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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Soignez-vous avec le jeûne

Cet article vous rapporte ce que la médecine moderne met en évidence des vertus du jeûne pour vous montrer comment l’islam a ordonné le jeûne bien avant les médecins de nos jours qui le préconisent vu ses effets stupéfiants en soignant maintes maladies.….

Allah le très haut, exalté soit-Il, dit : « ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété », la vache, v. 183.

Le Bon Dieu ne donne l’ordre que pour gratifier et combler ses serviteurs du bien. Or, les bienfaits du jeûne étaient toujours reconnus par les peuples depuis toujours qui optaient pour cette pratique dans le but de soigner naturellement beaucoup de maladies.

Jeûnez pour plus d’énergie

Les scientifiques affirment que l’énergie atteint son apogée chez le jeûneur. Quand vous jeûnez, chers frères, de nombreux changements s’effectuent à l’intérieur de vos organismes sans vous en rendre compte. Les diables sont attachés au mois de Ramadhan, donc, ils sont incapables de vous souffler le mal comme ils le font les autres jours de l’année ; ce qui vous donne de l’énergie car vous êtes ainsi éloignés des sources de stress et de la perte de votre énergie efficace causée par le diable.

Plus de 10% de l’énergie de votre corps est dépensée lors de la digestion de la nourriture consommée. Plus la quantité de la nourriture est importante, plus elle exige de l’énergie pour la digérer. Or, pendant le jeûne, on économise cette énergie  et on se sent bien léger et à  l’aise. Cette énergie sera alors utilisée pour débarrasser l’organisme des toxines nocives.

La quantité  de l’énergie du corps est limitée. Le jeûne, la pratique des actes pieux, la stabilité émotionnelle vous aident à économiser de l’énergie. Cette énergie sera à son comble pendant ce mois de bénédiction, vous serez alors plus apte à mémoriser le Saint Coran, et à avoir une grande volonté vous facilitant l’abandon des mauvaises habitudes.

Le jeûne pour purifier l’organisme de ses toxines

La vraie guérison pour beaucoup de maladies vient de nous-mêmes. Or, les médecins affirment aujourd’hui que le jeûne est un besoin vital pour chacun d’entre nous, même quand on a un corps sain, mais les toxines s’y accumulent avec le temps, et le seul moyen de s’en débarrasser sera alors de jeûner. Durant sa vie, chacun d’entre nous absorbe, rien qu’avec l’eau avalée, plus de 200 kg des substances toxiques telles que le dioxyde du carbone, le plomb et le soufre. Figurez-vous donc combien sont importantes les quantités des toxines qui accablent et fatiguent notre organisme. En d’autres termes, ces toxines pourraient causer des affections et des perturbations graves, elles seraient le facteur causant à notre insu des maladies chroniques, alors, quelle est la solution ? La solution bien idéale pour s’en débarrasser de ces toxines accumulées dans le corps est d’opter pour le jeûne, arme efficace, pour protéger et purifier nos cellules. Pour des conséquences optimales, le jeûne doit être régulier. Or, quand on jeûne le mois de ramadhan, une fois par an, on suit de la sorte un bon régime mécanique pour se débarrasser des toxines.

Le jeûne pour moins de stress

Le jeûne est capable de traiter des troubles psychiques très graves comme la schizophrénie car il procure au cerveau la distraction dont il a besoin pour retrouver sa sérénité. Ce qui se reflète d’une manière positive sur l’état psychologique du jeûneur.

Certains psychologues traitent leurs patients avec le jeûne et ils ont réussi à avoir des résultats surprenants. Le jeûne est ainsi une vraie guérison pour beaucoup de maladies psychologiques telles la schizophrénie, la dépression, le stress, le découragement…

Le jeûne nous aide à affronter les difficultés et les accablements de tous les jours, il nous donne la force de surmonter les contrariétés interminables de notre vie. Combien a-t-on donc besoin de trouver un remède efficace pour combattre les soucis ?! Le jeûne a la vertu de nous calmer et de nous garantir la sérénité.

Le sang devient plus sain quand il se débarrasse des substances toxiques. Ce sang sain irrigue et purifie alors le cerveau pour qu’il soit plus apte à réfléchir et à endurer ; en d’autres termes plus stable psychologiquement.

Le jeûne pour convaincre l’obésité

Une fois le jeûne déclenché, les cellules faibles et détériorées seront détruites par les cellules saines de l’organisme selon la règle : le plus fort dévore le moins fort. Cependant, le jeûne stimule la digestion mécanique des substances stockées sous forme de lipides nocives. Ainsi, le corps commence à se débarrasser des déchets toxiques et des tissus défectueux. Les chercheurs affirment que cette opération atteint son apogée lors du jeûne total ; c’est-à-dire, l’abstraction de la nourriture et des breuvages, en d’autres termes : le jeûne islamique. Figurez-vous donc la grande importance de cet acte de dévotion qu’est le jeûne prôné par Allah le très Haut, exalté soit-il.

Le jeûne pour maîtriser son envie sexuelle

Les études et les expériences ont démontré que le jeûne pourrait rend la vie des animaux plus longue. Ainsi, des centaines des livres publiés sur le jeûne par des chercheurs non musulmans confirment cette relation entre le jeûne et la longévité. Le jeûne nous garantit au corps une vie longue et saine. Pourtant, le jeûne dont ils parlent n’est pas total mais s’accompagne avec du jus de fruits, donc il n’est pas total, et pratiqué sans spiritualité, ni piété et alors sans aucune sensation de plaisir comme c’est le cas chez nous les musulmans pendant le mois de Ramadhan.

Le nettoyage régulier des cellules effectué lors du jeûne est un facteur de longévité ; il retarde de la sorte la vieillesse chez les jeûneurs. Le besoin corporel des protéines devient cinq fois moins lors du jeûne ; ce qui délasse les cellules. Le jeûne est un moyen sûr pour renouveler les cellules de l’organisme. Si c’était cela l’effet du jeûne non islamique, comment serait donc l’effet du jeûne islamique ?

Le jeûne pour arrêter de fumer

Le jeûne aide à arrêter de fumer ! Il travaille discrètement à nettoyer le corps des toxines dont la nicotine. En même temps, il purifie le sang, ce qui diminue promptement l’envie de fumer.

Le jeûne traite le rhumatisme

Autre spécialité  étonnante du jeûne est qu’il contribue à soigner les maux du dos, de la colonne vertébrale et de la nuque. Il traite aussi la fatigue générale et toute sorte d’inflammations.

Le jeûne traite les maladies relatives au système digestif

Combien sont nombreuses les personnes atteintes de constipation chronique qui ont beau suivre des traitements ? Si seulement ils essayaient le jeûne pour une guérison rapide avec la permission d’Allah, exalté soit-Il.

Les maladies chroniques du système digestif, les troubles intestinaux et les colites peuvent être traités par le jeûne.

Les chercheurs affirment que le côlon crasseux et le sang pollué sont le point de départ pour 85% des maladies.

Le jeûne pour traiter l’hypertension

Dans certains cas d’hypertension, les médicaments chimiques ne donnent pas des résultats bien satisfaisants. Or, cette maladie peut être traitée par la jeûne.

Le jeûne pour traiter le diabète

Le jeûne a des effets bénéfiques sur les diabétiques ; cela est dû au fait que le jeûneur reste en bon état d’âme, stable émotionnellement. Cette béatitude aide au bon fonctionnement des systèmes de l’organisme en les rendant plus aptes à maintenir le taux du sucre dans le sang.

Le jeûne pour traiter l’asthme

Le jeûne est un moyen efficace pour traiter l’asthme et les maladies du système respiratoire. Il s’est même avéré que nombreuses sont les maladies chroniques qui se dissipent par la pratique fréquente du jeûne. Gloire à Allah.

Le jeûne pour traiter le cœur

Le jeûne traite les maladies cardiovasculaires et l’artériosclérose. Moi, je connaissais une personne depuis dix ans atteinte par l’obstruction de ses artères, les médecins lui affirmaient que son état allait s’aggraver sans une intervention chirurgicale. Mais elle n’avait rien fait à part jeûner deux mois avant Ramadhan et un mois après. Miraculeusement, cette personne est toujours en bonne santé malgré ses soixante-dix ans.

Le jeûne pour traiter l’hépatite

Les maladies hépatiques peuvent être soignées par le jeûne sans effets secondaires.

Le jeûne pour traiter l’épiderme

Le jeûne traite les maladies épidermiques et notamment l’allergie et l’eczéma chronique et cela est à l’augmentation du niveau de l’immunité  pendant en période de jeûne.

Le jeûne pour traiter les calculs rénaux

Le jeûne aide à prévenir des maladies néphrétiques, ainsi toute sorte de caillou. Je reprends mon discours à propos de la personne atteinte d’artériosclérose, je vous informe alors qu’elle souffrait aussi d’un caillou dans la vessie, mais les médecins ne pouvaient pas lui faire une intervention chirurgicale vu l’état vulnérable de son cœur.

Mais, il a refusé  la chirurgie en optant plutôt pour le jeûne. Quelques mois après, il ne souffrait plus de quoi que ce soit ; c’est une vérité attestée aujourd’hui par des chercheurs de confiance.

Le jeûne pour traiter le cancer

Le jeûne peut traiter des maladies malignes comme le cancer, il est même considéré  l’arme n° 1 en médecine préventive.

Enfin…

Que ce soit évident que l’islam ne nous ordonne que pour notre bien et notre salut, et ne nous interdit que pour nous protéger du mal. C’est pour cette raison qu’il faut comprendre ce que le Bon Dieu, exalté soit-Il, dit : « Et si vous jeûnez ce serez mieux pour vous si seulement vous compreniez », la vache, v. 184.

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Par: Abduldaem Al-Kaheel

www.kaheel7.com/fr

 

Références:

  1. Carrington, Dr. Hereward, Fasting For Health And Long Life.
  2. Salloum, T. Fasting - Patient Guidelines Textbook of Natural Medicine, Bastyr University, Seattle WA. 1987.
  3. Masoro, E.J., Shimokawa, I., Yu, B.P., Retardation of the Aging Process In Rats by Food Restriction, Annals of the New York Academy of Science, 1990; pp. 337-52; Goodrick, C.L., Ingram, D.K., Reynolds, M.A., Freeman, J.R., Cider, N.L., Effects of Intermittent Feeding Upon Growth, Activity, and Lifespan In Rats Allowed Voluntary Exercise, Experimental Aging Research, 1983; 9: 1477-94.
  4. The Sapporo Medical Journal, 1986; 55(2): 125-136
  5. http://www.althealth.co.uk/services/info/misc/fasting1.php

 

 

Comment attirer la Baraka

195.jpgLa Baraka en Islam

La recherche de la baraka dans le reste de l'eau utilisée dans les ablutions, dans les cheveux, dans la sueur ou dans un élément tiré du corps n'est permise qu'à l'égard du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Cela lui est exclusivement réservé en raison de la bénédiction et du bien qu'Allah a bien voulu placer dans son corps. C'est pourquoi les Compagnons (P.A.a) n'avaient cherché de la baraka auprès d'aucun d'entre eux ni du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), ni après sa mort ; ni avec les califes bien guidés ni avec d'autres. Ce qui signifie que les Compagnons savaient qu'il y avait là un privilège réservé au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). [Ils savaient aussi que] la recherche de la baraka pouvait conduire à entacher l'adoration d'Allah, le Transcendant de shirk (polythéisme). C'est pourquoi il n'est pas permis de chercher accès auprès d'Allah par considération (bidjahi) pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ou par sa personne ou par ses qualités ou par sa baraka parce qu'aucun argument ne soutient cela et parce qu'agir ainsi peut conduire au shirk et à l'exagération de l'importance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), parce qu'aucun des Compagnons (P.A.a) ne l'avait fait – si c'était un bien ils l'auraient fait – et parce que cela est contraire aux arguments légaux. En effet, Allah, le Puissant et Majestueux a dit : «C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms: ils seront rétribués pour ce qu' ils ont fait. » (Coran, 7 :180). Ici, Il n'a pas donné l'ordre de L'invoquer par considération pour personne (par l'intermédiaire) ni pour le droit de personne ni pour la baraka de quiconque...


۩ La bénédiction dans l’ouïe & dans la vue ۩ par asscred

En plus de Ses noms, on peut aussi chercher accès auprès d'Allah à l'aide de Ses attributs comme Sa puissance, Sa miséricorde, Sa parole et d'autres. A ce propos, des hadith authentiques (nous) enseignent de chercher la protection à l'aide des mots parfaits d'Allah et à l'aide de Sa puissance et de Son pouvoir.

En plus de ce qui précède, on peut chercher accès auprès d'Allah grâce à l'amour qu'on Lui voue et grâce à l'amour que l'on nourrit à l'égard de Son messager (bénédiction et salut soient sur lui), et grâce à la croyance en Allah et en Son messager.

Il est aussi permis de chercher accès auprès d'Allah grâce à de bonnes actions. Ceci est indiqué dans l'histoire des Compagnons de la Caverne. Ces gens avaient été contraints par une pluie nocturne à se réfugier dans une caverne. Mais dès qu'ils y avaient pénétré, un rocher glissa du haut de la montagne pour venir en obstruer l'accès de sorte qu'ils ne purent pas le dégager. C'est alors qu'ils réfléchirent ensemble sur un moyen de se tirer d'affaire. Ils furent unanimes à penser que leur seul moyen de salut consistait à évoquer Allah tout en rappelant les meilleures actions qu'ils avaient accomplies. L'un d'eux supplia Allah, le Transcendant de tenir compte du bon traitement qu'il avait réservé à ses parents. Dès lors le rocher bougea légèrement mais ne dégagea pas un espace suffisant pour permettre au groupe d'échapper... Un deuxième supplia Allah de tenir compte de sa chasteté qui l'avait détourné de la fornication alors qu'il en avait la possibilité. Ceci fit bouger le rocher un peu mais pas assez pour permettre au groupe de se sauver. Un troisième pria Allah de tenir compte de la manière dont il rendait les dépôts qui lui étaient confiés. C'est alors que le rocher s'écarta et le groupe sortit. Ce hadith est cité dans les Deux Sahih et rapporté du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) comme une partie de l'histoire pré-islamique en raison des leçons qu'il comporte.

Ce que j'ai dit dans la présente réponse a été confirmé clairement par des ulémas comme Cheikh al-islam Ibn Taymiyya, son disciple Ibn al-Qayyim, l'érudit Cheikh Abd Rahman ibn Hassan dans Fateh al-Madjid Sharh Kitab at-Tawhid et d'autres.

Quant au hadith de l'aveugle selon lequel l'infirme s'adressa à Allah par l'entremise du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), et que ce dernier intercéda en sa faveur et pria pour lui de sorte qu'Allah lui rendit la vue... Cette utilisation de l'intercession du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), revient à solliciter sa prière et son intervention (spirituelle). Il ne s'agissait pas d'utiliser «la considération » ou «le droit » (dont il jouit auprès d'Allah). Ceci est clair dans le hadith. C'est comme l'intercession que les gens solliciteront auprès de lui au jour de la Résurrection afin qu'on les juge, et l'intercession que d'autres lui demanderont afin d'obtenir leur installation au paradis .Ces interventions du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), étaient valables quand il était vivant et le seront encore quand il le redeviendra dans l'au-delà. Tout cela revient à solliciter sa prière et son intercession. Il ne s'agit pas de s'adresser à sa personne ni d'utiliser un droit qu'il a acquis, d'après les déclarations claires des détenteurs du savoir parmi lesquels ceux que nous venons de citer.

Les causes de disparition de la bénédiction divine

R : Nul doute que le fait de commettre des péchés est une des causes de la colère d'Allah, le Tout-Puissant, ainsi qu'une des causes de la disparition de la bénédiction divine, de la sécheresse et de la domination des ennemis, comme Allah l'Exalté dit :

« Nous avons éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution des fruits afin qu'ils se rappellent. »[1]

Il dit par ailleurs :

« Nous saisîmes donc chacun pour son péché : il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan ; il y en eut que le cri saisit ; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre ; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n'est pas Tel à leur faire du tort ; mais ils ont fait du tort à eux-mêmes. »[2],

et les versets allant dans ce sens sont nombreux. Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit dans un hadith authentique :

« Certes, le serviteur peut être privé de subsistance à cause d'un péché qu'il a commis. »

Il est donc du devoir de tout musulman et de toute musulmane d'éviter les péchés, et de se repentir des péchés passés. Ils doivent aussi placer leur confiance en Allah, espérer Son pardon et craindre Sa colère et Sa punition. Allah, le Glorifié et l'Exalté dit dans son Livre concernant Ses serviteurs vertueux :

« Ils concouraient au bien et nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant nous. »[3]

Il dit aussi :

« Ceux qu'ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. »[4]

Le Tout-Puissant dit :

« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. »[5]

Il est également permis au croyant et à la croyante de mettre en œuvre les moyens permis par Allah le Tout-Puissant. Ainsi, ils éprouvent à la fois crainte et espoir, et mettent en œuvre les moyens [qui leur permettent d'arriver à leur but] tout en plaçant leur confiance en Allah le Glorifié, en comptant sur Lui pour obtenir ce qu'ils souhaitent et éviter ce qu'ils craignent. Allah le Généreux, le Bienfaisant dit :

« Et quiconque craint Allah, Il [Allah] lui donnera une issue favorable. Et lui accordera ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. »[6]

Allah le Glorifié dit aussi :

« Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. »[7]

Allah l'Exalté dit encore :

« Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. »[8]

Il est donc de ton devoir, ma sœur en religion, de te repentir de tes péchés passés, et de revenir à l'obéissance d'Allah, tout en ayant confiance en Lui et en évitant ce qui suscite Sa colère. Attends-toi alors à la meilleure issue et à une bonne fin de Sa part... Il est Celui Qui accorde la réussite.

Voir l'ouvrage intitulé : Madjmou' fatawa wa maqalat mutanawwia par son éminence Cheikh Abd al-Aziz ibn Baz (puisseAllah lui accorder Sa miséricorde) Vol. 7. P. 65.

Assurance commerciale classique et assurance islamique

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1. Toutes les catégories d’assurance commerciale relèvent de l’usure claire qui ne fait l’objet d’aucun doute. Car l’assurance revient à vendre une somme d’argent contre une autre somme inférieure ou supérieure avec l’ajournement de la remise de l’une des deux objets de l’échange ; elle implique donc l’usure de surplus et l’usure d’ajournement. En effet, les assureurs encaissent l’argent des clients et promettent de leur rembourser une somme supérieure ou inférieure en cas de sinistre couvert par le contrat. Ce qui est la vraie usure interdite par le Coran dans de nombreux versets.

2. Toutes les catégories de l’assurance commerciale reposent sur le jeu de hasard interdit dans le Coran : « ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. » (Coran, 5 :90 ). L’assurance sous toutes ses formes, revient à un jeu de chance. On vous dit : donnez une telle somme. S’il vous arrive un sinistre, on vous donnera ceci. Ce qui est le vrai jeu de hasard. L’établissement d’une différence entre l’assurance et le jeu de hasard est un entêtement que rejette tout esprit sain, dans la mesure où, même les assureurs, reconnaissent que l’assurance implique le jeu de hasard.

3. Toutes les catégories d’assurances impliquent le risque. Or la prise de risque est interdite dans de nombreux hadith parmi lesquels celui rapporté par Abou Hourayra (P.A.a) en ces termes : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit la vente de cailloux et la vente impliquant un risque ». (Rapporté par Mouslim). Toutes les formes de l’assurance commerciale reposent sur le risque. Ce risque est même très grave. En effet, toutes les compagnies d’assurances et tous les assureurs refusent absolument de couvrir tout danger non probable. Autrement dit, il faut, pour qu’un danger soit susceptible d’être couvert, que son arrivée soit également probable et improbable. De même l’assurance est conclue sans que l’on sache ni le temps de l’avènement des sinistres ni leur ampleur. C’est ainsi que l’assurance réunit les trois graves types de risque.

4. L’assurance commerciale, sous toutes ses formes, revient à spolier l’argent des gens. Ce que le Coran l’interdit formellement : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens. » (Coran, 2 :188).

L’assurance commerciale, sous toutes ses formes et catégories, constitue une opération rusée qui aboutit à la spoliation de l’argent des autres. Des statistiques précises menées par un expert allemand ont prouvé que le montant des dédommagements payés aux assurés ne représente que 2.9 %  des primes payées par les assurés.

L’assurance constitue donc une immense perte pour la Umma. Sa pratique par les mécréants, qui souffrent de la désintégration de leurs liens (sociaux) et se trouvent obliger d’y avoir recours tout en la détestant comme ils détestent la mort, ne saurait la justifier.

Voilà un aspect des grandes violations de la loi religieuse qui sous-tendent l’assurance. Il en existe beaucoup d’autres que la situation ne permet pas d’énumérer. Point n’est besoin de les énumérer du reste puisqu’une seule des violations déjà mentionnée suffit pour faire de l’assurance en question l’une des plus grandes actions interdites et réprouvées par la loi d’Allah.

Il est certes regrettable que certaines personnes se laissent tromper par les propos embellis et trompeurs des propagandistes de l’assurance qui l’appellent assurance coopérative ou solidaire ou islamique, ou lui donnent d’autres noms qui ne changent en rien sa véritable réalité (illégale).

Quant aux allégations des propagandistes de l’assurance, selon lesquelles les ulémas ont émis une fatwa autorisant ce qu’on appelle l’assurance coopérative, elles sont purement mensongères. La cause de l’ambiguïté  qui accompagne ces allégations tient au fait que certains propagandistes ont fait aux ulémas un faux exposé sans rapport avec l’une quelconque des catégories d’assurance et ont affirmé que c’était une [nouvelle]catégorie d’assurance appelée assurance coopérative (pour l’embellir et tromper les gens). Ils ont dit que les souscriptions étaient de pures contributions qui font partie de la coopération ordonnée par Allah le Très Haut dans Ses propos : « Coopérez dans la bienfaisance et la piété. » Ils ont soutenu que cette coopération ne visait que l’atténuation des catastrophes qui frappaient les gens. Ce qui est juste est que ce qu’ils appellent assurance coopérative est comme les autres catégories d’assurance. La différence porte sur la forme et pas sur la réalité essentielle. Celle-ci est très éloignée de la contribution purement volontaire et très éloignée  de la coopération dans la bienfaisance et la piété, puisqu’il s’agit de coopérer indubitablement dans le péché et la transgression et ne vise pas à atténuer les catastrophes et à y remédier, mais plutôt à spolier l’argent des gens. La prétendue assurance coopérative est donc prohibée au même titre que les autres catégories d’assurance. C’est pourquoi l’exposé qu’ils ont fait aux ulémas est sans rapport avec l’assurance.

S’agissant de ce que l’on prétend à propos du reversement d’une ristourne, il ne change rien. Il n’empêche pas l’assurance d’impliquer l’usure, le jeu de hasard, le risque, la spoliation de l’argent des autres, l’incompatibilité avec la  confiance en Allah et d’autres (choses) prohibées. C’est en somme de la tricherie et de la dissimulation. Celui qui veut en savoir plus doit se référer au traité intitulé : « at-taa’min wa ahkamouhou » (l’assurance et son statut).

J’invite tout musulman jalousement attaché à sa religion et qui espère rencontrer Allah et jouir (du bonheur) de la vie dernière, je l’invite à craindre Allah profondément et à éviter les assurances. Peu importe l’innocence dont on la pare et les beaux habits dans lesquels on l’enveloppe. Elle reste indubitablement illicite. Son abandon permet de préserver sa religion et ses biens et de jouir de la sécurité que procure le Transcendant, le Maître de la sécurité.



La différence entre l'assurance commerciale classique et l’assurance solidaire islamique

L’assurance commerciale classique diffère de l’assurance solidaire islamique :

L’idée même de l’assurance solidaire islamique est basée sur le verset :
« Aidez vous les uns les autres à l’accomplissement du bien et de la piété et ne vous entraidez pas à commettre le péché et l’agression » Coran: Verset 2, Sourate 5

Ainsi que sur les traditions authentiques suivantes (entre autre) :

1. An-Nu‘mân Ibn Bashîr (que Dieu l’agrée) a rapporté que l’envoyé de Dieu (que Dieu lui accorde Sa Grâce et sa Paix) a dit : «Tu vois les croyants dans leur amour, leur affection, et dans leur miséricorde qu’ils se portent, comparables à un seul corps. Lorsque un membre est affecté, c’est l’ensemble du corps qui ressent la douleur et s’enfièvre».
Hadîth 2018 (p 852) le livre de l’autorisation pour entrer chez autrui dans le sommaire du sahîh al-bukhârî par L’imam Zein Ed-Dine Ahmed ibn Abdul-Latif A-Zoubaidi, traduction Fawzi Chaaban: édition : Dar Al-Kutub Al-Ilmiyya : Beyrouth Liban.

2. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit à propos d’une tribu nommée les Ashaarites (il s’agit de la tribu du compagnon Abû Mûsâ al-ashaarî):
« Quand les vivres (nourritures) des Ashaarites ou ceux de leurs enfants manquent (deviennent rares) à Médine, ils réunissent tout ce qu’ils ont dans un seul tissu (vêtement), puis partagent cela entre eux équitablement, ils sont de moi et je suis d’eux »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.


Les assurances commerciales classiques, sont alimentées par le bénéfice généré par la différence entre les primes d’assurance (les versements des assurés) versés à l’assurance et ce que l’assurance paye aux assurés pour les indemniser en cas de dommage.
Ces assurances utilisent l’argent des assurés sans même leur connaissance dans des investissements de toute sorte (y compris ceux illicites ou générant des intérêts comme des prêts à intérêt), et les assurés n’ont aucune part dans les bénéfices et ne partagent rien.
Les assurances commerciales classiques investissent le surplus d’argent dans le Ribâ (les intérêts bancaires) interdits en islam, comme des achats d’obligations (les obligations étant interdites en Islam, comme alternative en finance islamique on trouve les Sukûk).

Les assurances solidaires islamiques se basent sur le volontariat des participants (assurés) pour s’entraider en s’engageant à verser chacun une somme d’argent.
Elles ne sont pas basées sur le bénéfice(ce n'est pas leur but) mais dégagent des sortes de « dividendes » versées aux assurés selon leur pourcentage de participation.
Les assurances solidaires islamiques investissent selon des contrats ‘islamiquement’ valides et dans des secteurs licites...


Les assurances commerciales classiques sont basées sur le Gharar (la vente 'Gharar' est celle dont on ne sait pas si l'objet existe ou non, ou on ne connaît pas quelle est sa quantité ou s'il sera possible de la livrer ou non, transaction comportant un flou ou un aléa, et des incertitudes extrêmes) : ce genre de contrat est interdit en islam.


Les assurances solidaires islamiques sont basées sur l’entraide (principe de mutuelle solidaire).
Comme ces assurances ne sont pas commerciales à la base alors le peu de Gharar qui peut exister est pardonné et toléré.

Ce que les assurances solidaires islamiques versent aux assurés victimes d’un dommage est un « Tabarru’ » « indemnité volontaire » : dons d’une partie du bénéfice ou du bénéfice entier.
Dans les contrats islamiques dits « Mudâraba » on peut faire un don volontaire d’une partie du capital…
Dans les assurances solidaires islamiques, on souligne l’aspect « participatif » des assurés : ce que les assurés versent c’est une participation et non une contrepartie (muqâbil).


Parmi les caractéristiques principales des assurances islamiques solidaires:

1. Les membres (participants) sont à la fois assureurs et assurés, ce qui élémine tout risque de tromperie (Ghabn) , d'opportunisme, ou de conflit d'intérêt...Les sommes versés reviennent en final à ceux qui l'ont versé.

2. Equité de comportement entre les participants sans favoriser qui que ce soit, et n'importe qui peut participer et devenir membre..

3. Ils ne sont pas basées sur le bénéfice: les services aux membres sont donnés au moindre coût et l'objectif n'est pas de faire du bénéfice en assurant ni de parier sur l'avenir; et tout surplus(reste) après le versement des indemnités est reversé aux membres.

4. La direction est confiée aux membres eux même qui font une élection entre eux d'un comité de direction et participent à le contrôler.

En Résumé :
En attendant la mise en place d’une assurance islamique :
L'assurance classique obligatoire s'impose inévitablement à l'assuré et celui-ci est alors excusable. Il doit y adhérer pour habiter un logement ou pour s'inscrire à l'université, ou pour inscrire son fils à l'école ou pour ses besoins nécessaires (afin d’éviter la grande difficulté ou le danger)...Il y a là contrainte (nécessité) qui implique excuse et dérogation... Quant à l'assurance facultative et optionnelle, qui revêt un caractère commercial, il n'est pas permis d'y souscrire. C'est assimilable au jeu de hasard interdit (Qimâr) et elle comporte du gharar excessif (donc illicite).
 

Reportage : assurance et Islam par news-assurances
 
 
 

http://www.doctrine-malikite.fr/Les-assurances_a54.html



Se référer à : khoulassa fi hukmi at-ta’min (précis du statut de l’assurance) par Cheikh Dr Soulayman ibn Ibrahim ath-Thounayyan, membre du personnel enseignant de la Faculté de Droit Musulman à Qassim.
 

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Les secrets pour trouver le droit chemin

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Presque tout le monde a ses définitions du bien et du mal. Les critères qui permettent de déterminer ces concepts diffèrent considérablement d'une personne à une autre. Un livre, un personnage, un politicien ou parfois un philosophe peut être le guide dans la vie d'une personne. Cependant, le droit chemin qui guide vers le salut, est la religion choisie que Dieu a choisie pour nous. Sur la voie de la rectitude, le seul but est d'obtenir la satisfaction, la grâce et le paradis de Dieu. D'autres voies, aussi attractives puissent-elles être, sont trompeuses et mènent à la ruine, au désespoir, au malheur et au dur châtiment dans cette vie et dans l'au-delà.

Le Coran nous informe des caractéristiques de ceux qui sont guidés sur le droit chemin. Ce sont les serviteurs que Dieu a guidés sur Sa voie et qui obtiendront le paradis.

Croire avec certitude

L'homme doit avoir avant tout la foi afin d'être guidé sur le droit chemin. S'il croit que le seul Possesseur et le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre eux est Dieu, s'il affirme que la raison de son existence dans le monde est d'être Son serviteur, et s'il recherche l'agrément de son Seigneur pendant toute sa vie, Dieu le guide sur le droit chemin. La foi en Dieu, en l'au-delà et au Coran doit être déterminée et incontestable. Bien que certains disent être croyants, ils peuvent avoir des doutes. Quand ils se trouvent en compagnie de ceux qui ne croient pas et sont soumis à leur influence, de telles personnes sont susceptibles de montrer des faiblesses et d'adopter une attitude hostile contre Dieu et Sa religion. Cependant, ceux qui sont biens guidés ont une foi ferme et constante:

Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est en effet, la vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs cœurs s'y soumettent en toute humilité. Allah guide certes vers le droit chemin ceux qui croient. (Sourate El Hadj - 22, verset 54)

Se tourner vers Dieu dans une soumission totale

Un autre secret qui guide les hommes vers la bonne voie est de se soumettre entièrement à leur Créateur. Pour celui qui croit en Dieu et craint l'au-delà, la vie de ce monde n'a aucun charme. Leur seul désir étant d'obtenir l'agrément de Dieu, les croyants véridiques se tournent vers Lui dans tous leurs actes, se soumettent au destin qu'Il a prédéterminé, sachant qu'ils sont mis à l'épreuve. Il est noté dans le Coran que ceux qui se soumettent à Dieu seront guidés vers le droit chemin:

Et comment pouvez-vous ne pas croire, alors que les versets d'Allah vous sont récités, et qu'au milieu de vous se tient Son messager? Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. (Sourate Al 'Imran - 3, verset 101)

Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus: "Etablissez la religion; et n'en faites pas un sujet de divisions". Ce à quoi tu appelles les associateurs leur paraît énorme Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. (Sourate Echoura - 42, verset 13)

Suivre les conseils donnés

Un autre commandement de Dieu à Ses serviteurs qui désirent être guidés est le suivant:

... S'ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et (leur foi) aurait été plus affermie. Alors Nous leur aurions donné certainement, de Notre part, une grande récompense, et Nous les aurions guidés certes, vers un droit chemin. (Sourate Ennissa - 4, versets 66-68)

Les croyants qui craignent Dieu font des efforts pour se purifier de leurs méfaits et atteindre la perfection morale dont Dieu sera satisfait. L'homme, cependant, a besoin d'être humble pour corriger ses erreurs et recevoir les conseils qui conduisent au droit chemin. Une personne modeste qui cherche à se purifier doit, tout d'abord, suivre méticuleusement les commandements divins. En outre, les croyants sincères sont amis et protecteurs les uns des autres. Ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Par conséquent, sachant que l'avertissement d'un croyant est de grande importance dans l'optique du Jugement de l'au-delà, les croyants doivent être réceptifs aux conseils. Quiconque suit les bons conseils sera guidé vers la voie droite. Dieu annonce de bonnes nouvelles à Ses serviteurs qui évitent de suivre Satan et obéissent à ceux qui appellent au Coran et à Ses ordres:

Et à ceux qui s'écartent des Tagût pour ne pas les adorer, tandis qu'ils reviennent à Allah, à eux la bonne nouvelle! Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs. qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence! (Sourate Ezzoumar - 39, versets 17-18)

 

Le "nafs" de l'homme pousse au mal

Le nafs de l'homme est la puissance dominante en son for intérieur, qui connaît la perversion et comment l'éviter. En d'autres termes, c'est cela qui inspire le mal et l'immoralité. Dieu précise les deux aspects du nafs dans le Coran:

Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété! A réussi, certes, celui qui la purifie. (Sourate Echems - 91, versets 7-9)

Le nafs est mentionné dans les versets comme la source de toutes les dépravations et les mauvaises actions des hommes. Il est donc l'ennemi le plus avéré de l'humanité. Il est arrogant et égoïste; il veut toujours satisfaire ses propres désirs et vanités. Il s'inquiète seulement de ses propres besoins, intérêts et ne cherche que le plaisir. Il recourt à tous les moyens pour tenter l'humanité, car il n'est pas toujours possible de réaliser ses souhaits par des voies légitimes. Les propos du Prophète Joseph l'expliquent dans le Coran:

Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes pardonneur et très miséricordieux. (Sourate Youssouf - 12, verset 53)

Ce fait concernant le nafs est un secret très important révélé aux croyants qui craignent Dieu. De cette façon, ils savent que les jeux du nafs ne cesseront jamais, pas même un seul moment. Par diverses tentations, le nafs essaie sans cesse de détourner l'homme du droit chemin. Selon ce secret, le nafs ne se taira jamais; il justifiera ses actes dans toutes les circonstances, s'aimera plus que tous les autres, deviendra de plus en plus arrogant, désirera posséder tout le bien et mener une vie de plaisir. Bref, il aura recours à tous les moyens pour inciter l'homme à se comporter à l'opposé des valeurs qui satisferaient Dieu.

En effet, les comportements des incroyants qui ne sont pas conformes à la morale coranique, sont dirigés par leur nafs. Ne craignant guère Dieu, les incroyants ne peuvent pas démontrer la volonté d'obéir à leur conscience mais suivent plutôt leur nafs. Les querelles, les conflits d'intérêts et les malheurs dans les sociétés éloignées des valeurs morales de la religion, prennent leurs racines dans le fait que les individus se conforment aux suggestions de leur nafs et de leurs propres intérêts, perdant, par conséquent, tous leurs attributs humains tels que le vrai amour, le respect et le don de soi.

Ce secret révélé par Dieu est donc d'une grande importance. Tant qu'une personne le garde à l'esprit, elle peut prendre des précautions contre son propre nafs et choisir la meilleure conduite. Le nafs peut être discipliné uniquement en agissant à l'opposé de ce vers quoi il entraîne. Par exemple, quand il ordonne la paresse, l'homme doit travailler davantage. Quand il veut l'égoïsme, l'homme doit faire encore plus de sacrifice de soi. Quand il commande l'avarice, il faut être encore plus généreux.

Nous lisons dans la sourate Echems que Dieu a également inspiré le nafs d'une conscience qui encourage l'homme à se préserver de ses bas instincts. L'homme est donc exposé aux suggestions du nafs qui lui inspire le mal et en même temps la droiture. Tout homme est capable de reconnaître ces chuchotements et de faire la distinction entre le bien et le mal. Cependant, seuls ceux qui craignent Dieu suivent leur conscience.

 

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Les mérites du mois de Chaabane

D’après l’Imam Ahmed et e-Nasâî, selon Usâma ibn Zaïd, le Messager d’Allah (r) jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant Chaabâne. Je lui posais la question à ce sujet :

 

 « Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus ; et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes.

-          Quels sont ces deux jours ? demanda-t-il.

-          Le lundi et le jeudi lui répondis-je.

-          Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposées.

-          Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabâne.

-          Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadhân. C’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (Y), et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. »[1]

 

 Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète (r) jeûnait le plus que celui de Chaabâne. Il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois.[2] Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption. Il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle du prophète Dawûd qui jeûnait un jour sur deux. [3] Or, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a interdit de jeûner la deuxième moitié de Chaabâne[4] ce qui semble –du moins en apparence – contradictoire avec le Hadith précédemment cité. Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette question.[5] En réalité, les textes concordent, car l’interdiction précédemment évoquée concerne uniquement celui qui voudrait commencer à jeûner à partir du milieu de Chaabâne. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction.[6]

 

Concernant les mérites du mois de Chaabâne, nous pouvons recenser le Hadith rapporté par e-Tabarânî et ibn Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de Chaabâne. Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit.[7] Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon ‘Alî (t) en effet, le Prophète (r) aurait dit : « Consacrez la nuit du milieu du mois de Chaabâne à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne, car Allah (I) descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : « Y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? » Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. » Ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (Dha’îf).[8] Le spécialiste contemporain en la matière, Sheïkh el Albânî estime, quant à lui, qu’elle est purement et simplement inventée (Mawdhû’).[9]

 

Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là –en dehors de celle que nous avons évoquée – cela ne justifie pas d’y innover des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe. Sheïkh el Islam ibn Taïmiya souligne à ce sujet : « Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition.

L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (e-Dhuhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahyatoul-Masjid), etc. Il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une détestable innovation. En effet, le Prophète (r), les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète (r) a tout au plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit qu’ibn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhaïfa, et une autre fois avec ibn Mas’ûd. Un jour, il s’est joint à ‘Utbân ibn Mâlik el Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin.

Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak’a et une lecture déterminés qui serait fixée à un moment déterminé ; et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posé ; à l’exemple de Salat e-Raghâib le premier vendredi de Rajab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Chaabâne, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab ; il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité.

Seul un innovateur ignorant peut inventer une telle pratique. Ouvrir la porte à de telles choses signifierait de modifier la législation musulmane, et d’avoir une part du blâme orienté à ceux qui légifèrent dans la religion d’Allah ce qu’Il ne leur a point autorisé, mais certes Dieu Seul le sait ! »[10] 

 

Il est vrai que certains anciens réservaient certaines pratiques à l’occasion de cette fameuse nuit.[11] Cependant, non seulement cela ne justifie pas de les imiter, car ils pensaient que les annales sur la question faisaient autorité – alors que comme nous l’avons vu ce n’est pas le cas –, mais qui plus est, cela ne justifie pas de les faire à la mosquée.

 

Ainsi, prier la nuit du milieu du mois de Chaabâne reste permis, si on le faisait seul ou au milieu d’une assemblée privée comme certains anciens le faisaient. Mais de là à se réunir dans les mosquées pour effectuer une prière déterminée comme la prière aux cent Rak’a au cours de laquelle on récite mille fois à chacune d’entre elles : (dis : Allah est Unique), c’est une innovation qu’aucune référence parmi les anciens n’a recommandé de faire.[12]

 

Quant au fait de jeûner le lendemain de cette fameuse nuit, rien n’empêche de faire les trois jours de jeûne que le Prophète (r) a préconisé chaque mois ou bien de jeûner la majeure partie du mois,[13] ou encore le mois entier. Un certain Hadith pose néanmoins problème pour les deux derniers points. D’après el Bukhârî et Muslim en effet, selon Abû Huraïra (t), le Prophète (r) a déclaré : « Ne devancez pas le Ramadhan d’un jour ou deux, sauf pour celui qui doit accomplir un jour de jeûne. »[14] Pour mieux comprendre le problème, il faut savoir que trois cas de figure sont possibles ici et que chaque cas détient un statut particulier.

 

Premièrement : le fait de jeûner le dernier jour de Chaabâne par précaution afin de ne pas rater éventuellement le premier jour du Ramadhan si la nuit du doute n’annonce rien. Cela est strictement interdit bien que certains Compagnons –qui vraisemblablement ne connaissaient pas le texte en question – le faisaient. Toutefois, ibn ‘Omar –que l’Imam Ahmed imitait – faisait la distinction entre la nuit du vingt-neuvième jour de Chaabâne où il y avait des nuages, et la nuit sans nuages.[15]

 

Deuxièmement : faire le jeûne pour celui qui doit s’acquitter d’un vœu, ou qui veut récupérer un jour manqué du Ramadhan passé, ou encore qui est soumis à des jours d’expiation, etc. Dans ce cas, il est possible de le faire pour la majorité des savants. Par contre, il est interdit de le faire selon une tendance parmi certains anciens qui exige de laisser un espace d’au moins un jour dans l’absolu entre Chaabâne et Ramadhan. On relate –bien que cela soit sujet à discussion – qu’Abû Hanîfa et e-Shâfi’î notamment déconseillaient de le faire.

 

Troisièmement : prendre le vingt-neuf Chaabâne comme un jour de jeûne facultatif. Les savants à l’instar d’el Hasan, considérant qu’il faille laisser une durée entre Chaabâne et Ramadhan, déconseillent de le faire. Mâlik et les savants en accord avec lui ont donné la permission de jeûner à celui dont le jour de jeûne tombe le vingt-neuf. E-Shâfi’î, el Awzâ’î, et Ahmed et d’autres distinguent toutefois entre un jour de jeûne fait par habitude et un jour de jeûne quelconque. Il est pertinent de distinguer également entre celui qui jeûnait plus de deux jours avant la fin du mois et qui voudrait introduire sans interruption ses jours de jeûne avec le mois de Ramadhan. Cette pratique est possible sauf aux yeux de ceux qui déconseillent de jeûner à toute personne qui commencerait ses jours à partir de la deuxième moitié de Chaabâne compte tenu du texte sur la question venant l’interdire. Par contre, si quelqu’un jeûnait déjà au cours de la première moitié du mois, il lui est possible de continuer de le faire jusqu’à la fin du mois.

 

En résumé, de nombreux savants estiment que le Hadith d’Abû Huraïra précédemment cité est en vigueur. Par conséquent, il est déconseillé de jeûner facultativement un jour ou deux avant le début du Ramadhan sauf pour celui qui le fait par habitude ou pour celui qui a décidé de jeûner pendant tout Chaabâne.[16] Par ailleurs, les savants ont cherché la raison pour laquelle, il fut interdit de jeûner un jour ou deux avant le mois du jeûne. Trois hypothèses ont été retenues : la première : c’est pour éviter de faire des jours de Ramadhan supplémentaires. La deuxième : c’est pour distinguer entre les jours de jeûnes obligatoires et les jours facultatifs. La troisième qui est la moins pertinente : c’est en vue de garder ses forces pour le mois prescrit.[17]

 

Malheureusement, certains ignorants peuvent s’imaginer que ces deux fameux jours servent à faire les provisions de nourritures pour imiter certaines coutumes chrétiennes et pourquoi pas pour beaucoup d’entre eux, ils servent à faire ses provisions de péchés ![18] Il est aussi navrant de constater que certains trouvent que le Ramadhan est pénible en raison des rituels comme la prière et le jeûne qui y sont prescrits. Beaucoup de gens prennent la peine de prier uniquement à l’occasion de ce mois bénit. Beaucoup renonce notamment aux grands péchés au cours de cette période qu’ils peuvent trouver longue et difficile. Ils passent ainsi leur temps à compter les jours et les nuits en quête de retrouver les plaisirs qu’ils ont perdus durant un mois. En fait, ils ont pleine conscience qu’ils n’évoluent pas et qu’ils n’ont aucune volonté sincère de repentir. En cela, ces gens-là sont perdus ! Quoiqu’ils ne soient pas les pires, car certains n’attendent pas la fin du mois pour se vouer à la débauche…[19]

 

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons ! 

 

 Audio exclusivité : www.islamhouse.com   

              

[1] Rapporté par Ahmed dans son Musnad (5/201), et e-Nasâî (4/201-202).

[2] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb de Sheïkh el Albânî (1/595-597).

[3] Idem. (1/601).

[4] Voir Sahîh el Jâmi’ de l’Albânî (397).

[5] Voir Latâif el Ma’ârif fîmâ el ‘Âm min el Wazhâif d’ibn Rajab.

[6] Voir Majmû’ Fatâwa Sheïkh ibn Bâz (15/385).

[7] Voir Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/597).

[8] Voir Latâif el Ma’ârif.

[9] Voir Dha’îf e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/316).

[10] Majmû’ el Fatâwâ (23/414).

[11] Voir Latâif el Ma’ârif.

[12] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/131).

[13] Voir Latâif el Ma’ârif.

[14] Rapporté par el Bukhârî (1983) et Muslim (1082).

[15] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (23/122-125).

[16] Voir Latâif el Ma’ârif.

[17] Idem.

[18] Idem.

[19] Idem.

http://www.islamhouse.com/p/172281

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