L’histoire un repère dans le temps.
Les peuples se sont toujours référés à des faits marquants de leur histoire pour dater le temps qui passe.
C’est ainsi que le peuple juif compte à partir de l’époque qu’il admet être la création du monde, l’an 2000 correspondrait pour lui à l’an 5760; chez les Chrétiens on s’accorde à compter l’an 1 à partir de la naissance de ’Isaa (Jésus Christ p&s) fils de Marie (paix sur elle).
Chez les Musulmans, El Hijra “ la migration ” du Prophète (p&s) de la Mecque à Médine en 622 après JC, constitue le fait historique indiquant le point de départ du calendrier musulman ou calendrier hégirien (hijri).
L’année de l’éléphant.
Avant l’Hégire, les Arabes de la Mecque avaient pour référence l’année de l’éléphant (570 ap J.C) dernier événement marquant où l’abyssin Abrahah vice-roi chrétien du Yemen, rassembla ses soldats et fit route vers la Mecque à dos d’éléphants, dans le seul but de détruire la Kaaba, ce fait historique est mentionné dans le Coran.
Dieu Exalté dit:
“ N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a traité les hommes de l’éléphant ?…” . (105:1)
Dieu préserva la Maison sacrée, la Kaaba de cette agression par une intervention miraculeuse, cette victoire se répandit dans le monde entier et servit de point de départ au calendrier des Arabes de l’époque, par ailleurs elle constitue aussi la date coïncidant avec la naissance du Prophète Mohamed r.
L’Hégire.
L’Hégire correspond à l’émigration du Prophète Mohamed (p&s) de la Mecque à Yatrib, plus tard devenue Médine, le 17 septembre 622 (JC).
A la Mecque, les persécutions à l’encontre des Musulmans devinrent de plus en plus impitoyables, à tel point qu’ils durent quitter la Mecque .
Abu Talib, oncle et protecteur du Messager était mort et les chefs des Qoraïchites prirent la résolution de se débarrasser de celui qui provoquait de graves dissensions, le complot était en marche: assassiner le Prophète (p&s).
Un membre de chaque clan devait prendre part à l’opération afin de se partager la responsabilité du meurtre .
Sur ordre de Dieu Exalté, l’Ange Gabriel avertit le Messager du complot et Lui ordonna de quitter la Mecque . D’après Aïcha (que Dieu Exalté l’agrée), l’épouse du Prophète r :
“ Le Messager arriva chez nous à midi. Abu Bakr comprit que cette visite avait pour objet une grave affaire. Le Prophète, s’étant assis, dit alors : Dieu m’autorise à quitter la Mecque et à émigrer à mon tour. ”.
La nuit tombée, le Messager quitta sa demeure encerclée par une quarantaine d’ ennemis tout en récitant quelques versets de la sourate Yasine:
“ …Nous avons couvert leurs yeux d’un voile, et ils ne voient rien. ” . (36:9)
C’est ainsi qu’ il rejoignit Abu Bakr et ensemble ils firent route vers Yatrib( Médine), alors que ‘Ali son cousin occupait le lit du Messager, vêtu de sa cape verte afin de tromper les conspirateurs.
Les Quoraichites exaspérés par la tromperie partirent aussitôt à sa poursuite.
Sur le chemin de Yatrib , le Prophète r et son compagnon pénétrèrent dans une grotte du mont Thawr où ils se réfugièrent durant 3 nuits.
Abou Bakr dit:
“ J’étais dans la grotte avec le Prophète (p&s). Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis: “Ô Messager d’Allah (Exalté) si l’un d’eux baissait le regard il nous percevrait. ”
Le Prophète r répondit: “ Tais-toi Aba Bakr! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième. ”. (Boukhari)
En effet, la volonté divine voulut que les Quraïchites ne pénètrent pas dans la grotte et, épuisés par de vaines recherches, rebroussèrent chemin.
C’est ainsi qu’ Abu Bakr et le Messager traversèrent le désert durant une douzaine de jours sous une chaleur torride pour se rendre à Yatrib (Médine ).
Durant le voyage, fut révélé :
“ Celui qui t’a donné le Coran te ramènera à l’asile (La Mecque). ”. (28:85)
Le Calife‘Omar instaura l’hégire, première année de l’ère islamique.
Abou Moussa Al Achari (que Dieu Exalté l’agrée), était à l’époque gouverneur de Basra, il écrivit un jour à Omar (que Dieu Glorifié l’agrée) pour lui signaler que les lettres du prince des croyants lui arrivaient toujours sans être datées, il ne savait pas à quelle époque remontaient ses ordres, et pour qu’il le sût, il aurait fallu dater les lettres.
Le calife ‘Omar prit alors l’initiative de réunir les hommes de science pour une consultation, “ choura ” afin de désigner l’événement qui marquera le départ du calendrier musulman.
L’hégire fut considérée comme l’événement le plus significatif dans l'existence du Prophète r et pour la réalisation de son œuvre.
‘Omar dit :
“ Comptons à partir du jour où le Prophète effectua sa fuite à Médine ; car en cette année se manifesta le pouvoir de l’Islam, la vérité s’affermit et l’erreur fut confondue ; aucun fait plus important que celui là n’est survenu dans le monde. ” .(Chronique de Tabari)
En effet, ce fut le début du triomphe de l’Islam sur toute la péninsule arabique, une nouvelle communauté en dehors des organisations tribales traditionnelles d’Arabie a vu le jour , une communauté autour d’un seul chef instaurant le premier état musulman, la première constitution écrite de la cité-état de Médine; un texte rédigé et conservé dans son intégralité .
Yatrib devint Médine (Madinat) “ La cité de l’Islam ”.
La mosquée du Prophète (Masjid Nabawi) y fut construite et on institua le premier appel à la prière ( el adhan). A la Mecque, le Prophète r était un chef religieux, il avait ordre d’opposer une résistance passive; à Médine il était un chef d’état, un guide exerçant les pouvoirs temporel et spirituel d’une communauté.
Son premier acte important fut de conclure un pacte avec les différents groupes religieux et ethniques de Médine .
Les Mecquois qui émigrèrent avec le Prophète r étaient nommés les Muhajiruns, alors que les natifs de Médine étaient appelés Ansars (les aides), nom donné par le Prophète pour les honorer et les distinguer des émigrants de la Mecque.
C’est aussi à Médine que Le Prophète r repose en paix.
Dieu Exalté dit:
“ Ceux qui ont cru, qui ont émigré et qui ont lutté par leurs biens et leurs personnes dans les sentiers d’Allah ont les plus hauts rangs auprès d’Allah et ce sont eux les victorieux.” . (9:20)
Le calendrier musulman
Le calendrier musulman compte douze mois lunaires.
Dieu Exalté dit:
“ Le nombre des mois pour Allah est douze dans le livre d’Allah le jour où il créa les cieux et la terre. Parmi eux quatre sont sacrés. ” . (9:36)
Muharram; Safar; Rabi’al-awwal; Rabi’ al-thani; Jumada al awwal; Jumada al âkhar; Rajab; Cha’ban; Ramadan; Chawal; Dhul-qa’da; Dhul-hijja.
Dieu Exalté dit:
“ Ils t’interrogent sur les croissants de lune, dis: “ Ce sont des éléments de repère dans le temps pour les gens et pour le pèlerinage. ” ”. (2: 182)
Certains de ces mois se composent de 29 ou de 30 jours. Une année lunaire se constitue de 354 jours ou 355 au lieu des 365 jours de l’année solaire.
La fête annuelle avance ainsi de 10 à 11 jours chaque année, de sorte qu’en l’espace de 36 ans le mois de Ramadan, mois du jeûne, accomplit une révolution complète du calendrier solaire ou calendrier grégorien.
Ainsi les fêtes musulmanes parcourent toutes les saisons.
Les principales dates mémorables du calendrier musulmans.
En dehors des jours marqués par la pratique du jeûne ou de fête telle que l’aid el adha ou aid el fitr, les autres jours ne sont que des dates faisant partie du patrimoine historique du musulman et n’occasionnent aucune manifestation particulière.
-Ra’s el ‘am ( nouvel an) : premier du mois de moharram.
-Al’Achoura : jour où le jeûne est recommandé, le 10 de moharram, premier mois de l’année lunaire.
-Mawlid al-Nabi : la naissance du Prophète Mohamed (p&s), durant rabi’ el awwal.
-El Isra wa el Mi’raj: ascension nocturne du messager, 27 du mois de rajab.
-Laylat al-qadr: la « nuit du destin » où fut descendu le Coran durant le mois du Ramadan.
-Badr: première bataille victorieuse entre les Mecquois et les Musulmans durant le mois de Ramadan.
-‘Aïd el Fitr: appelé communément ’Aïd el Saghir, fête de la rupture du jeûne du mois de Ramadan, premier jour de chawwal.
-‘Arafat: une des étapes culminantes du pèlerinage (hajj), le 9 du mois de dhoul hidjja. Le jeûne y est recommandé.
-’Aïd el Adha: appelé aussi El Aïd el Kabir, fête du sacrifice, le 10 du mois de dhoul Hidjja.
Comment honorer l’an Musulman?
En Islam, il y a deux fêtes officielles: ‘Aïd el Fitr et ‘Aïd el Adha. Le nouvel an n’est pas une occasion de festivité comme on pourrait l’observer dans d’autres cultures.
Il constitue d’une part un événement historique et d’autre part une date qui nous rappelle le temps qui passe.
Dieu Exalté dit:
“ Des événements se sont passés avant vous; parcourez la terre: voyez quelle fut la fin des négateurs. Voici une explication claire destinée aux hommes; une direction et une exhortation pour ceux qui craignent Dieu ”. (3: 137-138)
En effet, le Coran incite le musulman à méditer sur l’Histoire, ainsi que sur la grandeur des civilisations et sur la cause de leur perte.
Il nous exhorte à tirer des leçons du passé afin d’en éviter les erreurs et de prendre conscience avec quelle ferveur nos prédécesseurs se sont battus pour transmettre ce qui aujourd’hui constitue notre lumière, notre guide «el Qur’an » . En effet, l’Hégire nous renvoie à une époque où les Musulmans subirent des persécutions, des tortures, la vie du Messager fut constamment menacée et durement éprouvée, il s’ensuivit des guerres, des martyrs, des sacrifices pour qu’aujourd’hui nous détenions le message de Dieu Glorifié entre les mains.
Ils se sont dévoués corps et âmes afin qu’aujourd’hui nous puissions nous éclairer dans une époque aussi obscure qu’inquiétante.
Ce jour doit aussi servir à une méditation profonde sur l’année écoulée. Une parole sage dit: “ Le temps est comme l’épée. Si tu ne la tranches pas, elle te tranche. ”.
En effet, le musulman doit être attentif à cette réalité, le temps est le bien le plus précieux dont nous devons pleinement jouir car chaque jour, chaque mois, chaque année qui passe n’est qu’un inlassable cheminement vers la mort, vers le Jour du Jugement.
Le Prophète r a dit:
“ Aucun serviteur ne quittera le rassemblement général avant d’avoir été interrogé sur quatre chose: sur sa vie et comment il l’a èpuisée? Sur sa jeunesse et comment il l’a passée? Sur son argent et comment il l’a acquis et dépensé? Sur sa science et comment il l’a utilisée? ”. (At-Thirmidhi)
Dieu (Glorifié) a fait du temps une succession de jours et de nuits continue où le musulman doit entrer dans une compétition, où ne prévaut que celui qui connaît son Seigneur, reconnaît Son droit, loue Ses bienfaits et fait de la succession des années, des actions continues pour gagner le grand repos.
Dieu Exalté dit:
“ ...le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux d’entre vous. ” . (49:13)
L’Islam combat l’oisiveté, l’inertie, les activités qui consistent à tuer le temps. Nous vivons dans une époque de loisir, le chômage est de plus en plus présent dans les foyers, sachons occuper intelligemment ce temps libre car nous serons interrogés par le Maître du temps.
Dieu Exalté dit:
“ Dans Sa miséricorde, Il a disposé pour vous la nuit, pour que vous vous reposiez, et le jour, pour que vous recherchiez ses bienfaits. Peut-être serez-vous reconnaissants? ” . (28: 73)
C’est ainsi que le jour de l’an doit être un jour de méditation, de remise en question de notre spiritualité, de nos rapports aux autres.
Tirons des leçons du passé, envisageons un repentir sincère, des résolutions futures.
Entretenons la mémoire de l’Histoire afin de redonner de la valeur à ce qui le mérite et de donner à ce jour un sens profitable et salutaire.
Ref: Dictionnaire Encyclopédique de L’Islam; Cyril Glassé
ed: Bordas
: Chronique de Tabari; Abou-Djafar-Mohamed
ed: D’ART LES HEURES CLAIRES
: L’ETHIQUE DU MUSULMAN; Mohamed Al Ghazali
ed: Al Qalam
: LE PROPHETE DE L’ISLAM; M.HAMI
http://brochureelihsan.overblog.com/el-hijra-une-histoire-un-calendrier
Nous vous proposons un extrait de l'ouvrage d'Al Suyûti al-Imâm Jalâl al-Dîn - "La Médecine du Prophète".
Troisième section
Des substances médicamenteuses et des substances alimentaires en général.
Plantes
Ail
Thûm
Est chaud sec au 3ème degré. Il dissipe les fluatosités ou borborymes. Appliqué sur la peau, il la dénude et l’entame. L’ail pris à l’intérieur modifie les liquides, est emménagogue, favorise l’expulsion des secondines après l’accouchement ; il produit de la céphalagie, nuit à la vue. « O Ali a dit le Prophète Saws à Ali : quant à moi, si l’ange Gabriel ne venait pas me visiter, moi j’en mangerai ».
D’après le Calife Alî, le Prophète saws a défendu de manger de l’ail autrement que cuit. L’ail est excellent pour les tempéraments froids, pour les pituiteux (lymphatiques), les paralytiques ; il tarit le sperme, dissout les vents. Dans les maladies lentes et froides, et dans les piqûres et morsures faites par les animaux venimeux il tient lieu de la thériaque. Appliqué sur le lieu de la morsure de la vipère ou de la piqûre de scorpion, il produit d’heureux effets. Au moyen de l’ail on expulse une sangsue arrêtée dans le gosier. En un mot, il a de nombreux avantages. « Que celui qui vient de manger de cette plante, n’approche pas de votre mosquée ». Ces dernières paroles sont du Prophète saws et ont été transmises par Anas, son serviteur. La rue (ruta graveoleus) fait disparaître l’ardeur de l’ail.
L’Aloès - Sabr
Est une plante que l’on soumet au pressoir après l’avoir cueillie ; et, le suc obtenu on le laisse sécher. Le meilleur est apporté de Soccotra, île en Face du rivage du Yémen. L’aloès est chaud sec au 2ème degré. On le mêle comme correctif à d’autres médicaments. Il guérit le gonflement des paupières, les obstructions hépatiques, dissipe l’ictère, est utile dans les ulcérations rectales sur lesquelles on le répand en poudre. Le Prophète saws a dit à un individu en ihrâm pour le pèlerinage et qui se plaignait des yeux : « Mets-y un cataplasme aloëtisé ».
Anis - Anissûm
Est chaud sec ; il calme les douleurs d’entrailles, dissipe les flatuosités ; il provoque le flux menstruel, la sécrétion du lait, la sécrétion du sperme ; il combat l’action délétère des poisons et de venins. L’eau d’anis employée en collyre ramène la netteté de la vue ; aussi, les reptiles, au commencement du printemps, recherchent cette plante et s’y frottent les yeux, car pendant l’hiver la vue des reptiles s’affaiblit.
Arroche - Marzandjûch
Ou la bonne-dame, ou selon d’autre, la rue Sauvage. C’est aussi le sarmak. Le marzandjûch est plutôt la marjolaine, origanum marjorana, et l’origan de crète, origanum créticum. L’arroche est chaude-sèche, dissipe les troubles et embarras du cerveau, dissout le coryza. « Usez de l’arroche, a dit le Prophète Saws : elle est excellente pour rétablir l’odorat ».
Camomille - Bâbûnidj
Elle est de nature sèche au premier degré. La camomille est apéritive, tempérante, émolliente, douée d’une vertu apéritive sans efforts. Telles sont ses propriétés essentielles principales. D’autre part, elle est diurétique et emménagogue, lorsqu’on fait usage de sa décoction en boisson et en bains de siège ; elle aide à l’accouchement et à l’expulsion des secondines. On la fait entrer aussi dans les cataplasmes, les fomentations et dans les lavements excitants.
Canne - Qasab
Il y a la canne à sucre. Elle est chaude-humide, est avantageuse contre la toux, dissipe les humidités, dégage la vessie. Ses propriétés son nombreuses. « Trois choses, disait l’Imam al Châfi’î sont au nombre des médicaments importants : le raisin, le lait de chamelle qui a nouvellement mis bas (liqâh), et la canne à sucre. Et, n’était-ce la canne à sucre, je ne resterais pas dans votre pays ». On a prétendu celui qui suce une canne à sucre, après manger, est en joie toute la journée. Il y a aussi la canne et le roseau de Perse. (C’est le bouz ou grand roseau ordinaire, abondant en Egypte, et dont on emploie, pour écrire, les portions minces. C’est le même dont on se sert dans le Maghreb pour le même usage). Cette canne est froide-sèche, et de peu d’utilité médicale. Le Prophète saws, et ensuite Omar ; ont défendu de s’en servir en cure-dents. Du reste, une tradition dit : « Se nettoyer (takhallal) les interstices des dents avec la canne, est occasion de prurit aux gencives ».
Carotte - Jazar
Elle est venteuse et échauffante éveille les désirs voluptueux, anime généralement à la copulation, excite l’écoulement des menstrues et de l’urine.
Coloquinte - Hanzal
Est chaude sèche au 3ème degré. On doit en rejeter la graine et l’écorce, et n’employer que le parenchyme mêlé avec l’amande de la pistache. La coloquinte qui s’est développée seule sur un pied de la plante est un poison mortel. La coloquinte amène forcément l’expulsion de la pituite. –L’hypocrite, a dit le Prophète saws, est comme la coloquinte ; point d’odeur, mais saveur amère ».
Coton - Qutn
Est chaud. Il conserve bien la chaleur du corps ; les vêtements de coton tiennent plus chaud que ceux de lin. Le coton vieux mange les chairs mortifiées des blessures.
Cumin - Kammûn
Est chaud. Pris à l’intérieur, il dissipe les coliques violentes et il chasse les vents. Macéré dans du vinaigre et avalé, il détruit l’appétit qui invite à manger de la terre et de la poussière. « Il n’y a dit la tradition, parmi les choses introduites dans l’intérieur du corps, que le cumin qui ne s’y dénature pas ».
Fenouil – Foeniculum - râziânij
Est sec au troisième degré. Son suc éclaircit la vue, est diurétique et emménagogue. Le fenouil pris avec les aliments augmente la sécrétion du lait. Il entre dans les décoctions maturatives, les tisanes, les poudres ou préparations sèches à prendre en nature.
Fumeterre - Châhtaradj
C’est-à-dire plante du Roi. Elle est chaude-sèche. Sa propriété spéciale est de purifier le sang, d’éliminer les humeurs âcres ; c’est pour cette raison qu’on l’emploie contre la gale, les affections prurigineuses.
Henné
(Fleur de) fâghyah
Fleurs de lawsonia inarmis. Elles sont utiles dans le traitement des gonflements ou tumeurs aigües. Ces fleurs déposées dans les plis des tissus de laine en écartent les mites ou artisons. Une tradition déclare que la première des senteurs dans ce monde et dans l’autre, est la fâghyah ou la fleur du henné. L’odeur la plus délectable pour le Prophète saws était celle de la fleur du henné.
Jasmin
Jâsimîn
Est chaud-sec. Il est avantageux aux vieillards. Le respirer beaucoup et souvent jaunit (c’est-à-dire pâlit) le teint. L’huile de jasmin réchauffe et ranime. Le jasmin sec et pulvérisé, si on en soupoudre les cheveux ou la barbe. Les fait blanchir.
Lin
Kittân
Le lin donne les vêtements les plus frais et les moins favorables aux insectes pédiculaires. Ses fumigations dissipent le coryza.
Mauve
Khûbbâz
Est froide humide ; c’est un émollient général, un adoucissant dans les maux de gorge. Elle est utile pour la toux, la graine de mauve entre dans les injections et lavements émollients et autres. La décoction de mauve employée en aspersions ou en lotions est avantageuse dans les prurits de l’anus.
Menthe - Na’na’
Est chaude-sèche. C’est la plante la plus agréable des plantes herbacées (buqûl). Elle est stomachique ; elle calme le hoquet, empêche le vomissement, est aphrodisiaque, mise dans le lait, elle l’empêche de tourner.
Moutarde - Khardal
Est chaude sèche au quatrième degré. Elle arrête la pituité. L’usage exagéré de la moutarde amène la cécité : elle dégage les embarras et pesanteurs du cerveau.
Myrte - As
Est froid sec au second degré, il arrête les dévoiements ; respiré, il fait cesser les céphalalgies accompagnées de chaleur ; pilé ou pulvérisé, on l’applique en cataplasmes sur les ulcères, les éruptions cutanées déjà anciennes ; appliqué de même sur les membres, il les fortifie. Le bain de siège pris dans une décoction de myrte est avantageux dans les cas de chute du rectum ou de la matrice. L’huile de myrte noircit les cheveux. L’eau de myrte sert contre les brûlures. On prépare aussi une tisane de myrte et nulle boisson ne produit d’aussi heureux effets, soit contre la toux, soit pour arrêter les diarrhées ; elle n’a comparable alors que la décoction de coings. Avec les baies de myrte, on prépare aussi un électuaire. Une tradition assure que la première plante que planta Noé, au sortir de l’Arche, fut le myrte ; et qu’Adam, lorsqu’il descendit au Paradis ou Eden, avec trois choses : un myrte* qui est le premier des arômes de ce monde ; de la pâte de dattes (‘Ajwa) qui sont les premiers fruits de ce monde ; un épi de blé, qui est le premier des aliments de ce monde.
Narcisse - Nardjis
Est chaud-sec. En aspirer l’odeur par olfaction dissipe les embarras ou pesanteur du cerveau, et est utile dans les accès d’épylepsie. Sa racine provoque le vomissement. Voicici une recommandation du Prophète saws : « Respirez, respirez l’odeur du narcisse ; car il y a dans le cœur (l’intérieur de l’homme) un grain de folie, de lèpre et de baras ou lèpre blanche, que le narcisse enlève ».
Nénuphar - Nawfar
Est froid humide, soporitif ; calmant dans les cas de céphalalgie. Le respirer beaucoup occasionne dans l’esprit des absences, des interruptions de perception. Il épaissit le sperme, fait taire les désirs charnels. La tisane de nénuphar est un engourdissant, et est avantageuse contre la toux. Il ne forme pas de bile.
Oignon
Est chaud et est surabondamment humide. Il est utile de manger de l’oignon lorsque les eaux sont altérées. Il ouvre l’appétit, excite les désirs voluptueux, fait cesser la pituité. Respirer l’odeur de l’oignon lorsque l’on vient de prendre un évacuant, empêche de vomir. Lorsqu’on fait usage avec de la viande, il prévient l’obésité. Un, jour Muâwiya fit à des envoyés d’une tribu arabe un mets préparé aux oignons : « Mangez, dit-il à ses hôtes, mangez de ce produit du sol qui ensuite aient eu à souffrir de l’eau ». Les inconvénients de l’oignon sont occasionnés de la céphalagie, et d’obscurcir la vue. L’excès dans l’usage de l’oignon abruti l’intelligence et éteint la mémoire. Ces conséquences fâcheuses sont amenées par l’usage de l’oignon cru. Le Prophète saws a dit : « Que celui qui a mangé de ce légme (et dans cette appellation il comprend l’oignon et l’ail) ne vienne point vers nous dans notre mosquée ; car les anges souffrent des odeurs qui répugnent aux hommes ».
Orobanche à teindre - Wars
Est chaude sèche au 3ème degré. L’orobanche rouge est la meilleure. On la cultive dans le Yémen. On l’emploi en onctions ou frictions contre les éphélides, les prurits, les éruptions vésiculeuses et pustuleuses. Son usage en boisson, est avantageux dans les macules blanches ou décolorations de la peau. Les vêtements teints à l’orobanche, on un effet aphrodisiaque. Le Prophète Saws recommandait dans la pleurodynie l’huile d’olive et le wars. Umm Salma, une des femmes du Prophète saws a dit : « Une de nous se frottait la figure pour faire disparaître des éphélides (kalaf) ». D’après Al-Bukhâri, le Prophète saws a défendu à tout pèlerin pendant l’ihrâm, de porter des vêtements teints avec le wars ou avec le safran. La raison de cette prohibition est que les vêtements teints de cette manière provoquent les excitations amoureuses et que les émotions voluptueuses sont condamnables cheze le musulman qui est en ihrâm.
Papyrus
Abd-al-Latif dit que c’est médicament que l’ont obtient du tissu des nattes de papyrus ou bardî. Galien cite ce médicament comme anti-hémorrhagique. Nous avons déjà parlé du papyrus.
Pavot - Khachkhâch
Est froid-sec au 2ème degré, narcotique, soporifique.
Poivre - Filfel
Est chaud-sec au 4ème degré. Il échauffe, il dissipe les vents.
Portulaca oleracea - Baklah hamkâ
Est le pourpier (ridjlah farfahh farfyn). Le pourpier est froid et humide il est utile dans les affections bilieuses, surtout s’il est assaisonné de vinaigre, et cela, soit en nourrture, soit en cataplasmes. Il dissipe l’agacement des dents. Il assoupit les désirs vénériens, affaiblit l’appétit. Qui en jette dans son lit, n’aura ni rêve, ni visions voluptueuses. Une tradition rapporte que le Prophète saws ayant une plaie au pied, marcha sur du pourpier, en exprima ainsi du suc qui lui humecta le pied et il fut guéri. « Béni soit Dieu, mon cher enfant, mon cher pourpier, partout où tu seras ». Dit alors le Prophète saws.
Rhubarbe - Râwand
Les uns la considèrent comme étant chaude, les autres comme étant froide.
Riz - Aruz
C’est le grain le plus nourrissant après le froment, et le plus favorable aux humeurs. Les uns prétendent que le riz est chaud-sec les autres qu’il est froid-sec. Il arrête le dévoiements. Quand il est cuit avec le lait, sa propriété astringente est presque nulle. Pris avec du sucre, il passe avec la plus grande facilité dans les intestins, rend le corps florissant, active la sécrétion spermatique. Le riz comme aliment procure des rêves agréables. La farine de riez avec la graisse de reins de chevreau est avantageuse dans les où l’on a administré en excès un purgatif ; ce moyen est au nombre des médications héroïques. La tradition dit : « La première de vos nourritures, c’est la viande, la seconde c’est le riz ». Aïcha disait : « Le riz est la santé, il ne saurait faire de mal ».
Rose - Ward
Est froide sèche au 2ème degré. La conserve (murabba) est chaude, tonique, et stomachique, facilite la digestion. Celui dont le tempérament cérébral est tel que la chaleur y domine, éternue lorsqu’il flaire la rose. Celui qui a cette maladie, est appelé dju’l. La rose de chine est laxative ; on en fait le sirop de rose de Chine.
Roquette - Jarjîr
Our l’herbe d’Aïcha, ou l’herbe d’Abyssinie, est chaude humide. Elle provoque les appétits vénériens. « La roquette, a dit le Prophète saws, est l’herbe d’Abyssinie il semblerait qu’elle croisse dans le feu ».
Safran - Za’farân
Est chaud sec, exhilariant ; il ranime les esprits vitaux. D’après une tradition, le Prophète saws a défendu au musulman en ihrâm (ou dispositions pieuses pour le pèlerinage) l’emploi de vêtements teints au safran, ou au ouars (orobanche tinctoria). Cette prohibitition repose sur ce que le safran excite les organes des esprits vieux, et pousse ainsi aux plaisirs érotiques ; or, ces plaisirs sont défendus au musulman qui est en ihrâm. Le safran dissipe les douleurs ou coups d’air.
Sariette ou le Thym - Sa’tar - satureia
Est chaude-sèche au 2 degré. Elle chasse les flatuosités, dissout les gonflements gazeux, facilite la digestion des aliments lourds, purifie le teint, anime la sécrétion de l’urine et l’écoulement des menstrues, est utile aux estomacs et aux foies paresseux et froids, éveille l’appétit. Respirée, elle soulage dans le coryza. Prise en boisson, elle tue les lombrics et le habb al-kar’ ou toenia. « Parfumez vos demeures avec la sarriette et l’oliban » a dit le Prophète saws.
Séné - Sana
Est chaud-sec au premier degré, le séné est un des produits qui abondent sur les territoires de la Mecque, que Dieu la grandisse en gloire ! Aussi, les médecins préfèrent le séné mecquois comme supérieur à toutes les autres variétés. Le Prophète saws a dit : « Employez le séné et le sénoût, car en eux, plutôt qu’en toute autre chose, est le remède de toute maladie, excepté la mort ». C’est la même parole que celle que nous avons rapportée précédemment à propos de la nigelle ou graine noire : « Elle est la guérison de toute maladie, excepté la mort ». On veut dire que là est le remède, la guérison du plus grand nombre des maladies. Le séné est le médicament noble, le médicament par excellence, la garantie contre les maux subits. Il fortifie le cœur, évacue sans efforts. C’est en raison de sa supériorité et des nombreux avantages du séné que les médecins l’ont associé et l’associent à la plupart des médicaments ; ainsi, il entre dans les potions laxatives, les préparations par décoction, les pilules, les lavements, les poudres, et cela en considération de sa vertu purgative ou laxative simple et heureuse dans ses effets. Il chasse la bile, l’altrabile, la pituité, il va agir sur les humeurs, jusqu’au fond des articulations ; c’est pour cela qu’on le prescrit utilement dans les douleurs articulairse, qu’on l’ordonne dans les délires légers et les perturbations mentales. Ibn-Sinâ (ou Avicenne) le tient au nombre des cordiaux. Le Prophète saws dit un jour à Asma : « Avec quoi te fais-tu aller ? »C’est-à-dire avec quoi te purges-tu ? Avec le choubrûm, dit-elle. C’est une préparation dangereuse, répliqua-t-il ; c’est un feu brûlant ; prends donc du séné. » Le Prophète saws dit encore : « S’il y avait quelque chose qui pût guérir de la mort, cet arcane merveilleux serait le séné ». Ces paroles frappantes sont une preuve positive, manifeste que le Prophète saws possédait une foule de connaissances. Le Choubrum est un médicament dangereux, un violent drastique, chaud sec au 4ème degré. Les médecins ont renoncé à son emploi, à cause des dangers qu’il faut courir et de la force de son action purgative. Le sénût, est dit-on, le miel ; selon d’autres, c’est un rob ou une conserve des foeces du beurre fondu. Selon Ibn Al A’râbî, est une graine analogue à celle du cumin ; selon d’autres, c’est le cumin de Caravane ou cumin noir ; pour d’autres, c’est le foenculum ou fenouil, ou même l’aneth (chibitt ; d’après d’autres), c’est le miel qui est incorporé ; entre les fines parcelles du beurre fondu auquel on l’a incorporé ; c’est là ce qu’indique le médecin Abd-Al Latif. Il paraît que l’on pulvérise le séné et qu’ensuite on l’incorpore au miel mêlé au beurre fond ; par là, on corrige la sécheresse du séné sans le dépouiller de sa propriété purgative, et de plus, il acquiert de l’humide et l’onctueux . « Trois choses, a dit le Prophète saws, ont la vertu de nous guérir des maladies, la mort exceptée : le séné, le sénût. Le séné, nous le connaissons, répondit alors ; mais qu’est-ce donc réellement le sénût ? Si Dieu eut voulu que vous le connaissiez, reprit le Prophète saws, il vous l’eut fait connaître ».
Et Muhammad qui a rapporté cette conversation ajouta : « J’ai oublié la 3ème des choses qu’indiqua alors le Prophète saws ».
La décoction de séné est préférable au séné concassé pris en nature ; ce dernier s’administre à la dose d’une drachme à 3 drachmes ; la décoction, à la dose de sept à dix drachmes, et le mieux est d’ajouter à cette décoction, des fleurs de violette et du raison sec rouge dépouillé de ses pépins.
D’après Al-Râzî, le séné et la fumeterre éliminent les humeurs âcres et brûlantes et sont utiles dans le traitement de gale, des affections prurigineuses. On prend de ces deux substances, en potion, de quatre drachmes à sept ; c’est un laxatif excellent, mais on y ajoute du raisin sec ou du sucre.
Serpolet - Nammâm
Ou plutôt la menthe des jardins, est de nature chaude-sèche. La menthe des jardins arrête le hoquet que cause la réplétin.
Sésame - Simsim
Est chaude humide. C’est la plante qui a les graines les plus riches en huile. Il est nuisible à l’estomac.
Stoechas – Ostoùukhoudous – Lavendula Stoechas
Est chaud-sec ; il facilite l’évacuation de l’atrabile et de la pituite, est avantageux dans les refroidissements et faiblesses du cerveau. On l’administre en tisane sous le nom de tisane de stoechas. Cette plante entre aussi dans les décoctions excitantes.
Turbith - Turbad
Est chaud sec ; il dégage et évacue la pituite légère. Mêlé à du gingembre, il évacue la pituite épaisse et tenace. Il entre dans les décoctions, des lavements, des injections, des pilules.
Vigne - Karm
Ses avantages ainsi que ceux du dattier, sont nombreux. Une parole du Prophète saws : « La vigne (al-habala, habala) est (en utilité) l’analogue du dattier ou la sœur du dattier ». sa vertue est de nature froide sèche. La vigne est avantageuse en tonique, sur les engorgements aigus. Le Prophète saws a donné la remarque suivante : « Que personne de vous ne nomme le raisin du nom de karm, karam se dit de l’homme généreux et musulman. Nommez le raisin hablah, habala. ». Le habala est le karm.
Violette - Banafsadj
Est froide humide au premier degré. On prétend aussi qu’elle a une certaine chaleur. La violette respirée, ou employée cataplasme, ou ordonnée en décoction pour bain de siège, calme la céphalgie occassionnée par le sang. Lorsqu’on la boit en infusion, elle est avantageuse dans les fluxions et catarrhes, appaise les douleurs intérieures. On l’emploie en lavement, en infusion, en décoctions, en pastilles, dans les préparations des mèches ou sétons, dans les fomentations et les cataplasmes.
http://amanah.sitego.fr/medecine-prophetique-les-plantes.html
la Pharmacie de Allah(swt) Dieu.
« Et Allah Omniscient et Sage » |
Une carotte coupée en tranches ressemble à l’oeil humain. La pupille, l’iris et les lignes de rayonnement ressemblent exactement à l’oeil humain... Et OUI, la science prouve maintenant que les carottes augmentent considérablement le flux de sang vers les yeux. Une tomate a quatre chambres et est rouge. Le coeur est rouge et a quatre chambres. Toutes les recherches montrent que les tomates sont en effet un aliment pur pour le coeur et le sang. Les raisins s’accrochent en une forme qui est celle du coeur. Chaque grain de raisin ressemble à un globule sanguin et toutes les recherches aujourd’hui montrent que les raisins sont également un aliment fortement vitalisant pour le coeur et le sang. Une noix ressemble à un petit cerveau, avec un hémisphère gauche et droit, cerveaux supérieurs et cervelets inférieurs. Même les rides ou les plis sont sur la noix juste comme le neo-cortex. Nous savons maintenant que les noix aident à développer plus de 3 douzaines de neurone-émetteurs pour la fonction du cerveau. Les haricots rouges guérissent réellement et aident à maintenir la fonction du rein et oui, ils ressemblent exactement aux reins humains. Le céleri, le bok choy (chou chinois), la rhubarbe et leurs semblables ressemblent aux os. Ces aliments visent spécifiquement la force des os. Les os sont composés à 23% de sodium et ces aliments sont aussi composés à 23% de sodium. Si vous n’avez pas assez de sodium dans votre régime alimentaire, le corps le tire des os, les rendant faibles. Ces aliments complètent les besoins du squelette du corps. L’aubergine, les avocats et les poires visent la santé et la fonction de l’utérus et du cervix de la femme - ils ressemblent justement à ces organes. La recherche d’aujourd’hui prouve que lorsqu’une femme mange un avocat par semaine, cela équilibre les hormones, élimine l’excès de poids après une naissance et prévient les cancers du col de l’utérus. Et à quel point cela est profond ? .... Il faut exactement 9 mois pour cultiver un avocat de la fleur au fruit mûr. Les figues sont pleines de graines et s’accrochent par deux quand elles se développent. Les figues augmentent la mobilité du sperme et augmentent les nombres de cellules du sperme pour surmonter la stérilité masculine. Les pamplemousses, les oranges et autres agrumes ressemblent justement aux glandes mammaires et aident réellement à la santé des seins et du mouvement de la lymphe dans et hors des seins. Les oignons ressemblent aux cellules du corps. La recherche d’aujourd’hui prouve que les oignons aident à éliminer les déchets de toutes les cellules du corps. Ils font même produire des larmes qui nettoient les couches épithéliales des yeux. Les patates douces ressemblent au pancréas et équilibrent réellement l’index glycémique des diabétiques. Les olives aident à la santé et la fonction des ovaires. « Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? » Des aliments cités par le Prophète : Le lait : Le miel : L’huile d’olive : Le champignon : Les raisins : Les dates : Les figues : L’orge : Le melon : La grenade : L’eau :
Paix et bénédictions d’Allah sur notre Prophète bien-aimé qui nous a donné la merveilleuse connaissance qui éclaire les esprits les plus sages. Que cette information soit salutaire à nous tous incha-Allah.
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Le barbecue est-il cancérigène ?
Le barbecue est souvent accusé d'être cancérigène, à cause du benzopyrène, dont les effets cancérigènes sont connus. Soumises à une température très élevée, en particulier au contact des flammes, les graisses brûlent et laissent en surface des aliments des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dont le benzopyrène.
Toutefois les études montrent que les quantités de benzopyrène sont nulles pour une viande peu grasse cuite au barbecue électrique, et infimes pour une viande très grasse cuite avec un charbon de bois non épuré.
En conséquence, les barbecues ne sont pas cancérigènes.
De plus, seuls les viandes et les poissons sont concernés par les graisses. Les légumes et fruits cuits au barbecue n'ont aucun effet nocif sur la santé.
Tous types d'aliments peuvent cuire sur la grande surface de cuisson de ce barbecue à gaz
Le barbecue électrique
l'avantage du barbecue électrique, est que l'on met de l'eau dans le bac de réception, la graisse tombe dans l'eau donc pas d'odeur , pas de fumée. L'hiver je fais la même chose dans le four en mettant de l'eau dans la lèche frite. J'ai supprimée les odeurs (de maquereaux, sardines, thon). Mais l'inconvénient est que la saveur est moins bonne. Il y a sans doute de la vapeur d'eau les poissons sont plus tendres mais le grillé est moins bon. D'un autre côté vous évitez l'inconvénient du carbonisé qui est cancérigène.
Conseils pour un usage sain du barbecue
Quelques précautions et recommandations pour limiter l'exposition aux hydrocarbures dus à la cuisson des graisses au barbecue :
préférez un barbecue vertical, qui évacue ses graisses à côté du foyer, ou un barbecue à pierre de lave, qui les récupère ;
utilisez uniquement du charbon de bois purifié ;
placez la grille au moins 10 cm au-dessus des braises ;
ne faites cuire que sur braises, jamais sur flammes ;
si vous utilisez un allume-feu, ne lancez la cuisson que lorsqu'il est 100% consumé, et ne relancez pas votre feu avec un allume-feu en cours de cuisson ;
nettoyez systématiquement les grilles et les bacs de récupération des graisses après chaque utilisation ;
évitez de faire griller les viandes grasses au bois ou au charbon de bois ;
privilégiez les viandes peu grasses ;
• Utilisez une marinade
Qu'elles contiennent de l'huile, du jus de citron ou des épices, les marinades forment une protection naturelle pour la viande en réduisant la formation de composés cancérigènes. Les antioxydants phénoliques des herbes aromatiques comme le thym, la sauge, la menthe, le romarin et l'origan ont également des propriétés intéressantes: ils stabilisent les sucres naturels contenus dans la viande et interfèrent avec les radicaux libres qui peuvent endommager les cellules. Pour obtenir un effet protecteur, il suffit de laisser la viande mariner 30 minutes avant de la passer sur le gril.
Les fumées de barbecue sont-elles toxiques ?
Contrairement à une croyance répandue, les barbecues à charbon ne sont pas plus dangereux pour la santé que ceux utilisant du gaz ou d'électricité. Les fumées émises contiennent certes des produits toxiques (dioxine), mais à des doses infimes.
Barbecue et régime ?
La cuisson au barbecue n'est pas mauvaise pour la ligne, puisque les graisses sont évacuées lors de la cuisson.
Le tout est de ne pas en abuser et de ne pas consommer de chips et autres produits hypercaloriques, mais de privilégier légumes, salades et fruits en accompagnement.
Quels sont les principaux risques des barbecues pour la santé ?
En réalité, le principal risque, et de très loin, est la brûlure et l'incendie !
Il faut absolument éviter l'emploi d'alcool à brûler ou d'essence pour l'allumage d'un barbecue. Leurs vapeurs inflammables peuvent créer des explosions et
des brûlures importantes même à distance.
Il faut aussi faire attention aux braises qui restent chaudes plusieurs heures après la cuisson. Il faut donc surveiller les enfants pendant la préparation des plats, et aussi après.
Attention à l'environnement du barbecue : ne laissez rien d'inflammable à proximité, et rangez vos allume-feu, allumettes et papier journal dès que le barbecue est allumé.
http://barbecue.comprendrechoisir.com/comprendre/barbecue-vertical
Le Halal, d’abord une adoration
L’objectif de toute règle en Islam est d’aider le croyant à cheminer vers Dieu : « Dieu ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants » [Coran 5/6].
Ainsi, rechercher le halal dans ses actes, ses paroles ou sa consommation, est avant tout une démarche spirituelle qui permet au croyant de se rapprocher de son Seigneur. Le Prophète (pbsl) cite en ce sens, le cas d’un homme ayant perdu sa monture en plein désert, lors d’un long voyage. Comportant des signes d’ascèse laissant présager qu’il sera facilement exaucé, il tend alors ses mains au ciel et implore Dieu. Mais le Prophète demande : « … Comment peut-il être exaucé alors que sa nourriture est illicite, que sa boisson est illicite, que son habillement est illicite, et qu’il a été nourri d’illicite ? » [Muslim (1686), Tirmidhî (2915) et Ahmad (7998)].
Le Prophète met en exergue la relation entre la dimension spirituelle et le physique. Comment donc avoir une relation spirituelle saine si tout ce qui nous entoure, ce que nous disons, et ce que nous consommons, est fait d’illicite ?
Certains versets du Coran prolongent cette idée que les œuvres pieuses et la consommation halal sont étroitement liées : « Ô Messagers ! Mangez de ce qui est pur et faites des bonnes œuvres » (Coran 23/51).
Le Halal : un concept juridique
Malgré cette dimension spirituelle, le halal fait débat, notamment entre les juristes musulmans, car comme le dit le Prophète dans un hadith, entre le halal et le haram, il existe une zone équivoque :
« Le domaine du licite est certes clair et le domaine de l’illicite est certes clair. Entre eux deux se trouvent des choses équivoques que ne distinguent pas beaucoup de personnes. Celui qui s’abstient des choses équivoques préservera alors sa foi et son honneur. Et celui qui y succombe tombera dans [le domaine de] l’illicite. Tel le berger qui, à force de faire paître [son troupeau] autour d’un enclos privé, risque de le faire paître à l’intérieur même de l’enclos. Sachez que tout propriétaire a un enclos privé, et que l’enclos de Dieu est constitué par Ses interdits. En vérité, il existe dans le corps un morceau de chair qui, s’il est sain, rendra sain le corps entier, mais s’il est corrompu, le corps entier le sera. Ce morceau de chair est le cœur » [Bukhârî (50), Muslim (2996)].
Ainsi, les juristes musulmans ont entrepris de classifier les actes selon plusieurs catégories. Cinq selon la majorité des juristes :
Dans ce schéma, les actes obligatoires, recommandables et permis, sont clairement considérés comme halal, et les actes interdits comme haram. Les actes blâmables, bien que non interdits explicitement, doivent être toutefois scrupuleusement évités par celui qui chemine vers Dieu. A cet égard, il est rapporté que certains savants des premières générations allaient jusqu’à s’écarter de choses permises par peur de s’approcher des choses blâmables, susceptibles d’affecter leur cheminement.
Mais il ne faut pas oublier que le halal et le haram ne peuvent être définis que par Le Législateur en la matière : Dieu. Ainsi, tout acte déclaré interdit ou autorisé doit tirer directement ou indirectement sa source du Coran ou de la Sunna.
Le Halal dans le domaine de l’alimentation
Dans le domaine de l’alimentation, c’est le principe de licéité originelle qui prévaut, comme dans les mu‘âmalât en général. Ainsi, dans ce domaine tout est déclaré licite, sauf ce que Dieu a expressément interdit.
Par contre, il faut avoir à l’esprit que certaines limitent s’appliquent à cette règle :
1- Les grands interdits alimentaires sont mentionnés dans le Coran :
« Dis : Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve d’interdit, à aucun mangeur d’en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu’on a fait couler, ou la chair de porc – car c’est une souillure – ou ce qui, par perversité, a été sacrifié à autre que Dieu.” Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux. » [Coran 6/145].
Mais la plupart des juristes, à l’exception de certains savants malikites, considèrent que d’autres interdits existent. Ils se basent sur un certain nombre de récits prophétiques authentifiés qui prohibent par exemple la consommation des ânes, des rapaces, des félins, etc.
2- Les produits alimentaires contiennent de plus en plus d’ajouts d’ingrédients ou même de transformation.
Dès lors deux règles s’imposent :
3- Il existe des exceptions au principe de licéité originelle. Ainsi, les produits carnés n’entrent pas dans ce cadre, puisque comme l’affirme Ibn al-Qayyim à travers le commentaire bien connu d’un hadith "la règle générale dans les viandes c’est l’interdiction".
Le Halal dans le domaine des viandes
Dans le paragraphe précédent, nous avons fait référence à certains interdits dans le domaine des viandes. Nous avons rappelé que les principales catégories d’interdits sont mentionnées dans le Coran :
"Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées…" [Coran 5/3].
Ce verset, au-delà de certaines catégories particulières d’interdiction, nous enseigne que la mise à mort d’un animal, même licite à la consommation, doit répondre à différents objectifs :
Le Prophète (PBSL) dit : « Égorge de manière rapide . Mange [tout animal] dont on a fait couler [jaillir] le sang, et sur lequel a été mentionné le Nom de Dieu… » [Bukhârî (2324), Muslim (3638)]
Ainsi :
1- Le sang de l’animal doit pouvoir s’évacuer correctement. C’est pourquoi la saignée doit être réalisée à l’aide d’un instrument tranchant. Dans le cas des espèces consommées en France, la saignée doit être pratiquée au niveau du coup par section des artères carotides, de l’œsophage et de la trachée artère. Ainsi, nous comprenons que toute autre méthode de mise à mort, y compris par assommage, est interdite.
2- La mise à mort de l’animal doit se faire dans le respect du rituel rappelant la prééminence de Dieu sur l’Homme et l’animal. Ainsi, à travers cet objectif, l’Homme doit se souvenir que prendre la vie d’un animal n’est pas un acte de pouvoir, mais un acte dérogatoire accordé par Dieu dans sa générosité envers l’Homme. De ce fait, seul un croyant (musulman, juif ou chrétien) peut mettre à mort un animal qui sera considéré comme halal. Mais le plus important est qu’au moment de l’abattage, le nom de Dieu soit rappelé :
« Au Nom de Dieu, Dieu est plus Grand » « Bismi-Llâh, Allâhu Akbar » [Muslim (3636), Bukhârî (5139)…]
3- Même si ce n’est pas un élément pouvant rendre l’animal illicite, on constate, à travers ce hadith que l’objectif de l’abattage est aussi d’atténuer le plus rapidement possible les souffrances de l’animal. Un autre hadith du Prophète confirme ce propos : « Dieu a prescrit l’excellence (ihsân) en toutes choses. Lorsque vous tuez [une bête], faites-le de la meilleure façon, et lorsque vous égorgez, faites-le de la meilleure façon. Et que celui qui procède à l’égorgement affûte sa lame, (afin) et qu’il soulage (arâha) sa bête » [Muslim (3615), Tirmidhî (1329), Nasâ’î (4329)…].
Ces quelques lignes se veulent être une introduction générale à la problématique du halal, mais il faut savoir que son étude est émaillée de détails particuliers, et ce à chacun des niveaux susmentionnés. De plus, le halal (au sens alimentaire) se heurte aujourd’hui à un certain nombre de difficultés supplémentaires relatives à l’environnement industriel et au contexte laïc de production. Nous y reviendrons prochainement, à travers une série d’articles sur le sujet.
Porte-parole de l’organisation de certification AVS, Fethallah Otmani est un spécialiste de la question, et intervient dans différentes commissions afférentes.
Son ouvrage, Le marché du Halal, entre références religieuses et contraintes industrielles co-écrit avec Mostafa Brahami, est une référence en la matière, de par sa double vocation : il rappelle le sens spirituel et les règles religieuses qui sous-tendent la production, la certification, et la consommation de viande halal, tout en expliquant le processus de production industrielle et les réalités d’un marché complexe et peu respectueux des exigences du consommateur musulman.
http://oumma.com/Le-Halal-une-ethique-en-actes-en
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité