"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."
A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.
Entre fringales et dégoûts pour certains aliments, les femmes enceintes ne savent pas toujours sur quel pied danser. Pourtant, toutes ou presque éprouvent des envies irrépressibles de manger. Théoriquement, les envies de grossesse seraient une manière pour l'organisme de satisfaire ses besoins et donc d'éviter les carences. Avoir envie de fraises est un cliché. Dans la réalité, les futures mamans peuvent avoir envie de tous les aliments. Avoir envie de viande rouge traduirait une carence en fer, avoir envie de chocolat exprimerait un besoin de magnésium. En vérité, ce sont plutôt les hormones qui perturbent les habitudes des femmes enceintes.
Les hormones sont indispensables au bon déroulement de la grossesse. Elles garantissent les échanges entre le placenta et le fœtus. Pourtant, elles ne manqueront pas de jouer des tours aux femmes enceintes. Ce sont elles les responsables des fameuses « envie de fraises » !
Avoir un bébé ne se déroule pas sans changements physiologiques. Avec l'augmentation de la concentration d'oestrogènes dans l'organisme, le goût et l'odorat des futures mamans se modifient. Les odeurs paraissent plus intenses et donnent parfois même la nausée.
Pendant la grossesse, notamment durant le premier trimestre, certaines femmes ne supportent plus des aliments qu'elles aimaient. Inversement, il est possible de soudainement avoir envie de nourriture peu appréciée auparavant.
Les envies auraient, quant à elles, pour but, d'éviter l'hypoglycémie. En effet, les futures mamans sont plus sensibles aux petits malaises. Mais cela n'est pas vérifié… Les « envies de fraises », ou de glace au chocolat en pleine nuit, sont peut-être simplement le témoignage d'un besoin accru d'attention de la part des femmes enceintes. Mystère !
Comment gérer les envies de grossesse ?
En conservant une alimentation variée et équilibrée, les futures mamans peuvent tout à fait céder à quelques-unes de leurs envies. Il est même conseillé de se faire plaisir de temps en temps. Il serait dommage de se priver.
Malgré tout, attention à ne pas craquer trop souvent pour des aliments trop riches en sucres et en graisses.
Afin d'éviter les envies de grossesse et les grignotages, il est important de garder trois repas équilibrés par jour, tout en s'accordant une à deux collations (à 11h et/ou à 16h), selon la faim, comme les enfants.
En privilégiant les féculents (céréales complètes, pain complet, légumes secs…) qui donnent de l'énergie longue durée et rassasient. Cela permet de limiter les fringales en cours de journée.
Quoiqu'il en soit, les futures mamans ne doivent pas se priver. S'accorder quelques plaisirs en assouvissant quelques envies est bon pour le moral… mais dans la limite du raisonnable !
http://www.bebe.nestle.fr/grossesse/articles/nutrition/pourquoi-les-femmes-enceintes-ont-des-envies-de-fraises#
Le squelette est la charpente de l'anatomie humaine, qui soutient le corps et protège ses organes internes. A la naissance, les bébés ont environ 350 os, dont une grande partie va se souder au cours de la croissance. A l'âge adulte, le squelette est composé de 206 os.
Le poids de naissance d'un être humain est de 3,5 kg. La croissance pondérale est rapide durant la première année :
25 g/jour durant le premier trimestre,
20 g/jour durant le deuxième trimestre,
15 g/jour durant le troisième trimestre,
12 g/jour durant le quatrième trimestre.
L’enfant a doublé son poids de naissance à 5 mois et l’a triplé à un an.
Durant la deuxième année, le gain de poids n’est plus que de 8 à10 g/jour; ainsi le poids de naissance est quadruplé à l'âge deux ans.
à 1 an : 9,7 kg
à 2 ans : 13,2 kg
à 3 ans : 15,2 kg
à 4 ans : 16,7 kg
Les enfants possèdent plus d'os que les adultes. En effet, les nouveaux nés naissent avec plus d'os. Certains de ces os vont fusionner entre eux, notamment ceux du crâne (car celui-ci doit pouvoir grossir durant la croissance) ainsi que ceux qui formeront le coccyx. Au final, à l'âge adulte, l'Homme possède 206 os.
Le squelette du nouveau-né :
À la naissance, un bébé a plus d'os qu'il n'en aura à l'âge adulte (environ 270). La différence vient de la fusion ultérieure de petits os au niveau du crâne, de la colonne vertébrale et du bassin.
Le rôle du squelette est double. Il constitue à la fois la charpente du corps, sur laquelle les muscles et autres structures pourront se fixer et il assure également une fonction de protection pour certains organes, comme ceux situés dans la cage thoracique (cœur, poumons...) ou le cerveau, protégé par les os du crâne .
Répartition des 206 os constants
Il est si important de pouvoir marcher pieds nus tout au fil de l’année. De pouvoir favoriser une Mère… Veilleuse Union avec la Terre-Mère.
Ces 100 dernières années nous avons perdu notre connexion électrique à la Terre, un aspect vital de notre santé et de notre bien-être. Avec l’arrivée des semelles en caoutchouc et plastique et des matelas et maisons qui nous isolent, nous passons nos journées et nos nuits déconnectés de la Terre.
Pourtant, il nous suffit juste de marcher pieds nus sur l’herbe ou sur la plage pendant un instant pour ressentir d’une façon immédiate les bienfaits de cette connexion directe, mais avec nos modes de vies actuels, il n’est pas toujours possible, ni pratique de marcher ainsi !
La raison pour laquelle nous nous sentons mieux quand nous marchons pieds nus sur la Terre est bien réelle et vérifiable d’une façon scientifique :
La Terre est un immense réservoir d’ions négatifs. Sans cette connexion à ce réservoir, les cellules de notre corps sont incapables d’équilibrer la charge positive résultant des radicaux libres qui sont déficients en électrons. L’excès de cette charge positive dans le sang peut se voir avec facilité, par la manière dont les globules rouges s’agglutinent les uns aux autres.
Il y a diverses choses que nous pouvons faire pour rééquilibrer cette déficience d’électrons, comme consommer des aliments riches en antioxydants ou boire de l’eau de source vivante. Mais ce qui a été de beaucoup ignoré jusque là c’est qu’il nous est possible de recevoir ces électrons libres de la Terre.
C’est une chose si simple et pourtant les effets peuvent être si profonds. Dans nos vies modernes il ne nous est pas toujours possible d’être dehors pieds nus sur la Terre.
Ce milieu où nous vivons contient un spectre complet de radiations électro-magnétiques, entre autres les ordinateurs, les téléphones portables et les mats, les émissions de radio et TV, le WiFi, le bluetooth, les lignes électriques, les installations électriques domestiques et tout autre appareil électroménager. C’est un autre effet qui est si important dans notre monde moderne électrique.
Ces radiations électromagnétiques induisent des tensions électriques dans nos corps et perturbent les milliards de communications électriques subtiles, une des particularités vitales de la fonction des différents systèmes de notre corps. En étant ancrer à la Terre, nous réduisons d’une façon considérable les niveaux de ces tensions électriques induites.
L’ancrage (être Groundé) fait référence au fait d’être connecté d’une manière électrique à la Terre. De plus en plus de recherches montrent que l’ancrage du corps par la reconnexion à la Terre apporte de nombreux bienfaits pour la santé.
C’est malheureux, mais nos chaussures modernes à semelles en caoutchouc ou en plastique et nos lits isolés du sol, ne nous permettent plus une connexion électrique naturelle avec la Terre, à moins de marcher pieds nus sur la Terre.
Il y a deux raisons pour lesquelles cette connexion électrique est importante :
A un autre niveau, peut être moins perceptible, cette connexion directe à la Terre est aussi porteuse d’informations et nous aide à nous aligner au grand réseau d’intelligence de notre planète.
La manière la plus simple d’être ancrer est d’aller dehors et de mettre nos pieds ou nos mains sur l’herbe ou sur la Terre, ou de se plonger dans une étendue d’eau conductrice comme la mer ou un lac riche en minéraux.
Quand nous sommes à l’intérieur, une connexion à la Terre peut se faire en enfonçant, dehors, une baguette métallique dans le sol extérieur puis en acheminant un câble nous reliant à la baguette.
Ceci peut sembler un peu compliqué, mais par contre la majorité des systèmes électriques domestiques dans le monde ont déjà une connexion directe à la Terre sur chaque prise électrique avec la prise terre.
Un des effets immédiat le plus souvent remarqué par les personnes qui se connectent à la Terre de cette manière est la sensation d’un mieux-être. Ce ressenti a été décrit comme l’impression d’une plus grande paix intérieure, d’un état d’être plus calme et moins stressé. Quand la douleur est présente, elle est souvent réduite ou disparaît en totalité.
Les personnes ressentant des effets négatifs, lors de l’utilisation d’un ordinateur ou d’autres appareils électroniques, rapportent une réduction ou l’élimination de ces effets une fois reconnecté à la Terre.
Avec un ancrage à la Terre régulier, de nombreux bienfaits pour la santé sont observés :
http://rustyjames.canalblog.com/archives
/2013/12/01/28554560.html
La consommation de l'argile est une pratique ancienne . Peu de femmes y échappent surtout lorsqu'elles sont en état de grossesse. Une enquête révèle que blanches ou noires, les femmes sont friandes de l' argile surtout en période des envies. La passion de certaines dentre elles suscitent aujourdhui beaucoup dinterrogations tant au sein de la gent féminine que masculine. Que gagnent les femmes à en consommer? Nexiste t-il pas de risque pour la santé?
L’exemple des animaux
Les animaux et les tout jeunes enfants excellent en pharmacophagie. Mais qu’est-ce qui peut bien les inciter à consommer ainsi directement des minéraux sous forme brute ? Plusieurs hypothèses, non exclusives, sont avancées par les scientifiques.
Lorsqu’il s’agit d’argile – attention il ne s’agit pas de terre mais d’un minéral précis – leurs motivations les plus connues semblent être d’enlever les toxiques de leurs aliments, de soulager et supprimer les douleurs digestives, de combler une carence en macro ou oligo-éléments et de lutter contre les parasites intestinaux.
Ainsi les perroquets aras de la forêt amazonienne font-ils de juillet à septembre des cures d’argile car la pauvreté de leur ration pendant cette saison les contraint à consommer des fruits verts, riches en toxiques.
Quant aux gorilles de montagne et aux singes rhésus, ils pratiquent, comme les populations du Nigeria, la consommation d’argiles pour guérir les gastro-entérites.
Et des peuples traditionnels
Chez les peuples traditionnels, l’ingestion journalière d’argile est importante : 60 g par jour en moyenne pour un adulte, 150 g ou même 300 g par jour dans certaines circonstances.
Les plus grands consommateurs sont les femmes en état de grossesse et… les jeunes garçons en âge prépubertaire, probablement parce qu’ils ont un besoin accru en minéraux pour préparer leur poussée de croissance.
Nos druides celtes affirmaient, paraît-il, que dans une vie, il faut manger son poids d’argile. Cela implique deux choses : premièrement qu’il faut en prendre même si l’on n’est pas malade ; deuxièmement qu’il faudra s’arrêter… après en avoir consommé plusieurs dizaines de kilos. Ce qui est confirmé par certaines recherches montrant qu’une particule sur dix mille pourrait peut-être passer dans le flux sanguin.
Plus près de nous les Indiens Pomo de Californie et les paysans de Sardaigne lorsqu'ils cuisent des glands avec des argiles pour ôter efficacement les tannins de ces graines.
Enfin rappelons-nous de ce que disait Edgar Cayce, le grand guérisseur américain contemporain, affirmait « N’ayez pas peur de consommer un peu d’argile de temps en temps. Vous devez savoir qu’il faut en manger une certaine quantité si l’on veut équilibrer sa santé. C’est à cause de ce manque qu’arrivent toutes sortes de maladies… »
Un détoxifiant général
Les argiles sont des antipoisons très efficaces. Elles enlèvent du bol alimentaire la plupart des produits chimiques et des toxiques lorsqu’ils sont ionisés avec une charge positive ou amphotère. Il ne faut donc pas les boire à proximité d’une prise de médicament mais le plus loin possible de celle-ci et, au strict minimum, à deux heures de distance, même s’il ne s’agit que de granules homéopathiques ou de plantes médicinales.
Combien de temps durera la cure ?
Dans les manuels les plus anciens, il est souvent conseillé de boire l’argile pendant trois semaines. Dans la réalité, il est bien plus intéressant d’écouter les réactions de votre corps. S’il s’agit de votre première cure, il est très probable qu’une durée de trois semaines ne lui suffira pas, il voudra absolument continuer, et il aura mille fois raison. Parfois, plusieurs mois de cure seront nécessaires. Vous saurez que vous pouvez arrêter lorsque vous vous apercevrez que vous avez oublié à plusieurs reprises de l’ingérer au moment voulu ou lorsque son goût vous paraîtra moins agréable.
L’argile ingérée ne va pas aller se déposer dans vos reins ou dans vos poumons, ne craignez rien. Elle restera dans votre tube digestif mais agira sur tous les organes à distance. Ceux-ci commenceront à se nettoyer et à se régénérer, et vous pourrez ressentir parfois un picotement, une petite douleur localisée.
Si l’ingestion d’argile fait apparaître des crampes d’estomac ou des sensibilités rénales, cela ne signifie pas qu’elle abîme ces organes mais bien au contraire qu’elle est en train de travailler à cet endroit et de guérir. Elle vous révèle que ces organes étaient malades à bas bruit, sans donner encore de signes cliniques. Consommer l’argile permet ainsi de faire le point sur son propre état de santé et d’avoir un diagnostic précoce sur tout le corps.
Comment pouvons-nous affirmer qu’il ne s’agit pas d’un effet toxique ? Parce que notre association humanitaire "L’Homme et l’Argile" étudie les publications scientifiques sur les argiles depuis de nombreuses années. Chaque mois, de nouveaux essais explorent leur efficacité en tant que dépolluant de contaminants radioactifs, de médicament contre la nausée ou le stress, etc. Pour les trouver dans les bases de données médicales, il faut inscrire en mots-clefs leurs appellations minéralogiques telles que smectite, kaolinite ou montmorillonite.
La nature en offre un large panel
Se pose ensuite la question de savoir comment choisir son argile. La couleur ne donne pas d’indication réelle, elle n’est due qu’à des éléments « collés » à la surface de leur structure. Alors faut-il la choisir blanche, verte, rouge ? Faut-il se fier à l’étiquetage des paquets et rechercher une espèce minérale particulière ?
Inutile car certains distributeurs ne changent pas leurs imprimés lorsqu’ils changent de carrière ou de fournisseur, et leurs descriptifs sont peu fiables.
Choisissez la meilleure !
Alors faites confiance à votre instinct et goûtez-les ! Achetez un paquet de chaque argile verte ou rouge disponible dans votre région, mettez-en l’équivalent d’une demi-cuiller à café dans un verre d’eau, attendez cinq minutes, et comparez le goût de ces argiles simultanément. Pour vous, la meilleure argile sera très certainement celle que vous trouverez la plus agréable au goût. Faites-vous confiance.
Pourquoi ne pas tester les blanches ?
Parce qu’il s’agit le plus souvent d’espèces minérales moins puissantes, des kaolinites. Elles cicatrisent efficacement la muqueuse digestive mais se limitent à ce domaine, alors que d’autres argiles permettent de régénérer le corps entier.
Quelle que soit leur couleur, elles vous permettront de venir à bout des rhumatismes, traumatismes et fractures, infections internes et externes, problèmes dermatologiques et maladies digestives, gastro-entérite comprise. Elles sont le seul véritable recours en cas de brûlure et peuvent reconstituer la peau dans son intégralité sans la moindre cicatrice. À condition bien sûr d’utiliser le protocole adéquat.
Les argiles les plus puissantes cumulent les avantages d’une action antibiotique et anti-inflammatoire à laquelle il faut ajouter des propriétés antivirales et antiparasitaires. C’est le médicament polyvalent par excellence. Et surtout un remède « intelligent » qui sait où et quand il faut travailler.
Y a-t-il des contre-indications ?
L’argile n’est jamais toxique. Toutefois, si vous souffrez d’hypertension, commencez progressivement, en ne la prenant qu’un jour sur deux. Si vous suivez un traitement oral avec de l’huile de paraffine, le mieux est d’arrêter ce traitement qui risque d’entraîner des carences en vitamines liposolubles, il vous faudra ensuite attendre un mois avant de pouvoir consommer de l’argile.
En revanche, aucun problème avec les huiles végétales : vous pouvez manger l’argile en cours ou en fin de repas. Beaucoup de peuples la trouvent si délicieuse qu’ils aiment s’en régaler au dessert…
Si vous souffrez d’un cancer du tractus digestif, ne prenez l’argile que sous la supervision d’un bon spécialiste. Et si vous avez déjà fait une occlusion intestinale dans le passé, abstenez-vous : les argiles ne créent pas d’occlusion intestinale chez une personne qui n’en a pas fait auparavant. En revanche chez une personne prédisposée, le principe de précaution incite à les éviter.
Comment procéder ?
Achetez en pharmacie ou en magasin diététique de l’argile en poudre.
Versez l’équivalent d’une cuiller à café d’argile en pluie fine à la surface d’un verre d’eau (évitez les instruments en métal). Surtout ne mélangez pas !
Laissez reposer 5 minutes au minimum, 1 journée au maximum.
Au moment de boire, mélangez la poudre et l’eau (avec une cuiller en bois) et ingérez le tout.
Pendant les trois premiers jours, ne buvez que l’eau après décantation, pas le fond du verre, afin d’initier votre organisme en douceur. La plupart du temps, on prépare son argile le matin et on la boit au coucher, ou bien on la prépare le soir et on la boit au lever.
Une constipation peut survenir chez les sujets prédisposés, dans ce cas il est recommandé d’arrêter l’argile et de s’abstenir de tout laxatif car le transit reprendra spontanément quand le corps sera prêt. Pendant que l’argile restera bloquée dans les intestins elle soignera la muqueuse grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Laissez-la travailler tranquillement. Par la suite, il est préférable de consommer votre argile au coucher plutôt qu’au lever.
http://www.alternativesante.fr/argile/devenez-geophage-mangez-de-l-argile
Le sommeil est essentiel pour être en forme physiquement et mentalement. En complément d’une bonne nuit de repos, la sieste présente de nombreux bienfaits.
Alors qu’elle fait partie des habitudes de nombreux peuples des pays chauds, il n’est pas commun pour les gens des pays plus au nord, tels que la France ou le Canada, de faire la sieste. Que ce soit par manque de temps ou par préjugés, ce court moment de repos est largement délaissé à l’âge adulte. Les études les plus récentes vantent toutefois les mérites de la sieste.
Une solution à l’insomnie
Une étude menée par l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES), parue en 2008, a démontré que 17 % des Français âgés de 25 à 45 ans accumuleraient, chaque nuit, une dette de sommeil1. Au Canada, près de 40 % de la population éprouveraient de troubles du sommeil selon des chercheurs de l’université Laval. Ils seraient également 12 % à souffrir d’insomnie. Les effets négatifs qui en découlent sont nombreux : stress, manque de concentration, sautes d’humeur, etc. Les siestes permettraient de rattraper le sommeil perdu et, par le fait même, de pallier aux désagréments qui en résultent. Or, elles ne devraient pas excéder 30 minutes, sans quoi elles ne feraient qu’aggraver les symptômes.
10 minutes pour se revigorer
Les siestes de 10 minutes seraient les plus efficaces en comparaison à celles de 5 ou 30 minutes. C’est ce qu’a conclu une étude parue en 20062. Elles permettraient notamment d’améliorer les capacités cognitives, de redonner de la vigueur, de contrer la fatigue et d’accroître la vigilance. Ces bienfaits ont perduré jusqu’à deux heures et demie après le réveil. Contrairement aux siestes plus longues, celles de 10 minutes ne provoquent pas de somnolence post-éveil. Des effets à plus long terme sont également reconnus, notamment une diminution des risques d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire.
Un besoin biologique
Les chercheurs sont nombreux à appuyer la théorie que la sieste est issue d’un rythme biologique inné chez les mammifères, dont l’humain. Entre 14 h et 15 h, une importante somnolence se fait généralement sentir, accompagnée d’une diminution significative de la vigilance. Cette fatigue soudaine survient autant chez les gens en manque de sommeil que chez ceux qui sont bien reposés. Afin de contrer cette baisse d’énergie, il serait profitable de dormir durant une dizaine de minutes.
La sieste, source de créativité et d’efficacité !
Plusieurs études ont établi un lien entre la sieste et l’augmentation des performances cognitives et psychomotrices3. Ce moment de repos accordé en milieu de journée permettrait d’avoir une meilleure mémoire et de consolider les apprentissages. Les personnes qui s’y adonnent sont plus dynamiques et créatives en après-midi en comparaison à celles qui ne pratiquent pas la sieste. Ainsi, les grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses à promouvoir cette pratique auprès de leurs employés. Les gens ayant un horaire très chargé en tirent davantage profit puisqu’elle permet de regagner de 1 à 2 heures de sommeil lorsqu’elle est réalisée sur une base quotidienne.
Encore plus bénéfique chez les personnes âgées
Avec l’âge, le nombre d’heures de sommeil tend à diminuer jusqu’à une moyenne de 6 h 30 par nuit. Les statistiques démontrent qu’en prenant en considération les heures de sommeil de jour et de nuit, le temps total de repos des personnes âgées atteint les proportions recommandées4. Ainsi, les siestes d’une plus longue durée leur seraient favorables.
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=bienfaits-sieste
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité