"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."
A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.
La télépathie 1 5 par grandeetoile
La télépathie est la faculté de transmettre et de recevoir d’un individu à un autre ou à tout autre corps organique, des paroles, sons, images et sensations en un instant. Tout le monde a cette faculté ancrée en lui. Mais bien peu en ont conscience et encore moins l’utilise. Pourtant, nous sommes en présence d’une manière de communiquer extrêmement fiable et efficace par rapport à toutes les technologies actuelles. Aucune distance, aucun obstacle ni aucune personne ne peut entraver une transmission.
La télépathie a fait l’objet de multiples tests scientifiques très diversifiés. La conclusion est implacable, la télépathie existe bel est bien. Il ne s’agit pas d’une capacité illusoire, et elle peut s’exercer sous différentes manières. Les communications télépathiques les plus répandues se déroulent généralement entre les être humains, mais il est aussi possible de correspondre avec les animaux et même les matières organiques que l’on pense complètement insensibles ou inertes, comme les plantes, arbres et autres végétaux.
L’exemple le plus flagrant de télépathie entre deux êtres humains est en rapport avec les jumeaux. Pour les vrais jumeaux, il n’est plus à démontrer qu’ils sont sans cesse en relation l’un avec l’autre, même s’ils se trouvent à deux endroits distants de plusieurs milliers de kilomètres. Lorsque l’un commence une phrase, l’autre est en mesure de la terminer, lorsque l’un subit une épreuve quelle qu’elle soit, l’autre en ressent également la charge. Il s’agit là bien sûr de cas extrêmes, tout le monde ne fonctionne pas télépathiquement parlant à ce niveau très élevé. Pour la plupart des gens, les transmissions télépathiques ne se font pas toujours aussi clairement et surtout il est difficile de les contrôler.
Une transmission télépathique entre deux êtres humains « lambda » se produit souvent lorsque l’un des deux subit ou ressent une très grande émotion. Que ce soit une forte joie venant d’un événement heureux inattendu, ou encore une peur démesurée due à une agression ou un appel à l’aide suite à un accident de la route, la force et la qualité de la transmission télépathique en sont décuplées. La transmission devient alors souvent limpide à un point tel, que le récepteur ressent et voit les choses comme s’il s’y trouvait. La force émotionnelle envoyée avec la transmission télépathique, agit comme un véritable décodeur envers la personne réceptrice. Le doute ne peut subsister dans ce type de message. Le récepteur en a la plupart du temps parfaitement conscience.
La qualité des transmissions, est due également, au lien qui existe entre les deux personnes concernées. Un lien d’amour fort permettra un échange plus net et plus régulier. On retrouve par exemple plusieurs cas de télépathie extrêmement forts entre une mère et sa fille. Généralement, quand celle-ci se retrouve en danger, la mère le ressent quasi immédiatement, et peut agir en conséquence.
Il est également possible qu’un échange télépathique soit effectif entre deux personnes n’entretenant pas de lien fort, mais dans ce cas, la transmission risque de ne pas être comprise ou tout simplement ignorée. Aussi, l’ouverture d’esprit du récepteur joue un grand rôle dans la qualité des transmissions, qui seront beaucoup moins efficaces, si la personne cherche à comprendre systématiquement de façon intellectuelle, tout ce qui se présente à elle.
La science s’intéresse depuis très longtemps à la télépathie. On rapporte que des tests s’effectuaient déjà au XVIIIème siècle. Il est vrai que cette pratique attire l’attention. Imaginez un instant que l’on arrive à une parfaite maitrise de la télépathie. Les possibilités de communications et de découvertes seraient infinies. On pensait, dans le milieu du XXème siècle, que la télépathie relevait d’un échange utilisant les ondes radios. Mais cette idée fut très rapidement mise à mal, étant donné qu’aucune interférence, et ce, quelque soit le milieu dans lequel le test était effectué, n’était constatée. Ce qui n’est pas le cas des ondes radios, qui sont sujettes aux obstacles physiques qu’elles peuvent rencontrer.
Les tests qui ont été majoritairement entrepris pour démontrer que la télépathie existe bien, ont été très souvent, accomplis de manière très simple, mais ne pouvant pas faire l’objet de discordes. Les tests relevaient de la transmission d’images ou d’idées, d’une personne que l’on appelle « émetteur » à une autre appelée « récepteur ». L’émetteur était le seul à connaître le contenu de ce qu’il devait envoyer au récepteur, et surtout, il le découvrait au dernier moment, par le biais d’un ordinateur, qui sortait aléatoirement des images ou des textes. Il ne pouvait y avoir tricherie ou connaissance du contenu à transmettre avant que l’ordinateur ne l’affiche. Le récepteur se trouvait dans une pièce totalement close, et devait noter au fur et à mesure, les images, textes et sensations qui lui venaient à l’esprit. Les résultats sont assez édifiants. Le récepteur arrive à décrire exactement ce que l’émetteur lui transmet à plus de cinquante pour cent.
Les tests sont encore plus concluants lorsque le récepteur est endormi ou se trouve en phase d’endormissement. Les barrières intellectuelles tombent et offrent la voie idéale pour capter toutes sortes de messages extrasensoriels. Dans ces cas là, lorsque le récepteur fait part, à son réveil, de tout ce dont il se souvient, les résultats sont encore plus probants, et s’avère juste à plus de quatre vingt pour cent.
Mais les messages envoyés par télépathie ne semblent pas toujours arrivés à leurs buts. Et cela dépend grandement de la personne réceptrice. Celle-ci fait inconsciemment un tri, qui lui permet de classifier les informations qui lui parviennent en fonction de leur importance. Si vous essayez d’effectuer une communication dont la valeur représente quelque chose de tout à fait banal et sans conséquences graves ou vitales, il est fort probable que le récepteur rejette inconsciemment et instantanément votre message.
Fait que l’on pourrait tout à fait qualifier d’irrationnel voir de loufoque, la télépathie entre les êtres humains et les animaux sont choses courantes, même bien plus souvent que l’on pourrait le concevoir. Souvent les liens qui unissent un chien à son maitre sont très forts et enduits d’amour. Il n’est pas rare par exemple de voir l’animal comprendre que son maitre traverse une passe difficile. L’animal fera fréquemment preuve d’empathie et de soutien envers son maître dans la mesure du possible. Evidemment il va de soi que la relation entretenue entre le maitre et l’animal doit être saine. L’exemple des chevaux est aussi particulièrement frappant. Il faut dire qu’il s’agit là certainement des animaux les plus sensibles et les plus sujets aux tensions environnementales et personnelles de leur entourage. Mais lorsque le lien est suffisamment fort entre un cheval et son cavalier ou éleveur, celui-ci comprend souvent instantanément ses émotions et pensées.
Un autre exemple qui est intéressant pour démontrer la transmission de pensée avec les animaux, est lorsque ceux-ci arrivent à retrouver leur propriétaire alors qu’il se trouve a plusieurs centaines voir milliers de kilomètres. Il arrive de temps en temps de retrouver dans les journaux locaux ce type d’histoire, où les animaux de compagnie, souvent les chiens, retrouvent leur propriétaire des semaines plus tard, après avoir parcouru des centaines de kilomètres. Comment l’animal peut alors se diriger sans aucuns repères. Il s’agit sans nul doute de transmissions, souvent inconscientes, entre l’animal et le maitre, du lieu où il se trouve et du moyen permettant d’y accéder.
La télépathie envers les végétaux a fait également l’objet de plusieurs tests concluants. Lorsque l’on porte atteinte à l’écorce d’un arbre, on observe des modifications au niveau des manifestations bioélectriques de celui-ci et de ses congénères, et ce alors qu’ils sont séparés parfois de plusieurs dizaines de kilomètres.
La télépathie, bien que l’on commence à en savoir beaucoup plus via les multiples tests scientifiques effectués, en est encore à ses balbutiements. Peu de personnes la maitrise consciemment. Le commun des mortels ne peut pas gérer cette faculté aussi aisément que l’on apprend à parler avec le langage humain. Comme toute pratique, et je dirai surtout celle-ci, qui permet à tout être humain d’être en relation les uns avec les autres sans aucune gêne ni obstacle, est dédiée à évoluer et par la suite à être maitrisée. Imaginez un instant que tout ce dont vous souhaitez faire part à vos proches le soit fait en un instant, couplé des émotions que vous souhaitez transmettre. Aucun moyen de communication actuel n’est en mesure de pouvoir vous offrir la pareille, et encore faut-il qu’ils soient en état de marche et dans un lieu approprié.
Cela offrirait des possibilités inimaginables. Un ami qui se trouve en vacances vous ferait part de son voyage par télépathie, et vous aussi le temps de la transmission, vous ressentiriez les plaisirs des vacances et les sensations de celles-ci, sans bouger de chez vous.
Et nous pourrions imaginer encore bien des applications. Supposons que vous butez sur un problème dont vous n’arrivez pas à vous « dépatouiller ». Lancez un message, et attendez que quelqu’un le perçoive et y réponde par un retour de pensée. Voilà qui permettrait d’avancer, et de faire avancer notre monde à fière allure ! Tous les cerveaux se connecteraient entre eux, et mettraient à profit leurs connaissances et expériences, sans restriction aucune de distance.
On pourrait finir par penser que plus rien ne serait caché et que les informations, peu importe leur contenu, soient diffusées à qui veut bien les réceptionner. Voilà un monde dans lequel il serait certainement agréable de vivre ne pensez vous pas ? Plus rien ne serait secret, plus aucune manipulation ne serait possible, tout le monde saurait à qui il s’adresse en tout temps et en tout lieu. On comprendrait les intentions de chacun à notre égard. On saurait exactement ce que notre interlocuteur pense de nous. On en viendrait à vivre dans un monde où la fourberie, la mesquinerie, la tromperie, l’égoïsme et la haine finiront par être désuets, de honte qu’elles soient visibles et compréhensibles de tout notre entourage
http://www.avenir-fr.com/articles/la_telepathie/transmissions_telepathiques_7_1.html
En pleine nuit, une coupure de courant se produit. Le temps de trouver une lampe de poche, vous pouvez vous déplacer dans la maison grâce à votre vision nocturne. Comment ça marche ? Explications.
Les vertébrés et les arthropodes sont les animaux dotés d'une vision très développée. L'œil humain est perfectionné et est comparable à un appareil photo dont la rétine est la pellicule. A tout moment de la journée, de jour comme de nuit, notre œil s'adapte à notre environnement pour nous assurer la meilleure vision possible.
Le cristallin et la cornée s'occupent d'ajuster l'image, l'iris s'occupe de la luminosité. Les photons, particules lumineuses, pénètrent jusqu'à la rétine qui va se charger de remplacer le stimulus lumineux en stimulation électrique qui va parvenir au cerveau via le nerf optique. Le cerveau reconstitue ensuite l'image. Cette conversion de stimulus est possible grâce à des cellules rétiniennes spécialisées sensibles à la lumière, les photorécepteurs. Mais s'ils sont réactifs à la lumière, comment cela fonctionne dans l'obscurité ?
A chacun sa spécialité
Deux types de récepteurs sont présents dans la rétine de l'œil humain : les cônes et les bâtonnets. Les cônes permettent de discerner les couleurs ; quant aux bâtonnets, ils confèrent une vision panchromatique, c'est-à-dire en noir et blanc.
Dans l'obscurité, les bâtonnets sont les plus utiles pour notre vision dite scotopique, à savoir avec une faible luminosité. Ils possèdent une sensibilité importante à la lumière ; à faible intensité, les bâtonnets entrent en activité grâce à leur pigment, la rhodopsine.
Un pigment en cascade
A la lumière, la rhodopsine est sous forme inactive. Elle est décomposée en deux éléments, l'opsine et le rétinène (un aldéhyde de la vitamine A). Dès le passage en obscurité, le stock actif de rhodopsine doit se reconstituer de manière à atteindre le maximum de sensibilité pour que la vision scotopique soit optimale. Cela prend un peu de temps ce qui explique la période d'adaptation de notre œil pour que nous voyions correctement dans le noir. Cela réclame ne moyenne une trentaine de minutes.
La synthèse de rhodopsine active s'effectue par deux voies :
la voie rapide à partir de rétinène
la voie plus lente à partir de la vitamine A nécessite une oxydation ce qui réclame une dépense métabolique importante.
Quand la rhodopsine atteint son seuil de sensibilité qui est autour de 500 nanomètres, elle excite alors le bâtonnet qui envoie l'info nerveuse au cerveau.
Les bâtonnets se trouvent majoritairement à la périphérie de la rétine. Ceci explique que nous ne distinguons pas un objet de face dans l'obscurité, mais par contre on voit très bien son contour.
http://www.linternaute.com/science/biologie/article/comment-voit-on-la-nuit.shtml?f_id_newsletter=649
Les neurones miroirs : une explication de l’empathie
Découverts par l’équipe du neuroscientifique Giacomo Rizzolatti dans les années 90, les neurones miroirs ont totalement bouleversé la neurologie, la communication, mais aussi la philosophie. Cette découverte, que l’on doit presque au hasard comme le paracétamol, nous a permis de mieux comprendre les processus non-verbaux, et d’observer l’empathie à l’intérieur même d’un cerveau.
Comme nous allons le voir, les neurones miroirs sont un élément majeur à prendre en compte quand on s’intéresse au langage corporel.
Les neurones miroirs : du singe à l’homme
C’est par hasard que Rizzolatti mis en évidence les neurones miroirs. Alors qu’un chercheur travaillait sur le système moteur d’un singe branché sur des électrodes, il tendit la main pour attraper son sandwich. Les détecteurs se mirent à « biper », signifiant que le singe venait d’accomplir un mouvement… Alors qu’il était immobile, observant le chercheur.
Des tests ont alors été faits pour mieux observer ce processus qui a eu lieu, pour arriver à cette conclusion : quand un singe observe un mouvement, il le reproduit dans son cerveau, sans pour autant accomplir le mouvement. Pourtant, pour le cerveau, c’est comme s’il était acteur de ce geste : les mêmes zones du cerveau s’activent quand le primate observe et lorsqu’il fait une action précise. Cette découverte allait révolutionner notre système de penser les comportements, car ce qui a été observable chez le singe est applicable à l’homme, ainsi qu’à beaucoup de mammifères.
Une expérience intéressante a été réalisée par des chercheurs allemands et canadiens (Lindner, Echterhoff, Davidson, & Brand, 2010) : des participants ont pour consigne de réaliser certaines actions spécifiques et simples (comme secouer une bouteille), puis d’observer en vidéo quelqu’un exécuter d’autres actions. Puis on demande aux participants, deux semaines plus tard, d’identifier les actions auxquelles ils ont pris part.
Les résultats montrent que l’on a tendance à croire que l’on a réalisé une action… alors que l’on a fait que l’observer ! La faute aux neurones miroirs, qui ont recréé l’action… juste dans notre cerveau !
Les neurones miroirs responsables de notre évolution
Les neurones miroirs refont penser le mimétisme comme outil de notre évolution : ce qui a permis à l’homme d’aller vers une civilisation, c’est sa capacité à comprendre et transmettre un savoir, une technique et à la reproduire pour son usage ou celui de sa communauté.
Vers une explication de l’empathie
Dans notre étude de la communication non-verbale, on ne peut ignorer les neurones miroirs. Elles nous expliquent pourquoi quand nous observons l’émotion chez autrui, nous ressentons cette même émotion (avec des nuances cependant, dûes à notre relation ou notre détachement avec ce que l’on observe). Il a été remarqué quand nous observions un visage souriant, nous avions des micro-crispations de la bouche, comme une amorce de sourire. De même, quand nous observons un visage coléreux, des micro-crispations des sourcils sont détectées par les appareils de mesure. Nous ressentons ce que nous voyons, nous l’exprimons, même subrepticement : nous sommes empathiques. C’est une possible explication de l’autisme : les neurones miroirs des autistes sont moins réactifs que chez la plupart des personnes.
En communication non-verbale, nous devons prendre pleinement conscience de cette empathie dans notre analyse. En effet, la « contagion émotionnelle » provoquée par les neurones miroirs peut fausser une observation. Prenons par exemple le cas de l’effet Pygmalion : si j’adopte une posture inconsciemment agressive, mon interlocuteur va sentir cela, et réagir en conséquence, peut-être par une réaction elle aussi agressive. Puis-je honnêtement dire, si j’analyse mon interlocuteur, qu’il est agressif à mon encontre ? Ne suis-je pas moi-même responsable de son attitude ?
Voilà pourquoi nous devons prendre conscience que nous sommes tout autant émetteurs que récepteurs en communication, non pas à tour de rôle, mais en même temps.
Les neurones miroirs et la stimulation
Boris Cyrulnik, lors d’une émission radio, mettait en garde contre le manque de stimulation de nos neurones miroirs à cause de la technologie. En effet, nos méthodes de communications, aussi bien en téléphonie qu’en informatique, nous prive beaucoup d’un élément essentiel : l’autre. Vu que les neurones miroirs sont essentiels pour comprendre l’autre et surtout aller vers son prochain, quel risque à long terme si nous nous coupons du relationnel ? La question reste en suspend.
La plus belle observation des neurones miroirs que j’ai pu faire, c’est avec les enfants. Vous pouvez très facilement les stimuler, par l’apprentissage, le jeu et le non-verbal. Avec les bébés, vous pouvez observez à quel point ces derniers sont sensibles à l’émotion, à l’intention. Souriez-leur, et vous verrez au bout d’un moment leur sourire en retour.
Regardez un enfant grimacer de dégout à l’ingestion d’un aliment : vous verrez ses petits camarades eux aussi faire la même mimique. Les enfants apprennent petit à petit à être empathique car l’émotion de l’autre, c’est aussi leurs émotions.
Une empathie qu’il faut petit à petit ré-apprivoiser et non plus mettre de coté : c’est un pas vers la conscience de soi et la conscience de l’autre.
Je terminerai avec une citation de R.W Fassbinder :
Je crois que l’homme est ainsi fait, il a besoin de l’autre, mais il n’a pas appris à être deux.
http://www.cygnification.com/neurones-miroirs/
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité