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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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Allah le Puissant et Majestueux dit, comme faveur à Ses serviteurs:
"Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agrée pour vous l’islam comme religion ." [1]
Cette noble ayah est une preuve de la suffisance de Shari'a, sa perfection. Comment elle fournit tout ce qui est nécessaire à la création, ceux pour qui Allah le Puissant et
Majestueux a descendu Sa parole:
"Et Je n'ai créé les Djinn et les hommes que pour qu’ils M’adorent." [2]

Ibn Kathir a dit de cette ayah, "Aujourd'hui j'ai parachevé…" :
C'est le plus grand des bienfaits d'Allah sur cette nation, car quand Il a parachevé leur Religion pour eux, ils n'ont plus besoin d'une autre religion, ni d'un autre que leur prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam). Pour cette raison, Allah le Puissant et Majestueux a fait de lui le Sceau des prophètes et l’a envoyé aux Djinns et à l’humanité. Ainsi il n'y a rien halal (légal) sauf s’Il l'a permis et rien haram (interdit), sauf s'Il l'a interdit et aucune religion sauf ce qu'Il a légiféré.

Tout ce dont le Messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) nous a informés est la
réalité véridique; il n'a jamais menti, et on ne trouve aucune contradiction, comme Allah le Puissant et Majestueux dit :
"Et la parole de ton Seigneur s’est accomplie en toute vérité et équité." [3]
Le sens de ‘en toute vérité’ est : dans révélation et ‘équité’ en ce qui concerne les ordres et prohibitions qu’on y trouve. Ainsi quand Il a parachevé la religion pour eux, la faveur a été achevée sur eux. [4]

Et comme Tawfiq Al-Waa'i l’a écrit :
Il est donc inimaginable pour l'humanité de venir (après cette ayah) et d’introduire quelque chose dans Shari'a, parce que son ajout impliquerait que le travail d'Allah devait être corrigé et qu’il y a un manque dans Shari'a. Cette idée contredit ce qui est dans le Livre d'Allah le Puissant et Majestueux. Donc il est impossible pour quelqu'un d’ajouter à ce qu'Allah a légiféré, sans que ce soit blâmable. [5]
Les gens d'autres religions sont intérieurement convaincus de cela, et la louange est à
Allah, mais beaucoup d'entre eux le nient, comme Allah dit :
"Ils nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient
avec certitude." [6]
Sur l'autorité de Tariq Ibn Shihab qui l'a relaté, les Juifs ont dit à ' Umar (radiyallahu ' anhu), "Vous les gens, récitez une ayah dans votre Livre; si cette ayah nous avait été révélée, nous aurions pris ce jour comme un ' id (célébration)!" ' Umar leur demanda, "qu'elle-est cette ayah ?" Ils ont dit, "Aujourd'hui J’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait …" Alors ' Umar (radiyallahu ' anhu) dit, "Par Allah je connais sûrement le jour où cette ayah a été révélé au messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) et même le moment du jour! Elle a été révélée au messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) la nuit de ' Arafa et c'était un vendredi." [7]
Et en vérité le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :
"Il n'y a pas eu de prophète avant moi qui n’ait eu le devoir de diriger sa communauté vers le bien qu’il connaissait et de les avertir contre le mal qu’il connaissait ..." [8]
C’est Abou Dharr Al-Ghifari (radiyallahu ' anhu) qui a dit qu'après que le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) les ait quittés, il n'y avait pas un oiseau battant des ailes, sans qu'il (sallallahu ' alayhi wa sallam) n’ait mentionné quelque chose sur lui. Il rapporta que le prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit : "il n'y a rien qui rapproche du Paradis et éloigne du Feu de l'enfer, sans que je ne vous l’ai indiqué." [9]
Ce hadith du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) est une preuve claire, indubitable qu'il a en effet (sallallahu ' alayhi wa sallam) expliqué chaque chose qui rapproche du Paradis en détails et qu'il n'y a aucune action qui nous éloigne du Feu de l'enfer sans qu'il (sallallahu ' alayhi wa sallam) ne l'ait clarifié pour nous.

Donc toute invention ou innovation est seulement une tentative de corriger la Shari'a, un crime laid par lequel le criminel dit, "la Shari'a n'est pas suffisante! Ce n'est pas complet! Elle a besoin de mon invention!"
C'est exactement ce que les compagnons du messager (sallallahu ' alayhi wa sallam) ont
compris, comme il a été authentiquement rapporté qu'Ibn Mas'oud (radiyallahu ' anhu) a dit, "Suivez et n'innovez pas, car en vérité ceci vous est suffisant et sachez que toute innovation est un égarement." [10]

Pour conclure, l’imam Ash-Shatibi a dit,
 "En vérité ceux qui essaient de rendre leurs
innovations acceptables, s'accrochent à leur idée que la Shari'a évolue constamment .
Donc ils réussissent toujours à avoir leur propre façon de trouver une explication
convaincante à la parole d'Allah," Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion
…" [11]
Il dit aussi:
"Si c'est le cas, donc l'innovateur dit seulement," En vérité la Shari'a n'a pas été achevé, il y a quelque chose que nous devons corriger! " Parce que s'il était certain de son achèvement et de sa perfection sous tous les angles, alors il n'aurait pas innové, il n'aurait eu aucune raison de vouloir corriger et ajuster la Shari'a d'Allah. Ainsi une personne qui dit cela est clairement égarée loin du chemin droit."

Ibnul-Majishoun a dit
qu'il a entendu l’imam Malik dire : "Quiconque innove dans l’islam et le voit comme quelque chose bon, a accusé Muhammad (sallallahu ' alayhi wa sallam) de trahir la confiance du message, parce qu'en vérité Allah dit," Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion … ", ainsi tout ce qui ne faisait pas partie de la religion ce jour-ci, ne fait pas partie de la religion aujourd'hui." [12]

Comme Al-Ma'soumi dit :
"Donc les voies diverses d'adorations appropriées, correctes trouvées dans la religion ont été clarifiées par Celui qui a créé toute la création, par la langue de Son messager
Muhammad (sallallahu ' alayhi wa sallam). Ainsi quiconque ajoute quelque chose ou retire quelque chose (avec son assemblage de traditions provenant de lui) est en opposition directe avec le Créateur, le Sage, l’Omniscient. Ainsi, peut-être, son remède sera sa maladie, son adoration sera une désobéissance punissable et il ne le verra même pas. En vérité la religion a été achevée parfaitement et celui qui y ajoute suppose que quelque chose manque, donc il vient pour le rendre meilleur avec son intellect corrompu, son arrogance stagnante." [13]

L’imam Ash-Shawkani a dit
dans une discussion avec quelques innovateurs, en réfutant
leurs avis : "Puisqu'Allah a parachevé Sa religion avant de reprendre Son prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam), quelles sont ces idées que sa communauté (sallallahu ' alayhi wa sallam) invente après que son Seigneur le Puissant et Majestueux ait parachevé Sa religion ?! ?!
S'ils disent que cette nouvelle chose fait partie de la religion, alors ils disent que la religion n'était complète qu’avec l’ajout de leur idée, donc dans leur croyance, il y a un rejet du Quran!
Et s'ils disent que la nouvelle chose ne fait pas partie de la religion, alors quel avantage y at- il à vous occuper avec des choses non trouvées dans la religion ?! ?!
Et c'est une preuve effrayante et un morceau magnifique d’évidence! Aucun suiveur d'avis ne peut le réfuter, faites donc de cette honorable ayah la première chose avec laquelle vous frappez les visages des gens des avis et forcez leurs nez répugnants avec et réfutez tous leurs arguments avec cela. "[14]
Parce que, comme il est dit, "Tout chose inventée après la révélation de cette ayah est un ajout non voulu, un excès indésirable, une innovation maudite." [15]


Notes de bas de page :
[1] Souratul-Maa'idah [5:3]
[2] Souratudh-Dhaariyaat [51:56]
[3] Souratul-An'aam [6:115]
[4] Tafsir Ibn Kathir (2/19)
[5] Wal-Masaalihil-Mursalah Al-Bid'ah (p. 111)
[6] Souratun-Naml [27:14]
[7] Rapporté par Al-Bukhari (No 45) et Muslim (No 3017)
[8] Rapporté par Al-Bukhari (No de 1844), d'Ibn ' Amr (radiyallahu ' anhu)
[9] Sahih : Rapporté par Al-Mu'jamul-Kabir (No 1647) d'à - Tabaraani.
[10] Sahih : Rapporté par Abo Khaythamah dans Al-'Ilm (No 54) par voie d'Ibraahim
Nakha'i, qui a dit que ' Abdullah Ibn Mas'ood (radiyallahu ' anhu) l'a dit.
[11] Al-I'tisam (1/111)
[12] Al-I'tisam (1/49)
[13] Miftahul-Jannah La Ilaaha Illallah (p. 58) avec la vérification de ' Ali Hasan.
[14] Al-Qawlul-Mufid (p. 38)
[15] Siyar A'laamun-Nubalaa (18/509)

 

Traduction du livre ‘ilm usoullil-bida’
De Shaikh ‘Ali hassan al-halabi al-athari

 

 

La science confirme des vérités mentionnées dans le Coran sur l'araignée

 

}مَثَلُ الَّذِينَ اتَّخَذُوا مِن دُونِ اللَّهِ أَوْلِيَاء كَمَثَلِ الْعَنكَبُوتِ اتَّخَذَتْ بَيْتاً وَإِنَّ أَوْهَنَ الْبُيُوتِ لَبَيْتُ الْعَنكَبُوتِ لَوْ كَانُوا يَعْلَمُونَ}

 

Ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Dieu sont semblables à l’araignée qui, à partir de sa toile, se donne une demeure. Mais y a-t-il une demeure plus fragile que celle de l’araignée? Si seulement ils pouvaient le savoir ! Saint Coran : S29- Al’ankabout- / V41.

C’est une parabole qu’Allah (Le Plus Haut) propose au sujet des ceux qui associent à Allah des dieux auxquels ils demandent l’aide, la victoire et la subsistance. Ces dieux et la maison de l’araignée sont semblables par leur faiblesse et leur fragilité.

L’araignée d’un point de vue scientifique

L’araignée est un animal de l’embranchement des arthropodes, de la classe des arachnides qui comprend à la fois l’ordre des araignées et d’autres ordres dont l’ordre des scorpions, des limules et des tiques.

Le corps de l’araignée est composé d’une partie antérieure segmentée comprenant la tête et le thorax soudés, et une partie postérieure non segmentée constituée de l’abdomen. La partie antérieure comporte quatre paires de pattes, une paire de pédipalpes et une paire de chélicères en forme de pinces ou de crochets contenant des glandes vénéneuses. La partie antérieure du corps est séparée de la partie postérieure par un rétrécissement du corps, le pédicelle.

L’araignée a des yeux primitifs, au nombre variable qui peut aller jusqu'à huit. C’est un prédateur qui se nourrit d’insectes. Son épiderme est recouvert d’une cuticule rigide épaisse couverte de poils, qui mue sept à huit fois avant d’atteindre la maturité.

L’araignée possède trois paires d’excroissances mobiles sous l’abdomen qui sont perforées de minuscules orifices, les filières, d’où s’écoule le liquide grâce auquel elle tisse les fils de la toile qu’elle habite. Cette substance liquide qui provient d’un certain nombre de glandes spécialisées, sort du corps de l’araignée par les filières du postérieur, et sèche aussitôt qu’elle se retrouve à l’air pour produire différentes sortes de fils, de longueur et solidité variables, selon les glandes qui les ont secrétés.

L’araignée demeure dans sa toile où elle s’emploie à toutes ses activités. Elle prend parfois une cachette en dehors de sa toile, reliée à la toile par un fil appelé fil du piège. En cas de danger, cette cachette lui sert d’abri.

Les zoologistes connaissent aujourd’hui plus de 30 000 sortes d’araignée qui se distinguent les unes des autres par des différences de taille (de moins d’un millimètre à 90 millimètres), de forme et de couleur. La plupart d’entre elles vit sur la terre, solitairement en général, sauf aux moments de l’accouplement et de l’éclosion des œufs.

L’habitat de l’araignée s’étend du niveau de la mer jusqu'à 5 000 mètres d’altitude.


 

Quelques photos d'araignées



 

 

}مَثَلُ الَّذِينَ اتَّخَذُوا مِن دُونِ اللَّهِ أَوْلِيَاء كَمَثَلِ الْعَنكَبُوتِ اتَّخَذَتْ بَيْتاً وَإِنَّ أَوْهَنَ الْبُيُوتِ لَبَيْتُ الْعَنكَبُوتِ لَوْ كَانُوا يَعْلَمُونَ}

Ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Dieu sont semblables à l’araignée qui, à partir de sa toile, se donne une demeure. Mais y a-t-il une demeure plus fragile que celle de l’araignée? Si seulement ils pouvaient le savoir ! Saint Coran : S29- Al’ankabout- / V41.

C’est une parabole qu’Allah (Le Plus Haut) propose au sujet des ceux qui associent à Allah des dieux auxquels ils demandent l’aide, la victoire et la subsistance. Ces dieux et la maison de l’araignée sont semblables par leur faiblesse et leur fragilité.

Indications scientifiques de ce verset

1. La mention de l’araignée au singulier

Le dictionnaire لسان العرب Lissân al-‘arab mentionne au terme عنكب ‘ankab que العنكبوت al- ‘ankaboût est une petite bête qui tisse dans l’air et sur les margelles des puits une toile fine et lâche; c’est un mot féminin, et a peut-être été mentionné dans un poème. La maison de l’araignée est appelée العُكدُبةُ al-‘akdbah.

Al-Farra’ a dit : العنكبوت al- ‘ankaboût est féminin, et masculin pour certains parmi les arabes ; le pluriel est العنكبوتات al-‘ankaboûtât, et العناكب al-‘anâkib, et العناكيب al-‘anâkîb. Son diminutif estالعُنيكب ‘anîkb.

Le titre de la sourate mentionnant l’araignée au singulier, est une allusion au fait que cette petite bête vit solitaire, à l’exception de la période de l’accouplement, et aux moments de l’éclosion des œufs.

En revanche ; les deux sourates « Les abeilles النحل (16) » et « Les fourmis النمل (27) » ont leurs titres au pluriel, en accord avec le fait que ces insectes vivent en société.

2. À propos de la partie du verset {l’araignée qui s’est donnée maison.}

Dans ce verset coranique est clairement mentionné le fait que c’est la femelle araignée qui tisse la toile. Cette tâche incombe donc à la femelle dont le corps est doté de glandes qui secrètent la substance soyeuse servant au tissage de la toile. Le mâle participe cependant parfois aux opérations de construction, de restauration ou d’élargissement. Mais l’opération reste essentiellement la responsabilité de la femelle. Il s’avère ainsi que les paroles d’Allah (Le Plus Haut) : {l’araignée qui s’est donnée maison…} constituent un miracle scientifique.

3. À propos de la partie du verset {Or la maison la plus fragile est celle de l’araignée.}

Ce texte coranique miraculeux mentionne un certain nombre de vérités importantes. En voici quelques-unes :

(a) Le fait que la maison de l’araignée est la maison la plus fragile qui soit d’un point de vue purement matériel car elle se compose d’un ensemble de fils de soie extrêmement fins, entrecroisés de sorte qu’ils laissent de grands intervalles dans la plupart des cas. La toile ne protége donc ni de la chaleur du soleil, ni du froid intense. Elle ne produit pas une ombre suffisante, n’abrite ni des pluies, ni des vents, ni des dangereux prédateurs, en dépit du prodige que constitue sa construction. Car les fils de la toile sont de soie très fine, puisque leur épaisseur moyenne est 6.54 millionième de pouce carré, ce qui représente un quart du millième de l’épaisseur d’un cheveu humain. Mais en dépit de leur extrême finesse, ces fils sont cinq fois plus solides que des fils d’acier de même épaisseur, et se distinguent par une résistance à la traction, par unité de volume ou de poids de fils testé, plus grande que celle de l’acier. De plus les études récentes ont démontré que le fils de soie de l’araignée de type néphile, appartenant à la famille des aranéides, est trois fois plus solide que les fibres de kevlar, une résine dérivée du pétrole utilisée pour la fabrication des gilets pare-balles. La soie produite par les araignées est donc un des matériaux les plus solides sur Terre, puisqu’elle supporte une traction qui peut atteindre 42 000 kg/cm² ce qui lui donne une très grande ductilité et la capacité de piéger les insectes qui sont ses proies sans se déchirer. En effet l’araignée construit sa toile avec des tresses qui comprennent chacune plusieurs fils tressés et assemblés solidement. Pour cette raison, notre Seigneur a dit {la maison la plus fragile} et non pas « les fils les plus fragiles ». En effet malgré la solidité des fils de la toile d’araignée, la toile reste la maison la plus fragile et la plus faible.

(b) D’un point de vue moral, la maison de l’araignée est la maison la plus fragile qui soit, car c’est un foyer qui ne connaît ni l’amour, ni la miséricorde qui sont à la base de toute famille heureuse. En effet la femelle de certains types d’araignées se débarrasse de son partenaire mâle juste après avoir été fécondée, en le tuant et en dévorant son cadavre car elle est plus grosse et plus vorace que lui. Et dans certains cas, la mère dévore ses petits sans pitié. Il arrive également que la femelle meurt après la fécondation de ses œufs qu’elle enferme dans un sac de soie, et lorsque les œufs éclosent, les petits se retrouvent serrés dans la poche de soie très encombrée par toute cette couvée. C’est alors que les frères se mettent à se battre pour la nourriture, la place, ou les deux, et s’entretuent ainsi jusqu'à ce qu’il ne subsiste plus que quelques araignées à la fin de cette bataille.

Celles-ci se mettent alors à muer, et à déchirer les parois du sac à œufs, puis les araignées sortent l’une après l’autre après cette expérience malheureuse et s’éloignent. Les femelles se mettent à construire leur toile, tandis que de nombreuses araignées périssent en chemin. Celles qui survivent répètent la même tragédie qui fait de la maison de l’araignée la maison la plus brutale et cruelle qui soit, une maison dénuée de toute attache familiale. Ainsi Allah (Le Plus Haut) a pris cette maison comme exemple de fragilité et de faiblesse, à cause de l’absence de toute miséricorde entre les membres de cette maisonnée, entre les parents, entre la mère et ses petits, entre   les frères et sœurs !

4. À propos de la partie du verset {Si seulement ils savaient!} Ces vérités n’étaient connues d’aucune créature à l’époque de la révélation, et sont restées inconnues pendant des siècles. Elles ne furent découvertes qu’après des études approfondies sur le comportement des araignées, études qui nécessitèrent le travail de centaines de spécialistes durant des dizaines d’années. Et ce n’est qu’au cours des dernières décennies du vingtième siècle que ces études aboutirent. Voilà donc la raison pour laquelle notre Seigneur (Le Plus Haut) termina le verset avec ces paroles : {Si seulement ils savaient!} Ainsi par sa description de la maison de l’araignée comme la maison la plus fragile…description révélée à un Prophète illettré (SAW), dans un peuple dont l’immense majorité était illettrée, il y a 1400 ans -le Coran devance la science.

On ne peut raisonnablement concevoir d’autre source à cette science qu’Allah, le Créateur, qui a fait descendre le Saint Coran et l’a révélé au dernier de ses prophètes et envoyés, puis l’a préservé intact comme Il s’y est engagé, dans la langue où il fut révélé (l’arabe) durant un peu plus de quatorze siècles. Et il en sera ainsi jusqu’à ce qu’Allah hérite de la Terre et de ceux qui l’habitent, afin que ce précieux Livre demeure un argument indéniable pour toute l’humanité jusqu’au jour de la résurrection, afin que la vérité qu’il contient témoigne de ce que le Saint Coran est la parole d’Allah le Créateur, et témoigne aussi de la prophétie et du message du dernier des prophètes et envoyés.

Lui, qui a communiqué le message avec intégrité, a été un guide pour sa nation, a lutté dans le sentier d’Allah jusqu’à ce que lui vienne la certitude ! Nous implorons Allah (Le Plus Haut), de lui réserver la meilleure récompense qu’ait reçu un prophète pour sa nation, ou un messager pour l’accomplissement de sa mission. Qu’Allah lui accorde le moyen d’intercession, l’excellence et un rang élevé, et qu’Il l’élève au rang louable qu’Il lui a promis, car mon Seigneur ne manque jamais à sa promesse. Et pour finir, louange à Allah, Seigneur des mondes, prière, paix et bénédiction sur notre prophète Mohammed et sur sa famille.

 

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Pensons nous avec notre Cœur?!!

- Le Cœur et la médecine 

"Le cœur n’est pas, tel qu’on le pensait jusqu’à il y a quelques années, une simple pompe de sang. Depuis les premières greffes cardiaques, les médecins ont remarqué de profonds changements dans le comportement de leurs malades. Leur nature psychique, leurs désirs, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent et même leurs croyances religieuses se sont complètement bouleversés. Aucune explication scientifique n'a pu être donnée à ce phénomène.

En examinant les rapports des recherches et les statistiques collectés au cours des dernières années, on remarque que leurs conclusions se retrouvent dans le Coran. Jusque là, les savants du Coran eux même expliquaient les Versets parlant du cœur en leur donnant un sens figuré ou moral au même titre que l'âme et le souffle.

 - Qu'en est-il au juste maintenant? 

Notons d'abord que les médecins soutenaient que le coeur et ses battements sont commandés par le cerveau. Or les chirurgiens qui ont procédé à l'implantation des cœurs étrangers dans les thorax des malades, ont remarqué que le cœur implanté commence immédiatement à battre sans attendre les ordres du cerveau anesthésié. Il bat son rithme pendant toute notre vie et ne s’endort jamais, même lorsque le cerveau dort de tous ses sommeils !

Il est important de noter par ailleurs que le cœur se forme dans le fœtus avant le cerveau et commence à battre dès le 21ème jour de la grossesse. Ceci suggère que le cœur opère indépendamment du cerveau. Certains spécialistes tels que le Dr Schwartz pensent même que c'est le cœur qui dirige le cerveau et que dans chacune de ses cellules un historique de notre vie est enregistré! 

Les cellules du cœur seraient donc dotées d'une mémoire ! 

En fait la science moderne est très en retard dans ce domaine et il n'ya aucune certitude sur la relation cerveau - cœur ni aucune sur les lois qui régissent le sommeil, la mémoire, les sentiments …etc.

Ce que la science a pu établir avec certitude depuis une trentaine d'années, c'est que le cœur et le cerveau communiquent avec harmonie, à travers un réseau nerveux très dense. Ils le font au moyen de signaux électriques et les perturbations de l'un agissent immédiatement sur l'autre. 

Le Dr Armour souligne que le cœur est capable de traiter d'une façon particulière les informations lui parvenant de l'organisme tout entier. C'est la raison pour laquelle la greffe d'un cœur se base essentiellement sur la qualité du système nerveux et sa capacité d'adaptation avec l'organisme récepteur.

- Observations surprenantes ! 

Au cours de la décennie 90, Le Dr Linda Rask a pu établir une relation directe entre les impulsions électromagnétiques émises par le cœur et celles du cerveau. Elle a pu détecter une influence directe de champ électromagnétique du cœur sur celui du cerveau. A la suite de ces observations le Dr Gary Schwartz et le Dr Linda Russek pensent que le cœur possède une capacité de stockage et de traitement des informations et que la mémoire ne réside pas seulement dans le cerveau mais qu'elle résiderait également dans le cœur et c'est ce dernier qui commanderait leur traitement.

Le Dr Schwartz a participé à l'implantation d'un cœur appartenant à un enfant décédé, dans la poitrine d'un autre enfant. Lorsque l'enfant opéré a recouvert, la maman du défunt l'a pris dans ses bras. Elle dit qu'elle sentait le souffle et les battements du cœur de son fils. Mieux encore, l'enfant greffé a commencé à présenter des troubles du cerveau gauche, la maman du défunt a informé les médecins que son enfant avait commencé à présenter les mêmes troubles avant sa mort. Ceci prouve que le désordre du cerveau du défunt a été transporté par le cœur greffé sur le cerveau auparavant sain, du malade soigné ! 

Parmi les cas les plus surprenants, la littérature rapporte celui d'une fille qui a reçu un cœur d'une autre. Au lendemain de l'opération, la malade greffée commença à se plaindre de chocs au niveau de la poitrine. Il s'est avéré que la défunte était morte d'un accident de voiture. Les derniers mots qu'elle a prononcés furent : "J'ai mal à la poitrine"!

Un cas similaire parmi des centaines s'est produit avec un garçon qui a reçu le cœur d'une fille morte noyée dans une piscine. Le garçon est devenu un effrayé de l'eau et disait souvent à ses parents: "Ne me jetez pas dans l'eau", même lorsqu'il était à la maison ! 

- Le cœur siège des sentiments

Le 11/08/07 Washington Post publia un article sur Peter Houghton, qui avait reçu un cœur artificiel. Ce cœur consistait en une motopompe qui assurait la circulation du sang dans ses vaisseaux sanguins. 

Ce malade a reconnu qu'il était devenu un être sans sentiments. Il disait qu'il avait dans la poitrine un objet dur comme la pierre: "Je ne ressens plus aucun amour même pas pour mes petits enfants. Je ne sais plus me comporter avec eux. On dirait qu'ils ne font plus partie de moi comme auparavant".

Cet homme n'a plus aucun penchant ni pour la vie, ni pour l'argent ni pour les autres plaisirs; il n'a plus d'espoir. Il a perdu jusqu'aux facultés de réfléchir, prévoir, comparer ou comprendre. Il songe souvent à se suicider pour se débarrasser de ce cœur horrible ! 

Le Professeur Arthur Caplan Directeur du département de l'Ethique Médicale à l'Université de Pennsylvanie, reconnaît que les savants n'ont pas encore percé ce mystère; ils ne se sont pas intéressés aux relations psychologiques et sentimentales des différents organes du corps humain. Ils ont traité ces derniers comme de simples machines. L'Administration Américaine des Soins et du Médicament a reconnu l'échec du cœur artificiel du fait de la dégradation intellectuelle et psychologique des malades; ces derniers sont d'ailleurs tous morts d'une angine de poitrine au cours des mois qui ont suivis l'opération..

La conclusion évidente est que le cœur constitue un véritable magasin des programmes de mémorisation qu'il transmet au cerveau pour traitement.

Le Dr J. A. Armour pense qu'il existe plus de 40000 cellules dans le cœur, régissant le rythme cardiaque, les secrétions hormonales et le stockage des informations. Ces informations jouent un rôle capital dans le processus du raisonnement et de la compréhension. Le rythme cardiaque est lui même en relation directe avec les sentiments et les sensations.

Le Dr Paul Pearsall pense que le cœur ressent et se rappelle. Il envoie des impulsions de communication avec d'autres cœurs. Il envoie également avec chacun de ses battements, des signaux à toutes les cellules du corps. Il peut ainsi agir sur le système immunitaire. Il existerait un véritable flux d'information va-et-vient entre le cœur qui joue le rôle de chef d'orchestre, et les cellules irriguées. Le sang pour sa part, joue le rôle de fluide porteur des informations échangées!

L'Institut des Mathématiques Cardiaques (Heart Math) vient de faire une découverte spectaculaire : Le champ électrique du cœur est si puissant, que nous pouvons communiquer sans parler avec les gens qui nous entourent. Mieux encore, il a été confirmé que la personne qui s'approche d'une autre, qui la touche ou qui lui parle influence directement sur son raisonnement !

- Le Coran et le Cœur 

Après ce bref aperçu purement technique de l’article du Pr. Kaheel, nous allons passer en revue les principaux Versets du Coran qui parlent du cœur et voir comment est-ce que le livre d’Allah révélé il y a 14 siècle au Messager Analphabète Mohammed SAS, a prédit ces dernières découvertes.

- Le Cœur siège de la raison 

S22-V46: "N'ont-ils pas circulé sur terre afin qu'ils aient des cœurs avec lesquels ils peuvent raisonner ou des oreilles avec lesquelles ils peuvent entendre? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont bien les cœurs dans les poitrines qui deviennent aveugles".

Ce Verset à lui seul exprime toute la prédiction coranique en matière de science cardiologique et physiologique. 

Pendant des siècles, les livres saints avaient présenté les cœurs comme le siège des sentiments et de la foi. La tradition et la sagesse populaire qui en ont découlé, sont restées dans notre langage jusqu'à nos jours. Ne dit-on pas "un cœur sensible, un bon coeur, un cœur d'or, du fond de son cœur; et ne dit-on pas à la personne que l’on aime : "Oui mon cœur!"? 

Le Coran est venu il y a 14 siècles nous expliciter d'une façon plus scientifique ce concept en reliant la raison, donc le cerveau, la vue, donc les yeux, l'ouille donc l'oreille, au système nerveux du "raisonnement intégré".

Ce sont les athées et les matérialistes de la science moderne qui nous ont imposé leur concept désintégré de l'être humain; ils ont dénudé l'Homme de ses valeurs morales et ont tenté de le libérer croient-ils de ses "tabous".

Merci donc aux cardiologues qui nous ramènent à l'évidence grâce à leur échec prévisible, selon le Coran. Ils ont démontré que l'être humain n'est pas une simple "machine physiologique", mais c'est un être doué de capacités morales, intellectuelles, sentimentales et spirituelles intégrées. 

La négligence de l'un quelconque de ces dons aboutit obligatoirement aux désordres que la greffe des cœurs a mis en évidence

Et le Coran de souligner que ce sont bien nos cœurs situés dans nos poitrines qui raisonnent qui voient et qui entendent.

Examinons encore d’autres "Versets Cardiologiques": 

S39-V23: "C'est Allah qui a fait descendre le meilleur récit : Un livre qui présente des similitudes et des répétitions. La peau de ceux qui craignent leur Seigneur en frissonne; et lorsque Allah est évoqué, leur peau et leur cœur s'attendrissent ". 
 

S39-V22: "(N'est-ce pas mieux) pour ceux à qui Allah a élargi leur poitrine pour recevoir l'Islam. Que l'enfer soit donc du sort de ceux qui ont le cœur dur quand Allah est évoqué" … 

Dans ce couple de Versets, le Coran compare l'état spirituel et sentimental des mécréants et des croyants. Ici, il inclut le toucher au système sensoriel intégré. Mieux que cela il dit :

S17-V36: "N’emprunte jamais la voie que tu méconnais. Saches bien que l'ouïe, la vue, et le cœur font tous partie des organes pour les quels des comptes seront demandés"!

Nous répondrons donc au Jugement Dernier de l'usage du coeur et de ses auxiliaires, selon qu’ils aient satisfait Dieu ou Satan! 

S41-V20 : "Lorsqu'ils arriveront, leur ouïe, leurs yeux et leur peau témoigneront contre eux de ce qu'ils avaient fait".

Cette mémorisation des organes serait donc une réalité que la science découvrira peut être un jour ? 

- Le Cœur siège des sentiments et de la foi

Parlant des Enfants d'Israël qui se sont égarés après l'Exode, Allah dit: 
S2-V74: "
Leurs cœurs se sont durcis; ils sont devenus comme de la pierre ou même plus durs encore". 
Ce Verset est à rapprocher du malade branché à un cœur artificiel; il sentait dans sa poitrine un objet dur ! 

S2-V6/9: "Quand aux mécréants, soit certain ! Que tu les avertisses ou pas cela leur est égal ; ils ne croiront pas. Allah a scellé leurs cœurs ; un voile épais couvre leurs yeux et leurs oreilles. De ce fait, un grand châtiment leur est réservé. 

Parmi les gens il y en a qui disent : "nous croyons en Dieu et au Jugement Dernier" ; en fait ils ne sont point croyants. Ils veulent tromper Allah et les croyants, mais ils ne font que se leurrer sans se rendre compte. Dans leur cœur il y a une maladie; Allah les a rendus encore plus malades et il auront un châtiment très douloureux pour avoir toujours menti ".

Cette maladie grave n'est rien d'autre que l'hypocrisie. Pour le Coran, elle est pire que l'idolâtrie !

En appelant la communauté des croyants à la mobilisation Allah dit : S3-V154 :"Ceci afin qu'Allah éprouve ce que renferment vos poitrines et qu'Il purifie ce qu’il y a dans vos cœurs. Allah est parfaitement au courant du secret des poitrines".

Le Coran couple souvent cœur et poitrine. 

S40-V35 "Ceux qui palabrent sur les miracles d'Allah sans un pouvoir qu'Allah leur aurait délégué, suscitent un grand ressentiment de la part d'Allah et de la part des croyants. Ainsi Allah frappe-t-il d'un sceau le cœur de tout orgueilleux tyran.

L'orgueil et la tyrannie sont également des maladies du coeur ! Elles interdisent à la foi d’y pénétrer. 

- Le cœur Gouverneur du corps humain

Et le Messager Mohammed SAS de préciser en parlant de l'interdit et du permis : 

"Sachez donc qu'il y a dans le corps une mâchée. Lorsqu'elle est saine, tout le corps est sain. Et lorsqu'elle est atteinte tout le corps se dégrade ; celle-ci n’est rien d’autre que le cœur".

Evidemment, le Messager SAS ne parle que sur révélation; cette révélation lui disait : 

S26-V192-194 Il est certain qu’il s’agit d’une révélation descendue sur toi : c’est le Fidèle Saint Esprit qui l’a descendu sur ton cœur, pour en avertir. Il s’exprime en langue arabe explicite 

Pour être " appris par cœur " par le Messager analphabète, le Coran est descendu " sur son cœur ". Voila qui s’explique parfaitement par cette dernière découverte cardiologique ! 

S7-V179 "Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'êtres humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas. Ils ne ressemblent qu'à des bestiaux; ils sont plutôt plus égarés ".

La cardiologie nous prouvera peut être un jour que le cœur des bestiaux couplé à leur cerveau serait plus intelligent que celui des mécréants, car plus proche de la nature. Ce dont nous sommes certains c'est que le cœur des animaux ne convient pas aux hommes car le cerveau humain est plus vicieux ! C'est ce que veut dire ce Verset et ce que disent les cardiologues, non ? 

S67-V13 "Que vous teniez votre parole au secret ou que vous la criez haut, Il est parfaitement au courant de ce que renferment les "poitrines".

Le cœur est donc la cache des intentions et des secrets. 

Parlant de ceux qui ont refusé le combat avec le Messager SAS, il dit S9-V93 " ….Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs en sorte qu'ils ne savent plus rien".

Le Coran associe toujours le durcissement des cœurs au pêché et au mal. Ecoutons-le lorsqu'il parle des renégats: 

S92-V14: "Lorsque les Versets du (livre) d'Allah lui sont récités il s’écrie : 'Ce ne sont que des mythes de primitifs'. Pas du tout! En fait ce sont leurs méfaits qui ont encrassé leurs cœurs".

S45-V23 : "As-tu vu celui qui prend ses désirs pour idole, et qu'Allah a égaré alors qu'il détient du savoir; celui à qui (Allah) a scellé l'ouïe et le cœur et voilé les yeux. Qui en dehors d'Allah pourrait-il le guider ? Ne pouvez-vous donc pas y réfléchir ?"

Ainsi le cerveau pourrait être bourré de savoir, mais il ne servira celui qui le porte à reconnaître d'Allah, que si son savoir passe par un cœur sain. C'est ce que dit la cardiologie moderne ! Et Rabelais d’ajouter : " Science sans conscience est une ruine de l’âme ".

Le cœur générateur de la quiétude ou du désarroi 

S13-V28 "Les cœurs de ceux qui croient (en Dieu) s'apaisent en évoquant Allah; C'est en pensant à Allah que les cœurs se rassurent vraiment ?"

S10-V57 "Hommes! Il vous est parvenu une Exhortation de votre Seigneur et une Guérison de ce qui affecte les poitrines; c'est également une Guidance et une Grâce pour les croyants". 

Décrivant le désarroi de la mère de Moïse lorsque son bébé avait été repêché du Nil par la famille de Pharaon le Coran dit:

S28-V10 "Le cœur de la mère de Moïse déprima ; peu s’en fallut qu’elle ne manifestât sa peine si Nous n'avions pas raffermi son cœur; (Nous l'avons fait) afin qu'elle reste toujours croyante". 

Le Coran utilise une expression arabe consacrée remarquable : "Le cœur de la mère de Moïse est devenu creux". Que peuvent dire les Cardiologues. Cette métaphore a-t-elle une explication physiologique?

S114 – Dis: "J'implore la protection du Seigneur des hommes, du Souverain des hommes, du Dieu des hommes, contre le mal de l'angoisse dégradante qui tourmente la "poitrine" des gens qu’elles soient djinns ou humaines". 
C’est par cette prière conseillée à toutes les âmes inquiets, que s’achève le recueil coranique. 

- Le cœur rival du lobe frontal ?

La médecine moderne à réussi à cerner certaines propriétés et certaines fonctions des différents parties du cerveau. Il a été prouvé par exemple que le siège du mensonge et de la ruse, qui contrarient les informations parvenant du cœur, se trouve dans le "lobe frontal". Le Coran l'appelle "Nassia" c'est-à-dire toupet. 
Ecoutons bien cette merveille scientifique du Coran, quand il évoque le sort des renégats au Jugement Dernier : 

S55-V41 "(Ce jour là), les criminels seront reconnus à leur traits ; on les saisira alors pas les toupets et les pieds".

S96-V15/16 "Pas du tout ! S'il ne cesse pas (de pécher), Nous traînerons le toupet, un toupet menteur et pécheur …" 

Les hypocrites disent toujours le contraire de ce qu'ils pensent. Leur langue serait commandée par "l'ordinateur" cérébral, alors que leur pensée est commandée par le cœur. Lorsque ce dernier est malade, le lobe frontal l'emporte, le mensonge et l'hypocinésie se fabriquent. Certains politiciens, que nous n'avons pas besoin de nommer, doivent avoir un tout petit cœur bien encrassé et un lobe frontal d'éléphant. 

- Conclusion

Je conclurai cet essai en affirmant que la science moderne a prouvé sans aucun doute, l'authenticité du Coran. Les Versets pour lesquels les exégètes donnaient une interprétation morale ou métaphysique, prennent maintenant un sens réel. Dans mon commentaire du livre mentionné ci-dessus, je disais que le Verset qui parle du liquide génital, reste encore un mystère pour la médecine. Il dit : 

"Que l'Homme pense à ce à partir de quoi il a été créé ! Il a été créé à partir d'un liquide éjaculatoire sortant d'entre la colonne vertébrale et les seins".

La médecine de nos jours que j’avais évoquée dans mon ouvrage " Youcef et Zoulikha " au commentaire 101, soutenait une autre théorie ! J’avais parlé de "testicules comme générateur du liquide méprisable " ; ceux-ci naissent effectivement dans le fœtus au niveau de la colonne vertébrale et migrent par la suite à leur position finale. Mais les notions qui viennent d'être exposées sur le cœur expliqueraient me semble-t-il, ce mystère. Le cœur qui se trouve dans la cage thoracique entre la colonne vertébrale et les côtes avant, ne serait-il pas le générateur effectif du liquide génétique ?

Ceci dit, n’est-il pas temps que les scientifiques honnêtes reconnaissent ces vérités? N'est-il pas temps également que les savants de la science coranique présentent ces merveilles scientifiques, d'une manière plus objective et sans excès. 
Le sujet que nous venons de traiter interpelle tout particulièrement les Muftis et les savants des sciences islamiques. Ils doivent donner un avis autorisé, pas obligatoirement unanime, car la tolérance et le pluralisme de l'interprétation et de la " Fetwa ", constituant les fondements les plus précieux de la "Démocratie Islamique" si longtemps ignorée. 
Vu que : 

a- La greffe des cœurs a prouvé le transfert des connaissances, des sentiments et des croyances du cœur greffé vers le cerveau du malade récepteur,

b- Les greffés du cœur artificiel n'ont survécu jusqu'à présent que quelques mois après l’opération, en transformant l’homme en un robot inhumain, 

c- Les découvertes faites ont permis une percée inespérée de la science dans les secrets du Coran, et permettent aujourd'hui sa relecture à un plus haut niveau

Les questions qui s'imposent sont: 

1- Est-il permis de pratiquer la greffe des cœurs, et de prélever des cœurs sur les cadavres appartenant à des morts croyants, au profit de malades mécréants ?.

2- Est-il permis de transférer le cœur d'un mécréant dans le corps d'un malade croyant ? 

En fait, nous devons tous réfléchir à ces questions sans plus nous dire : " Quel casse tête " mais plutôt " quel casse cœur " ! Le mal de tête peut être vite guéri par la prise d’un cachet d’aspirine ou une tasse de café. Mais le stress, le "mauvais sang" tel que nos ancêtre l’appelaient, finissent souvent par une hausse de la tension artérielle et si nous n’y remédions pas, finissent par une crise cardiaque fatale. C’est donc bien par nos cœurs que nous réfléchissons, c’est par nos cœurs que nous vivons et que nous mourrons, tel que le Coran le dit !

References

http://www.kaheel7.com/modules.php?name=News&file=article&sid=581 
www.kaheel7.com 
www.altafsir.com 
www.merveillescoraniques.net 
1- Pearsall P, Schwartz GE, Russek LG, Changes in heart transplant recipients that parallel the personalities of their donors, School of Nursing, University of Hawaii, www.springerlink.com, 2000. 
2- Paul Pearsall, The Heart's Code: Tapping the Wisdom and Power of Our Heart Energy, New York, Broadway Books, 1998. 
3- Linda Marks, THE POWER OF THE HEART, www.healingheartpower.com, 2003. 
4- Dorothy Mandel, Spirit and Matter of the Heart, Grace Millenium, Winter 2001. 
5- Linda Marks, The Power of the Soul-Centered Relationship, HeartPower Press, 2004. 
6- Paul Pearsall, Gary E. Schwartz, Linda G. Russek, Organ Transplants and Cellular Memories, Nexus Magazine, April - May 2005. 
7- Schwartz GER, Russek, LGS. The Living Energy Universe. Charlottesville, VA: Hampton Roads Publishing, 1999. 
8- His Heart Whirs Anew, Washington Post, August 11, 2007. 
9- Heart, Wikipedia. 
10- Science of the heart, Institute of HeartMath. 
11- Rollin McCraty, The Scientific Role of the Heart in Learning and Performance, Institute of HeartMath, 2003. 
12- Does your heart sense your emotional state? www.msnbc.msn.com, Jan. 26, 2006. 
13- Annual Meeting of the Pavlovian Society, Tarrytown, NY, 1999

Il y a plus d’un an j’avais publié dans le site www.merveillescoraniques.net sous la rubrique " livres ", plusieurs articles tirés d’un ouvrage scientifique intitulé "Embryologie Théologie, une sainte rencontre". Dans l’un de ces articles sur " l’Audio vision " je faisais le commentaire suivant : " La question qui se pose inévitablement après la lecture de ce chapitre est la suivante: Dans le Coran, "l'audition", "les visions", "la réflexion" et "la foi", semblent intimement liés. Y a-t-il une relation physiologique? Je suggérais à l’auteur d'ajouter à sa nouvelle édition, un passage qui expliquerait scientifiquement cette confusion volontaire que le Coran fait entre la raison, le sentiment et les sens ". Quelques mois plus tard, je reçois de l’un des internautes, un article écrit par le Docteur Abdeddaïm Kaheel sur les dernières découvertes de la greffe des cœurs.. En lisant ce qui suit, vous jugerez vous-même cher lecteur, comment est-ce que la science et la technologie moderne, viennent d'éclaircir ce qui semblait mystérieux dans le Coran il y a à peine quelques mois. Ceci illustre parfaitement le "Verset Emblème" du site : S41-V53 : "Nous allons sans cesse leur montrer nos miracles dans les horizons et dans leur être, jusqu’à ce qu’il leur soit prouvé que c’est bien la vérité". L'astronomie et la médecine de nos jours jouent un rôle primordial dans la démonstration de cette "Vérité "! Pour le cœur humain, la cardiologie n’est qu’à ses balbutiements; elle vient de lever un petit coin du voile qui couvre encore une grande partie des Versets coraniques traitant du sujet; il y en a plus d'une cinquantaine. Je vais commenter les plus significatifs, mais avant de le faire, voyons d’abord un résumé adapté de l’article du Professeur Kaheel qui suit : 

- Le Cœur et la médecine 

"Le cœur n’est pas, tel qu’on le pensait jusqu’à il y a quelques années, une simple pompe de sang. Depuis les premières greffes cardiaques, les médecins ont remarqué de profonds changements dans le comportement de leurs malades. Leur nature psychique, leurs désirs, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent et même leurs croyances religieuses se sont complètement bouleversés. Aucune explication scientifique n'a pu être donnée à ce phénomène.

En examinant les rapports des recherches et les statistiques collectés au cours des dernières années, on remarque que leurs conclusions se retrouvent dans le Coran. Jusque là, les savants du Coran eux même expliquaient les Versets parlant du cœur en leur donnant un sens figuré ou moral au même titre que l'âme et le souffle.

 

- Qu'en est-il au juste maintenant? 

Notons d'abord que les médecins soutenaient que le coeur et ses battements sont commandés par le cerveau. Or les chirurgiens qui ont procédé à l'implantation des cœurs étrangers dans les thorax des malades, ont remarqué que le cœur implanté commence immédiatement à battre sans attendre les ordres du cerveau anesthésié. Il bat son rithme pendant toute notre vie et ne s’endort jamais, même lorsque le cerveau dort de tous ses sommeils !

Il est important de noter par ailleurs que le cœur se forme dans le fœtus avant le cerveau et commence à battre dès le 21ème jour de la grossesse. Ceci suggère que le cœur opère indépendamment du cerveau. Certains spécialistes tels que le Dr Schwartz pensent même que c'est le cœur qui dirige le cerveau et que dans chacune de ses cellules un historique de notre vie est enregistré! 

Les cellules du cœur seraient donc dotées d'une mémoire ! 

En fait la science moderne est très en retard dans ce domaine et il n'ya aucune certitude sur la relation cerveau - cœur ni aucune sur les lois qui régissent le sommeil, la mémoire, les sentiments …etc.

Ce que la science a pu établir avec certitude depuis une trentaine d'années, c'est que le cœur et le cerveau communiquent avec harmonie, à travers un réseau nerveux très dense. Ils le font au moyen de signaux électriques et les perturbations de l'un agissent immédiatement sur l'autre. 

Le Dr Armour souligne que le cœur est capable de traiter d'une façon particulière les informations lui parvenant de l'organisme tout entier. C'est la raison pour laquelle la greffe d'un cœur se base essentiellement sur la qualité du système nerveux et sa capacité d'adaptation avec l'organisme récepteur.

- Observations surprenantes ! 

Au cours de la décennie 90, Le Dr Linda Rask a pu établir une relation directe entre les impulsions électromagnétiques émises par le cœur et celles du cerveau. Elle a pu détecter une influence directe de champ électromagnétique du cœur sur celui du cerveau. A la suite de ces observations le Dr Gary Schwartz et le Dr Linda Russek pensent que le cœur possède une capacité de stockage et de traitement des informations et que la mémoire ne réside pas seulement dans le cerveau mais qu'elle résiderait également dans le cœur et c'est ce dernier qui commanderait leur traitement.

Le Dr Schwartz a participé à l'implantation d'un cœur appartenant à un enfant décédé, dans la poitrine d'un autre enfant. Lorsque l'enfant opéré a recouvert, la maman du défunt l'a pris dans ses bras. Elle dit qu'elle sentait le souffle et les battements du cœur de son fils. Mieux encore, l'enfant greffé a commencé à présenter des troubles du cerveau gauche, la maman du défunt a informé les médecins que son enfant avait commencé à présenter les mêmes troubles avant sa mort. Ceci prouve que le désordre du cerveau du défunt a été transporté par le cœur greffé sur le cerveau auparavant sain, du malade soigné ! 

Parmi les cas les plus surprenants, la littérature rapporte celui d'une fille qui a reçu un cœur d'une autre. Au lendemain de l'opération, la malade greffée commença à se plaindre de chocs au niveau de la poitrine. Il s'est avéré que la défunte était morte d'un accident de voiture. Les derniers mots qu'elle a prononcés furent : "J'ai mal à la poitrine"!

Un cas similaire parmi des centaines s'est produit avec un garçon qui a reçu le cœur d'une fille morte noyée dans une piscine. Le garçon est devenu un effrayé de l'eau et disait souvent à ses parents: "Ne me jetez pas dans l'eau", même lorsqu'il était à la maison ! 

- Le cœur siège des sentiments

Le 11/08/07 Washington Post publia un article sur Peter Houghton, qui avait reçu un cœur artificiel. Ce cœur consistait en une motopompe qui assurait la circulation du sang dans ses vaisseaux sanguins. 

Ce malade a reconnu qu'il était devenu un être sans sentiments. Il disait qu'il avait dans la poitrine un objet dur comme la pierre: "Je ne ressens plus aucun amour même pas pour mes petits enfants. Je ne sais plus me comporter avec eux. On dirait qu'ils ne font plus partie de moi comme auparavant".

Cet homme n'a plus aucun penchant ni pour la vie, ni pour l'argent ni pour les autres plaisirs; il n'a plus d'espoir. Il a perdu jusqu'aux facultés de réfléchir, prévoir, comparer ou comprendre. Il songe souvent à se suicider pour se débarrasser de ce cœur horrible ! 

Le Professeur Arthur Caplan Directeur du département de l'Ethique Médicale à l'Université de Pennsylvanie, reconnaît que les savants n'ont pas encore percé ce mystère; ils ne se sont pas intéressés aux relations psychologiques et sentimentales des différents organes du corps humain. Ils ont traité ces derniers comme de simples machines. L'Administration Américaine des Soins et du Médicament a reconnu l'échec du cœur artificiel du fait de la dégradation intellectuelle et psychologique des malades; ces derniers sont d'ailleurs tous morts d'une angine de poitrine au cours des mois qui ont suivis l'opération..

La conclusion évidente est que le cœur constitue un véritable magasin des programmes de mémorisation qu'il transmet au cerveau pour traitement.

Le Dr J. A. Armour pense qu'il existe plus de 40000 cellules dans le cœur, régissant le rythme cardiaque, les secrétions hormonales et le stockage des informations. Ces informations jouent un rôle capital dans le processus du raisonnement et de la compréhension. Le rythme cardiaque est lui même en relation directe avec les sentiments et les sensations.

Le Dr Paul Pearsall pense que le cœur ressent et se rappelle. Il envoie des impulsions de communication avec d'autres cœurs. Il envoie également avec chacun de ses battements, des signaux à toutes les cellules du corps. Il peut ainsi agir sur le système immunitaire. Il existerait un véritable flux d'information va-et-vient entre le cœur qui joue le rôle de chef d'orchestre, et les cellules irriguées. Le sang pour sa part, joue le rôle de fluide porteur des informations échangées!

L'Institut des Mathématiques Cardiaques (Heart Math) vient de faire une découverte spectaculaire : Le champ électrique du cœur est si puissant, que nous pouvons communiquer sans parler avec les gens qui nous entourent. Mieux encore, il a été confirmé que la personne qui s'approche d'une autre, qui la touche ou qui lui parle influence directement sur son raisonnement !

- Le Coran et le Cœur 

Après ce bref aperçu purement technique de l’article du Pr. Kaheel, nous allons passer en revue les principaux Versets du Coran qui parlent du cœur et voir comment est-ce que le livre d’Allah révélé il y a 14 siècle au Messager Analphabète Mohammed SAS, a prédit ces dernières découvertes.

- Le Cœur siège de la raison 

S22-V46: "N'ont-ils pas circulé sur terre afin qu'ils aient des cœurs avec lesquels ils peuvent raisonner ou des oreilles avec lesquelles ils peuvent entendre? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont bien les cœurs dans les poitrines qui deviennent aveugles".

Ce Verset à lui seul exprime toute la prédiction coranique en matière de science cardiologique et physiologique. 

Pendant des siècles, les livres saints avaient présenté les cœurs comme le siège des sentiments et de la foi. La tradition et la sagesse populaire qui en ont découlé, sont restées dans notre langage jusqu'à nos jours. Ne dit-on pas "un cœur sensible, un bon coeur, un cœur d'or, du fond de son cœur; et ne dit-on pas à la personne que l’on aime : "Oui mon cœur!"?

Le Coran est venu il y a 14 siècles nous expliciter d'une façon plus scientifique ce concept en reliant la raison, donc le cerveau, la vue, donc les yeux, l'ouille donc l'oreille, au système nerveux du "raisonnement intégré".

Ce sont les athées et les matérialistes de la science moderne qui nous ont imposé leur concept désintégré de l'être humain; ils ont dénudé l'Homme de ses valeurs morales et ont tenté de le libérer croient-ils de ses "tabous".

Merci donc aux cardiologues qui nous ramènent à l'évidence grâce à leur échec prévisible, selon le Coran. Ils ont démontré que l'être humain n'est pas une simple "machine physiologique", mais c'est un être doué de capacités morales, intellectuelles, sentimentales et spirituelles intégrées.

La négligence de l'un quelconque de ces dons aboutit obligatoirement aux désordres que la greffe des cœurs a mis en évidence

Et le Coran de souligner que ce sont bien nos cœurs situés dans nos poitrines qui raisonnent qui voient et qui entendent.

Examinons encore d’autres "Versets Cardiologiques": 

S39-V23: "C'est Allah qui a fait descendre le meilleur récit : Un livre qui présente des similitudes et des répétitions. La peau de ceux qui craignent leur Seigneur en frissonne; et lorsque Allah est évoqué, leur peau et leur cœur s'attendrissent ". 

S39-V22: "(N'est-ce pas mieux) pour ceux à qui Allah a élargi leur poitrine pour recevoir l'Islam. Que l'enfer soit donc du sort de ceux qui ont le cœur dur quand Allah est évoqué" …

Dans ce couple de Versets, le Coran compare l'état spirituel et sentimental des mécréants et des croyants. Ici, il inclut le toucher au système sensoriel intégré. Mieux que cela il dit :

S17-V36: "N’emprunte jamais la voie que tu méconnais. Saches bien que l'ouïe, la vue, et le cœur font tous partie des organes pour les quels des comptes seront demandés"!

Nous répondrons donc au Jugement Dernier de l'usage du coeur et de ses auxiliaires, selon qu’ils aient satisfait Dieu ou Satan! 

S41-V20 : "Lorsqu'ils arriveront, leur ouïe, leurs yeux et leur peau témoigneront contre eux de ce qu'ils avaient fait".

Cette mémorisation des organes serait donc une réalité que la science découvrira peut être un jour ? 

- Le Cœur siège des sentiments et de la foi

Parlant des Enfants d'Israël qui se sont égarés après l'Exode, Allah dit: 
S2-V74: "
Leurs cœurs se sont durcis; ils sont devenus comme de la pierre ou même plus durs encore". 
Ce Verset est à rapprocher du malade branché à un cœur artificiel; il sentait dans sa poitrine un objet dur ! 

S2-V6/9: "Quand aux mécréants, soit certain ! Que tu les avertisses ou pas cela leur est égal ; ils ne croiront pas. Allah a scellé leurs cœurs ; un voile épais couvre leurs yeux et leurs oreilles. De ce fait, un grand châtiment leur est réservé. 

Parmi les gens il y en a qui disent : "nous croyons en Dieu et au Jugement Dernier" ; en fait ils ne sont point croyants. Ils veulent tromper Allah et les croyants, mais ils ne font que se leurrer sans se rendre compte. Dans leur cœur il y a une maladie; Allah les a rendus encore plus malades et il auront un châtiment très douloureux pour avoir toujours menti ".

Cette maladie grave n'est rien d'autre que l'hypocrisie. Pour le Coran, elle est pire que l'idolâtrie !

En appelant la communauté des croyants à la mobilisation Allah dit : S3-V154 :"Ceci afin qu'Allah éprouve ce que renferment vos poitrines et qu'Il purifie ce qu’il y a dans vos cœurs. Allah est parfaitement au courant du secret des poitrines".

Le Coran couple souvent cœur et poitrine. 

S40-V35 "Ceux qui palabrent sur les miracles d'Allah sans un pouvoir qu'Allah leur aurait délégué, suscitent un grand ressentiment de la part d'Allah et de la part des croyants. Ainsi Allah frappe-t-il d'un sceau le cœur de tout orgueilleux tyran.

L'orgueil et la tyrannie sont également des maladies du coeur ! Elles interdisent à la foi d’y pénétrer. 

- Le cœur Gouverneur du corps humain

Et le Messager Mohammed SAS de préciser en parlant de l'interdit et du permis : 

"Sachez donc qu'il y a dans le corps une mâchée. Lorsqu'elle est saine, tout le corps est sain. Et lorsqu'elle est atteinte tout le corps se dégrade ; celle-ci n’est rien d’autre que le cœur".

Evidemment, le Messager SAS ne parle que sur révélation; cette révélation lui disait : 

S26-V192-194 Il est certain qu’il s’agit d’une révélation descendue sur toi : c’est le Fidèle Saint Esprit qui l’a descendu sur ton cœur, pour en avertir. Il s’exprime en langue arabe explicite 

Pour être " appris par cœur " par le Messager analphabète, le Coran est descendu " sur son cœur ". Voila qui s’explique parfaitement par cette dernière découverte cardiologique ! 

S7-V179 "Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'êtres humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas. Ils ne ressemblent qu'à des bestiaux; ils sont plutôt plus égarés ".

La cardiologie nous prouvera peut être un jour que le cœur des bestiaux couplé à leur cerveau serait plus intelligent que celui des mécréants, car plus proche de la nature. Ce dont nous sommes certains c'est que le cœur des animaux ne convient pas aux hommes car le cerveau humain est plus vicieux ! C'est ce que veut dire ce Verset et ce que disent les cardiologues, non ? 

S67-V13 "Que vous teniez votre parole au secret ou que vous la criez haut, Il est parfaitement au courant de ce que renferment les "poitrines".

Le cœur est donc la cache des intentions et des secrets. 

Parlant de ceux qui ont refusé le combat avec le Messager SAS, il dit S9-V93 " ….Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs en sorte qu'ils ne savent plus rien".

Le Coran associe toujours le durcissement des cœurs au pêché et au mal. Ecoutons-le lorsqu'il parle des renégats: 

S92-V14: "Lorsque les Versets du (livre) d'Allah lui sont récités il s’écrie : 'Ce ne sont que des mythes de primitifs'. Pas du tout! En fait ce sont leurs méfaits qui ont encrassé leurs cœurs".

S45-V23 : "As-tu vu celui qui prend ses désirs pour idole, et qu'Allah a égaré alors qu'il détient du savoir; celui à qui (Allah) a scellé l'ouïe et le cœur et voilé les yeux. Qui en dehors d'Allah pourrait-il le guider ? Ne pouvez-vous donc pas y réfléchir ?"

Ainsi le cerveau pourrait être bourré de savoir, mais il ne servira celui qui le porte à reconnaître d'Allah, que si son savoir passe par un cœur sain. C'est ce que dit la cardiologie moderne ! Et Rabelais d’ajouter : " Science sans conscience est une ruine de l’âme ".

Le cœur générateur de la quiétude ou du désarroi 

S13-V28 "

Islam, problèmes actuels en science et religion


Abd-al-Haqq Guiderdoni

 

Le monde musulman a rencontré la science moderne, au XIXème siècle, sous la forme d’un double défi, à la fois matériel et intellectuel. La défense de l’empire ottoman face à la poussée militaire des pays occidentaux, puis le succès de la colonisation, ont rendu nécessaire l’acquisition de la technologie occidentale, et donc de la science qui en est la fondation. Cette pression de la science moderne sur l’islam demeure encore très forte.

L’Occident apparaît comme le modèle de progrès qu’il faut rattraper, ou au moins suivre, en formant techniciens et ingénieurs, et en assurant le transfert massif des technologies indispensables au développement. Mais la rencontre entre l’islam et la science moderne a surtout suscité une réflexion d’ordre philosophique et doctrinal, en quelque sorte provoquée par un événement inaugural, la fameuse conférence « L’Islamisme et la Science » donnée par Ernest Renan (1823—1892) à la Sorbonne en 1883. Dans la perspective positiviste qui était la sienne, Renan y critiquait l’incapacité radicale des musulmans à produire des découvertes scientifiques, et leur inaptitude supposée à la pensée rationnelle. Cette conférence fut ressentie comme une provocation par les intellectuels musulmans de l’époque qui étaient en contact avec l’intelligentsia occidentale.

Ces intellectuels, dont Jamâl-al-Dîn Al-Afghânî (1838—1897) fut le précurseur, défendirent alors l’idée que l’islam n’avait pas connu de rupture entre religion et science, alors que le christianisme, surtout le catholicisme, avait vécu une longue période de conflit avec celle-ci. Pour eux la science moderne n’est rien d’autre que la « science islamique » autrefois développée par le monde musulman de l’époque classique (celui des califats umayyade et abbasside), et finalement transmise à l’Occident, dans l’Espagne du XIIIème siècle, grâce à des traductions qui permirent ensuite la Renaissance et les Lumières. Pour ces intellectuels à l’origine du courant « moderniste » de l’islam, il n’y a rien de mauvais, en principe, dans la science. Seules les distorsions imposées à la science par la vision matérialiste et positiviste des philosophes et scientifiques anti-religieux de l’Occident demeurent inacceptables. La science moderne n’a pu naître dans le monde musulman, pourtant très avancé à une certaine époque, à cause des « superstitions » ajoutées à la religion d’origine, qui ont incité au fatalisme quiétiste plus qu’à l’action. A l’issue de cette prise de conscience de l’engourdissement (jumûd) des sociétés musulmanes, les modernistes appellent à la renaissance (nahdah), par la réforme (içlâh) de la pensée islamique.

Cette position, très répandue dans le monde musulman, pose un certain nombre de problèmes, que l’on peut résumer en disant qu’il s’agit de savoir si la réforme doit conduire à « moderniser l’islam » ou à « islamiser la modernité ».

Les intellectuels musulmans qui travaillent sur les rapports de la science et de la religion puisent leur réflexion dans l’épistémologie de l’islam. En effet, la tradition islamique insiste sur la recherche de la « connaissance » (‘ilm), un mot qui revient plus de 800 fois dans le Coran et dans de nombreuses traditions prophétiques comme « la recherche de la connaissance est une obligation religieuse », ou « cherchez la connaissance jusqu’en Chine ». Cette connaissance a trois aspects : le savoir religieux transmis par la révélation, la connaissance du monde acquise par l’investigation et la méditation, et enfin, le savoir d’ordre spirituel accordé par Dieu. Les différentes attitudes face au rapport entre science et religion procèdent des éclairages différents qui peuvent être donnés à ces trois aspects. C’est le même mot (âyât) qui désigne à la fois les signes de Dieu dans le cosmos et les versets du texte coranique. De nombreux passages, appelés « versets cosmiques » (âyât kawniyya) par les commentateurs, attirent l’attention du lecteur sur les phénomènes de la nature, où celui-ci doit apprendre à déchiffrer l’œuvre du Créateur. La perspective fondamentale de l’islam est celle de l’affirmation de l’unicité divine (tawhîd), qui assure l’unicité de la connaissance, dans la mesure où tout savoir véritable reconduit à Dieu. En conséquence, il ne saurait y avoir de désaccord entre les données produites par la connaissance du monde et celles qui sont apportées par la révélation, ni cette « double vérité » (duplex veritas) condamnée dans l’Occident médiéval et faussement attribuée aux philosophes musulmans.

L’idée fondamentale de l’unicité de la connaissance apparaît dans les positions de deux acteurs majeurs de l’histoire de la pensée musulmane, dont les œuvres sont encore très lues aujourd’hui. Abû Hâmid Al-Ghazâlî (1058—1111) défend, dans le Libérateur de l’erreur (al-Munqidh min ad-Dalâl), que la certitude rationnelle est accordée par don divin. S’il y a désaccord apparent entre les résultats de la falsafah (la philosophie et la science d’inspiration hellénique) et les enseignements de la tradition religieuse, c’est parce que les philosophes ont appliqué leur investigation en dehors de son domaine de validité, et ont été amenés à énoncer des propositions fausses. Abû-l-Walîd Muhammad Ibn Rushd (1126—1198) affirme, sous la forme du long avis jurisprudentiel (fatwâ) que constitue son livre Le Traité décisif (Kitâb Façli-l-Maqâl), que la pratique de la philosophie et de la science est une obligation religieuse canonique. Pour lui, s’il y a désaccord apparent entre philosophie et révélation, ce sont les textes religieux qui doivent être soumis à interprétation (ta’wîl), sous peine de tomber dans l’impiété en faisant dire à Dieu des choses manifestement fausses. Les différentes positions des musulmans contemporains face à la science se répartissent selon trois courants principaux, qui suivent toujours, d’une façon ou d’une autre, cette ligne de l’unité de la connaissance.

Le courant majoritaire considère, dans le sillage des réformistes des XIXème et XXème siècles, qu’il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans la science. L’Occident, qui est actuellement le producteur des découvertes scientifiques, doit être blâmé seulement pour sa vision matérialiste et son indifférence à la morale. Ce que ce courant place sous le nom de science, ce sont essentiellement les sciences de la nature, et non les sciences humaines pénétrées des valeurs anti-religieuses de l’Occident. La science est considérée comme pourvoyeuse de « faits » qui, en eux-mêmes, sont complètement neutres. Ce qui manque à l’Occident, c’est le sens de l’éthique que certains scientifiques occidentaux ont manifesté de façon personnelle, mais qui n’apparaît pas assez, ou pas du tout, dans les sociétés occidentales. Ainsi de grands scientifiques, comme le prix Nobel de Physique (1979) Abdus Salam (1926—1996), ont-ils pu se faire les avocats du développement de la science moderne dans le monde islamique. Ces défenseurs de la science rappellent les heures glorieuses de la grande époque de la science en islam, énumèrent la longue liste des savants musulmans « oubliés de l’histoire », et cherchent à construire un futur en promouvant le rôle émancipateur de l’éducation. Ce courant connaît actuellement un essor considérable, tout en étant, en quelque sorte, détourné à des fins apologétiques. En 1976, un chirurgien français, Maurice Bucaille (1920—) publia La Bible, le Coran et la Science où il étudiait les écritures saintes « à la lumière des connaissances modernes », et concluait à l’authenticité du Coran, en raison « de la présence d’énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l’explication humaine ». L’intention initiale n’était pas d’aborder les rapports entre science et religion en islam, mais de prendre part au débat des orientalistes et islamologues contemporains sur le statut du Coran, en apportant des éléments en faveur de l’authenticité de celui-ci. Cette idée des « preuves scientifiques » de la vérité du Coran fut propagée dans le monde musulman par les nombreuses traductions du livre de M. Bucaille, et amplifiée au point d’occuper une place dominante dans l’apologétique actuelle, où le thème traditionnel de « l’inimitabilité du Coran » (i’jâz al-qur’ân) est complètement réinterprété dans cette perspective de la « science coranique ». Les « savants occidentaux » qui y sont mis en scène reconnaissent dans le Coran les dernières découvertes de la science moderne (cosmologie, embryologie, géophysique, météorologie, biologie), et affirment ainsi la vérité de l’islam. Ceux qui défendent cette position envisagent la science sans se préoccuper de sa vision du monde, ni de ses présupposés épistémologiques et méthodologiques. Certains vont même plus loin lorsque, en sollicitant le texte sacré pour produire des énoncés scientifiques quantitatifs, comme une mesure très précise de la vitesse de la lumière, ils prétendent fonder une « science islamique » sur des méthodes complètement nouvelles. Or, ainsi que le rappelle le physicien Pervez Hoodbhoy, dans son livre Islam and Science qui s’insurge contre un tel détournement, « specifying a set of moral and theological principles — no matter how elevated— does not permit one to build a new science from scratch ».Pour lui il n’y a qu’une seule façon de faire de la science, et la « science islamique » de la glorieuse époque n’était autre que la science universelle, pratiquée par des scientifiques appartenant à la civilisation arabo-islamique.

Le deuxième courant refuse cette idée de science universelle, et met l’accent sur la nécessité d’examiner les présupposés épistémologiques et méthodologiques de la science moderne d’origine occidentale, qui ne sauraient être acceptés en l’état par le monde musulman. Ce courant se fonde sur les critiques émanant de la philosophie et de l’histoire des sciences. Karl Popper (1902—1994), Thomas Kuhn (1922—1996), et Paul Feyerabend (1924—1994), ont contribué, chacun à sa manière, à questionner la notion de vérité scientifique, la nature de la méthode expérimentale, et l’indépendance des productions de la science par rapport à l’environnement culturel et social où celles-ci apparaissent. Dans un climat fortement marqué par le relativisme et l’anti-réalisme de la déconstruction post-moderne, les critiques musulmans de la science occidentale refusent l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule façon de faire de la science. Ils cherchent à fonder les principes d’une « science islamique », en enracinant la connaissance scientifique et l’activité technologique dans les idées de la tradition islamique et les valeurs de la loi religieuse (sharî’a), avec des nuances qui résultent des différences d’interprétation.

C’est ainsi que Isma’il Raji Al-Faruqi (1921—1986) a élaboré un programme d’islamisation de la connaissance, relayé par la fondation, en 1981, de l’International Institute of Islamic Thought, à la suite des expériences et réflexions de Musulmans travaillant dans les universités et les instituts de recherche d’Amérique du Nord. Ce programme est basé sur la constatation d’un malaise dans la communauté musulmane (umma), qui trouve son origine dans l’importation d’une vision du monde étrangère à la perspective islamique. Pour l’IIIT, l’islamisation de la connaissance est globale : elle part de la parole de Dieu qui peut et doit s’appliquer à toutes les sphères de l’activité humaine, dès lors que Dieu a créé l’homme comme son « représentant » ou « vice-régent sur terre » (khalîfat Allâh fî-l-ard). Les travaux de l’IIIT conçoivent un projet pour le développement de la pratique scientifique au sein d’une vision religieuse du monde et de la société. L’entreprise de l’IIIT vise d’ailleurs davantage les sciences humaines que les sciences de la nature, considérées comme plus neutres du point de vue méthodologique. D’autres intellectuels, comme Ziauddin Sardar (1951—) et les membres de l’école de pensée plus ou moins informelle dite ijmâlî (ainsi auto-désignée en référence à la vision « synthétique » qu’elle propose), sont aussi conscients de la « menace » que fait peser sur l’islam la vision du monde occidentale apportée par la science. Profondément influencés par l’analyse kuhnienne du développement scientifique, ils constatent que la science et la technologie venues d’Occident ne sont pas des activités neutres, mais participent d’un projet culturel, et deviennent un outil pour la propagation des intérêts idéologiques, politiques et économiques de l’Occident.

Pour importer la science et la technologie modernes en islam, il faut reconstruire les fondations épistémologiques de la science, dans la perspective d’interconnexion entre les différents domaines de la vie humaine qui est propre à l’islam. Sardar lui-même compare la position des ijmalis à celle d’Al-Ghazâlî. Le troisième courant de pensée islamique est marqué par une réflexion approfondie sur les fondements métaphysiques de la vision du monde proposée par la tradition islamique. Seyyed Hossein Nasr (1933—) y apparaît comme la figure la plus importante. Il défend le retour à la notion de Science Sacrée. Ce courant trouve sa source dans la critique du monde moderne proposée par le métaphysicien français René Guénon (1886—1951), puis par des auteurs dans le sillage de celui-ci, comme Frithjof Schuon (1907—1994) et Titus Burckhardt (1908—1984), tous musulmans d’origine occidentale. Guénon explique comment la civilisation occidentale moderne représente une anomalie, dans la mesure où elle est la seule civilisation de l’humanité à s’être développée sans se référer à la Transcendance. Guénon rappelle l’enseignement universel des religions et traditions de l’humanité, qui sont autant d’adaptations de la Tradition primordiale, d’essence métaphysique. La destinée de l’être humain est la connaissance d’ordre intellectuel des vérités éternelles, et non l’exploration des aspects quantitatifs du cosmos. Dans cette perspective, Nasr dénonce, non le malaise de la communauté musulmane, mais celui des sociétés occidentales, obsédées par le développement d’une connaissance scientifique ancrée dans une approche quantitative de la réalité, et par la domination de la nature qui aboutit à la destruction pure et simple de celle-ci. La position de Nasr et des autres défenseurs de ce courant traditionnel, que certains ont choisi d’appeler « pérennialiste » (par référence à la Sophia perennis dont ils sont les transmetteurs), s’ancre non seulement dans une critique de l’épistémologie occidentale, mais dans une remise en question profonde de la conception occidentale d’une réalité réduite à la seule matière. Les pérennialistes proposent une doctrine de la connaissance comme une succession d’épiphanies, où la vérité et la beauté apparaissent comme des aspects complémentaires de la même réalité ultime. Ils appellent de leurs vœux le rétablissement d’une vision spirituelle du monde, et la réhabilitation de la « science islamique » traditionnelle qui préservait l’harmonie de l’être dans la création. En revanche, les critiques de cette position radicale l’accusent d’un certain élitisme, et mettent en avant la difficulté à réaliser son programme dans les circonstances actuelles.

Les différents courants de la pensée musulmane contemporaine témoignent d’une activité de réflexion intense sur les rapports entre science et religion. Le monde universitaire musulman agit ici comme un melting pot où de nombreuses idées d’origine islamique ou occidentale sont ré-élaborées dans la recherche d’une synthèse. Les éléments fondamentaux restent ceux de la pensée islamique : l’affirmation répétée de l’unicité de Dieu qui unit à la fois la création et l’humanité, la nature ouverte du processus même d’acquisition de la connaissance du monde, qui est par essence illimité puisqu’il a pour origine et pour terme la connaissance de Dieu, l’étroite interconnexion de la connaissance et de l’éthique, enfin la responsabilité de l’homme sur terre en tant que vice-régent, qui doit user du monde sans en abuser et se comporter comme le bon jardinier dans le jardin. Par ailleurs, la métaphysique qui sous-tend l’épistémologie et l’éthique est profondément marquée par la dialectique du visible et de l’invisible. Les phénomènes y sont les signes de l’action divine dans le cosmos. Dieu est d’ailleurs présent dans le monde, dont il ne cesse de « renouveler la création » à chaque instant (tajdîd al-khalq). L’articulation de cette forme d’occasionalisme avec la causalité, dans le déterminisme et l’indéterminisme de la science moderne, reste encore à élaborer.

La réflexion critique sur l’élaboration même de la science, comme activité marquée par une culture, est maintenant bien inscrite dans le débat. En revanche, il faut constater que les derniers développements de la science contemporaine, notamment ceux qui concernent l’incomplétude en mathématique, l’incertitude en physique quantique, l’imprévisibilité en théorie du chaos, ainsi que les interrogations de la biologie sur l’évolution, et des neurosciences sur la conscience, n’ont sans doute pas été assez médités. Ces développements peuvent en effet fournir d’intéressantes pistes pour briser la vision réductionniste et scientiste du monde, et constituent une sorte de pierre de touche pour une métaphysique et une épistémologie qui puissent donner du sens à la science telle qu’elle se fait dans les laboratoires et instituts de recherche.

Il s’agit finalement de fournir un contenu au terme de « science islamique ». La question est la fois du domaine de l’éthique (personnelle et collective), de l’épistémologie, et de la Weltanschauung de nature métaphysique qu’elle présuppose. Chaque courant de pensée doit faire face, lors du passage de la théorie à la pratique, à des problèmes spécifiques qui résultent de sa position particulière, mais aussi des difficultés économiques et sociales du monde musulman. Il reste à savoir dans quelle mesure le projet le plus ambitieux, celui de la science islamique en tant que Science Sacrée, peut être plus qu’un regard nostalgique sur le passé, et passer au stade de la mise en œuvre effective par une élite intellectuelle et spirituelle. L’avenir de la contribution de la civilisation islamique au développement de la connaissance universelle dépend de la réponse qui sera donnée à cette question.

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Création et évolution selon Ibn Khaldoun

Ibn Khaldoun

 

« Que l’on contemple l’univers de la Création ! Il part du règne minéral et monte progressivement, de manière admirable, au règne végétal, puis animal. Le dernier « plan » (ufuq) minéral est relié au premier plan végétal : herbes et plantes sans semence. Le dernier plan végétal – palmiers et vignes – est relié au premier plan animal, celui des limaces et des coquillages, qui n’ont d’autre sens que le toucher. Le mot « relation » (ittissâl) signifie que le dernier plan de chaque règne est prêt à devenir le premier du règne suivant. Le règne animal (’âlam al hayawân) se développe alors, ses espèces augmentent et, dans le progrès graduel de la Création (tadarruj at-takwin), il se termine par l’homme doué de pensée et de réflexion. Le plan humain est atteint à partir du monde des singes (qirada), où se rencontrent sagacité (kays) et perception (idrak), mais qui n’est pas encore arrivé au stade de la réflexion (rawiya) et de la pensée. A ce point de vue, le premier niveau humain vient après le monde des singes : notre observation s’arrête là. »

Ibn Khaldoun, Discours sur l’histoire universelle – Al-Muqaddima, traduit de l’arabe par Vincent Monteil, Sindbad-Actes Sud, 1997, pp. 146-147.

« De même encore, les singes, qui sont doués de sagacité (kays) et de perception, se trouvent, au voisinage de l’homme, le seul être vivant à être doté de pensée et de réflexion. Cette possibilité d’évolution (isti’dâd) réciproque, à chaque « niveau » (ufq) de la Création, constitue ce qu’on appelle le « continuum » (ittissal) des êtres vivants. »

Ibn Khaldoun, Discours sur l’histoire universelle – Al-Muqaddima, p. 685.

 

http://islam-science.net/creation-et-evolution-selon-ibn-khaldoun-2013/

 

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