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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Venin : quand le poison devient médicament

Il existe près de 200.000 espèces d'animaux venimeux. Et aujourd'hui leurs fluides intéressent de très près les industries pharmaceutiques et cosmétiques. Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de séquencer les formules des venins et donc de percer le mystère de ces cocktails. Six médicaments contenant du venin comme un anticoagulant sont déjà sur le marché. Mais la recherche continue.

Venin : quand le poison devient médicament

En Suisse, on commence à percer le mystère des venins. Aujourd'hui les progrès techniques permettent de séquencer les venins comme notre ADN. Dans les laboratoires de biochimie, on décortique les venins depuis près de 15 ans.

Connaître la composition des venins est une étape essentielle pour un jour parvenir à un médicament, comme l'explique Reto Stocklin, président directeur général d'Atheris Laboratoires : "Un venin va contenir des centaines de molécules, et chacune de ces molécules aura une activité très précise, très puissante sur une cible donnée. Le cocktail a été optimisé par la nature. Pour tuer les proies, pour se protéger du prédateur ou pour lutter contre un compétiteur, chacune des molécules que contient le venin a été optimisée par des millions d'années d'évolution pour être un candidat médicament puisque ces molécules sont très solubles, très stables, très sélectives, très puissantes…".

Reste à identifier la recette de chacune des molécules : les peptides. Composés d'une vingtaine d'acides aminés déjà bien connus des scientifiques, leur ordre d'apparition et leur quantité sont encore mystérieux : "Chaque peptide ou chaque protéine est un enchaînement des 20 acides aminés, comme un collier de perles que l'on crée à partir de perles de vingt couleurs différentes. On cherche alors à connaître la séquence et savoir dans quel ordre sont placés les peptides".

Le potentiel des venins est considérable. Il passionne aujourd'hui toute l'Europe. La Commission européenne a même financé pendant cinq ans une large étude sur le cône, un escargot de mer. Plus rapide, l'industrie cosmétique a dégainé la première. Depuis un an, un fabricant coréen propose une crème anti-rides inspirée du venin de cône qui aurait les mêmes vertus que le Botox®.

Mais le monde de la pharmacie n'a pas dit son dernier mot comme le confirme Reto Stocklin : "On peut imaginer des traitements pour la dystonie par exemple puisque la molécule a un effet myorelaxant. Elle permet donc de relaxer les contractions musculaires. On peut donc développer un médicament pour les crampes, des crispations… On a aussi d'autres molécules pour d'autres indications qui sont en cours de développement soit pré-clinique, soit clinique notamment le cancer, la sclérose en plaques...". Il faudra encore quelques années de recherches et de tests avant que ces médicaments arrivent sur le marché.

 

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-venin-quand-le-poison-devient-medicament-12326.asp?1=1

 

e6un7

 

 

Soubhana Allah:comment et pourquoi l'araignée tisse-t-elle ?

 Toutes les araignées produisent de la soie. C'est une de leurs caractéristiques. Elles utilisent pour cela leurs glandes séricigènes, situées dans l'abdomen. Ces glandes produisent un liquide composé de deux protéines. Ce sont les ingrédients nécessaires à la construction du fil. Pour rejoindre l'extérieur, le liquide circule dans de minuscules tubes creux - les fusules -. Une araignée peut avoir plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de fusules qui débouchent en bas de son abdomen, sur des filières - entre une et quatre paires suivant les espèces -. Lorsque la soie sort, elle se solidifie. La cause physique de cette solidification n'est pas encore bien définie.

Des centaines de km suspendue à un fil

L'araignée utilise ensuite l'extrémité de ses pattes, munies de griffes, pour extraire la soie des filières et regrouper les fils. Elle peut maintenant l'utiliser pour se fabriquer un cocon, créer un fil de rappel qui l'empêche de tomber lorsqu'elle marche au plafond, ou encore communiquer avec ses congénères, car le fil est imbibé de phéromones. Le mâle l'utilise aussi pour récupérer sa semence avant de la stocker. Mieux, chez certaines espèces, les jeunes le transforment en parachute ascensionnel. Un petit bout de soie soulevé par le vent peut les emmener à plusieurs centaines de kilomètres de leur point de départ, à travers champs ou sur des îles. Et, bien sûr, certaines araignées s'en servent pour tisser une toile et piéger leurs proies.

 

CELINE DUGUEY

  • e6un7

Bioluminescence : Pourrait-on s'éclairer un jour grâce à un animal?

Bioluminescence

La nuit, la bioluminescence des lucioles est un spectacle qui nous laisse tous émerveillés et intrigués. Mais avez-vous déjà envisagé d’éclairer votre habitat avec de la lumière provenant d’un organisme vivant ?

La bioluminescence est la production et l'émission de lumière par un organisme vivant résultant d'une réaction chimique au cours de laquelle l'énergie chimique est convertie en énergie lumineuse.

Le mot a pour origine le terme grec bios signifiant vie et le terme latin lumen, lumière.

La bioluminescence est une forme de luminescence, produisant une lumière dite froide car moins de 20 % de la lumière génère de la chaleur. Elle ne doit pas être confondue avec la fluorescence, la phosphorescence ou de la lumière réfractée.

La bioluminescence peut être générée par des organismes symbiotiques hébergés au sein d'un organisme plus grand. Le composé chimique à l'origine de la luminescence est la luciférine. Celle-ci émet de la lumière en s'oxydant grâce à l'intervention de la luciférase, une enzyme. La réaction chimique peut avoir lieu à l'intérieur ou à l'extérieur de la cellule. Chez les bactéries, l'expression des gènes liés à la bioluminescence est contrôlée par un opéron appelé lux operon.


Distribution


La majorité des émissions lumineuses marines appartiennent au spectre lumineux du bleu et du vert, les longueurs d'onde qui peuvent être transmises aisément à travers l'eau. Plus rarement, certaines espèces émettent dans le rouge ou dans l'infrarouge.

La bioluminescence non marine est plus rare mais autorise une variété de couleurs plus importante. Les formes de bioluminescence terrestre les plus connues sont les lampyres et les lucioles mais des facultés de bioluminescence ont été décrites chez d'autres insectes, des arachnides et chez certains champignons.

L'homme émet également de la lumière d'origine bioluminescente, mais en quantité si infime qu'elle n'est perceptible que par des appareils photographiques extrêmement sensibles[1].

Fonction de la bioluminescence


Il existe quatre théories principales pour l'évolution du caractère de bioluminescence :

Camouflage

Bien que cela puisse paraître paradoxal, certains poissons ou le calmar Euprymna scolopes utilisent la bioluminescence à des fins de camouflage. En effet, à des profondeurs moyennes, les prédateurs repèrent leurs proies par en dessous, la silhouette de celles-ci se dessinant comme des ombres chinoises dans la faible lumière arrivant de la surface. Certains poissons dissimulent leur silhouette aux prédateurs situés en dessous d'eux grâce à la bioluminescence produite sur leur face ventrale, qui simule la lumière de la surface.

Attraction


Linophryne lucifera, un poisson abyssal avec un appendice frontal bioluminescent.
La bioluminescence peut également être utilisée comme un leurre par différentes espèces abyssales comme certains lophiiformes. Un appendice lumineux ballant et s'étendant au-dessus de la tête du poisson permet ainsi d'attirer les petits animaux à une distance autorisant l'attaque.

L'attraction des partenaires sexuels est une autre fonction de la bioluminescence. On la trouve notamment chez les lampyres qui utilisent un flash périodique au niveau de leur abdomen pour attirer leur partenaire lors de la reproduction.

Le plancton bioluminescent, que l'on trouve dans les eaux propres, comme sur les côtes nord de Bretagne près de Saint-Malo, dans les réserves, en Corse et au sud-est de France : Porquerolles… Les micro organismes composant le plancton utilisent la bioluminescence pour être mieux vus des poissons : le poisson, attiré par ces lumières arrive et les avale. Le plancton se reproduit plus vite dans l'abdomen du poisson que dans l'eau alentour (présence de bactéries, température plus élevée…), et il arrive ainsi que dans des régions où l'eau est plutôt pure, on puisse voir de petits nuages bleutés se former dans l’eau si on s'amuse à la remuer.

Répulsion

Certains calmars et petits crustacés utilisent des mélanges chimiques bioluminescents (également des boues de bactéries bioluminescentes) afin de repousser les attaques des prédateurs de la même manière que beaucoup de calmars utilisent l'encre : un nuage de luminescence est expulsé déroutant ou repoussant un potentiel prédateur permettant ainsi au calmar ou au crustacé de prendre la fuite en toute sécurité.

Communication

La bioluminescence pourrait également jouer un rôle direct dans la communication entre bactéries (voir quorum sensing). Elle induit également la symbiose entre des bactéries et une espèce hôte et pourrait jouer un rôle dans l'agrégation de colonie.

Types de bioluminescence


La bioluminescence peut être divisée en trois types principaux : une bioluminescence intracellulaire, une extracellulaire et celle des bactéries symbiotiques.

Bioluminescence intracellulaire

<img alt="Puis-je m'éclairer avec un animal ?" src="http://www.universcience.tv/ressources/media/photo-5649-puis-je-m-eclairer-avec-un-animal-o.html" /> <h2><iframe allowfullscreen="true" class="player" frameborder="0" height="324" mozallowfullscreen="true" scrolling="no" src="http://www.universcience.tv/index.php/player-html5-53584b2438cabfc427671258d92d6af6.html" webkitallowfullscreen="true" width="576">Puis-je m&amp;#39;&amp;eacute;clairer avec un animal ?</iframe></h2> <p>L&amp;#39;&amp;eacute;mission de lumi&amp;egrave;re par un &amp;ecirc;tre vivant s&amp;#39;appelle la <a href="http://www.universcience.tv/nom-bioluminescence.html">bioluminescence</a> . Ainsi certaines mouches, des <a href="http://www.universcience.tv/nom-mille-pattes.html">mille-pattes</a> , des calamars, des m&amp;eacute;duses des &amp;eacute;toiles de mer, des <a href="http://www.universcience.tv/nom-coraux.html">coraux</a> , une esp&amp;egrave;ce de requin mais aussi des <a href="http://www.universcience.tv/nom-bacteries.html">bact&amp;eacute;ries</a> et des <a href="http://www.universcience.tv/nom-micro-algues.html">micro-algues</a> peuvent produire de la lumi&amp;egrave;re. Lorsque que la production de lumi&amp;egrave;re se fait par r&amp;eacute;actions chimiques, on parle de chimiluminescence. Cet &amp;eacute;pisode fait partie des 6 diffus&amp;eacute;s lors de Lille 3000.</p>

La bioluminescence intracellulaire est générée par des cellules spécialisées du corps de certaines espèces multicellulaires dont la lumière est émise vers l'extérieur à travers la peau ou intensifiée par des lentilles et des matériaux réfléchissants (comme les cristaux d'urate des lucioles ou les plaques de guanine de certains poissons). Ce type de bioluminescence est celle de nombreuses espèces de calmars.

Bioluminescence extracellulaire


Mécanisme général des réactions de bioluminescences
La bioluminescence extracellulaire est réalisée à partir de la réaction entre la luciférine et la luciférase, une enzyme. Une fois synthétisé, chaque composant est stocké dans des glandes de la peau ou sous celle-ci. L'expulsion et le mélange de chaque réactif à l'extérieur produit des nuages lumineux. Ce type de bioluminescence est commun à quelques espèces de crustacés et aux céphalopodes abyssaux.

Symbiose avec des bactéries luminescentes

Ce phénomène est uniquement connu chez les animaux marins comme les cténophores, les cnidaires, les vers, les mollusques, les échinodermes et les poissons. Il semble que ce soit le type de bioluminescence le plus répandu du règne animal.

À différents endroits du corps, les animaux disposent de petites vésicules, communément appelées photophores qui renferment des bactéries luminescentes. Certaines espèces produisent de la lumière continue dont l'intensité peut être neutralisée ou modulée au moyen de diverses structures spécialisées. Les organes lumineux sont généralement reliés au système nerveux ce qui permet à l'animal de contrôler l'émission lumineuse.

Utilisation en biotechnologie


La bioluminescence des organismes est la cible de nombreux domaines de recherche. L'utilisation de la luciférase est répandue en génie génétique comme gène marqueur.

Des bactéries du genre Vibrio en symbiose avec de nombreux invertébrés marins comme la seiche Euprymna scolopes ou des poissons sont un modèle expérimental clé dans l'étude des symbioses, du quorum sensing et de la bioluminescence.

En biotechnologie, la bioluminescence a permis le développement de l'ATPmétrie. En effet, la luciférase est également capable de réagir avec l'adénosine triphosphate (ou ATP). Elle permet donc de quantifier la biomasse dans un échantillon grâce à un appareil appelé luminomètre qui mesure l'intensité lumineuse.

 

 

 

Exploiter la bioluminescence, une idée lumineuse
INNOVATION. Lucioles, vers luisants et poissons abyssaux créent leur propre lumière. Dès lors, pourquoi ne pas utiliser cette capacité pour créer des objets lumineux qui ne nécessitent ni raccordement électrique, ni produit chimique ou illumination préalable ?

Bio-light fait partie du programme  « Microbial Home » de Philips. Ce projet dont les applications sont relativement nombreuses, consiste a créé des écosystèmes domestiques qui offrent une alternative aux solutions traditionnelles d’énergie, de nettoyage, d’éclairage  ou de traitement des déchets.

Le concept Bio-light repose différentes technologies biologiques pour créer des effets de lumière. Cet éclairage autonome est écologique car il ne nécessite pas d’électricité pour produire de la lumière. Il utilise des bactéries bioluminescentes qui se nourrissent de méthane et de matières compostées générées par la vie quotidienne de la maison.

Telle une oeuvre d’art, Bio-light se présente sous la forme d’un ensemble de cellules de verres soufflées maintenues par un cadre en acier. Dans ces cellules se trouvent des cultures bactériennes qui vont émettre une douce lumière verte. L’ensemble peut être accroché sur un mur.

Les cellules de verres sont reliées ensemble par des tubes de silicium qui rejoignent la base de la lampe bioluminescente. Cette base est en fait un réservoir de nourriture pour les bactéries. Tant qu’il y a à manger, Bio-light reste en fonctionnement.

L’inconvénient majeur, c’est que cette lampe ne semble pas avoir d’interrupteur. Par ailleurs, la douce bioluminescence n’est certainement pas suffisante pour fournir l’éclairage nécessaire à une maison. La lumière est produite plus lentement que nos éclairages traditionnels et les bactéries doivent être gardées en vie pour que Bio-light tienne la route.

L’avantage réside dans le fait que cette lampe ne nécessite aucun câble pour fonctionner. Bio-light est totalement déconnectée du réseau électrique.

Bibliographie

◾D.Champiat Biochemiluminescence in Biotechnology 1992 Biofutur n°110, pp. 3-19 Technoscope n°51
◾Dominique Champiat et Jean Paul Larpent, Biochimiluminescence. Principes et applications, éd. Masson biotechnologies, 1993, 531 p.
◾D. Champiat & al Biochimiluminescence and biomedical applications 1994 Cell Biology and Toxicology Volume 10, Numbers 5-6
◾Champiat Dominique & al Applications of biochemiluminescence to HACCP. Luminescence. 2001 Mar-Apr;16(2):193-8
◾ATP-metry for detecting and counting viruses D. Champiat 2004
◾ATP-metry based on intracellular Adenyl Nucleotides for detecting and counting cells, use and implementing method for determining bacteria in particular devoid of ATP. D.Champiat 2004

Notes et références

1.↑ (en) Elliot Bentley, « Humans glow in the dark », The Guardian,‎ 17 juillet 2009 (lire en ligne).

 

Wikipédia

http://www.actinnovation.com/innovation-technologie/philips-bio-light-bacteries-bioluminescentes-eclairer-maison-3898.html

 

e6un7

Notre mode de vie influence les performances de notre cerveau

Temps

Le métier que nous exerçons, les sports que nous pratiquons, la musique que nous écoutons peuvent jouer un rôle positif ou négatif pour
notre cerveau. Le travail est un élément particulièrement important puisque nous y consacrons un grand nombre d'heures chaque jour.

Les travail

"Le travail favorise une plus grande flexibilité, une plus grande plasticité cérébrale, crée de nouvelles connexions cérébrales, un
peu de stress est positif", explique le Pr Nicolas Franck, chef du service de psychiatrie du CHU de Lyon. "En revanche, trop de stress, trop
de fatigue fait perdre des capacités de mémorisation. La sécrétion d'hormones du stress peut nuire aux performances cognitives."

Ces connaissances aident à mettre au point un management plus intelligent lorsque l'on se rend compte que le stress entraîne une baisse
des mémorisations. "Cela pousse à développer des relations saines avec les collaborateurs et à recourir à un renforcement positif", explique le
Pr Nicolas Franck.

Le chômage et la retraite négatifs aux performances
cérébrales

Le chômage est négatif aux performances cérébrales car il entraîne une diminution de l'activité stimulante et parfois une dépression qui
favorisent le déclin cognitif.

La retraite peut accélérer la survenue de la maladie d'Alzheimer si elle n'est pas bien préparée. Il faut absolument lutter
contre l'isolement, contre un manque d'activité et avoir des relations sociales.

Le sport

Le Pr Franck explique que faire du sport, non seulement améliore les performances cérébrales, mais permet aussi de prévenir la maladie
d'Alzheimer. Le sport entraîne une meilleure oxygénation du cerveau, donc favorise la création de nouvelles connexions au niveau du cerveau. Il y a également un
effet de protection contre la dégradation du cerveau à travers la fabrication de substances impliquées dans la réparation du cerveau et donc un effet de
prévention à la maladie d'Alzheimer.

Les écrans

Les écrans, télé, ordinateurs, smartphones, font partie de notre mode de vie et peuvent être un plus ou un moins pour les performances de
notre cerveau. Tout dépend de l'usage. Il faut favoriser une utilisation active, et s'en servir comme support de discussion, d'échange, de supports
pédagogiques et que cela servent à une mémorisation solide.


Une étude vient de prouver qu'avec une série de mesures il est possible de freiner le déclin cognitif.

Manger sainement, faire de l'exercice physique, stimuler son cerveau mais aussi traiter tension, diabète et cholestérol… Autant d'actions bénéfiques pour les méninges. De nombreuses études établissent en effet un lien entre ces différents facteurs et la démence. Mais c'est la première fois qu'un essai contrôlé, statistiquement solide, publié par le Lancet, démontre qu'il est possible de ralentir le déclin cognitif en agissant systématiquement sur tous ces facteurs.

Les chercheurs de l'Institut Karolinska de Suède et de l'Institut national de la santé et de la prévoyance et de l'Université de Finlande orientale ont recruté 1 260 Finlandais âgés de 60 à 77 ans et les ont répartis au hasard: une moitié d'entre eux dans un groupe d'accompagnement intensif, l'autre dans un groupe contrôle recevant uniquement des conseils de santé. Les participants n'avaient pas encore développé de problèmes de mémoire importants, mais ils étaient à risque de déficience cognitive.


Pendant deux ans, les personnes suivies de manière intensives recevaient régulièrement des conseils nutritionnels, suivaient un programme d'exercice physique et de «gymnastique » cérébrale et étaient surveillées pour leurs facteurs de risques vasculaires. Au bout de deux ans, les résultats de leurs tests étaient 25 % plus élevés que ceux du groupe contrôle. Ils étaient même 83 % plus élevés pour la capacité du cerveau à organiser et réguler les processus de pensée et 150 % pour la vitesse de traitement de l'information !

Haro sur le cholestérol et le tabagisme

«Les résultats de cette étude ne sont pas discutables mais en même temps, il faut rester prudent. Les chercheurs se sont intéressés à des personnes à risque de démence. Chez elles, plus particulièrement, on sait qu'en corrigeant les facteurs de risque comme l'hypertension et le diabète on va forcément retarder le déclin cognitif », commente le Pr Bruno Dubois, neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière.

Les «bourreaux du cœur » bien connus que sont l'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité, le cholestérol, le tabagisme ou l'inactivité physique sont tout aussi redoutables pour les méninges. «Notre cerveau est une éponge parcourue par des millions de vaisseaux minuscules qui alimentent cette puissante centrale en nutriments, oxygène et glucose. Si ce réseau incroyablement dense de vaisseaux est fragilisé, le cerveau se portera moins bien », explique le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gérontologue. Ces facteurs de risques vont en effet progressivement entraîner des altérations vasculaires qui peuvent aboutir à une mauvaise irrigation du cerveau. C'est pourquoi protéger ses artères, c'est aussi préserver ses capacités de réflexion.

Muscler ses neurones

Outre la correction des facteurs de risques vasculaires et les mesures d'hygiène de vie, l'étude finlandaise pointe du doigt la nécessité de «muscler » en permanence son cerveau. Chacun des participants est arrivé avec une «réserve cognitive » différente qui va dépendre de son niveau d'éducation, de sa profession, de ses activités de loisirs… Mais le fait de pratiquer des exercices spécifiques accompagnés par un psychologue s'est révélé bénéfique pour tous. Un phénomène qui peut s'expliquer par la plasticité neuronale.

«Le cerveau est constamment en mouvement: les neurones passent leur temps à fabriquer de nouveaux circuits entre eux grâce au réseau de synapses», explique Olivier de Ladoucette. Stimulé, le cerveau va continuer à créer de nouvelles connexions qui vont l'aider à ne pas flancher trop vite. Il n'est donc jamais trop tard pour se mettre à doper ses méninges, même si, comme le rappelle Olivier de Ladoucette, «on vieillit comme on a vécu. Et mieux vaut prendre de bonnes habitudes jeune».

 

http://www.franceinfo.fr/emission/info-sante/2012-2013/l-impact-du-mode-de-vie-sur-les-performances-de-notre-cerveau-03-11-2013-12-55

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/03/27/23561-changer-mode-vie-pour-proteger-son-cerveau

 

e6un7

Les larmes de crocodile ?

Le crocodile

Quel enfant n'a jamais pleuré des fameuses « larmes de crocodile » ? Quel enfant n'a jamais tenté de berner ses parents grâce à ce subterfuge très culpabilisant ? Si ces « larmes de crocodile » montrent que la personne n'exprime pas vraiment de remords et de plus, elles ont bien sûr pour but d'attirer la sympathie des autres.

Dans la mythologie, les larmes des crocodile étaient considérées comme un signe de tristesse. Une tristesse qui ne serait pas vraiment sincère. Pourquoi ? Parce que le crocodile continue de manger sa proie malgré les larmes.

Dans les années 1970, des expériences conclurent que les « larmes de crocodile » n'étaient qu'un mythe, une belle légende urbaine. Même en appliquant des oignons sur l'oeil des crocodiles, ils ne pleuraient pas. S'ils ne pleurent pas pour des oignons, pourquoi pleureraient-ils tout court ?

Cependant, à peu près à la même époque, F.A.Bogorad a découvert le symptôme des « larmes de crocodiles » (ou syndrome de Bogorad), un syndrome neurologique humain où les gens qui mangent ont des larmes qui coulent. Ceci a bien entendu laissé une place à l'hypothèse selon laquelle les crocodiles pleurent lorsqu'ils mangent.

En 2006, une équipe a finalement filmé 4 caïmans et 3 alligators en train de manger.

Et alors ? Alors les résultats furent bon pour l'équipe, puisque sur les 7 crocodiles, 5 d'entre eux avaient le coin de l'oeil humide, ou bien des bulles.

Mais d'où viennent ces « ébullitions » ? Eh bien ce serait les effets de l'air qui vient des poumons vers la gorge puis dans le nasopharynx (de la gorge aux narines internes) et dont la force amènerait les sécrétions du conduit lacrymal (à partir du nez) jusqu'aux yeux. Ce seraient les protéines à la surface de l'oeil qui causeraient le «bubblage » de la larme !

Une autre hypothèse, celle-ci entièrement d'ordre neurologique, est celle des para-réflexes, phénomène un peu plus compliqué à expliquer. Ce serait une anomalie génétique qui résulterait en l'expression de traits dont l'expression se retrouve bien avant sur l'arbre phylogénétique. N'étant pas une experte sur le sujet, ici s'arrête mon explication.

http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_article&id=1086

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