"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."
A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.
Chacun d'entre nous a déjà été pris d'une envie irrésistible de se gratter suite à l'apparition d'un bouton de moustique. Mais pourquoi ces piqûres grattent-elles plus qu'elles ne piquent ?
Si les boutons de moustiques gonflent et démangent, c'est à cause de la salive du moustique et de notre système immunitaire.
Quand elle pique, la femelle moustique injecte sa salive et un anticoagulant. En déclenchant une réponse immunitaire, celui-ci est responsable de la démangeaison.
Salive et réactions en chaîne
Lors de la piqûre, la femelle moustique ne fait pas que prélever du sang. Elle injecte également de la salive, contenant un anti-coagulant : celui-ci neutralise nos plaquettes afin que le sang reste liquide et ne bouche pas la trompe de l'insecte.
Mais ce produit provoque aussi une réaction immédiate des mastocytes, des cellules spécialisées situées dans la couche inférieure de la peau. Celles-ci sécrètent notamment de l'histamine, un neuromédiateur responsable d'une démangeaison désagréable. C'est même le meilleur inducteur de démangeaison connu !
L'histamine induit dans le derme une sensation de démangeaison en 30 à 60 secondes pour atteindre un maximum après 2 ou 3 minutes et se dissiper après environ 10 minutes. Voilà pourquoi le bouton démange de plus en plus si on ne se gratte pas.
Se faire mal pour se faire du bien
Mais alors, pourquoi se soulage-t-on en se grattant ? Pour répondre à cette question faisons un petit détour par le système nerveux. Le cerveau reçoit les différentes informations sensorielles provenant de tout le corps. Or, l'information concernant chaque type de sensation est acheminée selon des modalités différentes. Ainsi, la douleur est transmise par la même voie que la démangeaison, mais pas par les mêmes neurones. Cela implique que l'information de douleur et celle de la démangeaison voyagent côte à côte sans s'entremêler.
Cependant, certaines interactions sont possibles. Par exemple, la douleur peut inhiber la démangeaison par une communication entre leurs voies nerveuses au niveau de la moelle épinière. L'information sensitive provoquée par le grattage détournerait le message de démangeaison avant qu'il parvienne au cerveau. Voilà pourquoi l'action de se gratter soulage : en frottant, on engendre une douleur qui peut soulager à merveille la sensation désagréable de démangeaison.
http://www.linternaute.com/science/biologie/pourquoi/06/moustique-demangeaison/moustique-demangeaison.shtml
Le sommeil joue un rôle essentiel sur le bon fonctionnement de notre organisme. Alors que l’étude du sommeil est une science jeune, nous savons qu’un bon sommeil est très couramment un gage de bonne santé.
On entend communément parler de « sommeil réparateur » mais que se cache-t-il derrière ?
En réalité, le sommeil a de multiples effets sur le fonctionnement de notre corps. Alors que certaines fonctions de l’organisme ralentissent leur activité (rythme respiratoire – tension artérielle – activité motrice), d’autres fonctions sont favorisées par le sommeil.
Voici les principaux rôles du sommeil :
STIMULATION DES SÉCRÉTIONS HORMONALES
Cette fonction est primordiale en particulier chez le bébé et durant l’enfance, période à laquelle la production des hormones de croissance est nettement favorisée par le sommeil.
Chez l’adulte, le sommeil stimule notamment la sécrétion d’insuline, de prolactine et de testostérone.
MATURATION DU SYSTÈME CÉRÉBRAL
Le sommeil assure ce rôle davantage durant les premières années de la vie alors que le système nerveux est en pleine construction. Le sommeil joue cette fonction dès la vie intra-utérine.
RECONSTRUCTION ET RÉPARATION CELLULAIRE
C’est durant la période de sommeil que nos cellules se régénèrent. Si nous prenons l’exemple de la peau, la nuit est le moment privilégié de la cicatrisation des petits bobos ou encore du renouvellement naturel des cellules épidermiques.
RENFORCEMENT DE L’EFFICACITÉ DU SYSTÈME IMMUNITAIRE
Le système immunitaire se construit prioritairement durant notre sommeil. Il s’agirait notamment d’un pic de sécrétion d’hormones telles que la dopamine ou la prolactine qui agirait sur le renforcement de nos défenses immunitaires durant la nuit.
ACCROISSEMENT DE LA VIGILANCE
C’est bien sûr le sommeil en quantité et qualité suffisantes qui permet une attention assurée et ainsi une meilleure performance dans l’exercice de nos tâches quotidiennes. Dormir n’est donc pas une perte de temps, mais au contraire un gage d’efficacité pour la journée à venir.
AMÉLIORATION DE L’HUMEUR ET SOMMEIL
Vous l’avez certainement remarqué, le manque de sommeil, la fatigue entraînent une humeur morose ou irritable.
Chez certaines personnes, un état de fatigue prononcé entraînera un état dépressif, alors que chez d’autres ce sera un état plutôt hyperactif.
On remarque bien cet état d’hyperexcitation chez les enfants qui tardent le soir plus qu’à l’habitude et pour qui les signes de fatigue se sont déjà exprimés plus tôt dans la soirée.
CONSOLIDATION DES FONCTIONS D’APPRENTISSAGE ET MÉMORISATION
Si l’apprentissage s’effectue pendant la période de veille, la période de sommeil va permettre de traiter, trier et stocker l’information de façon davantage pérenne. Le sommeil intervient donc principalement au niveau de la fonction de mémorisation.
http://www.sommeil.org/index.php/comprendre-le-sommeil/role-du-sommeil/consolidation-des-fonctions-dapprentissage-et-memorisation/
Mal au dos, mal dans sa tête ? Derrière un lieu commun a priori simpliste, se cache pourtant une large part de vérité. Au-delà des causes physiologiques, notre mal de dos serait aussi un signal d’alarme, que nous aurions tout intérêt à écouter pour en apprendre davantage sur nous-même et sur notre rapport aux autres. La coach et psychothérapeute Delphine Debronde nous aide à décrypter cet autre langage du corps.
« J’ai tout le temps mal au dos, mais avec le stress que j’endure au travail, c’est normal ! », « Ton mal au dos ? Ne cherche pas, c’est les soucis ! » Nous sommes nombreux à avoir expérimenter ce drôle de lien qui existe entre notre tête et notre dos. Si bien qu’il est devenu courant de voir dans les tourments de notre esprit l’origine de nos tensions dorsales et autres lombalgies. A tort ? « Non, on sait depuis longtemps que l’on peut associer certains troubles ou effets d’humeur - des troubles dépressifs notamment - au risque de chronicité de la lombalgie, précise Delphine Debronde. Pourtant, il n’existe pas de connexion directe entre la tête et le dos qui pourrait permettre de décrypter l’origine de ce mal. Tout dépend des personnes, des situations. »
Ce lien est en réalité plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord. Un exemple : une personne traversant un épisode dépressif supportera moins bien la douleur qu’une autre. Et de la même manière, une douleur installée depuis longtemps peut miner sur le long terme le bien-être et le moral de celui qui souffre. « En consultation, on voit bien que le lien entre dos et esprit n’est pas univoque, qu’il s’agit plutôt de croisements, poursuit la thérapeute. Cela nous montre toutefois une chose : le plus grand risque dans la prise en charge du mal de dos, est de dissocier corps et psyché. Car ils sont toujours en interaction. »
Un signal d’alarme
Que le symptôme soit physique – une douleur - ou psychique – comme l’anxiété, par exemple – notre mal de dos serait ainsi, pour Delphine Debronde, un messager précieux : « C’est un signal d’alarme qui nous signifie que là, nous avons dépassé nos limites ». Naissance d’un enfant, déménagement, perte d’un être cher ou promotion professionnelle… Comme la douleur se manifeste souvent à l’occasion de grands tournants de vie, il est tentant de la mettre directement sur le compte de ces bouleversements « qui ont du mal à passer ». Mais la source du malaise mérite souvent d’être recherchée un peu plus loin. « Le lien corps-esprit n’est pas toujours apparent, précise ainsi la thérapeute. La plupart du temps, d’ailleurs, le mal de dos apparaît après une longue symptomatologie qui évoluait à bas bruit. On commence à ressentir des tensions dans le bas du dos quand on est stressé, et on finit un matin par ne simplement plus pouvoir se lever de son lit. L’événement en lui-même se contente bien souvent de rendre le mal de dos plus lisible ».
Un autre langage
Pour la psychothérapeute, notre mal de dos serait donc, au-delà du signal, un autre niveau langage que nous aurions tout intérêt à décrypter. « C’est un langage corporel. Parfois lorsqu’on est pris dans nos émotions, dans nos difficultés à vivre, on n’est pas toujours capable d’analyser ce qui nous arrive et ce que l’on ressent. On se retrouve sous tensions, sans trop comprendre. C’est là, souvent, que le mal de dos peut apparaître. Car c’est parfois le seul moyen que l’on a trouvé inconsciemment pour exprimer une souffrance ou un mal de vivre, quel qu’il soit. »
Voilà pourquoi nous aurions intérêt, dès l’apparition du mal de dos, à prendre le temps d’écouter cette douleur. De se demander ce qui nous pèse, ce qui nous tend, ce qui a pu nous arriver dans un passé récent, pour tenter d’établir un lien avec la douleur. Accompagné(e) d’un thérapeute, nous pourrions ainsi explorer ce que notre dos a à nous apprendre sur nous-même. Des choses, bien souvent, que nous ignorons. Ou que nous ne sommes pas prêts à voir.
Se reconnecter à soi, parler à l’autre
« Etymologiquement, être malade signifie être mal orienté, se tromper de route, rappelle ainsi Delphine Debronde. Quand on est malade, on a déjà à entendre dans cette étymologie qu’il y a peut-être quelque chose à revoir en termes d’orientation de soi. C’est là un des bénéfices secondaires de notre mal de dos. » Car en nous alertant, la douleur va nous réveiller. Nous remettre à l’écoute des émotions qu’elle provoque, nous reconnecter avec nous-mêmes. Et nous inviter à réfléchir sur nous-même, tout simplement.
Est-ce que mon travail est en accord avec mes valeurs ? Suis-je vraiment moi-même dans mon couple ? Le mal de dos se révèle très souvent porteur de sens. A la condition toutefois que la personne qui souffre veuille bien entendre ce message, ce qui n’est pas toujours le cas. Soit parce qu’elle voit dans la douleur une juste punition pour le malaise qu’elle traverse (« mon travail n’est pas en accord avec mes valeurs, je mérite mes douleurs »), soit parce qu’elle est devenue plutôt fataliste (« c’est dans la tête, je ne peux rien y faire »).
Notre mal de dos, ainsi, ne parlerait pas seulement de nous mais aussi de notre rapport à l’autre. « La douleur exprime parfois ce qu’on ne peut lui dire autrement, explique Delphine Debronde. Quelque chose de l’ordre de ‘Regarde comme je souffre’. Voire ‘Regarde comme je souffre avec toi’. » Dans un cas comme dans l’autre, la douleur psychique est réelle et c’est précisément là que le travail en thérapie peut se révéler positif pour la personne. « On le sait : le mal de dos peut vite déboucher sur une perte d’autonomie. Une perte d’élan, de désir. Donc une perte de vie. »
S’accorder le droit d’aller mieux
Mais quand la douleur est trop vive ou trop ancienne, il est souvent difficile pour la personne qui souffre de sortir d’une forme de fatalisme. De se convaincre de l’utilité d’une prise en charge physique et psychique quand elle a pris l’habitude de faire taire la douleur à grands renforts de comprimés. En résumé, de s’accorder le droit d’aller mieux.
Pourtant, pour la psychothérapeute : « Il est essentiel de se créer des espaces où l’on va pouvoir éprouver cette douleur et le sens qu’elle a pour nous. » Mais qui aller consulter, notamment quand la médecine dite « classique » n’a pu nous soulager ? La solution pour Delphine Debronde, « c’est d’aller, dès qu’il y a souffrance, à la rencontre d’un professionnel de santé (un kinésithérapeute, un ostéopathe) et d’un thérapeute plutôt orienté vers une approche psycho-corporelle. Car tous deux tiendront compte de la dimension psychique de la douleur. » Un travail d’équipe pour une prise en charge globale de la personne qui prend ici tout son sens. « Bien s’entourer, c’est déjà une action positive pour prendre soin de soi. Et c’est souvent la première marche importante à franchir pour des personnes qui ont besoin d’avoir mal pour arriver à dire des choses. Pour nous, thérapeutes, accueillir ces patients dans leur globalité est un signe fort qu’on leur envoie : c’est un moyen de ne pas les réduire à leurs symptômes. Car on n’est jamais que sa douleur ou sa maladie. »
Le travail sur la douleur
Le rôle de l’approche psycho-corporelle dans la prise en charge du mal de dos ? Elle va permettre d’accompagner la personne qui souffre à visiter autrement sa douleur. A s’appuyer sur son ressenti corporel – son mal de dos – pour faire émerger des émotions. « Par exemple, on peut inviter la personne à se mettre en position de confort, allongée. On lui laisse le temps de sentir ce qui se passe dans son dos. On peut lui proposer alors de faire venir mentalement une image associée à la douleur afin d’en faire émerger toute la symbolique d’abord. Puis les émotions qui lui sont liées, pour ensuite qu’elles finissent par faire sens. »
Car pour la thérapeute, notre dos se bloquerait précisément quand ces différents niveaux – nos émotions, nos sensations et notre capacité à réfléchir – se déconnectent. En les remettant en contact, le travail thérapeutique peut nous permettre de retrouver du sens dans ce que l’on vit. Et de nous retrouver vraiment, au plus près de celui ou celle que nous sommes réellement.
http://www.psychologies.com/Bien-etre/Prevention/Hygiene-de-vie/Articles-et-Dossiers/Ce-que-dit-notre-mal-de-dos/7Le-travail-sur-la-douleur
Pour avoir de l’énergie, pour être de bonne humeur ou en bonne santé… Il faut miser sur les bons aliments ! Mais que faut-il mettre dans son assiette pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête ?
« Que ton aliment soit ton seul médicament »
Hippocrate, père de la naturopathie, voyait déjà les choses ainsi. Pour prévenir les maladies et pour stimuler sa forme, il faut bien choisir les aliments qu’on met dans son assiette et dire « oui » aux alicaments ou aliments fonctionnels !
Le terme alicament est un mot valise qui mélange aliment et médicament. Très justement nommés aliments fonctionnels au Canada, ces aliments auraient un impact réel sur la santé et sur l’humeur. Mais quels sont ces alicaments (100% naturels) ?
Les principaux alicaments naturels
Pour que l’on puisse parler d’aliment fonctionnel, il faut que les vertus de l’aliment concerné soient appuyée par des études scientifiques concluantes.
Le docteur Richard Béliveau1 dresse ainsi la liste de certains aliments fonctionnels qui agiraient sur la santé et sur l’humeur:
- Le thé vert
- Le chocolat
- Le curcuma
- La tomate
- Les agrumes, etc…
Je mise sur les épices
Paprika, curry, safran… toutes ces épices sont excellentes pour la santé…
…Mais c’est surtout le curcuma, utilisé en médecine ayurvédique qui brille pour ses promesses sur la santé. Sa teneur en flavonoïdes et surtout en curcumine, lui confère un pouvoir antioxydant qui protège des maladies cardiovasculaires et dégénératives, provoquées par le stress oxydatif.
Astuce : La pipérine contenue dans le poivre noir que l’on mélange au curcuma décuple la proportion de curcumine absorbée par l’organisme. L’association du poivre noir et du curcuma protégerait de certains cancers.
Ce n’est pas une collation à laquelle on pense souvent… et pourtant, les fruits secs, en plus d’être savoureux, sont riches en calcium, en magnésium et en vitamine E, des nutriments spécial bonne humeur !
Les amandes constituent une indéniable source d’énergie, en raison de leur teneur en magnésium dont les effets bénéfiques ont été prouvés sur le stress. En cas de légère anxiété ou de coup de fatigue, prenez environ 10 amandes (100 kcals).
Les noix du Brésil (environ 20 kcals/noix) sont aussi une source importante de magnésium. Alcanisantes, ces noix tamponnent l’acidité de notre organisme. Ce mécanisme permet de rétablir l’équilibre acido-basique et de retrouver ainsi énergie et vitalité ! Posologie : une poignée de noix par jour (environ 5 à 6 noix).
La vitamine B6 joue un rôle crucial dans la synthèse de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la mélatonine et la dopamine. Ils maintiennent l’équilibre psychique et régulent l’humeur, l’appétit et le sommeil.
Les aliments riches en vitamine B6 comme la dinde ou le poulet, le thon, le saumon ou la morue, les pommes de terre avec la pelure et les pistaches non salées, sont excellents contre la déprime, l’irritabilité et la fatigue. Alors n’oubliez pas de les mettre au menu !
La vitamine B12 est essentielle à la croissance, à la division cellulaire et au fonctionnement des cellules du corps, ainsi qu’à l’équilibre du système nerveux. Ces propriétés font d’elle une vitamine fondamentale au maintien de la forme et de la concentration !
Les viandes, les volailles, les poissons, les fruits de mer, les oeufs et les produits laitiers, riches en vitamine B12, sont des aliments qui favoriseront la mémoire, la concentration et l’énergie.
C’est reconnu : la consommation de sucre libère de la dopamine dans notre cerveau, l’hormone du plaisir. Mais plutôt que de se tourner vers les produits sucrés raffinés qu’on trouve dans le commerce, pourquoi ne pas miser sur les fruits de saison ?
De manière purement psychologique, le goût sucré des fruits pourrait permettre la libération de dopamine.
C’est là tout le principe des aliments fonctionnels puisqu’un « aliment-réconfort a une dimension physique : son goût, sa texture, son allure, et une dimension émotive. Et l’émotion peut déterminer l’aliment-réconfort que vous chercherez1. »
Le chocolat, et surtout le chocolat noir avec au minimum 75% de cacao, stimule la bonne humeur !
Riche en magnésium, c’est un anxiolytique et un antidépresseur naturel, raison pour laquelle il fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Il contient de la phényléthylamine, un neurotransmetteur qui stimule la fabrication d’endorphines. Bien qu’on ne connaisse pas encore la fonction précise des endorphines, on considère aujourd’hui qu’elles contribueraient à une sensation de plaisir.
Posologie : limitez-vous à 1 carré de chocolat noir (50 g) par jour pour le plaisir, pour l’humeur et surtout, pour la ligne !
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=aliments_bonne_humeur_sante_page_3_do
Au premier rang des phénomènes atmosphériques dévastateurs, les cyclones tropicaux fascinent les hommes par leur puissance, leurs conditions de développement et de déplacement avec des vents pouvant atteindre 350 km/h.
Trois grands paramètres permettent de caractériser l'état de l'atmosphère et de prévoir, par leurquantification et leur variation, ses perturbations.
correspond à la pression exercée sur une unité de surface, par la masse de la colonne d'air située à l'aplomb de cette surface. Dans les basses couches de l'atmosphère elle diminue avec l'altitude d'environ 3 hectopascals par tranche de 25 m. La pression de référence, utilisée pour définir « haute » et « basse » pression est de 1 013 hPa (soit 1 013 mbar), correspondant à la pression d'unecolonne de mercure de 760 mm de haut (baromètre de Torricelli). Il s'agit de la pression exercée au sol pour une température de 0 °C, au niveau de la mer et à une latitude de 45 °. Au niveau de la mer, en France métropolitaine, la pression atmosphérique varie entre 950 hPa et 1 050 hPa. Les zones de « basse pression » sont appelées dépressions, celles de « hautes pressions » anticyclones.
, de la latitude, de la saison, des conditions météorologiques, etc. Elle diminue depuis le sol jusqu'au sommet de la troposphère, suivant une variation moyenne de 0,6 °C par 100 m d'élévation.
correspond à la quantité d'eau contenue dans l'air sous forme de vapeur, provenant notamment de l'évaporation des océans, mers et lacs, et de la transpiration des plantes. Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau.
Cyclone, du mot grec kuklos (qui signifie cercle, rond) est un terme générique. En fonction de la localisation géographique, la terminologie diffère :
- cyclone dans l'océan Pacifique sud-ouest et nord et l'océan Indien sud-ouest ;
© Nasa
- ouragan (de Hunraken, dieu maya de la tempête, qui a donné hu-ra-kan dans les Caraïbes, huracàn en espagnol et hurricane en anglais) dans l'océan Atlantique nord et l'océan Pacifique nord-est et sud-ouest (à l'est du 160E) ;
- typhon (du chinois t'ai fung, « grand vent » qui a donné l'indien toofan, l'arabe tufan, le portugaistufão et l'anglais typhoon) dans l'océan Pacifique nord-ouest ;
- le cyclone est aussi appelé kamikaze (« vent divin ») au Japon, badai en Indonésie, willy-willy en Australie et baguio aux Philippines.
© Carte de localisation des noms du cyclone - © Prim-net
Un cyclone est une perturbation atmosphérique de grande échelle, une zone de basses pressions des régions tropicales ou subtropicales (on parle de cyclones tropicaux ou sub-tropicaux). Au sein de cette zone se développent des nuages convectifs, et autour d'elle le vent se déplace dans une circulation dite « fermée » en surface, autour d'un centre de rotation. La formation d'un cyclone nécessite un certain nombre de conditions météorologiques de départ dont les principales sont la température de l'océan et la latitude.
Le cyclone est le phénomène climatique le plus puissant connu par les scientifiques. Les variations maximales des éléments météorologiques (exception faite des tornades et trombes marines) ont pu y être observées : variation de pression de 45 hPa en 20 min, pression minimale de 867 hPa (Philippines), précipitations de 1 340 mm en 12 h (Réunion), rafales de vent atteignant 360 km/h.
Une tempête est une perturbation atmosphérique pouvant s'étirer sur plus de 2 000 km et le long de laquelle deux masses d'air aux caractéristiques différentes s'affrontent. De cette confrontation naissent notamment des vents violents et des pluies souvent importantes. L'essentiel des perturbations touchant l'Europe se forme sur l'océan Atlantique, sur le front polaire séparant la zone d'air froid polaire et la zone d'air chaud tropical.
Les tempêtes des latitudes tempérées et les cyclones tropicaux se distinguent par quatre caractéristiques principales :
- leur source d'énergie : les cyclones tirent l'essentiel de leur énergie de l'évaporation de l'eau de mer sur une zone de basses pressions, et ne peuvent donc prendre naissance qu'au-dessus des zones océaniques. Les tempêtes naissent quant à elles des contrastes thermiques horizontaux existant dans l'atmosphère, et peuvent donc se former (et se renforcer) sur terre.
- leur morphologie : tandis que les cyclones présentent une symétrie autour de leur œil, les dépressions « tempérées » sont fortement asymétriques.
- la répartition des vents forts et des contrastes : une couronne de vents forts se forme autour de l'œil pour les cyclones, alors que pour les tempêtes ils s'organisent en tubes, près des fronts.
- la répartition géographique : les tempêtes touchent les régions tempérées du globe et parmi elles l'Europe. Les cyclones ont pour zone de prédilection l'océan Atlantique nord, l'océan Pacifique et l'océan Indien (entre 5 ° et 35 ° de latitude nord et sud) et ne constituent donc pas une menace pour le territoire français métropolitain.
Il s'agit dans les deux cas de tourbillons atmosphériques. Toutefois les tornades sont des phénomènes de petite taille (exceptionnellement jusqu'à quelques centaines de mètres de diamètre), d'une durée de vie limitée (jusqu'à quelques dizaines de minutes dans la majeure partie des cas) et elles parcourent rarement plus de 40 km (sauf dans le cas des tornades américaines, qui peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres).
© Formation d'une tornade - © Prim-net
Pour qu'une tornade se développe, il faut que l'air soit instable, ce qui est rendu possible par :
- le réchauffement de l'air près de la surface grâce à l'action du rayonnement solaire et par un apport d'air chaud et humide ;
- le refroidissement de l'air en altitude provoqué par un apport d'air.
1 L'air chaud et humide s'élève graduellement
2 Si le courant ascendant est assez fort, il atteint les couches les plus froides de l'atmosphère, où la vapeur qu'il contient se condense et crée d'énormes cumulonimbus .
3 En montant, l'air chaud entrecoupe des vents de direction et de vitesse différentes et provoque unmouvement de spirale .
4 La formation de la tornade a lieu quand, dans une petite zone du phénomène qui se situe près du sol, les vents convergent de plus en plus
Les cyclones sont des phénomènes de grande échelle (jusqu'à 1 000 km de diamètre), susceptibles de parcourir des distances considérables sur plusieurs semaines. On notera toutefois que les vents maximaux générés par certaines tornades peuvent être supérieurs à ceux des cyclones les plus violents.
D'autre part, alors que les cyclones sont dans leur mécanisme de formation des phénomènes « océaniques », les tornades sont principalement des phénomènes terrestres (bien que le phénomène existe également sur mer : ce sont les trombes marines). Leur naissance est notamment tributaire de la chaleur du soleil réchauffant la terre et favorisant le développement de conditions orageuses.
Les cyclones sont classés en fonction de l'intensité des vents maximums qu'ils génèrent. C'est le paramètre le plus facile à estimer et qui caractérise bien les destructions potentielles. L'Organisation météorologique mondiale a ainsi défini les trois stades suivants, en fonction des vitesses du vent maximum soutenu :
- dépression tropicale ou sub-tropicale lorsque ce vent ne dépasse pas 63 km/h (force 7 de l'échelle de Beaufort) ;
- tempête tropicale ou sub-tropicale lorsque ce vent est compris entre 63 km/h (force 7) et 117 km/h (force 11) ;
- cyclone tropical lorsque ce vent dépasse 117 km/h (force 12). C'est à ce stade que se forme l'œil.
Deux échelles de classification existent, en fonction de la valeur minimale de la pression au centre de la dépression et de la vitesse des vents :
- l'échelle de Saffir-Simpson, utilisée principalement dans l'océan Atlantique nord et dans l'océan Pacifique nord-est, établit cinq classes ;
- l'échelle de Dvorak relie un chiffre de 0 à 8 à une valeur de vent maximal soutenu et correspond à une pression centrale estimée dans les bassins océaniques de l'Atlantique et du Pacifique nord-ouest.
Les cyclones tropicaux sont dénommés pour faciliter la communication entre les prévisionnistes et le public pendant les phases de prévision et d'alerte. Les cyclones ont une durée de vie qui peut dépasser une semaine et plusieurs de ces phénomènes peuvent exister en même temps sur le même bassin. Les baptiser par des noms courts et familiers (donc faciles à mémoriser) permet de réduire le risque de confusion entre les phénomènes.
Un nom est affecté à toute perturbation dans laquelle le vent moyen dépasse 63 km/h. Les noms (généralement des prénoms alternativement masculin et féminin) sont donnés à partir de listes alphabétiques préétablies, desquelles ont été retirés les noms des cyclones les plus dévastateurs.
- Le centre de Miami utilise six listes de prénoms par roulement annuel, le premier ouragan de l'année porte un nom commençant par la lettre A.
- Le centre météorologique de l'île de la Réunion attribue aux tempêtes tropicales et cyclones des prénoms d'origine française, malgache ou mauricienne.
- Les tempêtes tropicales et cyclones du nord de l'océan Indien ne sont pas désignés par un prénom mais un numéro d'identification suivi d'une lettre, A ou B, selon que le phénomène se forme en mer d'Arabie ou dans le golfe du Bengale.
- Les typhons du Pacifique nord-ouest, du sud-est de l'océan Indien, du nord de l'Australie et du Pacifique sud-ouest portent un nom pris dans quatre listes sans initialisation annuelle.
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/climatologie-cyclone-ouragan-typhon-sont-ils-573/page/3/
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité