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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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Des enzymes dans le corps des êtres vivants qui performent 36 millions de processus en une minute

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Chaque seconde, un nombre incalculable de processus s’accomplissent dans les corps de tous les êtres vivants. Ces processus sont tellement fins et complexes dans toutes leurs étapes, que l’intervention de "super-régulateurs" est primordiale pour contrôler l’ensemble du système qui maintient l’ordre et accélère les événements. Ces organismes chimiques régulateurs dans le corps humain sont les enzymes.

 

Chaque cellule vivante contient des milliers d’enzymes, chacun prenant en charge des tâches bien précises, comme celles d’assister l’opération de copie de l’ADN, de décomposer les produits alimentaires pour en produire de l’énergie, et de fabriquer des chaînes de composés à partir de simples molécules.

Les enzymes sont produits par la mitochondrie à l’intérieur de chaque cellule. Ils sont constitués de protéines pour la plupart. Le reste est composé de vitamines et de substances apparentées. A défaut d’enzymes, aucune de nos fonctions vitales, de la plus simple à la plus complexe, n’aurait été possible, ou au meilleur des cas, aurait été tellement lente que tous les processus se seraient arrêtés. Dans tous les cas, le résultat serait le même : la mort. Nous n’aurions pas été capables de parler, manger, digérer ou même respirer. En somme, nous n’aurions pas été capables de vivre.

Le rôle le plus important des enzymes est d’initier, arrêter et accélérer différentes réactions chimiques dans le corps. A mesure que les cellules effectuent leurs fonctions dans le corps, les produits chimiques dans les cellules doivent réagir en conséquence. Des températures élevées sont nécessaires pour initier la plupart des réactions chimiques. Encore est-il que de telles températures constituent une menace pour les cellules vivantes, pouvant les endommager ou même les tuer. La solution à ce dilemme réside dans les enzymes.

En vrai miracle de la création, les enzymes réussissent à initier ou accélérer les réactions chimiques même en absence de hautes températures. Pourtant, agissant comme catalyseurs, ils n’entrent pas eux-mêmes dans ces réactions, ni sont affectés par celles-ci. Prenons un exemple de notre vie quotidienne qui montre comment les enzymes accélèrent les processus qui s’accomplissent dans notre corps : on ne suffoque pas dans la respiration grâce à un enzyme impliqué dans l’élimination du dioxyde de carbone de notre sang lorsqu’on respire. Un enzyme connu sous le nom de anhydrase accélère le processus de nettoyage du dioxyde de carbone par un facteur de 10 millions de fois ! A cette vitesse, l’anhydrase peut transformer 36 millions de molécules par minute.

Les véhicules de production rapides et économiques du corps

Les enzymes permettent aux réactions vitales du corps de s’effectuer le plus rapidement possible, et permettent également d’exploiter l’énergie du corps de la façon la plus efficiente qui soit. Si l’on compare le corps humain à une usine, avec les enzymes travaillant dans ses cellules comme divers moyens de production, aucune source d’énergie n’aurait été capable de faire tourner cette usine, car le niveau d’électricité nécessaire pour alimenter électriquement des trillions de machines de 2000 différents types est colossal. De plus, en environnement de laboratoire, un niveau excessivement élevé de chaleur et d’énergie est nécessaire pour provoquer même la plus simple des réactions dans la cellule.

Pourtant, les enzymes travailleurs de la cellule accomplissent leurs tâches en silence et sans faille dans la température relativement basse du corps et avec l’énergie qu’ils obtiennent des éléments nutritifs. Juste une seule de ces caractéristiques est suffisante pour montrer comment les enzymes ont été spécialement conçus pour rendre parfaite et complètement efficiente chaque réaction ayant lieu dans le corps.

Au moment même où vous lisez ces lignes, un grand nombre d’enzymes contrôlent les réactions qui s’accomplissent dans votre corps et fournissent la nourriture et l’énergie dont vos cellules ont besoin pour rester fonctionnelles et en bonne santé. Bien que nous n’ayons aucune connaissance de tout ce qui se passe à l’intérieur de notre corps, les enzymes n’en sont pas uniquement conscients, mais ils interviennent dans tous les processus de la manière la plus vitale et la plus exacte qui soit. De plus, chaque enzyme accélère des réactions chimiques spécifiques dans le corps. Aucun enzyme n’effectue les tâches d’un autre, ni ne se trompe dans ses propres tâches, car chaque enzyme est spécialement planifié pour accomplir sa propre tâche.

Par exemple, bien qu’un grand nombre d’enzymes puisse être efficace dans des fluides avec un pH neutre, les enzymes responsables de la digestion des aliments dans l’estomac ne peuvent travailler que dans un milieu hautement acide. Encore, la salive contient l’enzyme amylase, qui décompose l’amidon en maltose et accompagne les aliments dans l’œsophage, mais il est neutralisé quand il atteint l’environnement acide de l’estomac. Par contre, lorsqu’il arrive à ce stade, il a dans tous les cas déjà fait son travail.

La compatibilité clé-serrure des enzymes

Les formes moléculaires des enzymes sont en complète conformité avec les substances sur lesquelles les enzymes sont censés agir. Chaque enzyme, ainsi que la substance qu’il affecte en se combinant avec, se combinent parfaitement ensemble en une géométrie tridimensionnelle très complexe. La manière dont les enzymes détectent la substance sœur, se dirigent vers et se combinent avec elle relève d’un comportement excessivement délibéré. Par ailleurs, les enzymes ressemblent à des chasseurs avisés, dans la mesure où ils se mettent à l’affût, se fabriquant un abri dans lequel ils peuvent se cacher, et où ils restent prêts à se combiner avec la substance correspondante. Chacun reste au bon endroit qui correspond à sa conception et à ses caractéristiques. Ils évitent les environnements où ils risquent de se faire nuire ou de devenir ineffectifs.

La manière dont ils assument la responsabilité d’initier ou d’accélérer les réactions chimiques donne matière à réfléchir. A moins qu’un certain agent ne soit présent pour les en empêcher, différents enzymes initieront et accéléreront en permanence toutes les réactions chimiques dans le corps. Cela pourrait mener en fin de compte à une surproduction de certaines protéines ou à la création de déséquilibres nuisibles dans la cellule. Par conséquent, c’est la cellule elle-même qui contrôle l’activité des enzymes. Quand une cellule décide qu’un enzyme doit arrêter son activité, elle le distrait avec un acte extraordinaire consciemment planifié. Pour faire cela, elle envoie à l’enzyme une substance similaire à celle avec laquelle il se combine usuellement, et l’enzyme s’attache à cette substance. Par conséquent, cette substance imitative "occupe" l’enzyme pendant un certain temps, l’empêchant ainsi d’entreprendre des activités non désirées.

Toutefois, pour piéger l’enzyme, cette substance d’imitation doit aussi entrer en compétition avec son homologue authentique. Cette inhibition de l’enzyme est par conséquent connue sous le nom d’inhibiteur compétitif. A l’aide de cette méthode, les activités des enzymes sont ainsi arrêtées jusqu’à un moment où une quelconque substance produite suite à la réaction déclenchée par l’enzyme chute en dessous d’un niveau spécifique.

Cette information ne doit pas être lue une fois puis oubliée. Tout d’abord, il est important de réaliser que ce sont des protéines, des graisses, des hydrates de carbone, et des vitamines, composés d’atomes inconscients qui font ces calculs complexes, qui prennent des décisions, et qui implémentent les plans décrits ci-dessus, et non des êtres humains formés et dotés de conscience et de sens de responsabilité. La cellule détermine la quantité de substance à produire comme si elle faisait un contrôle d’inventaire. Et quand elle décide que la production doit être arrêtée momentanément, elle implémente une procédure excessivement complexe pour le faire.

La façon dont la cellule produit la substance d’imitation qui sert à occuper l’enzyme et la libère au moment opportun relève d’un comportement hautement planifié.

Car si ces substances d’imitation existaient dans la cellule de façon permanente, elles auraient également arrêté la production par distraction des enzymes même au moment où ils sont le plus urgemment demandés. Mais le timing de la cellule est toujours parfaitement exact. Une telle forme de comportement intelligent et organisé exécuté dans l’ordre, l’un après l’autre par des molécules tellement petites qu’elles sont invisibles à l'œil nu est juste un des incalculables signes de la supériorité de la création de Dieu. De toute évidence, ces substances apparemment conscientes agissent sous les ordres de notre Seigneur.

Les scientifiques rejettent la revendication évolutionniste du hasard

Au fur et à mesure que des détails émergent sur la structure des enzymes, des protéines et d’autres structures similaires, l’invalidité de la théorie de l’évolution devient de plus en plus évidente. Ces structures des micro-organismes mènent les scientifiques, volontairement ou non, à accepter le fait qu’il existe une conception sans faille dans la vie.

Malcom Dixon fait partie de ces scientifiques :

Chaque minute, le système des enzymes fait ce que les chimistes sont incapables de faire même en travaillant à plein temps. Qui croirait que des enzymes survenant naturellement pourraient devenir conscients d’eux-mêmes et de centaines de leurs homologues par hasard ? Les enzymes et les systèmes d’enzymes sont des pierres de touche du même mécanisme génétique. Plus la recherche avancée progresse, plus la thèse de la conception émerge.

La structure des enzymes est trop complexe pour avoir émergé par hasard. Un fait exprimé dans les calculs probabilistes du fameux biochimiste Michael Pitman :

Comme nous le savons, quelques 1080 atomes existent dans l’univers et 1017 secondes se sont écoulées depuis le Big Bang. Deux mille enzymes de base sont nécessaires pour que la vie puisse survivre. La probabilité qu’un enzyme unique puisse émerger par hasard est inférieure à 10-20. La probabilité que tous ces enzymes puissent émerger par hasard est de 10-40000. Même si l’on considère l’ensemble de l’univers comme une soupe organique, il est encore  impossible qu’une telle probabilité puisse se réaliser.

Comme l’ont affirmé ces scientifiques, il est impossible que même un seul enzyme puisse se former spontanément par hasard. De plus, 50 "pré-enzymes" travaillent ensemble pour produire un seul enzyme. Encore qu'un enzyme a besoin de neufs autres enzymes avant de pouvoir synthétiser un seul acide aminé. Cela soulève une question très difficile à n’importe quel scientifique raisonnable : comment le premier enzyme est-il venu à l’existence en l’absence des autres ? C'est une question à laquelle les évolutionnistes ne peuvent apporter aucune réponse.

En plus des problèmes posés par la production chimique des enzymes, ils ont une autre caractéristique extraordinaire : une fois les enzymes formés, ils peuvent facilement se dissiper par la suite ou devenir inactifs à moins que des conditions très précises soient maintenues. En d’autres termes, ils cessent de fonctionner jusqu’à et à moins qu’ils ne soient exigés.

En résumé, pour qu’un seul enzyme puisse fonctionner, tous les autres enzymes requis, cellules, systèmes et structures doivent déjà être en place, et parfaitement fonctionnels. Alors, comment le premier enzyme est-il venu à exister ? La réponse est évidente. Dieu Tout-puissant, le Créateur sans faille, a créé chaque être vivant et ses cellules en un seul instant, ensemble avec tous les enzymes et les protéines nécessaires. Ce fait est révélé dans le Coran dans le verset suivant :

Ô homme ! Qu'est-ce qui t'a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? Il t'a façonné dans la forme qu'Il a voulue. (Coran, 82 : 6-8)

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Comment Les Inventeurs Musulmans Ont-ils Changé Le Monde ?

Alors qu’un nombre de libéraux arabes ont tenu dernièrement à attaquer l’arabisme et l’islam voire les défigurer en les considérant comme un symbole du retard civilisationnel et humanitaire, joignant ainsi les détracteurs de l’islam, une association britannique scientifique a inauguré une exposition scientifique et islamique qui commémore les réalisations des musulmans dans le domaine scientifique, qui ont changé le monde. Paule Valily, dans le quotidien de l’Independant, a cité une vingtaine d’inventions musulmanes qui ont contribué à l’évolution et au développement de la vie moderne.

Savez-vous que les musulmans étaient les premiers á découvrir le café et á le transformer en une boisson internationale ?L'histoire raconte qu'un Arabe appelé Khalid faisait paître ses chèvres dans la région de Kaffa de l'Ethiopie méridionale, quand il a remarqué que ces animaux sont devenus plus animés après avoir mangé une sorte de baie. Il bouillit ces grains et fit le premier cafè-boisson dans le monde. Les soufis (une secte musulmane) furent à avoir importer ces haricots d'Ethiopie vers le Yémen. Ils en buvaient pour rester éveillés toute la nuit pour prier et faire leurs cultes spéciaux. Vers la fin du 15ème siècle, le café arriva à la Mecque et en Turquie d'où il fit son chemin vers Venise en 1645. Il a été apporté en Angleterre vers la moitié du 17eme siècle par un Turc appelé Pasqua Rosee qui a ouvert le premier café dans la rue de Lombard á Londres. Le qahwa arabe est devenu le kahve turc puis le caffé italien et puis le café anglais (Coffee).

Savez-vous que le physicien musulman Al-Hassan Ibn Al-Haitham est l’inventeur de l’appareil photo. Son nom est tiré du ‘qamara’ arabe, qui veut dire une salle foncée ou privée.

Savez-vous que le jeu d’échecs a été développé sous la forme que nous connaissons aujourd'hui en Perse. L’origine du mot vient du ‘rukh’ persan, qui signifie le château.

Savez vous que, Mille ans avant les frères Wright, un poète musulman, astronome, musicien et ingénieur Abbas Ibn Firnas avait fait plusieurs tentatives de construire une machine de vol. Il a sauté du minaret de la grande Mosquée à Cordoue à l'aide d'un manteau lâche renforcé par des contrefiches en bois créant ce qui est pris pour être le premier parachute. Après, il avait perfectionné une machine de soie et de plumes d'aigles qui lui avait permis de rester en air, sautant d'une montagne, pendant dix minutes ; mais il s'est brisé lors de l'atterrissage. Il en déduit, qu’un dispositif en guise de queue devrait être la cause de l’échec.

Savez vous que les musulmans étaient derrière la recette pour le savon que nous employons toujours aujourd'hui. C’était les Arabes qui ont combiné les huiles végétales avec de l'hydroxyde de sodium et des composés aromatiques tels que le thym. A l’opposé, et selon les narrateurs de l’époque, les occidentaux qui avaient conquis les terres des arabes lors des croisades entaient une odeur si nauséabonde. L’Angleterre avait connu le shampoing grâce à un musulman qui finit par être nommé responsable de l’hygiène dans le palais des deux rois George et Williams IV.

Savez vous que le fondateur de la chimie moderne, le scientifique musulman Ibn Hayyan El-Jabir était le premier á développer plusieurs processus et appareils de base de liquéfaction, cristallisation, distillation, purification, oxydation, évaporation et filtration qui sont toujours en service de nos jours ! 
Une des inventions mécaniques les plus importantes dans l'histoire de l'humanité, avait vu le jour grâce à un ingénieur musulman appelé l'Al-Jazari. Il avait mis au monde le premier système de valves et de pistons lui permettant de l'eau pour l'irrigation. Son livre de 1206 montre sa connaissance des dispositifs mécaniques ingénieux et montre qu'il a conçus certainement les premières horloges mécaniques conduites par l'eau et le poids, et c'est le père de la robotique et de la serrure à combinaison.

Savez vous que les ingénieurs musulmans sont les premiers á projeter les arcs géométriques qui ont été empruntés ultérieurement par les européens dans le domaine de l’architecture. C’est grâce au génie islamique que les occidentaux ont bâti les citadelles et les châteaux ainsi que les tours grandioses.

Beaucoup d'instruments chirurgicaux modernes sont exactement de la même conception que ceux conçus au 10ème siècle par un chirurgien musulman appelé l'Al-Zahrawi. Ses scalpels, scies d'os, forceps, ciseaux fins pour la chirurgie d'œil et plusieurs des 200 instruments qu'il a conçus sont reconnaissables à un chirurgien moderne. C'était lui qui a découvert que le catgut utilisé pour les points internes se dissout naturellement (une découverte faite quand son singe avait mangé ses cordes de luth) et qu'il peut être également employé pour des fins chirurgicales. Au 13ème siècle, un autre médecin musulman appelé Ibn Nafis a décrit la circulation du sang, 300 ans avant William Harvey. L’anesthésie, elle aussi, fait référence dans son invention aux médecins musulmans. Ils étaient les premiers à avoir mis en place une recette d’opium mélangé à de l’alcool ayant des effets anesthésiques. Ils furent également les inventeurs des premières techniques et procédés pour la vaccination, longtemps avant Pasteur. Leurs idées furent importées en Europe par l’épouse de l’ambassadeur britannique à Istanbul en 1724.

Les premiers stylos à billes ont été inventés lorsque le Sultan d'Egypte ait exigé, en 953 après qu’on lui fabrique un stylo qui ne souillerait pas ses mains ou ses vêtements. Et le voilà actuellement utilisé dans le monde entier.

Le système de numérotation actuellement en service dans le monde est probablement d'origine indienne mais le modèle des numéros est arabe et apparus le premier dans une copie de travail de deux mathématiciens musulmans: Al-Khawarizmi et Al-Kindi autour de 825.

L'algèbre a été baptisée du nom de livre d'Al-Khawarizmi, Wa-Al-Muqabilah d'Al-Jabir, dont une grande partie du contenu est toujours en service. Le travail de ses disciples musulmans a été importé dans l'Europe 300 ans après par le mathématicien italien Fibonacci. 
Les algorithmes et une grande partie de la théorie de trigonométrie sont venus du monde musulman. Et la découverte d'Al-Kindi de l'analyse de fréquence a rendu tous les codes du monde antique solubles et a créé la base de la cryptologie moderne.

D'autre part, Ibn Nafii, connu par son surnom de Ziryab (merle) venu d'Irak à Cordoue au 9ème siècle en apportant avec lui le concept du repas de trois cours est le fondateur de ce qui devrait porter par la site le nom de diététique. Il avait également présenté les verres en cristal (qui avaient été inventés après grâce à des expériences sur le cristal de roche par l'ibn Firnas d’Abbas).
Les tapis ont été considérés en tant qu'élément du paradis par les musulmans médiévaux, grâce à leurs techniques de tissage avancées, les nouvelles teintures de la chimie islamique et le sens fortement développé du modèle et de l'arabesque qui étaient la base de l'art en Islam. En revanche, les planchers de l'Europe étaient distinctement terrestres, pour ne pas indiquer terreux, jusqu'à l’arrivée des tapis des Arabes et des Perses.

Le chèque moderne vient du ‘saqq’ arabe, un pacte écrit pour payer les marchandises une fois livrées ; et ce pour éviter que l'argent soit transporté à travers des terrains dangereux. Déjà au 9ème siècle, les hommes d'affaires musulmans pouvaient encaisser un chèque en Chine tiré de leur banque à Bagdad. Autrement dit, les musulmans avaient un système monétaire très développé déjà à l’époque.

Le savant musulman Ibn Hazm a découvert que la terre est une planète qui tourne 500 ans avant le savant Galileo, en plus les musulmans étaient capables de calculer exactement le mouvement des orbites. Le savant Alidrissi a présenté au roi Roger en Sicile la terre en miniature sur laquelle sont dessinée les régions et les pays du monde au 12éme siècle

Les savants musulmans ont utilisé pour la première fois le salpêtre á des fins militaires en ajoutant le potassium. Ils étaient aussi les premiers à fabriquer un missile pour faire exploser les navires des ennemies.

Enfin, les musulmans étaient les premiers à bâtir les jardins pour se jouir de la beauté de la nature alors que l’occident les utilise pour planter les herbes et les légumes pour se nourrir. En plus les musulmans étaient les premiers à planter le lys et le seringa qui ornent actuellement les jardins en Europe.

Bref, tout ceci n’est qu’un tout petit aperçu sur les découvertes islamiques scientifiques qui illuminent le monde occidental. Tous les souhaits pour que les détracteurs occidentaux de l’Islam découvrent un peu plus son histoire avant de l’attaquer et que les arabes se souviennent toujours de leur histoire glorieuse ; ainsi, peut être, ils pourraient se lever de nouveau, ne pas permettre à certains de semer le désespoir. Ils rappelleraient peut être à leur enfant leur histoire et repenseraient leur situation actuelle, pour répondre à la question : Pourquoi cette décadence ?

 

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Soubhana Allah: et si nous n'avions pas de peau?

* Saviez-vous que le visage que vous regardez aujourd’hui dans le miroir n’est pas celui que vous regardiez le mois dernier ?


 * Oui, vous avez bien lu. Notre peau se renouvelle constamment et les cellules se trouvant sur la peau de notre visage se renouvellent tous les mois. Par conséquent, les cellules qui forment la peau de votre visage aujourd’hui ne sont pas ceux de la peau du visage du mois dernier. 

* Et bien, avez-vous déjà réfléchi à cette question ? S’il n’y avait pas la fine peau qui recouvre notre visage et notre corps, savez-vous quel genre d’apparence vous auriez ?

* Ce qui nous donne une bonne apparence, qui cache l’activité extraordinaire permanente dans notre corps, qui est un des sens les plus importants qui permet notre relation avec le monde extérieur et qui nous permet de "sentir", c’est une couche de peau parfaite. D’innombrables facteurs y jouent un rôle tels que les nerfs sensoriels, les "canaux" de circulation, les systèmes d’aération, les régulateurs de chaleur et d’humidité. La peau est à la fois solide et élastique. En d’autres mots, elle possède deux spécificités qu’il est pratiquement impossible de réunir ensemble.  

La peau recouvre sur notre corps une surface de 2 m carré et elle pèse 3 kg. Les cellules de la peau vivent en moyenne 1 semaine. Ensuite elle meurent et se renouvellent. Tout au long de la vie d’un être humain, il est produit 20 kg de cellules de peau. Dans chaque centimètre carré de peau, il y a des cellules sensorielles qui permettent la perception des contacts et qui en fonction de l’endroit où elles se trouvent, endossent diverses fonctions. Par exemple, lorsque votre main touche l’eau bouillante, les récepteurs entrent en jeu et permettent de vous faire sentir la chaleur dans un premier temps, puis la douleur. Quand 30 000 des récepteurs qui se trouvent sur la peau captent la chaleur, 3 500 000 autres sentent la douleur.    

La peau est une excellente enveloppe qui entoure l’être humain. Elle n’est pas affectée par les facteurs externes, elle possède une formidable élasticité, depuis chaque millimètre carré elle peut envoyer un message aux nerfs du corps, et de là au cerveau. La peau, cette œuvre spéciale qui se renouvelle constamment, constituée de nerfs et d’un réseau vasculaire, qui donne une forme excellente à l’être humain, est clairement un prodige. Allah crée ce miracle chez chaque personne. Allah donne une sensation (le fait de sentir) même au plus petit élément de ce miracle. Allah a créé ce miracle d’une manière si parfaite qu’il est impossible de faire quelque chose de semblable avec la technologie d’aujourd’hui.    

*Avec cette enveloppe sans défaut, Allah nous protège, nous donne le bienfait du toucher et Il nous accorde de belles formes. Cet excellent bienfait et cette minutie sans défaut sont offerts et créés spécialement pour l’homme par la Science Supérieure d’Allah Le Tout-Puissant.

*Notre peau est un des tissus les plus vitaux de notre corps. Notre corps possède des fonctionnalités importantes au plus haut degré, comme conserver notre chaleur, assurer le maintien de la quantité d’eau nécessaire, donner la possibilité de faire des mouvements facilement et protéger des rayons nuisibles du soleil.   
 
*La peau qui se compose de plusieurs couches est un organe complexe dans lequel se trouvent des nerfs sensoriels, des canaux de circulation, des systèmes de ventilation ainsi que des régulateurs de chaleur et d’humidité. La caractéristique la plus importante de la peau est qu’elle possède en même temps deux qualités différentes comme la solidité et l’élasticité. Ces spécificités de la peau procurent de très nombreux avantages aux gens. La peau qui nous permet de nous rafraîchir ou de nous réchauffer quand cela est nécessaire réalisent ces opérations en utilisant d’autres procédés que nous ne connaissons pas encore. Par exemple, lorsque la chaleur du corps augmente, les veines capillaires du derme s’élargissent et laissent passer proportionnellement le sang dont la chaleur est supérieure à ce qui est nécessaire vers la partie extérieure du corps qui est plus fraîche et cela permet ainsi d’évacuer la chaleur à l’extérieur. De cette manière, il se produit une chute partielle de la température interne du corps. Et quand le temps est froid, le fonctionnement des glandes sudoripares (qui sécrètent la sueur) ralentit et les vaisseaux sanguins rétrécissent. Ainsi, la circulation sanguine dans le derme est diminuée. De cette façon, cela empêche autant que possible la chaleur du corps d’aller à l’extérieur.       

*Les deux côtés de l’épiderme possèdent une structure imperméable à l’eau. L’eau ne passe pas de l’extérieur au corps, ni du corps vers l’extérieur. Grâce à cette spécificité de la peau, cela empêche que la quantité d’eau qui pourrait entrer dans le corps en raison de l’humidité, augmente plus que nécessaire ou bien que l’équilibre du corps se détériore suite à une perte d’eau. 
 
*A première vue, même si la peau semble fragile, elle est plutôt résistante face aux effets négatifs qui pourraient venir de l’extérieur comme le déchirement, “l’érosion”. Il est trompeur de penser que sa caractéristique protectrice augmenterait si elle était plus dure et plus épaisse. Car une peau plus dure et plus épaisse diminuera dans une très grande mesure la faculté de bouger. 
*Une cellule qui vit au plus bas de l’épiderme produit une substance de couleur que l’on appelle “mélanine”. Cette substance, qui donne la couleur à la peau, protège celle-ci des effets nuisibles venant des rayons ultraviolets du soleil. La peau, en sondant constamment les conditions de notre environnement de vie, est l’organe le plus large de notre corps. Il est possible de créer de nombreux organes artificiellement et d’assurer la poursuite de la vie de l’homme, mais sans la peau il est impossible pour un être humain de vivre. Car il est impossible de retenir dans le corps, sans la peau, le liquide le plus vital pour l’homme, à savoir l’eau. Même de très petites quantités de perte d’eau peuvent conduire une personne à la mort. Ainsi, la raison des accidents de brûlures à haut degré qui sont suivis de la mort sont le résultat de la perte d’eau du corps suite à la disparition d’une partie importante de la peau.  

*Ainsi, de cette façon, Allah Le Tout-Puissant qui a créé les univers, a créé la peau qui enveloppe le corps de l’être humain en tant qu’armure parfaite.  

Il a créé les cieux et la terre en toute vérité et vous a donné votre forme et quelle belle forme Il vous a donnée ! Et vers Lui est le devenir. (Sourate at-Tagabun, 3)

Feb 01, 2011

 

 

Harun Yahya - Articles Cliquer pour tous les articles

Pour la science:la vie après la mort; mythe ou réalité?

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Beaucoup de personnes ayant survécues à la mort ou l’ayant frôlé ont rapporté des expériences étrangement similaires que la science a longtemps reléguée au domaine du hasard et de l’inexplicable. Pourtant, des scientifiques de renom comme Dr. Raymond Moody, Kenneth Ring, Melvin Morse, Maurice Rawling, Georges Jr. Gallup, Elisabeth Kubler-Ross, Dr. Pim Van Lommel, Osis et Haraldson se sont penchés sur les resemblances frappantes existantes entre les divers récits de NDE (terme Anglais pour Near Death Experience). Les résultats, appuyés sur des recherches méthodiques et très précises arrivent tous à un constant troublants et fascinant. Une partie de la consience semble pouvoir quitter le corps et aller chercher des informations et vivre certaines expériences inusité mais corroborées par certains faits très précis.

 

Grâce à ces études sur les phénomènes de vie après la mort, cette ultime étape peut enfin prendre son envol dans le domaine de la connaissance et laissé de côté celui de la croyance.

 

Cette section du site www.science-du-mystere.com se penche sur la vie après la mort et tentera de répondre à deux questions en lien avec le phénomène de mort imminente et de la survie possible d’une forme de conscience:

 

1) Au-delà des interprétations religieuses peut-on avoir une connaissance concrète et réelle des étapes suivant la mort du corps physique?

2) Est-il possible, de comprendre le mécanisme par lequel chaque être humain passera à l’heure de rendre son dernier soupir ?

 

La vie après la mort, les apparitions et les voyages astraux sont des thèmes fascinant l’humanité depuis la nuit des temps. C’est tantôt le besoin profond de donner un sens à sa vie qui a poussé l’homme à se pencher sur sa destinée et son caractère final. Mais si les interprétations abondent quant à l’existence d’un au-delà ou d’une continuité de la vie après la vie, il n’en reste pas moins qu’une connaissance bien réelle du phénomène peut être établie.

 

Si l’on en croit les nombreuses études scientifiques sur le sujet ainsi que les nombreux récits nous parvenant des quatre coins du monde, il s’agit d’une réalité bien concrète.

 

Le phénomène d’expérience imminente, une expérience universelle

 

C’est avant tout le caractère universel des expériences aux frontières de la mort qui donne le plus de poids aux récits de plus en plus nombreux qui nous parviennent de culture très éloignée les unes des autres.

 

À ce propos soulignons l’étude comparative de Oris et Haraldson qui ont comparé les NDE (terme anglais pour Near Death Experience) des Etats-Unis avec celles vécues en Inde. Ils ont été étonné de réaliser à quel point les étapes par lesquelles passaient les individus étaient exactement similaires. Seule le personnage centrale changeaient d’aspect pour s’adapter aux croyances religieuses et culturelles des personnes. Sinon, la sensation de flottement, la vision d’un parent décédé, l’esprit les accueillant à la sortie du tunnel, étaient rigoureusement décrit de la même façon par les personnes.

 

Depuis près de 40 ans que des études sont menées à travers le monde et nous savons maintenant qu’un japonais bouddhiste de 90 ans vit exactement la même expérience qu’un enfant français de 5 ans. L’expérience aux frontières de la mort est racontée de la même façon et inclut exactement les même éléments. Ces études comparative ont donc discrédité la théorie que ces expériences de vie après la mort étaient en fait dû aux conditionnement culturelle.

 

Des études ont également été mené sur les expériences de vie après la mort auprès des enfants rescapés de différentes tragédie. Leur récits troublants de la réalité qu’ils vécut donne grand espoir à ceux et à celle qui souhaite croire que la vie a bel et bien un sens.

 

Pour en savoir plus sur les études concernant les expériences aux frontières de la mort

 

Les lecteurs qui sont peu habitués à ces thèmes seront à la fois surpris et pourront être déroutés par le caractère extraordinaire de l’expérience qui sera décrite. Alors une fois de plus, nous rappelons que ses connaissances ont été tirées des très nombreuses observations faites et ne sont pas le fruit d’interprétation religieuse.

 

 

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L’Univers a-t-il été créé pour l’homme ? Réponse de la science et de l’Islam

Nidhal Guessoum

Imaginez que vous soyez condamné à mort et qu’on s’apprête à vous exécuter. Vos yeux ont été bandés, vous êtes attaché au pilon, face à une dizaine de tireurs d’élite. L’ordre de tirer est donné. Vous entendez les coups de feux, mais quelques secondes plus tard, vous vous apercevez que rien ne vous est arrivé. Vous êtes sain et sauf, tous les tireurs vous ont complètement « raté ». Quel est alors votre réaction ? Vous en concluez : « Il n’y a rien à expliquer, je suis là, un point c’est tout », ou vous affirmez plutôt : « Il y a quelques chose derrière cela, d’une manière ou d’une autre, ma vie qui a été prolongée, a été voulue et soigneusement… exécutée ? »

 

C’est la métaphore utilisée par le philosophe John Leslie, pour expliquer la situation équivalente dans laquelle se trouve l’humanité : si les lois et les paramètres de l’Univers avaient été tirés au hasard, la probabilité que la vie apparaisse, et encore moins que l’intelligence et la conscience soient présentes pour se poser de telles questions, aurait été infiniment faible : un zéro suivi de dizaines ou centaines de zéros après la virgule avant d’atteindre le 1…

 

Donnons quelques exemples simples. Si la gravitation avait été très légèrement plus faible dans l’univers, les étoiles ne se seraient jamais formées, et le carbone, l’oxygène et autres éléments nécessaires à la vie, et donc à notre existence, n’auraient pas été formés. Si la gravitation avait été même légèrement plus forte qu’elle ne l’est, l’univers se serait effondré sur lui-même et n’aurait jamais formé de grandes structures (galaxies, étoiles, planètes).

 

Un second exemple relève de l’électricité : si celle-ci (représentée par la charge élémentaire de l’électron) avait été légèrement plus faible qu’elle ne l’est, les réactions chimiques, trop lentes, n’auraient pas pu produire des molécules complexes (jusqu’à l’ADN). Et si elle avait été trop forte, les réactions chimiques n’auraient pas pu avoir lieu, car elles auraient nécessité beaucoup trop d’énergie (non disponible).

 

Que conclure ? Nous sommes là au sein de cet Univers, qu’il convient d’accepter sans plus ? Ou bien qu’ il existe un principe qui a permis que l’Homme puisse apparaître et être en harmonie totale avec le cosmos tout entier ? Cette constatation et cette conclusion ont donné naissance à ce fameux « principe anthropique » qui indique que : soit un Créateur habile a bien planifié notre émergence, soit que nous sommes dans l’ univers parmi des milliards de milliards d’univers tous différents, tous stériles sauf le nôtre. Le fait qu’il existe un « ticket gagnant » parmi les milliards de tickets non gagnants ne doit pas nous faire réfléchir outre mesure.

 

Malgré la controverse qui l’entoure et les vives réactions qu’il a suscitées depuis son émergence il y a maintenant deux décennies, il n’est pas exagéré de dire que le Principe Anthropique a constitué un nouveau paradigme philosophico-scientifique, ainsi qu’ une nouvelle plate-forme et dynamique de dialogue entre la Science et la Religion (toutes deux définies de manière générale).

 

Citons à ce titre Nicola Dallaporta (Physicien théoricien, Professeur émérite à l’Université de Padoue) : « […] la reconnaissance du principe anthropique devrait être considérée comme un moment décisif dans le développement de la science, ouvrant de nouvelles voies vers des aspects inconnus de l’Univers… ».

 

George V. Coyne (astronome, Université de l’Arizona) affirme quant à lui « […] je crois […] que le principe anthropique a non seulement constitué un stimulant de recherche en cosmologie, mais qu’il fournit un point de rencontre passionnant entre la théologie et les sciences et qu’il a certainement servi à réintégrer le facteur être humain qui, pendant des siècles, a été exclu des sciences physiques. » (Voir “Le Principe Anthropique : L’Homme est-il le centre de l’Univers ?”, de J. Demaret et D. Lambert, Armand Colin, Paris, 1994).

 

Il est intéressant de noter que l’énoncé du principe anthropique a été formellement présenté par le physicien Brandon Carter en 1973, à l’occasion du 500ème anniversaire de Copernic, qui avait commencé la « rétrogradation » de l’Homme, qui occupait auparavant une place centrale dans l’Univers.

 

Il est également certain que le camp religieux y a trouvé un point d’appui et une justification de son principe fondamental selon lequel les questions qui relèvent de l’existence, aussi bien de l’Univers, de la Vie, que de l’Homme ne peuvent pas être monopolisées par la Science, mais qu’en fait, des considérations « métaphysiques », ou du moins « anthropiques », peuvent légitimement être introduites dans ce type de débats.

 

Les musulmans ont plutôt réagi tardivement à ce développement important, et ce pour plusieurs raisons. Ces derniers ont toujours souscrit au « Design Argument » (selon lequel tout dans la nature pointe vers un Créateur) en puisant dans leur Livre maintes directives à cet égard. Ils n’ont donc pas vu la ressurgeance de cet argument par le biais du principe anthropique comme un développement notable. D’un autre coté, ce nouveau paradigme philosophico-scientifique a été délibérément évacué par certaines écoles de pensée islamiques dont le programme intellectuel et philosophique est radicalement différent ( qui prône, par exemple, le développement d’une « science sacrée » qui se démarque clairement de la « science moderne, occidentale ». Celle-ci ne pouvant, selon ces derniers fusionner ou même accommoder le théisme et la révélation).

 

Notons enfin, le dilemme auquel ont été confrontés les scientifiques et philosophes musulmans qui se veulent fidèles à leur tradition : le principe anthropique sous-entend et englobe le principe d’évolution à toutes les époques de l’existence, depuis le moment de la création de l’univers jusqu’au futur, y compris bien sûr l’émergence de l’homme par les processus évolutifs que préconise la science moderne.

 

Le Coran et la tradition islamique regorgent d’arguments du type « design » et peut-être même quelques allusions à des principes anthropiques. Nous citerons d’abord pour exemple quelques versets coraniques :

 

Ne voyez-vous pas qu’Allah vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos d’Allah, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant. (31 : 20)

 

Celui Qui a créé et agencé harmonieusement, Qui a décrété et guidé… (87 : 2-3)

 

Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? (67 : 3)

 

Se référant au Coran, les théologiens musulmans n’ont jamais ignoré les considérations de design (planification soignée, en l’occurence par un Créateur) et même anthropistes. Jaafar Sheikh Idrees, un philosophe musulman contemporain, voit dans l’harmonie qui existe entre les créatures du monde une des preuves de l’existence de Dieu. Il dénomme cet argument « Dalil al-`Inaya » (l’argument de providence).

 

En fait Idrees ne fait que reprendre les idées du grand philosophe andalou du 12ème siècle, Ibn Rushd, qui insistait sur l’argument que la création montre par l’ordonnance, l’harmonie et la complémentarité de ses différentes parties, ainsi que par la convenance et la consonance qu’elle manifeste envers le but et le bénéfice intentionné par cette création, que les choses ne sont pas survenues par une volonté de la nature mais plutôt par les intentions finalistes du Créateur.

 

Idrees décèle aussi un aspect anthropique dans les versets suivants : N’avons-Nous pas fait de la terre une couche et (placé) les montagnes comme des piquets ? Nous vous avons créés en couples, désigné votre sommeil pour votre repos, fait de la nuit un vêtement, assigné le jour pour les affaires de la vie et construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés, et [y] avons placé une lampe (le soleil) très ardente, et fait descendre des nuées une eau abondante pour faire pousser par elle grains et plantes et jardins luxuriants. (78 : 6-16).

 

Il écrit : « Même ces astres lointains ont une relation avec vous (les humains), car comme la terre est pour vous un lit, le ciel est un toit construit, le soleil est une lampe qui vous pourvoit en lumière et chaleur, sans lesquelles il ne peut y avoir de vie humaine, animale ou végétale. » L’auteur renforce alors son argument d’un autre verset : « Et Nous avons fait du ciel un toit protégé, et cependant ils se détournent de ses merveilles” (21:32) »

 

En fait, Ibn Rushd a été amené à conclure que tout ce qui existe est en rapport adéquat avec l’homme. De plus cet accord est nécessairement le résultat d’un Agent qui en a eu l’intention et la volonté.

 

Toujours dans la période classique, citons Fakhr al-Din al-Razi (1149-1209), le grand exégète, théologien, philosophe et scientifique qui, dans son magistral “Mafatih al-Ghayb” souligne le fait que chaque corps a un mode d’existence propre dans le monde physique. Parmi ces modes possibles, un mode précisément déterminé (« muqaddar bi maqadir makhsusah ») par le Créateur. Les corps célestes par exemple ont des orbites et des coordonnées spatio-temporelles précises qui démontrent une ordonnance totale (tadbir kamil) et une sagesse profonde (« hikmah balighah »).

 

Al-Razi souligne également que tous les objets, célestes ou terrestres, animés ou inanimés (« jamadat ») ont été décrétés par Allah de sorte qu’ils servent les intérêts (« masalih ») des humains. Enfin, Al-Razi attire notre attention sur les interconnections complexes entre les bénéfices constitués par les horizons cosmiques (« al-ni’am al-afaqiyyah ») et ceux que l’on trouve en nous même (« al-ni’am al-anfusiyyah »).

 

Au cours du 20ème siècle, deux penseurs musulmans (différents dans leurs approches et inclinaisons philosophiques) se distinguent : Muhammad Iqbal (1877-1938), grand poète-philosophe indien du début du siècle précédent , et Badi’uzzaman Sa’id al-Nursi (1876/7-1960), fondateur du mouvement religieux turque Nur.

 

Iqbal n’est pas convaincu pas les arguments rationalistes en général, et les arguments téléologiques en particulier. Du coup, il rejette l’idée de “but prédéterminé” pour l’univers, car cela lui enlèverait, selon le philosophe, tout caractère créatif et toute originalité. Par contre Said al-Nursi demeure très impressionné par « l’équilibre omniprésent et la coopération visible à travers tout le cosmos », ce qui constitue pour lui « une preuve matérielle de l’unité divine ».

 

Au cours de l’histoire, de nombreux penseurs musulmans, définissaient la science comme la recherche des « manières » par lesquelles le Créateur, de par sa bonté et sa sagesse infinies, a agencé le monde en le disposant au service de l’homme. Nous comprenons alors pourquoi aujourd’hui, le concept de design et le principe anthropique n’ont guère « impressionné » les musulmans. Il semble d’autre part, que leur compréhension se limite au « service » et au « bénéfice », et que l’on peut constater dans les corps naturels envers l’homme plutôt des lois et des constituants même de l’univers.

 

Soulignon enfin, l’aspect évolutionniste inhérent au principe anthropique, à savoir l’acceptation d’un scénario d’évolution (physique et biologique) de l’univers en tant qu’entité ou en tant qu’ensemble de corps. Nous savons que le terme même « évolution » continue à constituer un blocage pour la majorité écrasante des musulmans, y compris parmi les intellectuels. Mais c’est là un thème qui doit fait l’objet d’ un autre article.

 

 

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