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Articles de islamiates

Pensons nous avec notre Cœur?!!

- Le Cœur et la médecine 

"Le cœur n’est pas, tel qu’on le pensait jusqu’à il y a quelques années, une simple pompe de sang. Depuis les premières greffes cardiaques, les médecins ont remarqué de profonds changements dans le comportement de leurs malades. Leur nature psychique, leurs désirs, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent et même leurs croyances religieuses se sont complètement bouleversés. Aucune explication scientifique n'a pu être donnée à ce phénomène.

En examinant les rapports des recherches et les statistiques collectés au cours des dernières années, on remarque que leurs conclusions se retrouvent dans le Coran. Jusque là, les savants du Coran eux même expliquaient les Versets parlant du cœur en leur donnant un sens figuré ou moral au même titre que l'âme et le souffle.

 - Qu'en est-il au juste maintenant? 

Notons d'abord que les médecins soutenaient que le coeur et ses battements sont commandés par le cerveau. Or les chirurgiens qui ont procédé à l'implantation des cœurs étrangers dans les thorax des malades, ont remarqué que le cœur implanté commence immédiatement à battre sans attendre les ordres du cerveau anesthésié. Il bat son rithme pendant toute notre vie et ne s’endort jamais, même lorsque le cerveau dort de tous ses sommeils !

Il est important de noter par ailleurs que le cœur se forme dans le fœtus avant le cerveau et commence à battre dès le 21ème jour de la grossesse. Ceci suggère que le cœur opère indépendamment du cerveau. Certains spécialistes tels que le Dr Schwartz pensent même que c'est le cœur qui dirige le cerveau et que dans chacune de ses cellules un historique de notre vie est enregistré! 

Les cellules du cœur seraient donc dotées d'une mémoire ! 

En fait la science moderne est très en retard dans ce domaine et il n'ya aucune certitude sur la relation cerveau - cœur ni aucune sur les lois qui régissent le sommeil, la mémoire, les sentiments …etc.

Ce que la science a pu établir avec certitude depuis une trentaine d'années, c'est que le cœur et le cerveau communiquent avec harmonie, à travers un réseau nerveux très dense. Ils le font au moyen de signaux électriques et les perturbations de l'un agissent immédiatement sur l'autre. 

Le Dr Armour souligne que le cœur est capable de traiter d'une façon particulière les informations lui parvenant de l'organisme tout entier. C'est la raison pour laquelle la greffe d'un cœur se base essentiellement sur la qualité du système nerveux et sa capacité d'adaptation avec l'organisme récepteur.

- Observations surprenantes ! 

Au cours de la décennie 90, Le Dr Linda Rask a pu établir une relation directe entre les impulsions électromagnétiques émises par le cœur et celles du cerveau. Elle a pu détecter une influence directe de champ électromagnétique du cœur sur celui du cerveau. A la suite de ces observations le Dr Gary Schwartz et le Dr Linda Russek pensent que le cœur possède une capacité de stockage et de traitement des informations et que la mémoire ne réside pas seulement dans le cerveau mais qu'elle résiderait également dans le cœur et c'est ce dernier qui commanderait leur traitement.

Le Dr Schwartz a participé à l'implantation d'un cœur appartenant à un enfant décédé, dans la poitrine d'un autre enfant. Lorsque l'enfant opéré a recouvert, la maman du défunt l'a pris dans ses bras. Elle dit qu'elle sentait le souffle et les battements du cœur de son fils. Mieux encore, l'enfant greffé a commencé à présenter des troubles du cerveau gauche, la maman du défunt a informé les médecins que son enfant avait commencé à présenter les mêmes troubles avant sa mort. Ceci prouve que le désordre du cerveau du défunt a été transporté par le cœur greffé sur le cerveau auparavant sain, du malade soigné ! 

Parmi les cas les plus surprenants, la littérature rapporte celui d'une fille qui a reçu un cœur d'une autre. Au lendemain de l'opération, la malade greffée commença à se plaindre de chocs au niveau de la poitrine. Il s'est avéré que la défunte était morte d'un accident de voiture. Les derniers mots qu'elle a prononcés furent : "J'ai mal à la poitrine"!

Un cas similaire parmi des centaines s'est produit avec un garçon qui a reçu le cœur d'une fille morte noyée dans une piscine. Le garçon est devenu un effrayé de l'eau et disait souvent à ses parents: "Ne me jetez pas dans l'eau", même lorsqu'il était à la maison ! 

- Le cœur siège des sentiments

Le 11/08/07 Washington Post publia un article sur Peter Houghton, qui avait reçu un cœur artificiel. Ce cœur consistait en une motopompe qui assurait la circulation du sang dans ses vaisseaux sanguins. 

Ce malade a reconnu qu'il était devenu un être sans sentiments. Il disait qu'il avait dans la poitrine un objet dur comme la pierre: "Je ne ressens plus aucun amour même pas pour mes petits enfants. Je ne sais plus me comporter avec eux. On dirait qu'ils ne font plus partie de moi comme auparavant".

Cet homme n'a plus aucun penchant ni pour la vie, ni pour l'argent ni pour les autres plaisirs; il n'a plus d'espoir. Il a perdu jusqu'aux facultés de réfléchir, prévoir, comparer ou comprendre. Il songe souvent à se suicider pour se débarrasser de ce cœur horrible ! 

Le Professeur Arthur Caplan Directeur du département de l'Ethique Médicale à l'Université de Pennsylvanie, reconnaît que les savants n'ont pas encore percé ce mystère; ils ne se sont pas intéressés aux relations psychologiques et sentimentales des différents organes du corps humain. Ils ont traité ces derniers comme de simples machines. L'Administration Américaine des Soins et du Médicament a reconnu l'échec du cœur artificiel du fait de la dégradation intellectuelle et psychologique des malades; ces derniers sont d'ailleurs tous morts d'une angine de poitrine au cours des mois qui ont suivis l'opération..

La conclusion évidente est que le cœur constitue un véritable magasin des programmes de mémorisation qu'il transmet au cerveau pour traitement.

Le Dr J. A. Armour pense qu'il existe plus de 40000 cellules dans le cœur, régissant le rythme cardiaque, les secrétions hormonales et le stockage des informations. Ces informations jouent un rôle capital dans le processus du raisonnement et de la compréhension. Le rythme cardiaque est lui même en relation directe avec les sentiments et les sensations.

Le Dr Paul Pearsall pense que le cœur ressent et se rappelle. Il envoie des impulsions de communication avec d'autres cœurs. Il envoie également avec chacun de ses battements, des signaux à toutes les cellules du corps. Il peut ainsi agir sur le système immunitaire. Il existerait un véritable flux d'information va-et-vient entre le cœur qui joue le rôle de chef d'orchestre, et les cellules irriguées. Le sang pour sa part, joue le rôle de fluide porteur des informations échangées!

L'Institut des Mathématiques Cardiaques (Heart Math) vient de faire une découverte spectaculaire : Le champ électrique du cœur est si puissant, que nous pouvons communiquer sans parler avec les gens qui nous entourent. Mieux encore, il a été confirmé que la personne qui s'approche d'une autre, qui la touche ou qui lui parle influence directement sur son raisonnement !

- Le Coran et le Cœur 

Après ce bref aperçu purement technique de l’article du Pr. Kaheel, nous allons passer en revue les principaux Versets du Coran qui parlent du cœur et voir comment est-ce que le livre d’Allah révélé il y a 14 siècle au Messager Analphabète Mohammed SAS, a prédit ces dernières découvertes.

- Le Cœur siège de la raison 

S22-V46: "N'ont-ils pas circulé sur terre afin qu'ils aient des cœurs avec lesquels ils peuvent raisonner ou des oreilles avec lesquelles ils peuvent entendre? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont bien les cœurs dans les poitrines qui deviennent aveugles".

Ce Verset à lui seul exprime toute la prédiction coranique en matière de science cardiologique et physiologique. 

Pendant des siècles, les livres saints avaient présenté les cœurs comme le siège des sentiments et de la foi. La tradition et la sagesse populaire qui en ont découlé, sont restées dans notre langage jusqu'à nos jours. Ne dit-on pas "un cœur sensible, un bon coeur, un cœur d'or, du fond de son cœur; et ne dit-on pas à la personne que l’on aime : "Oui mon cœur!"? 

Le Coran est venu il y a 14 siècles nous expliciter d'une façon plus scientifique ce concept en reliant la raison, donc le cerveau, la vue, donc les yeux, l'ouille donc l'oreille, au système nerveux du "raisonnement intégré".

Ce sont les athées et les matérialistes de la science moderne qui nous ont imposé leur concept désintégré de l'être humain; ils ont dénudé l'Homme de ses valeurs morales et ont tenté de le libérer croient-ils de ses "tabous".

Merci donc aux cardiologues qui nous ramènent à l'évidence grâce à leur échec prévisible, selon le Coran. Ils ont démontré que l'être humain n'est pas une simple "machine physiologique", mais c'est un être doué de capacités morales, intellectuelles, sentimentales et spirituelles intégrées. 

La négligence de l'un quelconque de ces dons aboutit obligatoirement aux désordres que la greffe des cœurs a mis en évidence

Et le Coran de souligner que ce sont bien nos cœurs situés dans nos poitrines qui raisonnent qui voient et qui entendent.

Examinons encore d’autres "Versets Cardiologiques": 

S39-V23: "C'est Allah qui a fait descendre le meilleur récit : Un livre qui présente des similitudes et des répétitions. La peau de ceux qui craignent leur Seigneur en frissonne; et lorsque Allah est évoqué, leur peau et leur cœur s'attendrissent ". 
 

S39-V22: "(N'est-ce pas mieux) pour ceux à qui Allah a élargi leur poitrine pour recevoir l'Islam. Que l'enfer soit donc du sort de ceux qui ont le cœur dur quand Allah est évoqué" … 

Dans ce couple de Versets, le Coran compare l'état spirituel et sentimental des mécréants et des croyants. Ici, il inclut le toucher au système sensoriel intégré. Mieux que cela il dit :

S17-V36: "N’emprunte jamais la voie que tu méconnais. Saches bien que l'ouïe, la vue, et le cœur font tous partie des organes pour les quels des comptes seront demandés"!

Nous répondrons donc au Jugement Dernier de l'usage du coeur et de ses auxiliaires, selon qu’ils aient satisfait Dieu ou Satan! 

S41-V20 : "Lorsqu'ils arriveront, leur ouïe, leurs yeux et leur peau témoigneront contre eux de ce qu'ils avaient fait".

Cette mémorisation des organes serait donc une réalité que la science découvrira peut être un jour ? 

- Le Cœur siège des sentiments et de la foi

Parlant des Enfants d'Israël qui se sont égarés après l'Exode, Allah dit: 
S2-V74: "
Leurs cœurs se sont durcis; ils sont devenus comme de la pierre ou même plus durs encore". 
Ce Verset est à rapprocher du malade branché à un cœur artificiel; il sentait dans sa poitrine un objet dur ! 

S2-V6/9: "Quand aux mécréants, soit certain ! Que tu les avertisses ou pas cela leur est égal ; ils ne croiront pas. Allah a scellé leurs cœurs ; un voile épais couvre leurs yeux et leurs oreilles. De ce fait, un grand châtiment leur est réservé. 

Parmi les gens il y en a qui disent : "nous croyons en Dieu et au Jugement Dernier" ; en fait ils ne sont point croyants. Ils veulent tromper Allah et les croyants, mais ils ne font que se leurrer sans se rendre compte. Dans leur cœur il y a une maladie; Allah les a rendus encore plus malades et il auront un châtiment très douloureux pour avoir toujours menti ".

Cette maladie grave n'est rien d'autre que l'hypocrisie. Pour le Coran, elle est pire que l'idolâtrie !

En appelant la communauté des croyants à la mobilisation Allah dit : S3-V154 :"Ceci afin qu'Allah éprouve ce que renferment vos poitrines et qu'Il purifie ce qu’il y a dans vos cœurs. Allah est parfaitement au courant du secret des poitrines".

Le Coran couple souvent cœur et poitrine. 

S40-V35 "Ceux qui palabrent sur les miracles d'Allah sans un pouvoir qu'Allah leur aurait délégué, suscitent un grand ressentiment de la part d'Allah et de la part des croyants. Ainsi Allah frappe-t-il d'un sceau le cœur de tout orgueilleux tyran.

L'orgueil et la tyrannie sont également des maladies du coeur ! Elles interdisent à la foi d’y pénétrer. 

- Le cœur Gouverneur du corps humain

Et le Messager Mohammed SAS de préciser en parlant de l'interdit et du permis : 

"Sachez donc qu'il y a dans le corps une mâchée. Lorsqu'elle est saine, tout le corps est sain. Et lorsqu'elle est atteinte tout le corps se dégrade ; celle-ci n’est rien d’autre que le cœur".

Evidemment, le Messager SAS ne parle que sur révélation; cette révélation lui disait : 

S26-V192-194 Il est certain qu’il s’agit d’une révélation descendue sur toi : c’est le Fidèle Saint Esprit qui l’a descendu sur ton cœur, pour en avertir. Il s’exprime en langue arabe explicite 

Pour être " appris par cœur " par le Messager analphabète, le Coran est descendu " sur son cœur ". Voila qui s’explique parfaitement par cette dernière découverte cardiologique ! 

S7-V179 "Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'êtres humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas. Ils ne ressemblent qu'à des bestiaux; ils sont plutôt plus égarés ".

La cardiologie nous prouvera peut être un jour que le cœur des bestiaux couplé à leur cerveau serait plus intelligent que celui des mécréants, car plus proche de la nature. Ce dont nous sommes certains c'est que le cœur des animaux ne convient pas aux hommes car le cerveau humain est plus vicieux ! C'est ce que veut dire ce Verset et ce que disent les cardiologues, non ? 

S67-V13 "Que vous teniez votre parole au secret ou que vous la criez haut, Il est parfaitement au courant de ce que renferment les "poitrines".

Le cœur est donc la cache des intentions et des secrets. 

Parlant de ceux qui ont refusé le combat avec le Messager SAS, il dit S9-V93 " ….Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs en sorte qu'ils ne savent plus rien".

Le Coran associe toujours le durcissement des cœurs au pêché et au mal. Ecoutons-le lorsqu'il parle des renégats: 

S92-V14: "Lorsque les Versets du (livre) d'Allah lui sont récités il s’écrie : 'Ce ne sont que des mythes de primitifs'. Pas du tout! En fait ce sont leurs méfaits qui ont encrassé leurs cœurs".

S45-V23 : "As-tu vu celui qui prend ses désirs pour idole, et qu'Allah a égaré alors qu'il détient du savoir; celui à qui (Allah) a scellé l'ouïe et le cœur et voilé les yeux. Qui en dehors d'Allah pourrait-il le guider ? Ne pouvez-vous donc pas y réfléchir ?"

Ainsi le cerveau pourrait être bourré de savoir, mais il ne servira celui qui le porte à reconnaître d'Allah, que si son savoir passe par un cœur sain. C'est ce que dit la cardiologie moderne ! Et Rabelais d’ajouter : " Science sans conscience est une ruine de l’âme ".

Le cœur générateur de la quiétude ou du désarroi 

S13-V28 "Les cœurs de ceux qui croient (en Dieu) s'apaisent en évoquant Allah; C'est en pensant à Allah que les cœurs se rassurent vraiment ?"

S10-V57 "Hommes! Il vous est parvenu une Exhortation de votre Seigneur et une Guérison de ce qui affecte les poitrines; c'est également une Guidance et une Grâce pour les croyants". 

Décrivant le désarroi de la mère de Moïse lorsque son bébé avait été repêché du Nil par la famille de Pharaon le Coran dit:

S28-V10 "Le cœur de la mère de Moïse déprima ; peu s’en fallut qu’elle ne manifestât sa peine si Nous n'avions pas raffermi son cœur; (Nous l'avons fait) afin qu'elle reste toujours croyante". 

Le Coran utilise une expression arabe consacrée remarquable : "Le cœur de la mère de Moïse est devenu creux". Que peuvent dire les Cardiologues. Cette métaphore a-t-elle une explication physiologique?

S114 – Dis: "J'implore la protection du Seigneur des hommes, du Souverain des hommes, du Dieu des hommes, contre le mal de l'angoisse dégradante qui tourmente la "poitrine" des gens qu’elles soient djinns ou humaines". 
C’est par cette prière conseillée à toutes les âmes inquiets, que s’achève le recueil coranique. 

- Le cœur rival du lobe frontal ?

La médecine moderne à réussi à cerner certaines propriétés et certaines fonctions des différents parties du cerveau. Il a été prouvé par exemple que le siège du mensonge et de la ruse, qui contrarient les informations parvenant du cœur, se trouve dans le "lobe frontal". Le Coran l'appelle "Nassia" c'est-à-dire toupet. 
Ecoutons bien cette merveille scientifique du Coran, quand il évoque le sort des renégats au Jugement Dernier : 

S55-V41 "(Ce jour là), les criminels seront reconnus à leur traits ; on les saisira alors pas les toupets et les pieds".

S96-V15/16 "Pas du tout ! S'il ne cesse pas (de pécher), Nous traînerons le toupet, un toupet menteur et pécheur …" 

Les hypocrites disent toujours le contraire de ce qu'ils pensent. Leur langue serait commandée par "l'ordinateur" cérébral, alors que leur pensée est commandée par le cœur. Lorsque ce dernier est malade, le lobe frontal l'emporte, le mensonge et l'hypocinésie se fabriquent. Certains politiciens, que nous n'avons pas besoin de nommer, doivent avoir un tout petit cœur bien encrassé et un lobe frontal d'éléphant. 

- Conclusion

Je conclurai cet essai en affirmant que la science moderne a prouvé sans aucun doute, l'authenticité du Coran. Les Versets pour lesquels les exégètes donnaient une interprétation morale ou métaphysique, prennent maintenant un sens réel. Dans mon commentaire du livre mentionné ci-dessus, je disais que le Verset qui parle du liquide génital, reste encore un mystère pour la médecine. Il dit : 

"Que l'Homme pense à ce à partir de quoi il a été créé ! Il a été créé à partir d'un liquide éjaculatoire sortant d'entre la colonne vertébrale et les seins".

La médecine de nos jours que j’avais évoquée dans mon ouvrage " Youcef et Zoulikha " au commentaire 101, soutenait une autre théorie ! J’avais parlé de "testicules comme générateur du liquide méprisable " ; ceux-ci naissent effectivement dans le fœtus au niveau de la colonne vertébrale et migrent par la suite à leur position finale. Mais les notions qui viennent d'être exposées sur le cœur expliqueraient me semble-t-il, ce mystère. Le cœur qui se trouve dans la cage thoracique entre la colonne vertébrale et les côtes avant, ne serait-il pas le générateur effectif du liquide génétique ?

Ceci dit, n’est-il pas temps que les scientifiques honnêtes reconnaissent ces vérités? N'est-il pas temps également que les savants de la science coranique présentent ces merveilles scientifiques, d'une manière plus objective et sans excès. 
Le sujet que nous venons de traiter interpelle tout particulièrement les Muftis et les savants des sciences islamiques. Ils doivent donner un avis autorisé, pas obligatoirement unanime, car la tolérance et le pluralisme de l'interprétation et de la " Fetwa ", constituant les fondements les plus précieux de la "Démocratie Islamique" si longtemps ignorée. 
Vu que : 

a- La greffe des cœurs a prouvé le transfert des connaissances, des sentiments et des croyances du cœur greffé vers le cerveau du malade récepteur,

b- Les greffés du cœur artificiel n'ont survécu jusqu'à présent que quelques mois après l’opération, en transformant l’homme en un robot inhumain, 

c- Les découvertes faites ont permis une percée inespérée de la science dans les secrets du Coran, et permettent aujourd'hui sa relecture à un plus haut niveau

Les questions qui s'imposent sont: 

1- Est-il permis de pratiquer la greffe des cœurs, et de prélever des cœurs sur les cadavres appartenant à des morts croyants, au profit de malades mécréants ?.

2- Est-il permis de transférer le cœur d'un mécréant dans le corps d'un malade croyant ? 

En fait, nous devons tous réfléchir à ces questions sans plus nous dire : " Quel casse tête " mais plutôt " quel casse cœur " ! Le mal de tête peut être vite guéri par la prise d’un cachet d’aspirine ou une tasse de café. Mais le stress, le "mauvais sang" tel que nos ancêtre l’appelaient, finissent souvent par une hausse de la tension artérielle et si nous n’y remédions pas, finissent par une crise cardiaque fatale. C’est donc bien par nos cœurs que nous réfléchissons, c’est par nos cœurs que nous vivons et que nous mourrons, tel que le Coran le dit !

References

http://www.kaheel7.com/modules.php?name=News&file=article&sid=581 
www.kaheel7.com 
www.altafsir.com 
www.merveillescoraniques.net 
1- Pearsall P, Schwartz GE, Russek LG, Changes in heart transplant recipients that parallel the personalities of their donors, School of Nursing, University of Hawaii, www.springerlink.com, 2000. 
2- Paul Pearsall, The Heart's Code: Tapping the Wisdom and Power of Our Heart Energy, New York, Broadway Books, 1998. 
3- Linda Marks, THE POWER OF THE HEART, www.healingheartpower.com, 2003. 
4- Dorothy Mandel, Spirit and Matter of the Heart, Grace Millenium, Winter 2001. 
5- Linda Marks, The Power of the Soul-Centered Relationship, HeartPower Press, 2004. 
6- Paul Pearsall, Gary E. Schwartz, Linda G. Russek, Organ Transplants and Cellular Memories, Nexus Magazine, April - May 2005. 
7- Schwartz GER, Russek, LGS. The Living Energy Universe. Charlottesville, VA: Hampton Roads Publishing, 1999. 
8- His Heart Whirs Anew, Washington Post, August 11, 2007. 
9- Heart, Wikipedia. 
10- Science of the heart, Institute of HeartMath. 
11- Rollin McCraty, The Scientific Role of the Heart in Learning and Performance, Institute of HeartMath, 2003. 
12- Does your heart sense your emotional state? www.msnbc.msn.com, Jan. 26, 2006. 
13- Annual Meeting of the Pavlovian Society, Tarrytown, NY, 1999

Il y a plus d’un an j’avais publié dans le site www.merveillescoraniques.net sous la rubrique " livres ", plusieurs articles tirés d’un ouvrage scientifique intitulé "Embryologie Théologie, une sainte rencontre". Dans l’un de ces articles sur " l’Audio vision " je faisais le commentaire suivant : " La question qui se pose inévitablement après la lecture de ce chapitre est la suivante: Dans le Coran, "l'audition", "les visions", "la réflexion" et "la foi", semblent intimement liés. Y a-t-il une relation physiologique? Je suggérais à l’auteur d'ajouter à sa nouvelle édition, un passage qui expliquerait scientifiquement cette confusion volontaire que le Coran fait entre la raison, le sentiment et les sens ". Quelques mois plus tard, je reçois de l’un des internautes, un article écrit par le Docteur Abdeddaïm Kaheel sur les dernières découvertes de la greffe des cœurs.. En lisant ce qui suit, vous jugerez vous-même cher lecteur, comment est-ce que la science et la technologie moderne, viennent d'éclaircir ce qui semblait mystérieux dans le Coran il y a à peine quelques mois. Ceci illustre parfaitement le "Verset Emblème" du site : S41-V53 : "Nous allons sans cesse leur montrer nos miracles dans les horizons et dans leur être, jusqu’à ce qu’il leur soit prouvé que c’est bien la vérité". L'astronomie et la médecine de nos jours jouent un rôle primordial dans la démonstration de cette "Vérité "! Pour le cœur humain, la cardiologie n’est qu’à ses balbutiements; elle vient de lever un petit coin du voile qui couvre encore une grande partie des Versets coraniques traitant du sujet; il y en a plus d'une cinquantaine. Je vais commenter les plus significatifs, mais avant de le faire, voyons d’abord un résumé adapté de l’article du Professeur Kaheel qui suit : 

- Le Cœur et la médecine 

"Le cœur n’est pas, tel qu’on le pensait jusqu’à il y a quelques années, une simple pompe de sang. Depuis les premières greffes cardiaques, les médecins ont remarqué de profonds changements dans le comportement de leurs malades. Leur nature psychique, leurs désirs, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent et même leurs croyances religieuses se sont complètement bouleversés. Aucune explication scientifique n'a pu être donnée à ce phénomène.

En examinant les rapports des recherches et les statistiques collectés au cours des dernières années, on remarque que leurs conclusions se retrouvent dans le Coran. Jusque là, les savants du Coran eux même expliquaient les Versets parlant du cœur en leur donnant un sens figuré ou moral au même titre que l'âme et le souffle.

 

- Qu'en est-il au juste maintenant? 

Notons d'abord que les médecins soutenaient que le coeur et ses battements sont commandés par le cerveau. Or les chirurgiens qui ont procédé à l'implantation des cœurs étrangers dans les thorax des malades, ont remarqué que le cœur implanté commence immédiatement à battre sans attendre les ordres du cerveau anesthésié. Il bat son rithme pendant toute notre vie et ne s’endort jamais, même lorsque le cerveau dort de tous ses sommeils !

Il est important de noter par ailleurs que le cœur se forme dans le fœtus avant le cerveau et commence à battre dès le 21ème jour de la grossesse. Ceci suggère que le cœur opère indépendamment du cerveau. Certains spécialistes tels que le Dr Schwartz pensent même que c'est le cœur qui dirige le cerveau et que dans chacune de ses cellules un historique de notre vie est enregistré! 

Les cellules du cœur seraient donc dotées d'une mémoire ! 

En fait la science moderne est très en retard dans ce domaine et il n'ya aucune certitude sur la relation cerveau - cœur ni aucune sur les lois qui régissent le sommeil, la mémoire, les sentiments …etc.

Ce que la science a pu établir avec certitude depuis une trentaine d'années, c'est que le cœur et le cerveau communiquent avec harmonie, à travers un réseau nerveux très dense. Ils le font au moyen de signaux électriques et les perturbations de l'un agissent immédiatement sur l'autre. 

Le Dr Armour souligne que le cœur est capable de traiter d'une façon particulière les informations lui parvenant de l'organisme tout entier. C'est la raison pour laquelle la greffe d'un cœur se base essentiellement sur la qualité du système nerveux et sa capacité d'adaptation avec l'organisme récepteur.

- Observations surprenantes ! 

Au cours de la décennie 90, Le Dr Linda Rask a pu établir une relation directe entre les impulsions électromagnétiques émises par le cœur et celles du cerveau. Elle a pu détecter une influence directe de champ électromagnétique du cœur sur celui du cerveau. A la suite de ces observations le Dr Gary Schwartz et le Dr Linda Russek pensent que le cœur possède une capacité de stockage et de traitement des informations et que la mémoire ne réside pas seulement dans le cerveau mais qu'elle résiderait également dans le cœur et c'est ce dernier qui commanderait leur traitement.

Le Dr Schwartz a participé à l'implantation d'un cœur appartenant à un enfant décédé, dans la poitrine d'un autre enfant. Lorsque l'enfant opéré a recouvert, la maman du défunt l'a pris dans ses bras. Elle dit qu'elle sentait le souffle et les battements du cœur de son fils. Mieux encore, l'enfant greffé a commencé à présenter des troubles du cerveau gauche, la maman du défunt a informé les médecins que son enfant avait commencé à présenter les mêmes troubles avant sa mort. Ceci prouve que le désordre du cerveau du défunt a été transporté par le cœur greffé sur le cerveau auparavant sain, du malade soigné ! 

Parmi les cas les plus surprenants, la littérature rapporte celui d'une fille qui a reçu un cœur d'une autre. Au lendemain de l'opération, la malade greffée commença à se plaindre de chocs au niveau de la poitrine. Il s'est avéré que la défunte était morte d'un accident de voiture. Les derniers mots qu'elle a prononcés furent : "J'ai mal à la poitrine"!

Un cas similaire parmi des centaines s'est produit avec un garçon qui a reçu le cœur d'une fille morte noyée dans une piscine. Le garçon est devenu un effrayé de l'eau et disait souvent à ses parents: "Ne me jetez pas dans l'eau", même lorsqu'il était à la maison ! 

- Le cœur siège des sentiments

Le 11/08/07 Washington Post publia un article sur Peter Houghton, qui avait reçu un cœur artificiel. Ce cœur consistait en une motopompe qui assurait la circulation du sang dans ses vaisseaux sanguins. 

Ce malade a reconnu qu'il était devenu un être sans sentiments. Il disait qu'il avait dans la poitrine un objet dur comme la pierre: "Je ne ressens plus aucun amour même pas pour mes petits enfants. Je ne sais plus me comporter avec eux. On dirait qu'ils ne font plus partie de moi comme auparavant".

Cet homme n'a plus aucun penchant ni pour la vie, ni pour l'argent ni pour les autres plaisirs; il n'a plus d'espoir. Il a perdu jusqu'aux facultés de réfléchir, prévoir, comparer ou comprendre. Il songe souvent à se suicider pour se débarrasser de ce cœur horrible ! 

Le Professeur Arthur Caplan Directeur du département de l'Ethique Médicale à l'Université de Pennsylvanie, reconnaît que les savants n'ont pas encore percé ce mystère; ils ne se sont pas intéressés aux relations psychologiques et sentimentales des différents organes du corps humain. Ils ont traité ces derniers comme de simples machines. L'Administration Américaine des Soins et du Médicament a reconnu l'échec du cœur artificiel du fait de la dégradation intellectuelle et psychologique des malades; ces derniers sont d'ailleurs tous morts d'une angine de poitrine au cours des mois qui ont suivis l'opération..

La conclusion évidente est que le cœur constitue un véritable magasin des programmes de mémorisation qu'il transmet au cerveau pour traitement.

Le Dr J. A. Armour pense qu'il existe plus de 40000 cellules dans le cœur, régissant le rythme cardiaque, les secrétions hormonales et le stockage des informations. Ces informations jouent un rôle capital dans le processus du raisonnement et de la compréhension. Le rythme cardiaque est lui même en relation directe avec les sentiments et les sensations.

Le Dr Paul Pearsall pense que le cœur ressent et se rappelle. Il envoie des impulsions de communication avec d'autres cœurs. Il envoie également avec chacun de ses battements, des signaux à toutes les cellules du corps. Il peut ainsi agir sur le système immunitaire. Il existerait un véritable flux d'information va-et-vient entre le cœur qui joue le rôle de chef d'orchestre, et les cellules irriguées. Le sang pour sa part, joue le rôle de fluide porteur des informations échangées!

L'Institut des Mathématiques Cardiaques (Heart Math) vient de faire une découverte spectaculaire : Le champ électrique du cœur est si puissant, que nous pouvons communiquer sans parler avec les gens qui nous entourent. Mieux encore, il a été confirmé que la personne qui s'approche d'une autre, qui la touche ou qui lui parle influence directement sur son raisonnement !

- Le Coran et le Cœur 

Après ce bref aperçu purement technique de l’article du Pr. Kaheel, nous allons passer en revue les principaux Versets du Coran qui parlent du cœur et voir comment est-ce que le livre d’Allah révélé il y a 14 siècle au Messager Analphabète Mohammed SAS, a prédit ces dernières découvertes.

- Le Cœur siège de la raison 

S22-V46: "N'ont-ils pas circulé sur terre afin qu'ils aient des cœurs avec lesquels ils peuvent raisonner ou des oreilles avec lesquelles ils peuvent entendre? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont bien les cœurs dans les poitrines qui deviennent aveugles".

Ce Verset à lui seul exprime toute la prédiction coranique en matière de science cardiologique et physiologique. 

Pendant des siècles, les livres saints avaient présenté les cœurs comme le siège des sentiments et de la foi. La tradition et la sagesse populaire qui en ont découlé, sont restées dans notre langage jusqu'à nos jours. Ne dit-on pas "un cœur sensible, un bon coeur, un cœur d'or, du fond de son cœur; et ne dit-on pas à la personne que l’on aime : "Oui mon cœur!"?

Le Coran est venu il y a 14 siècles nous expliciter d'une façon plus scientifique ce concept en reliant la raison, donc le cerveau, la vue, donc les yeux, l'ouille donc l'oreille, au système nerveux du "raisonnement intégré".

Ce sont les athées et les matérialistes de la science moderne qui nous ont imposé leur concept désintégré de l'être humain; ils ont dénudé l'Homme de ses valeurs morales et ont tenté de le libérer croient-ils de ses "tabous".

Merci donc aux cardiologues qui nous ramènent à l'évidence grâce à leur échec prévisible, selon le Coran. Ils ont démontré que l'être humain n'est pas une simple "machine physiologique", mais c'est un être doué de capacités morales, intellectuelles, sentimentales et spirituelles intégrées.

La négligence de l'un quelconque de ces dons aboutit obligatoirement aux désordres que la greffe des cœurs a mis en évidence

Et le Coran de souligner que ce sont bien nos cœurs situés dans nos poitrines qui raisonnent qui voient et qui entendent.

Examinons encore d’autres "Versets Cardiologiques": 

S39-V23: "C'est Allah qui a fait descendre le meilleur récit : Un livre qui présente des similitudes et des répétitions. La peau de ceux qui craignent leur Seigneur en frissonne; et lorsque Allah est évoqué, leur peau et leur cœur s'attendrissent ". 

S39-V22: "(N'est-ce pas mieux) pour ceux à qui Allah a élargi leur poitrine pour recevoir l'Islam. Que l'enfer soit donc du sort de ceux qui ont le cœur dur quand Allah est évoqué" …

Dans ce couple de Versets, le Coran compare l'état spirituel et sentimental des mécréants et des croyants. Ici, il inclut le toucher au système sensoriel intégré. Mieux que cela il dit :

S17-V36: "N’emprunte jamais la voie que tu méconnais. Saches bien que l'ouïe, la vue, et le cœur font tous partie des organes pour les quels des comptes seront demandés"!

Nous répondrons donc au Jugement Dernier de l'usage du coeur et de ses auxiliaires, selon qu’ils aient satisfait Dieu ou Satan! 

S41-V20 : "Lorsqu'ils arriveront, leur ouïe, leurs yeux et leur peau témoigneront contre eux de ce qu'ils avaient fait".

Cette mémorisation des organes serait donc une réalité que la science découvrira peut être un jour ? 

- Le Cœur siège des sentiments et de la foi

Parlant des Enfants d'Israël qui se sont égarés après l'Exode, Allah dit: 
S2-V74: "
Leurs cœurs se sont durcis; ils sont devenus comme de la pierre ou même plus durs encore". 
Ce Verset est à rapprocher du malade branché à un cœur artificiel; il sentait dans sa poitrine un objet dur ! 

S2-V6/9: "Quand aux mécréants, soit certain ! Que tu les avertisses ou pas cela leur est égal ; ils ne croiront pas. Allah a scellé leurs cœurs ; un voile épais couvre leurs yeux et leurs oreilles. De ce fait, un grand châtiment leur est réservé. 

Parmi les gens il y en a qui disent : "nous croyons en Dieu et au Jugement Dernier" ; en fait ils ne sont point croyants. Ils veulent tromper Allah et les croyants, mais ils ne font que se leurrer sans se rendre compte. Dans leur cœur il y a une maladie; Allah les a rendus encore plus malades et il auront un châtiment très douloureux pour avoir toujours menti ".

Cette maladie grave n'est rien d'autre que l'hypocrisie. Pour le Coran, elle est pire que l'idolâtrie !

En appelant la communauté des croyants à la mobilisation Allah dit : S3-V154 :"Ceci afin qu'Allah éprouve ce que renferment vos poitrines et qu'Il purifie ce qu’il y a dans vos cœurs. Allah est parfaitement au courant du secret des poitrines".

Le Coran couple souvent cœur et poitrine. 

S40-V35 "Ceux qui palabrent sur les miracles d'Allah sans un pouvoir qu'Allah leur aurait délégué, suscitent un grand ressentiment de la part d'Allah et de la part des croyants. Ainsi Allah frappe-t-il d'un sceau le cœur de tout orgueilleux tyran.

L'orgueil et la tyrannie sont également des maladies du coeur ! Elles interdisent à la foi d’y pénétrer. 

- Le cœur Gouverneur du corps humain

Et le Messager Mohammed SAS de préciser en parlant de l'interdit et du permis : 

"Sachez donc qu'il y a dans le corps une mâchée. Lorsqu'elle est saine, tout le corps est sain. Et lorsqu'elle est atteinte tout le corps se dégrade ; celle-ci n’est rien d’autre que le cœur".

Evidemment, le Messager SAS ne parle que sur révélation; cette révélation lui disait : 

S26-V192-194 Il est certain qu’il s’agit d’une révélation descendue sur toi : c’est le Fidèle Saint Esprit qui l’a descendu sur ton cœur, pour en avertir. Il s’exprime en langue arabe explicite 

Pour être " appris par cœur " par le Messager analphabète, le Coran est descendu " sur son cœur ". Voila qui s’explique parfaitement par cette dernière découverte cardiologique ! 

S7-V179 "Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'êtres humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas. Ils ne ressemblent qu'à des bestiaux; ils sont plutôt plus égarés ".

La cardiologie nous prouvera peut être un jour que le cœur des bestiaux couplé à leur cerveau serait plus intelligent que celui des mécréants, car plus proche de la nature. Ce dont nous sommes certains c'est que le cœur des animaux ne convient pas aux hommes car le cerveau humain est plus vicieux ! C'est ce que veut dire ce Verset et ce que disent les cardiologues, non ? 

S67-V13 "Que vous teniez votre parole au secret ou que vous la criez haut, Il est parfaitement au courant de ce que renferment les "poitrines".

Le cœur est donc la cache des intentions et des secrets. 

Parlant de ceux qui ont refusé le combat avec le Messager SAS, il dit S9-V93 " ….Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs en sorte qu'ils ne savent plus rien".

Le Coran associe toujours le durcissement des cœurs au pêché et au mal. Ecoutons-le lorsqu'il parle des renégats: 

S92-V14: "Lorsque les Versets du (livre) d'Allah lui sont récités il s’écrie : 'Ce ne sont que des mythes de primitifs'. Pas du tout! En fait ce sont leurs méfaits qui ont encrassé leurs cœurs".

S45-V23 : "As-tu vu celui qui prend ses désirs pour idole, et qu'Allah a égaré alors qu'il détient du savoir; celui à qui (Allah) a scellé l'ouïe et le cœur et voilé les yeux. Qui en dehors d'Allah pourrait-il le guider ? Ne pouvez-vous donc pas y réfléchir ?"

Ainsi le cerveau pourrait être bourré de savoir, mais il ne servira celui qui le porte à reconnaître d'Allah, que si son savoir passe par un cœur sain. C'est ce que dit la cardiologie moderne ! Et Rabelais d’ajouter : " Science sans conscience est une ruine de l’âme ".

Le cœur générateur de la quiétude ou du désarroi 

S13-V28 "

Quel est le statut de l’assurance en Islam?

1. Toutes les catégories d’assurance commerciale relèvent de l’usure claire qui ne fait l’objet d’aucun doute. Car l’assurance revient à vendre une somme d’argent contre une autre somme inférieure ou supérieure avec l’ajournement de la remise de l’une des deux objets de l’échange ; elle implique donc l’usure de surplus et l’usure d’ajournement. En effet, les assureurs encaissent l’argent des clients et promettent de leur rembourser une somme supérieure ou inférieure en cas de sinistre couvert par le contrat. Ce qui est la vraie usure interdite par le Coran dans de nombreux versets.

2. Toutes les catégories de l’assurance commerciale reposent sur le jeu de hasard interdit dans le Coran : « ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. » (Coran, 5 :90 ). L’assurance sous toutes ses formes, revient à un jeu de chance. On vous dit : donnez une telle somme. S’il vous arrive un sinistre, on vous donnera ceci. Ce qui est le vrai jeu de hasard. L’établissement d’une différence entre l’assurance et le jeu de hasard est un entêtement que rejette tout esprit sain, dans la mesure où, même les assureurs, reconnaissent que l’assurance implique le jeu de hasard.

3. Toutes les catégories d’assurances impliquent le risque. Or la prise de risque est interdite dans de nombreux hadith parmi lesquels celui rapporté par Abou Hourayra (P.A.a) en ces termes : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit la vente de cailloux et la vente impliquant un risque ». (Rapporté par Mouslim). Toutes les formes de l’assurance commerciale reposent sur le risque. Ce risque est même très grave. En effet, toutes les compagnies d’assurances et tous les assureurs refusent absolument de couvrir tout danger non probable. Autrement dit, il faut, pour qu’un danger soit susceptible d’être couvert, que son arrivée soit également probable et improbable. De même l’assurance est conclue sans que l’on sache ni le temps de l’avènement des sinistres ni leur ampleur. C’est ainsi que l’assurance réunit les trois graves types de risque.

4. L’assurance commerciale, sous toutes ses formes, revient à spolier l’argent des gens. Ce que le Coran l’interdit formellement : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens. » (Coran, 2 :188).

L’assurance commerciale, sous toutes ses formes et catégories, constitue une opération rusée qui aboutit à la spoliation de l’argent des autres. Des statistiques précises menées par un expert allemand ont prouvé que le montant des dédommagements payés aux assurés ne représente que 2.9 %  des primes payées par les assurés.

L’assurance constitue donc une immense perte pour la Umma. Sa pratique par les mécréants, qui souffrent de la désintégration de leurs liens (sociaux) et se trouvent obliger d’y avoir recours tout en la détestant comme ils détestent la mort, ne saurait la justifier.

Voilà un aspect des grandes violations de la loi religieuse qui sous-tendent l’assurance. Il en existe beaucoup d’autres que la situation ne permet pas d’énumérer. Point n’est besoin de les énumérer du reste puisqu’une seule des violations déjà mentionnée suffit pour faire de l’assurance en question l’une des plus grandes actions interdites et réprouvées par la loi d’Allah.

Il est certes regrettable que certaines personnes se laissent tromper par les propos embellis et trompeurs des propagandistes de l’assurance qui l’appellent assurance coopérative ou solidaire ou islamique, ou lui donnent d’autres noms qui ne changent en rien sa véritable réalité (illégale).

Quant aux allégations des propagandistes de l’assurance, selon lesquelles les ulémas ont émis une fatwa autorisant ce qu’on appelle l’assurance coopérative, elles sont purement mensongères. La cause de l’ambiguïté  qui accompagne ces allégations tient au fait que certains propagandistes ont fait aux ulémas un faux exposé sans rapport avec l’une quelconque des catégories d’assurance et ont affirmé que c’était une [nouvelle]catégorie d’assurance appelée assurance coopérative (pour l’embellir et tromper les gens). Ils ont dit que les souscriptions étaient de pures contributions qui font partie de la coopération ordonnée par Allah le Très Haut dans Ses propos : « Coopérez dans la bienfaisance et la piété. » Ils ont soutenu que cette coopération ne visait que l’atténuation des catastrophes qui frappaient les gens. Ce qui est juste est que ce qu’ils appellent assurance coopérative est comme les autres catégories d’assurance. La différence porte sur la forme et pas sur la réalité essentielle. Celle-ci est très éloignée de la contribution purement volontaire et très éloignée  de la coopération dans la bienfaisance et la piété, puisqu’il s’agit de coopérer indubitablement dans le péché et la transgression et ne vise pas à atténuer les catastrophes et à y remédier, mais plutôt à spolier l’argent des gens. La prétendue assurance coopérative est donc prohibée au même titre que les autres catégories d’assurance. C’est pourquoi l’exposé qu’ils ont fait aux ulémas est sans rapport avec l’assurance.

S’agissant de ce que l’on prétend à propos du reversement d’une ristourne, il ne change rien. Il n’empêche pas l’assurance d’impliquer l’usure, le jeu de hasard, le risque, la spoliation de l’argent des autres, l’incompatibilité avec la  confiance en Allah et d’autres (choses) prohibées. C’est en somme de la tricherie et de la dissimulation. Celui qui veut en savoir plus doit se référer au traité intitulé : « at-taa’min wa ahkamouhou » (l’assurance et son statut).

J’invite tout musulman jalousement attaché à sa religion et qui espère rencontrer Allah et jouir (du bonheur) de la vie dernière, je l’invite à craindre Allah profondément et à éviter les assurances. Peu importe l’innocence dont on la pare et les beaux habits dans lesquels on l’enveloppe. Elle reste indubitablement illicite. Son abandon permet de préserver sa religion et ses biens et de jouir de la sécurité que procure le Transcendant, le Maître de la sécurité.

Puisse Allah nous assister tous à acquérir une vue intérieure (pénétrante) en matière de religion et à agir de façon à agréer le Maître des mondes.

 

Se référer à : khoulassa fi hukmi at-ta’min (précis du statut de l’assurance) par Cheikh Dr Soulayman ibn Ibrahim ath-Thounayyan, membre du personnel enseignant de la Faculté de Droit Musulman à Qassim.
 
 
http://islamqa.info/fr/ref/8889

Semer la discorde(al fitna) en Islam

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Fitna est un mot arabe se référant à la guerre civile, au désaccord et aux divisions parmi les musulmans, en particulier pour les périodes comprenant des épreuves de foi. Le mot peut être traduit par « révolte, sédition ou émeute ».

La querelle, en se développant, en s'enracinant et en multipliant les ramifications de ses épines, détruit la fraîcheur de la Foi, tue la bonté et l'amour de la paix qu'elle inspire. Et il n'y a plus alors aucun bien dans l'observation des rites prescrits, qui n'apportent plus aucune protection à l'âme. Souvent, la querelle s'empare des esprits de son auteur et le pousse à commettre des écarts avilissants pour la grandeur d'âme et des péchés graves qui font encourir la malédiction.

En effet, L'Envoyé de Dieu a dit:

"Voulez-vous que je vous indique ce qui est meilleur que le jeûne, la prière et l'aumône ? Les gens présents lui ont dit: Certes, oui ! Il a dit: C'est d'endiguer l'inimitié et l'animosité, car laisser se propager l'inimitié constitue la haliqa (celle qui rase), je ne dis pas celle qui rase seulement les cheveux, mais celle qui rase la Foi" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

Le démon ne parvient peut-être pas à faire de l'homme sensé et raisonnable un adorateur d'idole, mais il peut, lui qui est trop attaché à la séduction de l'homme et à sa perte, parvenir à l'éloigner de son Seigneurau point qu'il ignore ses devoirs encore plus que l'idolâtre délirant. Pour mener à bien cette machination, le démon s'emploie avec ruse à allumer les feux de l'animosité dans les coeurs. Une fois ce feu allumé, le démon se réjouit du spectacle de ces flammes qui brûlent le présent et l'avenir des hommes et qui engloutissent leurs liens et leurs vertus.

L'Envoyé de Dieu a dit:

" Satan a perdu définitivement l'espoir d'être adoré par les orants dans la presqu'île arabique, mais il ne désespère pas de semer la discorde entre eux" [Rapporté par Muslim ].

Il y a des vices contre lesquels l'Islam a mis en garde, et il convient de connaître leur source principale. En effet, tous ces vices se ramènent, malgré la diversité de leurs formes, à un mal unique: la haine. Il en est ainsi de la calomnie des innocents.

C'est un crime vers lequel pousse la haine. Comme la calomnie a pour effet grave d'altérer les réalités et de blesser les personnes vertueuses, l'Islam la considère comme le pire des mensonges.

Aïcharapporte que l'Envoyé de Dieu a dit à ses Compagnons:

"Savez-vous quelle est auprès de Dieu la pire forme d'usure (al-riba) ? Ils ont dit: Dieu et Son Envoyé le savent mieux ! Il a dit: La pire forme d'usure pour Dieu c'est la violation de la réputation d'un individu musulman, puis l'Envoyé de Dieu récita ce verset : { Ceux qui offensent injustement les croyants et les croyantes se chargent d'une infamie et d'un péché notoire } [ Sourate 33 : verset 58 ] [ Rapporté par Abû Ya'la ].

Nul doute que sonder les défauts des gens et chercher à les en attribuer sciemment est signe de perversion et de bassesse. C'est pourquoi l'Islam a institué des punitions immédiates pour certains crimes de la calomnie. Mais, ce qui est réservé dans la Vie future comme châtiment aux différentes formes de calomnie, est plus terrible encore.

L'Envoyé de Dieu a dit:

"Celui qui évoque chez une personne un défaut qu'elle n'a pas, uniquement pour la dénigrer, Dieu le gardera dans le feu de l'Enfer jusqu'à ce que s'épuise ce qu'il a dit sur cette personne" [ Rapporté par At-Tabarânî ].

Dans une autre version:

"Pour tout homme qui répand sur un musulman un mot dont il est innocent, uniquement pour le discréditer dans la vie d'ici-bas, Dieu se doit au Jour de la Résurrection de le fondre dans le feu jusqu'à ce que s'épuise ce qu'il a dit sur ce musulman".

Comme ce qu'il a dit est une diffamation, comment peut-il prouver le contraire devant Dieu et comment peut-il se débarrasser de ses conséquences?

La bonne santé du coeur impose au croyant de souhaiter au moins le bien pour les gens, s'il est incapable de le leur apporter de sa main.

Quant à celui qui invente un mal pour l'imputer aux gens et leur attribuer par pur mensonge, c'est un impudent calomnieux. Allah a dit:

{ Ceux qui aiment que la turpitude se répande parmi les croyants subiront un châtiment douloureux en ce monde et dans la Vie future. Dieu sait, et vous, vous ne savez pas } [ Sourate 24 : verset 19].

Parmi les faveurs que Allah accorde à Ses serviteurs, c'est qu'Il aime que l'on dissimule les défauts des créatures, même lorsqu'ils sont attestés.

En effet, il n'est pas permis à un musulman de diffamer son frère, même en mentionnant des défauts qu'il possède effectivement. Car l'homme au coeur sain compatit devant la douleur des gens et leur souhaite d'en être bien préservé. Quant à la manie de se réjouir en rapportant les scandales d'autrui, de dévoiler les secrets protégés et de mettre les autres à nu, ceci n’est pas le comportement d un vrai musulman. Voilà pourquoi l'Islam interdit la médisance, car c'est un exécutoire pour une haine renfermée et pour un coeur dépourvu de miséricorde et de bonté.

Abû Hurayra rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit :

" Savez-vous ce qu'est la médisance ? Les gens présents lui ont dit: Dieu et son Envoyé le savent mieux ! Il a dit alors: c'est de mentionner ton frère avec ce (son défaut) qu'il n'aime pas. Les gens ont dit : Vois-tu, et si mon frère a bien ce que j'ai dit de lui ? Il a dit : S'il possède ce que tu as dit de lui, tu auras médit à son sujet, et s'il n'a pas ce que tu lui attribues tu l'auras calomnié" [ Rapporté par Muslim ].

Parmi les règles de bonne conduite instituées par l'Islam pour préserver les affections et éviter les divisions et les ruptures, il y a aussi l'interdiction de calomnier, car c'est un moyen de détériorer les rapports et de retourner les coeurs.

INTERDICTION D'ÊTRE HÂTIF ET IMPATIENT :

La nature même de la fitna (l’épreuve et la discorde) est que les questions deviennent confuses, les erreurs augmentent et les esprits et les intellects commencent à dévier. La protection et la sécurité contre cela – en ces temps - se trouvent dans la jama'a; en tête de laquelle sont les savants. Donc il est obligatoire pour les gens – les gouverneurs et les gouvernés- de s’accrocher aux paroles des savants et d’agir selon elles. Si les masses se préoccupent des questions de fitna, où ils commencent à exprimer leurs propres avis, cela mène seulement à une augmentation de la fitna et divise plus encore la Umma. Ainsi les umur al-'amma (questions touchant à l'avantage général et au bien-être) - les questions liées à la paix, la sécurité et la crainte - doivent être réservées à ceux qui possèdent la connaissance saine et la compréhension, comme Allah - le Très-Haut - dit

"Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, ils auraient appris (la vérité). Et n’eussent été par la grâce d’Allah sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le diable, à part quelques-uns." [Sourate An-Nisa 4:83]

L’imam As-Sa'di (d.1376H) - rahimahullah - a dit :

« C'est l’avertissement sévère d'Allah à Ses serviteurs en ce qui concerne leurs mauvaises actions. Et c’est une nécessité pour eux, que lorsque leur viennent des nouvelles d’une question importante - comme les questions qui touchent au bien être général et la sécurité des croyants, ou celles qui se rapportent à une atteinte à la sécurité, ou à la crainte d'une calamité qui vient à eux - ils doivent d'abord vérifier ces nouvelles et ne pas être hâtifs dans sa diffusion. Plutôt ils doivent rapporter ces questions au messager (sallallahu ' alayhi wa sallam) et aux détenteurs du commandement; ceux qui possèdent la science, la compréhension, le bon conseil, l'intellect, la maturité et la maîtrise de soi; ceux qui comprennent les affaires et ont la connaissance des avantages et du mal que cela peut amener. S'ils voient que dans la radiodiffusion il y a un avantage et une cause de bonheur pour les croyants et le moyen de se protéger de leurs ennemis, donc ils doivent faire ainsi. Mais s'ils voient qu'il n'y a aucun avantage dans cela, ou qu'il y a quelque avantage, mais que le mal est plus grand, alors ils ne doivent pas agir ainsi. C'est pourquoi Allah a dit : " ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, ils auraient appris (la vérité)." C’est à dire qu'ils l'auraient évalué avec leur saine compréhension et leur science ferme et correcte. Ainsi il y a là une preuve d’un principe important qui est : si surgit le besoin d'examiner une question particulière, il est obligatoire qu'elle soit laissée à ceux qui sont qualifiés pour cela et personne ne doit les précéder - et ceci est plus proche de ce qui est correct et préservé de l'erreur. Et il y a aussi une interdiction d'être hâtif et impatient dans la diffusion des nouvelles aussitôt qu'ils l'entendent. De même, cela contient l’ordre de réfléchir avant de parler, donc il y regarde s'il y a un avantage à faire cela, si c’est le cas, il s'y lance et si ce n’est pas le cas, il s'en abstient. » [3

LES SAVANTS ET LES AFFAIRES DE LA UMMA :

Dans les questions de fitna et autres questions détaillées liées aux questions du bien être de la umma - comme les affaires liées à siyasatush-shar'iya (la politique de Shari'a) et les maux répandus et leur semblables- les gens doivent avoir une connaissance saine et une compréhension de la maslaha (l'avantage) et du mafsada (le mal). Ces questions, la plupart du temps, sont la cause de fitan; et ce ne sont pas les questions liées à la purification, la prière, le pèlerinage et leur semblables; dont le jeune étudiant en science- ou dans quelques cas, même le laïc - peut parler, et préférer la parole de celui à un autre. Ceci parce que : «  La compréhension des objectifs et des buts de Shari'a n'est possible, qu’en étudiant à fond les textes et en étudiant les travaux détaillés de Shari'a. Ainsi, fiqhul-maqasid (la science de la compréhension des objectifs et des buts de Shari'a) est en effet une science grande et puissante qui ne peut être saisie partout le monde. Plutôt elle peut seulement être comprise par celui qui a atteint un haut niveau de connaissance, a examiné l'état des affaires et est bien mis au courant de celles-ci et a examiné les divers résultats possibles qui peuvent arriver. Et peser entre les avantages et le mal dépend de la compréhension de Shari'a, de ses objectifs, de la compréhension de l'état des affaires et des divers degrés de bénéfices et de mal. Donc ceci n'est possible que pour les savants. » [4]

L’imam Nawawi (d.676H) - rahimahullah - a dit :

« Celui qui ordonne le bien ou interdit le mal doit être bien informé de ce qu'on ordonne ou interdit. Et le niveau de connaissance exigé pour cela variera conformément à que l'on ordonne ou interdit. Ainsi, si c'est une question concernant des obligations nettes et des prohibitions bien connues - comme la prière, le jeûne, la fornication ou boire de l’alcool- alors chaque musulman est savant concernant ces questions. Cependant, si la question implique des questions détaillées, ou des questions liées à l’ijtihad (la science d'extraire les règles de la révélation), la masse des musulmans ne peut pas y entrer, ni ordonner ou interdire. Plutôt cela est réservé aux savants. » [5]

Et les sujets que nous avons mentionnés (c'est-à-dire ceux qui touchent aux affaires du bien être et de l’intérêt de la umma; comme les questions qui traitent de la politique de Shari'a, juger les affaires, corriger le mal répandu, le takfir (déclarer des musulmans mécréants) et ( se rebeller contre les dirigeants) sont les sujets les plus importants qui ont touché le réveil islamique de nos jours et sur lesquels il y beaucoup de discussions, de controverse et d'argumentation entre ces jeunes musulmans qui s'accrochent à la religion et qui désirent sincèrement le bien. Donc ces sujets sont d'une nature extrêmement importante et de même, dévier du chemin correct en ce qui les concerne est extrêmement dangereux!

C’est pourquoi, j'ai voulu recueillir certaines des paroles de nos nobles savants contemporains sur ce sujet – qu’Allah les protége et s'occupe d'eux et continue à faire profiter la umma de leur présence pour le reste de leur temps - ceux qui sont les savants de la religion et les héritiers des prophètes, ceux qui se sont concentrés sur la compréhension des principes de formulation du halal (légal) et du haram (interdit). Shaykhul-Islam Ibn Taymiya (d.728H) - rahimahullah - a dit : « et quiconque de cette umma, est connu pour être véridique, tandis qu’il a été loué et recommandé par la majorité des divers groupes des gens de cette umma, alors ceux-là sont les leaders de la guidée et les balises dans l'obscurité. » [6] Donc ils sont les savants Rabbani, [7] ceux qui apprennent le Livre aux gens et la sagesse et éduquent les gens sur cela. Et ils sont les gens de la compréhension profonde et de la sagesse qu'Allah nous a commandé de rechercher, par Sa parole

"Demandez aux gens de connaissance si vous ne savez pas." [Sourate Al-Anbiya 21:30]

Ainsi ne pas revenir à eux, ne pas être autour d'eux et ne pas les questionner, est la voie des fitan - comme nous avons précédemment expliqué - particulièrement quand il y a un grand nombre de différences et de gens qui divergent et beaucoup de chemins différents pour le voyageur.

ACCROCHEZ-VOUS A LA JAMA'A :

Les savants sont les leaders et la Jama'a à laquelle on nous a commandé de nous accrocher et dont nous avons été avertis contre la séparation – apparaît dans le hadith de ' Abdullah Ibn Mas'ud (radiyallahu ' anhu) qui l'a rapporté du messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) qui a dit : « le sang d'un musulman qui témoigne que nul n’est en droit d’être adoré en dehors d'Allah et que je suis le messager d'Allah, n'est pas licite, sauf dans trois cas : celui qui commet l'adultère, une vie pour une vie (le talion), ou celui qui abandonne sa religion et se sépare de la Jama'a. » [8]

' Umar Ibnul-Khattab (radiyallahu ' anhu) rapporte que le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit : « accrochez-vous à la Jama'a et prenez garde de vous en éloigner! Car en effet Shaytan est avec la personne seule, mais est plus éloigné de deux personnes. Et quiconque désire le Paradis, alors qu’il s'accroche à la Jama'a. Et quiconque est réjoui par ses bonnes actions et attristé par ses mauvais actes, alors il est croyant. » [9]

Ainsi, quiconque s'accroche à la Jama'a – sans s’en séparer- sera couronné de succès. Mais quiconque se sépare de la Jama'a et est stupéfié de son propre avis, sa connaissance et du plus grand nombre qui le suit - alors il est celui qui est détruit.

L’imam Abou Bakr Al-Ajurri (d.360H), après avoir cité divers versets et ahadith qui ordonnent de s'accrocher à la Jama'a, a ensuite dit : « le signe pour celui à qui Allah - le Puissant et Majestueux - destine la bonté, est qu'il traverse ce chemin : s'accrocher au Livre d'Allah le Puissant et Majestueux, à la Sunna du messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) et au chemin de ses compagnons (radiyallahu ' anhum); et tous ceux qui les ont suivis dans la justesse et la bonté, qu’Allah leur fasse miséricorde; et aussi s’accrocher à ce sur quoi étaient les savants des musulmans dans divers pays - comme Al-Awza'i (d.157H), Sufyan ath-Thawri (d.164H), Malik Ibn Anas (d.179H), Al-Shafi'i (d.204H), Ahmad Ibn Hanbal (d.241H), Al-Qasim Ibn Sallam (d.235H) et tous ceux qui étaient sur un chemin semblable au leur, en évitant de prendre tout chemin que ces savants n'ont pas pris." [10]

 

Notes de bas de page :

[1] Pris du magazine Al-Furqan (No 61/p. 44-46)

[2] Ar-Radd ' alal-Jahmiyah waz-Zanadiqah (p. 2) de l'imam Ahmad Ibn Hanba

[3] Taysirul-Karimir-Rahman (2/54-55), référez-vous aussi aux Qawa'id fi Ta'amul-ma'il-'Ulama ' (p. 121)

[4] Qawa'id fi Ta'amul ma'al-'Ulama ' (p. 119) de Shaykh ' Abdur-Rahman Al-Luwayhiq

[5] Sharh Sahih Muslim(2/23)

[6] Majmu'ul-Fatawa (11/45)

[7] Le Savant Rabbani est celui qui possède la connaissance profonde et qui agit en l'accord avec sa connaissance et l'apprend à d'autres en accord avec leur niveau. Référez-vous à Fathul-Bari (1/214) de Al-Hafidh ibn Hajar

[8] Rapporté par Al-Bukhari (9/6) et Muslim (3/1302)

[9] Sahih : Rapporté par Ahmad (1/18) et at-Tirmidhi (No 2254). Il a été authentifié par Al-Albani dans Dhilalul-Janna (No 87)

[10] Al-Shari'a (No 14) de l'imam Al-Ajurri

Sources:

http://salaf-salahin.over-blog.com/article-31429042.html

http://www.sajidine.com/rappels/ethique/coeur_sans_haine.htm

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Histoire de la fête du Sacrifice: Aid Al Adha

Ibrâhîm (Abraham) avait auparavant laissé son fils Ismâ‘îl avec sa mère Hâjar seuls dans le désert de l'Arabie sans moyens, ceci sous ordre divin....

Plus tard, les années passérent, Ibrâhîm (Abraham) vit dans le rêve qu'il sacrifie son fils Ismâ‘îl. Il s'agissait là d'une révélation divine et d'une grande épreuve pour ce Prophète patient et obéissant ...

Abraham s'adressa alors à son fils et avec tout l'amour et l'affection d'un père, il lui demanda son avis, le fils fort par sa certitude et sa croyance, répondit sans hésitation: "O mon cher père fait ce qu'on t'a ordonné, tu vas trouver en moi, par la volonté de Dieu, la patience et l'obéissance".
Dieu dit dans le Coran à ce propos : « Quand il (Ismâ‘îl ou Ismaël) fut en âge de marcher (dans la vie) à ses côtés, il (Abraham) dit : « Mon petit ! Je me vois en rêve en train de t’égorger. Il dit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne et tu me trouveras, si Dieu veut, de ceux qui se montrent patients »[6].

Malgré les conditions très difficiles et les épreuves, cette famille avait un coeur orienté vers le Seigneur et soumis à Sa volonté, car le monde d'ici bas pour eux n'était qu'éphémère...
Satan a essayé de tenter Abaraham (et l'inciter à désobéir) trois fois mais en vain. Abraham lapida le tentateur trois fois (ce qui est à l’origine du rite de la lapidation des stèles qui fait partie intégrante du grand pèlerinage en Islam).
والجمهور: أن الشيطان تعرض له عند ذهابه لذبح ولده، ثلاث مرات، فرماه سبع حصات عند كل مرة، فبقيت سُنَّة في الرمي. ورُوي أنه لما ذبحه، قال جبريل: الله أكبر، فقال الذبيح: لا إله إلا الله، والله أكبر، فقال إبراهيم: الله أكبر ولله الحمد، فبقيت سُنَّة صبيحة العيد
Et la lame du couteau passa sous la gorge d' Ismâ‘îl...
Mais, miracle, le couteau par ordre divin perdit sa fonction de couper!
Et Dieu envoya un grand et beau mouton pour remplacer ce courageux jeune homme...Ce mouton était, dit -t-on, l'offrande d'Habel qui a été agréé par Dieu auparavant contre celle de son frère Caïn ingrat et rebelle...

Dieu dit dans le Coran à ce sujet : « Quand ils se soumirent à la volonté de Dieu[7] et qu’il le renversa sur le front. Nous l’appelâmes alors : « O Abraham ! » « Tu as effectivement cru à ce que tu as vu en rêve. C’est ainsi que Nous récompensons les gens de bien ». C’est là de toute évidence la mise à l’épreuve. Nous le rachetâmes par une énorme bête (mouton) à égorger. Nous lui laissâmes un bon renom dans les générations ultérieures. »[8]

Ainsi fut instauré une fois pour toute pour les musulmans la sunna du sacrifice en commémoration de cet événement, et c'est un grand jour de fête et de partage.


Fête du Sacrifice : Aïd al Adha ou Aïd el Kébir par Enogo

Notes:

[6] Sourate 37, verset : 102.

[7] Pour les commentateurs, l’obéissance d’Ibrâhîm pour sacrifier son fils unique, à un âge qui offrait peu d’espoir qu’il puisse en avoir un autre (il était déjà vieux), est la marque de la profondeur et de la grandeur de son allégeance à Dieu. La naissance de son second fils Isaac (Paix sur Lui) est perçue comme une récompense à Ibrâhîm pour sa soumission parfaite.

[8] Sourate 37, versets : 103 à 108.

Jurisprudence de la fête du Sacrifice selon le rite malékite:

En Islam, il existe deux fêtes : la fête de la fin du mois de Ramadan, et la fête du sacrifice.

Il est interdit au musulman de jeûner le jour de la fête de la fin du mois de Ramadan.

Il est interdit au musulman de jeûner le jour de la fête du sacrifice ainsi que les deux jours qui suivent le jour de la fête du sacrifice. Il est détestable (makrûh) de jêuner le troisième jour après la fête du sacrifice.

La fête du sacrifice a lieu le dixième jour du mois sacré Dhul-hidjja (dernier mois du calendrier lunaire musulman).

Le sacrifice d’une bête (un mouton ou un caprin ou un bovin ou un camélidé) ce jour (ou pendant les deux jours qui suivent)[1] est une sunna prophétique appuyée pour ceux qui ont les moyens d’acheter la bête(qui n’ont pas besoin de l’argent de la bête pour une chose nécéssaire dans l’année).
Pour cette bête à sacrifier dite Ud-hiyya on préfére les ovins. On préfére toujours le mâle à la femelle et la bête plus en chair que les autres.
On n'a pas à s’endetter pour l’acheter[2].

Dans notre école malikite, on ne peut pas s'associer (cotiser) avec d'autres dans son prix(elle ne sera pas valide dans ce cas), mais la personne peut associer d'autres dans le mérite du sacrifice avant de le sacrifier à condition que ces autres soient des proches (comme son frère, son fils,son cousin, son épouse..) ET qu'ils soient dans sa charge (que cette charge soit obligatoire comme le père ou le fils pauvres, ou non obligatoire comme le frère ou le cousin) ET qu'ils habitent avec lui sous le même toit (la même maison). Si ces trois conditions sont réunies: les personnes associées dans le mérite du sacrifice seront exonérées du sacrifice.
في المنتقي للباجي وهومالكي
يجوز للإنسان أن يضحي عن نفسه وعن أهل بيته بالشاة الواحدة يعني بأهل بيته أهل نفقته قليلا كانوا أو كثيرا والأصل في ذلك حديث أبي أيوب كنا نضحي بالشاة الواحدة يذبحها الرجل عنه وعن أهل بيته زاد ابن المواز عن مالك وولديه الفقيرين قال ابن حبيب: وله أن يدخل في أضحيته من بلغ من ولده وإن كان غنيا إذا كان في نفقته وبيته وكذلك من ضم إلى نفقته من أخ أو ابن أخ قريب فأباح ذلك بثلاثة أسباب: أحدها: الإنفاق عليه والثاني المساكنة له والثالث القرابة

Au matin de la fête du sacrifice, le musulman fait un Ghusl (qui est sunna) et met ses nouveaux habits puis part pour accomplir une prière de deux Rak'at (qui est une sunna appuyée) à la mosquée derrière l’Imâm (appelée : prière de l’Aïd), il écoute le prêche de l’Imâm, puis après que l’Imâm sacrifie (égorge, immole) la bête (mouton ou autre), le musulman égorge sa bête (après avoir prononcé le Nom de Dieu) :
L’immolation doit avoir lieu donc après la prière de la Fête. Selon un hadîth, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Celui qui immole avant la prière de la Fête, n’aura fait qu’abattre un animal pour être consommé, mais celui qui immole après cette prière aura offert un sacrifice rituel. »[3]
روى عن البراء أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: "من صلى صلاتنا، ونسك نسكنا، فقد أصاب النسك، ومن ذبح قبل أن يصلي فليعد مكانها أخرى"، وفي رواية أخرى: "إن أول نسكنا في يومنا هذا الصلاة ثم الذبح، فمن ذبح قبل الصلاة فتلك شاة لحم قدمها لأهله، ليس من النسك في شيء"

En France, il y a des endroits spéciaux pour égorger les bêtes, et il faut donc respecter les lois du pays et n’égorger sa bête que dans ces endroits.

On consommera la viande de la bête d'une part et il est préférable (mandûb) aussi d'en donner en aumône aux pauvres et aux nécessiteux musulmans et d'en offrir (en cadeau) aux amis et voisins.[4]
Dieu dit dans le Coran : « jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété »[5]

Il est recommandé pendant ce jour de fête et les deux jours qui le suivent de multiplier les invocations: entre autre dire Allahu akbar (3 fois après la fin de chaque prière pendant les trois jours) et invoquer la gloire et la louange du Seigneur...Ainsi il est méritoire le Takbîr (3 Allahu Akbar) après chaque fin de prière obligatoire durant les quatre jours de la fête : le dixième (à partir du Zuhr), le onzième, le douzième et après le Subh du treizième du dernier mois de l’hégire : à savoir que les dix premiers jours du mois sacré de Dhul-Hidja sont bénis et il convient de faire pendant ces jours plus d’actes méritoires et d’invocations.
Il est recommandé aussi de montrer les signes de la joie et du bonheur et de les partager avec la famille, les proches et les voisins… Les visites mutuelles pour augmenter l'amour et consolider les liens, sont aussi très recommandées pendant cette fête....

Parmi les convenances avant d'aller à la prière de la fête (Al-Fitr et al-Ad-hâ):
*Faire un Ghusl (lavage) (qui est Mandûb).
*Il est mandûb de mettre des nouvels habits, se parfumer(sauf pour les femmes quand elles sortent)...
*Il est mandûb pour le Fitr de manger avant de partir à la prière (une date ou 3 dates...) et pour la fête du sacrifice il est Mandûb de manger après la prière.
*Il est mandûb d'invoquer Dieu abondamment par la formule "Allahu Akbar" jusqu'à la prière ou jusqu'à l'arrivée de l'Imam. Beaucoup de fidèles utilisent aussi les formules:"Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa subhâna Allahi wa al-hamdu lillahi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi llâh; lâ ilâ ha Illa Allah".
*Il est mandûb d'emprunter un chemin différent de celui de l'allée quand on retourne de cette prière.
*Il est mandûb de sourir et montrer la joie à tous les croyants qu'on rencontre.
*Il est mandûb de faire des aumônes volontaires (selon la possibilité).

Pour le Fitr: donner la zakât al-Fitr après la prière de l'aube de ce jour et avant la prière de la fête.

Notes:

[1] Il faut le faire après que l’Imâm ait égorgé sa bête. Il faut prononcer le Nom de Dieu (Bismillah, Allahu Akbar) avant d’égorger la bête.Le temps du sacrifice commence ainsi après le sacrifice de l’Imâm le 10 et se termine au coucher du soleil du 12. Chez les malikites parmi les conditions de validité du sacrifice est qu’il doit être fait en journée et pas du tout la nuit ; et c’est le musulman qui doit égorger exclusivement(si le musulman fait egorger son sacrifice par un chrétien par exemple, son sacrifice n’est pas valide pour l’Aïd bien qu’il soit mangeable). . Al-Fiqh ‘alâ al-madhâhib al-arbaa tome I page 647 et 648.

[2] Il y a certaines personnes qui prennent même des micro-crédits avec des taux d’intérêts pour s’acheter la bête : ceci est interdit et constitue un pêché. Dieu veut la facilité pour nous…Le sacrifice de la bête se fait pour la face de Dieu et non par ostentation…

[3] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, n° 902.

[4]Abû Sa'îd rapporta que Qatâdah Ibn An-Nu'mân l’informa que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — se leva (un jour) et dit : « Je vous avais interdit de manger la viande du sacrifice au-delà de trois jours. Je vous y autorise désormais ; mangez-en comme bon vous semble. Mais ne vendez pas les viandes de sacrifice (hady et udhiyah inclus). Mangez-en, donnez-en en aumône, profitez de leurs peaux mais ne les vendez pas. Et si l’on vous en propose quelque chose, mangez-en comme il vous plaît. » (Rapporté par Ahmad). Le Messager avait interdit à ses Compagnons de faire des réserves de viande, et leur avait dicté d’en donner une part aux nécessiteux qui se rendaient exprès à Médine pendant l’Aïd pour recevoir cette obole. Puis, il leur permit d’en manger et d’en mettre de côté pour leurs enfants. De nombreux hadiths, dont l’authenticité est unanimement reconnue, nous sont parvenus à ce sujet(voir : Nayl Al-Awtâr, volume 5, page 134). Par contre, on ne vendra rien de la bête sacrifiée ni peau ni autre..

 

(La Risâla d’Ibn abî Zayd Al-qirawânî, chapitre 29)

http://www.saveurs-soufies.com/index.php?option=com_content&view=article&id=118:fete-du-sacrifice&catid=1:islam&Itemid=30

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Les principes de l’économie en Islam

Et parmi les domaines auxquels la législation islamique a donné beaucoup d’importance, le domaine de l'argent et de l’économie dans cette vie ; elle l’a construit sur les bases les plus solides, elle en a fait le meilleur exemple et le plus honorable des buts.

Le Coran a expliqué ses bases et la Sounnah a éclairci ses règles ; celui qui observe les textes de la loi islamique, verra que l’Islam a exhorté à ce que l’argent soit gagné de façons licites et avec les moyens qui correspondent aux ordres de la religion et qui ne sont pas en contradiction avec les comportement des musulmans, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Puis quand la prière est achevée, dispersez-vous sur terre et recherchez (quelque effet) de la grâce d’Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez}.

 

Et il a dit (qu'Il soit glorifié) :

{O vous qui avez cru ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait du commerce (légal), entre vous, par consentement mutuel}.

 

Et dans le hadith authentique, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le serviteur ne s’en ira pas le jour jugement sans qu’il soit interrogé sur quatre choses) parmi ces choses : (et son argent, d’où l’a-t-il gagné et comment il l’a dépensé) rapporté par At-Tirmidhi. Et il a dit (qu'Allah prie sur et le salue) :

(Tout organisme nourrit de l’illicite, mérite l’enfer).

Parmi les particularités de la législation islamique en ce qui concerne l'économie , le fait que l’économie soit une organisation liée à la croyance et aux bonnes qualités.

 

Ces particularités qui nous montrent la grandeur de l’Islam, reposent sur des bases et des règles importantes :

La première : la sincérité et la loyauté dans les relations commerciales.

La sincérité et la loyauté sont deux qualités du croyant en général :

{O vous qui avez cru ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques}.

 

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Certes, Allah vous ordonne de rendre les dépôts à leurs ayants-droit}.

 

Mais elles sont les qualités qui sont demandées dans les relations commerciales en particulier, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le commerçant loyal et sincère sera avec les prophètes, les véridiques et les martyrs) rapporté par At-Tirmidhi ; et dans les deux recueils de hadiths authentiques :

(S’ils disent la vérité et montrent les défauts de la marchandise, la bénédiction est mise dans leur vente ; mais s’ils mentent et cachent les défauts, la bénédiction est enlevée de leur vente).

Et la sincérité est demandée avec les musulmans et les non-musulmans ; c’est la raison pour laquelle lorsque les musulmans furent sincères dans leurs commerces et dans les autres relations avec les gens, cela eut un effet important pour que beaucoup de sociétés entrent dans l’Islam par groupes jusqu’à ce qu’elles soient devenues complètement des sociétés islamiques, comme ceci s’est produit dans certains endroits du monde.

La loyauté est un bien auquel le musulman doit s’accrocher, il doit être loyal avec le musulman ou le mécréant, avec l’ami ou l’ennemi ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Rends le dépôt à celui qui t’a fait confiance et ne trahis pas celui qui t’a trahi) rapporté par Abou Daawoud et At-Tirmidhi.

 

La deuxième règle : le pardon et la tolérance dans l’achat et la vente, et les autres relations.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Qu’Allah fasse miséricorde à un homme clément lorsqu’il vend, lorsqu’il achète et lorsqu’il réclame une dette).

Ce pardon se présente sous plusieurs formes :

1- Retarder le remboursement d’une dette et toutes les relations dans lesquelles il y a une date précise, en prolongeant la date de paiement ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu’à ce qu'il soit dans l’aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez}.

Et Al-Boukhari a rapporté que le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(On fera venir un serviteur d’Allah à qui Allah a donné beaucoup d’argent ; Allah lui dira : {Qu’as-tu fais dans la vie sur terre ?} ; Il dira : « O mon Seigneur ! Tu m’as donné de l’argent, donc, j’étais commerçant ; et le pardon était parmi mes qualités ; je facilitais à celui qui était dans l’aisance, et je prolongeais la date pour celui qui était dans la gêne » ; Allah (qu'Il soit exalté) dira alors : {Je suis plus digne de cela que toi ; laissez mon serviteur}) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

2- L’annulation de la vente, c’est-à-dire que le vendeur accepte d’annuler la vente si l’acheteur le veut, s’étant aperçu qu'il n’a pas besoin de l’objet qu'il voulait acheter. Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Quiconque accepte d’annuler la vente conclue avec un musulman, Allah annulera ses péchés) rapporté par Abou Daawoud et Ibn Maajah.

 

La troisième règle : le principe du consentement complet dans les relations commerciales.

Pour que les contrats soient valides, l’Islam a imposé la condition du consentement complet des deux contractants et le choix, afin qu’aucun d’eux n’oblige l’autre à accepter ce qu'il ne veut pas ou qu'il prenne une chose sans son consentement ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Mais qu’il y ait du commerce (légal), entre vous, par consentement mutuel}.

Et le prophète (qu'Allah prie sur et le salue) a dit :

(Le commerce est avec le consentement) ; et il a dit :

(Le vendeur et l’acheteur ont le choix tant qu’ils ne se sont pas séparés).

Cela est ainsi, car l’argent est protégé par la loi islamique, le prophète (qu'Allah prie sur et le salue) a dit :

(Il n’est pas permis à quelqu’un de prendre le bâton de son frère sans son consentement) rapporté par Ahmed et Ibn Hibbaane, et dans la version d’Ahmed et d’Ad-Daraqoutni :

(Il n’est pas permis de prendre l’argent d’un musulman sans son consentement).

 

C’est la raison pour laquelle l’Islam a interdit toute relation renfermant une injustice commise contre un des deux contractants, par exemple :

1- L’interdiction du retard du paiement de la dette, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Retarder le paiement de la dette due au riche est une injustice…).

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(Quiconque prend l’argent des gens en ayant l’intention de rembourser, Allah lui facilitera ; et quiconque le prend en voulant le gaspiller, qu’Allah le ruine) rapporté par Al-Boukhari.

2- L’interdiction de la fraude et de la tromperie, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Quiconque nous trompe, ne fait pas partie de nous (c-à-d les musulmans)) rapporté par Mouslim.

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Il est interdit au musulman de vendre une marchandise tout en sachant qu’elle contient un défaut sans qu'il n’en parle) rapporté par Maalik.

 

Et l’Islam a prescrit au cas où cela se produirait, que l’acheteur peut rendre la marchandise après avoir remarqué le défaut. La législation islamique a aussi interdit la vente aléatoire dans les relations commerciales, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) (a interdit la vente aléatoire) rapporté par Mouslim et les auteurs des Sounnanes. La vente aléatoire signifie : la tromperie qui, si elle est connue, ne sera pas acceptée par l’acheteur ; et une autre signification qui est : la chose pour laquelle nous ne connaissons pas les conséquences, si cela représente un danger ou pas.

 

Parmi ces principes : empêcher toute relation qui va à l’encontre de la fraternité et de l’amour entre les croyants et qui engendre la haine entre les musulmans. C’est la raison pour laquelle l’Islam a interdit “la vente sur la vente”, “l’achat sur l’achat”, comme cela a été rapporté du meilleur des prophètes et des envoyés (qu'Allah prie sur lui et le salue).

 

Parmi les bases de l’Islam, l’interdiction d’exploiter des choses dont les gens ont besoin.

L’Islam a ordonné et exhorté à subvenir aux besoins des miséreux, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le musulman est le frère du musulman, il ne commet pas d’injustice envers lui ; celui qui aide son frère, Allah l’aide ; et celui qui dissipe le tourment d’un musulman, Allah lui dissipera un tourment des tourments du jour du jugement) rapporté par Abou Daawoud et At-Tirmidhi.

Mais exploiter les besoins des gens en augmentant les prix ou en stipulant des conditions, ne fais pas partie des comportements islamiques ; et l’Islam a interdit la monopolisation des marchandises ; la monopolisation est le fait de garder et retenir les marchandises lorsque les gens en ont besoin, pour qu’ensuite leurs prix augmentent, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et ne donnez pas aux gens moins que ce qui leur est dû}.

 

Parmi ces bases, le principe de la bienfaisance.

Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches}.

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants}.

 

En ce qui concerne les relations commerciales, l’Islam a prescrit le concordat (la réconciliation) et l’exhortation, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Et la réconciliation est meilleure}.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(La réconciliation est permise entre deux musulmans, sauf une réconciliation qui rend licite ce qui est interdit ou qui rend illicite ce qui est licite).

 

Et parmi les exemples de la bienfaisance, l’exhortation au remboursement des dettes sans aucune condition préalable, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le meilleur d’entre vous, est celui qui rembourse le mieux ses dettes) rapporté par Mouslim.

De même que le fait d’être miséricordieux envers les consommateurs :

L’Islam a exhorté à la baisse du coût de la production pour que les marchandises soient vendues à un bas prix, parmi les exemples :

- L’interdiction de la monopolisation.

- Il est préférable que la vente soit faite directement entre le producteur et le consommateur, car le salaire de l’intermédiaire sera payé par le consommateur, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Celui qui habite la ville ne vend pas à celui qui habite à la campagne) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ; c’est-à-dire qu'il ne doit pas y avoir d’intermédiaire.

- Et la parole du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(N’allez pas chercher les marchandises pour faire tomber les marchés) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim ; c’est-à-dire ne sortez pas en dehors des villes pour acheter les marchandises des mains des importateurs, ensuite vous venez avec ces marchandises au marché pour les vendre, car cela augmente le prix au consommateur.

 

Une des bases de l’économie dans l’Islam, le fait qu'il ait ordonné que le travail soit fait à la perfection :

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Allah aime, lorsque l’un d’entre vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection) rapporté par Al-Bayhaqui.

L’Islam a aussi ordonné d’acquitter les droits du travailleur :

Le travailleur dans l’Islam a des devoirs et il a aussi des droits complets dont l’employeur doit s’acquitter, parmi ses principaux droits :

- L’employeur ne doit pas le fatiguer avec le travail et il ne doit pas non plus lui donner des tâches au-dessus de ses capacités, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité}.

 

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Vos frères et vos esclaves, Allah les a mis sous vos mains ; donc, celui dont le frère se trouve sous sa main, doit le nourrir de ce dont il se nourrit et il doit l’habiller avec ce dont il s’habille ; ne les chargez pas de ce qu’ils ne peuvent pas supporter, et si vous les chargez d’une tâche difficile, aidez-les) rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

- L’employeur doit donner au travailleur son salaire lorsqu’il termine son travail, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Donnez au travailleur son salaire avant que sa sueur ne sèche) rapporté par Ibn Maajah. Et le hadith rapporté par Mouslim :

(Allah (qu'Il soit exalté) a dit : {Trois personnes dont Je serai l’ennemi le jour du jugement : un homme qui a donné pour Moi et qui a ensuite trahi ; un homme qui a vendu un homme libre (qui n’est pas esclave) et a mangé l’argent de sa vente ; et un homme qui a engagé un travailleur, puis lorsque celui-ci termina son travail, il ne lui donna pas son salaire).

Donc, Craignez Allah et respectez ces principes et ces enseignements pour que l’amour soit dans votre société et que le bien se répande parmi vous.

 

 

L’organisation (le système) de l’Islam est un grand bienfait pour les hommes, elle leur garantit la sécurité, le bonheur, le bien et la tranquillité ; donc, nous devons nous accrocher à l’Islam dans tous les domaines et juger selon ses lois dans toutes les affaires, car dans cela, il y a le bien, le succès et la réussite ; Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

{Qu’y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ?}.

http://fr.islamtoday.net/node/13242

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