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Articles de islamiates

La garde des enfants en Islam

Lorsqu’après avoir mis tout en œuvre pour établir l’entente entre les époux, on n’y parvient toujours pas, ils sont séparés, soit par une répudiation (Talaq) soit par une dissolution des liens du mariage (Faskh). Si un enfant est né de cette union, se pose alors la question de la garde. Il est malheureux de constater que lors de la période « trouble » que représente bien souvent la séparation, les valeurs de l’islam sont trop souvent oubliées, au profit de lois satisfaisant aux passions de l’un ou de l’autre des époux. On peut s’étonner, une fois encore – et cet étonnement est sans fin, louange à Allah – de la « modernité » de l’islam et des principes clairs et limpides qu’il établit en matière de garde. Pour en exposer les principales règles, nous suivrons, de nouveau, le cheminement du commentaire de Bulûgh Al-Marâm, en ne retenant que l’essentiel, par souci de concision.

Le terme Al-Hadânah est dérivé de Al-Hidn qui désigne le giron (ou le flanc), car l’éducateur garde l’enfant dans son giron (à ses côtés). Dans la terminologie religieuse, il désigne le fait de protéger l’enfant, le simple d’esprit ou le fou de ce qui lui est nuisible, de l’élever, et d’agir dans son intérêt. Allah dit : « Son Seigneur l’agréa alors d’un bon agrément, la fit grandir de la plus belle manière, et Il en confia la garde à Zakariyyâ » [Sourate Âl cImrân, v.37] c’est-à-dire qu’Allah en a fait un responsable, s’attachant à son intérêt, elle était donc sous sa garde et sa protection. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit à la mère : « Tu es plus en droit de le garder tant que tu ne te remaries pas. » [Shaykh Al-‘Uthaymin dit : La garde, lorsqu’elle est disputée est un droit de l’enfant, mais lorsqu’il y a abandon, c’est une obligation collective (Fard Kifâyah) qui repose sur les proches parents qui doivent prendre en charge l’enfant, le simple d’esprit ou le fou, et si l’un d’eux s’en charge, l’obligation cesse pour les autres.] (NdT : C’est là un principe absolu, établi il y a plus de quinze siècles, et dont on distingue à peine les contours aujourd’hui en Occident : l’enfant est au centre de la question de la garde, et c’est son intérêt qui prime. L’enfant n’appartient à aucun des parents, il n’est pas l’objet d’un chantage, d’une vengeance, il est un être à part entière, quel que soit son âge, et l’islam protège ses intérêts. Celui qui agit contrairement à cela commet une injustice dont il aura à répondre devant Allah, et l’injustice sera ténèbres au Jour de la Résurrection.)

Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah a dit : « Il faut savoir que le Législateur n’a pas fait mention d’un Texte général dans la priorité et le choix de l’un des deux parents. Les savants sont unanimes pour dire qu’on ne donne pas priorité à l’un des deux parents de manière systématique, mais on donne priorité à celui qui permettra de réaliser l’intérêt de la garde et saura en repousser les méfaits. Et si l’un des deux parents présente une perversion, l’autre est prioritaire, sans aucun doute. » La vérité est que la garde est une responsabilité qui n’est accordée qu’à celui qui y convient le mieux, et cette aptitude consiste à s’occuper de tout ce qui touche à l’enfant. La Législation ne donne priorité à personne en raison de la parenté, mais elle donne priorité à celui qui en est le plus en droit, le plus capable, le plus apte. C’est ce que veulent signifier les savants, quelle que soit la manière dont ils l’expriment, et l’ordre qu’ils donnent.

Ceci dit, la mère est plus en droit de garder son enfant, en raison du hadith de ‘Abd Allah Ibn ‘Amr qui rapporte qu’une femme dit : « Ô Messager d’Allah ! Cet enfant, mon ventre l’a porté, mon sein l’a nourri et mon giron l’a protégé. Son père m’a répudiée et il veut me l’enlever. » Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) lui dit : « Tu es plus en droit de le garder tant que tu ne te remaries pas. » [Abû Dâwud (2276)]

Enseignements du hadith :

1 – La mère est plus en droit que le père d’obtenir la garde de l’enfant, tant que celui-ci est dans le stade de la garde, et ce tant qu’elle ne se remarie pas, et cette règle fait l’unanimité parmi les savants.

2 – Si la mère se remarie et que le mariage est consommé, son droit de garde cesse, car elle est désormais occupée par son mari qui est plus en droit qu’elle se consacre à lui ; et cette règle fait l’unanimité parmi les savants. [Shaykh Ar-Râjihî dit : Ceci, si son nouvel époux n’accepte pas la garde, mais s’il l’accepte, le droit de garde de la mère perdure, ainsi qu’en a décidé le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) concernant la fille de Hamzah, en accordant la garde à sa tante maternelle, lorsque son mari Ja’fâr Ibn Abî Tâlib l’accepta et en demanda la garde].

3 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : Cet exposé détaillé du législateur sage vise à préserver le droit de l’enfant et celui du nouvel époux. Avant le mariage, la mère se consacre à l’enfant et au fait d’agir dans son intérêt, son droit sur elle perdure donc. Mais après le mariage, elle négligera un des deux droits : soit celui de son époux, qui est le plus établi ; soit elle se consacre à son époux en négligeant l’enfant qui demande une attention constante.

4 – La priorité donnée à la mère sur le père dans la garde de l’enfant, tant qu’elle s’y consacre exclusivement, est d’une grande sagesse et d’un grand intérêt, car les connaissances de la mère, son expérience, et sa patience sur ses enfants sont des choses qu’on ne trouvera à ce point chez aucun des proches de l’enfant, au premier desquels, le père.

5 – As-Shawkânî a dit : « Le hadith est la preuve que la mère a plus de droit sur l’enfant que le père, tant qu’aucun obstacle ne vient s’y opposer, comme le mariage, et Ibn Al-Mundhir a rapporté l’unanimité des savants sur ce point. »

6 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : La garde est conditionnée par le fait qu’elle réalise le but pour lequel elle existe qui est de protéger l’enfant de ce qui lui est nuisible et d’agir dans son intérêt. Ainsi, si celui à qui la garde est confiée néglige l’enfant, et ne se soucie pas de savoir s’il s’égare ou suit la voie droite, alors son droit de garde cesse.

7 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : Si la mère se remarie, la garde revient au père, ceci tant que le transfert de garde n’est pas une cause de perte pour l’enfant, par exemple si le père le confie à une des anciennes coépouses de sa mère, et on connaît la jalousie entre épouses et l’inimitié à laquelle elle peut conduire, et en ce cas l’épouse du père n’agira pas dans l’intérêt de l’enfant. Dans cette situation, il n’est pas permis d’accorder la garde au père, même si la mère se remarie, mais la mère en est toujours plus en droit. Et si on craint que tous deux ne perdent l’enfant, la garde est confiée à des proches plus éloignés, car il n’est pas permis de confier l’enfant à celui qui ne le protègera pas et ne l’éduquera pas convenablement. Donc, si le fait de renvoyer l’enfant chez son père, après le remariage de sa mère, peut amener à sa perte et son manque d’éducation, la garde revient à la mère si elle peut s’acquitter des obligations de la garde, ou alors il est confié à d’autres.

8 – Al-Buhûtî a dit : « Celui qui renonce à son droit de garde, ce droit cesse par le fait qu’il s’en soit détourné, mais il peut le reprendre quand il le souhaite, car il se renouvelle avec le temps, de la même manière que les dépenses. »

(NdT : Lorsqu’on étudie le détail de la question à travers les propos des savants, on s’aperçoit donc que c’est l’intérêt de l’enfant qui est privilégié, et avant tout son intérêt religieux, comme nous le verrons plus tard. Ensuite, plus l’enfant est jeune, plus c’est la stabilité affective qui est privilégiée, ainsi Abû Bakr dit au père de l’enfant confié à sa mère : « Son parfum et son toucher sont meilleurs que le miel qu’il trouvera auprès de toi. » Ibn cAbbâs dit : « Le parfum, le lit, et le giron de la mère sont meilleurs que le père pour l’enfant, jusqu’à ce qu’il grandisse et choisisse de lui-même. » Ensuite, il faut considérer là où se situe l’intérêt de l’enfant du point de vue de l’éducation, quel est celui de ses parents qui sera le plus à même de lui apporter ce qui lui sera profitable. Ainsi que l’a énoncé Shaykh Al-Islâm, il n’y a pas d’ordre préétabli s’appliquant en toute situation, une décision spécifique est donc rendue pour chaque cas, et en cas de désaccord, c’est au juge de statuer en fonction de l’intérêt de l’enfant.)

À l’âge du discernement, l’enfant a le choix, en raison du hadith de Abû Hurayrah qui rapporte : « Une femme dit : « Ô Messager d’Allah ! Mon mari veut emmener mon fils alors que celui-ci m’est utile et qu’il me puise de l’eau du puits d’Abû cInabah. » Lorsque son mari vint, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « Ô mon enfant ! Voici ton père et voilà ta mère. Prends la main de celui avec lequel tu veux rester. » L’enfant prit la main de sa mère, et elle partit avec lui. » [Abû Dâwud (2277)]

Enseignements du hadith :

1 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : Lorsque l’enfant parvient à l’âge du discernement, il devient autonome en de nombreuses choses, et ainsi le droit de garde devient similaire entre la mère et le père. Donc, on lui donne le choix entre son père et sa mère, et celui vers lequel il se dirige le prendra. [Les savants ont divergé quant à l’âge auquel l’enfant parvient au discernement, certains ont été d’avis qu’il s’agissait de l’âge de sept ans, en raison du hadith : « Ordonnez à vos enfants d’accomplir la prière à partir de l’âge de sept ans » [Abû Dâwud (495)], alors que d’autres savants sont d’avis que ce sont les aptitudes qui doivent être prises en compte, ainsi l’enfant qui discerne les choses est considéré comme tel, même s’il a moins de sept ans, et la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) ne désignerait en ce cas que ce qui est le plus courant. Concernant l’aptitude recherchée, elle consiste à ce que l’enfant comprenne la situation et ce qu’on lui dit et sache répondre].

2 – La volonté de l’enfant doué de raison de choisir l’un de ses parents est prise en compte, mais Ibn Al-Qayyim dit : « Le choix n’est donné que s’il comporte un intérêt pour l’enfant, ainsi si la mère préserve mieux l’enfant que le père, elle a priorité sur lui. On ne doit pas considérer le choix de l’enfant en ce cas, car il est faible d’esprit et préfère l’oisiveté et le jeu, et s’il choisit celui qui l’aidera en cela, il ne faut pas prendre en considération son choix, et il doit rester avec celui qui lui sera le plus utile, et c’est la seule chose que veut signifier la Législation. »

3 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : Si l’enfant choisit un parent, cela implique-t-il qu’il s’écarte de l’autre ? Non, s’il choisit son père, il reste auprès de lui, mais ce dernier ne doit pas lui interdire de rendre visite à sa mère, sauf s’il craint que cela ne cause un préjudice à l’enfant, en quel cas il sait mieux ce qui convient. Et en l’absence de tout préjudice, il lui est obligatoire de lui permettre de rendre visite à sa mère.

4 – Shaykh Al-Fawzân dit : Si l’enfant ne veut pas choisir [et qu’ils sont tous deux autant dignes d’obtenir la garde], on tire au sort entre les deux parents, et celui qui est désigné obtiendra le droit de garde.

5 – La garde est accordée au parent résident, ainsi si le père réside dans un pays et la mère dans un autre, la garde est accordée au père, de crainte que la lignée de l’enfant ne se perde, en raison de son éloignement vis-à-vis de son père. Ibn Al-Qayyim dit : « Mais si le père veut porter un préjudice, ruse pour lever la garde de la mère, et voyage afin que l’enfant le suive, cette ruse s’oppose à ce qu’a visé le législateur, et ces formes de ruse ne sont pas permises pour séparer la mère de son enfant de manière à lui rendre difficile le fait de le voir, le rencontrer, et de patienter sur sa perte, et le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Quiconque sépare une mère de son enfant [lors d’une vente d’esclaves], Allah le séparera de ceux qu’il aime au Jour de la Résurrection. » [At-Tirmidhî (1283)] »

6 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : Le hadith concerne un garçon, mais qu’en est-il de fille ? C’est une question sur laquelle les savants ont divergé : certains ont dit qu’on lui donnait le choix au même titre que le garçon ; d’autres ont dit que le père la prenait, car on peut craindre qu’une jeune fille reste avec sa mère qui ne pourra pas la protéger si un homme violent l’agresse ; et d’autres encore ont dit qu’elle restait avec sa mère jusqu’à la puberté […] Ce qui est correct est qu’elle reste auprès de sa mère jusqu’à ce qu’elle se marie, sauf si on craint un préjudice, si la mère habite dans une maison qui n’est pas protégée et que les pervers qui escaladent les maisons y sont nombreux, en ce cas, la jeune fille doit être chez son père qui la protègera.

(NdT : C’est là un passage très important qui met encore en lumière la sagesse de la Loi d’Allah. L’intérêt de l’enfant est ce qui prime, mais il n’existe pas en islam (sauf cas exceptionnels et motivés) ce qui est malheureusement trop pratiqué de nos jours, de « garde exclusive » qui consiste à ce que la garde soit confiée à l’un des parents, alors que l’autre ne dispose que de « droits de visite » souvent limités à quelques jours dans le mois. C’est là une injustice faite à l’enfant et au parent lésé. Les jurisconsultes ont donné de nombreux exemples des modalités de la garde d’enfant, et bien souvent ils mentionnent que l’enfant passe la journée chez l’un et la nuit chez l’autre, par exemple dans le cas du jeune garçon qui doit faire son éducation ou apprendre un métier avec son père, ou inversement avec la petite fille. Quoi qu’il en soit, tout s’organise autour de l’intérêt de l’enfant, et la permission qui lui est accordée de jouir, quotidiennement ou très régulièrement, de ses deux parents.)

Concernant la garde de la mécréante ou de la débauchée, Râfic Ibn Sinân rapporte « qu’il a embrassé l’islam alors que sa femme refusa. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) fit asseoir la mère d’un côté, le père de l’autre, et il plaça l’enfant au milieu. Celui-ci pencha vers sa mère. Alors le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « Ô Allah ! Guide-le. » L’enfant pencha alors vers son père qui l’emmena avec lui. » [Abû Dâwud (2244)]

Enseignements du hadith :

1 – Shaykh Al-‘Uthaymin dit : L’enfant ne doit pas être laissé au parent mécréant, même si l’enfant le choisit, car cet enfant a penché vers sa mère mécréante, mais le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a invoqué afin qu’Allah le guide, et il a finalement penché vers son père. Si on objecte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) n’a pas interdit à l’enfant de pencher vers sa mère, mais qu’il a uniquement invoqué Allah, on peut répondre que l’invocation du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) est exaucée et qu’elle tient lieu d’interdiction. Ainsi, si le cas se présente aujourd’hui devant le juge, devons-nous simplement invoquer pour l’enfant ou l’empêcher de pencher vers le parent mécréant ? Nous devons l’en empêcher, car l’invocation du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) est exaucée, et elle indique que le choix de l’enfant pour sa mère mécréante n’était pas la guidée mais l’égarement et le fourvoiement.

2 – Le but de la garde est d’éduquer l’enfant et le protéger de tout ce qui peut lui nuire, et la plus grande forme d’éducation consiste à préserver sa religion, et la plus grande protection consiste à l’éloigner de la mécréance. Si la garde est confiée au mécréant, il l’éprouvera dans sa religion, le sortira de l’islam en lui enseignant la mécréance et en l’éduquant sur cela. C’est là le plus grand préjudice, car la garde de l’enfant n’est établie que pour préserver l’enfant, et aucunement d’une manière qui causera sa perte, et celle de sa religion.

3 – Le responsable doit être musulman si celui dont il assume la garde est musulman, mais si ce dernier est mécréant, et que son père est mécréant, nous ne nous opposons pas à son choix, en raison de la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Et ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mazdéen » [Al-Bukhârî (4775) et Muslim (2658)] Le mécréant a donc autorité sur ses enfants mécréants, garçons ou filles, mais pas sur l’enfant musulman.

(NdT : Nous l’avons-vu plus tôt, c’est avant tout la religion de l’enfant qui doit être préservée. C’est une chose que les parents doivent clairement mettre au centre de leur réflexion, au-delà des querelles, de la rancœur, de l’attachement à l’enfant ; car on parle ici du Paradis ou de l’Enfer, de l’islam ou de la mécréance, de la droiture ou de la perversité, et celui qui aime réellement son enfant veut pour lui ce qui est de meilleur, même si cela lui est difficile. Lorsque les années auront passé, quel bien, le parent qui a gardé l’enfant au détriment de son intérêt religieux, tirera-t-il d’un enfant qui se sera égaré et sera peut-être pour lui source de calamités et malheurs ? Et que dira-t-il lorsqu’Allah l’interrogera sur sa responsabilité ? A l’inverse, quelle joie plus grande que de voir son choix et sa patience récompensée, son enfant devenu grand, suivre la voie droite, faire preuve de piété et de bonté envers ses deux parents ? La garde de l’enfant est une responsabilité, un dépôt, et comme toute responsabilité, elle ne doit être recherchée que si on sait qu’on s’en montrera digne et capable.)

Reste de nombreuses autres questions annexes, et néanmoins importantes, que nous ne pouvons aborder ici par souci de concision, mais nous voudrions conclure par un point très important qui est : quelle soit la situation, et quel que soit le parent auquel la garde est attribuée, c’est sur le père que repose l’obligation de pourvoir aux besoins de l’enfant, c’est lui qui doit s’acquitter des dépenses nécessaires à son éducation et son développement. Ainsi, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) « Commence par ceux qui sont à ta charge » [Al-Irwâ’ (834)] ; et il dit également : « Suffit pour péché d’abandonner celui dont on a la charge. » [Al-Irwâ’ (894)] La question des moyens financiers, même si elle est prise en compte, n’est donc pas l’élément principal dans le choix du parent, et le père ne peut pas non plus se substituer à cette obligation et faire selon son bon vouloir, car c’est le droit de l’enfant sur lui.

Wallahu ‘alam.

Source : Commentaire de Bulûgh Al-Marâm

 

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10419

 

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Les religions et l'extase

symboles religeux, religions

 

Le bonheur absolu

Les philosophes : ils ne savent pas comment excuser Dieu ; c'est pourquoi ou bien ils le nient, ou bien ils le prouvent : ce qui revient au même. En effet au lieu de chercher d'abord à le voir, ils commencent par le concevoir. Jacques Rivière"

Ne discutez pas les doctrines et les religions, elles sont une.
Toutes les rivières vont à l'océan.
La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes.
Selon les races, les âges et les âmes, elle court dans des lits différents, mais c'est toujours la même eau." Ramakrishna

Insouciant, dans la joie, contemplatif, naïf, paisible, voici le béat.

L'humanité est vouée à atteindre sa perfection. Cette perfection, c'est la sagesse et l'extase. Telle est la base de notre philosophie.

Une expérience universelle

En divers écrits et sous diverses appellations, les courants spirituels et philosophiques ont dépeint l'expérience extatique.

Certains l'appellent Bhakti (l'hindouisme), devekout (le judaïsme), béatitude ou félicité (le christianisme). D'autres l'a nomment hâqiqa, fanâ (l'islam), nirvana ou éveil (le bouddhisme). D'autres encore, l'intitulent ataraxie, époché, splendeur, joie (Spinoza) ou souverain bien (Aristote)..

Tout ces termes, décrivent la même sensation psychique.

Une technique identique

Pour atteindre cet état, les religions proposent des techniques fondamentalement similaires. Prière et ascèse pour le christianisme. Méditation, éveil et ascèse pour le bouddhisme et le zen. Prière et récitation pour le judaïsme, le bouddhisme et l'islam. Etc.

Ces techniques ont le même but : conduire au renoncement, à l'anéantissement du moi et à la sublimation. Elles font toutes appel à la méditation, au contrôle du corps, au jeûne, ou au monachisme.

 

Le judaïsme

La splendeur dans le judaïsme, le Zohar

judaismeL'intention de s'unir physiquement avec Dieu, apparaît dés le départ du monothéisme. Elle est au centre des préoccupations de sa religion mère : le judaïsme.

Pour atteindre la splendeur (zohar) le hassidisme (un des courants du judaïsme), propose : une ascèse vigilante et joyeuse (pour purifier l'âme), le dépouillement, et l'humilité (anava) nécessaires à la prière du cœur, à la concentration (awana) à l'adoration (aboda) à l'embrasement de l'amour (nitlahavout) enfin au mystère et à la consommation de l'union (devekut).

Le but est d'incarner la vie intérieure de Dieu. C'es l'itinéraire de l'homme en marche vers l'union mystique, aïn, seuil indicible du non être.

La prière, la justice, la pénitence réparent la brisure du péché. Elles permettent la rédemption venue de Dieu seul. Elles ouvrent sur la plénitude du royaume sans frontières de l'amour.

La correspondance entre dieu et l'homme est absolue. Extraits du livre de la splendeur (sepher ha zohar)

 

Le christianisme

L'état d'oraison dans le chistianisme

christianismeCette quête de l'absolu, se retrouve bien entendu au sein du christianisme. Elle fait partie des socles sur lesquels est construit cette grande religion.

Dans l'expérience spirituelle de la contemplation, le sujet éprouve intimement et physiquement la présence de Dieu.

Pour que l'homme soit capable de Dieu, il faut qu'il se désapproprie de lui-même.

La mort de l'amour propre, la purification des sens intérieurs, l'abandon de la volonté constitue les principaux aspects de ce chemin d'abnégation.

Le dépouillement de soi-même passe d'abord par l'abandon de l'amour que l'on se porte, le renoncement à tous les besoins de gratification sociale, affective et morale qu'éprouve le moi

L'Islam

La haqîqa, le fanâ, pour les musulmans

islamOn trouve, bien évidemment, l'extase au cœur de l'islam. C'est la recherche principale du soufisme.

Pour cette grande religion, la troisième et ultime étape de la vie spirituelle, conduit à la haqîqa, à la vérité. Elle marque la coïncidence des contraires, des opposés.

C'est le domaine de l'union, de l'unicité, de la dissolution ou dilution de l'humain dans le divin.

Le voyageur spirituel acquiert une humanité pour ainsi dire angélique pour arriver enfin à une humanité divinisée où il est dit que l'homme est annihilé en dieu qui, seul subsiste.

Les attributs humains sont remplacés par les attributs divins. Le chercheur devient ainsi l'objet de sa quête. Il est lui-même le but.

Lorsque tu te connais, ton ego illusoire est enlevé et tu n'es autre qu'Allah.

http://mecaniqueuniverselle.net/bonheur/religion-extase.php

Pourquoi a-t-on le hoquet ?

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Le hoquet est un phénomène réflexe qui intéresse l’appareil respiratoire. Il peut être « aigu » (transitoire) ou « persistant » et « réfractaire ».
Les contractions intéressent les muscles impliqués lors de la respiration : le « diaphragme » (le muscle de la respiration qui sépare le thorax de l’abdomen) et les muscles entre les côtes (muscles « intercostaux »).
Ces contractions sont associées à une fermeture de la « glotte », le clapet qui sépare les voies respiratoires des voies digestives à la base de la gorge.
Un « arc réflexe » (ou système neurologique d’asservissement) qui comprend le « nerf phrénique » permet la synchronisation du fonctionnement de ces différentes structures.

Qu'est-ce que le hoquet ?

Le hoquet est un phénomène réflexe dû à des contractions involontaires, spasmodiques et répétées du « diaphragme » (le muscle qui ferme le thorax en bas et le sépare de l’abdomen) et des muscles intercostaux, associées à une fermeture dans le même temps de la « glotte » à la base de la gorge, qui freine donc l’arrivée de l’air et produit les sons caractéristiques (le « hic »). Il peut être aigu ou chronique.

Pourquoi le hoquet


Le hoquet habituel est généralement aigu, banal, transitoire et inoffensif. Il est dans ce cas le plus souvent lié à des problèmes digestifs. Mais s’il se prolonge ou récidive trop souvent, une consultation médicale peut être nécessaire afin de soulager le malade et d’en trouver la cause.
Dans le hoquet chronique, le problème siège généralement sur « l’arc réflexe » du muscle diaphragmatique (le système d’auto-contrôle) qui comprend les voies nerveuses sensitives « centripètes » (nerf phrénique et nerf récurrent), le centre de commande à la base du cerveau et les voies motrices « centrifuges » (nerf pneumogastrique et nerf phrénique). Dans certaines circonstances, le hoquet peut témoigner d’une irritation du muscle diaphragmatique par une affection touchant un organe de l’abdomen à son contact.

Pourquoi a-t-on un hoquet de temps en temps ?

Le hoquet transitoire (ou « aigu ») est la forme la plus fréquente : c’est celle dont la plupart des personnes peuvent être atteintes à un moment ou à un autre de leur vie.
C’est un dérèglement bénin, qui ne nécessite pas de traitement particulier. L’épisode dure en général quelques minutes et ne persiste jamais plus de 48 heures. Il cesse le plus souvent spontanément.
Bien qu’on ignore la plupart du temps sa cause, le hoquet aigu peut être lié à un excès de nourriture ou d'alcool, à la consommation de boissons gazeuses, au stress ou encore à une irritation de l'œsophage.
Il s'observe à tout âge, mais les bébés sont davantage sujets au hoquet que les adultes. Le hoquet survient alors souvent après la tétée et disparaît au bout de quelques minutes, souvent après un rot. Si le hoquet persiste, il est possible de faire boire une petite quantité d’eau au nourrisson.

A quoi est dû un hoquet qui dure ou qui récidive ?

Dans certains cas très rares, le hoquet peut durer plus de 48 heures ou bien récidiver régulièrement. Il va alors perturber l'alimentation, le sommeil et la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
Ce type de hoquet peut être associé à une maladie qu’il convient alors de rechercher et qui va concerner dans 3 cas sur 4 une maladie de l’œsophage (irritation de l'œsophage en rapport avec un reflux gastro-œsophagien, hernie hiatale, œsophagite, voire ulcère). C’est pourquoi une endoscopie œso-gastro-duodénale est le plus souvent contributive. Le traitement du reflux avec des médicaments anti-acides associés à un une perte de poids confirmera l’origine de ce hoquet si ce traitement aboutit à sa disparition.
La suite de l’enquête sur l’origine du hoquet s’intéressera au reste de l’arc réflexe évoqué dans la question sur la définition du hoquet. Le médecin s’attachera à rechercher une maladie du pharynx ou du larynx, une maladie neurologique (méningite ou tumeur cérébrale), un problème intra-thoracique (infection, atteinte cardiaque ou pulmonaire, ganglions, maladie de l’aorte) ou intra-abdominal (tumeur du foie, de l’estomac ou du pancréas).
Mais un hoquet peut être lié à une anesthésie récente ou à un trouble « métabolique » concernant le sucre (hypo- ou hyperglycémie), l’équilibre en sel (hyponatrémie ou en calcium (hypocalcémie). Parfois aucune cause n’est retrouvée et un facteur psychologique est évoqué.

Comment prévenir la récidive du hoquet banal ?

Chez l’adulte, la prévention du hoquet repose sur un aménagement des repas en évitant les repas trop copieux, trop épicés ou trop rapidement avalés. Les boissons gazeuses peuvent être consommées, mais pas trop rapidement et pas en trop grandes quantités. En cas de reflux gastro-œsophagien ou de sensation de douleur en arrière du sternum, en particulier en position couchée, il faut penser à une irritation de l'œsophage (« œsophagite ») qui peut être à l’origine d’un hoquet.
Chez le nourrisson, la prévention du hoquet repose sur une tétée plus lente (attention à l’ouverture de la tétine), en évitant qu’il avale trop d’air et en veillant à lui faire faire un rot ensuite.
En cas de pleurs de l’enfant, ou de régurgitation, après le repas, il faut également penser à un reflux gastro-œsophagien qui peut être associé à une œsophagite.

Que faire en cas de hoquet aigu ?

Différents « remèdes de grand-mère » ont été proposés avec assez peu d’efficacité. Il est possible d’essayer de réaliser une stimulation vagale à travers l’ingestion rapide d’un verre d’eau froide ou en essayant d’avaler du pain…
En cas de persistance plus de quelques minutes, il est possible d’essayer de stimuler le centre cérébral impliqué dans le hoquet en augmentant la quantité de gaz carbonique dans le sang (« hypercapnie »), en effet, le hoquet est inhibé par l’hypercapnie.
Cette hypercapnie est obtenue en réalisant une série d’apnées prolongées (retenir plusieurs fois sa respiration) ou en respirant profondément et rapidement une dizaine de fois dans un sac en papier (pour les enfants, cette manœuvre doit être faite sous surveillance.

Que faire en cas de hoquet chronique ?

Si le hoquet dure depuis plus de 48 heures ou revient régulièrement, il est nécessaire de consulter le médecin traitant car le hoquet chronique peut être le signe d’une maladie qui sera le plus souvent curable.
Après un interrogatoire sur le hoquet, les signes associés et en particulier les signes de reflux du contenu gastrique acide de l’estomac dans l’œsophage (ou reflux gastro-œsophagien) : douleur ascendante en arrière du sternum avec éventuellement goût acide dans la gorge, et sur les traitements pris, le médecin pratiquera un examen clinique et demandera des examens complémentaires.
Une endoscopie œsogastroduodénale (ou « fibroscopie ») sera le plus souvent demandée à la recherche d’un reflux gastro-œsophagien ou d’une irritation de l’œsophage.
Cette endoscopie peut être associée à une « manométrie œsophagienne » : il s’agit d’une mesure de la pression dans l’œsophage pendant 30 à 45 minutes, grâce à une sonde équipée d’un capteur. Cette technique permet d’enregistrer les contractions et les relâchements de l’œsophage et de sa partie basse, le « cardia », pour vérifier que celui-ci marche normalement et empêche le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage.
Un autre examen qui peut être nécessaire si l’endoscopie est normale est une « pH-métrie œsophagienne » : après une anesthésie locale, on introduit dans le nez du patient une sonde munie d’une électrode, qui est placée en bas de l’œsophage. Elle enregistre les variations du pH (mesure du caractère acide ou basique) à cet endroit, sur 18 à 24 heures. Le pH du bas œsophage, normalement neutre, est acide lorsque du liquide gastrique remonte dans l’œsophage à cause d’un reflux et une insuffisance du cardia.
Différents médicaments sont susceptibles de soulager le malade en attendant les résultats de l’exploration de l’œsophage et des autres anomalies.
Si ces examens permettent d’authentifier la réalité d’une affection de l’œsophage, le traitement du reflux permettra de faire disparaître le hoquet. Il s’agira essentiellement de médicaments anti-acides et anti-ulcéreux, associés éventuellement à un régime amaigrissant. Une surélévation de la tête du lit peut être associée pour limiter le reflux qui est majoré en position allongée.
Si ces examens se révèlent négatifs, un bilan plus extensif sera nécessaire à la recherche d’une autre maladie touchant l’arc réflexe du diaphragme avec des explorations focalisées sur le thorax, le cerveau et l’abdomen. Une fois la cause trouvée, le traitement de la maladie fera disparaître le hoquet.
Dans certains cas, aucune cause du hoquet chronique n’est retrouvée et le médecin traitant prescrira alors des médicaments pour améliorer la qualité de vie du patient.

 

http://www.pourquoidocteur.fr/Symptome/13-Hoquet-seule-la-duree-de-la-crise-fait-la-gravite/p-60-QUE-FAIRE-Hoquet

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Soubhana Allah;les hommes aussi pourraient être victimes de leurs hormones !

Mariage

Déprime, irritabilité, hyperémotivité… les femmes ont tendance à mettre ces sautes d'humeur sur le compte de fluctuations hormonales. Seul apanage de la gent féminine ? Pas vraiment. En cas de stress, les hommes pourraient être victimes de leurs hormones. Le syndrome de l'homme irritable.

Pourquoi certains hommes stressés deviennent-ils irritables, grincheux ou émotifs au point de fondre en larmes ? Et bien, ces changements d'humeur pourraient être liés à l'effondrement de l'hormone mâle : la testostérone.

Doux comme un agneau ?

Certains animaux présentent des changements d'humeur et de comportements liés aux fluctuations saisonnières de l'hormone mâle. Les scientifiques de l'Université d'Edimbourg ont dans un premier temps étudié la conduite de certains moutons. En automne, leur niveau de testostérone explose pendant la période de rut et tombe en hiver. Période pendant laquelle les moutons perdent tout intérêt pour le sexe.

Les résultats obtenus vont à l'encontre de certaines idées reçues. Alors que la testostérone est généralement liée à un comportement agressif, les animaux avaient plus tendance à se blesser entre eux en dehors de la saison des amours. En focalisant son attention sur le comportement de huit moutons mâles, le Dr Lincoln a relevé que le nombre de conflits était en relation inverse avec le taux de testostérone. En hiver, les animaux deviennent nerveux, antisociaux et attaquent de manière irrationnelle.

Par la suite, ce même "syndrome du mâle irritable" a été observé sur des cerfs, des mouflons, des rennes et des éléphants indiens à la fin de la saison des amours.

L'homme : esclave de sa testostérone ?

Même si l'homme peut être un peu bête, l'extrapolation de ces comportements bestiaux n'est-il pas un peu rapide ? Le responsable de l'étude admet lui-même la faiblesse des preuves. Néanmoins, plusieurs études témoignent de l'effet de la testostérone sur certains troubles psychologiques masculins.

Les hommes ayant une production insuffisante de testostérone deviennent irritables et déprimés, dès qu'ils arrêtent le traitement hormonal substitutif. De la même manière, la reprise de testostérone de substitution améliore rapidement leur humeur.

En mai 2000, des chercheurs de l'Université d'Harvard 2 ont ainsi comparé les taux de testostérone chez des hommes séropositifs qui avaient subi une perte de poids liée au VIH/SIDA. Bien que limitée à un certain type de population, cette étude a permis de constater que les hommes qui présentaient de faibles niveaux de testostérone avaient plus de risque de se souffrir de dépression. Enfin, les hommes déprimés recevant des injections de testostérone régulières constataient une amélioration de leur humeur.

Mais ce sont plus les troubles de d'humeur (dysthimie) que les dépressions majeures qui semblent directement liés au taux de testostérone. Ainsi, une récente étude a pu constater que les hommes dysthimiques présentaient des taux de testostérone plus faibles que ceux victimes de dépressions majeures ou exempts de toute pensée négative 3.

Stress et hormones : les frères ennemis

Contrairement au syndrome prémenstruel lié au cycle ovarien de la femme, les fluctuations hormonales seraient attachées à des expériences traumatisantes comme un deuil, un divorce ou une maladie grave. De nombreuses études animales ont déjà mis en évidence le lien « stress et testostérone » mais très peu chez l'homme.

Ce que déplore David Abbott, spécialiste américain des hormones, interrogé par le New Scientist 4, qui estime que "l'effet de la testostérone a été ignoré. Quand un type devient grincheux et irritable, les chercheurs tentent d'expliquer le phénomène en niveaux de cortisol et dépression. Ils ignorent en fait que les niveaux de testostérone chutent également".

Mais cet avis n'est pas partagé par toute la communauté scientifique. Selon le Dr David Handelsman, de l'Université de Sydney, les fluctuations de testostérone chez l'homme sont sans commune mesure avec celles observées chez les moutons, à une exception près : les taux chutent de 90 % chez les hommes devant subir une castration suite à un cancer avancé de la prostate.

Une nouvelle controverse ?

Rapportée au comportement humain, l'humeur est un paramètre hautement subjectif. De plus, alors que le syndrome prémenstruel souffre encore de doutes pour certains experts, le syndrome de l'homme irritable ne devrait pas atterrir dans l'encyclopédie médicale avant quelque temps. Certains psychiatres ne voient dans cette terminologie qu'une nouvelle appellation plus avouable de la dépression masculine. Tout comme l'andropause, le syndrome du mâle irritable témoigne de l'intérêt croissant des chercheurs pour l'influence des fluctuations hormonales chez l'homme.

1 - Reproduction, fertility and Development, vol. 13, p.567
2 - J Clin Endocrinol Metab 2000 Jan;85
3 - Am J Psychiatry 2002 Mar;159(3):456-9
4 - New Scientist, 27 février 2002

 

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem01/mag0308/ps_5243_syndrome_homme.htm

 

 

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Nietzsche: à propos du christianisme,le judaisme et l'Islam

 

 On connaît l'intérêt que nourrit Nietzsche pour les religions et doctrines orientales et qu'attestent son admiration pour les Lois de Manou, le code social indo-aryen, ses pages sur le bouddhisme (qu'il connut par la médiation de Schopenhauer), son amitié pour l'orientaliste Paul Deussen, spécialiste du Vedânta, ou encore son choix du nom du réformateur du mazdéisme, Zarathoustra, pour le titre de son livre le plus lyrique. Mais personne ne s'était encore. penché sur la vision nietzschéenne de l'islam

Biographie

Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé.

Nietzsche et la religion

Nietzsche a philosophé à coup de marteau en critiquant la croyance en un idéal séparé du monde, l'idée de salut de l'âme, le bien et le mal... Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu'à partir de son univers de référence (occidental et allemand de la fin du XIXème siècle).

Néanmoins, le point sur lequel Nietzsche en partie a raison lorsqu'il dit que "Dieu est mort", c'est que la société occidentale repose de moins en moins sur des valeurs religieuses, même si l'éthique et la Laïcité d'un point de vue Spinoziste ne peuvent se départir d'un vernis résiduel et individualiste du religieux, relégué dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux, comme tu ne tueras point, tu ne voleras point ...

Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l'Homme ne peut se surmonter lui-même,  s'il continue à croire aux dérisoires fables de l'arrière-monde.

Sur le christianisme

Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds!) - Pourquoi? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!... Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière [...] Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! [...] La noblesse allemande est à peu près absente de l’histoire de la culture supérieure: on en devine la cause... Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. «Guerre à outrance avec Rome! Paix et amitié avec l’Islam.» C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II [Hohenstauffen].

L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche

Sur le Judaisme

  « Les juifs sont le peuple le plus étonnant de l’histoire universelle, parce que, placés devant la question de l’être et du non etre, ils ont ,en pleine conscience et avec une résolution qui fait peur, préféré l’être à tout prix, ce prix, ce fut la falsification radicale de toute nature, de tout naturel, de toute réalité, tant dans le monde intérieur que dans le monde extérieur. ;Ils se sont transformés en vivante anti thèse des conditions naturelles.
Ils ont successivement, retourné de manière irrémédiable la religion, le culte, la morale, l’histoire, la psychologie, en l’exact opposé de leurs valeurs naturelles.
Les juifs sont, en cela précisément, le peuple le plus fatal de l’humanité : à travers les séquelles de leur influence, ils ont rendus l’homme si faux qu’aujourd’hui,un chrétien peut éprouver des sentiments antijuifs, sans comprendre qu’il n’est que l’ultime conséquence du judaïsme. »


« L’idée de Dieu faussée, l’idée morale faussée…Mais le clergé juif ne s’en tint pas là. On ne savait plus que faire de l’histoire d’Israel :quelle disparaisse donc !Les prêtres ont réussis à mettre au point ce prodige de falsification dont une partie de la bible reste a nos yeux le document :avec un mépris sans bornes pour toute tradition, pour toute réalité historique, ils ont réinterprété dans un sens religieux tout leur propre passé national. »

Sur l'Islam

Mais qu'en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l'islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnait pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité,  car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l'Humanité)?

Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d'un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu'il y a de plus déterminant, c'est cette figure de surhomme dont l'incarnation n'en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l'homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d'être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l'Humanité.

Nietzsche lui-même critiquait les ascètes,  alors qu'il en était un malgré lui à la fin de sa vie. Il faisait l'éloge de la jouissance du corps et de l'esprit à travers son Dionysos ou son Zarathoustra (fondateur du premier monothéisme au passage), alors que pour le corps il n'aura pas connu l'amour ou l'étreinte d'une femme (Andréa Lou Salomé). Que de contradictions! Tout comme Platon et Heidegger, l'un voulant aider le tyran de Syracuse et le second admirant les mains d'Hitler, qui ont cédé à la tentation de "changer leur séjour" (le monde philosophique) et de "s'insérer" dans le monde des affaires humaines (la réalité), en se fourvoyant dans l'illusion de la masse et de la tyrannie.

Quel est cette homme qui a le mieux concilié cette dimension de l'être et celle de l'étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l'être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n'est Mohammed?

L'islam en cela est l'incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu'à la plus dangereuse, celle de l'égo ou du nafs. Cette prétention qu'ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion, est ce qu'en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques.

Revenir au principe originel, à l'expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l'enfant: la Fitra ou pureté de l'être (notion islamique).

Ce que Mohammed avait réalisé, n'est ni plus ni moins, ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. "C'est par moi que le monde vient à l'être", dit Sartre, ainsi, dans "l'humilité de la finitude", je retrouve "l'extase de la création divine". et Sartre d'ajouter "l'absence de Dieu est plus divine que Dieu". Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.

 

Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant mais sauf que le Dieu chrétien qui est "étant" car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l'Islam incarné par l'Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l'oubli de l'être au profit des "étants". Là est le malentendu fondamental! La vérité comme dévoilement de l'être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti.

Ceux qui n'en ont pas fait l'expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l'être et l'étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf, que ceux qui viennent d'un monde de référence occidental et matérialiste, dont l'Église à fait du sang et la chair le paradigme, et l'ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu!

Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l'étant et l'être ne font qu'un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l'opposé de ce Message.

 

 

Sources:

http://islammedia.free.fr/Pages/citation_Nietzsche.html

http://oumma.com/11015/le-malentendu-de-la-philosophie-occidentale-sur-la-critique-de-dieu-ou-de-la-religion

 

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