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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Tomber malade à cause des « courants d’air » n'est que du vent !

Rhume

« Ferme cette porte ! Y’a un courant d’air ! Tu vas nous faire attraper la mort ! » « J’ai mal au dos ! Ce doit être un courant d’air ! »

Le courant d’air est un peu le croque-mitaine de la médecine. Personne ne le voit, mais il serait la cause de beaucoup de nos maux : rhume, grippe, lumbago, etc.

Pour les maladies infectieuses (rhume, angine, etc.), voir Prendre froid. Le frisson ressenti n’est pas dû à un courant d’air, mais à l’attaque traîtresse et lâche du microbe qui a réussi à s’insinuer subrepticement dans votre organisme.

Un rhume également appelé rhinite ou coryza aigu est occasionné, pour rappel, par un virus. Contrairement à une idée reçue, le froid, une chute brusque des températures, une météo glaciale ou encore des courants d’air n’entraînent pas de rhume…mais plutôt un virus qui sera dans les parages. Mais pourquoi souffre-t-on dès lors davantage de rhume et/ou de refroidissement en hiver ? La chute du thermomètre n’est pas à incriminer mais bien le fait que de nombreuses personnes restent cloîtrées à l’intérieur dans des espaces relativement confinés, restreints. Vu leur proximité, ils augmentent ainsi le risque de contagion.

Plus le nombre de personnes est grand dans un espace confiné, plus le risque de transmettre et/ou d’attraper un virus sera élevé. Notez que l’on dénombre environ une centaine de virus qui peuvent occasionner un rhume voire un refroidissement. Ces virus, comme pour toute infection virale, sont fortement contagieux. Il suffit que quelqu’un d’enrhumé éternue et que les particules virales soient respirées dans l’air ou encore de serrer la main d’une personne malade qui vient par exemple de se moucher sans avoir pris la peine de se laver les mains pour être contaminé. A ce titre, les poignées de porte, les robinets, les claviers d’ordinateur, les gsm, les clés sont de grands vecteurs de contamination.

Nous savons aussi depuis le début du siècle que le fait de faire du courant d’air en ouvrant portes et fenêtres permet de diminuer la concentration microbienne dans les pièces. Donc, non seulement les courants d’air ne sont pas la cause des maladies, mais au contraire ils les dispersent.

Pour les lumbagos et autres douleurs musculaires, le muscle est lésé par l’effort et non par le courant d’air. Le froid sur le muscle lésé ne fait qu’aggraver la sensation douloureuse

 

http://tatoufaux.com/?Les-courants-d-air

http://www.passionsante.be/INDEX.cfm?fuseaction=art&art_id=8221

 

  • e6un7

La douleur est une miséricorde d’Allah

Douleur

La douleur est une miséricorde d’Allah. De nombreuses personnes ne savent pas qu’il s’agit d’une bénédiction, car la douleur est synonyme que quelque chose ne va pas dans leur corps et qu’il est temps d’aller voir un médecin. S’il n’y avait pas de douleurs, comment les gens sauraient-ils qu’ils ont des problèmes d’estomac ou des calculs rénaux ? Si elle ne se faisait pas sentir aussi rapidement, la “maladie” resterait inconnue jusqu’à ce qu’elle s’intensifie et devienne d’une façon ou d’une autre perceptible. Mais dans Sa miséricorde, Allah fait en sorte que les personnes ressentent les symptômes de chaque maladie afin d’être diagnostiquée à l’avance

Qu’est-ce que la douleur?
L’Association internationale pour l’étude de la douleur note que la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle déplaisante associée au dommage actuel ou potentiel des tissus ». La douleur est très personnelle et subjective. Contrairement à la fièvre, pour laquelle un thermomètre peut indiquer si vous faites beaucoup de température, il n’y a aucune façon objective de mesurer la douleur que vous éprouvez.


Comment sentons-nous la douleur?
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous ressentez la douleur? Habituellement, la douleur est le système d’avertissement de votre corps. Elle vous prévient que quelque chose ne va pas. Les cellules nerveuses, également appelées « neurones », transmettent les signaux de vos cinq sens vers votre cerveau. Certains neurones, appelés « nocicepteurs », se spécialisent à lancer des signaux de douleur. Ces neurones de la douleur se trouvent dans toute votre peau et dans tous les autres tissus de votre organisme. Lorsque les neurones de la douleur sont stimulés, ils lancent des signaux électriques et chimiques à travers les nerfs de la moelle épinière jusqu’à votre cerveau qui les interprète comme de la douleur.


Quels sont les différents types de douleur?
Tout le monde a fait l’expérience de la douleur. Cela peut avoir été de la douleur aiguë, comme celle provenant d’une aiguille ou d’une coupure, ou encore de la douleur chronique due à un problème persistant, comme l’arthrite.


La douleur aiguë
La douleur aiguë est appelée douleur « ordinaire » ou « nociceptive ». C’est celle que vous ressentez lorsque vos nerfs lancent des messages à partir des tissus blessés de votre organisme. Tout le monde a ressenti de la douleur aiguë. C’est le type de douleur que vous éprouvez lorsqu’on vous pique pour une analyse de sang ou lorsque vous vous faites une entorse à une cheville. Cette douleur est temporaire; elle dure de quelques minutes à plusieurs semaines. La douleur aiguë disparaît avec la guérison et elle se traite d’habitude facilement. Elle peut souvent être soignée par une approche simple utilisant des médicaments, des moyens physiques (chaleur, froid, repos) ou des stratégies psychologiques (distractions, respirations profondes).

La douleur aiguë est utile, parce qu’elle vous empêche de vous blesser. La douleur aiguë vous alerte à propos d’un dommage actuel ou imminent. Par exemple, si vous marchiez pieds nus sur un morceau de verre, votre cerveau reconnaîtrait rapidement la douleur et vous avertirait d’enlever votre pied. Vous sauriez également que vous pourriez avoir besoin de soins médicaux. De cette manière, la douleur aiguë peut vous aider à vous protéger contre des situations nocives.  


La douleur chronique
La douleur chronique est une douleur qui dure depuis au moins trois mois. La douleur chronique est également toute douleur récurrente qui apparaît au moins trois fois en trois mois. La douleur chronique peut être :

persistante : douleur continue
récurrente : fréquents épisodes de douleur comme les maux de tête


Contrairement à la douleur aiguë, la douleur chronique n’a aucun objectif utile; c’est une réponse prolongée et anormale à une blessure. Vous pouvez la considérer comme un mauvais fonctionnement du système d’alarme de votre corps, qui lance des signaux de danger sans raison valable. La douleur chronique peut être associée à des maladies comme l’arthrite et le cancer, ou elle peut tout simplement se produire sans raison connue (idiopathique). À la différence de la douleur aiguë, la douleur chronique ne sert pas à grand-chose sauf de rappeler à la personne que sa maladie est continue et qu’elle exige un traitement permanent. La plupart des gens qui sont aux prises avec la douleur souffrent de douleur chronique. Il faut la gérer minutieusement pour améliorer le fonctionnement. Elle est généralement plus difficile à traiter que la douleur aiguë, et elle exige une approche multimodale. Une telle approche utilise une combinaison de médicaments ainsi que de la physiothérapie et une psychothérapie. Il y a également des équipes spécialisées dans la douleur chronique qui utilisent une approche interdisciplinaire (médicaments, soins infirmiers, physiothérapeutes, psychologues, etc.) pour traiter la douleur. Il y a deux types de douleur chronique : la douleur nociceptive et la douleur neuropathique.


La douleur nociceptive
La douleur nociceptive est le type de douleur chronique le plus fréquent. C’est celle que vous ressentez quand vos nerfs lancent des messages à partir des tissus blessés ou irrités. Elle peut être causée par la pression, par des températures extrêmement chaudes ou froides, ou par des signaux chimiques envoyés par certains tissus en réponse à une blessure, par exemple, par des articulations endommagées par l’arthrite ou par des muscles douloureux à cause d’une tension chronique.


La douleur neuropathique
L’autre type de douleur chronique est la douleur neuropathique. Cette douleur chronique n’est pas causée par des nerfs qui transmettent des messages au cerveau que des tissus sont blessés ou irrités. La douleur neuropathique est plutôt causée par un dommage à un nerf ou par un problème du système nerveux. Les nerfs endommagés lancent des messages anormaux de douleur au cerveau.

La douleur neuropathique est difficile à diagnostiquer, étant donné qu’il n’y a souvent aucun signe de maladie. Le problème vient du nerf lui-même ou du cerveau. Ce type de douleur est également plus difficile à traiter que la douleur nociceptive. Par exemple, cela peut être une sensation de brûlure qui provient du zona (une infection qui affecte les nerfs de la douleur) ou la douleur du membre fantôme (dans laquelle un membre amputé continue à faire mal).

Certaines personnes souffrant de douleur chronique peuvent éprouver à la fois de la douleur nociceptive et de la douleur neuropathique. On l’appelle alors la « douleur mixte ».

Votre douleur peut être transformée
Votre douleur peut être transformée en empêchant les signaux de la douleur d’atteindre votre cerveau. Ces signaux de la douleur peuvent être réduits ou bloqués n’importe où sur le chemin de la douleur. Il peut ne pas être possible d’éliminer toute la douleur due à votre problème de douleur chronique. Néanmoins, il y a des choses que vous pouvez faire pour diminuer votre douleur.

Votre douleur peut être transformée en utilisant des :

stratégies pharmacologiques ou des médicaments contre la douleur
moyens physiques comme la chaleur, le froid, le massage et l’exercice
stratégies psychologiques comme la relaxation, la distraction (s’engager dans des activités agréables) et changer votre manière de penser 

     

http://www.harunyahya.fr/fr/Articles/30269/les-manifestations-du-nom-dallah

http://www.douleurchronique.org/content_new.asp?node=162

 

  • e6un7

Venin : quand le poison devient médicament

Il existe près de 200.000 espèces d'animaux venimeux. Et aujourd'hui leurs fluides intéressent de très près les industries pharmaceutiques et cosmétiques. Grâce aux progrès technologiques, il est désormais possible de séquencer les formules des venins et donc de percer le mystère de ces cocktails. Six médicaments contenant du venin comme un anticoagulant sont déjà sur le marché. Mais la recherche continue.

Venin : quand le poison devient médicament

En Suisse, on commence à percer le mystère des venins. Aujourd'hui les progrès techniques permettent de séquencer les venins comme notre ADN. Dans les laboratoires de biochimie, on décortique les venins depuis près de 15 ans.

Connaître la composition des venins est une étape essentielle pour un jour parvenir à un médicament, comme l'explique Reto Stocklin, président directeur général d'Atheris Laboratoires : "Un venin va contenir des centaines de molécules, et chacune de ces molécules aura une activité très précise, très puissante sur une cible donnée. Le cocktail a été optimisé par la nature. Pour tuer les proies, pour se protéger du prédateur ou pour lutter contre un compétiteur, chacune des molécules que contient le venin a été optimisée par des millions d'années d'évolution pour être un candidat médicament puisque ces molécules sont très solubles, très stables, très sélectives, très puissantes…".

Reste à identifier la recette de chacune des molécules : les peptides. Composés d'une vingtaine d'acides aminés déjà bien connus des scientifiques, leur ordre d'apparition et leur quantité sont encore mystérieux : "Chaque peptide ou chaque protéine est un enchaînement des 20 acides aminés, comme un collier de perles que l'on crée à partir de perles de vingt couleurs différentes. On cherche alors à connaître la séquence et savoir dans quel ordre sont placés les peptides".

Le potentiel des venins est considérable. Il passionne aujourd'hui toute l'Europe. La Commission européenne a même financé pendant cinq ans une large étude sur le cône, un escargot de mer. Plus rapide, l'industrie cosmétique a dégainé la première. Depuis un an, un fabricant coréen propose une crème anti-rides inspirée du venin de cône qui aurait les mêmes vertus que le Botox®.

Mais le monde de la pharmacie n'a pas dit son dernier mot comme le confirme Reto Stocklin : "On peut imaginer des traitements pour la dystonie par exemple puisque la molécule a un effet myorelaxant. Elle permet donc de relaxer les contractions musculaires. On peut donc développer un médicament pour les crampes, des crispations… On a aussi d'autres molécules pour d'autres indications qui sont en cours de développement soit pré-clinique, soit clinique notamment le cancer, la sclérose en plaques...". Il faudra encore quelques années de recherches et de tests avant que ces médicaments arrivent sur le marché.

 

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-venin-quand-le-poison-devient-medicament-12326.asp?1=1

 

e6un7

 

 

Soubhana Allah:comment et pourquoi l'araignée tisse-t-elle ?

 Toutes les araignées produisent de la soie. C'est une de leurs caractéristiques. Elles utilisent pour cela leurs glandes séricigènes, situées dans l'abdomen. Ces glandes produisent un liquide composé de deux protéines. Ce sont les ingrédients nécessaires à la construction du fil. Pour rejoindre l'extérieur, le liquide circule dans de minuscules tubes creux - les fusules -. Une araignée peut avoir plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de fusules qui débouchent en bas de son abdomen, sur des filières - entre une et quatre paires suivant les espèces -. Lorsque la soie sort, elle se solidifie. La cause physique de cette solidification n'est pas encore bien définie.

Des centaines de km suspendue à un fil

L'araignée utilise ensuite l'extrémité de ses pattes, munies de griffes, pour extraire la soie des filières et regrouper les fils. Elle peut maintenant l'utiliser pour se fabriquer un cocon, créer un fil de rappel qui l'empêche de tomber lorsqu'elle marche au plafond, ou encore communiquer avec ses congénères, car le fil est imbibé de phéromones. Le mâle l'utilise aussi pour récupérer sa semence avant de la stocker. Mieux, chez certaines espèces, les jeunes le transforment en parachute ascensionnel. Un petit bout de soie soulevé par le vent peut les emmener à plusieurs centaines de kilomètres de leur point de départ, à travers champs ou sur des îles. Et, bien sûr, certaines araignées s'en servent pour tisser une toile et piéger leurs proies.

 

CELINE DUGUEY

  • e6un7

Bioluminescence : Pourrait-on s'éclairer un jour grâce à un animal?

Bioluminescence

La nuit, la bioluminescence des lucioles est un spectacle qui nous laisse tous émerveillés et intrigués. Mais avez-vous déjà envisagé d’éclairer votre habitat avec de la lumière provenant d’un organisme vivant ?

La bioluminescence est la production et l'émission de lumière par un organisme vivant résultant d'une réaction chimique au cours de laquelle l'énergie chimique est convertie en énergie lumineuse.

Le mot a pour origine le terme grec bios signifiant vie et le terme latin lumen, lumière.

La bioluminescence est une forme de luminescence, produisant une lumière dite froide car moins de 20 % de la lumière génère de la chaleur. Elle ne doit pas être confondue avec la fluorescence, la phosphorescence ou de la lumière réfractée.

La bioluminescence peut être générée par des organismes symbiotiques hébergés au sein d'un organisme plus grand. Le composé chimique à l'origine de la luminescence est la luciférine. Celle-ci émet de la lumière en s'oxydant grâce à l'intervention de la luciférase, une enzyme. La réaction chimique peut avoir lieu à l'intérieur ou à l'extérieur de la cellule. Chez les bactéries, l'expression des gènes liés à la bioluminescence est contrôlée par un opéron appelé lux operon.


Distribution


La majorité des émissions lumineuses marines appartiennent au spectre lumineux du bleu et du vert, les longueurs d'onde qui peuvent être transmises aisément à travers l'eau. Plus rarement, certaines espèces émettent dans le rouge ou dans l'infrarouge.

La bioluminescence non marine est plus rare mais autorise une variété de couleurs plus importante. Les formes de bioluminescence terrestre les plus connues sont les lampyres et les lucioles mais des facultés de bioluminescence ont été décrites chez d'autres insectes, des arachnides et chez certains champignons.

L'homme émet également de la lumière d'origine bioluminescente, mais en quantité si infime qu'elle n'est perceptible que par des appareils photographiques extrêmement sensibles[1].

Fonction de la bioluminescence


Il existe quatre théories principales pour l'évolution du caractère de bioluminescence :

Camouflage

Bien que cela puisse paraître paradoxal, certains poissons ou le calmar Euprymna scolopes utilisent la bioluminescence à des fins de camouflage. En effet, à des profondeurs moyennes, les prédateurs repèrent leurs proies par en dessous, la silhouette de celles-ci se dessinant comme des ombres chinoises dans la faible lumière arrivant de la surface. Certains poissons dissimulent leur silhouette aux prédateurs situés en dessous d'eux grâce à la bioluminescence produite sur leur face ventrale, qui simule la lumière de la surface.

Attraction


Linophryne lucifera, un poisson abyssal avec un appendice frontal bioluminescent.
La bioluminescence peut également être utilisée comme un leurre par différentes espèces abyssales comme certains lophiiformes. Un appendice lumineux ballant et s'étendant au-dessus de la tête du poisson permet ainsi d'attirer les petits animaux à une distance autorisant l'attaque.

L'attraction des partenaires sexuels est une autre fonction de la bioluminescence. On la trouve notamment chez les lampyres qui utilisent un flash périodique au niveau de leur abdomen pour attirer leur partenaire lors de la reproduction.

Le plancton bioluminescent, que l'on trouve dans les eaux propres, comme sur les côtes nord de Bretagne près de Saint-Malo, dans les réserves, en Corse et au sud-est de France : Porquerolles… Les micro organismes composant le plancton utilisent la bioluminescence pour être mieux vus des poissons : le poisson, attiré par ces lumières arrive et les avale. Le plancton se reproduit plus vite dans l'abdomen du poisson que dans l'eau alentour (présence de bactéries, température plus élevée…), et il arrive ainsi que dans des régions où l'eau est plutôt pure, on puisse voir de petits nuages bleutés se former dans l’eau si on s'amuse à la remuer.

Répulsion

Certains calmars et petits crustacés utilisent des mélanges chimiques bioluminescents (également des boues de bactéries bioluminescentes) afin de repousser les attaques des prédateurs de la même manière que beaucoup de calmars utilisent l'encre : un nuage de luminescence est expulsé déroutant ou repoussant un potentiel prédateur permettant ainsi au calmar ou au crustacé de prendre la fuite en toute sécurité.

Communication

La bioluminescence pourrait également jouer un rôle direct dans la communication entre bactéries (voir quorum sensing). Elle induit également la symbiose entre des bactéries et une espèce hôte et pourrait jouer un rôle dans l'agrégation de colonie.

Types de bioluminescence


La bioluminescence peut être divisée en trois types principaux : une bioluminescence intracellulaire, une extracellulaire et celle des bactéries symbiotiques.

Bioluminescence intracellulaire

<img alt="Puis-je m'éclairer avec un animal ?" src="http://www.universcience.tv/ressources/media/photo-5649-puis-je-m-eclairer-avec-un-animal-o.html" /> <h2><iframe allowfullscreen="true" class="player" frameborder="0" height="324" mozallowfullscreen="true" scrolling="no" src="http://www.universcience.tv/index.php/player-html5-53584b2438cabfc427671258d92d6af6.html" webkitallowfullscreen="true" width="576">Puis-je m&amp;#39;&amp;eacute;clairer avec un animal ?</iframe></h2> <p>L&amp;#39;&amp;eacute;mission de lumi&amp;egrave;re par un &amp;ecirc;tre vivant s&amp;#39;appelle la <a href="http://www.universcience.tv/nom-bioluminescence.html">bioluminescence</a> . Ainsi certaines mouches, des <a href="http://www.universcience.tv/nom-mille-pattes.html">mille-pattes</a> , des calamars, des m&amp;eacute;duses des &amp;eacute;toiles de mer, des <a href="http://www.universcience.tv/nom-coraux.html">coraux</a> , une esp&amp;egrave;ce de requin mais aussi des <a href="http://www.universcience.tv/nom-bacteries.html">bact&amp;eacute;ries</a> et des <a href="http://www.universcience.tv/nom-micro-algues.html">micro-algues</a> peuvent produire de la lumi&amp;egrave;re. Lorsque que la production de lumi&amp;egrave;re se fait par r&amp;eacute;actions chimiques, on parle de chimiluminescence. Cet &amp;eacute;pisode fait partie des 6 diffus&amp;eacute;s lors de Lille 3000.</p>

La bioluminescence intracellulaire est générée par des cellules spécialisées du corps de certaines espèces multicellulaires dont la lumière est émise vers l'extérieur à travers la peau ou intensifiée par des lentilles et des matériaux réfléchissants (comme les cristaux d'urate des lucioles ou les plaques de guanine de certains poissons). Ce type de bioluminescence est celle de nombreuses espèces de calmars.

Bioluminescence extracellulaire


Mécanisme général des réactions de bioluminescences
La bioluminescence extracellulaire est réalisée à partir de la réaction entre la luciférine et la luciférase, une enzyme. Une fois synthétisé, chaque composant est stocké dans des glandes de la peau ou sous celle-ci. L'expulsion et le mélange de chaque réactif à l'extérieur produit des nuages lumineux. Ce type de bioluminescence est commun à quelques espèces de crustacés et aux céphalopodes abyssaux.

Symbiose avec des bactéries luminescentes

Ce phénomène est uniquement connu chez les animaux marins comme les cténophores, les cnidaires, les vers, les mollusques, les échinodermes et les poissons. Il semble que ce soit le type de bioluminescence le plus répandu du règne animal.

À différents endroits du corps, les animaux disposent de petites vésicules, communément appelées photophores qui renferment des bactéries luminescentes. Certaines espèces produisent de la lumière continue dont l'intensité peut être neutralisée ou modulée au moyen de diverses structures spécialisées. Les organes lumineux sont généralement reliés au système nerveux ce qui permet à l'animal de contrôler l'émission lumineuse.

Utilisation en biotechnologie


La bioluminescence des organismes est la cible de nombreux domaines de recherche. L'utilisation de la luciférase est répandue en génie génétique comme gène marqueur.

Des bactéries du genre Vibrio en symbiose avec de nombreux invertébrés marins comme la seiche Euprymna scolopes ou des poissons sont un modèle expérimental clé dans l'étude des symbioses, du quorum sensing et de la bioluminescence.

En biotechnologie, la bioluminescence a permis le développement de l'ATPmétrie. En effet, la luciférase est également capable de réagir avec l'adénosine triphosphate (ou ATP). Elle permet donc de quantifier la biomasse dans un échantillon grâce à un appareil appelé luminomètre qui mesure l'intensité lumineuse.

 

 

 

Exploiter la bioluminescence, une idée lumineuse
INNOVATION. Lucioles, vers luisants et poissons abyssaux créent leur propre lumière. Dès lors, pourquoi ne pas utiliser cette capacité pour créer des objets lumineux qui ne nécessitent ni raccordement électrique, ni produit chimique ou illumination préalable ?

Bio-light fait partie du programme  « Microbial Home » de Philips. Ce projet dont les applications sont relativement nombreuses, consiste a créé des écosystèmes domestiques qui offrent une alternative aux solutions traditionnelles d’énergie, de nettoyage, d’éclairage  ou de traitement des déchets.

Le concept Bio-light repose différentes technologies biologiques pour créer des effets de lumière. Cet éclairage autonome est écologique car il ne nécessite pas d’électricité pour produire de la lumière. Il utilise des bactéries bioluminescentes qui se nourrissent de méthane et de matières compostées générées par la vie quotidienne de la maison.

Telle une oeuvre d’art, Bio-light se présente sous la forme d’un ensemble de cellules de verres soufflées maintenues par un cadre en acier. Dans ces cellules se trouvent des cultures bactériennes qui vont émettre une douce lumière verte. L’ensemble peut être accroché sur un mur.

Les cellules de verres sont reliées ensemble par des tubes de silicium qui rejoignent la base de la lampe bioluminescente. Cette base est en fait un réservoir de nourriture pour les bactéries. Tant qu’il y a à manger, Bio-light reste en fonctionnement.

L’inconvénient majeur, c’est que cette lampe ne semble pas avoir d’interrupteur. Par ailleurs, la douce bioluminescence n’est certainement pas suffisante pour fournir l’éclairage nécessaire à une maison. La lumière est produite plus lentement que nos éclairages traditionnels et les bactéries doivent être gardées en vie pour que Bio-light tienne la route.

L’avantage réside dans le fait que cette lampe ne nécessite aucun câble pour fonctionner. Bio-light est totalement déconnectée du réseau électrique.

Bibliographie

◾D.Champiat Biochemiluminescence in Biotechnology 1992 Biofutur n°110, pp. 3-19 Technoscope n°51
◾Dominique Champiat et Jean Paul Larpent, Biochimiluminescence. Principes et applications, éd. Masson biotechnologies, 1993, 531 p.
◾D. Champiat & al Biochimiluminescence and biomedical applications 1994 Cell Biology and Toxicology Volume 10, Numbers 5-6
◾Champiat Dominique & al Applications of biochemiluminescence to HACCP. Luminescence. 2001 Mar-Apr;16(2):193-8
◾ATP-metry for detecting and counting viruses D. Champiat 2004
◾ATP-metry based on intracellular Adenyl Nucleotides for detecting and counting cells, use and implementing method for determining bacteria in particular devoid of ATP. D.Champiat 2004

Notes et références

1.↑ (en) Elliot Bentley, « Humans glow in the dark », The Guardian,‎ 17 juillet 2009 (lire en ligne).

 

Wikipédia

http://www.actinnovation.com/innovation-technologie/philips-bio-light-bacteries-bioluminescentes-eclairer-maison-3898.html

 

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