referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Pourquoi la même quantité de nourriture, fait grossir certains et pas d'autres?

Une étude franco-britannique a trouvé un lien direct entre un gène important et le risque de surpoids.
Pourquoi, en mangeant exactement la même quantité de nourriture, certaines personnes prennent du poids alors que d'autres ne grossissent pas? Une étude franco-britannique semble avoir trouvé une des causes de cette injustice flagrante: un gène lié à un produit qui se trouve dans la salive.
Le gène en question, AMY1, contrôle la production d'amylase, une enzyme qui permet la digestion de l'amidon dans la salive.Comme il a un rôle extrêmement important pour l'espèce humaine, ce gène est recopié en de nombreux exemplaires sur le même chromosome 1, jusqu'à 20 fois, alors qu'habituellement, chaque gène n'existe qu'en deux exemplaires, un venant du père et l'autre de la mère.
«

On pourrait penser que plus l'amylase est présente, plus l'organisme peut assimiler de sucres, ce qui devrait faire grossir, or on s'est aperçu que c'était le contraire qui se passait», explique le professeur Philippe Froguel, directeur du laboratoire génomique et maladies métaboliques (CNRS/Université Lille-II/Institut Pasteur de Lille) et coordinateur de l'étude publiée ce lundi dans la revue Nature Genetics. «Nous avons même trouvé que les personnes qui ont le plus petit nombre de copies de gène d'amylase salivaire ont un risque multiplié par 10 de devenir obèses.» Chaque copie de ce gène en plus réduit de 20 % le risque d'obésité. Le gène AMY1 est déjà bien connu des généticiens, car c'est un marqueur de l'évolution. Le nombre de copies de ce gène présentes dans l'espèce humaine n'a fait que croître depuis 10.000 ans, et l'invention de l'agriculture. La capacité de produire de l'amylase est en effet un avantage évolutif pour les individus, car il permet de bien digérer l'amidon et les glucides complexes contenus en grande abondance dans les céréales, premier produit de l'agriculture.


Intéractions entre les aliments et le microbiote
L'impact de l'amylase sur le surpoids a été constaté sur plus de 6.000 individus, issus de plusieurs bases de données génétiques en Europe, qui comprennent par ailleurs 972 jumeaux. Fort de cet échantillon significatif, le lien entre le gène de l'amylase et l'obésité paraît incontestable, même si son mécanisme d'action est encore flou. «La première hypothèse, c'est que la digestion de l'amidon dans la bouche par la salive pourrait envoyer au cerveau un signal de satiété. Or on sait que beaucoup d'obèses mangent plus que les autres car ils continuent d'avoir faim, même quand leur organisme a déjà reçu assez de calories», précise Philippe Froguel, qui a déjà identifié par le passé un gène contrôlant justement ce type de mécanisme

.
La deuxième hypothèse est plus complexe, mais elle rejoint l'un des domaines les plus étudiés sur le sujet en ce moment, à savoir les relations complexes entre l'organisme et la flore bactérienne de l'intestin, appelée microbiote. Faute d'amylase produite en quantité suffisante dans la salive, l'amidon n'est pas digéré par l'organisme, mais pourrait en revanche servir de carburant pour certaines bactéries intestinales. «C'est une hypothèse qui n'est pas prouvée, mais qui me paraît très intéressante et très séduisante, commente Gilles Mithieux, chercheur CNRS à l'unité nutrition et cerveau à Lyon et spécialiste du métabolisme de l'intestin. Si l'excès d'amidon dans l'intestin nourrit certaines bactéries, on peut imaginer que cela peut perturber le fonctionnement du microbiote, ce qui influe à son tour sur la régulation du métabolisme et peut entraîner un surpoids.»
Dans une publication remarquée dans la revue Cell en janvier 2014, Gilles ­Mithieux et ses collègues ont montré de quelle manière la flore bactérienne transformait les aliments riches en fibres pour produire des acides gras à courte chaîne, qui avaient à leur tour un effet sur le métabolisme, empêchant de stocker les excès de glucides dans les graisses. «On assiste à des interactions entre plusieurs cycles successifs liant le métabolisme de l'organisme et toutes les bactéries dont il est l'hôte,» résume le chercheur lyonnais.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/01/22175-secret-lobesite-etait-dans-salive

e6un7

LES PHEROMONES AGISSENT SUR LES COMPORTEMENTS SEXUEL ET SOCIAL


Les phéromones, des messagers biochimiques qui agissent sur les comportements sexuel et social. Le mot phéromone vient des mots grecs Pheran (transférer) et Horman (exciter). Les phéromones sont des composés organiques complexes utilisés par les animaux, depuis les protozoaires jusqu’aux primates supérieurs, comme moyen de communication. Des scientifiques ont récemment découvert chez l’homme un gène pouvant être lié à des phéromones et des études ont montré que les phéromones semblent affecter également le comportement de l’homme.
 

Dans certaines sociétés animales complexes, des phéromones spécialisées facilitent la coopération des individus dans de nombreuses tâches. 
Ainsi, des insectes comme les fourmis ou les abeilles utilisent des phéromones d’alarme pour déclencher une réponse immédiate et violente lorsqu’une colonie est attaquée. Les lapins libèrent des phéromones de dispersion pour démarquer leur zone de territoire et pour disperser les membres du groupe en présence d’une menace. Les charançons utilisent des phéromones d’agrégation pour informer les autres sur des aliments ou de nouvelles habitations à coloniser.

Si des phéromones spécialisées peuvent servir une variété de buts spécifiques selon les espèces, les phéromones sexuelles jouent, elles, un rôle identique dans toutes les espèces : elles conduisent l’excitation sexuelle et son expression en direction d’un partenaire potentiel.

Le chemin de l‘organe voméronasal

Chez les animaux, la plupart des phéromones n’ont aucune odeur. Une fois à l’intérieur des voies nasales, elles n’empruntent pas le chemin olfactif comme le font les odeurs mais celui qui mène à l’organe voméronasal. Il s’agit d’une petite poche, percée d’un trou minuscule, directement relié à l’hypothalamus, le siège des émotions et des comportements sexuels, dans le cerveau. Si l’on détruit cet organe chez l’animal, il ne montre plus aucun intérêt pour les activités sexuelles. 

Jusqu’à ce qu’en 1991, le Dr David Berliner l’identifie chez plus de 90% des sujets et y enregistre une activité électrique confirmant qu’il était toujours fonctionnel, on pensait que, chez l’homme, l’organe voméronasal n’était plus qu’un vestige atrophié de l’évolution.

La fonction de cet organe, quoique réduite par rapport aux standards mammifères, n’a été découverte qu’en 1994. Des physiologistes de l’université de l’Utah, examinant 400 sujets humains, ont constaté qu’ils avaient tous un organe voméronasal qui fonctionnait. Il envoyait des messages phéromonaux non au cortex cérébral mais au système limbique. Le système limbique ou cerveau « primitif » conduit nos impulsions les plus basiques et les plus simples. Il régit notre conscience de l’environnement et la façon dont nous y réagissons ainsi que notre comportement sexuel.

Martha McClintock, de l’université de Chicago, qui, la première identifia le synchronisme menstruel en 1971, découvre en 1998 que la sueur des aisselles était responsable de ce phénomène curieux.

On avait remarqué que, quand elles partagent le même bureau ou dans le cadre d’une collectivité féminine comme un couvent, les femmes « synchronisent » leurs menstruations après un moment d’adaptation. Martha McClintock et son équipe ont exposé un groupe de femmes à une bouffée de transpiration d’autres femmes. Cela a provoqué une accélération ou un ralentissement de leur cycle menstruel selon la période du mois pendant laquelle la sueur avait été prélevée. Les chercheurs ont ainsi démontré que des phéromones sécrétées par des glandes situées dans les aisselles provoquaient un changement systématique de l’ovulation et du moment des règles chez les femmes exposées à ces substances.

Le rôle des phéromones humaines est donc mis en lumière. Il devrait expliquer en partie le choix des partenaires. Mais pour que cette théorie ait un sens, ces molécules doivent, comme les gènes, varier d’un individu à l’autre. Nous ne pourrions, sans cela, établir même inconsciemment de différences et opérer un choix. 

Quel lien existe-t-il entre choix et phéromones ? Pour étudier cette question des chercheurs ont étudié des souris.

Diversité génétique et diversité des odeurs

En 1991, Wayne K. Potts et ses collègues de l’université de Floride ont démontré que les souris choisissent des partenaires qui leur sont génétiquement différents. Ces mêmes chercheurs ont également découvert que les souris préfèrent partager leurs nids avec leurs apparentés qui, par définition, sont génétiquement plus proches. Elles perçoivent ces degrés de parenté par l’odeur de leur urine qui porte des marqueurs odorants qui leur fournissent ces informations.

Une étude, publiée en avril dernier dans the Proceedings of the Royal Society of London a testé des hamsters pour savoir s’ils pouvaient reconnaître les membres de leur famille uniquement par l’odeur. Ils ont pris des hamsters nouveaux-nés avant que leur capacité à sentir les odeurs ne se développent et les ont placés avec une portée non apparentée pour être élevés. Plusieurs semaines après, lorsque les femelles furent sexuellement matures et capables de flairer de nouveaux partenaires potentiels, les chercheurs leur ont présenté les odeurs de différents hamsters, incluant leurs propres parents biologiques et leurs frères de lait avec lesquels elles avaient été élevées. Les hamsters étaient clairement attirés par l’odeur des étrangers non apparentés. Les chercheurs ont noté que l’étude suggérait que les hamsters avaient utilisé l’odeur pour être certains de ne pas s’accoupler accidentellement avec un proche parent.

Le lien entre la diversité des odeurs et la diversité génétique a été établi. Il concerne plus spécifiquement un ensemble de gènes qui est à l’origine de la reconnaissance, par le système immunitaire de ses propres tissus et de ceux provenant de corps étrangers.

Les phéromones jouent un rôle en transportant l’arrangement génétique et la santé d’un partenaire reproducteur potentiel. Les gènes du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) sont parmi les gènes les plus diversifiés constituant, par essence, une signature génétique.

Les gènes du CMH aident l’organisme à reconnaître ses propres cellules saines, à identifier les cellules pathogènes et à rejeter les tissus étrangers.

Les gènes du CMH donnent également à chaque individu une odeur unique qui peut être détectée. Chez les souris, il est bien connu que les gènes du CMH jouent un rôle important dans la sélection du partenaire sexuel. Des souris consanguines, identiques sauf pour les gènes du CMH, préfèrent l’odeur de partenaires sexuels étroitement apparentés. Dès qu’elles entrent en puberté ces souris montrent une préférence marquée à s’accoupler avec des souris dont les gènes CMH sont les plus différents des leurs.

 

Lorsqu’elles sont enceintes ces souris reviennent à leurs préférences initiales et retournent faire leur nid avec des mâles ayant des gènes de CMH similaires. Des scientifiques ont émis l’hypothèse que faire son nid avec des parents assure non seulement l’aide pour nourrir et élever le jeune mais aussi apporte une protection contre des mâles étrangers et potentiellement dangereux. La préférence pour des partenaires dissemblables par le CMH est également regardé comme importante pour réduire les risques de consanguinité et de maladies génétiques.

Pour savoir si les gènes du CHM jouent un rôle dans la sélection humaine de partenaires, Klaus Wedekind, un zoologiste de l’université suisse de Berne, a conduit une expérience unique utilisant des T-shirts malodorants.

 

L’équipe de Wedekind a recruté 49 femmes et 44 hommes qui furent examinés pour s’assurer qu’ils portaient une vaste rangée de gènes de CMH. Chaque homme a reçu un T-shirt propre avec pour instruction de dormir avec pendant deux nuits pour le saturer entièrement de son odeur. 

Les T-shirts furent ensuite rassemblés et placés dans des boîtes avec des couvercles ayant un trou permettant de sentir les odeurs. Chaque femme fut amenée au laboratoire au milieu de son cycle menstruel et on lui donna à choisir entre les odeurs de 7 boites.

 

Trois boites contenaient un T-shirt d’un homme ayant un CMH similaire à celui de la femme, trois, des T-shirts d’hommes dissemblables par leur CMH et la dernière boite contenait un T-shirt propre comme témoin. On demanda aux femmes de sentir les boites et de les classer en senteurs plaisantes ou déplaisantes. Les chercheurs ont constaté que les femmes préféraient l’odeur des hommes ayant des gènes de CHM différents. Beaucoup de femmes ont également fait le commentaire que les T-shirts des hommes aux gènes de CHM différents leur rappelaient leurs petits amis passés et présents.

Une expérience a été menée sur un groupe de femmes à qui l’on a demandé de s’asseoir sur le siège de leur choix dans une salle d’attente. Au préalable, l’un de ces sièges avait été pulvérisé de phéromones mâles et un autre de phéromones femelles. La grande majorité des femmes a instinctivement préféré le siège « mâle » et très nettement évité le siège « femelle ».

Les phéromones influencent les comportements humains

Une nouvelle étude britannique apporte une nouvelle confirmation de l’effet des phéromones sur le comportement humain.
En avril dernier, à la conférence annuelle à Winchester de la Société Britannique de Psychologie, des chercheurs ont présenté de nouveaux résultats de recherches. Le Dr Dick Neave et son équipe de chercheurs de l’Université de Northumbrie a conduit des tests conçus dans l’objectif de documenter l’action des phéromones humaines. 

Ils ont demandé à 32 femmes de classer les caractères d’attractivité, de caractères mâles dans des histoires, de silhouettes de corps masculins et de visages d’hommes sur des photographies. Sans que les femmes le sachent, les chercheurs ont mis des phéromones mâles dans l’environnement du laboratoire et leur ont demandé de refaire ce classement. Dans l’objectif de tester les phéromones à différentes périodes de leur cycle menstruel, les chercheurs ont recommencé les mêmes expériences, deux semaines plus tard, quand les femmes étaient à différentes phases de leur cycle menstruel. Les résultats étaient sans équivoque. Chaque femme augmentait son niveau d’attraction en présence de phéromones mâles. De façon remarquable, l’homme qui avait été classé le moins beau reçut la plus forte poussée sur l’échelle des regards. En présence des phéromones, tous les visages étaient classés plus attractifs. Mais, plus particulièrement, les visages auparavant classés comme étant les moins attractifs. Ces résultats, qui reflétaient ceux d’une étude australienne sur les effets des phéromones femelles sur les hommes, montraient aussi que ces produits chimiques avaient le plus fort impact sur les femmes au milieu de leur cycle.

Les 16 femmes du groupe étudié qui prenaient des contraceptifs oraux étaient cependant moins sensibles aux phéromones.

Le Dr Neave a conclu en disant que cette étude apporte quelques preuves indiquant que l’attraction masculine peut être influencée par les phéromones.

L’hypothèse est maintenant émise que l’identité sexuelle pourrait être dépendante de ces hormones. Nous sommes émetteurs et récepteurs de phéromones. Un sujet qui émet des phéromones mâles et est réceptifs à des phéromones femelles détermine de la sorte son identité sexuelle, parallèlement à son sexe génétique. Ainsi, un bisexuel sera émetteur ou récepteur de deux types d’hormones.

Découverte d’un gène humain codant pour un récepteur de phéromones

Des chercheurs américains viennent de découvrir chez l’homme un gène humain codant pour un récepteur de phéromones. Leurs recherches sont basées sur le comportement des souris. Chez ces animaux, les phéromones peuvent déclencher des comportements instinctifs liés, par exemple, à la sexualité, à l’agressivité ou à la reconnaissance des proches. Ces « odeurs » sont détectées par des cellules spécialisées du nez ou organe voméronasal qui peut déclencher des réactions instinctives. Cependant cet organe n’est pas le site exclusif de détection des phéromones. On connaît chez la souris une centaine de gènes qui contribuent à ces phénomènes. 

Peter Mombaerts et ses collègues de l’université de Rockfeller, à New York, ont retrouvé chez l’homme huit séquences d’ADN identiques à celles présentes chez les souris et les rats. Sept de ces gènes se sont révélés inactifs, confirmant ainsi l’hypothèse selon laquelle, chez l’homme, ces récepteurs ne sont que des reliques inopérantes d’un temps où l’évolution ne nous avait pas encore différenciés des mammifères inférieurs.

Le huitième gène, appelé V1rL1, ne souffre pas des mêmes déficiences et pourrait produire une protéine similaire à celle permettant la reconnaissance des phéromones chez les rongeurs. Cette théorie est renforcée par deux observations. Premièrement, après avoir cherché dans de nombreux organes l’ARN messager correspondant au gène V1rL1, les scientifiques ne l’ont identifié que dans la muqueuse de la cavité nasale, ce qui suggère très fortement que la protéine y est produite. De plus, en étendant cette recherche sur 11 individus de différentes origines ethniques, ils ont pu constater la présence de ce gène chez chacun d’eux. La prochaine étape est d’essayer de trouver cette protéine au niveau des neurones pour confirmer leur théorie.

Il faut noter que le fœtus humain a un organe vorémonasal qui joue un rôle important dans la différenciation sexuelle. Mais il rapetisse avant la naissance. Nos ancêtres humains avaient probablement, tout comme la souris, une centaine de gène V1r.

Que sont devenus ces 99 autres gènes ? C’est la première fois que les biologistes observent une disparition aussi massive de gènes. Pourquoi cette évolution s’est-elle produite ? Et puis, si ce gène a survécu à tous ses congénères, on peut supposer que c’est pour une très importante raison.

Les chercheurs pensent depuis longtemps que les hommes communiquent par des phéromones. Mais il reste à déterminer de quelle façon ces phéromones sont produites et comment elles peuvent être détectées à travers une pièce, même à une grand distance.


Références 

Human sex-attractant pheromones : discovery, research, development and application in sex therapy. The Journal of Continuing Psychiatric Education, 1999, Vol 29, 1:54-59,

On the nature of mammalian and human pheromones, Ann N Y Acad Sci, 1998, 30 ;855:390-2

Body odour preferences in men and women : do they aim for specific MHC combinations or heterozygosity? Proc R Spc Lond B Biol Sci, 1997 ;264 (1387):1471-9

MHC-dependant mate preferences in human, Proc R Spc Lond B Biol Sci,1995 ;260 (1359):245-9.

Rodriguez I, Greer C.A., Nature Genetics, 2000, vol.26, n°1 pp18-19

Stern K & McClintock M.K., Nature 1998, vol 392, pp 177-179

 

e6un7

 

Soubhana Allah: comment... se forme un arc-en-ciel ?

 

 

D'où vient cette magnifique bande multicolore que l'on observe après un orage ? Pour le comprendre, plongée dans l'univers de la lumière.

  |
Dans l'antiquité, les arcs-en-ciel intriguaient les savants : Aristote pensait par exemple qu'ils étaient dus à la réflexion du soleil sur les nuages. Mais c'est Isaac Newton, qui en 1666 expliqua l'origine de ses couleurs.

Il faut d'abord savoir que la couleur est la manifestation d'une lumière (elle-même une onde électromagnétique) d'une certaine longueur d'onde (1). Le domaine du visible s'étend d'une longueur d'onde de 400 nanomètres (correspondant à ce que nos yeux perçoivent comme du violet) à une longueur d'onde de 670 nanomètres (le rouge).

Mais la lumière émise par le Soleil est "blanche", c'est à dire qu'elle se compose d'une sorte de mélange d'ondes lumineuses de longueurs d'onde (donc de couleurs) différentes. Si l'on décompose cette lumière blanche en ses constituants, on obtient le spectre de la lumière visible. Une décomposition qui intervient lors du phénomène de diffraction.

Or, lorsqu'il pleut, chaque goutte d'eau réalise une diffraction : celle-ci réfléchit la lumière blanche du Soleil en déviant ses différentes composantes suivant des angles différents. Apparaissent ainsi sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet.

Morceau de cercle visible
L'angle de déviation dépend en effet de la longueur d'onde : on peut donc voir un arc avec les différentes couleurs successives. Par exemple, la lumière bleue est réfléchie suivant un angle de 40,5° par rapport aux rayons du Soleil, et la lumière rouge suivant un angle de 42,4° (ces angles correspondent aux angles Soleil-goutte-oeil). Voici pourquoi le rouge est vu au bord supérieur de l'arc en ciel par l'observateur.

Et voilà aussi pourquoi il faut donc, pour observer l'arc-en-ciel, que le soleil soit situé au-dessous de 42° de hauteur. Peu de chance d'en observer un à midi ! Inversement, plus le soleil est bas sur l'horizon, et plus l'arc-en-ciel est haut. Mais vous ne pourrez jamais voir un demi-cercle complet, à moins d'être en montagne ou dans un avion. Dans ce dernier cas, on peut même voir le cercle en entier.

Le spectre de la couleur visible.
© UJF Grenoble
Par ailleurs, selon la grosseur des gouttes, l'arc-en-ciel sera plus ou moins coloré. En effet, les gouttes très fines (dans le cas de la bruine par exemple), dispersent mal la lumière : l'arc-en-ciel sera très pâle.

Arc-en ciel double
Parfois, un second arc-en-ciel, plus large, peut être aperçu au-dessus de l'arc primaire. Il est du à une deuxième réflexion des rayons du soleil à l'intérieur des gouttes de pluie. Son angle est de 52° environ.

Comme la lumière est réfléchie deux fois, les couleurs sont inversées par rapport à un arc-en-ciel primaire, et il est aussi plus pâle et donc moins visible. En théorie, on pourrait d'ailleurs voir un nombre infini d'arcs-en-ciel, issus des multiples réflexions dans la goutte d'eau. En laboratoire, on a pu ainsi en compter 19 !

Malheureusement, dans la réalité le ciel n'est pas assez sombre pour que ces arcs-en-ciel soient visibles. Il arrive aussi qu'on voie des arcs surnuméraires à l'intérieur du premier arc. Souvent dans les teintes vertes et roses, ils ne sont pas dus aux réflexions du soleil dans les gouttes d'eau, mais à des interférences lumineuses entre les gouttes.

En général, un arc-en-ciel ne dure guère plus d'une demi-heure (le plus long a duré six heures, observé en Grande-Bretagne). On peut aussi en apercevoir à proximité des grandes chutes d'eau et des cascades, ou dans son jardin… en arrosant ses bégonias.

1) La longueur d'onde est la longueur séparant deux crêtes d'une onde périodique, ce qui est le cas des ondes électromagnétiques. Pour le visualiser, imaginez une courbe sinusoïdale. La longueur d'onde l est liée à la fréquence f par la relation l = c / f, où c est la vitesse de la lumière.

http://www.linternaute.com/

e6un7

Le cerveau dans le coeur

(JPEG)

La définition du cœur ;ur est complexe. Pendant longtemps, les scientifiques l’ont défini uniquement comme un muscle  ; le cerveau contrôlant tout le corps et que le cœur n’était qu’une pompe faisant circuler le sang. Puis, tout en gardant les propriétés d’un muscle, le cœur a été considéré comme une glande secrétant des hormones. Récemment, de nouvelles fonctions lui ont été attribuées par la découverte de neurones à l’intérieur de celui-ci. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre certains versets du Coran, sans pour autant chercher à en donner une nouvelle interprétation. Elle illustre également certains hadiths du Prophètes saws.

 

Côté Coran

Nombreux sont les versets  coraniques qui mentionnent le cœur, ils sont parfois associés à la raison par l’emploi d’expressions telles que « qui comprennent » ou « qui raisonnent ». En voici quelques-uns.

« Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin »
Sourate 50, Qaf, verset 37

« C’est parce qu’en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leurs cœurs donc, ont été scellés, de sorte qu’ils ne comprennent rien. »
Sourate 63, Al Munafiqun (Les hypocrites), verset 3

« Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas : et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran , tu évoques Ton Seigneur l’Unique, ils tournent le dos par répulsion. »
Sourate 17, Al Isra’ (Le voyage nocturne), verset 46

« Il est en parmi eux qui viennent t’écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran) [...] »
Sourate 6, Al An’am (Les bestiaux), verset 25

« Il leur plaît, (après le départ des combattants) de demeurer avec celles qui sont restées à l’arrière. Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien. »
Sourate 9, At-Tawbah (Le repentir), verset 87

A travers de ces quelques versets, on comprend qu’il existe bien un lien entre le cœur et la raison. Habituellement la raison est associée au cerveau, il est donc question d’une relation entre le cœur et le cerveau inconnue de la science jusqu’à récemment.

Côté science

En effet, d’un point de vue scientifique, nous savons maintenant qu’il existe une communication entre le cœur et le cerveau. Elle est en fait un dialogue dynamique, continu et bidirectionnel, chaque organe influençant continuellement la fonction de l’autre.

Le cœur communique avec le cerveau et le corps de quatre façons :

-  Communication neurologique (système nerveux)
-  Communication biophysique (pression des ondes)
-  Communication biochimique (hormones)
-  Communication énergétique (champs électromagnétiques)

Cette nouvelle évidence scientifique montre que le cœur utilise ces méthodes pour envoyer à notre cerveau d’importants signaux émotionnels et intuitifs. En accord avec cette compréhension du cœur en perpétuelle communication avec le cerveau, les scientifiques découvrent que nos cœurs pourraient être en fait la « force intelligente » derrière les pensées intuitives et les sentiments que nous éprouvons.

Brièvement, voici la description des différents modes de communication.

1- Communication neurologique

Les neurologistes ont maintenant découvert qu’il y a plus de 40.000 cellules nerveuses (neurones) dans le cœur seul, ceci signifie que le cœur a son propre système nerveux indépendant, parfois appelé le cerveau dans le cœur.

Pour mieux comprendre la suite, voici le schéma d’un neurone :

(JPEG)

Les dendrites conduisent l’influx nerveux, induit à son extrémité jusqu’au noyau : c’est un prolongement afférent. Alors que l’axone conduit l’influx nerveux du noyau vers son extrémité, c’est un prolongement efférent. 

Actuellement on considère que le nombre de connexions entre les neurones détermine l’efficacité du cerveau ; plus il y a de connexions, plus le cerveau est performant.

Les ganglions cardiaques intrinsèques sont distribués en particulier autour des orifices des principaux vaisseaux. Lorsqu’on observe la section transversale d’un ganglion cardiaque intrinsèque, on trouve au centre une masse de dendrites qui interconnecte les neurones individuels. C’est la structure idéale pour une unité de calcul neural indépendante.

Il existe donc une de sorte un cerveau dans le cœur. Quel est son rôle exactement ? Tout reste à découvrir, des recherches sont réalisées dans ce sens.

Deux études centrées au départ sur les interactions neurologiques démontrent que les signaux afférents que le cœur envoie au cerveau durant les émotions positives peuvent modifier activement le cerveau de plusieurs façons [1] que nous ne détaillerons pas ici. Nous savons donc maintenant que le cœur a une influence sur le cerveau.

2- Communication biophysique

Nous apprenons qu’un rythme cardiaque cohérent conduit à augmenter la synchronisation cœur-cerveau. Les implications de ces découvertes sont explorées dans une troisième étude qui montre que, dans les états de grande cohérence du rythme cardiaque, les individus montrent une amélioration significative de performance cognitive [2]. En d’autres termes, plus le cœur bat régulièrement, plus le cerveau est performant au niveau des fonctions de l’esprit (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement...).

3- Communication biochimique

Les spécialistes de biologie moléculaire ont découvert que le cœur est la glande endocrine la plus importante du corps. En réponse à notre expérience du monde, il produit et libère une hormone majeure FAN - Facteur Atrial Natriurétique - qui affecte profondément chaque opération du système limbique, ou ce qu’on réfère comme étant le « cerveau émotionnel ». Le lien entre nos émotions et le cœur est ainsi dévoilé. On ressent les émotions au niveau du cœur, pourtant c’est au niveau du cerveau qu’elles sont gérées.

4- Communication énergétique

La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps. On ne peut s’empêcher de penser à la parole du Prophète saws à ce propos : « N’y a t il pas dans le corps un morceau qui s’il est sain, tout le corps le sera aussi et s’il est corrompu le corps le sera également ? Ne s’agit-il pas du cœur ? » (Boukhari, Mouslim)

Le champ électrique du cœur est environ 60 fois plus important en amplitude que l’activité électrique générée par le cerveau. Pourtant le nombre de neurones dans le cœur est nettement inférieur à celui dans le cerveau (40.000 neurones dans le cœur contre environ 100 milliards de neurones dans le cerveau).

Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.

La recherche menée à l‘IHM suggère que le champ du cœur est un porteur important d’informations. Les signaux électromagnétiques générés par le cœur transmettent une information qui peut être reçue par les autres et ont la capacité d’affecter les autres autour de nous. Lorsque les gens sont touchés ou sont à proximité, le signal des battements du cœur est enregistré dans les ondes du cerveau de l’autre personne [3].

L’influence d’une personne sur une autre serait donc expliquée par un phénomène physique. Le cœur exerce sur son environnement une influence que l’on ne peut négliger. La science nous dira peut-être plus précisément de quelle façon dans l’avenir incha Allah. Ceci confirme l’importance de choisir son entourage, ses amis, comme cela est recommandé dans le Coran et la sunnah. En effet, Allah l’Exalté a dit :

« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face.  »
Sourate 18, Al Kahf (La caverne), verset 28

Selon Abou Sa’id Al Khoudri (Allah soit satisfait de lui), le Prophète saws a dit : « Ne tiens compagnie qu’à un homme croyant et que ne partage ton repas qu’avec un homme pieux ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

Selon Abou Hourayra (Allah soit satisfait de lui), le Prophète saws a dit : « L’homme a la même religion que son ami. Que l’un de vous fasse donc bien attention à celui qu’il prend pour ami ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

 

Ces récentes découvertes ne peuvent que nous rendre humble face à la grandeur de la création d’Allah, gloire à Lui. Les scientifiques découvrent uniquement ce qu’Il veut que nous connaissions. Et toutes ces découvertes sont en adéquation avec le Coran et la sunnah ! Gloire à Allah, seigneur des mondes.


Références :

-  http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_20.html
-  http://husol.hahnemann.edu/chaosjk1.htm
-  http://www.healthandage.com/html/res/aging_of_you/content/8.htm
-  http://www.heartmath.org/research/our-heart-brain.html
-  http://www.heartmath.com/pr/headheartconnect.html

 


 

[1] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_22.html

http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_23.html

[2] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_24.html

[3] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_21.html

Leila. R

.e6un7

 

Quatre graisses bonnes et peu connues

Les bonnes graisses protègent contre les maladies cardiaques en diminuant le niveau d'inflammation et la pression sanguine. Mais le plus beau est qu'augmenter votre consommation de ces graisses augmentera votre capacité à brûler les graisses que vous stockez.

Vous savez évidemment que l'huile d'olive est bonne pour vous. Mais il y en a d'autres qui sont encore meilleures, et dont vous n'avez probablement jamais entendu parler.

Alors voici ces cinq huiles alternatives qui ajouteront une nouvelle dimension à votre cuisine, et des années à votre vie.

Le Ghee (ou ghi)


Ghee (prononcer ji) vient d'un mot hindou qui signifie « graisse », et c'est un ingrédient majeur dans la cuisine indienne.

Le ghee est préparé en faisant mijoter du beurre non salé dans un grand pot jusqu'à ce que toute l'eau se soit évaporée et que les protéines aient sédimenté au fond. Le beurre clarifié est ensuite retiré à la cuillère pour éviter de le mélanger avec les particules solides. À la différence du beurre, le ghee peut être conservé durant de longues périodes sans réfrigération du moment qu'il est stocké dans un conteneur étanche pour éviter l'oxydation et les moisissures. Il a un léger goût de noisette, et est un peu plus foncé que le beurre.

Attention, il existe une imitation de ghee utilisée dans certains restaurants indiens, qui est faite à base d'huile végétale hydrogénée. Ce « beurre clarifié végétal » est très riche en acides gras trans qui augmentent le risque de cancers et d’infarctus, et doit être évité à tout prix.

Les recherches montrent que le ghee a des effets positifs sur les lipides sanguins [1]. Il réduit l'inflammation. Une étude menée dans les populations rurales du Rajasthan a constaté que les hommes qui mangent deux cuillères à soupe par jour de ghee diminuent leur risque cardiaque de 23 % [2].

Bien que le ghee ne soit pas un produit de grande consommation, il n'est pas très difficile à trouver en boutique de produits exotiques et en boutique bio. On peut aussi le fabriquer soi-même et le commander en ligne. Une simple recherche avec les mots clés « acheter du ghee » fera apparaître de nombreuses offres.

L'huile d'avocat


L'huile d'avocat est, comme l'huile d'olive, très riche en acides gras mono-insaturés.

Sa particularité, cependant, est d'être beaucoup plus riche que l'huile d'olive en oméga-7 (acide palmitoléique) et contient plus d'oméga-3 (0,95 g pour 100 g).

Très riche en vitamine E, qui est l'antioxydant naturel des huiles végétales, elle est très résistante à l'oxydation, se conserve extrêmement bien et montre une très bonne stabilité face à la cuisson. Le point de fumée (température à laquelle une huile se dégrade et produit des composés toxiques) est supérieur à 250°C, ce qui en fait une des huiles les plus résistantes qui soient.

Toutefois, l'utiliser crue reste la meilleure façon de préserver ses nutriments. Vous pouvez trouver de l'huile extra-vierge d'avocat, pressée à froid et biologique, en ligne ou dans votre magasin bio.

Huile MCT


L'huile MCT est une huile liquide à base d'acides gras à chaîne moyenne (MCT = Medium Chain Triglycerides). Ce sont les graisses que notre corps consomme pour fournir de l'énergie.

Si vous suivez un régime cétogène pour lutter contre un cancer, l'huile MCT aide votre corps à passer en mode de cétose. Cela veut dire qu'il utilise les acides gras, et non le glucose, comme source d'énergie. Le résultat est que les cellules cancéreuses ont plus de difficultés pour survivre. Ceci parce qu'elles ont l'habitude de fonctionner en mode de fermentation, ce qui n'est possible qu'avec le glucose.

A noter que l'huile MCT est aussi vendue en pharmacie pour les personnes qui ont des maladies qui les empêchent de bien absorber les lipides, comme la mucoviscidose et les maladies chroniques du foie.

Vous ne trouverez pas d'huile MCT dans la plupart des magasins. Il faut commencer par la consommer en petite quantité. Elle a un effet laxatif. Essayez d'en mettre un peu avec votre salade pour commencer. (la suite ci-dessous)

L'huile de macadamia

C'est ma préférée. L'huile de macadamia a une odeur délicate qui relève délicieusement les assaisonnements et les sauces. Elle résiste aussi à l'oxydation liée à la chaleur. Vous pouvez donc l'utiliser dans la poêle comme dans la cuisine.

Comme l'huile d'avocat, elle a une très forte teneur en acide gras mono-insaturés, supérieure à l'huile d'olive, et est extrêmement stable. Elle a aussi un goût plus neutre. En revanche elle coûte plus cher.

Essayez d'ajouter un ou plusieurs de ces produits gras à votre régime alimentaire. Cela peut vous apporter des bienfaits pour le cœur et pour les papilles, car il est important de savoir varier les plaisirs, surtout quand on mange sain.

A votre santé !

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site