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Blog de Islamiates

Eau de pluie et santé: miracle d'un Hadith

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Nous avons tous une fausse image de la qualité de l'eau de pluie : pluie acide, pluie polluée. Pourtant nos ancêtres utilisaient l'eau de pluie brute sans ménagement pour se laver le corps, les cheveux, et pour toutes les tâches ménagères, même jusqu'à la boire.

Laisser volontairement la pluie mouiller une partie de son corps lorsqu'il commence à pleuvoir :

Abu Dawud n°5100, Ahmad Vol3/133 et 267, An-nassa-î dans Al Kubrah n°1849, Al Bukharî dans Adab Al Mufrad n°571 et Ibn Abi Assim dans son ouvrage As-sunah Vol 3/464 rapportent que lorsqu'il commencait à pleuvoir le messager d'Allah sallahou 'alayhi wa sallam dévoilait une partie de son corps et l'exposait à la pluie.

Le Hadith est le suivant :Anas rapporte :" Un jour alors que nous étions avec le Messager d'Allah sallahou 'alayhi wa sallam,il se mit à pleuvoir, il releva donc son habit de telle sorte que la pluie le mouille. On lui demanda la raison pour laquelle avait fait cela, il répondit car elle provient d'Allah. "

Points à retenir du Hadith :

-L'eau de la pluie est pure et bénie, notamment parcequ'elle n'a pas encore touché de terre sur laquelle on a désobeit à Allah. (Faîda tiré du Sharh Sahih Muslim du Sheikh Ar-rajahi).

-Il est recommandé lorsqu'il commence à pleuvoir de laisser la pluie mouiller une partie de son corps.

Dans le commentaire de ce Hadith l'Imam An-nawawi a dit :" Et dans ce Hadith il y a la preuve sur laquelle se basent nos compagnons, pour affirmer qu'il est recommandé au début de la pluie de dévoiler une partie du corps autre que la 'Awrah afin de l'exposer à la pluie. [...]"

Composition moyenne de l’eau de pluie

L’eau de pluie est composée pour l’essentiel de sulfate, de sodium, de calcium, d’ammonium, et contient même des nitrates à l’état de traces. La concentration des composés de l’eau de pluie varie en fonction de la géographie mais également en
fonction des caractéristiques environnementales du lieu concerné.

« L’eau de pluie, ou eau météorique, avant qu’elle touche une surface quelconque, a un pH (Le potentiel hydrogène mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) appelés aussi couramment protons) proche de 5, explique Michel Clément de l’École nationale de santé publique de Rennes. Mais elle présente très peu d’inertie face aux changements de pH et celui-ci varie donc très facilement. »

 

Avantages pour votre santé
La peau du citadin est exposée aux particules atmosphériques, à l’eau dure, chlorée, calcaire, contenant de nombreux sels minéraux. Ces facteurs contribuent à la dilater et à lui faire perdre son élasticité.
Nos ancêtres les moins civilisés se lavaient avec la rosée matinale.

 Les pouvoirs publics en matière de potabilité ont opté pour une éviction du risque bactériologique à court terme d’où l’utilisation du chlore pour la désinfection, un produit peu onéreux et rapide mais non sans conséquence sur la santé à long terme, sans parler tout simplement du goût pas toujours très agréable. Il est bien plus simple et naturel de filtrer et purifier l’eau de pluie. Votre peau appréciera la douceur de ce cadeau du ciel qui éliminera plusieurs désagréments liés à l’agressivité de l’eau chlorée notamment les pellicules et les problèmes d’allergie cutanée

Le meilleur des shampooings

Pour la plupart des types de cheveux et en particulier pour ceux des enfants, le meilleur des shampooings, c’est encore l’eau de pluie ou l’eau distillée. Si vous tenez vraiment à utiliser un shampooing, ne l’employez pas trop souvent. Si les cheveux sont poussiéreux ou souillés par toute la pollution récoltée en ville, il n’est pas nécessaire pour autant de les mettre dans la machine à laver tous les jours. Les rincer à l’eau claire quand nous sommes sous la douche, en général, cela suffit.
Si possible, après le dernier shampooing, se rincer les cheveux à l’eau de pluie donne de bons résultats.

Pour obtenir une sensation immédiate de fraîcheur, les brumisateurs d'eau pour le visage sont particulièrement efficaces.

 Avec les yeux cernés et/ou gonflés accompagné d’un teint blafard, il faut hydrater votre peau avec de l’eau de pluie recueillie par un matin de pluie pour activer l’aspect tenseur du derme.

D'autres utilisations

• L’eau de pluie est douce, donc nécessité moins de détergent pour toutes vos tâches ménagères. Les besoins en détergent diminuent de 40 à 60 %. Pour une famille de 4 personnes.


• Par sa douceur, l’eau de pluie protège vos appareils ménagers : plus d’agressivité par le calcaire, plus d’utilisation de sel pour le lave vaisselle, plus de calgon ou de produit anti-calcaire, les cumulus sont protégés, moins de consommation électrique pour chauffer l’eau à température.

 

Sources:

http://www.welem.com/wre/eau/eauRecup.shtml

http://www.belle-et-bien.fr/mode-et-beaute/une-belle-peau-et-de-beaux-cheveux-naturellement.html

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L'aspect astronomique des heures de prière en Islam

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'lm al-Miqat est une science de la mesure du temps au moyen du soleil et des étoiles et la détermination des heures (mawaqit) des cinq prières. Comme les limites du temps pendant lequel chacune d'elles est permise sont définies d'après la position apparente du soleil dans le ciel par rapport à l'horizon du lieu, leurs heures varient au cours de l'année et dépendent de la latitude terrestre. Quand elles sont calculées par rapport à un méridien différent du méridien local, elles dépendent aussi de la longitude terrestre.

Selon certaines traditions anciennes qui s’attachent à reproduire des souvenirs des pratiques des prières au temps du Prophète à Médine, al-Boukhari nous donne les définitions suivantes  :

- Salat ad-dohr s’accomplissait à midi, quand le soleil commençait à décliner.

- Salat al-’asr , quand le soleil brillait dans la chambre de Aïcha, dans laquelle aucune ombre ne se projetait. Après cette salat, on avait le temps de visiter les parties les plus éloignées, pendant que le soleil était encore “vivant” ou “pur”.

- Salat al-maghrib se terminait quand on peut encore distinguer les endroits où retombaient les flèches.

- Salat al-’icha était quelquefois remise à une heure plus tardive, quelquefois juste après le premier tiers de la nuit.

- Salat al-fajr, était accomplie par le Prophète au moment où un homme pouvait distinguer son voisin, mais où les femmes rentrant chez elles ne pouvaient encore être reconnues.

La définition des heures des prières esquissée dans le Coran et le Hadith a été standardisée au IIè/VIIIè siècle (1) et est restée depuis lors en usage. D'après cette définition, le jour islamique et le laps de temps accordé pour l'accomplissement de la prière du maghrib commencent lorsque le disque du soleil a disparu sous l'horizon. Les intervalles accordés aux prières du 'isha et du fajr commencent à la tombée de la nuit et au lever du jour. Pour le Dohr, la durée permise commence soit quand le soleil a traversé le méridien, soit quand l'ombre d'un objet a commencé à augmenter ou, dans Al-Andalus au moyen âge et dans la pratique maghrébine, quand l'ombre d'un objet vertical ou d'un gnomon s'est accrue, par rapport à son minimum de midi, d'un quart de la longueur de l'objet. Pour le 'asr, l'intervalle commence lorsque l'augmentation de l'ombre est égale à la longueur du gnomon et se termine quand l'ombre en a atteint le double, soit au coucher du soleil .La définition du doha , du dohr et de l’’asr correspondant à la 3è, la 6ème et à la 9ème des heures inégales (angles horaires ou heures vraie marqués sur les cadrans solaires). On sait que le calife oumayyad ‘Omar Ibn Abdelaziz employait un cadran solaire (gréco-romain) qui marquait les heures inégales.

Une vingtaine de procédés fondés sur l’ombre ont été localisés dans les sources arabes. Dans la plupart des cas, ils ne résultent pas d’observations soigneuses. D’ordinaire, une valeur d’un doigt pour l’ombre à midi d’un homme de 7 qadam (“pied”)est donnée pour chaque mois de l’année. Un procédé de ce genre, attesté dans plusieurs sources, est le suivant (en partant de janvier ):

Janvier 9 Avril 3 Juillet 1 Octobre 5

Février 7 Mai 2 Août 2 Novembre 8

Mars 5 Juin 1 Sept. 4 Décembre 10

Les valeurs correspondantes de la longueur de l’ombre au début de la prière du ‘asr sont de 7 unités de plus pour chaque mois.

Notons que les astronomes musulmans avaient excellé dans l’art d’établir les tables, dont certaines étaient spécifiquement destinées à la mesure du temps. Al-Khawarismi a dressé les premières tables connues pour la fixation de l’heure des prières de la journée.

 

Crépuscule et aurore ( ‘icha et fajr )

 

Le crépuscule, suivant les imams Malek et Chafii, est cette rougeur qui reste à l'occident après le coucher du soleil, et l'aurore est la blancheur qui paraît à l'orient de l'horizon, avant le lever du soleil : ces deux couleurs sont occasionnées par la réflexion des rayons du soleil sur la sphère terrestre. Il y a des lieux pour lesquels la rougeur qui suit le coucher du soleil est apparente depuis le commencement jusqu'à la fin de la nuit; seulement elle ne reste pas à la même place, mais elle se transporte de l'occident à l' orient.

Dans d'autres lieux, la rougeur reste, après le coucher du soleil, une partie de la nuit, mais sa durée varie selon le passage du soleil dans les cercles parallèles à l'équateur et selon les latitudes des lieux.

1°) - Selon les parallèles à l'équateur, car toutes les fois que le soleil se rapproche de l'équateur, la durée du crépuscule diminue, et quand il s'éloigne de l'équateur, elle devient plus longue; et pour les lieux dont la latitude est boréale, la durée est plus longue lorsque le soleil est dans les parallèles septentrionaux que lorsqu’ il est dans leurs opposés méridionaux, et réciproquement pour les latitudes australes.

2°) - Selon les latitudes, le crépuscule est décroissant du Nord vers l’équateur dans l’hémisphère Nord puis du Sud vers l’équateur dans l’hémisphère Sud.

Ajoutant pour terminer quelques notions concernant le crépuscule:

- On distingue le crépuscule civil qui s’achève lorsque le soleil est à 6° au-dessous de l’horizon. Les étoiles de 1ère grandeur commencent à être visibles. C’est le moment où les voitures doivent allumer leurs phares.

- Le crépuscule nautique prend fin lorsque le soleil est au-dessous de l’horizon de 12°. Les navires et les cotes doivent être éclairés.

- Enfin le crépuscule astronomique, s’achève lorsque le soleil est au- dessous de l’horizon de 18°. Toutes les lumières diffuses du soleil disparaissent. Ce moment constitue un repère important dans la détermination de la salat al-’icha et du fajr :

- Salat al-’icha est le moment où le soleil se trouve à 17° sous l’horizon, la rougeur des rayons solaires apparaissant encore dans le ciel.

- Salat al-fajr, est déterminée avant l’apparition de la blancheur de l’aube c’est à dire lorsque le soleil se trouve à 19° sous l’horizon du coté oriental.

La figure ci-dessous, nous schématise les moments des différentes prières de la journée.

 

(1) - Sources : Encyclopédie de l'Islam

- Extrait de l'ouvrage : ' Concept du calendrier chez les Arabes et les Musulmans à travers les siècles'

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Les origines de la fête de noël

Le pere noel

 

Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?

La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?

La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.

L’historique de la fête de Noël

Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).

Pourquoi le 25 décembre ?

Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :

« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.

Quelques croyances païennes défendues

La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.

La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.

La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.

La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.

Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.

Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).

À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).

Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).

Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).

En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…

Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).

Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.

 

La Naissance de Jésus dans le Coran

 

Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)

 

Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)

Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

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Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?

La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?

La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.

L’historique de la fête de Noël

Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).

Pourquoi le 25 décembre ?

Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :

« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.

Quelques croyances païennes défendues

La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.

La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.

La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.

La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.

Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.

Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).

À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).

Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).

Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).

En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…

Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).

Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.

 

La Naissance de Jésus dans le Coran

 

Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)

 

Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)

Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

 www.islamhouse.com

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Les propriétés de l'épouse dans le Christianisme, le judaisme et l'Islam

Dans le Christianisme :

Jusqu'à récemment, ils suivaient les mêmes règles que le judaïsme. Les familles offraient à leurs filles des dots. Une femme pouvait réclamer sa dot si le mariage était annulé, sauf si elle était coupable d'adultère. Dans ce cas, elle perdait son droit à la dot au profit de son mari. La femme mariée en Europe et en Amérique chrétienne perdait son droit sur ses biens et ce jusqu'à la fin du 19ème siècle et début du 20ème. Elle perdait ses biens et sa personnalité. Aucun de ses actes n'avait de valeur légale. Pire, si une personne avait participé avec elle, cette dernière était coupable de crime et accusée de complicité de fraude. Elle ne pouvait ni attaquer en justice ni être attaqué, ni pouvait attaquer en justice son propre mari. L'épouse appartenait à son mari, elle perdait ses biens, sa personnalité légale et son nom de famille.

Dans le judaïsme :

Le mari possède son épouse comme s'il possédait une esclave. Cette conception est la raison du double norme dans les lois de l'adultère et du pouvoir du mari à annuler les serments de sa femme. Dès qu'une femme est mariée, elle perd complètement n'importe quel contrôle sur ses propres biens ou sur ses gains au profit de son mari. "Puisqu'il a pris possession d'une femme, n'est-il pas logique qu'il prenne possession de ce qu'elle possédait?". Le mariage peut rendre la femme la plus riche pratiquement sans le sou. Le Talmud décrit la situation financière de la femme : "Comment une femme peut-elle posséder quoique ce soit? Tout ce qui est à lui est à lui, et ce qui est à elle est aussi à lui...Ses propres salaires et ce qu'elle trouve dans la rue sont aussi à lui. Les objets du foyer, jusqu'aux miettes de pain sur la table sont à lui. Si elle aurait un invité à la maison et qu'elle le nourrissait, cela serait voler son mari..." (San. 71a, Git. 62a). Toute propriété de la femme n'a pour fonction que de susciter des prétendants au mariage. La famille juive assigne à une fille un part des biens du chef de famille pour l'utiliser comme dot en cas de mariage. C'est à cause de cette dot qu'avoir des filles est un fardeau pour les pères. La dot est un cadeau de mariage présenté au mari. Le mari devient propriétaire de la dot après le mariage et l'épouse perd tout contrôle. On lui demandait de travailler après le mariage et tous les gains qu'elle récoltait va au mari. Elle peut reprendre ses biens qu'en 2 occasions : le divorce ou la mort de son mari. Si la femme meurt en premier, le mari héritait de ses biens tandis que si l'homme meurt, la femme reprend sa dot originale sans prendre les biens de son mari.

Dans l'islam :

Depuis le 7ème siècle de l'ère chrétienne, l'islam a octroyé aux femmes mariées la personnalité indépendante que l'occident judéo-chrétien lui a refusée. La mariée et sa famille ne sont pas obligées de présenter un cadeau au mari. La fille n'est pas un handicap. Elle n'a pas besoin de cadeaux pour attirer des maris potentiels. C'est au prétendant de présenter un cadeau de mariage. Ce cadeau est la propriété de la femme, ni le prétendant, ni la famille n'ont de droit dessus. Elle retient ses cadeaux de mariage même si elle divorce plus tard. La mari n'a aucun droit sur les biens de sa femme excepté ce qu'elle accepte de lui offrir. "Et donnez aux épouses leur mahr, de bonne grâce. Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon coeur" (Sourate 4 ; verset 4). Les biens sont sous son contrôle total et pour son utilisation car c'est le mari seul qui a la charge de subsistance de l'épouse et des enfants. Elle n'est pas obligée de subvenir aux besoins de la famille sauf si elle le veut volontairement. Les époux héritent mutuellement. Une femme mariée conserve son statut juridique légal en toute indépendance et son nom de famille.

 

http://journal-musulmane-reconvertie.over-blog.com/article-les-proprietes-de-l-epouse-111997863.html

 

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Le Sionisme qu'est ce que c'est que?

Histoire du sionisme

 

Le sionisme est un mouvement politique qui s’affirme à la fin du XIXe siècle, visant à la création d’un Etat rassemblant l’ensemble du peuple juif en Palestine. Le mouvement prend toujours plus d’importance dans la première moitié du XXe siècle avant d’aboutir à la naissance de l’Etat d'israël en 1948.

L’origine du sionisme

La volonté de former un Ftat juif s’inscrit dans le contexte de revendications égalitaires inspiré de l’idéologie des Lumières au XVIIIe siècle, et des évolutions liées à la révolution industrielle au XIXe siècle. Les Juifs d’Europe vivent alors en collectivité dans des ghettos. Leur assimilation dans la société est rendue difficile par une série de lois discriminatoires leur interdisant, par exemple, l’accès à certains métiers ou limitant leurs droits à la propriété.

Les pogroms de 1881-1882 contre les Juifs suite à l’assassinat du Tsar Alexandre II en Russie font prendre conscience à certains penseurs de l’impossibilité de leur intégration dans le pays. Deux millions et demi de Juifs sont obligés de quitter la Russie dont un grand nombre partent vers les Etats-Unis. Des intellectuels juifs cherchent alors des solutions pour favoriser le renouveau de l’identité juive. Leo Pinsker (1821-1891), médecin d’Odessa, envisage ainsi en 1882 dans son manifeste-pamphlet Auto-émancipation, l’acquisition d’un territoire pour y établir un Etat permettant enfin l’émancipation du peuple juif et de le placer sur un pied d’égalité avec les autres peuples. Ce territoire ne peut alors être que la Palestine, la terre ancestrale. Il s’agit alors pour les Juifs de prendre leur destin en main pour assurer leur sécurité. Leo Pinsker forme l’association Hovévé Sion (les Amants de Sion) et organise la première aliyah (montée) dans les années 1880-1890 durant laquelle environ 30 000 Juifs d’origines russe, polonaise et roumaine s’installent en Palestine. L’association est chargée de récolter des fonds afin d’acheter des terres en Palestine. Toutefois, l’action de Pinsker trouve un écho encore limité et l’immigration reste peu structurée.

L’attachement des Juifs à la Palestine

La volonté de rassembler la communauté juive en Palestine n’est pas nouvelle. En effet, le mouvement sioniste s’appuie sur l’attachement du peuple juif à la Terre Sainte et à Jérusalem qui est au cœur du judaïsme. Le mot sionisme vient de Sion, une colline de Jérusalem. Le rêve d’un retour à Sion, et donc à Jérusalem, après la dispersion du peuple juif chassé par Rome en 135 après J.-C. est sans cesse rappelé dans la religion juive. Chaque fête rappelle la nostalgie de Sion et le rêve d’un retour en Terre Sainte, en Palestine. La formule « l’an prochain à Jérusalem » est répétée par exemple lors des fêtes de Pâques et du Nouvel An. Les Juifs pratiquants attendent alors la venue d’un messie libérateur qui est décrit dans les Ecritures et qui ramènera le peuple juif en Terre Promise. Le sionisme est cependant un mouvement laïc et cherche, contrairement au messianisme, à ce que le peuple juif prenne son destin en main et s’organise pour un retour en Palestine. Pour cette raison, les différentes tentatives d’immigration en Palestine sont rejetées par les milieux religieux, du moins dans un premier temps. C’est le cas, par exemple, des actions de l’Alliance israélite universelle créée en France en 1864 et qui tente d’implanter des colonies juives dans l’Empire ottoman.

Théodor Herzl et l’essor du sionisme national

Cependant, c’est véritablement sous l’impulsion du journaliste et écrivain juif d’origine hongroise Théodor Herzl (1860-1904) que le sionisme national se constitue et se développe. Alors qu’il est envoyé à Paris comme correspondant pour le grand journal autrichien « Neue Freie Presse » à partir de 1894, Herzl prend pleinement conscience avec l’Affaire Dreyfus de l’ampleur de l’antisémitisme en Europe et de l’impossibilité de l’assimilation. Il devient alors clair pour lui que la seule perspective d’avenir pour le peuple juif réside dans la création d’un Etat juif indépendant. Il expose ses théories dans son ouvrage L’Etat juif paru en 1896. Il y reprend les thèses sionistes et affirme que la formation d’un Etat juif est le seul moyen de permettre au Juifs de vivre en sécurité et d’améliorer l’image du Juif en Europe. Mais Herzl s’interroge également sur les moyens de mettre en œuvre le projet sioniste. Il propose la constitution de plusieurs organes : la Société des Juifs établirait les bases politiques et culturelles de l’Etat alors que la Compagnie juive serait chargée de lui apporter des moyens financiers. Par ailleurs, il envisage la mise en place d’une monarchie ou d’une république aristocratique ne croyant pas qu’une démocratie serait capable d’établir un Etat solide. Il ne précise pas vraiment la langue officielle, considérant que l’hébreu n’est pas assez moderne et le yiddish pas assez sophistiqué. Le lieu du futur Etat reste alors à déterminer. La Palestine serait bien sûr l’idéal mais Herzl envisage également l’Argentine ou l’Ouganda. L’ouvrage obtient un succès certain auprès de la jeunesse intellectuelle juive d’Europe centrale et orientale. Le sionisme national trouve un large soutien auprès des masses mais provoque également la méfiance des Juifs occidentaux et des milieux religieux qui considèrent les thèses sionistes contraires au judaïsme.

Le développement et le succès du sionisme

Herzl met rapidement tout en œuvre pour favoriser la création de l’Etat juif. Il organise, du 29 au 31 août 1897, le premier congrès sioniste mondial à Bâle où est créée l’Organisation sioniste mondiale dont il prend la tête. L’objectif du mouvement est clairement défini : il s’agit d’établir en Palestine un « foyer » légitimé par le droit international, puis, dans un second temps, d’organiser l’immigration libre des Juifs en Palestine. Le programme du sionisme ne fait alors aucune référence religieuse et insiste plus sur l’histoire commune des Juifs. La même année il fonde le journal Die Welt qui devient l’organe officiel du mouvement. Le sionisme se diffuse alors rapidement dans le monde. En 1899, on compte plus d’un millier de sections sionistes dans le monde. Il ne trouve cependant pas d’appui auprès des banquiers juifs qui ne croient pas réellement dans le mouvement. La Jewish colonial trust, puis le Fonds national juifs en 1901, sont créés pour financer l’acquisition des terres en Palestine. Les terres achetées deviennent la propriété de l’Organisation qui les met ensuite à la disposition des colons.

Par ailleurs, Herzl se lance dans une importante activité diplomatique et multiplie les contacts avec les puissances européennes pour obtenir des concessions territoriales. Il tente de trouver des appuis auprès des souverains européens tels que du sultan ottoman Abdul Hamid II, l’empereur d’Allemagne Guillaume II et le roi d’Italie, sans grand succès. Herzl parvient cependant à sensibiliser les différents souverains au projet sioniste en leur démontrant que la mise en place d’un foyer juif ne peut qu’aller dans le sens de leurs intérêts. Cette action diplomatique favorise le succès et le développement du sionisme dans le monde. A partir de 1902, il arrive à obtenir le soutien du ministre britannique des colonies, Joseph Chamberlain qui propose aux sionistes l’établissement d’un foyer juif dans une de leurs colonies telle que l’Ouganda. Herzl présente le projet britannique lors du sixième congrès mais l’idée est aussitôt rejetée. Une deuxième série de pogrom en 1904 en Russie entraine une nouvelle aliya jusqu’en 1914. 40 000 immigrants, surtout d’origine russe, rejoignent la Palestine et accélèrent l’installation des Juifs dans la région.

Au sein même du sionisme, on peut cependant noter différentes tendances qui s’opposent au sionisme politique de Herzl. C’est le cas du sionisme « pratique » qui cherche à accélérer l’immigration en Palestine sans attendre une garantie juridique internationale, ou du sionisme « culturel » qui tente du revaloriser la culture juive en Palestine en se fondant sur la langue hébraïque. Enfin, le sionisme territorialiste souhaite établir un Etat juif sur n’importe quel territoire. Malgré ses divergences internes, le sionisme connait un développement certain et s’organise parallèlement à la montée du nationalisme arabe dans la région. En 1917, la déclaration Balfour apporte à l’Organisation une première grande victoire avec une garantie juridique de portée internationale pour l’établissement d’un Foyer national juif en Palestine. Les persécutions et le génocide nazi des années 1930-1940 contre la communauté juive légitiment toujours plus son besoin de constituer un Etat. En 1948, le sionisme aboutit finalement à la création d’Israël, Etat juif en Palestine. Aujourd’hui 40 % de la communauté juive mondiale vit en Israël.

 

Bibliographie

Michel Abitbol, Juifs et Arabes au XXe siècle, Paris, Editions Perrin, 2006.
Jean-Pierre Alem, La Déclaration Balfour, aux sources de l’Etat d’Israël, Bruxelles, Editions Complexe, 1999.
Vincent Cloarec, Henry Laurens, Le Moyen-Orient au 20e siècle, Paris, Armand Colin, 2005.
Alain Dieckhoff (dir.), L’Etat d’Israël, Paris, Fayard, 2008.

Dominique Perrin, Palestine, une terre, deux peuples, Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 2000.

 

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Sionisme-et-creation-de-l-Etat-d.html

 

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