en plusieurs morceaux.
Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, c’est vrai. Chaque fois qu’un de tes fidèles demande sincèrement pardon à Allah (swt), je ressens cela.
Prophète (saww) : Shaitaan, j’ai entendu que parfois tu avais l’impression que ton corps était coupé en plusieurs morceaux.
Shaitaan : oui, je ressens cela chaque fois que tes fidèles partent se battre dans le chemin d’Allah (swt.)
Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu avais l’impression de te faire gifler par quelqu’un.
Shaitaan : oui chaque fois que tes fidèles récitent le Quran avec la bonne prononciation.
Prophète (saww) : quand est-ce que tu es jeté au plus profond de l’enfer ?
Shaitaan : lorsque tes fidèles accomplissent des bonnes actions envers leurs parents et leurs familles.
Prophète (saww) : J’ai entendu que tu ressentais parfois une grand douleur parcourir tout ton corps.
Shaitaan : oui, quand tes fidèles donne la charité de façon anonyme (sans le faire connaître au monde entier...)
Prophète (saww) : j’ai entendu que tu avais parfois l’impression de te faire fouetter par quelqu’un.
Shaitaan : oui, quand tes fidèles, à la vue d’une personne non-mehram (une personne avec qui le mariage est légal), baissent immédiatement leurs yeux.
Prophète (saww) : qui aimes-tu le plus parmi mes fidèles ?
Shaitaan : les personnes qui font des affaires en trompant / en arnaquant les autres.
Prophète (saww) : quand est-ce que tu es le plus blessé ?
Shaitaan : lorsque tes fidèles pensent à Allah (swt) jour et nuit.
Prophète (saww) : de qui as-tu le plus peur ?
Shaitaan : je crains le plus ceux qui récitent les prières en se mettant sur la première rangée de la congrégation (lors des prières en jama’at c.-à-d. en congrégation.)
Prophète (saww) : qui parmi mes fidèles as-tu choisis pour être au nombre de tes soldats permanents ?
Shaitaan : n’importe lequel de tes fidèle qui consomme / utilise un breuvage enivrant.
Prophète (saww) : quelle personne te fais rire ?
Shaitaan : les gens qui encouragent les autres à commettre des pêchés.
Prophète (saww) : avec qui aimes-tu le plus parler ?
Shaitaan : avec les personnes qui mentent le plus et le plus souvent.
Prophète (saww) : qui t’es le plus plaisant, sympathique, avenant ?
Shaitaan : tout homme qui divorce d’une femme innocente.
Prophète (saww) : As-tu d’autres amis ?
Shaitaan : oui, les personnes qui retardent l’heure d’accomplir les prières obligatoires (ceux qui ne font pas leurs prières en temps et en heure).
Prophète (saww) : Shaitaan, où aimes-tu rester le plus souvent ?
Shaitaan : j’adore me retrouver là où des hommes et des femmes non-mehram se retrouvent sans aucune séparation ou sans l’observation du hijab.
Prophète (saww) : où rencontres-tu les gens ?
Shaitaan : dans les marchés (ou les centres commerciaux). Je pousse les acheteurs à tromper les vendeurs et les vendeurs à tromper les acheteurs. J’encourage également les hommes à commercer de préférence avec les femmes et les femmes à faire du commerce de préférence avec les hommes. Je persuade les gens à commettre toutes les formes de péchés.
Prophète (saww) : qu’est-ce que tu lis ?
Shaitaan : je lis des chansons.
Prophète (saww) : comment (par quel moyen) appelles-tu les gens à commettre des pêchés ?
Shaitaan : grâce à la musique et la chanson. Chaque fois que tes fidèles écoutent de la musique ils viennent à moi.
Prophète (saww) : quel est ton livre ?
Shaitaan : mon livre c’est le jeu de cartes.
Prophète (saww) : qui est ton assistant (ton aide) ?
Shaitaan : Toute personne qui contribue à la défaite de tes musulmans.
Prophète (saww) : que manges-tu ?
Shaitaan : Je mange toute chose qui est obtenu par des moyens illicites ou en ne payant pas le khums (c.-à-d. une chose achetée grâce à l’argent dédiée au paiement du khums.)
Prophète (saww) : que bois-tu ?
Shaitaan : Je bois de l’alcool.
Prophète (saww) : quel est ton dessert ?
Shaitaan : La médisance.
Prophète (saww) : as-tu des désires ?
Shaitaan : tous faux engagements sont mes désirs.
Prophète (saww) : envers qui ou quoi es-tu reconnaissant ?
Shaitaan : je suis reconnaissant envers toute homme ou femme qui s’adonne aux pêchés après avoir sollicité le pardon d’Allah (swt).
Prophète (saww) : es ce que tu te détends ?
Shaitaan : oui, quand tes fidèles manquent la prière du Fajr (aube).
Prophète (saww) : est-ce que tu reçois des récompenses de la part de mes fidèles ?
Shaitaan : oui, chaque fois que tes fidèles brisent les relations avec leur familles ou leurs voisins.
Prophète (saww) : as-tu des compagnons ?
Shaitaan : oui, tout personne qui des relations sexuelles avec sa femme sans avoir dit au préalable « Bismillahi ar-Rahman ar-Rahim » et toute personne qui gagne sa vie (un salaire ou de l’argent) par des moyens prohibés par l’Islam.
Prophète (saww) : quel acte de mes fidèles te mets le plus en colère ?
Shaitaan : quand une mère encourage et amène son enfant à jeûner ou à accomplir ses prières.
Prophète (saww) : quel homme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?
Shaitaan : oui, toute personne qui ne regarde pas intentionnellement une autre non-mehram pour elle
Prophète (saww) : quelle femme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?
Shaitaan : oui, toute femme qui porte le hijab et qui respecte son mari.
Prophète (saww) : Shaitaan, hormis les femmes et les hommes que tu as déjà décrits, y a-t-il des personnes (hommes ou femmes) que tu affectionnes tout particulièrement ?
Shaitaan : oui, parmi les femmes j’affectionne tout particulièrement celles qui ne respectent pas le hijab et parmi les hommes, ceux qui sont fiers et les Ulémas (savants) qui commettent des péchés.
Prophète (saww) : qui sont les hommes que tu détestes le plus ?
Shaitaan : il y en a quatre : les premiers sont les hommes riches qui font preuve d’humilité. Les seconds sont les Ulémas qui pratiquent qu’ils prêchent. Les troisièmes sont les jeunes qui demandent pardon et les derniers sont les hommes âgés qui craignent Allah (swt).
Prophète (saww) : es-tu seul ou as-tu des compagnons ?
Shaitaan : j’ai effectivement quelques compagnons qui se rassemblent dans les mosquées afin de duper / tromper ceux qui se rendent dans ces lieux. Mes compagnons incitent les visiteurs à parler de choses qui leurs apporteront le fruit de mauvaises actions au lieu des récompenses des bonnes actions. D’autres de mes compagnons font en sorte que tes sages fidèles minimisent leurs mauvaises actions et surestiment leurs bonnes actions. Et d’autres compagnons, quand ils voient quelqu’un donner de l’argent en charité ou aider quelqu’un au nom d’Allah (swt), incitent ces personnes à raconter aux autres la charité qu’ils ont donnée et les bonnes actions qu’ils ont faites.
Alors Shaitaan dit : « Oh Prophète d’Allah, je t’ai donné bien des détails. J’aimerais dire que tu œuvres afin d’emmener les gens vers le Paradis et mon travail est de les conduire vers l’Enfer. »
Après cela, Shaitaan fit Salam à notre Noble Prophète (saww) et il disparut.
Prophète (saww) : Shaitaan, puisque tu en sais autant sur l’Islam et ses croyants, pourquoi ne demandes-tu pas pardon à Allah (swt) ?
Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, Allah (swt) ne souhaite pas que je demande pardon. Alors que puis-je faire ?
Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu te sentais comme si quelqu’un te lançait une grosse pierre sur ta tête et te la fracassait en plusieurs morceaux.
Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, c’est vrai. Chaque fois qu’un de tes fidèles demande sincèrement pardon à Allah (swt), je ressens cela.
Prophète (saww) : Shaitaan, j’ai entendu que parfois tu avais l’impression que ton corps était coupé en plusieurs morceaux.
Shaitaan : oui, je ressens cela chaque fois que tes fidèles partent se battre dans le chemin d’Allah (swt.)
Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu avais l’impression de te faire gifler par quelqu’un.
Shaitaan : oui chaque fois que tes fidèles récitent le Quran avec la bonne prononciation.
Prophète (saww) : quand est-ce que tu es jeté au plus profond de l’enfer ?
Shaitaan : lorsque tes fidèles accomplissent des bonnes actions envers leurs parents et leurs familles.
Prophète (saww) : J’ai entendu que tu ressentais parfois une grand douleur parcourir tout ton corps.
Shaitaan : oui, quand tes fidèles donne la charité de façon anonyme (sans le faire connaître au monde entier...)
Prophète (saww) : j’ai entendu que tu avais parfois l’impression de te faire fouetter par quelqu’un.
Shaitaan : oui, quand tes fidèles, à la vue d’une personne non-mehram (une personne avec qui le mariage est légal), baissent immédiatement leurs yeux.
Prophète (saww) : qui aimes-tu le plus parmi mes fidèles ?
Shaitaan : les personnes qui font des affaires en trompant / en arnaquant les autres.
Prophète (saww) : quand est-ce que tu es le plus blessé ?
Shaitaan : lorsque tes fidèles pensent à Allah (swt) jour et nuit.
Prophète (saww) : de qui as-tu le plus peur ?
Shaitaan : je crains le plus ceux qui récitent les prières en se mettant sur la première rangée de la congrégation (lors des prières en jama’at c.-à-d. en congrégation.)
Prophète (saww) : qui parmi mes fidèles as-tu choisis pour être au nombre de tes soldats permanents ?
Shaitaan : n’importe lequel de tes fidèle qui consomme / utilise un breuvage enivrant.
Prophète (saww) : quelle personne te fais rire ?
Shaitaan : les gens qui encouragent les autres à commettre des pêchés.
Prophète (saww) : avec qui aimes-tu le plus parler ?
Shaitaan : avec les personnes qui mentent le plus et le plus souvent.
Prophète (saww) : qui t’es le plus plaisant, sympathique, avenant ?
Shaitaan : tout homme qui divorce d’une femme innocente.
Prophète (saww) : As-tu d’autres amis ?
Shaitaan : oui, les personnes qui retardent l’heure d’accomplir les prières obligatoires (ceux qui ne font pas leurs prières en temps et en heure).
Prophète (saww) : Shaitaan, où aimes-tu rester le plus souvent ?
Shaitaan : j’adore me retrouver là où des hommes et des femmes non-mehram se retrouvent sans aucune séparation ou sans l’observation du hijab.
Prophète (saww) : où rencontres-tu les gens ?
Shaitaan : dans les marchés (ou les centres commerciaux). Je pousse les acheteurs à tromper les vendeurs et les vendeurs à tromper les acheteurs. J’encourage également les hommes à commercer de préférence avec les femmes et les femmes à faire du commerce de préférence avec les hommes. Je persuade les gens à commettre toutes les formes de péchés.
Prophète (saww) : qu’est-ce que tu lis ?
Shaitaan : je lis des chansons.
Prophète (saww) : comment (par quel moyen) appelles-tu les gens à commettre des pêchés ?
Shaitaan : grâce à la musique et la chanson. Chaque fois que tes fidèles écoutent de la musique ils viennent à moi.
Prophète (saww) : quel est ton livre ?
Shaitaan : mon livre c’est le jeu de cartes.
Prophète (saww) : qui est ton assistant (ton aide) ?
Shaitaan : Toute personne qui contribue à la défaite de tes musulmans.
Prophète (saww) : que manges-tu ?
Shaitaan : Je mange toute chose qui est obtenu par des moyens illicites ou en ne payant pas le khums (c.-à-d. une chose achetée grâce à l’argent dédiée au paiement du khums.)
Prophète (saww) : que bois-tu ?
Shaitaan : Je bois de l’alcool.
Prophète (saww) : quel est ton dessert ?
Shaitaan : La médisance.
Prophète (saww) : as-tu des désirs ?
Shaitaan : tous faux engagements sont mes désirs.
Prophète (saww) : envers qui ou quoi es-tu reconnaissant ?
Shaitaan : je suis reconnaissant envers toute homme ou femme qui s’adonne aux pêchés après avoir sollicité le pardon d’Allah (swt).
Prophète (saww) : es ce que tu te détends ?
Shaitaan : oui, quand tes fidèles manquent la prière du Fajr (aube).
Prophète (saww) : est-ce que tu reçois des récompenses de la part de mes fidèles ?
Shaitaan : oui, chaque fois que tes fidèles brisent les relations avec leur familles ou leurs voisins.
Prophète (saww) : As-tu des compagnons ?
Shaitaan : oui, tout personne qui des relations sexuelles avec sa femme sans avoir dit au préalable « Bismillahi ar-Rahman ar-Rahim » et toute personne qui gagne sa vie (un salaire ou de l’argent) par des moyens prohibés par l’Islam.
Prophète (saww) : quel acte de mes fidèles te mets le plus en colère ?
Shaitaan : quand une mère encourage et amène son enfant à jeûner ou à accomplir ses prières.
Prophète (saww) : quel homme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?
Shaitaan : oui, toute personne qui ne regarde pas intentionnellement une autre non-mehram pour elle
Prophète (saww) : quelle femme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?
Shaitaan : oui, toute femme qui porte le hijab et qui respecte son mari.
Prophète (saww) : Shaitaan, hormis les femmes et les hommes que tu as déjà décrits, y a-t-il des personnes (hommes ou femmes) que tu affectionnes tout particulièrement ?
Shaitaan : oui, parmi les femmes j’affectionne tout particulièrement celles qui ne respectent pas le hijab et parmi les hommes, ceux qui sont fiers et les Ulémas (savants) qui commettent des péchés.
Prophète (saww) : qui sont les hommes que tu détestes le plus ?
Shaitaan : il y en a quatre : les premiers sont les hommes riches qui font preuve d’humilité. Les seconds sont les Ulémas qui pratiquent qu’ils prêchent. Les troisièmes sont les jeunes qui demandent pardon et les derniers sont les hommes âgés qui craignent Allah (swt).
Prophète (saww) : es-tu seul ou as-tu des compagnons ?
Shaitaan : j’ai effectivement quelques compagnons qui se rassemblent dans les mosquées afin de duper / tromper ceux qui se rendent dans ces lieux. Mes compagnons incitent les visiteurs à parler de choses qui leurs apporteront le fruit de mauvaises actions au lieu des récompenses des bonnes actions. D’autres de mes compagnons font en sorte que tes sages fidèles minimisent leurs mauvaises actions et surestiment leurs bonnes actions. Et d’autres compagnons, quand ils voient quelqu’un donner de l’argent en charité ou aider quelqu’un au nom d’Allah (swt), incitent ces personnes à raconter aux autres la charité qu’ils ont donnée et les bonnes actions qu’ils ont faites.
Alors Shaitaan dit : « Oh Prophète d’Allah, je t’ai donné bien des détails. J’aimerais dire que tu œuvres afin d’emmener les gens vers le Paradis et mon travail est de les conduire vers l’Enfer. »
Après cela, Shaitaan fit Salam à notre Noble Prophète (saww) et il disparut.
http://misbah.fr/index.php/categorie-dogme-islam/ethique-islam/21-conversation-prophete-shaitanna-partie3
Comme promis, voici la suite de l'interview de Shaiitaan le maudit réalisé par notre Saint Prophète (saww). A travers cet entretien, le Saint Prophète (saww) nous donne les moyens de connaître cet ennemi qui exploite chacune de nos failles pour nous détourner des commandements d'Allah (swt).
Prophète (saww) : Dis-nous pourquoi empêches-tu mes adeptes d’offrir leurs prières ? Quel bénéfice est ce que tu en récoltes ?
Shaitaan : Chaque fois que tes adeptes récitent leurs prières, mon corps devient fiévreux et commence à trembler, et avec ce corps malade je ne peux pas égarer les adeptes obéissant à Allah (swt).
Prophète (saww) : pourquoi empêches-tu mes croyants à observer le jeûne durant le mois de Ramadhan ?
Shaitaan : je ne peux pas les tromper durant le mois de jeûne car durant cette période je suis jeté en prison.
Prophète (saww) : Lorsque mes adeptes se préparent à combattre dans le chemin d’Allah (swt), pourquoi les retiens-tu ?
Shaitaan : S’ils partaient livrer bataille au nom d’Allah (swt), mes mains seraient attachées à mon cou, et dans cet état, je ne pourrai pas les égarer.
Prophète (saww) : Pourquoi empêches-tu mes fidèles d’accomplir le Hajj ?
Shaitaan : La démarche d’aller faire le hajj entraînerait le fait que mes pieds soient attachés. Et avec des pieds attachés, je ne pourrai pas empêcher tes adeptes à obéir aux commandements d’Allah (swt).
Prophète (saww) : Pourquoi empêches-tu mes adeptes de réciter le Saint Coran ?
Shaitaan : Lorsqu’ils récitent le Saint Coran, mon existence devient non existante. Sans exister, comment pourrai-je donc empêcher tes adeptes de vivre selon la volonté d’Allah (swt).
Prophète (saww) : Pourquoi empêches-tu mes croyants de faire des Douas (supplications) ?
Shaitaan : Lorsqu’ils récitent les Douas je deviens sourd et muet. Comment pourrai-je alors égarer tes adeptes sans avoir la faculté de parler ou d’écouter ?
Prophète (saww) : Shaitaan, dis-moi pourquoi empêches-tu mes adeptes de payer la Sadaqah ?
Shaitaan : √î Prophète d’Allah (swt), lorsque tes adeptes paient la Sadaqah (donner l’argent en charité) c’est comme si on me coupait en deux avec une scie et qu’on jetait une partie de moi à l’Est et l’autre partie à l’Ouest.
Prophète (saww) : Pourquoi souffles-tu de découragement quand mes adeptes paient la Sadaqah ? Pourquoi es-tu coupé en deux ?
Shaitaan : Chaque fois qu’une personne donne de l’argent en charité, cette personne reçoit 3 bienfaits d’Allah (swt). Le premier c’est qu’Allah (swt) devient son débiteur (obligé). Le second c’est qu’Allah (swt) fais du paradis son héritage (de sorte qu’il est considéré comme un propriétaire du paradis). Et le dernier c’est qu’Allah (swt) accroît de 700 fois sa richesse qu’il utilise pour faire de la charité.
Prophète (saww) : Shaitaan, maintenant dis-moi quand est-ce qu’une personne, qui est mon fidèle, tombe sous ton contrôle absolu ?
Shaitaan : √î Prophète d’Allah, je prends tes fidèles sous mon contrôle absolu lorsqu’ils font 3 choses :
Ô Prophète d’Allah, toute personne qui fait l’une de ces 3 choses tombe sous mon contrôle absolu.
Prophète (saww) : Shaitaan, tu sais qu’Allah (swt) a donné à mes adeptes l'arme puissante de la repentance. Chaque fois que mes adeptes demandent sincèrement pardon avec l’intention de se repentir de ses péchés, Allah (swt) le leur pardonne. Comment gères-tu ce problème ?
Shaitaan : Je sais Ô Prophète, Allah (swt) leur a donné cette arme puissante, mais je me suis préparé à y faire face.
Prophète (saww) : Quelle est ta méthode pour empêcher mes fidèles de demander pardon ?
Prophète (saww) : Ainsi tu lui fais croire qu’il a fait une faveur à Allah (swt) ?
Shaitaan : Oui, Ô Prophète d’Allah. Après avoir fait une bonne œuvre, cette personne ira le raconter à tout le monde. Comme le fait d’avoir prié, d'observer le jeûne, de payer une grande somme en charité ou encore le fait d'aider quelqu’un qui était dans le besoin par exemple.
Prophète (saww) : Shaitaan, comment fais-tu pour égarer ceux de mes fidèles qui font leur maximum pour échapper à ton emprise ?
Shaitaan : Allah (swt) leur a donné une chose qui, si tes fidèles la pratiquaient ou la faisaient avec la bonne intention et au bon moment, ne me permettrait de ne jamais les égarer. Et cette chose c’est les prières obligatoires. Mais pour résoudre ce problème, j’ai assigné à chacun de tes fidèles un de mes soldats qui s’appelle Mutawaqee. Et son travail est de faire en sorte que tes fidèles tergiversent ou se préoccupent de choses qui les feront réciter leurs prières d’une manière qui les rendent inacceptable pour Allah (swt).
... ASUIVRE...
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Relativité entre Coran et espace temps pour le... par lavie9901
Le temps n'est pas une réalité absolue. Les progrès de la science moderne ont définitivement prouvé qu'il s'agit d'une perception relative. Allah révélait miraculeusement dans le Coran, il y a 1400 ans, ce que la science a découvert au 20ème siècle. Certains versets indiquent, en l'occurrence, que la vie est courte. La vie humaine d'environ 60 ans est aussi courte qu'une heure.
Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés que peu de temps ! (Sourate al-Isra, 52)
Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement... (Sourate Yunus, 45)
Dans d'autres versets, il apparaît que le temps est beaucoup plus court que les hommes ne l'imaginent: Il dira : "Combien d'années êtes-vous restés sur terre ?" Ils diront : "Nous y avons demeuré un jour, ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira : "Vous n'y avez demeuré que peu, si seulement vous saviez." (Sourate al-Muminun, 112-114)
Dans d'autres versets, il est question des différentes vitesses du temps selon les dimensions. Par exemple, pour Allah un jour équivaut à mille années. (Sourate Al-Hajj, 47) D'autres versets y font référence:
Les anges ainsi que l'esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma’arij, 4)
Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate as-Sajda, 5)
Par le style employé dans le Coran, on comprend aisément que le temps est une perception. Allah cite un nombre de croyants (les compagnons de la caverne) qu'Il plongea dans un sommeil profond pendant 300 ans. Plus tard, lorsqu'Il les réveilla, ces compagnons croyaient être restés endormis pendant un court instant. Ils ne pouvaient pas imaginer la durée de leur sommeil :
Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)
Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour." D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien de temps vous y avez demeuré…" (Sourate al-Kahf, 19)
La situation dont il est question dans le verset suivant prouve que le temps est une perception psychologique :
Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté : "Comment Allah va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort ?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : "Combien de temps as-tu demeuré ainsi ?" "Je suis resté un jour, dit l'autre, ou une partie de la journée." Allah dit : "Non ! Tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s'est gâté; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens. Regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair." Et devant l'évidence, il dit : "Je sais qu’Allah est omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)
Ces versets témoignent de la nature relative et non absolue du temps. Cela signifie que le temps varie selon les perceptions du percepteur. Il ne s'agit donc pas d'une existence concrète existant par soi-même en dehors du percepteur.
Harun Yahya
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité