L'Islam et les musulmans
La première chose qu'il convient de définir est le terme Islam. Nous pouvons affirmer que ce mot Islam n'est pas apparu après l'arrivée d'un homme ou l'accomplissement d'un phénomène. L'Islam est la véritable religion d'Allah (traduction en arabe du mot Dieu). En effet, c'est Dieu qui a choisit l'Islam, comme le montre le verset suivant :
Sourate 5, Verset 3 | |
... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous... | ![]() |
Certaines personnes qui croient en Dieu mais ne reconnaissent pas le caractère de messager de Muhammad disent en effet qu'Ismaël – dont descend une partie des Arabes et notamment Muhammad (sur lui la paix) – est le fils qu'Abraham a eu de sa concubine Agar, esclave de son état, tandis que Isaac est pour sa part le fils par excellence de Abraham, car il l'a eu de son épouse Sarah.
Premièrement : Il est possible que Agar ait été esclave de Sarah ; mais il est également possible qu'elle n'en ait été que servante sans être esclave. Le Professeur Hamidullah écrit en substance : "Nous lisons chez un rabbin très réputé, Salomon b. Isaac de Troyes (1040-1105), dans son commentaire du Pentateuque (Genèse 16/1) [suit le texte originel en caractères hébraïques] : "Agar était la fille de Pharaon. Lorsque celui-ci vit les miracles qui s'étaient produits en faveur de Sarah, il dit : Mieux vaut pour ma fille d'être servante dans cette maison que maîtresse dans une autre". Je dois la traduction à l'obligeance de M. G. Vajda" (Le Prophète de l'islam, sa vie, son œuvre, Muhammad Hamidullah, tome 1 p. 37, note de bas de page).
Deuxièmement : A retenir l'avis selon lequel Agar était bien esclave de Sarah, il faut savoir que le texte de la Bible dit : "Elle [Saraï = Sarah] avait une servante égyptienne du nom de Hagar, et Saraï dit à Abram [= Abraham] : "Voici que le Seigneur m'a empêchée d'enfanter. Va donc vers ma servante…" (Genèse 16/1-2). Or Abraham ne pouvait pas prendre comme concubine une femme qui était seulement servante ou esclave de son épouse. Il devait, pour pouvoir vivre intimement avec une telle femme, soit la posséder comme esclave, soit l'épouser. Soit Sarah a donc offert Sarah à Abraham en tant qu'esclave ; soit Agar est demeurée esclave de Sarah mais celle-ci l'a mariée à Abraham, qui, de la sorte, a eu deux épouses. Le texte biblique dit : "Dix ans après qu'Abram se fut établi dans le pays de Canaan, Saraï sa femme prit Hagar, sa servante égyptienne, pour la donner comme femme à Abram son mari" (Genèse 16/3).
Troisièmement : A retenir l'avis selon lequel Agar était une esclave et que Sarah l'a offerte en tant qu'esclave à son mari Abraham, dont elle n'a pas été plus qu'une concubine, cela ne rabaisse en rien les Arabes et n'empêche en aucune façon que Muhammad soit messager de Dieu. Car si la règle divine était qu'un descendant d'esclave ne peut pas être messager de Dieu, alors ni Moïse ni Jésus n'auraient pu être messagers de Dieu, car ils descendent tous deux des Fils d'Israël, dont le texte de la Bible dit explicitement qu'ils étaient devenus esclaves en Egypte (voir Deutéronome 5/6, Exode 1/8-14, 22/20-23, Lévitique 26/13 – cf. La Torah, l'Evangile, le Coran, étude critique, Didier Hamoneau, Créadif Livres, 1993, p. 124).
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Quelques mots supplémentaires :
Le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a raconté des épisodes de la vie de Abraham, Sarah et Agar. Il a ainsi raconté comment, alors que Abraham et Sarah passaient dans une cité, le tyran qui dirigeait celle-ci voulut s'approprier Sarah, qui était d'une grande beauté. Il la fit appeler. Elle pria Dieu, et alors qu'il voulut s'approcher d'elle, il devint incapable de respirer. Elle pria de nouveau, craignant que le tyran meurt ainsi et qu'on dise qu'elle l'avait tué. Mais il recommença. Elle pria, et de nouveau il fut incapable de respirer. La scène se répéta. Effrayé par ce "prodige" qu'il avait vu par trois fois, il ordonna à ses gardes d'emmener loin de lui cette femme, et lui donna comme servante Agar. C'est donc ainsi aue celle-ci devint servante de Sarah. (Le Hadîth complet est rapporté par al-Bukhârî, n° 3179 etc., Muslim, n° 2371.)
Une autre fois, parlant de l'Egypte, le Prophète Muhammad dit à ses Compagnons qu'ils y avaient "un lien de parenté" ("rahim") (rapporté par Muslim, n° 2543). Le Prophète faisait probablement allusion, écrit an-Nawawî, au fait que Agar était d'origine égyptienne (Shar'h Muslim).
Le Prophète Muhammad descendait, lui, de Agar, cela est certain (cliquez ici). Mais la totalité des Arabes descendaient-ils d'elle, cela fait l'objet d'avis divergents (cliquez ici).
Que la paix soit sur Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad, et tous les autres messagers de Dieu.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
http://www.maison-islam.com/articles/?p=289
Des Prophètes apparurent et furent envoyés à leurs peuples dans différents pays et à différentes époques. Selon un hadith le nombre de Prophètes serait de 124 00052 ; un autre mentionne 224 000. Toutefois, les deux versions doivent être évaluées de façon critique selon la science du hadith. Le nombre exact importe peu ; ce qu’il faut savoir c’est qu’aucun peuple n’a été privé de son Prophète : Il n’est point de peuple qu’un Prophète ne soit venu avertir (35 : 24), Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager. (17 : 15)
Punir un peuple sans l’avertir qu’il est dans l’erreur est contraire à la Gloire et à la Grâce de Dieu. L’avertissement précède la responsabilité, qui peut être suivie de la récompense ou de la punition : Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome le verra de même. (99 : 7-8) Si un Prophète n’était pas envoyé, les gens ne seraient pas capables de distinguer le bien du mal et ainsi ne devraient pas être punis. Cependant, puisque chaque individu sera appelé à rendre compte de ses oeuvres, bonnes et mauvaises, nous pouvons en déduire qu’un Prophète a été envoyé à chaque peuple : À chaque communauté, il fut envoyé par Nous un Prophète avec cet ordre : “Adorez Dieu et écartez-vous du mal !” (16 : 36)
Les Prophètes ne sont pas apparus seulement en Arabie. En fait, nous ne connaissons pas tous les Prophètes qui ont été envoyés dans cette région, et encore moins ailleurs. Nous ne connaissons que les noms de 28 d’entre eux (d’Adam à Mohammed), et la Prophétie de 3 d’entre eux est incertaine53. Nous ne savons pas exactement où ils sont apparus. Apparemment, la tombe d’Adam et l’endroit de sa réunion avec Ève serait Djeddah, mais cette information est incertaine. Nous savons qu’Abraham a vécu pendant un certain temps en Anatolie, en Syrie et à Babylone. Le nom de Loth a été associé à Sodome et à Gomorrhe, près de la Mer Morte ; Jéthro (Cho’aïb) à Madian ; Moïse en Égypte ; et les Prophètes Jean et Zacharie dans les pays méditerranéens, qu’ils ont peut-être traversé pour aller en Anatolie, puisque les chrétiens associent Marie et Jésus avec Éphèse. Mais ces associations demeurent, au mieux, des suppositions.
Nous connaissons les noms de quelques Prophètes envoyés aux Israélites, mais pas les noms des autres ni les lieux de leur apparition. De plus, parce que leurs enseignements ont été altérés et perdus avec le temps, nous ne pouvons rien dire à propos de qui ils étaient et où ils furent envoyés.
Prenez le cas du christianisme. Après le Concile de Nicée (325 ap. J.-C.), la doctrine originale de l’Unité de Dieu a été abandonnée en faveur de la doctrine de la Trinité qui était une invention humaine. Pour l’Église catholique, Jésus est devenu le « fils » de Dieu, alors que sa mère Marie est devenue la « mère » de Dieu. Certains ont cru, assez vaguement, que Dieu était immanent ou présent dans les choses. Ainsi, le christianisme se mit à ressembler à la croyance et aux pratiques idolâtres de la Grèce antique, et ses disciples commencèrent à associer des choses et des personnes à Dieu – un péché capital en islam.
Tout au long de l’histoire, les déviations et la corruption de la Vérité commencèrent et augmentèrent de cette manière. Si le Coran ne nous avait pas informés de la Prophétie de Jésus et de la pureté et de la grandeur de Marie, nous aurions eu bien du mal à distinguer les cultes et les rites de Jupiter (Zeus) de ceux de Jésus, et ceux de Vénus (Aphrodite) de ceux de Marie.
Un processus semblable est peut être ce qui est arrivé aux autres religions. Dans ce cas, nous ne pouvons pas affirmer définitivement que leurs fondateurs ou leurs maîtres étaient des Prophètes ni qu’ils prêchaient dans un endroit spécifique. Nous pouvons seulement spéculer que Confucius, Bouddha, ou même Socrate, étaient peut-être des Prophètes. Nous ne pouvons pas donner une réponse précise car nous n’avons pas assez d’informations sur eux et sur leurs enseignements originaux. Cependant, nous savons que les enseignements de Confucius et de Bouddha ont influencé un grand nombre de leurs contemporains et continuent d’influencer beaucoup de personnes aujourd’hui.
D’aucuns disent que Socrate était un philosophe influencé par le judaïsme, mais ils n’apportent aucune preuve à l’appui. Les paroles qui lui sont attribuées par Platon insinuent que Socrate a été « inspiré » à un très jeune âge pour « enseigner » aux gens la vraie compréhension et la vraie croyance. Mais il n’est pas clair que ces paroles portaient correctement et exactement le sens que les gens leur ont attribué. Ce qui est sûr c’est que Socrate enseigna dans un environnement et d’une façon qui appuient l’emploi de la raison.
Les observations du professeur Mahmoud Moustafa sur deux tribus africaines primitives confirment ce qui a été dit cidessus. Il note que les Maw-Maw croient en Dieu et l’appellent Mucay. Ce Dieu est Un, Il agit seul, Il n’engendre pas et n’est pas engendré, et Il n’a aucun partenaire. Il n’est pas possible de Le voir ou de Le sentir, mais seulement de Le connaître à travers Ses oeuvres. Il demeure dans les cieux, d’où Il confère Ses ordres à tous. C’est pourquoi les Maw-Maw lèvent leurs mains quand ils prient. Une autre tribu, les Neyam-Neyam, exprime des idées semblables : la croyance en Un seul Dieu qui décrète et confère Ses ordres à tous, et ce qu’Il dit est absolu ; tout dans la forêt bouge par Sa volonté, et Il punit ceux qui le méritent.
Ces idées sont compatibles avec ce qui est indiqué dans le Coran. La croyance des Maw-Maw est très proche de ce que nous trouvons dans la sourate al-Ikhlas du Coran. Comment ces tribus primitives si éloignées de la civilisation et des Prophètes connus ont-elles pu avoir un concept de Dieu si pur et si sain ? Ceci nous rappelle le verset coranique : Tous les peuples ont un Messager. Et lorsque leur Messager vint, tout se décida en équité entre eux et ils ne furent point lésés. (10 : 47)
Le Professeur Adil de Kirkouk, en Irak, travaillait en tant que mathématicien à l’Université de Riyad quand je l’ai rencontré en 1968. Il m’a dit alors qu’il avait rencontré beaucoup d’Amérindiens pendant son doctorat aux États-Unis. Il était frappé par le grand nombre de personnes parmi eux qui croient en un Dieu Unique qui ne mange pas, ne dort pas et n’est pas contraint par le temps, qui gouverne et régit toute la création, qui est sous Sa Souveraineté et qui dépend de Sa Volonté. Ils se référaient aussi à certains Attributs de Dieu : l’absence d’associés, car cela entraînerait la confusion dans la création ainsi que des conflits.
Comment peut-on concilier le prétendu caractère primitif de ces peuples avec une telle noblesse dans leur concept de Dieu ? Il semble que de vrais Messagers leur aient transmis ces vérités, dont on retrouve quelques traces dans leur croyance actuelle.
D’aucuns se demandent pourquoi il n’y a eu aucune Prophétesse. Le consensus de la majorité des juristes sunnites et des théologiens de la Tradition est qu’aucune femme n’a été envoyée en tant que Prophète. À part une tradition discutable et même incertaine concernant la sainte Marie et l’épouse de Pharaon, il n’y a aucune autorité coranique ni aucun hadith affirmant qu’une femme ait été envoyée à son peuple en tant que Prophète.
Dieu Tout-Puissant a créé toutes les entités par paires. L’humanité a été créée pour être le régisseur de la création, et est donc adaptée à cette fonction. Les paires femmes-hommes sont caractérisées par des relations complexes d’attraction et de répulsion mutuelles. Les femmes ne sont pas aussi physiquement fortes que les hommes. Elles sont souvent plus patientes, plus tolérantes et plus compatissantes. D’autre part, les hommes sont enclins à la force, au pouvoir et à la dureté dans la compétition. Quand ils s’unissent, ces caractéristiques leur permettent d’établir une unité familiale harmonieuse.
Aujourd’hui, la question de l’égalité des sexes a atteint un tel point que certains en sont venus à refuser de reconnaître les différences les plus évidentes entre les hommes et les femmes et à affirmer qu’ils sont identiques et égaux en tous points. L’application de ces idées a eu pour conséquence le style de vie « moderne » qui encourage les femmes à travailler en dehors de leur foyer et à essayer de « devenir des hommes », perdant ainsi leur identité. C’est de cette manière que la vie familiale s’est peu à peu dégradée : les enfants sont envoyés dans des crèches ou des internats car les parents sont trop occupés, en tant qu’« individus », pour pouvoir s’en occuper eux-mêmes. Cette violence contre la nature et la culture a détruit le foyer représentant normalement l’équilibre entre l’autorité et l’amour, et un havre de paix et de sécurité.
Dieu le Très-Sage mit quelques principes et lois dans l’univers, et y plaça les êtres humains qu’Il créa avec une nature excellente et noble. Les hommes sont physiquement plus forts et plus compétents que les femmes, et sont clairement désignés à travailler avec ardeur et à concourir sans ressentir le besoin d’abandonner la lutte. La nature de la femme est différente, à cause de ses menstruations, de son confinement nécessaire avant et après l’accouchement, et de son incapacité conséquente à observer toutes les prières et le jeûne. D’ailleurs, les femmes ne peuvent pas non plus être constamment disponibles pour les fonctions publiques. Comment une mère avec un bébé dans ses bras pourrait-elle diriger une armée, prendre des décisions cruciales, et soutenir et poursuivre une stratégie difficile contre un ennemi ?[54]
Un Prophète doit diriger l’humanité dans chaque aspect de la vie sociale et religieuse et ce sans interruption. C’est pourquoi la Prophétie est impossible pour les femmes. Si les hommes étaient capables d’enfanter, eux non plus n’auraient pas pu être des Prophètes. Le Prophète Mohammed fait allusion à cela quand il décrit les femmes comme « celles qui ne peuvent pas s’acquitter totalement des obligations religieuses et ne peuvent pas accomplir certaines d’entre elles »[55]
Un Prophète est un modèle, un exemple à suivre dans chaque aspect de la vie humaine, de sorte que les gens ne puissent pas dire qu’on leur avait demandé de faire des choses qu’ils ne pouvaient pas faire. Les questions se rapportant exclusivement aux femmes leurs étaient communiquées par l’intermédiaire des épouses du Prophète.
Selon les différents Hadith et Récits, le nombre des Prophètes envoyés par Allah est de 124.000 dont 330 (ou 315 selon une autre version) sont des apotres. Mais le Coran ne mentionne pas la plupart des Prophètes. Il dit notamment: «Nous avons envoyé des Prophètes avant toi. Il en est parmi eux dont nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres, dont nous ne t'avons pas raconté l'histoire» (Sourate al-Mo'min, 40:78).
Ceux dont les noms figurent dans le Coran sont au nombre de 26:
1- Adam: Son nom est mentionné 18 fois et à propos de qui Allah dit: «Oui, Allah a choisi, de préférence aux mondes: Adam, Noé, la famille d'Ibrâhîm, la famille de `Imrân» (Sourate Ale `Imrân, 3:33).
2- Nouh: Son nom est mentionné 43 fois et dont Allah dit notamment: «Nous avons envoyé Noé à son peuple. Il demeure avec lui mille ans, moins cinquante ans» (Sourate al-`Ankabout, 29:14).
3- Idrîs: Son nom est mentionné 2 fois, et Allah en dit notamment: «Mentionne Idrîs dans le Livre; ce fut un juste et un prophète» (Sourate Maryam, 19:56).
4- Houd: Il est mentionné 10 fois et Allah en dit notamment: «Aux `Ad, Nous avons envoyé leur frère Houd. Il dit: "O mon peuple! Adorez Allah! Il n'y a pas pour vous, d'autre Dieu que Lui» (Sourate A`râf, 7:65, et Sourate Houd, 11:50).
5- Çâleh: Il est mentionné 9 fois, et Allah en dit: «Nous avons envoyé leur frère Çâleh aux Thamoud: "Adorez-Allah!" Mais voilà qu'ils se disputèrent entre eux et qu'ils se séparèrent en deux groupes» (Sourate al-Naml, 27:45).
6- Ibrâhîm: Son nom est mentionné 69 fois, et Allah en dit notamment: «Nous avions envoyé Nouh et Ibrâhîm et Nous avions établi, chez leurs descendants, la prophétie et le Livre» (Sourate al-Hadîd, 57:26).
7- Lout (Loth): Il est mentionné 26 fois et Allah dit à propos de lui: «Lout était au nombre des envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:133).
8- Ismâ`îl: Mentionné 11 fois et Allah en dit: «Nous avions inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq (Isaac), Ya`qoub (Jacob)...» (Sourate al-Nisâ', 4:163). Il est le fils du Prophète Ibrâhîm.
9- Al-Yas` (Elisée): Mentionné 2 fois dont: «Ismâ`îl, Al-Yas`, Younes (Jonas) et Lout (Loth). Nous avons préféré chacun d'eux aux mondes» (Sourate al-An`âm, 6:86).
10- Thoul-Kefl: Mentionné 2 fois, dont «Mentionne Ismâ`îl, Al-Yas`, Thoul-Kifl: chacun d'eux se trouve parmi les meilleurs» (Sourate Çâd, 38:48).
11- Al-Yâs: Mentionné 2 fois, dont: «Al-Yâs était au nombre des envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:123).
12- Younes: Mentionné 4 fois, dont: «Younes était au nombres envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:139).
13- Is-hâq (Isaac): Mentionné 17 fois, dont: «Nous lui avons annoncé une bonne nouvelle: la naissance d'Is-hâq, un prophète parmi les justes» (Sourate al-Çâffât, 37:112).
14- Ya`qoub (Jacob): Mentionné 16 fois dont: «Nous avions inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq, Ya`qoub, les Apôtres et `Isâ...» (Sourate al-Nisâ', 4:163).
15- Yousof (Josef): Mentionné 27 fois, dont: «...parmi ses descendants: Dâwoud, Solaymân (Salomon), Ayyoub (Job), Yousof, Mousâ (Moïse), Hâroun (Aaron); nous récompensons ainsi ceux qui font le bien» (Sourate al-An`âm, 6:84).
16- Cho`ayb: Mentionné 11 fois dont: «Aux gens de Madian, Nous avons envoyé leur frère Chu`ayb» (Sourate al-A`râf, 7:85; Sourate Houd, 11:84); Sourate al-`Ankabout, 29:36).
17- Mousâ (Moïse): Mentionné 136 fois, dont: «Nous avons envoyé Mousâ avec Nos Signes: "Fais sortir ton peuple des ténèbres vers la lumière; rappelle-lui les Jours d'Allah» (Sourate Ibrâhîm, 14:5).
18- Hâroun (Aaron): Mentionné 20 fois, dont: «Nous lui avons donné son frère Hâroun comme Prophète, par un effet de Notre Miséricorde» (Sourate Maryam, 19:53).
19- Dâwoud (David): Mentionné 16 fois dont: «Nous avons inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq, Ya`qoub, les Tribus, `Isâ, Ayyoub, Younes, Hâroun, Solaymân (Salomon) et Nous avions donné des Psaumes à Dâwoud» (Sourate al-Nisâ', 4:163).
20- Solaymân (Salomon): Mentionné 4 fois, dont: «Nous avons donné une science à Dâwoud et à Solaymân» (Sourate al-Naml, 27:15).
21- Ayyoub (Job): Mentionné 4 fois, dont notamment dans le verset 163 de la Sourate al-Nisâ' (4) déjà cité.
22- Zakariyyâ (Zacharie): Mentionné 7 fois, dont: «Zakariyyâ, Yahyâ (Jean), `Isâ, Al-Yâs, ils étaient tous au nombre des justes» (Sourate al-An`âm, 6:85).
23- Yahyâ (Jean): Mentionné 5 fois, dont: «"O Yahyâ! Tiens le Livre avec force!" Nous lui avons donné la Sagesse, alors qu'il n'était qu'un petit enfant» (Sourate Maryam, 19:12).
24- Ismâ`îl Çâdiq al-Wa`d: Il est autre que Ismâ`îl fils d'Ibrâhîm. Allah en dit: «Mentionne Ismâ`îl dans le Livre; il était sincère en sa parole; ce fut un apôtre et un prophète» (Sourate Maryam, 19:54).
25- `Isâ (Jésus): Mentionné 26 fois, dont: «Oui, le Messie, `Isâ, fils de Maryam, est le Prophète de Dieu, sa Parole qu'il a jetée en Maryam, en Esprit émanant de lui» (Sourate al-Nisâ', 4:171).
26- Mohammad (P): Il est mentionné 7 fois par son nom Mohammad, une fois, par son autre nom, Ahmad. Allah en dit notamment: «Mohammad n'est qu'un Prophète; des Prophètes ont vécu avant lui» (Sourate Ale `Imrân, 3:144).
Et paix sur les Messagers, et louange à Allah, Seigneur de l'univers! (Sourate as-Saffat: 181-182)
Adam | Idrîs | Noûh |
Hoûd | Sâlih | Ibrâhîm |
Loût | Ismâ'îl | Ishâq |
Ya'qoûb | Yoûsouf | Ayyoûb |
Yoûnous | Chou'ayb | Dhou l-Qournayn |
Ilyâs | Moise | Hâroûn |
Dâwoud | Soulaymân | 'Ozayr |
Yasa' | Zakariya | Yahya |
Jesus |
http://salat.e-monsite.com/pages/connaissance-sur-l-islam/liste-des-prophetes-de-dieu.html
http://fr.fgulen.com/content/view/171/19/
Pourquoi l'Islam est le système globalisant le mieux armé pour résister au Nouvel Ordre Mondial ? Avant de répondre à cette question rappelons brièvement ce qu'est le Nouvel Ordre Mondial. Ce concept géopolitique, également appelé gouvernance globale ou mondialisme, est un projet politique et économique visant à mettre au pas les peuples souverains afin qu'ils se soumettent totalement à une oligarchie mondialiste qui loge aux Etats-Unis et qui base sa puissance sur le complexe militaro-industriel et sur le pouvoir de la Banque. Ce dernier est, rappelons-le, totalement dans les mains de quelques dynasties bancaires judéo-protestantes qui, via un système usurier, s'enrichissent grâce à des opérations spéculatives complexes. La finalité de cette mainmise sur l'économie mondiale est en dernière instance la domination politique de nations prises dans une logique de dette structurellement impossible à rembourser. Le "père de la finance international", Meyer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie éponyme, avait parfaitement résumé cette équation fondamentale de la domination moderne : "Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire d'une nation, et je ne me soucie pas de savoir qui fait ses lois". Ainsi, ce Nouvel Ordre Mondial, dont les artisans et tenants sont clairement identifiés, a patiemment mais sûrement tissé sa toile afin de prendre le contrôle des peuples. Outre la prise en main des économies et donc des systèmes politiques de ces derniers, les oligarchies mondialistes procèdent, afin d'affaiblir un peu plus les nations visées, à des campagnes de destructions des valeurs traditionnelles des peuples, et notamment la religion. En effet, ce système totalitaire a parfaitement compris que les traditions et la transcendance sont des freins à la mise en place d'une société dans laquelle les individus n'ont plus pour seul but que de produire et consommer, et s'ils ne peuvent plus produire pour cause de chômage, ils emprunteront de l'argent à des taux prohibitifs, source d'encore plus de pouvoir pour le système bancaire.
Alors, en quoi l'Islam est consubstantiellement un rempart à ce système qui a clairement pour objectif, de plus en plus avoué, de jeter l'humanité en esclavage, d'abolir les frontières et les nations et de dissoudre les cultures et les religions ou de les rendre compatibles au mondialisme par des changements profonds ?
D'abord, de par son système familial et social fondé sur l'entraide, la générosité et la solidarité, l'Islam s'oppose à l'individualisme et l'égoïsme inhérents au néo-libéralisme froid, et donc à l'éclatement des familles et par conséquent de la société. Une société atomisée constituée d'individus isolés se trouve donc affaiblie face aux coups de boutoir de cette gouvernance mondial dont l'un des credo est le diviser pour régner.
Ensuite, dans sa logique d'affaiblissement des peuples, l'idéologie mondialisme ambitionne de réduire à néant la morale de ces derniers via la diffusion du libertinage et des pratiques sexuelles déviantes. En effet, tout est mis en œuvre pour faire du mariage dit classique (entre un homme et une femme) une chose surannée et sans avenir, alors que précisément c'est ce modèle traditionnel qui seul peut garantir la stabilité et la cohésion d'une société et donc sa force. Pour ce qu'il s'agit du mariage, l'Islam propose un système simple, équilibré et en accord avec la nature profonde de l'Homme. Loin des mensonges de la passion et du plaisir immédiat vendus par les mass-médias occidentaux, en Islam, la relation entre l'homme et sa femme est fondée sur le respect, l'amour sain et la conscience d'accomplir avant tout un projet divin : celui de faire des enfants et de les éduquer pour en faire des individus dignes et responsables.
Par ailleurs, l'atomisation de la société et la décadence des mœurs accompagnent et accélèrent un autre processus qui tend à asservir un peu plus les individus, il s'agit de l'extinction de toute transcendance. Cette dernière est, pour les apprentis-sorciers mondialistes, un obstacle au consumérisme effréné. En effet, la foi, qui donne à l'Homme un sens à sa vie et une perspective qui dépasse cette vie terrestre, est le meilleur antidote au matérialisme glacial et désespéré imposé aux consciences dans les sociétés occidentales. Ainsi, par un phénomène psychologique qui serait trop long de développer ici, les individus sans foi tentent de combler leur vide spirituel en se jetant à corps perdu dans une consommation quasi hystérique de nourriture trop riche, d'objets le plus souvent inutiles ou encore de vêtements trop chers qui seront démodés le mois suivant. Encore une fois, l'Islam est la voie spirituelle la plus à même de résoudre ce problème. Le musulman qui suit simplement les principes de sa religion se détournera aisément de cette frénésie consumériste. D'abord, le Prophète Muhammad (), qui est l'exemple ultime des musulmans, incarne parfaitement cette modération, ensuite, étant donné que le croyant a bien intégré que la vie d'ici-bas est éphémère et qu'elle est une épreuve, il concentre plutôt son énergie à se parfaire spirituellement, il est plus attentif à sa vie intérieure qu'aux apparences illusoires et éphémères.
Enfin, rappelons ce qui pourrait être la pierre d'angle de cette résistance islamique au Nouvel Ordre Mondial : un système bancaire vertueux et moral rejetant de manière absolue l'usure (riba). Lequel peut seul s'opposer au système usurier et spéculatif qui est le cœur battant du mondialisme et duquel celui-ci tire toute sa puissance.
En somme, l'Islam s'oppose en tout au système impérial et totalitaire qui tente de mettre toutes les nations au pas en les soumettant économiquement et en détruisant le ferment de leur force et unité, soit la religion et la famille. Il est essentiel que les musulmans d'où qu'ils soient prennent conscience qu'ils disposent d'un formidable outil pour contrer et peut-être demain détruire ce Nouvel Ordre Mondial qui, au vu des aspirations et origines ethnico-religieuses de ses instigateurs, peut être considéré comme proprement satanique. C'est donc bel et bien une guerre entre le Bien et le Mal qui se joue aujourd'hui. Par conséquent, j'en appelle aux musulmans afin qu'ils résistent aux sirènes séduisantes, mais dangereuses, du système mondialiste. Qu'ils ne croient pas que ce dernier veut leur bien, de même qu'ils ne s'illusionnent pas en pensant qu'ils n'ont d'autre choix que de réformer en profondeur leur religion afin de la rendre compatible à ce système que l'on peut qualifier de maléfique.
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176573
Sa généalogie
Il est Omar Ibn Al-Khattab Ibn Noufail Ibn Abd Al-Ouzza Ibn iyah Ibn Abd-Allah Ibn Qourt Ibn Rizah Ibn Adi Ibn Kaâb Ibn Louâay- Ibn Ghaâlib Al-Qoreïchi Al-'Adwi.
L'imam An-Nawawi - qu'Allah ait son âme - a rapporté qu'il était né l'an 570-577 après Jésus Christ.
Omar - qu'Allah soit satisfait de lui - a dit pour sa part qu'il était né 4 ans après la grande guerre des mécréants. Donc on peut fixer l'année de sa naissance aux alentours de 581 après Jésus Christ que le salut soit sur lui.
Son père, Al-Khattab, était l'un des chefs les plus redoutés et les plus respectés, bien qu'il ne soit pas un riche notable.
Le prénom de sa mère était Hintima bent Hachim ben Al Moughira des Banou Makhzoum.
Il faisait partie des familles les plus illustres du clan des Banou 'Adi, qui avaient les charges d'arbitrage, de médiation et d'ambassade et cela au cours de la période préislamique.
Omar et le khilafat
C'est à cet homme aux qualités exceptionnelles que va échoir la direction de l'état musulman après la mort d'Abû Bakr . Avec lui, l’islam connaîtra son apogée et rayonnera sur une grande partie de la Terre. 'Umar fera preuve d'un grand génie politique, ce qui permit d’asseoir solidement les institutions de cet État et de donner à celui-son heure de gloire. Abû Bakr ne s'était pas trompé.
À ceux qui disaient que 'Umar était trop dur et qu'il ne pouvait lui succéder, il répondit sur son lit de mort : « J'ai désigné à la tête des musulmans le meilleur d'entre eux ! »
Il est vrai qu'avant de prendre cette vision, Abû Bakr avait consulté les plus proches compagnons du Prophète .
Quand il est nommé, il s'adressa aux peuple:
"Ô Croyants ! Vous m'avez désigné, et si je ne prétendrais pas être le meilleur parmi vous et le plus qualifié à votre service, ainsi que tout ce qui touche à vos affaires, je n'aurais jamais consenti à prendre la charge. Car il me suffit à endurer le joug d'attendre le Jour du Jugement Dernier ! Comment puis-je vous garantir vos droits ? Comment dois-je les gérer au mieux et les mettre à exécution convenablement ? Quelle politique devrai-je choisir pour vous gouverner ?"
Omar se trouvait dans un état tel, qu'il ne pouvait plus se fier ni à sa force de caractère, ni à sa dextérité. A moins qu'Allah qu'Il soit exalté - ne lui vienne en aide, et ne lui porte assistance !
Omar ne faisait rien sans la consultation (choura) ligne de conduite pour la gestion de l'Etat. Il disait :
"L'avis d'une personne est comme un fil ténu. Deux avis comme deux fil tressés. Si les points de vue sont nombreux, cela donne une résistante corde." Il ajouta : "Une quelconque affaire traitée sans consultation (choura) ne ramène rien de bon."
Il ne décidait rien sans la consultation (choura). Il revenait sur sa décision, lorsque la consultation lui prouvait son erreur. Il fut entouré par les plus éminents Compagnons du Messager d'Allah (qu'Allah les agrée). Ceux dont la compétence et la notoriété scientifique étaient reconnues. Les membres de ce conseil furent : Al-Abas (l'oncle du Prophète), son fils Abd-Allah qui ne le quittait jamais même dans ses déplacements, 'Othman ben 'Affan, Abd Ar-Rahman ben 'Awf Ali ben Abi Talib et d'autres encore.
La justice de Umar
Surnommé Al Farouq. Le séparateur entre le bien et le mal, la justice et l'injustice.
Entre l'équité et l'iniquité, la légalité et l'illégalité, l'honneur et le déshonneur,
La vertu et le vice, l'honnêteté et la malhonnêteté, entre la dignité et l'indignité
'Omar savait que la justice au sens large du terme était à la base de la stabilité et de la prospérité des sociétés. C'est pour cela qu'il donna à celle-ci toute son importance. La volonté de justice de 'Umar était effective et transparaissait dans tous ses actes.
Il avait l'habitude de dire dans certains de ses discours :
« Ô peuple ! Je jure par Dieu que je ne vous délègue pas mes gouverneurs pour qu'ils vous oppriment ou pour qu'ils vous lèsent dans vos droits ! Non, ils sont envoyés vers vous pour vous enseigner votre religion ainsi que la tradition de votre Prophète et pour qu'ils jugent entre vous avec justice et équité. Si l'un d'entre eux transgresse ces règles, n'hésitez pas à m'en informer, car je jure par Celui qui détient l'âme de 'Umar entre Sa main, il aura des comptes à me rendre ! »
Nous l'avons vu, joignant le geste à la parole, convoquer 'Amr Ibn Al-'As , le gouverneur d'Égypte et son fils lorsque ce dernier maltraita un jeune copte.
Une autre fois, rapportent les historiens, il entendit parler d'un gouverneur en exercice à Al-Ahwâz, qui avait bâti une demeure sur une colline, obligeant, à une ascension pénible, ceux qui venaient lui présenter des doléances.
'Umar lui envoya un message dans lequel il était écrit :
« J'ai appris que tu t'es installé dans une demeure en retrait des habitants qui ne peuvent y accéder que difficilement ! Choisis donc une demeure plus facile d'accès et ne t'isoles pas des musulmans et des autres administrés. Accomplis ton devoir avec conscience : c'est ainsi que tu gagneras l'Au-delà et que la vie d'ici-bas te sera aisée... »
À un de ses gouverneurs, il écrivit :
« Ouvres ta porte à tes administrés et veilles personnellement à résoudre leurs problèmes car, en vérité, tu n'es que l'un d'entre eux, à qui Dieu a simplement donné une charge plus lourde à porter ! »
Il n'hésitait pas à descendre lui-même dans les rues de Médine pour s'enquérir de la situation de ses habitants.
Cet homme avait le sens de l'État. Il était très préoccupé du sort des musulmans et des non-musulmans qui vivaient sous la protection de l’état islamique. Il avait l'habitude de dire : « Si un mulet trébuche en Irak, Dieu m'en demandera compte en me disant : "Pourquoi, ‘Umar, ne lui as-tu pas aplani la route ?" »
Un jour, alors qu'il travaillait à l'intérieur du bayt al-mâl, 'Ali Ibn Abî Tâlib entra. 'Umar lui dit : « Ô Abû Al-Hassan est-ce personnel ou est-ce une affaire qui concerne les musulmans ? » 'Ali répondit : C'est plutôt une affaire personnelle. »
'Umar éteignit alors la bougie qui éclairait la chambre en disant :
« Dans ce cas-là, nous n'avons pas le droit de gaspiller les biens des musulmans ! »
On interrogea un jour Aslam qui était le secrétaire de bayt al-mâl, pour savoir si 'Umar n'avait jamais rien pris indûment dans le trésor. Il répondit : « Jamais ! Seulement, quand il n'avait pas de quoi subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, il empruntait au bayt al-mâl ce dont il avait besoin, et, une fois sa pension reçue, il le restituait. »
Il avait une grande crainte de Dieu. Sa piété et sa vertu étaient ses traits de caractère les plus en vue. Sa foi et son amour de Dieu transparaissaient dans chacun de ses actes. Il disait avec émotion et sincérité :
« Si mon Seigneur disait au Jour de la résurrection, toutes les créatures entreront au Paradis sauf une,
je craindrai que ce soit moi ! »
Cet homme, que les gens craignaient pour sa sévérité et sa dureté, n'hésitait pourtant pas à s'adoucir spontanément et à faire amende honorable, lorsque des arguments étaient invoqués contre lui.
Lors d'un sermon sur le mariage, il critiqua l'enchérissement de la dot et annonça sa volonté d'en fixer un montant raisonnable. Une voix de femme se fit entendre et qui disait : « Ô commandeur des croyants ! Comment peux-tu faire cela, alors que Dieu a dit :
"Si vous voulez remplacer une épouse par une autre et que vous avez donné
à l'une d'elles un quintal (d'or), n'en reprenez rien."
[Sourate 4 - Verset 20 ] »
En entendant ces paroles et la vérité qui s'en dégageait, 'Umar revint sur sa décision et dit :
« 'Umar s'est trompé et la femme a vu juste ! »
Une autre fois, nous dit-on, il était en train de faire sa tournée nocturne à Médine en compagnie de 'Abd ar-Rahmân Ibn 'Awf , lorsqu'ils virent une lampe allumée dans une maison. Ils s'approchèrent de la demeure et entendirent des voix. Le Calife demanda à son compagnon à qui appartenait la maison. Il lui répondit qu'elle appartenait à Rabî'a Ibn Umayya Ibn Khalaf et que celui-ci devait tenir une séance de beuverie. Il lui demanda ce qu'il allait faire. « Je crois que nous avons commis une erreur que Dieu a rigoureusement condamnée. » Et il récita la parole du Très-Haut :
« Ne vous espionnez pas. »
[ Sourate 49 - Verset 12 ]
Il reprit : « Or, nous venons de commettre cette erreur ! » Ils s'éloignèrent alors.
Un jour, il vit un homme en train de commettre un vol. 'Umar l'interpella, mais l'homme nia cet acte et jura par Dieu qu'il était innocent. Le Calife lui dit : « Tu dis vrai et les yeux de 'Umar ont menti ! »
Sa vénération pour Dieu était telle qu'il refusait d'admettre qu'on puisse jurer en Son Nom et mentir.
C'est à juste titre que le Prophète a dit à son propos, en le montrant du doigt :
« Celui-là est la clef de voûte qui vous protégera de la désunion (fitna).
Tant qu'il sera parmi vous, il sera comme une Porte bien fermée devant toute division. »
[ Rapporté par Al-Bazzâr.]
En effet, durant tout son califat qui dura dix ans et quelques mois, jamais les musulmans ne connurent de troubles ou de guerres fratricides. La stabilité et la sécurité étaient de vigueur sur tout le territoire du califat qui s'étendait sur des millions de kilomètres carrés. Il est vrai que 'Umar n'était pas un homme ordinaire. Son sens de la responsabilité et ses grandes qualités de meneur d'hommes talent ses principaux atouts dans l'exercice du pouvoir.
Il savait choisir ses gouverneurs et n'hésitait pas à les réprimander lorsqu'ils outrepassaient leurs prérogatives ou dépassaient les limites imposées par la loi. On le voyait même effectuer des rondes dans les rues de Médine pour s'informer de la situation des gens et veiller à leur bien-être. Malgré tous les soucis qu'il se faisait pour la sécurité et le bonheur de ses administrés, il aimait toujours dire :
« Que Dieu soit clément à l'égard de quiconque me montre mes faiblesses ! »
C'est que l'homme était d'une modestie rare chez les hommes ayant exercé le pouvoir.
Un jour, une délégation avec Al-Ahnaf Ibn Qays à sa tête, vint d'Irak pour rendre visite au Calife. C'était un jour de grande chaleur. 'Umar , la tête couverte d'un turban, était en train de soigner une chamelle offerte à titre de don aux nécessiteux. En voyant Al-Ahnaf, il lui dit : « Ô Al-Ahnaf ! Débarrasses-toi de tes vêtements, et vient aider le commandeur des croyants à soigner cette chamelle, elle fait partie d'un don offert aux orphelins, aux pauvres et aux veuves ! »
Un homme présent lui dit : « Que Dieu te pardonne, ô commandeur des croyants ! Pourquoi n'ordonnes-tu pas à un esclave de t'aider ? » 'Umar répondit : « Y a-t-il plus esclave que ce Al-Ahnaf-là ou moi ? Celui qui prend en charge les affaires des musulmans est considéré comme leur esclave. Ils ont sur lui le droit qu'a le maître sur son esclave : celui de lui donner des conseils et de bien gérer ses affaires. »
Ainsi était 'Umar Ibn Al-Khattâb au summum de sa puissance. Il ne voyait aucune différence entre lui et un simple esclave.
L'Envoyé de Dieu n'a-t-il pas dit : « S'il y avait un prophète après moi, ce serait 'Umar. »
Les maximes que 'Umar a laissées dénotent d'une grande sagesse digne des plus grands moralistes et éducateurs de l'humanité.
Il disait :
– « Le plus sage parmi les hommes est celui qui leur trouve des excuses et accepte celles qu'on lui présente. »
– « Trois choses mènent l'homme à sa perdition : une avarice à laquelle il se plie,
une passion qui le guide et le fait qu'il soit fier de lui-même. »
– « Celui qui agit avec bienfaisance envers quelqu'un de fautif est un noble. »
– « Que Dieu soit clément à l'égard de quiconque me montre mes faiblesses. »
– « Jugez vous-mêmes avant qu'on ne vous juge, et pesez vos actes avant qu'on ne les pèse,
car ceci est plus facile pour vous que d'être jugés le Jour de la Résurrection. »
– « Je voudrais tant sortir de ce monde comme je suis entré : sans bonnes actions et sans péchés. »
– « Celui qui cherche la fréquentation des rois, sa relation avec Dieu en sera affectée,
et il ne sera plus content de son Seigneur. »
http://www.sajidine.com/vies/savants-pieux/Jurisconsultes/Omar-ibn-Khattab.htm
Les non-musulmans font souvent remarquer, sur un ton de reproche, que jamais l'islam ne compterait des millions de fidèles à travers le monde s'il n'avait été propagé par la force. Les éclaircissements suivants permettront de comprendre que, loin de s'être répandu par l'épée, l'islam s'est rapidement répandu grâce à la force de sa vérité, ainsi qu'à son appel au raisonnement et à la logique.
1. Islam signifie "paix"
Le mot islam vient de la racine "salam", qui signifie "paix". Le mot islam signifie également la soumission à Allah (swt). L'islam est donc une religion de paix (laquelle ne s'obtient que par la soumission à la volonté du Créateur Suprême, Allah (swt)).
2. La force est parfois nécessaire pour maintenir la paix
Tous les êtres humains, sur cette terre, ne sont pas en faveur de la paix. Beaucoup d'entre eux n'hésitent pas à la perturber pour servir leurs intérêts personnels. Il est parfois nécessaire de recourir à la force pour maintenir la paix. C'est précisément pour cette raison que nous avons une police qui utilise la force contre les criminels et les individus qui troublent l'ordre public afin de maintenir la paix dans le pays. L'islam encourage la paix. Mais parallèlement, il exhorte ses fidèles à combattre l'oppression. Et le combat contre l'oppression peut, à certains moments, exiger le recours à la force. En islam, la force ne peut être utilisée que pour promouvoir la paix et la justice.
3. L'opinion de l'historien De Lacy O’Leary
La meilleure réponse à l'idée reçue selon laquelle l'islam s'est répandu par l'épée vient de l'éminent historien De Lacy O’Leary dans son livre intitulé "Islam at the cross road" (page 8): "L'histoire démontre clairement que la légende des musulmans fanatiques parcourant le monde et imposant, à des nations conquises, l'islam à la pointe de l'épée est l'un des mythes les plus absurdes que les historiens se sont jamais complu à répéter."
4. Les musulmans ont gouverné l'Espagne 800 ans durant
Les musulmans ont gouverné l'Espagne pendant environ 800 ans. Jamais les musulmans d'Espagne n'ont utilisé l'épée pour forcer les gens à se convertir à l'islam. Plus tard, les Croisés chrétiens sont arrivés en Andalousie et y ont expulser tous les musulmans qui refusaient de se convertir au christiannisme.
5. 14 millions d'Arabes sont des chrétiens coptes
Les musulmans ont été les maîtres de l'Arabie pendant 1400 ans. Les Britanniques l'ont gouvernée pendant quelques années, de même que les Français, mais dans l'ensemble, les musulmans l'ont gouvernée pendant 1400 ans. Aujourd'hui, pourtant, 14 millions d'Arabes sont des chrétiens coptes et ils le sont depuis des générations. Si les musulmans avaient utilisé l'épée, pas un Arabe ne serait demeuré chrétien.6. Il y a plus de 80% de non-musulmans en Inde
Les musulmans ont gouverné l'Inde pendant environ 1000 ans. S'ils avaient voulu, ils auraient pu forcer la conversion de tous les non-musulmans de l'Inde, car ils en avaient le pouvoir. Aujourd'hui, plus de 80% de la population de l'Inde est non-musulmane. Tous ces Indiens non-musulmans attestent que l'islam, chez eux, ne s'est jamais propagé par l'épée.
7. L'Indonésie et la Malaisie
L'Indonésie est le pays qui compte le plus de musulmans dans le monde. La majorité des habitants de la Malaisie sont musulmans. Je vous pose la question: "Quelle armée musulmane est allée en Indonésie et en Malaisie?"
8. Côte est-africaine
De la même façon, l'islam s'est rapidement répandu sur la côte est de l'Afrique. À ceux qui prétendent que l'islam s'est propagé à la point de l'épée, on peut à nouveau demander: "Quelle armée musulmane est allée sur la côte est-africaine?"
9. Thomas Carlyle
Le célèbre historien Thomas Carlyle, dans son livre intitulé "Les héros", parle de cette idée reçue sur la propagation de l'islam: "L'épée, assurément, mais où trouverez-vous votre épée? Toute idée nouvelle est, à ses débuts, minoritaire, précisément unique. Dans l'esprit d'un seul homme. C'est là qu'elle se trouve pendant un moment. Un seul homme sur la planète y croit, il y a un homme seul contre toute l'humanité. Qu'il utilise une épée comme moyen de propager son idée ne l'aiderait en rien. Vous devez trouver votre épée! En général, une chose se propagera d'elle-même comme elle le peut."
10. Pas de contrainte en religion
Avec quelle épée l'islam a-t-il été propagé? Même si les musulmans l'avaient voulu, ils n'auraient pu utiliser l'épée pour répandre l'islam, car le Coran dit:
"Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement."
[Le Coran, 2:256]
11. L'épée de l'intellect
C'est avec l'épée de l'intellect que l'islam s'est répandu. L'épée qui conquiert le coeur et l'esprit des gens. Dans le verset 125 de la sourah an-Nahl (16), le Coran dit:
"Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle les gens au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon."
[Le Coran, 16:125]
12. Expansion des religions dans le monde entre 1934 et 1984
Un article de l'Almanac du Reader's Digest de 1986 donnait, en pourcentages, l'accroissement des principales religions du monde au cours du demi-siècle précédent, i.e de 1934 à 1984. Cet article est également paru dans le magazine anglophone "The Plain Truth". La religion figurant au sommet de la liste était l'islam, avec un accroissement de 235%, suivie de la chrétienté dont l'accroissement n'avait été que de 47%. Nous vous demandons: quelle guerre a eu lieu, au cours de ce demi-siècle, pour que des millions de gens embrassent l'islam?
13. L'islam est la religion dont l'expansion est la plus rapide en Amérique et en Europe
De nos jours, la religion dont l'expansion est la plus rapide, en Amérique, est l'islam. La religion dont l'expansion est la plus rapide, en Europe, est l'islam. Quelle épée force les gens, en Occident, à embrasser l'islam en si grand nombre?
14. Le Docteur Joseph Adam Pearson
Le Docteur Joseph Adam Pearson affirme, à juste titre: "Les gens qui s'inquiètent de voir un jour les armes nucléraires tomber aux mains des Arabes ne semblent pas comprendre que la "bombe" islamique a été larguée il y a déjà longtemps; elle est tombée le jour où Mohammed (paix sur lui) est né"http://islammedia.free.fr/Pages/islam-question.html
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité