"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."
A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.
Les organes Yin ont pour fonction de produire les cinq substances vitales du corps humain, de les transformer, de réguler leur flux et de les stocker. Ils sont situés plus en profondeur que les organes Yang
Le coeur .
Le coeur (Xin) gouverne la circulation du sang. Cela signifie que le sang circule de façon harmonieuse lorsque le coeur est sain. Ainsi, il existe un lien étroit entre le coeur, les vaisseaux et le sang. Au coeur revient, de plus, la tâche du stockage du Shen, la conscience humaine. Si le coeur ne remplit pas ses fonctions, les phénomènes suivants peu-vent apparaître : insomnie, rêves violents ou mémoire défaillante. Un déséquilibre du QI du coeur se manifeste sur la langue: une langue pâle dénote une déficience du sang au niveau du coeur, une langue " bleue ", un blocage de celui-ci. La couleur du visage fournit également des informations : un teint rosé et une peau lisse témoignent d'un approvisionnement en sang suffisant de la part du coeur, un visage de couleur bleutée en revanche signale un blocage du sang au niveau du coeur.
Le péricarde
Bien qu'il ne soit pas à distinguer du coeur, le péricarde (Xin-bao) entoure le coeur d'une enveloppe protectrice et assure la défense contre les attaques externes.
Les poumons
Les poumons ( Fei) sont responsables de la respiration qui régule l'ensemble du Qi circulant dans le corps. Ils participent de plus au transport et à la transformation de l'eau dans le corps. La vapeur d'eau contenue dans l'air subit une transformation lors de son déplacement et atteint les reins, les
pores et la peau sous forme de liquide.
Ainsi, les poumons veillent à une bonne hydratation de la peau et régulent la transpiration. Les poumons servent donc a la défense de l'organisme puisqu'ils participent a l'élimination des toxines. Enfin, il existe un lien étroit entre le nez, la gorge, les cordes vocales et les poumons.
La rate
Dans la médecine traditionnelle chinoise, la rate est considérée comme étant l'organe digestif le plus important. La rate ( Pi) joue un rôle prédominant dans le processus de transformation des aliments en Qi et en sang. En effet, les éléments nutritifs nécessaires a la formation de la substance Qi et du sang vont y être prélevés. De plus, la rate propulse l'eau vers le haut du corps et veille a ce que le sang circule dans ses vaisseaux. Une autre fonction de la rate est d'approvisionner les muscles en QI et en sang: leur bon fonctionnement dépend donc de la rate. Il existe de plus une relation étroite entre rate, bouche et lèvres et nous ne sommes capables de distinguer les cinq saveurs que lorsque la rate fonctionne bien.
Le foie
Le flux harmonieux des cinq substances vitales dépend en grande partie d'un QI du foie équilibré. En effet, le foie ( Gan) sert à approvisionner toutes les parties du corps en sub-stances vitales. En cas de déficience de cet organe, l'énergie vitale ne peut plus circuler et le sang devient stagnant. Le foie joue également un rôle dans la digestion car il est responsable de la sécrétion de bile. Une déficience du QI du foie peut également s'avérer nuisible a l'estomac et a la rate. Il contrôle de plus nos émotions : ainsi, une perturbation du psychisme peut avoir des répercutions négatives sur cet organe, car le foie et les émotions se trouvent dans une relation d'interdépendance perpétuelle.
Enfin, le foie est responsable du stockage et de la régulation du sang. Il veille en effet à approvisionner suffisamment le corps en sang lors d'activités physiques. Au repos, le sang retournera vers le foie et y sera stocké. Organe central, le foie est relié aux yeux et aux tendons.
Les reins
Les reins ( Shen) sont le siège du Jing, la substance responsable de la reproduction et de la croissance. Comme tous les organes ont besoin de cette substance, l'ensemble de l'activité vitale se retrouve dans les reins. Le vieillissement dépend donc aussi de l'équilibre du Jing. Ainsi, un vieillissement prématuré ou un vieillissement physique sans développement intellectuel s'explique dans la médecine chinoise par un déséquilibre du jing. Comme il existe un lien étroit d'une part entre la vitalité et la pousse des cheveux et d'autre part entre les oreilles et les reins, il est possible d'expliquer la perte de volume des cheveux et la surdité des personnes âgées par une déficience du jing.
Une autre fonction des reins est de maintenir l'eau en mouvement et de la transformer. Enfin, comme ceux-ci abritent le jing, responsable de la production de la moelle et du maintien en bon état des os, il existe une relation étroite entre les reins, les os et la moelle.
LES SIX ORGANES YANG
Le rôle des organes Yang est d'absorber les éléments nutritifs servant a la formation des substances vitales, de les répartir dans le corps ainsi que de trier les éléments " inutilisables " pour ensuite les rejeter. Les organes Yang entretiennent une relation moins étroite avec les cinq substances vitales que les organes Yin.
L'estomac
La nourriture absorbée est transformée dans l'estomac ou commence la digestion. Puis certains éléments nutritifs seront envoyés vers la rate ou le Qi et le Xue seront formés. D'autres éléments seront conduits vers l'intestin grêle et continueront à être digérés.
L'intestin grêle
Dans l'intestin grêle (Xiao-chang) la nourriture va être à nouveau divisée et sera envoyée vers la rate ou le gros intestin. Une autre partie passera directement de l'intestin grêle aux reins et a la vessie.
Le gros intestin
Le gros intestin ( Da Chang) prélève l'eau des aliments parvenus jusqu'a lui et rejette le reste.
La vésicule biliaire
C'est dans la vésicule biliaire qu'est stockée la bile, cette substance jaune et acide formée par le Qi du foie. En cas de besoin, la vésicule biliaire envoie de la bile vers l'estomac ou elle participera à la digestion. Il existe ainsi une relation d'interdépendance entre le foie et la vésicule biliaire. Un déréglementer du foie atteindrait la vésicule biliaire et inversement.
La vessie
L'urine qui passe des reins a la vessie (Pang-guang) sera ensuite éliminée. Elle est formée à partir des éléments nutritifs partant des poumons, parcourant l'intestin grêle et le gros intestin pour finir dans les reins.
Le triple réchauffeur
Y compris dans la littérature traditionnelle chinoise, on trouve des commentaires divers concernant cet organe qui, selon de nombreux médecins chinois, n'existe que par son nom et est impossible à localiser. Il semble relier tous les organes ayant un rapport avec l'eau, principalement les reins, les poumons, la rate, ainsi que l'intestin grêle et la vessie et pourrait être comparé à notre métabolisme.
LES ENTRAILLES EXCEPTIONNELLES
En plus des six organes Yin et des sept organes Yang, la médecine traditionnelle chinoise reconnaît six entrailles exceptionnelles: le cerveau, les os, la moelle, les vaisseaux, l'utérus et la vésicule biliaire qui appartient en même temps aux organes Yang.
http://www.arte.tv/fr/les-douze-organes-vitaux/220730,CmC=754284.html
Graines de chanvre, de sésame, de lin et de chia...Bien que différentes, ces graines ont toutes un point commun : elles possèdent des vertus thérapeutiques et diététiques. Découvrez quels sont les bénéfices de ces graines…
Utiles pour décorer les plats et les pâtisseries, les graines de sésame sont très appréciées pour leurs vertus et leurs bienfaits. Cultivées en Asie, c’est au Moyen-Orient qu’elles ont le plus de succès.
Pourtant si petites, on ne pourrait soupçonner qu’à elles seules, elles sont une source sûre de vitamines de vitamines, de fer, d’antioxydants et de protéines. Le sésame est une plante oléagineuse, cela veut dire que ses graines sont riches en lipides et en acide gras essentiels qui ne se synthétisent pas naturellement par le corps humain.
Les graines de sésame participent alors à la protection membranes cellulaires de l’attaque des radicaux libres liés au stress oxydatif. Elles préviennent l’organisme des maladies cardiovasculaires, de certains cancer et du diabète de type 2. Leur pouvoir antioxydant est rendu possible grâce à leur composition en gamma-tocophérol. Aussi, leur teneur en vitamine E pourrait réduire les risques de certains cancers.
Leur richesse en lignanes (= elles appartiennent à la famille des phytoestrogènes) assimile ces petites graines à la fonction d’œstrogène, l’hormone sexuelle féminine. Elles pourraient alors diminuer le risque de certains cancers en réduisant le taux d’œstrogène durant la période post-ménopause des femmes.1
Riches en fibres alimentaires, les graines de sésame optimisent le transit intestinal et jouent un rôle dans l’absorption des glucides et des lipides, ce qui pourraient influencer la baisse du cholestérol.
On peut profiter des bienfaits des graines de sésame en agrémentant ses salades, poissons ou viandes. On peut également les ajouter à de nombreuses pâtisseries. Des recettes à base de graines de sésame, il y a en autant que des idées.
Il faut cependant être vigilant, le sésame est recensé comme étant un des dix principaux allergènes alimentaires.2 Si vous observez une réaction allergique, n’hésitez pas à vous rendre auprès de votre professionnel de santé.
Les graines de chanvre sont issues de la plante que l’on nomme « la plante de la marijuana ». Cela dit, les graines destinées à la consommation ne sont pas concentrées en THC (Tétrahydrocannabinol), il ne s’agit pas de substances comestibles psycho actives.
Par ailleurs, leurs vertus sont nombreuses. Leur teneur en fibres alimentaires insolubles fait qu’elles se digèrent facilement.
Les acides gras essentiels insaturés ne sont pas synthétisés naturellement par l’organisme et pourtant ils sont vitaux. Il est donc primordial de les trouver dans l’alimentation. Les graines de chanvre sont une bonne option car elles contiennent des acides gras essentiels polyinsaturés qui sont les Oméga-3 et Oméga-6. Elles contribueraient alors à baisser le taux de cholestérol, à prévenir les maladies cardiovasculaires, à renforcer le système immunitaire et à préserver les membranes cellulaires du système nerveux. Aussi, leur composition en acides aminés essentiels favoriserait la production de protéines qui assistent les fonctions de l’organisme et le renouvellement cellulaire.
L’apport en lipides de ces graines de chanvre optimiseront le bon fonctionnement de l’énergie et veilleront à son stockage et à sa régulation.
Au menu, la texture croquante et leur goût noisette se marieront très bien avec des salades de saison. En cuisine, les graines de chanvre ne manquent pas d’imagination, n’hésitez donc pas à concocter vos propres recettes.
Le lin est déjà reconnu pour ses fibres textiles, mais saviez-vous que les graines de lin possèdent encore bien d’autres avantage ?
Elles possèdent de nombreux bienfaits. Leur richesse en fibres optimisent le transit intestinal, leur capacité d’absorption d’eau augmente la taille des selles ce qui favorise l’évacuation fécale.
Laxatif naturel, la graine de lin peut soulager les douleurs abdominales et les troubles intestinaux.
L’huile de graine de lin est largement concentrée en acide gras essentiels insaturés oméga 3. Cette source est vitale et elle sera bénéfique pour réduire le taux de cholestérol, préserver les cellules du système nerveux et prévenir les troubles cardiovasculaires.
Sa composition en acide gras essentiels non synthétisés par l’organisme, les omégas 6 dont la plupart appartiennent à la famille de l’acide linoléique améliorent l’élasticité de la peau et son hydratation.
Les lignanes, qui sont des phytoestrogènes, composent les graines de lin, elles réduiraient l’augmentation du taux œstrogène des femmes après la ménopause. Ainsi, elles préviendraient les risques de développer un cancer du sein. Les lignanes sont également bénéfiques au maintien du cœur.
Après toutes ces informations, il n’y a que des bonnes raisons d'ajouter les graines de lin à l’alimentation du quotidien !
Les graines de chia proviennent de la plante Salvia Hispanica. Il existe des graines claires et foncées et leur goût varie en fonction de l’intensité de la couleur. Elles sont notamment connues en Amérique Latine.
Mais, quelles sont leurs valeurs nutritives ?
Les oméga 3 ne sont pas synthétisés naturellement par l’organisme, on doit alors les trouver dans l’alimentation. En général, les aliments consommés quotidiennement apportent plus d’oméga 6 que d’oméga 3. Pour équilibrer leur apport, il faut savoir identifier quels aliments sont riches en oméga 3.
Les graines de chia sont source d’acides gras essentiels insaturés oméga 3. Pour 15 ml de graines de chia, on obtient 2,45 grammes d’acides gras alpha-linolénique (AAL).1
Seules, les graines de chia n’apportent pas l’ensemble des types d’oméga 3 essentiels à l’organisme. C’est pourquoi, il est important de varier sa consommation en aliments riche en oméga 3 et d’opter pour les poissons gras comme le saumon, le thon ou encore le maquereau sans trop en abuser, au risque d’augmenter l’apport en matières grasses.
Leur teneur en fibres alimentaires solubles et insolubles aide le transit intestinal et la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et de certains cancers. Pour 15 ml de graines de chia, on obtient 4 grammes de fibres alimentaires. 1
En matière de cuisine, les graines de chia peuvent être utilisées pour des mets multiples et variés…
Sources
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http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=quels-benefices-graines
«Les 3 émotions qui guérissent » Dans ce livre qui est un véritable cadeau pour les personnes stressées et anxieuses, Emmanuel Pascal nous apprend à cultiver trois émotions, soit la gratitude, l'amour et la foi, comme on cultiverait son jardin. À l’aide d’exemples et d’expériences vécues, il nous fait découvrir la nature et l’importance de ces émotions guérisseuses du corps et de l’âme. D’après des études récentes, les personnes qui expriment leur gratitude sont plus heureuses et vivent plus longtemps que les autres. En témoignant sa reconnaissance, on améliorerait non seulement son bien-être physique et émotionnel mais aussi sa santé ! Même chose lorsque l’on aime son prochain ou bien que l’on a la foi en une puissance universelle qui veut notre bien. Ensuite, deux techniques éprouvées sont proposées, afin de nous apprendre à les induire et les développer : la cohérence cardiaque, technique respiratoire qui modifie pratiquement instantanément la réponse physique et mentale aux situations génératrices de stress, et la pratique du mantra, répétition d’une phrase personnalisée et récitée à une certaine fréquence, qui conduit à la cohérence cardiaque. La proposition de l’auteur, inédite, consiste donc, au travers d’exercices quotidiens très simples, à induire en nous des états émotionnels positifs, mais aussi à contrer les sentiments négatifs qui parasitent ces émotions positives.
Voici un extrait d’une entrevue avec l’auteur réalisée par LaNutrition.fr. À noter le lien entre les émotions et les hormones:
Selon vous, certaines émotions ou sentiments positifs ont des effets «guérisseurs» sur le plan physique et psychologique. Par quels mécanismes?
«A chaque fois que vous ressentez une émotion ou un sentiment, votre cerveau envoie un cocktail chimico-hormonal au cœur et au reste du corps afin qu’ils se comportent en conséquence. Dans le positif, cela donne ceci : Vous êtes touché par un film sur Mère Teresa. Un sentiment de compassion vous gagne. Votre physiologie tout entière témoigne d’un état de relaxation et votre système immunitaire se renforce, ce que l’on peut vérifier par votre taux de lymphocytes T. Vous rencontrez une personne que vous appréciez. Vous vous sentez soudain joyeux. Tous vos paramètres physiologiques s’améliorent : Votre taux d’hormone du stress diminue, votre DHEA augmente, votre tension artérielle baisse, etc. Tout ceci passe par le système nerveux autonome qui envoie en permanence au cœur des messages d’alerte ou de repos par le biais de la branche sympathique (l’accélérateur) et de la branche para-sympathique (le frein). Plus souvent vous ressentez des émotions et des sentiments comme la joie, la gratitude, la confiance, le courage, la tendresse, l’émerveillement, le respect, la gaieté, l’amour, etc., plus souvent vous envoyez des messages de bien-être et de santé à votre corps. Une bonne santé mentale et physique à long terme est en grande partie le fruit d’un cumul d’émotions heureuses.»
Quelle est votre méthode?
« Ma méthode rassemble et synthétise des pratiques connues par différentes traditions spirituelles et par les sciences cognitives. J’y ai ajouté quelques éléments tirés de ma pratique de coach en cohérence cardiaque qui ont été utiles à des personnes face à certaines difficultés comme par exemple un tempérament anxieux, mélancolique ou irritable. Cette méthode utilise deux entrées.
La première consiste à susciter les émotions reconnues comme favorables à la santé en les évoquant à travers un court texte : une explication, un témoignage, une histoire... J’ai représenté chacune d’entre elles par une marguerite dont le cœur est la gratitude, la foi ou l’amour. Les pétales sont les différentes formes que peut prendre cette émotion dans la vie. L’autre entrée est physiologique : c’est la résonance cardiaque, un état particulier du fonctionnement du cœur que l’on suscite par un exercice respiratoire. Il a pour effet de réguler le système nerveux autonome et les centres émotionnels pendant plusieurs heures.
Le lecteur peut, soit s’imprégner de l’émotion guérisseuse par la lecture, soit réguler ses émotions par la respiration, soit faire les deux à la fois ! S’il cumule les deux, il apporte à son corps un double confort émotionnel ! Le cerveau adore ça et a envie d’y revenir. J’ai écrit ce livre pour aider les gens à reconnaître les belles émotions, à se les rappeler avec bonheur afin de les cultiver et les côtoyer au quotidien.»
Voici d’autres questions auxquelles Emmanuel Pascal-Duquoc répond dans cette entrevue:
Comment expliquez-vous que ce pouvoir des émotions ait, pendant si longtemps, été autant sous-estimé par la médecine?
Et une fois qu’on sait qu’il y a un lien entre stress et maladie, qu’est-ce qu’on fait?
Dans votre ouvrage, vous dîtes que les émotions négatives (peur, colère, dégoût) sont «d’excellentes urgentistes» mais «de vraies empoisonneuses si on ne parvient pas à les réguler dans le temps». Pouvez-vous nous en dire plus?
Comment peut-on «contrôler» nos émotions ou décider d’être «habité» par telle ou telle émotion particulière? Sur quoi se base votre méthode?
Vous-même, utilisez-vous cette approche? Quelle émotion vous fait le plus de bien, a le plus d’effet bénéfique sur vous?
http://www.santedesfemmes.com/sante-mentale/les-3-emotions-qui-guerissent
Aspects quantitatifs de la respiration
Par le nez ou par la bouche, on respire d'abord parce que notre corps a besoin de l'oxygène contenu dans l'air. Quand on respire par le nez, l'air extérieur est conduit plus rapidement aux alvéoles pulmonaires. En effet, l'air qui passe par le nez doit franchir des rétrécissements, zones où le calibre du conduit aérien est réduit, dont un se situe au niveau du nez (la valve nasale). Ces rétrécissements opposent des résistances à l'écoulement de l'air inspiré. À cause de ces résistances, respirer par le nez demande davantage d'efforts. Pour autant, il ne faut pas en conclure trop vite que respirer par la bouche est meilleur pour le corps et la santé que respirer par le nez.
Aspects qualitatifs de la respiration
La qualité de l'air inspiré n'est pas la même, selon qu'on respire par le nez ou par la bouche. L'air qui arrive du dehors est à une température plus basse que celle du corps. Quand on respire par la bouche, c'est donc un air froid, chargé de bactéries et de particules (poussières, allergènes…) qui pénètre directement dans les voies aériennes jusqu'aux poumons. Au contraire, quand on respire par le nez, l'air inspiré est préparé avant de parvenir aux poumons. L'air inspiré est humidifié. Il est également réchauffé car les capillaires (vaisseaux du calibre d'un cheveux) de la muqueuse tapissant l'intérieur du nez lui communiquent la chaleur du corps. Les fosses nasales se comportent comme une sorte de calorifère (radiateur) qui élève la température de l'air inhalé. Quand on respire par le nez, l'air qui arrive aux poumons est plus chaud de 4 à 5° par rapport à l'air inspiré par la bouche. En plus d'être réchauffé, l'air qui passe par le nez est filtré. Ainsi, c'est un air propre car nettoyé de ses impuretés qui arrive dans les poumons.
Respirer par le nez refroidit le cerveau
Au niveau du nez, les échanges se produisent dans les deux sens. Le nez réchauffe l'air extérieur et en retour celui-ci lui communique sa fraîcheur. La fraîcheur de l'air extérieur se communique au sang qui du nez gagne le cerveau qui est à son tour rafraîchi. Dès que la température du cerveau augmente, le corps envoie davantage de sang au niveau du nez et des fosses nasales. Respirer par le nez permet donc au cerveau d'évacuer sa chaleur en trop et d'éviter la surchauffe ou coup de chaleur. Le nez est en quelque sorte le circuit de refroidissement spécial du cerveau. Quand on respire par la bouche, ce circuit ne fonctionne pas, ce qui pose un certain nombre de problèmes.
Qualité du sommeil et respiration par le nez
Un peu comme un ordinateur qui chauffe lui aussi beaucoup, a besoin d'être refroidi par un système de ventilation, le cerveau est très sensible à l'excès de chaleur, en particulier la nuit, durant une phase de sommeil appelée sommeil paradoxal. Chez la personne qui respire par la bouche, le nez ne refroidit pas le cerveau, ce qui perturbe le sommeil et aussi le comportement durant la journée. Quand on respire par la bouche, on risque ainsi d'avoir des difficultés à s'endormir, de souffrir d'un sommeil perturbé, d'un réveil précoce, lent et difficile. Dans la journée, la personne qui respire par la bouche a tendance à somnoler, à souffrir de troubles de la mémorisation, de l'attention et du comportement (irritation, nervosité…) parce qu'elle n'a pas bien dormi.
Dis-moi comment tu dors, je te dirai comment tu respire
Quand on est allongé sur le dos, il est plus difficile de respirer par le nez, surtout si on est enrhumé. On se met alors à respirer par la bouche. Cela permet de ne pas étouffer mais le cerveau n'est pas rafraîchi. D'autres mécanismes prennent alors le relais pour évacuer la chaleur du cerveau, mais ils sont moins efficaces que la respiration par le nez.
La transpiration par la tête permet d'évacuer l'excès de chaleur et ainsi de refroidir le cerveau, en particulier pendant la phase de sommeil paradoxal. Ainsi, quand on transpire par la tête au point de mouiller son oreiller, c'est probablement qu'on respire par la bouche et que le nez ne peut jouer son rôle de circuit de refroidissement du cerveau.
Se découvrir au cours de la nuit est un autre moyen de refroidir le cerveau en faisant baisser la température du corps. Un enfant se découvre durant la phase du sommeil paradoxal quand son cerveau est en surchauffe, puis il se recouvre ensuite. Au matin, son lit est en désordre, ses draps froissés témoignent de son agitation. Transpiration, agitation nocturnes, lit défait… sont des signes révélateurs d'une mauvaise respiration ou respiration par la bouche.
La meilleure manière de respirer
Respirer par le nez est la seule manière normale et physiologique de respirer car c'est celle qui procure au corps et au cerveau le plus d'avantages. En revanche, respirer par la bouche prive le cerveau de son circuit de refroidissement préférentiel et fait courir de nombreux risques à la santé, en particulier celui de mal dormir.
Rééduquer la respiration, priorité absolue
Rééduquer la respiration est une priorité absolue. Avant d'entreprendre un traitement d'orthodontie quel qu'il soit, le préalable est de rééduquer l'enfant pour lui permettre de respirer par le nez, seul mode respiratoire physiologique, garant de la stabilité des résultats obtenus à l'issue du traitement. Chez un enfant qui respire par la bouche, l'alignement dentaire obtenu n'est pas stable et le traitement d'orthodontie voué à une récidive inéluctable.
Vous pouvez faire cet exercice partout. Les deux points à respecter sont de garder le dos bien droit, et de respirer par le nez.
Ces exercices ont 3 objectifs:
- Vous faire prendre conscience des 3 différentes respirations
– Vous apprendre à contrôler votre respiration
– Diminuer l’angoisse et vous détendre intensément :)
Si en faisant l’exercice, vous avez des vertiges et la tête qui tourne un peu, c’est normal. Passer d’une respiration haute à une respiration basse entraine une modification du taux de dioxyde de carbone dans le sang. Persévérez et la détente viendra remplacer ces symptômes.
Tenez vous bien droit, et imaginez que vos poumons sont divisés en 3 sections, comme sur le schéma ci-dessus
1 – Respirez une première fois pour remplir la partie haute, celle des épaules
Puis prenez conscience de ce qui se passe en vous (détente? stress?…)
2 – Respirez une deuxième fois pour remplir la partie du milieu, celle du thorax
Puis à nouveau prenez conscience de se qui se passe en vous (détente? stress?…)
3 – Respirez une dernière fois pour remplir la partie basse, celle du ventre.
Vous aurez sans doutes remarqué que la respiration ventrale est la meilleure, celle qui permet le plus de se détendre.
C’est celui-ci que vous devez pratiquer le plus souvent possible! Allongé, assis ou debout, le dos droit:
Etape 1 – Abaissez le diaphragme en gonflant le ventre.
Etape 2 – Diriger l’air vers le milieu des poumons en ouvrant les côtes et en soulevant légèrement la poitrine.
Etape 3 – Terminez l’inspiration en dirigeant l’air vers les épaules et en les soulevant légèrement.
Plus vous deviendrez à l’aise, et plus vous pourrez le garder longtemps. C’est à ce moment que vous pouvez être un peu étourdi et même avoir le coeur qui accélère un peu : pas de panique, c’est normal :) Ca veut dire que vous n’aviez vraiment plus l’habitude de bien respirer !
Etape 1 – Commencez l’expiration en laissant tomber les épaules
Etape 2 – Puis continuez en laissant les côtes revenir en place
Etape 3 – Enfin finissez l’expiration en rentrant le ventre, puis en le faisant remonter légèrement afin de bien expulser tout l’air.
Ici, il est important de forcer un peu lors de l’expiration afin d’expulser un maximum d’air possible. L’expiration doit durer plus longtemps que l’inspiration.
Puis revenez à l’étape 1 et reprenez. Normalement, si vous avez expiré correctement, en forçant un petit peu, vous pouvez laisser votre ventre se gonfler tout seul, sans forcer, et diriger l’air vers le bas, le milieu, puis le haut.
Comment savoir si vous faites bien l’exercice? Si l’exercice vous calme, vous détend, que vous avez des petits gargouillements, que vous sentez vos muscles se relâcher…c’est que vous faites l’exercice correctement :)
Pour être sûr de comprendre, voici une vidéo sur la respiration complète.
Je ne vais pas vous dire « faites le 5, 10, 15, 20 fois… », mais faites le aussi souvent que vous le pouvez (et vous pouvez le faire souvent car vous pouvez le faire partout…donc aucune excuse possible). Comme pour un sport, plus vous en faites, et plus vous ressentirez vite les bienfaits et plus ces bienfaits seront présents sur le long terme. Et plus vous le faites, et plus cela redeviendra automatique. En tout cas, il vaut mieux faire cet exercice 3 fois par jour pendant 30 secondes, que 1 seule fois 1 minute 30.
http://www.holodent.fr/
http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/respiration-complete-contre-angoisse-lanxiete/
Certains aliments peuvent accentuer les effets indésirables ou diminuer l’efficacité d’un traitement médicamenteux. Les interactions entre médicaments et aliments, lorsqu’elles existent, sont clairement indiquées dans la notice. Pour un médicament concerné par ce type d’interaction, la notice mentionne les aliments à éviter et la nature du risque encouru. L’Afssaps rappelle qu’une lecture attentive de la notice des médicaments est nécessaire pour bien suivre un traitement médicamenteux.
Associés à certains aliments, l’activité de certains médicaments peut être altérée. Les interactions entre médicaments et aliments peuvent être à l’origine d’une augmentation des effets indésirables ou d’une diminution de l’efficacité du médicament. Ces interactions sont connues et mentionnées dans la notice des médicaments qu’il est toujours recommandé de lire attentivement. L’Afssaps rappelle que lors d’un traitement médicamenteux, une lecture attentive de la notice permet d’éviter tout risque.
A titre d’exemple, voici quelques interactions entre médicaments et aliments.
Le jus de pamplemousse (voir aussi la mise au point (13/10/2008) application/pdf (29 ko))
Il peut augmenter de façon importante l’absorption du médicament dans l’organisme. Deux classes de médicaments sont particulièrement concernées :
certains médicaments utilisés pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang : la simvastatine, et dans une moindre mesure, l’atorvastatine. Un jus de pa pris en même temps que la simvastatine peut multiplier par 15 l’absorption du médicament et provoquer des atteintes musculaires graves ;
les immunosuppresseurs préconisés contre les rejets de greffes (tacrolimus, ciclosporine…). Une prise concomitante avec un jus de pamplemousse, de façon régulière, peut endommager le rein.
L’Afssaps conseille d’éviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent la prise de ces médicaments, et de limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour. En revanche, il faut savoir que jus de pomme et d’orange ne provoquent pas d’interactions connues.
Les aliments riches en vitamine K (choux, brocolis, épinards, avocats, persil, laitue, abats)
Ils sont à consommer avec parcimonie avec les médicaments anticoagulants oraux, destinés à fluidifier le sang. Ces aliments sont à l’origine d’une diminution de l’efficacité du traitement et donc d’un risque accru de thromboses (formation de caillot dans les veines).
Il est conseillé, en cas de traitement avec des anticoagulants oraux, de ne pas manger plus d’une portion de légume par jour, ainsi que de ne pas modifier soudainement ses habitudes alimentaires, en cessant ou augmentant toute consommation.
L’alcool
L’alcool doit être évité avec tous les médicaments qui réduisent la vigilance. C’est le cas des tranquillisants (anxiolytiques de type benzodiazépines), analgésiques ou antitussifs à base de codéine ou de tramadol, neuroleptiques, certains antidépresseurs, et certains médicaments antiallergiques commercialisés depuis longtemps.
Pris conjointement avec ces médicaments, l’alcool peut provoquer une somnolence et réduire les réflexes. Ces effets peuvent avoir des conséquences dramatiques, notamment en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.
De plus, la consommation d’alcool avec les anti-inflammatoires (type ibuprofène) ou l’aspirine peut être à l’origine de brûlures d’estomac ou de reflux acides.
Les agrumes (citron, pamplemousse, orange, par ordre décroissant d’acidité)
Ils doivent être évités avec les anti-inflammatoires ou l’aspirine, sous peine de majorer voire de déclencher des brûlures d’estomac ou des reflux acides.
Il est ainsi conseillé de prendre les anti-inflammatoires au milieu du repas, c’est-à-dire mélangés au bol alimentaire, pour limiter ces effets.
La caféine
Il faut éviter de consommer de la caféine lors d’un traitement contenant certains antibiotiques comme l’énoxacine, la ciprofloxacine et la norfloxacine, utilisés notamment pour traiter des infections urinaires (cystites), ainsi qu’avec la théophylline, un anti-asthmatique qui a les mêmes effets que la caféine.
Ces antibiotiques gênent l’élimination de la caféine et peuvent donc conduire à un surdosage en caféine, ou à une addition d’effets indésirables, pour la théophylline. L’excès de caféine se traduit par une excitation, des palpitations, des tremblements, des sueurs voire des hallucinations.
Il est conseillé d’éviter la consommation de café, thé, ou soda contenant de la caféine pendant la durée du traitement antibiotique ou de la réduire notablement si l’asthme est traité par un médicament à base de théophylline.
La réglisse
Elle est à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle.
Il convient de limiter, ou mieux, d’abandonner la consommation de réglisse (bonbon ou boisson anisée sans alcool) en cas d’hypertension.
A travers ces quelques exemples, l’Afssaps tient à rappeler qu’une lecture attentive de la notice des médicaments est essentielle pour bien débuter un traitement et le suivre dans de bonnes conditions.
Enfin, l’Afssaps rappelle que tout effet indésirable grave ou inattendu doit être signalé aux Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV)
http://ansm.sante.fr/S-informer/Presse-Communiques-Points-presse/Medicaments-et-aliments-lire-la-notice-pour-eviter-les-interactions/(language)/fre-FR
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité