referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Soubhana Allah: embryon, nous sommes tous du même sexe: des femmes

Bailler
 
Nous étions tous des Les caractères masculins et féminins sont acquis par l'embryon humain au bout de quelques semaines de développement. Avant cela, tous les embryons sont identiques physiquement : ce sont des "femmes".
Messieurs, si vous pensez avoir toujours été "des hommes, des vrais", vous risquez de tomber de haut. La vidéo suivante revient sur une étape clé de notre développement : la différenciation sexuelle, le moment où votre corps devient femelle ou mâle. Et comme l'embryon humain ne se différencie qu'au bout de 5 à 6 semaines, avant cela, nous sommes tous des femmes ! Nous possédons tous deux chromosomes sexuels : deux chromosomes X pour les femmes, un chromosome X et un chromosome Y pour les hommes. Mais celui-ci n'est pas actif avant la 5ème ou la 6ème semaine de développement de l'embryon. Seul le chromosome X est actif durant cette période.
 
Ainsi, à ce stade, hommes et femmes sont physiquement identiques. Le gène le plus viril Et qu'arrive-t-il lorsque Y vient mettre son grain de sel ? Le chromosome mâle contient un gène crucial pour conférer à l'embryon les traits caractéristiques d'un homme : le gène SRY, pour Sex-determining Region of Y chromosome, ou Région déterminant le Sexe sur le chromosome Y en français. Il crée une protéine capable d'inhiber certains gènes du chromosome X et d'en activer d'autres, responsables de la mise en place de l'appareil génital par exemple. Comme l'explique la vidéo, les parties masculines et féminines ont donc une origine commune. Les ovaires descendent pour devenir des testicules, et les lèvres viennent fusionner par-dessus pour créer le scrotum. Le pénis dérive lui de la même structure embryonnaire que le clitoris des femmes. Enfin, étant donné que les tétons, uniquement nécessaires aux femmes, sont mis en place avant l'activation du chromosome Y, les hommes aussi en sont dotés !
 
 
 
Publié par François Maginiot, le 22 juin 2015

 

Lire la suite

Illusion d'optique : explications

 

Si vous cliquez sur la photo ci-contre vous découvrirez une robe qui a beaucoup fait parler d'elle cet hiver. Et vous, de quelle couleur la voyez-vous ? Cette robe a en effet fait l'objet d'un débat sur les réseaux sociaux cet hiver, créant deux groupes opposés, l'un percevant des rayures bleues et noires, tandis que l'autre des rayures blanches et dorées. Ces échanges ont pris tellement d'ampleur que des chercheurs se sont penchés sur la question pour tenter de trouver une explication.

C'est notamment l'équipe de Bevil Conway, enseignant chercheur à l'université de Wellesley aux Etats-Unis qui a reproduit ces divergences de perception de couleurs et a trouvé quelques pistes d'explication, dont les résultats et analyses ont été publiés dans la revue Current Biology. Tout d'abord, cette fameuse robe est en réalité bleue et noire, n'en déplaise au groupe blanc/doré. Quiconque la verrait dans une vitrine ou portée sur soi-même la verrait bien bleue et noire. Si vous voyez actuellement la photo d'une autre couleur, ce n'est pas à cause d'un problème neurologique ou visuel. Ce qui créer la polémique en réalité, c'est la façon dont elle a été prise en photo, car les pixels sont de couleur marron et bleue.

Les scientifiques ont donc fait appel pour ces travaux à 1400 individus dont 300 n'avaient jamais vu la photo. Ils ont simplement demandé de quelles couleurs ils voyaient la robe, sans se restreindre à deux catégories, ce qui aurait pu forcer le choix. C'est de façon assez impressionnante qu'ils ont constaté que les participants, comme sur les réseaux sociaux, se sont divisés en deux grands groupes, celui des bleu/noir et celui des blanc/doré. Toutefois, un troisième groupe, plus petit, s'est également dégagé, regroupant les personnes percevant les rayures marron et bleues. Un résultat intéressant est aussi le fait que ces groupes ne se sont pas révélés homogènes au sein de la population étudiée, l'âge et le sexe semblaient avoir une influence sur la perception des couleurs. Statistiquement, les personnes plus âgées et les femmes voyaient davantage la robe blanche et dorée.

Pour Conway, ces différences de perception s'expliquent par la lumière que notre cerveau est habitué à percevoir et par conséquent à s'attendre dans son environnement. Selon lui, les personnes exposées à une lumière naturelle sont plus à même de percevoir la robe blanche et dorée alors que ceux habitués à une lumière artificielle la percevrait davantage bleue et noire. Pour le dernier groupe, marron/bleu, il se situerait quelque part entre les deux autres, le cerveau étant accoutumé aux deux lumières.

« Une piste possible pour comprendre pourquoi on obtient de telles variations est de prendre en considération comment la lumière est contaminée par l'illumination extérieure, comme le ciel bleu ou la lumière incandescente. Le système visuel doit décider s'il se débarrasse des longueurs d'onde les plus faibles et donc les plus bleues de la lumière ou des longueurs d'onde plus grandes et plus rouges, et ce choix peut modifier la façon dont vous percevez la robe. » affirme Conway.
 
Source : Lafer-Sousa R., Hermann K.L., Conway B.R. Striking individual differences in color perception uncovered by ‘the dress’ photograph. Curr Biol. 2015 May 14. pii: S0960-9822(15)00535-7. doi: 10.1016/j.cub.2015.04.053. [Epub ahead of print]

Les neurones miroirs : une explication de l’empathie

Neurone miroir

Les neurones miroirs : une explication de l’empathie

Découverts par l’équipe du neuroscientifique Giacomo Rizzolatti dans les années 90, les neurones miroirs ont totalement bouleversé la neurologie, la communication, mais aussi la philosophie. Cette découverte, que l’on doit presque au hasard comme le paracétamol, nous a permis de mieux comprendre les processus non-verbaux, et d’observer l’empathie à l’intérieur même d’un cerveau.

Comme nous allons le voir, les neurones miroirs sont un élément majeur à prendre en compte quand on s’intéresse au langage corporel.

Les neurones miroirs : du singe à l’homme

C’est par hasard que Rizzolatti mis en évidence les neurones miroirs. Alors qu’un chercheur travaillait sur le système moteur d’un singe branché sur des électrodes, il tendit la main pour attraper son sandwich. Les détecteurs se mirent à « biper », signifiant que le singe venait d’accomplir un mouvement… Alors qu’il était immobile, observant le chercheur.

Des tests ont alors été faits pour mieux observer ce processus qui a eu lieu, pour arriver à cette conclusion : quand un singe observe un mouvement, il le reproduit dans son cerveau, sans pour autant accomplir le mouvement. Pourtant, pour le cerveau, c’est comme s’il était acteur de ce geste : les mêmes zones du cerveau s’activent quand le primate observe et lorsqu’il fait une action précise. Cette découverte allait révolutionner notre système de penser les comportements, car ce qui a été observable chez le singe est applicable à l’homme, ainsi qu’à beaucoup de mammifères.

Une expérience intéressante a été réalisée par des chercheurs allemands et canadiens (Lindner, Echterhoff, Davidson, & Brand, 2010) : des participants ont pour consigne de réaliser certaines actions spécifiques et simples (comme secouer une bouteille), puis d’observer en vidéo quelqu’un exécuter d’autres actions. Puis on demande aux participants, deux semaines plus tard, d’identifier les actions auxquelles ils ont pris part.

Les résultats montrent que l’on a tendance à croire que l’on a réalisé une action… alors que l’on a fait que l’observer ! La faute aux neurones miroirs, qui ont recréé l’action… juste dans notre cerveau !

Les neurones miroirs responsables de notre évolution

Les neurones miroirs refont penser le mimétisme comme outil de notre évolution : ce qui a permis à l’homme d’aller vers une civilisation, c’est sa capacité à comprendre et transmettre un savoir, une technique et à la reproduire pour son usage ou celui de sa communauté.

Vers une explication de l’empathie

Dans notre étude de la communication non-verbale, on ne peut ignorer les neurones miroirs. Elles nous expliquent pourquoi quand nous observons l’émotion chez autrui, nous ressentons cette même émotion (avec des nuances cependant, dûes à notre relation ou notre détachement avec ce que l’on observe). Il a été remarqué quand nous observions un visage souriant, nous avions des micro-crispations de la bouche, comme une amorce de sourire. De même, quand nous observons un visage coléreux, des micro-crispations des sourcils sont détectées par les appareils de mesure. Nous ressentons ce que nous voyons, nous l’exprimons, même subrepticement : nous sommes empathiques. C’est une possible explication de l’autisme : les neurones miroirs des autistes sont moins réactifs que chez la plupart des personnes.

 

En communication non-verbale, nous devons prendre pleinement conscience de cette empathie dans notre analyse. En effet, la « contagion émotionnelle » provoquée par les neurones miroirs peut fausser une observation. Prenons par exemple le cas de l’effet Pygmalion : si j’adopte une posture inconsciemment agressive, mon interlocuteur va sentir cela, et réagir en conséquence, peut-être par une réaction elle aussi agressive. Puis-je honnêtement dire, si j’analyse mon interlocuteur, qu’il est agressif à mon encontre ? Ne suis-je pas moi-même responsable de son attitude ?

 

Voilà pourquoi nous devons prendre conscience que nous sommes tout autant émetteurs que récepteurs en communication, non pas à tour de rôle, mais en même temps.

 

Les neurones miroirs et la stimulation

Boris Cyrulnik, lors d’une émission radio, mettait en garde contre le manque de stimulation de nos neurones miroirs à cause de la technologie. En effet, nos méthodes de communications, aussi bien en téléphonie qu’en informatique, nous prive beaucoup d’un élément essentiel : l’autre. Vu que les neurones miroirs sont essentiels pour comprendre l’autre et surtout aller vers son prochain, quel risque à long terme si nous nous coupons du relationnel ? La question reste en suspend.

La plus belle observation des neurones miroirs que j’ai pu faire, c’est avec les enfants. Vous pouvez très facilement les stimuler, par l’apprentissage, le jeu et le non-verbal. Avec les bébés, vous pouvez observez à quel point ces derniers sont sensibles à l’émotion, à l’intention. Souriez-leur, et vous verrez au bout d’un moment leur sourire en retour.

Regardez un enfant grimacer de dégout à l’ingestion d’un aliment : vous verrez ses petits camarades eux aussi faire la même mimique. Les enfants apprennent petit à petit à être empathique car l’émotion de l’autre, c’est aussi leurs émotions.

Une empathie qu’il faut petit à petit ré-apprivoiser et non plus mettre de coté : c’est un pas vers la conscience de soi et la conscience de l’autre.

Je terminerai avec une citation de R.W Fassbinder :

Je crois que l’homme est ainsi fait, il a besoin de l’autre, mais il n’a pas appris à être deux.

 

http://www.cygnification.com/neurones-miroirs/

 

Savez-vous vraiment à quoi vous ressemblez ?

 
 
Qui connaît votre visage mieux que vous ? Ce nez trop imposant, ces lèvres bien trop fines ou encore ces fossettes très creusées, vous les connaissez par cœur. Et pourtant, alors que ces traits font partie intégrante de vous-mêmes, ce sont des individus qui, en vous observant une minute à peine, seraient plus à même de vous reconnaître que vous sur des photos. L'étude a été publiée dans la revue The British Journal of Psychology et c'est au docteur David White que nous devons ces résultats.

Les heures passées à vous admirer devant le miroir n'auront servi à rien. Vous pensez connaître parfaitement chaque centimètre carré qui vous constitue et cependant une simple étude vous prouve le contraire. En Australie, l'équipe de chercheurs dirigée par le Dr White a réalisé une expérience amusante qui démontre qu'un étranger reconnaît mieux un visage que son propriétaire.

130 participants ont fourni une dizaine de photos de leur visage qu'ils ont dû trier du cliché qu'ils estimaient le plus ressemblant au moins ressemblant. Des travaux précédents montrent en effet que toutes les photos ne capturent pas parfaitement l'identité des individus, et que par conséquent, certaines s'approchent davantage de la réalité que d'autres. Les visages immobiles ont ensuite été filmés pendant une minute et deux photos ont été prises, l'une en souriant l'autre neutre. Puis 16 autres volontaires, qui ne connaissaient pas les précédents, ont visionné la vidéo et trié à leur tour les photos avec la même consigne. Enfin, un dernier groupe a effectué un test d'association de visages en utilisant les photos des premiers participants, dans le but de déterminer quel classement est le plus juste.

L'ordre de classement des photos s'est révélé différent entre les deux groupes. Mais ce qui est surprenant, c'est que le test d'association de visages a montré que les inconnus ont mieux classé les photos que les autres, qui ont ordonné leur propre visage.

« Bien que nous vivions avec notre visage au jour le jour, il semble que nos connaissances à propos de notre apparence visuelle a une contrepartie. Les représentations de nous-mêmes dans notre mémoire interfèrent avec notre capacité à choisir des images qui sont une bonne représentation ou qui dépeignent fidèlement notre apparence actuelle. »

Enfin, les clichés avec des personnes souriantes ont obtenu de meilleurs résultats au test des associations de visages. C'est à se demander si les consignes très strictes que l'on doit respecter lors d'une demande de passeport sont vraiment pertinentes.
 
 
Source : White D., Burton A.L., Kemp R.I. Not looking yourself: The cost of self-selecting photos for identity verification. Br J Psychol. 2015 Jun 23. doi: 10.1111/bjop.12141. [Epub ahead of print]
 
 
e6un7
 
 

Les battements de votre coeur accroissent votre vision!

 
 
Posez votre index et votre majeur sur votre cou, au niveau de la carotide et détendez-vous. Vous sentez les pulsations de votre cœur ? La prochaine fois que vous avez des difficultés à voir, parce qu’il fait sombre, parce que c’est loin ou pour tout autre raison, prenez votre pouls et concentrez-vous sur l’image en question à chaque battement. Vous ne voyez pas le rapport ? Vision et battements cardiaques semblent pourtant bien liés…

Puisque le cerveau reçoit des signaux de tous les organes du corps et notamment ceux en provenance du cœur, des chercheurs de l’INSERM ont eu l’idée de tester l’hypothèse selon laquelle certains signaux influenceraient les capacités sensorielles, cognitives voire même comportementales des individus. Plus précisément, ils ont mesuré l’acuité visuelle de dix-sept sujets qu’ils ont comparée aux fluctuations du rythme cardiaque.

Grâce à la magnétoencéphalographie, une technique d’imagerie cérébrale permettant de mesurer finement l’activité neuronale grâce à plus de 300 capteurs disposés sur le crâne, les scientifiques ont pu localiser les zones du cerveau dont l’activité est associée aux pulsations du cœur. Dans une seconde étape, ils ont montré plusieurs fois aux volontaires une image très faiblement contrastée, si bien qu’elle n’est visible qu’une fois sur deux. « Nous avons testé ce phénomène dans des conditions normales : il ne s’agissait pas de stimuler artificiellement le rythme cardiaque, mais de savoir si les variations de l’activité spontanée et normale du cerveau générée par les battements du cœur interfère avec l’acuité visuelle » explique Catherine Tallon-Baudry, co-auteur de l’étude qui est parue dans la prestigieuse revue Nature.

Et de façon assez inattendue, les résultats ont confirmé l’hypothèse de départ, montrant que plus l’activité cérébrale associée aux battements cardiaques est importante, plus les sujets sont capables de distinguer les images. « C’est comme si les signaux en provenance des organes du corps pouvaient permettre à la personne de développer des sensations plus fines qui, finalement, nous différencient d'un robot équipé d'une caméra traitant l'information visuelle » commente la chercheuse.

La perception de signaux corporels par le cerveau influe donc bien sur les capacités sensorielles, en l’occurrence la vue. Et pour aller plus loin le Dr Tallon-Baudry suggère que les autres sens, comme l’ouïe, pourraient tout aussi bien être modulés par l’activité cardiaque.
 
 
http://www.happyneuron.fr/actualite-scientifique/les-battements-de-votre-coeur-accroissent-votre-vision
 
 
 

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site