"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."
A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.
Le chocolat est produit à partir de la fève de cacao. Ce sont les graines d'un petit arbre d'Amérique centrale : le Theobroma cacao, ce cacaotier porte les cabosses qui renferment les fèves.
Pour obtenir du chocolat, ces fèves doivent subir une fermentation, puis elles doivent être torréfiées et séchées comme le café. Ces graines sont par la suite transformées en pâte liquide dont on extrait la partie grasse, autrement dit, le beurre de cacao. Les différents types de chocolat sont obtenus en fonction de l'ajout du sucre, du beurre de cacao, ou encore des épices ou du lait.
Le chocolat contient des vitamines comme la vitamine B et E, des polyphénols et autres antioxydants, très intéressants pour lutter contre les radicaux libres qui accélèrent le vieillissement. Il est riche en magnésium, en potassium et en fer. 100 grammes de chocolat au lait fournissent un tiers des apports journaliers recommandés en potassium.
Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif. C'est un cardio-stimulant et un vasodilatateur. Mais c'est aussi un facteur aggravant des reflux acides gastro-œsophagiens, car cette molécule relâche les muscles du sphincter gastro-œsophagien qui bloquent le passage vers l'œsophage.
Le chocolat a des effets sur le cerveau. Il renferme du tryptophane : précurseur de la sérotonine un messager chimique qui améliore l'humeur, une sorte d'antidépresseur naturel. Mais dans le chocolat il y a aussi de l'anandamide, une molécule qui se fixe sur les mêmes récepteurs que le cannabis. Ce qui crée une sensation de plaisir, qui peut aussi entraîner une légère addiction.
Le secret des vertus du chocolat enfin découvert ? par Gentside Découverte
Vous n’aviez probablement pas besoin de cette étude pour trouver une raison d’en manger, mais au moins elle vous donnera bonne conscience.
Les effets bénéfiques du chocolat noir sont connus depuis longtemps et régulièrement re-démontrés : anti-stress, antioxydant, réduction du risque cardiovasculaire, du risque d'hypertension, etc. Malgré son potentiel calorique, consommé à doses raisonnables, il peut être un véritable allié. Toutefois, l'origine de tous ces bienfaits n’était pas bien comprise, du moins jusqu'ici.
Une équipe de l’université d’Etat de Louisiane qui s'est penchée sur la question affirme avoir découvert le secret du chocolat. Selon eux, celui-ci résiderait dans des bactéries ! En effet, certaines bactéries présentes dans notre système digestif provoqueraient une fermentation du chocolat qui libèrerait des anti-inflammatoires bons pour le cœur. L’étude, qui sera présentée le mardi 18 mars lors du congrès annuel de la société américaine de chimie, s’est basée sur de la poudre de cacao. Celle-ci a été enfermée dans des tubes à essai qui mimaient divers étapes de la digestion. La partie non digérée était ensuite soumise à une fermentation en absence d’oxygène, sous l’effet de bactéries fécales humaines. Peu digeste, sauf pour les bactéries "Les bonnes bactéries, comme les bifidobactériums et les bactéries lactiques, se repaissent du chocolat, explique l’étudiante Maria Moore qui a participé aux travaux. Quand on mange du chocolat noir, elles se multiplient et le font fermenter. Cela produit des composés anti-inflammatoires". "Quand ces composés sont absorbés par le corps, ils réduisent l’inflammation des tissus cardio-vasculaires, complète John Finley qui a mené l’étude. Cela réduit à long terme les risques d’attaques". Le chocolat contient des polyphénols au pouvoir antioxydant comme la catéchine et l’épicatéchine. Ces produits sont mal digérés mais intéressent les bactéries du colon. C’est là que sous l’effet de la fermentation, les grosses molécules de polyphénols sont métabolisées en des molécules plus facilement absorbables.
Du chocolat et des prébiotiques Mais les effets bénéfiques du chocolat pourraient être accentués en combinant l'ingrédient avec d'autres. John Finley recommande ainsi de consommer du chocolat en même temps que des sucres prébiotiques. "Quand on ingère des prébiotiques, les bons microbes du système digestif se développent et surpassent les mauvais microbes comme ceux qui causent des problèmes d’estomac". On retrouve des prébiotiques notamment dans l’ail cru et la farine cuite de blé complet.
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-le-chocolat-ami-ou-ennemi-de-notre-sante--6758.asp?1=1
http://www.maxisciences.com/chocolat/le-secret-des-vertus-du-chocolat-enfin-decouvert_art32206.html
Une étude franco-britannique a trouvé un lien direct entre un gène important et le risque de surpoids.
Pourquoi, en mangeant exactement la même quantité de nourriture, certaines personnes prennent du poids alors que d'autres ne grossissent pas? Une étude franco-britannique semble avoir trouvé une des causes de cette injustice flagrante: un gène lié à un produit qui se trouve dans la salive.
Le gène en question, AMY1, contrôle la production d'amylase, une enzyme qui permet la digestion de l'amidon dans la salive.Comme il a un rôle extrêmement important pour l'espèce humaine, ce gène est recopié en de nombreux exemplaires sur le même chromosome 1, jusqu'à 20 fois, alors qu'habituellement, chaque gène n'existe qu'en deux exemplaires, un venant du père et l'autre de la mère.
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On pourrait penser que plus l'amylase est présente, plus l'organisme peut assimiler de sucres, ce qui devrait faire grossir, or on s'est aperçu que c'était le contraire qui se passait», explique le professeur Philippe Froguel, directeur du laboratoire génomique et maladies métaboliques (CNRS/Université Lille-II/Institut Pasteur de Lille) et coordinateur de l'étude publiée ce lundi dans la revue Nature Genetics. «Nous avons même trouvé que les personnes qui ont le plus petit nombre de copies de gène d'amylase salivaire ont un risque multiplié par 10 de devenir obèses.» Chaque copie de ce gène en plus réduit de 20 % le risque d'obésité. Le gène AMY1 est déjà bien connu des généticiens, car c'est un marqueur de l'évolution. Le nombre de copies de ce gène présentes dans l'espèce humaine n'a fait que croître depuis 10.000 ans, et l'invention de l'agriculture. La capacité de produire de l'amylase est en effet un avantage évolutif pour les individus, car il permet de bien digérer l'amidon et les glucides complexes contenus en grande abondance dans les céréales, premier produit de l'agriculture.
Intéractions entre les aliments et le microbiote
L'impact de l'amylase sur le surpoids a été constaté sur plus de 6.000 individus, issus de plusieurs bases de données génétiques en Europe, qui comprennent par ailleurs 972 jumeaux. Fort de cet échantillon significatif, le lien entre le gène de l'amylase et l'obésité paraît incontestable, même si son mécanisme d'action est encore flou. «La première hypothèse, c'est que la digestion de l'amidon dans la bouche par la salive pourrait envoyer au cerveau un signal de satiété. Or on sait que beaucoup d'obèses mangent plus que les autres car ils continuent d'avoir faim, même quand leur organisme a déjà reçu assez de calories», précise Philippe Froguel, qui a déjà identifié par le passé un gène contrôlant justement ce type de mécanisme
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La deuxième hypothèse est plus complexe, mais elle rejoint l'un des domaines les plus étudiés sur le sujet en ce moment, à savoir les relations complexes entre l'organisme et la flore bactérienne de l'intestin, appelée microbiote. Faute d'amylase produite en quantité suffisante dans la salive, l'amidon n'est pas digéré par l'organisme, mais pourrait en revanche servir de carburant pour certaines bactéries intestinales. «C'est une hypothèse qui n'est pas prouvée, mais qui me paraît très intéressante et très séduisante, commente Gilles Mithieux, chercheur CNRS à l'unité nutrition et cerveau à Lyon et spécialiste du métabolisme de l'intestin. Si l'excès d'amidon dans l'intestin nourrit certaines bactéries, on peut imaginer que cela peut perturber le fonctionnement du microbiote, ce qui influe à son tour sur la régulation du métabolisme et peut entraîner un surpoids.»
Dans une publication remarquée dans la revue Cell en janvier 2014, Gilles Mithieux et ses collègues ont montré de quelle manière la flore bactérienne transformait les aliments riches en fibres pour produire des acides gras à courte chaîne, qui avaient à leur tour un effet sur le métabolisme, empêchant de stocker les excès de glucides dans les graisses. «On assiste à des interactions entre plusieurs cycles successifs liant le métabolisme de l'organisme et toutes les bactéries dont il est l'hôte,» résume le chercheur lyonnais.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/01/22175-secret-lobesite-etait-dans-salive
Les phéromones, des messagers biochimiques qui agissent sur les comportements sexuel et social. Le mot phéromone vient des mots grecs Pheran (transférer) et Horman (exciter). Les phéromones sont des composés organiques complexes utilisés par les animaux, depuis les protozoaires jusqu’aux primates supérieurs, comme moyen de communication. Des scientifiques ont récemment découvert chez l’homme un gène pouvant être lié à des phéromones et des études ont montré que les phéromones semblent affecter également le comportement de l’homme. |
Dans certaines sociétés animales complexes, des phéromones spécialisées facilitent la coopération des individus dans de nombreuses tâches. |
Le chemin de l‘organe voméronasal
Chez les animaux, la plupart des phéromones n’ont aucune odeur. Une fois à l’intérieur des voies nasales, elles n’empruntent pas le chemin olfactif comme le font les odeurs mais celui qui mène à l’organe voméronasal. Il s’agit d’une petite poche, percée d’un trou minuscule, directement relié à l’hypothalamus, le siège des émotions et des comportements sexuels, dans le cerveau. Si l’on détruit cet organe chez l’animal, il ne montre plus aucun intérêt pour les activités sexuelles. |
Diversité génétique et diversité des odeurs
En 1991, Wayne K. Potts et ses collègues de l’université de Floride ont démontré que les souris choisissent des partenaires qui leur sont génétiquement différents. Ces mêmes chercheurs ont également découvert que les souris préfèrent partager leurs nids avec leurs apparentés qui, par définition, sont génétiquement plus proches. Elles perçoivent ces degrés de parenté par l’odeur de leur urine qui porte des marqueurs odorants qui leur fournissent ces informations. |
Lorsqu’elles sont enceintes ces souris reviennent à leurs préférences initiales et retournent faire leur nid avec des mâles ayant des gènes de CMH similaires. Des scientifiques ont émis l’hypothèse que faire son nid avec des parents assure non seulement l’aide pour nourrir et élever le jeune mais aussi apporte une protection contre des mâles étrangers et potentiellement dangereux. La préférence pour des partenaires dissemblables par le CMH est également regardé comme importante pour réduire les risques de consanguinité et de maladies génétiques. |
L’équipe de Wedekind a recruté 49 femmes et 44 hommes qui furent examinés pour s’assurer qu’ils portaient une vaste rangée de gènes de CMH. Chaque homme a reçu un T-shirt propre avec pour instruction de dormir avec pendant deux nuits pour le saturer entièrement de son odeur. Les T-shirts furent ensuite rassemblés et placés dans des boîtes avec des couvercles ayant un trou permettant de sentir les odeurs. Chaque femme fut amenée au laboratoire au milieu de son cycle menstruel et on lui donna à choisir entre les odeurs de 7 boites.
Trois boites contenaient un T-shirt d’un homme ayant un CMH similaire à celui de la femme, trois, des T-shirts d’hommes dissemblables par leur CMH et la dernière boite contenait un T-shirt propre comme témoin. On demanda aux femmes de sentir les boites et de les classer en senteurs plaisantes ou déplaisantes. Les chercheurs ont constaté que les femmes préféraient l’odeur des hommes ayant des gènes de CHM différents. Beaucoup de femmes ont également fait le commentaire que les T-shirts des hommes aux gènes de CHM différents leur rappelaient leurs petits amis passés et présents. |
Les phéromones influencent les comportements humains
Une nouvelle étude britannique apporte une nouvelle confirmation de l’effet des phéromones sur le comportement humain. |
Découverte d’un gène humain codant pour un récepteur de phéromones
Des chercheurs américains viennent de découvrir chez l’homme un gène humain codant pour un récepteur de phéromones. Leurs recherches sont basées sur le comportement des souris. Chez ces animaux, les phéromones peuvent déclencher des comportements instinctifs liés, par exemple, à la sexualité, à l’agressivité ou à la reconnaissance des proches. Ces « odeurs » sont détectées par des cellules spécialisées du nez ou organe voméronasal qui peut déclencher des réactions instinctives. Cependant cet organe n’est pas le site exclusif de détection des phéromones. On connaît chez la souris une centaine de gènes qui contribuent à ces phénomènes. |
Références
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Dans l'antiquité, les arcs-en-ciel intriguaient les savants : Aristote pensait par exemple qu'ils étaient dus à la réflexion du soleil sur les nuages. Mais c'est Isaac Newton, qui en 1666 expliqua l'origine de ses couleurs.
Mais la lumière émise par le Soleil est "blanche", c'est à dire qu'elle se compose d'une sorte de mélange d'ondes lumineuses de longueurs d'onde (donc de couleurs) différentes. Si l'on décompose cette lumière blanche en ses constituants, on obtient le spectre de la lumière visible. Une décomposition qui intervient lors du phénomène de diffraction. Or, lorsqu'il pleut, chaque goutte d'eau réalise une diffraction : celle-ci réfléchit la lumière blanche du Soleil en déviant ses différentes composantes suivant des angles différents. Apparaissent ainsi sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Morceau de cercle visible L'angle de déviation dépend en effet de la longueur d'onde : on peut donc voir un arc avec les différentes couleurs successives. Par exemple, la lumière bleue est réfléchie suivant un angle de 40,5° par rapport aux rayons du Soleil, et la lumière rouge suivant un angle de 42,4° (ces angles correspondent aux angles Soleil-goutte-oeil). Voici pourquoi le rouge est vu au bord supérieur de l'arc en ciel par l'observateur. Et voilà aussi pourquoi il faut donc, pour observer l'arc-en-ciel, que le soleil soit situé au-dessous de 42° de hauteur. Peu de chance d'en observer un à midi ! Inversement, plus le soleil est bas sur l'horizon, et plus l'arc-en-ciel est haut. Mais vous ne pourrez jamais voir un demi-cercle complet, à moins d'être en montagne ou dans un avion. Dans ce dernier cas, on peut même voir le cercle en entier.
Par ailleurs, selon la grosseur des gouttes, l'arc-en-ciel sera plus ou moins coloré. En effet, les gouttes très fines (dans le cas de la bruine par exemple), dispersent mal la lumière : l'arc-en-ciel sera très pâle.
Arc-en ciel double Parfois, un second arc-en-ciel, plus large, peut être aperçu au-dessus de l'arc primaire. Il est du à une deuxième réflexion des rayons du soleil à l'intérieur des gouttes de pluie. Son angle est de 52° environ. Comme la lumière est réfléchie deux fois, les couleurs sont inversées par rapport à un arc-en-ciel primaire, et il est aussi plus pâle et donc moins visible. En théorie, on pourrait d'ailleurs voir un nombre infini d'arcs-en-ciel, issus des multiples réflexions dans la goutte d'eau. En laboratoire, on a pu ainsi en compter 19 ! Malheureusement, dans la réalité le ciel n'est pas assez sombre pour que ces arcs-en-ciel soient visibles. Il arrive aussi qu'on voie des arcs surnuméraires à l'intérieur du premier arc. Souvent dans les teintes vertes et roses, ils ne sont pas dus aux réflexions du soleil dans les gouttes d'eau, mais à des interférences lumineuses entre les gouttes. En général, un arc-en-ciel ne dure guère plus d'une demi-heure (le plus long a duré six heures, observé en Grande-Bretagne). On peut aussi en apercevoir à proximité des grandes chutes d'eau et des cascades, ou dans son jardin… en arrosant ses bégonias. 1) La longueur d'onde est la longueur séparant deux crêtes d'une onde périodique, ce qui est le cas des ondes électromagnétiques. Pour le visualiser, imaginez une courbe sinusoïdale. La longueur d'onde l est liée à la fréquence f par la relation l = c / f, où c est la vitesse de la lumière. |
http://www.linternaute.com/
La définition du cœur ;ur est complexe. Pendant longtemps, les scientifiques l’ont défini uniquement comme un muscle ; le cerveau contrôlant tout le corps et que le cœur n’était qu’une pompe faisant circuler le sang. Puis, tout en gardant les propriétés d’un muscle, le cœur a été considéré comme une glande secrétant des hormones. Récemment, de nouvelles fonctions lui ont été attribuées par la découverte de neurones à l’intérieur de celui-ci. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre certains versets du Coran, sans pour autant chercher à en donner une nouvelle interprétation. Elle illustre également certains hadiths du Prophètes .
Côté Coran
Nombreux sont les versets coraniques qui mentionnent le cœur, ils sont parfois associés à la raison par l’emploi d’expressions telles que « qui comprennent » ou « qui raisonnent ». En voici quelques-uns.
« Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin »
Sourate 50, Qaf, verset 37
« C’est parce qu’en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leurs cœurs donc, ont été scellés, de sorte qu’ils ne comprennent rien. »
Sourate 63, Al Munafiqun (Les hypocrites), verset 3
« Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas : et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran , tu évoques Ton Seigneur l’Unique, ils tournent le dos par répulsion. »
Sourate 17, Al Isra’ (Le voyage nocturne), verset 46
« Il est en parmi eux qui viennent t’écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran) [...] »
Sourate 6, Al An’am (Les bestiaux), verset 25
« Il leur plaît, (après le départ des combattants) de demeurer avec celles qui sont restées à l’arrière. Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien. »
Sourate 9, At-Tawbah (Le repentir), verset 87
A travers de ces quelques versets, on comprend qu’il existe bien un lien entre le cœur et la raison. Habituellement la raison est associée au cerveau, il est donc question d’une relation entre le cœur et le cerveau inconnue de la science jusqu’à récemment.
Côté science
En effet, d’un point de vue scientifique, nous savons maintenant qu’il existe une communication entre le cœur et le cerveau. Elle est en fait un dialogue dynamique, continu et bidirectionnel, chaque organe influençant continuellement la fonction de l’autre.
Le cœur communique avec le cerveau et le corps de quatre façons :
Communication neurologique (système nerveux)
Communication biophysique (pression des ondes)
Communication biochimique (hormones)
Communication énergétique (champs électromagnétiques)
Cette nouvelle évidence scientifique montre que le cœur utilise ces méthodes pour envoyer à notre cerveau d’importants signaux émotionnels et intuitifs. En accord avec cette compréhension du cœur en perpétuelle communication avec le cerveau, les scientifiques découvrent que nos cœurs pourraient être en fait la « force intelligente » derrière les pensées intuitives et les sentiments que nous éprouvons.
Brièvement, voici la description des différents modes de communication.
1- Communication neurologique
Les neurologistes ont maintenant découvert qu’il y a plus de 40.000 cellules nerveuses (neurones) dans le cœur seul, ceci signifie que le cœur a son propre système nerveux indépendant, parfois appelé le cerveau dans le cœur.
Pour mieux comprendre la suite, voici le schéma d’un neurone :
Les dendrites conduisent l’influx nerveux, induit à son extrémité jusqu’au noyau : c’est un prolongement afférent. Alors que l’axone conduit l’influx nerveux du noyau vers son extrémité, c’est un prolongement efférent.
Actuellement on considère que le nombre de connexions entre les neurones détermine l’efficacité du cerveau ; plus il y a de connexions, plus le cerveau est performant.
Les ganglions cardiaques intrinsèques sont distribués en particulier autour des orifices des principaux vaisseaux. Lorsqu’on observe la section transversale d’un ganglion cardiaque intrinsèque, on trouve au centre une masse de dendrites qui interconnecte les neurones individuels. C’est la structure idéale pour une unité de calcul neural indépendante.
Il existe donc une de sorte un cerveau dans le cœur. Quel est son rôle exactement ? Tout reste à découvrir, des recherches sont réalisées dans ce sens.
Deux études centrées au départ sur les interactions neurologiques démontrent que les signaux afférents que le cœur envoie au cerveau durant les émotions positives peuvent modifier activement le cerveau de plusieurs façons [1] que nous ne détaillerons pas ici. Nous savons donc maintenant que le cœur a une influence sur le cerveau.
2- Communication biophysique
Nous apprenons qu’un rythme cardiaque cohérent conduit à augmenter la synchronisation cœur-cerveau. Les implications de ces découvertes sont explorées dans une troisième étude qui montre que, dans les états de grande cohérence du rythme cardiaque, les individus montrent une amélioration significative de performance cognitive [2]. En d’autres termes, plus le cœur bat régulièrement, plus le cerveau est performant au niveau des fonctions de l’esprit (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement...).
3- Communication biochimique
Les spécialistes de biologie moléculaire ont découvert que le cœur est la glande endocrine la plus importante du corps. En réponse à notre expérience du monde, il produit et libère une hormone majeure FAN - Facteur Atrial Natriurétique - qui affecte profondément chaque opération du système limbique, ou ce qu’on réfère comme étant le « cerveau émotionnel ». Le lien entre nos émotions et le cœur est ainsi dévoilé. On ressent les émotions au niveau du cœur, pourtant c’est au niveau du cerveau qu’elles sont gérées.
4- Communication énergétique
La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps. On ne peut s’empêcher de penser à la parole du Prophète à ce propos : « N’y a t il pas dans le corps un morceau qui s’il est sain, tout le corps le sera aussi et s’il est corrompu le corps le sera également ? Ne s’agit-il pas du cœur ? » (Boukhari, Mouslim)
Le champ électrique du cœur est environ 60 fois plus important en amplitude que l’activité électrique générée par le cerveau. Pourtant le nombre de neurones dans le cœur est nettement inférieur à celui dans le cerveau (40.000 neurones dans le cœur contre environ 100 milliards de neurones dans le cerveau).
Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.
La recherche menée à l‘IHM suggère que le champ du cœur est un porteur important d’informations. Les signaux électromagnétiques générés par le cœur transmettent une information qui peut être reçue par les autres et ont la capacité d’affecter les autres autour de nous. Lorsque les gens sont touchés ou sont à proximité, le signal des battements du cœur est enregistré dans les ondes du cerveau de l’autre personne [3].
L’influence d’une personne sur une autre serait donc expliquée par un phénomène physique. Le cœur exerce sur son environnement une influence que l’on ne peut négliger. La science nous dira peut-être plus précisément de quelle façon dans l’avenir incha Allah. Ceci confirme l’importance de choisir son entourage, ses amis, comme cela est recommandé dans le Coran et la sunnah. En effet, Allah l’Exalté a dit :
« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. »
Sourate 18, Al Kahf (La caverne), verset 28
Selon Abou Sa’id Al Khoudri (Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « Ne tiens compagnie qu’à un homme croyant et que ne partage ton repas qu’avec un homme pieux ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)
Selon Abou Hourayra (Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « L’homme a la même religion que son ami. Que l’un de vous fasse donc bien attention à celui qu’il prend pour ami ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)
Ces récentes découvertes ne peuvent que nous rendre humble face à la grandeur de la création d’Allah, gloire à Lui. Les scientifiques découvrent uniquement ce qu’Il veut que nous connaissions. Et toutes ces découvertes sont en adéquation avec le Coran et la sunnah ! Gloire à Allah, seigneur des mondes.
Références :
http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_20.html
http://husol.hahnemann.edu/chaosjk1.htm
http://www.healthandage.com/html/res/aging_of_you/content/8.htm
http://www.heartmath.org/research/our-heart-brain.html
http://www.heartmath.com/pr/headheartconnect.html
[1] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_22.html
http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_23.html
[2] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_24.html
[3] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_21.html
Leila. R
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité