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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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Pour la science:la vie après la mort; mythe ou réalité?

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Beaucoup de personnes ayant survécues à la mort ou l’ayant frôlé ont rapporté des expériences étrangement similaires que la science a longtemps reléguée au domaine du hasard et de l’inexplicable. Pourtant, des scientifiques de renom comme Dr. Raymond Moody, Kenneth Ring, Melvin Morse, Maurice Rawling, Georges Jr. Gallup, Elisabeth Kubler-Ross, Dr. Pim Van Lommel, Osis et Haraldson se sont penchés sur les resemblances frappantes existantes entre les divers récits de NDE (terme Anglais pour Near Death Experience). Les résultats, appuyés sur des recherches méthodiques et très précises arrivent tous à un constant troublants et fascinant. Une partie de la consience semble pouvoir quitter le corps et aller chercher des informations et vivre certaines expériences inusité mais corroborées par certains faits très précis.

 

Grâce à ces études sur les phénomènes de vie après la mort, cette ultime étape peut enfin prendre son envol dans le domaine de la connaissance et laissé de côté celui de la croyance.

 

Cette section du site www.science-du-mystere.com se penche sur la vie après la mort et tentera de répondre à deux questions en lien avec le phénomène de mort imminente et de la survie possible d’une forme de conscience:

 

1) Au-delà des interprétations religieuses peut-on avoir une connaissance concrète et réelle des étapes suivant la mort du corps physique?

2) Est-il possible, de comprendre le mécanisme par lequel chaque être humain passera à l’heure de rendre son dernier soupir ?

 

La vie après la mort, les apparitions et les voyages astraux sont des thèmes fascinant l’humanité depuis la nuit des temps. C’est tantôt le besoin profond de donner un sens à sa vie qui a poussé l’homme à se pencher sur sa destinée et son caractère final. Mais si les interprétations abondent quant à l’existence d’un au-delà ou d’une continuité de la vie après la vie, il n’en reste pas moins qu’une connaissance bien réelle du phénomène peut être établie.

 

Si l’on en croit les nombreuses études scientifiques sur le sujet ainsi que les nombreux récits nous parvenant des quatre coins du monde, il s’agit d’une réalité bien concrète.

 

Le phénomène d’expérience imminente, une expérience universelle

 

C’est avant tout le caractère universel des expériences aux frontières de la mort qui donne le plus de poids aux récits de plus en plus nombreux qui nous parviennent de culture très éloignée les unes des autres.

 

À ce propos soulignons l’étude comparative de Oris et Haraldson qui ont comparé les NDE (terme anglais pour Near Death Experience) des Etats-Unis avec celles vécues en Inde. Ils ont été étonné de réaliser à quel point les étapes par lesquelles passaient les individus étaient exactement similaires. Seule le personnage centrale changeaient d’aspect pour s’adapter aux croyances religieuses et culturelles des personnes. Sinon, la sensation de flottement, la vision d’un parent décédé, l’esprit les accueillant à la sortie du tunnel, étaient rigoureusement décrit de la même façon par les personnes.

 

Depuis près de 40 ans que des études sont menées à travers le monde et nous savons maintenant qu’un japonais bouddhiste de 90 ans vit exactement la même expérience qu’un enfant français de 5 ans. L’expérience aux frontières de la mort est racontée de la même façon et inclut exactement les même éléments. Ces études comparative ont donc discrédité la théorie que ces expériences de vie après la mort étaient en fait dû aux conditionnement culturelle.

 

Des études ont également été mené sur les expériences de vie après la mort auprès des enfants rescapés de différentes tragédie. Leur récits troublants de la réalité qu’ils vécut donne grand espoir à ceux et à celle qui souhaite croire que la vie a bel et bien un sens.

 

Pour en savoir plus sur les études concernant les expériences aux frontières de la mort

 

Les lecteurs qui sont peu habitués à ces thèmes seront à la fois surpris et pourront être déroutés par le caractère extraordinaire de l’expérience qui sera décrite. Alors une fois de plus, nous rappelons que ses connaissances ont été tirées des très nombreuses observations faites et ne sont pas le fruit d’interprétation religieuse.

 

 

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L’Univers a-t-il été créé pour l’homme ? Réponse de la science et de l’Islam

Nidhal Guessoum

Imaginez que vous soyez condamné à mort et qu’on s’apprête à vous exécuter. Vos yeux ont été bandés, vous êtes attaché au pilon, face à une dizaine de tireurs d’élite. L’ordre de tirer est donné. Vous entendez les coups de feux, mais quelques secondes plus tard, vous vous apercevez que rien ne vous est arrivé. Vous êtes sain et sauf, tous les tireurs vous ont complètement « raté ». Quel est alors votre réaction ? Vous en concluez : « Il n’y a rien à expliquer, je suis là, un point c’est tout », ou vous affirmez plutôt : « Il y a quelques chose derrière cela, d’une manière ou d’une autre, ma vie qui a été prolongée, a été voulue et soigneusement… exécutée ? »

 

C’est la métaphore utilisée par le philosophe John Leslie, pour expliquer la situation équivalente dans laquelle se trouve l’humanité : si les lois et les paramètres de l’Univers avaient été tirés au hasard, la probabilité que la vie apparaisse, et encore moins que l’intelligence et la conscience soient présentes pour se poser de telles questions, aurait été infiniment faible : un zéro suivi de dizaines ou centaines de zéros après la virgule avant d’atteindre le 1…

 

Donnons quelques exemples simples. Si la gravitation avait été très légèrement plus faible dans l’univers, les étoiles ne se seraient jamais formées, et le carbone, l’oxygène et autres éléments nécessaires à la vie, et donc à notre existence, n’auraient pas été formés. Si la gravitation avait été même légèrement plus forte qu’elle ne l’est, l’univers se serait effondré sur lui-même et n’aurait jamais formé de grandes structures (galaxies, étoiles, planètes).

 

Un second exemple relève de l’électricité : si celle-ci (représentée par la charge élémentaire de l’électron) avait été légèrement plus faible qu’elle ne l’est, les réactions chimiques, trop lentes, n’auraient pas pu produire des molécules complexes (jusqu’à l’ADN). Et si elle avait été trop forte, les réactions chimiques n’auraient pas pu avoir lieu, car elles auraient nécessité beaucoup trop d’énergie (non disponible).

 

Que conclure ? Nous sommes là au sein de cet Univers, qu’il convient d’accepter sans plus ? Ou bien qu’ il existe un principe qui a permis que l’Homme puisse apparaître et être en harmonie totale avec le cosmos tout entier ? Cette constatation et cette conclusion ont donné naissance à ce fameux « principe anthropique » qui indique que : soit un Créateur habile a bien planifié notre émergence, soit que nous sommes dans l’ univers parmi des milliards de milliards d’univers tous différents, tous stériles sauf le nôtre. Le fait qu’il existe un « ticket gagnant » parmi les milliards de tickets non gagnants ne doit pas nous faire réfléchir outre mesure.

 

Malgré la controverse qui l’entoure et les vives réactions qu’il a suscitées depuis son émergence il y a maintenant deux décennies, il n’est pas exagéré de dire que le Principe Anthropique a constitué un nouveau paradigme philosophico-scientifique, ainsi qu’ une nouvelle plate-forme et dynamique de dialogue entre la Science et la Religion (toutes deux définies de manière générale).

 

Citons à ce titre Nicola Dallaporta (Physicien théoricien, Professeur émérite à l’Université de Padoue) : « […] la reconnaissance du principe anthropique devrait être considérée comme un moment décisif dans le développement de la science, ouvrant de nouvelles voies vers des aspects inconnus de l’Univers… ».

 

George V. Coyne (astronome, Université de l’Arizona) affirme quant à lui « […] je crois […] que le principe anthropique a non seulement constitué un stimulant de recherche en cosmologie, mais qu’il fournit un point de rencontre passionnant entre la théologie et les sciences et qu’il a certainement servi à réintégrer le facteur être humain qui, pendant des siècles, a été exclu des sciences physiques. » (Voir “Le Principe Anthropique : L’Homme est-il le centre de l’Univers ?”, de J. Demaret et D. Lambert, Armand Colin, Paris, 1994).

 

Il est intéressant de noter que l’énoncé du principe anthropique a été formellement présenté par le physicien Brandon Carter en 1973, à l’occasion du 500ème anniversaire de Copernic, qui avait commencé la « rétrogradation » de l’Homme, qui occupait auparavant une place centrale dans l’Univers.

 

Il est également certain que le camp religieux y a trouvé un point d’appui et une justification de son principe fondamental selon lequel les questions qui relèvent de l’existence, aussi bien de l’Univers, de la Vie, que de l’Homme ne peuvent pas être monopolisées par la Science, mais qu’en fait, des considérations « métaphysiques », ou du moins « anthropiques », peuvent légitimement être introduites dans ce type de débats.

 

Les musulmans ont plutôt réagi tardivement à ce développement important, et ce pour plusieurs raisons. Ces derniers ont toujours souscrit au « Design Argument » (selon lequel tout dans la nature pointe vers un Créateur) en puisant dans leur Livre maintes directives à cet égard. Ils n’ont donc pas vu la ressurgeance de cet argument par le biais du principe anthropique comme un développement notable. D’un autre coté, ce nouveau paradigme philosophico-scientifique a été délibérément évacué par certaines écoles de pensée islamiques dont le programme intellectuel et philosophique est radicalement différent ( qui prône, par exemple, le développement d’une « science sacrée » qui se démarque clairement de la « science moderne, occidentale ». Celle-ci ne pouvant, selon ces derniers fusionner ou même accommoder le théisme et la révélation).

 

Notons enfin, le dilemme auquel ont été confrontés les scientifiques et philosophes musulmans qui se veulent fidèles à leur tradition : le principe anthropique sous-entend et englobe le principe d’évolution à toutes les époques de l’existence, depuis le moment de la création de l’univers jusqu’au futur, y compris bien sûr l’émergence de l’homme par les processus évolutifs que préconise la science moderne.

 

Le Coran et la tradition islamique regorgent d’arguments du type « design » et peut-être même quelques allusions à des principes anthropiques. Nous citerons d’abord pour exemple quelques versets coraniques :

 

Ne voyez-vous pas qu’Allah vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos d’Allah, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant. (31 : 20)

 

Celui Qui a créé et agencé harmonieusement, Qui a décrété et guidé… (87 : 2-3)

 

Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? (67 : 3)

 

Se référant au Coran, les théologiens musulmans n’ont jamais ignoré les considérations de design (planification soignée, en l’occurence par un Créateur) et même anthropistes. Jaafar Sheikh Idrees, un philosophe musulman contemporain, voit dans l’harmonie qui existe entre les créatures du monde une des preuves de l’existence de Dieu. Il dénomme cet argument « Dalil al-`Inaya » (l’argument de providence).

 

En fait Idrees ne fait que reprendre les idées du grand philosophe andalou du 12ème siècle, Ibn Rushd, qui insistait sur l’argument que la création montre par l’ordonnance, l’harmonie et la complémentarité de ses différentes parties, ainsi que par la convenance et la consonance qu’elle manifeste envers le but et le bénéfice intentionné par cette création, que les choses ne sont pas survenues par une volonté de la nature mais plutôt par les intentions finalistes du Créateur.

 

Idrees décèle aussi un aspect anthropique dans les versets suivants : N’avons-Nous pas fait de la terre une couche et (placé) les montagnes comme des piquets ? Nous vous avons créés en couples, désigné votre sommeil pour votre repos, fait de la nuit un vêtement, assigné le jour pour les affaires de la vie et construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés, et [y] avons placé une lampe (le soleil) très ardente, et fait descendre des nuées une eau abondante pour faire pousser par elle grains et plantes et jardins luxuriants. (78 : 6-16).

 

Il écrit : « Même ces astres lointains ont une relation avec vous (les humains), car comme la terre est pour vous un lit, le ciel est un toit construit, le soleil est une lampe qui vous pourvoit en lumière et chaleur, sans lesquelles il ne peut y avoir de vie humaine, animale ou végétale. » L’auteur renforce alors son argument d’un autre verset : « Et Nous avons fait du ciel un toit protégé, et cependant ils se détournent de ses merveilles” (21:32) »

 

En fait, Ibn Rushd a été amené à conclure que tout ce qui existe est en rapport adéquat avec l’homme. De plus cet accord est nécessairement le résultat d’un Agent qui en a eu l’intention et la volonté.

 

Toujours dans la période classique, citons Fakhr al-Din al-Razi (1149-1209), le grand exégète, théologien, philosophe et scientifique qui, dans son magistral “Mafatih al-Ghayb” souligne le fait que chaque corps a un mode d’existence propre dans le monde physique. Parmi ces modes possibles, un mode précisément déterminé (« muqaddar bi maqadir makhsusah ») par le Créateur. Les corps célestes par exemple ont des orbites et des coordonnées spatio-temporelles précises qui démontrent une ordonnance totale (tadbir kamil) et une sagesse profonde (« hikmah balighah »).

 

Al-Razi souligne également que tous les objets, célestes ou terrestres, animés ou inanimés (« jamadat ») ont été décrétés par Allah de sorte qu’ils servent les intérêts (« masalih ») des humains. Enfin, Al-Razi attire notre attention sur les interconnections complexes entre les bénéfices constitués par les horizons cosmiques (« al-ni’am al-afaqiyyah ») et ceux que l’on trouve en nous même (« al-ni’am al-anfusiyyah »).

 

Au cours du 20ème siècle, deux penseurs musulmans (différents dans leurs approches et inclinaisons philosophiques) se distinguent : Muhammad Iqbal (1877-1938), grand poète-philosophe indien du début du siècle précédent , et Badi’uzzaman Sa’id al-Nursi (1876/7-1960), fondateur du mouvement religieux turque Nur.

 

Iqbal n’est pas convaincu pas les arguments rationalistes en général, et les arguments téléologiques en particulier. Du coup, il rejette l’idée de “but prédéterminé” pour l’univers, car cela lui enlèverait, selon le philosophe, tout caractère créatif et toute originalité. Par contre Said al-Nursi demeure très impressionné par « l’équilibre omniprésent et la coopération visible à travers tout le cosmos », ce qui constitue pour lui « une preuve matérielle de l’unité divine ».

 

Au cours de l’histoire, de nombreux penseurs musulmans, définissaient la science comme la recherche des « manières » par lesquelles le Créateur, de par sa bonté et sa sagesse infinies, a agencé le monde en le disposant au service de l’homme. Nous comprenons alors pourquoi aujourd’hui, le concept de design et le principe anthropique n’ont guère « impressionné » les musulmans. Il semble d’autre part, que leur compréhension se limite au « service » et au « bénéfice », et que l’on peut constater dans les corps naturels envers l’homme plutôt des lois et des constituants même de l’univers.

 

Soulignon enfin, l’aspect évolutionniste inhérent au principe anthropique, à savoir l’acceptation d’un scénario d’évolution (physique et biologique) de l’univers en tant qu’entité ou en tant qu’ensemble de corps. Nous savons que le terme même « évolution » continue à constituer un blocage pour la majorité écrasante des musulmans, y compris parmi les intellectuels. Mais c’est là un thème qui doit fait l’objet d’ un autre article.

 

 

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Comment le prophète(saw) a traité la propagation des épidémies

Abduldaem Al-Kaheel

Il semble que la propagation des épidémies et des maladies infectieuses est quelque chose d’inévitable, surtout depuis que nous vivons à une époque de changement climatique et de catastrophes naturelles, et souvenez-nous du remède que Prophète (paix et salut de Dieu sur lui) a préconisé pour les épidémies …

Nous vivons actuellement une nouvelle épidémie la «grippe porcine». Bien que les scientifiques déclarent que consommer du porc est sûr et ne nuit pas à la santé, mais nous, les musulmans, nous croyons que la consommation de la viande de porc est à l’origine de la propagation de ce virus. Si les humains ne s’occupaient pas des porcs en les élevant, en les nourrissant et les côtoyant ce virus ne se serait pas transformé jusqu’à devenir mortel.

En tout cas, ce virus a provoqué une épidémie comme le virus de la grippe aviaire, le SRAS, la maladie de la vache folle ... et Toutes ces nouvelles épidémies que personne ne connaissait auparavant. Les scientifiques font valoir que tous les virus ont la capacité d'évoluer, de changer de forme et de résister aux médicaments. Par conséquent, ce sont des virus qui ont coûté la vie à des milliards d'êtres humains à travers l'histoire.

Ceci est l'un des virus les plus mortels. C’est un soldat au service de Dieu. Dieu tout puissant l’a envoyé contre les humains. Les pêchers ne peuvent pas rester ainsi sans punition dans la vie d’ici bas avant l’au-delà. Malgré que la taille de ce virus ne dépasse pas un dix-millième de millimètre! Ce micro-organisme est capable de paralyser l'économie mondiale et de tuer des dizaines de millions d'êtres humains ... C'est juste un des petits soldats de Dieu qui dit : «Nul ne connaît les armées de ton Seigneur, à part Lui. Et ce n'est là qu'un rappel pour les humains ». (Le revêtu d’un manteau – 31).

Le Prophète (paix et salut de Dieu sur lui) a donné l’ordre de prendre une mesure préventive qui indique qu’il est réellement un messager de Dieu! A son époque personne ne connaissaient ni la façon dont les épidémies se propagent ni qu’il est possible qu’un Homme porte un virus et reste plusieurs jours sans le savoir. C’est pour cela que la logique voudrait qu’il donne l’ordre aux gens de s’enfuir de l’endroit où se trouve la maladie. Au lieu de cela qu’est ce qu’il a ordonné (paix et salut de Dieu sur lui) ?

Il dit (paix et salut de Dieu sur lui) : « La peste ce sont les restes d’un mal issu de la colère de Dieu envoyé à un groupe des fils d’Israël. Si elle survient dans une localité où vous êtes, ne la quittez pas pour vous en enfouir, et si elle survient dans une localité où vous n’êtes pas ne vous y rendez pas. » (Rapporté par Bokhari et Moslim). Voyez avec moi cette merveilleuse ordonnance prophétique. C’est ce les scientifiques appellent la quarantaine sanitaire.

Même la personne qui semble en bonne santé qui se trouve dans le pays où se trouve la maladie contagieuse, il ne lui a pas permis (paix et salut de Dieu sur lui) de le quitter avant que l’épidémie ne soit terminée. C'est ce que les médecins disent aujourd'hui, ils interdisent même de voyager et de se déplacer entre le pays où se trouvent l’épidémie et les autres pays pour éviter que celle-ci ne se propage. Si nous observons tous les cas qui sont apparus en Europe, en Asie et dans quelques pays arabes proviennent de personnes qui sont venus d’Amérique et du Mexique où se trouve la source de l’épidémie.

Par conséquent, ce hadith est un miracle prophétique que nous voyons et que nous touchons du doigt à notre époque. Il représente une méthode exacte de médecine préventive. C’est une préconisation, une avancée scientifique qui témoigne de la véracité de ce prophète et du message de l’islam. Le mot TAÔUNE (utilisé par le prophète dans ce hadith) désigne une maladie contagieuse qui peut se propager rapidement.

 

 

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source: Abduldaem Al-Kaheel

Soubhana Allah:les catécholamines facilitent la respiration du foetus

 
 
 
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Dopamine
Noradrénaline
Adrénaline
Figure

 

Les catécholamines sont des composés organiques synthétisés à partir de la tyrosine et jouant le rôle d'hormone ou de neurotransmetteur.

Les catécholamines les plus courantes sont l'adrénaline (épinéphrine), la noradrénaline (norépinéphrine) et la dopamine. Elles sont synthétisées par les cellules de la médullo-surrénale et par les neurones postganglionnaires du système nerveux orthosympathique. L'adrénaline agit en tant que neurotransmetteur dans le système nerveux central et comme hormone dans la circulation sanguine. La noradrénaline est principalement un neurotransmetteur du système nerveux sympathique périphérique, mais se retrouve présente dans le sang.

L'état de stress augmente le taux de catécholamines dans le sang. Au cours d'une activité physique, les catécholamines induisent des modifications physiologiques de l'organisme : augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et du taux de glucose dans le sang.

Il existe dans nos reins, des glandes qui fabriquent une substance, les catécholamines. Celles-ci sont fabriquées chez le fœtus au moment de sa naissance. Cette découverte a suscité l’attention des biologistes, pourquoi ? Vous allez découvrir comment le Créateur a fabriqué chez le bébé que nous étions, une substance miracle !

Cette hormone va provoquer un afflux de sang vers les organes vitaux que sont le cœur, le cerveau…

Elle a aussi pour rôle de faciliter la respiration. Il se trouve que durant toute sa vie utérine, le fœtus a ses poumons remplis d’un liquide qui facilite la formation des alvéoles nécessaires pour respirer normalement. Mais à la naissance, ce liquide doit disparaître pour laisser place à l’air. Ce sont les catécholamines qui permettent l’élimination de ce liquide pour faciliter la respiration du bébé !

A la naissance, le nouveau-né n’est plus nourri par son cordon ombilical mais par les réserves qu’il a accumulées pendant sa vie utérine, or il se trouve que ces réserves ne peuvent être utilisées par les cellules que grâce à ces catécholamines !

Enfin, le dernier rôle de ces hormones est que le nourrisson, à la naissance, sera bien éveillé, ce qui va faciliter l’établissement des liens affectifs entre la mère et l'enfant !

Il a donc été prouvé que la présence de ces catécholamines en grande quantité dans le sang du nouveau-né a pour but d’augmenter "ses chances" de survie !

Mais un fait étonnant vient s’ajouter à cette suite de miracles physiologiques, c’est que ce qui déclenche la production de ces hormones, c’est la compression de la tête du fœtus lors du travail de l’utérus, moment pénible et douloureux connu des mamans. Comme quoi, derrière un mal apparent, il peut se cacher un grand bien. Voilà, une sagesse de plus que nous enseigne notre Créateur !

 

Sources:Wilkipédia

 

Sajidine

 

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L’âge d’or de la science arabe

allah_asmaa_jpg-2.jpgAhmed Djebbar

Le flamboiement culturel qui a baigné et nourri pendant plusieurs siècles tout une partie de l’humanité entre Méditerranée et océan Indien constitue un apport décisif à la fondation de la science moderne : c’est en substance la démonstration qu’apporte le mathématicien et historien des sciences Ahmed Djebbar, avec son dernier ouvrage : Une histoire de la science arabe. Entretien.

L’image dominante aujourd’hui sur le rapport de la civilisation islamique aux sciences est celle des contraintes, des limites imposées de l’extérieur à la connaissance par le corpus religieux. Que pensez-vous de ce schéma ? L’islam doit-il être considéré comme un frein à la pensée scientifique ou comme un élément de dynamisme ?

Ahmed Djebbar : Ce schéma date du XIXe siècle et il est erroné. Lorsqu’il s’agit des activités sociales - et la science en est une -, il vaut mieux parler des musulmans plutôt que de l’islam. Du coup, il ne s’agit plus d’une seule position par rapport à la science, mais de plusieurs, qui ont d’ailleurs varié dans le temps en fonction des rapports de forces qui s’établissaient (et qui s’établissent encore) dans la cité islamique. Le lecteur d’aujourd’hui doit savoir que ces deux sources fondamentales de l’islam, le Coran et le Hadith ( les actes et les paroles du Prophète) contiennent de nombreux encouragements à l’activité scientifique. En réalité, la question qui s’est posée aux musulmans dès le IXe siècle est la suivante : " Lorsque le Coran et le Prophète évoquent la science, de quelle science s’agit-il ? " À partir de là il y a eu, effectivement, des positions tranchées pour ou contre les sciences rationnelles, par opposition aux sciences religieuses. Il y a même eu des théologiens qui ont mis en garde contre l’excès de l’étude de la grammaire arabe ! Mais ces débats n’ont, à ma connaissance, jamais entravé le cours des choses. D’ailleurs les scientifiques ne les évoquent pas dans leurs écrits. Aujourd’hui, même les plus dogmatiques des musulmans n’osent pas opposer le message religieux à la science : ils la lui soumettent de différentes manières, soit en privilégiant les réponses du corpus religieux à celles de la recherche scientifique (comme pour la théorie de l’évolution), soit en interprétant les découvertes scientifiques comme une réalisation de ce qui est déjà annoncé dans le Coran. Mais cette position est loin d’être dominante.

Vous avez centré vos recherches sur une période de quatre siècles, qui correspond grosso modo à la domination militaro-économico-culturelle des Arabes, puis des Ottomans sur une grande partie du monde. Pourquoi ? Est-ce par souci de réévaluer cette époque de grand foisonnement culturel ? Est-ce parce que l’historiographie existante est injuste avec elle ?

Ahmed Djebbar : C’est tout cela à la fois. D’abord, il était temps d’intégrer certains résultats de la recherche de ces dernières décennies dans un ouvrage de vulgarisation. Par leur diversité et leur richesse, et par leurs liens avec les traditions scientifiques antérieures, ces travaux poussent à réévaluer la contribution des savants des pays d’islam et à changer le regard qu’on portait sur elle. Il est temps en effet de substituer à la vision exotique de la civilisation arabo-musulmane une vision plus conforme à l’histoire, comme il est temps d’ailleurs de réévaluer l’apport scientifique du Moyen Age européen. Prenons l’exemple du Maghreb et de l’Espagne : pendant longtemps, on a pensé que leur rôle en mathématiques était insignifiant. Or les recherches de ces vingt dernières années, auxquelles j’ai modestement contribué, ont révélé une riche tradition à la fois astronomique et mathématique dans ces deux régions : des instruments nouveaux y ont été conçus, des modèles planétaires y ont été discutés, la combinatoire en tant que discipline y a fait ses premiers pas et on a même découvert qu’à partir du XIIe siècle un symbolisme très élaboré avait été introduit dans l’écriture de l’algèbre et de l’arithmétique.

Qui sont les scientifiques de cette époque ? Peut-on dresser un portrait type ?

Ahmed Djebbar : Pendant longtemps, le portait du savant musulman était incarné par Ibn Sina (Avicenne), c’est à dire un encyclopédiste, touche à tout, brillant en tout. Cette civilisation a produit de grands esprits correspondant à ce profil, comme Al-Kindi à Bagdad et Ibn Rushd (Averroès) à Cordoue puis à Marrakech. Cette catégorie de savants a effectivement innové dans plusieurs disciplines et ses membres ont été souvent proches du pouvoir politique de leur époque. Mais la majorité des scientifiques ne correspondent pas à ce profil. Ils ont bien sûr, dans leur diversité ethnique et confessionnelle, acquis une formation générale en arabe puis ils se sont spécialisés dans telle ou telle discipline. Cela dit, ils ont rarement conseillé des princes et n’ont pas toujours eu l’occasion de monnayer efficacement leur savoir. Certains d’entre eux ont même exercé un second métier pour pouvoir continuer à s’adonner à leur passion de la recherche. Parmi ces scientifiques peu connus du grand public, il y a le chimiste Jâbir Ibn Hayyan (IXe siècle) à Bagdad, l’algébriste Abû Kâmil (Xe siècle) au Caire, l’astronome Az-Zarqalî (XIe siècle) à Tolède, le médecin Ibn Al-Jazzâr (Xe s.) à Kairouan, le physicien Al-Khâzinî (XIIe s.) en Asie centrale, etc. Tous ont laissé des ouvres consistantes.

Comment la science circule-t-elle dans l’immense empire musulman ? Les processus d’acquisition, d’emprunt à la tradition, de discussion, de commentaire des savoirs antérieurs sont-ils spécifiques ?

Ahmed Djebbar : Plusieurs éléments caractérisent ces pratiques. Il y a d’abord la multiplication des foyers scientifiques. De Samarkand, en Asie centrale, à Saragosse, en Espagne, des dizaines de pôles se sont développés, créant une réelle émulation entre les différents groupes de savants et développant entre eux des liens multiples (échanges de lettres et de livres, visites, coopération autour d’un projet). Le second élément est la langue arabe, vecteur presque exclusif de la science entre le IXe et le XIIe siècle à la fois en Asie, au Proche-Orient, au Maghreb et en Espagne. Mais, au-delà de ces spécificités, la pratique scientifique en pays d’Islam a fonctionné selon un processus universel : traduction d’ouvrages appartenant aux traditions antérieures (surtout grecque et indienne), assimilation du savoir ancien, critiques et commentaires, puis production originale et orientations nouvelles. Il faut aussi préciser que, malgré le contexte politique et idéologique imprégné par le corpus religieux, la pratique scientifique, elle, est toujours restée profane, en dehors de l’invocation de Dieu et du Prophète avec, parfois, une dédicace élogieuse en première page.

L’invention du papier ou plutôt sa fabrication sur un mode industriel a constitué une révolution de grande portée...

Ahmed Djebbar : Vous avez raison de parler du caractère industriel de la fabrication du papier dans l’empire musulman. Des dizaines de manufactures ont été construites et des cultures nouvelles ont été développées pour les alimenter en matière première. Cette civilisation a été la première à avoir fait du papier le support matériel de l’enseignement et de la diffusion de la science. Des millions de manuscrits ont pu ainsi circuler d’un bout à l’autre de l’empire. Et il est raisonnable de penser que le développement de l’industrie du papier n’est pas étranger à l’extension de l’instruction et à la diffusion du savoir de l’époque, comme à la multiplication des bibliothèques publiques et privées.

L’un des traits spécifiques de la Renaissance en Europe est la place donnée à la critique du passé dans tous les domaines de la connaissance. Ce processus qui commence en Italie aux XIIIe et XIVe siècles débouche deux siècles après sur la révolution copernicienne, sur Galilée, puis sur le mot d’ordre cartésien de se rendre " maître et possesseur de la nature " (ce qui suppose qu’elle soit connaissable par la seule force de la raison). Démarche qui s’organise autour des valeurs fondamentales : rigueur logique, expérimentation, vérification des hypothèses. Diriez-vous que la science arabo-musulmane penche plus du côté du Moyen Age ou du côté de la Renaissance ?

Ahmed Djebbar : Du côté de la Renaissance. Sans minimiser les facteurs endogènes, on peut affirmer que la Renaissance, d’abord en Italie puis dans le reste de l’Europe, n’aurait pas été possible sans les apports du Moyen Age, donc sans la phase arabe de la science. Les valeurs que vous évoquez sont à l’ouvre dans la science arabe dès le IXe siècle pour certaines d’entre elles et surtout aux Xe et XIe siècles pour les autres. S’agissant de la rigueur logique, les arabes ont été les élèves des Grecs. La démarche expérimentale est au contraire le résultat d’une rupture par rapport aux conceptions anciennes. Et cette rupture s’est opérée en particulier avec le mathématicien et physicien Ibn Al-Haytham (XIe siècle). Dans l’introduction à son monumental traité d’optique (qui sera d’ailleurs traduit en latin et qui restera une référence, en Europe, jusqu’à la fin du XVIIe siècle), il affirme que la recherche scientifique procède par induction, par expérimentation et par déduction. Il applique ces principes dans ses travaux d’optique.

L’une des sciences reines de cette civilisation est la mathématique. L’invention de l’algèbre puis de l’analyse combinatoire appliquée notamment à la langue, et cela près de trois siècles avant Pascal, peuvent-elles être qualifiées d’avancées décisives vers la mathématisation des autres sciences - notamment la physique, l’astronomie, etc. ?

Ahmed Djebbar : Les Grecs avaient déjà sérieusement avancé dans la mathématisation de l’astronomie et de la physique. Les Arabes leur ont emboîté le pas en assimilant ce qu’ils avaient réalisé, en introduisant de nouveaux outils et en étendant les domaines d’application de ces outils. Dans ce sens, l’avènement de l’algèbre et de la trigonométrie peut être considéré comme une avancée décisive. L’analyse combinatoire n’a pas eu la possibilité de se développer suffisamment, même si ses premiers résultats sont appréciables. Il lui fallait peut-être de nouveaux domaines d’application. Ils seront prospectés, avec succès, en Europe à partir du XVIIe siècle. Le contexte socioculturel de l’Europe le permettait. Et les scientifiques ont fait le reste. Au tournant du XVe siècle, nous nous trouvons devant deux sociétés, l’Europe chrétienne et ce qui restait de l’empire musulman, qui avaient à peu près le même niveau scientifique et technologique, des économies semblables, mais qui différaient totalement au niveau des structures sociales, de la nature des forces en présence et de leurs interactions. Bref, les sociétés de l’Europe chrétienne du XVe siècle vivaient une phase de mutation, fébrile et conquérante, alors que les sociétés de l’islam se débattaient encore dans les contrecoups des grands chocs des XIIe et XIIIe siècles (les Croisades et l’invasion mongole) et des affrontements idéologiques internes (entre orthodoxes et chiites).

Pourquoi le processus de mathématisation du réel n’a-t-il pu être mené jusqu’au bout ?

Ahmed Djebbar : Au plan interne, cela tient au type de mathématiques pratiquées tout au long de la civilisation arabo-musulmane. Les outils euclidiens, même enrichis par les scientifiques arabes, n’étaient pas suffisants pour rendre compte des phénomènes physiques. Il fallait élaborer de nouveaux repères pour espérer interpréter la complexité du réel. Au plan externe, la question renvoie au rôle de la science dans la cité. En dehors de quelques initiatives significatives mais isolées, elle n’a pas fonctionné comme l’élément moteur d’un processus de développement, elle est restée spéculative. On peut même supposer que le développement socio-économique de cette civilisation n’a pas eu à orienter les préoccupations des scientifiques vers des problèmes nécessitant de nouveaux outils et de nouvelles démarches. Mais, sur cette question, il serait prématuré de trancher.

 

Entretien réalisé par Lucien Degoy

 

Article paru dans l’édition du 8 juin 2001 de l’Humanité

 

 

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