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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


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Pourquoi a-t-on le hoquet ?

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Le hoquet est un phénomène réflexe qui intéresse l’appareil respiratoire. Il peut être « aigu » (transitoire) ou « persistant » et « réfractaire ».
Les contractions intéressent les muscles impliqués lors de la respiration : le « diaphragme » (le muscle de la respiration qui sépare le thorax de l’abdomen) et les muscles entre les côtes (muscles « intercostaux »).
Ces contractions sont associées à une fermeture de la « glotte », le clapet qui sépare les voies respiratoires des voies digestives à la base de la gorge.
Un « arc réflexe » (ou système neurologique d’asservissement) qui comprend le « nerf phrénique » permet la synchronisation du fonctionnement de ces différentes structures.

Qu'est-ce que le hoquet ?

Le hoquet est un phénomène réflexe dû à des contractions involontaires, spasmodiques et répétées du « diaphragme » (le muscle qui ferme le thorax en bas et le sépare de l’abdomen) et des muscles intercostaux, associées à une fermeture dans le même temps de la « glotte » à la base de la gorge, qui freine donc l’arrivée de l’air et produit les sons caractéristiques (le « hic »). Il peut être aigu ou chronique.

Pourquoi le hoquet


Le hoquet habituel est généralement aigu, banal, transitoire et inoffensif. Il est dans ce cas le plus souvent lié à des problèmes digestifs. Mais s’il se prolonge ou récidive trop souvent, une consultation médicale peut être nécessaire afin de soulager le malade et d’en trouver la cause.
Dans le hoquet chronique, le problème siège généralement sur « l’arc réflexe » du muscle diaphragmatique (le système d’auto-contrôle) qui comprend les voies nerveuses sensitives « centripètes » (nerf phrénique et nerf récurrent), le centre de commande à la base du cerveau et les voies motrices « centrifuges » (nerf pneumogastrique et nerf phrénique). Dans certaines circonstances, le hoquet peut témoigner d’une irritation du muscle diaphragmatique par une affection touchant un organe de l’abdomen à son contact.

Pourquoi a-t-on un hoquet de temps en temps ?

Le hoquet transitoire (ou « aigu ») est la forme la plus fréquente : c’est celle dont la plupart des personnes peuvent être atteintes à un moment ou à un autre de leur vie.
C’est un dérèglement bénin, qui ne nécessite pas de traitement particulier. L’épisode dure en général quelques minutes et ne persiste jamais plus de 48 heures. Il cesse le plus souvent spontanément.
Bien qu’on ignore la plupart du temps sa cause, le hoquet aigu peut être lié à un excès de nourriture ou d'alcool, à la consommation de boissons gazeuses, au stress ou encore à une irritation de l'œsophage.
Il s'observe à tout âge, mais les bébés sont davantage sujets au hoquet que les adultes. Le hoquet survient alors souvent après la tétée et disparaît au bout de quelques minutes, souvent après un rot. Si le hoquet persiste, il est possible de faire boire une petite quantité d’eau au nourrisson.

A quoi est dû un hoquet qui dure ou qui récidive ?

Dans certains cas très rares, le hoquet peut durer plus de 48 heures ou bien récidiver régulièrement. Il va alors perturber l'alimentation, le sommeil et la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
Ce type de hoquet peut être associé à une maladie qu’il convient alors de rechercher et qui va concerner dans 3 cas sur 4 une maladie de l’œsophage (irritation de l'œsophage en rapport avec un reflux gastro-œsophagien, hernie hiatale, œsophagite, voire ulcère). C’est pourquoi une endoscopie œso-gastro-duodénale est le plus souvent contributive. Le traitement du reflux avec des médicaments anti-acides associés à un une perte de poids confirmera l’origine de ce hoquet si ce traitement aboutit à sa disparition.
La suite de l’enquête sur l’origine du hoquet s’intéressera au reste de l’arc réflexe évoqué dans la question sur la définition du hoquet. Le médecin s’attachera à rechercher une maladie du pharynx ou du larynx, une maladie neurologique (méningite ou tumeur cérébrale), un problème intra-thoracique (infection, atteinte cardiaque ou pulmonaire, ganglions, maladie de l’aorte) ou intra-abdominal (tumeur du foie, de l’estomac ou du pancréas).
Mais un hoquet peut être lié à une anesthésie récente ou à un trouble « métabolique » concernant le sucre (hypo- ou hyperglycémie), l’équilibre en sel (hyponatrémie ou en calcium (hypocalcémie). Parfois aucune cause n’est retrouvée et un facteur psychologique est évoqué.

Comment prévenir la récidive du hoquet banal ?

Chez l’adulte, la prévention du hoquet repose sur un aménagement des repas en évitant les repas trop copieux, trop épicés ou trop rapidement avalés. Les boissons gazeuses peuvent être consommées, mais pas trop rapidement et pas en trop grandes quantités. En cas de reflux gastro-œsophagien ou de sensation de douleur en arrière du sternum, en particulier en position couchée, il faut penser à une irritation de l'œsophage (« œsophagite ») qui peut être à l’origine d’un hoquet.
Chez le nourrisson, la prévention du hoquet repose sur une tétée plus lente (attention à l’ouverture de la tétine), en évitant qu’il avale trop d’air et en veillant à lui faire faire un rot ensuite.
En cas de pleurs de l’enfant, ou de régurgitation, après le repas, il faut également penser à un reflux gastro-œsophagien qui peut être associé à une œsophagite.

Que faire en cas de hoquet aigu ?

Différents « remèdes de grand-mère » ont été proposés avec assez peu d’efficacité. Il est possible d’essayer de réaliser une stimulation vagale à travers l’ingestion rapide d’un verre d’eau froide ou en essayant d’avaler du pain…
En cas de persistance plus de quelques minutes, il est possible d’essayer de stimuler le centre cérébral impliqué dans le hoquet en augmentant la quantité de gaz carbonique dans le sang (« hypercapnie »), en effet, le hoquet est inhibé par l’hypercapnie.
Cette hypercapnie est obtenue en réalisant une série d’apnées prolongées (retenir plusieurs fois sa respiration) ou en respirant profondément et rapidement une dizaine de fois dans un sac en papier (pour les enfants, cette manœuvre doit être faite sous surveillance.

Que faire en cas de hoquet chronique ?

Si le hoquet dure depuis plus de 48 heures ou revient régulièrement, il est nécessaire de consulter le médecin traitant car le hoquet chronique peut être le signe d’une maladie qui sera le plus souvent curable.
Après un interrogatoire sur le hoquet, les signes associés et en particulier les signes de reflux du contenu gastrique acide de l’estomac dans l’œsophage (ou reflux gastro-œsophagien) : douleur ascendante en arrière du sternum avec éventuellement goût acide dans la gorge, et sur les traitements pris, le médecin pratiquera un examen clinique et demandera des examens complémentaires.
Une endoscopie œsogastroduodénale (ou « fibroscopie ») sera le plus souvent demandée à la recherche d’un reflux gastro-œsophagien ou d’une irritation de l’œsophage.
Cette endoscopie peut être associée à une « manométrie œsophagienne » : il s’agit d’une mesure de la pression dans l’œsophage pendant 30 à 45 minutes, grâce à une sonde équipée d’un capteur. Cette technique permet d’enregistrer les contractions et les relâchements de l’œsophage et de sa partie basse, le « cardia », pour vérifier que celui-ci marche normalement et empêche le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage.
Un autre examen qui peut être nécessaire si l’endoscopie est normale est une « pH-métrie œsophagienne » : après une anesthésie locale, on introduit dans le nez du patient une sonde munie d’une électrode, qui est placée en bas de l’œsophage. Elle enregistre les variations du pH (mesure du caractère acide ou basique) à cet endroit, sur 18 à 24 heures. Le pH du bas œsophage, normalement neutre, est acide lorsque du liquide gastrique remonte dans l’œsophage à cause d’un reflux et une insuffisance du cardia.
Différents médicaments sont susceptibles de soulager le malade en attendant les résultats de l’exploration de l’œsophage et des autres anomalies.
Si ces examens permettent d’authentifier la réalité d’une affection de l’œsophage, le traitement du reflux permettra de faire disparaître le hoquet. Il s’agira essentiellement de médicaments anti-acides et anti-ulcéreux, associés éventuellement à un régime amaigrissant. Une surélévation de la tête du lit peut être associée pour limiter le reflux qui est majoré en position allongée.
Si ces examens se révèlent négatifs, un bilan plus extensif sera nécessaire à la recherche d’une autre maladie touchant l’arc réflexe du diaphragme avec des explorations focalisées sur le thorax, le cerveau et l’abdomen. Une fois la cause trouvée, le traitement de la maladie fera disparaître le hoquet.
Dans certains cas, aucune cause du hoquet chronique n’est retrouvée et le médecin traitant prescrira alors des médicaments pour améliorer la qualité de vie du patient.

 

http://www.pourquoidocteur.fr/Symptome/13-Hoquet-seule-la-duree-de-la-crise-fait-la-gravite/p-60-QUE-FAIRE-Hoquet

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Soubhana Allah;les hommes aussi pourraient être victimes de leurs hormones !

Mariage

Déprime, irritabilité, hyperémotivité… les femmes ont tendance à mettre ces sautes d'humeur sur le compte de fluctuations hormonales. Seul apanage de la gent féminine ? Pas vraiment. En cas de stress, les hommes pourraient être victimes de leurs hormones. Le syndrome de l'homme irritable.

Pourquoi certains hommes stressés deviennent-ils irritables, grincheux ou émotifs au point de fondre en larmes ? Et bien, ces changements d'humeur pourraient être liés à l'effondrement de l'hormone mâle : la testostérone.

Doux comme un agneau ?

Certains animaux présentent des changements d'humeur et de comportements liés aux fluctuations saisonnières de l'hormone mâle. Les scientifiques de l'Université d'Edimbourg ont dans un premier temps étudié la conduite de certains moutons. En automne, leur niveau de testostérone explose pendant la période de rut et tombe en hiver. Période pendant laquelle les moutons perdent tout intérêt pour le sexe.

Les résultats obtenus vont à l'encontre de certaines idées reçues. Alors que la testostérone est généralement liée à un comportement agressif, les animaux avaient plus tendance à se blesser entre eux en dehors de la saison des amours. En focalisant son attention sur le comportement de huit moutons mâles, le Dr Lincoln a relevé que le nombre de conflits était en relation inverse avec le taux de testostérone. En hiver, les animaux deviennent nerveux, antisociaux et attaquent de manière irrationnelle.

Par la suite, ce même "syndrome du mâle irritable" a été observé sur des cerfs, des mouflons, des rennes et des éléphants indiens à la fin de la saison des amours.

L'homme : esclave de sa testostérone ?

Même si l'homme peut être un peu bête, l'extrapolation de ces comportements bestiaux n'est-il pas un peu rapide ? Le responsable de l'étude admet lui-même la faiblesse des preuves. Néanmoins, plusieurs études témoignent de l'effet de la testostérone sur certains troubles psychologiques masculins.

Les hommes ayant une production insuffisante de testostérone deviennent irritables et déprimés, dès qu'ils arrêtent le traitement hormonal substitutif. De la même manière, la reprise de testostérone de substitution améliore rapidement leur humeur.

En mai 2000, des chercheurs de l'Université d'Harvard 2 ont ainsi comparé les taux de testostérone chez des hommes séropositifs qui avaient subi une perte de poids liée au VIH/SIDA. Bien que limitée à un certain type de population, cette étude a permis de constater que les hommes qui présentaient de faibles niveaux de testostérone avaient plus de risque de se souffrir de dépression. Enfin, les hommes déprimés recevant des injections de testostérone régulières constataient une amélioration de leur humeur.

Mais ce sont plus les troubles de d'humeur (dysthimie) que les dépressions majeures qui semblent directement liés au taux de testostérone. Ainsi, une récente étude a pu constater que les hommes dysthimiques présentaient des taux de testostérone plus faibles que ceux victimes de dépressions majeures ou exempts de toute pensée négative 3.

Stress et hormones : les frères ennemis

Contrairement au syndrome prémenstruel lié au cycle ovarien de la femme, les fluctuations hormonales seraient attachées à des expériences traumatisantes comme un deuil, un divorce ou une maladie grave. De nombreuses études animales ont déjà mis en évidence le lien « stress et testostérone » mais très peu chez l'homme.

Ce que déplore David Abbott, spécialiste américain des hormones, interrogé par le New Scientist 4, qui estime que "l'effet de la testostérone a été ignoré. Quand un type devient grincheux et irritable, les chercheurs tentent d'expliquer le phénomène en niveaux de cortisol et dépression. Ils ignorent en fait que les niveaux de testostérone chutent également".

Mais cet avis n'est pas partagé par toute la communauté scientifique. Selon le Dr David Handelsman, de l'Université de Sydney, les fluctuations de testostérone chez l'homme sont sans commune mesure avec celles observées chez les moutons, à une exception près : les taux chutent de 90 % chez les hommes devant subir une castration suite à un cancer avancé de la prostate.

Une nouvelle controverse ?

Rapportée au comportement humain, l'humeur est un paramètre hautement subjectif. De plus, alors que le syndrome prémenstruel souffre encore de doutes pour certains experts, le syndrome de l'homme irritable ne devrait pas atterrir dans l'encyclopédie médicale avant quelque temps. Certains psychiatres ne voient dans cette terminologie qu'une nouvelle appellation plus avouable de la dépression masculine. Tout comme l'andropause, le syndrome du mâle irritable témoigne de l'intérêt croissant des chercheurs pour l'influence des fluctuations hormonales chez l'homme.

1 - Reproduction, fertility and Development, vol. 13, p.567
2 - J Clin Endocrinol Metab 2000 Jan;85
3 - Am J Psychiatry 2002 Mar;159(3):456-9
4 - New Scientist, 27 février 2002

 

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem01/mag0308/ps_5243_syndrome_homme.htm

 

 

e6un7

Soubhana Allah: pourquoi on éternue ?

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Vos narines vous chatouillent, vous gratouillent et paf ! L'explosion. A vos souhaits ! L'éternuement a une fonction bien définie dans le corps humain. Laquelle ?

Une sensation désagréable de picotement vous prend subitement dans les narines. Seul moyen de s'en débarrasser : éternuer ! Un vent violent d'environ 200 km/h est projeté de votre nez. Impossible de vous contrôler. Ce mécanisme est un système de défense mis au point par notre organisme. La nature est bien faite ! Les voies aériennes comme la bouche et les narines sont des lieux de passage de l'air vers les poumons. Celui-ci est souvent chargé en diverses particules non désirées et pouvant empêcher le bon fonctionnement de la respiration.

 

Des cellules bien collantes

L'intérieur de nos narines est couvert d'une muqueuse constituée de petites cellules ciliées. Elles sécrètent une substance collante appelée mucus. Lorsque des particules pénètrent dans les voies respiratoires, elles les captent directement en les engluant. Ces petites boules de mucus sont ensuite dirigées par le mouvement des cils vers l'œsophage et donc l'estomac pour être éliminées. Oui mais parfois ce mécanisme n'est pas suffisant. Les particules sont trop grosses pour être piégées et digérées. Seul moyen : les projeter hors de l'organisme via un vent violent : l'éternuement.

Eternuer pour mieux respirer

Dans le processus d'éternuement, les cellules ciliées de la muqueuse nasale ne rentrent pas en ligne de compte. Cet épithélium dispose de terminaisons nerveuses du nerf crânien V ou le nerf trijumeau. Les poussières et autres agents irritants vont stimuler ces terminaisons qui s'empressent d'envoyer des signaux nerveux. Le nerf trijumeau les transmet en haut lieu, le cerveau et plus précisément au noyau trijumeau. Celui-ci commande les muscles responsables de la respiration tels que le diaphragme, l'épiglotte, les muscles intercostaux, les muscles paupières et du pharynx.

 
En savoir plus
 
 
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Le noyau trijumeau va provoquer une inspiration conséquente d'environ 2,5 litres de volume d'air, les cordes vocales et l'épiglotte vont alors se refermer ; les muscles intercostaux se contractent et génèrent une forte pression pulmonaire. L'air contenant les particules est expulsé ; les cordes vocales et l'épiglotte s'ouvrent, le voile du palais s'abaisse libérant ainsi le passage vers les voies aériennes supérieures et plus particulièrement vers les fosses nasales.

Les agents irritants sont ensuite renvoyés hors du corps dans un atchoum fracassant.

 Pourquoi dit on à tes souhaits quand on éternue?

C'est une habitude qui remonte à l'époque du moyen age. En effet, lorsqu'une personne éternuait, son entourage lui prodiguait un "Dieu vous bénisse". Car à cette époque, la peste sévissait sérieusement et l’éternuement était le premier symptôme de cette maladie. Souhaiter donc à cette personne que Dieu la bénisse, protégeait le malade de l’infection.

Mais il existe encore d'autres explications. Comme celle qui vise à dire que lorsque l’on éternue, une partie de l’âme est expulsée. Et comme à l'époque on pensait que l'âme vivait dans la tête, dire "A vos souhaits" était sensé protéger cette petite partie de l’âme et ainsi, favoriser le destin.

 Dans la même logique, pourquoi est-il impossible d'éternuer les yeux ouverts?

Lorsque l'on éternue, on ferme systématiquement les yeux. Il s'agit d'un réflexe inné que l'on ne peut contrôler. Mais pourquoi? Pour répondre à cette question il faut déjà comprendre ce qu'est l'éternuement. C'est "une expiration brusque et bruyante, semi-autonome ou involontaire (réflexe au niveau cortical) par le nez et la bouche provoqué par un mouvement subit et convulsif des muscles expirateurs (notamment le diaphragme et les muscles intercostaux) provoqué suite à une irritation des muqueuses nasales ou à leur mise en contact avec un corps étranger". Certains scientifiques s'avancent même à dire qu'au moment de l'éternuement, toutes les fonctions du corps s'arrêtent, même le cœur ! Eternuer les yeux ouverts entrainerait certainement l'éclatement de vaisseaux sanguins au niveau des yeux...

Source: 

 
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La fête de Pâques: signification et origine

Paques

Origine juive de la fête de Pâques

La fête chrétienne de Pâques trouve ses racines dans la fête juive de la Pâque. La Pâque juive (Pessah en hébreu) a pour origine une fête des bergers nomades (la Pâque sacrifice de printemps) et une fête agricole (la fête des Azymes ou des pains sans levain). Elle commémore la libération du peuple juif de l’esclavage qu’il subissait en Égypte. Le mot Pessah signifie "passage". Il désigne le passage de Yahweh qui frappa les maisons des égyptiens et épargna les israélites et il commémore le passage de la mer Rouge.

Elle commence au soir du 14 Nissan, dernier jour avant la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps et dure 8 jours du 15 au 22 Nissan qui est le premier mois de l’année selon la Bible. Selon le rituel au temps de Jésus, le repas pascal (Seder) était préparé à la fin de l’après-midi du 14 Nissan. On ne pouvait consommer du pain fermenté pendant les 7 jours qui suivaient. La Pâque se célèbre par un repas pris en famille (Seder) et un caractère public qui est le sacrifice des agneaux fait par les prêtres au Temple.

Signalons qu’on emploi le singulier pour la Pâque juive et le pluriel pour la Pâques chrétienne.

 Origine de la fête chrétienne de Pâques

La fête de Pâques est fixée le premier dimanche après le 21 Mars. Cette fête est tout à la fois une célébration religieuse et une fête du printemps et du renouveau. A cette occasion, il est traditionnel de se réunir en famille autour d'un bon repas et d'organiser une chasse aux oeufs pour les enfants.

C'est également une période où l'on envoie de jolies cartes à ses proches, pour leur souhaiter de Joyeuses Pâques. Nous vous proposons à cet effet des modèles de textes pour vos voeux de Pâques.

La signification religieuse de Pâques

La fête de Pâques est une journée de réjouissances pour les Chrétiens, car elle commémore la résurrection du Christ. Le mot "Pâques" vient de "Pessa'h", mot qui désigne la Pâque juive qui célèbre la sortie des Israélites d'Égypte. En effet, la passion du Christ a eu lieu durant les fêtes de Pessa'h, que Jésus célébrait alors en tant que Juif. Certains symboles sont d'ailleurs communs aux deux fêtes, comme l'agneau pascal, le pain sans levain et l'oeuf.

Traditionnellement, cette période est favorable aux baptêmes. L'Église considère également que les Chrétiens doivent communier au moins une fois dans l'année, au moment de Pâques. D'où l'expression "faire ses pâques", qui signifie se confesser et communier durant la période pascale.

 Comment est fixée la date de la fête de Pâques ?

La date de la fête de Pâques n’est pas fixée par le calendrier civil. Elle est fixée par les autorités ecclésiastiques. Selon des règles établis au IV° siècle, par le concile de Nicée en 325, on célèbre Pâques le dimanche qui suit la pleine lune de printemps. L’équinoxe de printemps étant le 21 mars, Pâques est au plus tôt le 22 mars et au plus tard le 25 avril. Cependant à cause de la réforme du calendrier, les chrétiens d’Orient ne célèbrent pas Pâques à la même date que les chrétiens d’Occident, car ils ont gardé le calendrier Julien. Les chrétiens d’Occident (catholique, anglican, protestant...) ont adopté la réforme du calendrier promulguée par le pape Grégoire en 1582 (calendrier grégorien). Ils ont la même date de la fête de Pâques.

Les traditions de Pâques

L'oeuf, symbole de vie

Bien avant l'ère chrétienne, l'œuf était déjà chargé de sens et la coutume de s'offrir des œufs au printemps est donc antérieure à la fête de Pâques. L'œuf symbolise en effet la promesse de la vie et a donc toujours été considéré comme un présent de bon augure. Lorsque l'œuf a été associé à la fête de Pâques, le rapprochement était évident entre la promesse de vie que représente l'œuf et la résurrection du Christ. Par ailleurs la belle forme de l'œuf en fait un symbole de perfection.

La tradition d'offrir des œufs à Pâques vient également de l’interdiction de manger des œufs pendant la durée du carême. Les œufs pondus pendant cette période étaient alors conservés après cuisson et décorés pour être offerts le jour de Pâques. Autrefois, à une époque où le chocolat était encore une denrée rare, c'était un régal d'œufs durs qui était offert aux enfants le jour de Pâques.

Lièvres et les cloches de Pâques

De nos jours, on offre plus facilement un œuf en chocolat qu'un œuf décoré, pour le plus grand plaisir des enfants et des gourmands. Les friandises en chocolat peuvent également prendre la forme de cloches et de lapins. La légende dit en effet que le dimanche de Pâques les cloches des églises, restées muettes depuis le jeudi saint, reviennent de Rome où elles s'étaient rendues en pèlerinage et déversent sur les jardins des friandises en chocolat. On dit également, en Allemagne et en Alsace, que ce sont les lièvres qui apportent ces friandises et les cachent dans le jardin. Les enfants fabriquent de jolis nids garnis de mousse qu'ils installent dans le jardin la veille de Pâques afin d'inciter les lièvres de Pâques à les remplir d'œufs.

Chasse aux œufs pour les enfants

Si vous avez dans votre entourage des enfants, préparez-leur dans votre jardin ou dans votre appartement une chasse aux œufs. Vous aurez pris soin de cacher les friandises la veille de Pâques, de façon à pouvoir leur mettre en main un petit panier au saut du lit. Pour une chasse aux œufs réussie, pensez à multiplier les friandises de petit format, de façon à rendre la recherche plus intéressante et plus longue. Et pour une fois, autorisez les enfants à manger du chocolat au petit déjeuner, ils en seront ravis !

Table de Pâques

Le repas de Pâques réunit généralement la famille pour un repas exceptionnel. Pour le décor de la table, une ambiance printanière est facile à réaliser avec du matériel naturel : jeunes branchages, premières fleurs, mousse.... On peut y ajouter des symboles de Pâques, avec des oeufs de poule vidés et peints, des bougies en forme de poule ou de cloche, des petits nids de branchages remplis d'oeufs en sucre.
Pour votre dessert, nous vous proposons d'opter pour un gâteau que les Orthodoxes préparent pour Pâques, léger et délicieux, que l'on appelle Paskha et dont voici la recette .

Agneau pascal

Le repas traditionnel de Pâques fait toujours la part belle à l'agneau, que l'on mange généralement sous la forme d'un superbe gigot accompagné de haricots blancs. Le gigot d'agneau peut se cuisiner de diverses manières : en croûte de sel, rôti dans un jus de thym ou de romarin... Vous découvrirez nos recettes dans l'article sur le choix et la cuisson de l'agneau. Ce n'est pas un hasard si l'agneau est la viande par excellence du menu de Pâques, car l'agneau, par son innocence et son obéissance, rappelle le sacrifice du Christ. Par ailleurs, c'est à cette saison que l'agneau est disponible et savoureux. Le fin du fin étant l'agneau de pré salé, à la saveur inimitable.

 

http://www.lemagfemmes.com/Religion-chretienne/Joyeuses-Paques.html

http://cybercure.fr/les-fetes-de-l-eglise/careme-paques/semaine-sainte-veillee-pascale/article/origine-histoire-date-de-la-fete

 

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Le sommeil, et le « lavage de cerveau »

Si l’on sait précisément en quoi il est utile que notre cœur batte ou quels avantages nous procure la respiration, le rôle du sommeil reste bien plus difficile à définir. Évidemment, on l’associe à la récupération, mais également au renforcement de la mémoire de la journée ainsi qu’à la régulation du métabolisme du système immunitaire. Mais planent autour encore de nombreuses inconnues, notamment sur les mécanismes spécifiquement impliqués.

Pourtant, à n’en pas douter, sa fonction est cruciale. Car des insectes aux mammifères, en n'oubliant pas les autres espèces animales, tout le monde ou presque dort . Les Hommes passent entre un quart et un tiers de leur vie à se reposer. Ce temps de repos ne permet pas d'amasser des ressources alimentaires ou de se reproduire, et expose les animaux à leurs prédateurs. Pourquoi y consacrer toutes ces heures s’il n’y a pas d’utilité biologique derrière ?

Une première réponse concrète vient d’être apportée par des chercheurs new-yorkais de l’université Cornell, sous l'égide de Maiken Nedergaard. Leur spécialité : la façon dont le cerveau se débarrasse de ses déchets. Dans la science , ils viennent de montrer que la mécanique se met en place durant le sommeil. Des résultats importants qui pourraient avoir des répercussions sur le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Le système glymphatique, laveur de cerveaux

Pour bien comprendre, il faut reprendre l’histoire depuis le début. Le cerveau étant un organe fondamental, il se trouve bien protégé et isolé du reste du corps par une barrière quasi imperméable, la barrière hématoencéphalique, évitant ainsi l’intrusion de toxines ou de pathogènes. De ce fait, à la différence du reste de l’organisme qui évacue ses déchets par le système lymphatique, on pensait que l’encéphale devait systématiquement recycler tout le matériel cellulaire.

Cette idée a été mise à mal dernièrement par cette même équipe de scientifiques, d’abord dans Science Translational Medicine en août 2012, puis en juillet dernier dans Science. Sur des souris, ils ont mis en évidence un réseau de canaux microscopiques dans le cerveau, équivalent au système lymphatique, qu’ils ont baptisé glymphatique, du fait de l’intervention des cellules gliales, qui soutiennent les neurones. Cette fois pas de lymphe, mais du liquide céphalorachidien (LCR), qui récolte les déchets amoncelés qui finissent, en passant par des pores bien calibrés, par être dégradés dans le foie.

Notre cerveau dispose d'un système d'élimination des déchets qui s'active surtout durant le sommeil.
Notre cerveau dispose d'un système d'élimination des déchets qui s'active surtout durant le sommeil. © Mark Lythgoe, Chloe Hutton, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Ces scientifiques sont même allés plus loin en démontrant que le mouvement du LCR était dû à l’activation de canaux microscopiques, présents dans les membranes des cellules gliales. En effet, dès lors qu’ils les ont éteints, le liquide devenait stagnant. Or, activer les canaux demande beaucoup d’énergie à la cellule. Est-il possible que les cellules gliales utilisent leurs ressources simultanément pour soutenir l’activité neuronale, et l’élimination des déchets ? Les auteurs ont supposé que non, et que ces deux activités devaient être séparées. Ainsi, selon leur théorie, durant l’éveil, les cellules nerveuses sont privilégiées, tandis que la nuit, on met en place le processus d’évacuation des détritus.

Des déchets principalement éliminés durant le sommeil

Les auteurs ont voulu vérifier leur hypothèse. Des souris ont été entraînées pour se détendre et s’endormir dans un dispositif d’imagerie biphotonique, capable de déceler des mouvements de fluides dans un tissu vivant. Lorsque l’électroencéphalogramme révélait que les animaux plongeaient dans une phase de sommeil, les scientifiques injectaient un colorant vert, afin de suivre ses déplacements dans le cerveau. Une demi-heure plus tard, d’une petite caresse sur la queue, les rongeurs se réveillaient. Alors, un colorant rouge était inoculé. Les chercheurs pouvaient ainsi comparer distinctement les deux situations.

Ils en ont conclu que durant le sommeil, le débit du LCR était environ dix fois plus important que pendant la phase d’éveil, ce qui confirmait leur intuition. Ils expliquent cette situation par une adaptation physiologique jamais observée : les cellules gliales semblent perdre du volume, ce qui se traduit par une augmentation de 60 % du diamètre des vaisseaux du système glymphatique, augmentant alors le rendement de l’évacuation des déchets.

Une nouvelle voie contre les maladies neurodégénératives

En parallèle, ils ont effectué un autre test. Ils ont administré aux souris des bêta-amyloïdes marquées. Ces protéines s’amoncellent dans le cas de la maladie d’Alzheimer et contribuent à la mort des neurones. En phase de sommeil, leur élimination est deux fois plus rapide que durant l’éveil.

Voilà donc une piste qui pourrait expliquer pourquoi de nombreux troubles neurologiques sont associés à des troubles du sommeil. Un déficit de repos pourrait directement être impliqué, en facilitant l’accumulation de protéines nocives, comme les bêta-amyloïdes, mais également l’alpha-synucléine, impliquée quant à elle dans la maladie de Parkinson.

D’autres questions interpellent les chercheurs. D’abord, ils pensent que ce « lavage du cerveau » contribue à la récupération. Mais dans quelle mesure l’accumulation des résidus du métabolisme intervient-elle dans la sensation de fatigue ? D’autre part, comment les canaux des cellules gliales changent-ils de conformation durant le sommeil ? Si les chercheurs semblent avoir décrit l’une des fonctions du sommeil, il se pourrait sûrement que celle-ci ne soit pas la seule. L’enquête est donc bien loin d’être terminée.

 

 

http://www.futura-sciences.com

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