"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."
A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.
En effet, lorsque l'on mastique du chewing-gum, une hausse d'activité s'opère dans le cerveau. C'est le résultat d'expériences réalisées par une équipe de neurologues japonais de l’université de Gifu. Lors de tests pratiqués sur des volontaires mâchant ou non du chewing-gum. Pour les personnes qui mastiquer du chewing-gum, il a été remarquer une suractivité de l’hippocampe. C'est la région du cerveau associée essentiellement à notre intelligence visuo-spatiale* et à notre mémoire visuelle.
Les sujets ne consommant pas de chewing-gum, ne montraient aucun fonctionnement neuronale particulier, alors que les autres avaient leur cerveau en pleine activité. Les chercheurs suggèrent ainsi, l'aide que le chewing-gum pourrait apporter pour prévenir la perte de mémoire liée au vieillissement. Concrètement, c'est le fait de mâcher qui produit une activité musculaire particulière, laquelle déclenche une accélération du rythme de travail de l’hippocampe. Cette mémorisation pourrait atteindre 35% !
hippocampe
Petite parenthèse à retenir ! Clin d'oeil
Mâcher du chewing gum sans sucres pendant les cours ou en faisant ses devoirs améliore les performances scolaires !
En 1999, le chercheur allemand Siegfried Lehrl de l'université d'Erlangen a éffectué une étude sur 123 élèves, dans laquelle il montre que le fait de mâcher un chewing-gum entraîne une amélioration des performances intellectuelles pouvant aller jusqu'à 40% !
Cette découverte est confirmée par Lucy Wilkinson de l'institut de neurologie de l'université de Newcastle qui a constaté que le chewing-gum pouvait être une aide dans la capacité à apprendre, retenir et se remémorer des informations. L. Wilkinson explique que en plus d'une meilleure oxygénation du cerveau, la mastication du chewing-gum inhiberait la production d'insuline par le pancréas. Ceci permettrait au foie de libérer davantage de glucose dans le sang. Ce surplus de glucose apporterait un surcroît d'énergie, permettant au cerveau de fonctionner plus efficacement, d'où les meilleures performances constatées, notamment au niveau de la mémorisation et de l'attention.
Trois hypothèses affirmeraient donc que le chewing-gum est bénifique au cerveau :
- Mâcher augmenterait l'activité du cerveau au niveau de l'hippocampe qui commande la zone de mémoire.
- L'insuline libéréé par le pancréas lorqu'une personne mastique exciterait l'hippocampe.
- Mâcher favoriserait l'arrivée d'oxygène vers le cerveau permmettant une meilleure concentration.
→ Plus de recherches sont nécessaires pour découvrir tous les bienfaits offerts par le chewing-gum, mais les premières études laissent entrevoir que le chewing-gum peut-être un moyen efficace pour stimuler l'attention, la concentration et la mémoire !
*L' Intelligence visuo-spatiale est ce qui permet de visualiser des objets tri-dimensionnels dans sa tête.
http://cheewing-gum.e-monsite.com/pages/content/macher-du-chewing-gum-serait-bon-pour-la-memoire.html
Bave d'escargot : à quoi ça sert ?
L’escargot, comme tous gastéropodes, produit un mucus gluant grâce à des glandes situées au niveau de son pied, qu’on désigne communément sous le terme de « bave d’escargot » :
Elle est composée de 91 à 98 % d’eau et de molécules appelées glycoprotéines, formées par l’association d’une protéine et de sucres.
Elle agit à la fois comme un lubrifiant et comme une colle, ce qui permet à l’animal de ramper sur divers supports, y compris verticaux.
Elle est utilisée par l’animal pour réparer sa coquille en cas de fêlure, assurant le dépôt de calcite, du calcaire très pur.
Utilisation de la bave d’escargot dans les cosmétiques
Une utilisation ancestrale
En fait, l'utilisation de la bave d'escargot par les êtres humains n'est pas nouvelle :
Dès l’Antiquité, on prête de nombreuses vertus médicinales à l’escargot. Il était alors considéré comme un véritable médicament et employé pour lutter contre divers maux, ingéré cru, cuit, ou broyé, avec ou sans sa coquille selon les symptômes.
Il est un peu délaissé au moyen-âge, avant de retrouver sa place à partir du 19 ème siècle, où il est principalement utilisé pour ses propriétés antitussives (luttant contre la toux).
À noter : un sirop contre la toux sèche très utilisé actuellement a pour substance active l’hélicidine, un extrait de jus de cuisson de l’escargot de Bourgogne, Helix pomatia.
Son utilisation dans le domaine des soins de la peau fait partie de la tradition ancestrale de certains peuples :
Chez les mapuchés, des amérindiens vivant au Chili et en Argentine, son utilisation est très répandue depuis des siècles.
La bave d'escargot permet notamment de guérir les blessures superficielles et d'améliorer l’aspect de la peau.
Propriétés confirmées par les données scientifiques récentes
Une étude clinique, menée en 1999 et 2000 au sein de la Coaniquem, fondation d’aide à l’enfant brûlé au Chili, a montré l’intérêt d’un traitement à base de crème contenant de la bave d’escargot chez des patients présentant des cicatrices et des greffes de peau.
Elle a permis d’atténuer les rougeurs et autres colorations des zones lésées et d'améliorer l’aspect des portions greffées.
Bave d'escargot et cosmétiques
L’industrie cosmétique a rapidement saisi l’intérêt de la bave d’escargot :
Elle apparaît sur l’étiquette de nombreux produits de beauté sous le nom d’« Helix aspersa saliva ».
Cette appellation vient du nom de l’espèce d’escargot utilisée dans ce cadre, Helix aspersa ou « petit-gris ».
La bave d’escargot est utilisée dans la formulation de produits aussi divers que des crèmes anti-rides, des protections solaires, des shampoings… et même des rouges à lèvres ou des dentifrices !
Extraction de la bave d'escargot
Pour répondre aux besoins croissants de ce marché, certains producteurs d’escargots dédient tout ou partie de leur activité à la récolte de mucus. La phase d’extraction, parfois appelée « traite de l’escargot », nécessite plusieurs étapes :
la collecte des animaux dans des parcs enherbés où ils sont élevés ;
le lavage dans de l’eau tiède ;
le prélèvement de mucus proprement dit, mécanisé ou manuel. L’opération, bien que stressante pour l’animal, ne le tue pas.
Chaque escargot fournit 1 à 2 g de bave par récolte. La substance est alors filtrée et purifiée, avant d’être intégrée à la formule du cosmétique.
Bon à savoir : une seule entreprise a obtenu la certification biologique pour sa bave d’escargot (Ecocert Greenlife / Cosmos), grâce à un procédé d’extraction reconnu respectueux de l’animal.
Bave d'escargot : idéal contre le vieillissement cutané
La bave d’escargot contient un cocktail de substances qui lui confèrent des effets hydratants et cicatrisants, et qui contribuent à lutter contre le vieillissement cutané :
La première est l'alantoïne régénérante. Très couramment employée dans les produits cosmétiques, cette molécule à des vertus calmantes et hydratantes. Elle contribue à la régénération cellulaire de la peau.
La bave d'escargot contient également de l’acide glycolique exfoliant. Il fait office de peeling doux, en permettant l’élimination des cellules mortes qui ternissent l’éclat de la peau.
Le collagène et l’élastine améliorent la résistance et la souplesse de la peau.
La bave d’escargot est riche en vitamines. La vitamine A donne de l’éclat à la peau, la vitamine C est indispensable pour la synthèse du collagène, et la vitamine E, antioxydante, préserve les tissus des attaques des radicaux libres.
Enfin, la bave d'escargot contient des substances antibiotiques, pour lutter contre les infections de la peau causées par des bactéries comme Escherichia coli, Staphylocoque aureus ou autres.
Grâce à ces caractéristiques, les produits à base de bave d’escargot permettent :
d’améliorer l’aspect des cicatrices, vergetures et brûlures ;
d’atténuer les tâches brunes ;
de réduire l’acné ;
de freiner l’apparition des rides.
http://soin-du-corps.comprendrechoisir.com/astuce/voir/288058/la-bave-d-escargot-alliee-de-notre-peau
Rares sont ceux qui, en considérant les êtres vivants les plus simples comme les bactéries, leur attribuent une conscience. Nombreux sont toutefois ceux qui attribuent une forme de conscience à leur chien, leur chat, aux dauphins ou aux grands singes (avec qui nous avons des ancêtres communs). La conscience doit donc avoir émergé avec la complexification des systèmes nerveux au cours de l’évolution des espèces.
Pour plusieurs, cela implique que la conscience a dû apporter quelque chose de plus aux espèces qui en ont développé une forme particulière. D’où les nombreux travaux sur les fonctions possibles de la conscience. La question des origines de la conscience est donc fortement liée au rôle qu’on va lui attribuer.
L’une des approches les plus fréquente consiste à dire que la conscience a pu être avantageuse pour résoudre les problèmes rencontrés par nos ancêtres primates. Et comme la plupart des primates forment de groupes sociaux, ils font face à de sérieux problèmes découlant de leurs rapports complexes avec leurs congénères. C’est ce qui amène plusieurs auteurs à penser que la plus grande partie de l’évolution de notre intellect se serait faite beaucoup plus en réponse à la complexité de ce monde social plutôt qu’en réponse à l’environnement physique.
Pour bien présenter ces théories sociales de l’origine de la conscience humaine, il faut d’abord rappeler que le seul fait de former une société ne garantit en rien l’évolution d’un gros encéphale susceptible d’être conscient. C’est le cas, par exemple, des sociétés de fourmis. Celles-ci ne se reconnaissent cependant pas comme des individus singuliers. Chacune est interchangeable parce qu’elles ont toutes le même comportement qui est génétiquement déterminé dans leur système nerveux.
À l’opposé, les animaux qui apprennent la majorité de leurs comportements ne sont pas aussi facilement interchangeables. Chacun a ses habitudes et son tempérament propre. Par conséquent, la capacité à distinguer visuellement tel ou tel individu devient importante pour savoir qui sont enclins à partager leur nourriture, qui peut m’aider à me défendre contre des prédateurs ou qui peut potentiellement me retourner une faveur. C’est ainsi qu’un système neuronal spécialisé comme celui pour la reconnaissance des visages a pu évoluer car il fournit un avantage évolutif certain.
Et pour que cet avantage se concrétise, il faut donc non seulement être capable de reconnaître les autres membres de son groupe individuellement, mais aussi être capable de prédire le comportement de chacun d’eux.
C’est cette capacité de se construire une « théorie de l’esprit » des autres que les personnes souffrant d’autisme semblent avoir perdue (voir encadré). Chez l’être humain normal cependant, la rencontre avec d’autres personnes nous porte immédiatement à leur attribuer certains états mentaux. Cette prédisposition est si forte chez nous qu’elle peut être déclenchée par n’importe quel objet pouvant être identifié à un agent doué d'intentionnalité.
En effet, de tout temps les animaux sauvages ou domestiques, les planètes, le vent, les volcans, la mer, les bateaux ou les autos se sont fait attribuer des intentions par les humains.
En fait, n’importe quelle forme géométrique dotée de mouvement ou de changements spontanés provoque chez nous l’attribution d’états mentaux.
Qui ne comprend pas, dans l’animation ci-contre, que le petit cercle et le petit carré sont «effrayés» par le gros triangle et que celui-ci les «poursuit» et les «pousse» dans l’enclos pour les «capturer» ? Pourtant, il ne s’agit que de formes géométriques se déplaçant sur une surface plane.
Durant son développement un enfant comprend graduellement que les autres ont des désirs, des intentions, des motivations, bref un point de vue différent du sien. De la même manière plusieurs auteurs pensent qu’une conscience de soi aurait émergé progressivement au cours de l’évolution à mesure que les groupes sociaux se complexifiaient et donnaient un avantage à ceux qui étaient capables de se mettre dans la peau des autres.
Pour Nicholas Humphrey par exemple, c’est cette élaboration d’une théorie de l’esprit pour les autres qui aurait mené à la possibilité de nous construire une théorie de l’esprit appliquée à nous-même, et donc de nous reconnaître des désirs, des intentions, des motivations… On voit poindre ici quelque chose qui ressemble à ce qu’on appelle la conscience subjective.
Une autre théorie qui postule des origines autres que sociales pour la conscience humaine est celle de Derek Denton. Pour lui, avant même la sensation, celle du monde extérieur, il y a la perception du monde intérieur. La conscience apparaîtrait donc pour lui avec les " émotions primordiales " comme la soif, la faim, le besoin d'air ou la sensation d'étouffement, le désir sexuel, la douleur, etc. Ces émotions indiquent à l'organisme que son existence est en jeu, s'imposent à lui et le poussent à l’action.
Pour Denton, les premiers signes de la conscience se seraient donc manifestés très tôt au cours de l'évolution. Les premiers mammifères (et même d’autres animaux évolutivement plus anciens, telle la seiche) qui auraient réussi à se créer des « scènes mentales » pour adapter leur comportement aux besoins vitaux signalés par la soif ou la faim auraient pu ainsi améliorer leur survie.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_12/d_12_s/d_12_s_con/d_12_s_con.html
La langue est située dans la cavité buccale et mesure chez l'homme environ dix centimètres. Elle est divisée en deux : la racine et le corps. Elle prend naissance au niveau de l'os hyoïde. La langue possède quinze muscles qui sont par paire sauf le muscle longitudinal supérieur.
La langue a plusieurs fonctions mais elle nous permet surtout de reconnaitre les différentes saveurs grâce aux papilles gustatives qui la recouvrent. La langue nous sert aussi à mastiquer les aliments, à déglutir la salive et autres liquides et aussi, elle nous aide à parler grâce à ses différentes positions.
Normalement, la couleur de la langue est rose. Cependant, de nombreuses affections digestives ou infectieuses peuvent entraîner une coloration blanchâtre de celle-ci. Voici donc, ci-dessous, une liste des pathologies susceptibles d'entraîner le blanchiment de la langue.
- Un trouble digestif, lié à la consommation de boissons alcoolisées ou d'aliments gras.
- Un excès alimentaire (crise de foie): repas copieux et bien arrosé.
- Les leucoplasies, qui sont des lésions blanches de la muqueuse buccale (des plaques ou taches). Leur cause la plus fréquente est le tabagisme.
- Les candidoses dues à la présence de champignons de type candida albicans. Ce type de champignons se développe surtout sur des terrains fragiles comme chez des sujets âgés, nourrissons, diabétiques, déficients immunitaires.
- Le lichen plan qui est une maladie bénigne de la peau et des muqueuses très répandue chez les personnes de plus de 30 ans. Ce lichen blanc buccal siège la plupart du temps sur la joue et la langue et forme de nombreuses petites lignes blanches. Il donne lieu de temps en temps à une sensation de brûlure ou un goût métallique dans la bouche.
La faim, c’est ce qui nous pousse à manger, et peut-être à grossir. Pourtant, nous ne savons pas toujours l’apprivoiser, vivre en bonne entente avec elle. Alors, apprenez à mieux connaître votre faim pour donner à votre corps le meilleur et seulement le meilleur.
La faim "carence alimentaire"
C’est une faim très fréquente. Si en mangeant, vous n’apportez pas à votre organisme toutes les vitamines, tous les oligoéléments, les acides aminés essentiels dont il a un besoin vital, votre organisme est en manque. Il vous envoie une sensation de faim globale qui vise à combler ces manques. Or, il ne sait pas vous envoyer un message précis comme par exemple : "je manque de vitamine B6" ! Il vous envoie une envie de manger qui n’est pas, à proprement parler, une faim comme celle de la famine qui, elle, est une faim par manque de calories.
Que faire pour lutter contre la faim carence alimentaire ?
Mangez équilibré, vos 5 fruits et légumes par jour de façon variée, et suffisamment de protéines. Si vous voulez mincir, ou en cas de régime pour une autre raison, surtout ajoutez à votre nourriture un complément en vitamines et oligoéléments à apport global et à dose nutritionnelle. Il s’agit de comprimés, de gélule ou de sirop apportant la dose journalière nécessaire à votre organisme pour ne pas ressentir cette faim de carence.
la faim "volume"
Quand vous mangez, vous le faites avec votre bouche et votre tube digestif, mais aussi avec vos yeux. Aidés par votre cerveau, ils calculent la quantité de nourriture que vous allez ingérer en voyant votre assiette. Le problème c’est que notre cerveau est habitué à un certain volume. S’il s’agit d’un petit volume, vous êtes sans doute mince. S’il s’agit d’un trop gros volume, vous prenez du poids. Cette faim est malheureusement fréquente : qui n’a pas eu des parents lui disant : « finis ton assiette ! », « encore une bouchée pour maman, une bouchée pour papa » ou en voyant s’avancer la cuillère vers la bouche, « ouvre la porte du garage, la voiture va rentrer ! » ou encore « tu n’as pas honte, il y a des enfants qui meurent de faim ». Au fil du temps, nos yeux s’habituent à des portions trop grandes
Que faire pour lutter contre la faim "volume" ?
D’abord, prenez-en conscience. Puis, organisez-vous pour que votre assiette soit plus volumineuse à moindre calorie. Et qui dit volume pour peu de calories, dit fruits et légumes. Usez et abusez de la salade par exemple, ajoutez des fruits à tous vos desserts… Si vous savez que vous avez une envie de volume alimentaire, habituez très progressivement vos yeux à se rééduquer à un moindre volume. Et surtout, servez de petites portions à vos enfants, laissez-les se resservir et ne les obligez jamais à finir une assiette !
la faim de l’estomac d’ogre
Votre estomac contient, dans ses parois, des capteurs d’étirement. S’il est presque vide, vous le percevez et s’il est bien rempli, ses parois sont étirées et vous envoient un message de satiété qui signifie : « je suis plein, arrête de manger ». Malheureusement, certaines personnes se sont habituées dès leur enfance à manger en trop grandes quantités et leur estomac s’est distendu. Le sentiment de satiété ne survient qu’après l’ingestion d’une ration alimentaire très importante.
Que faire contre la faim de l’estomac d’ogre ?
Si vous êtes dans ce cas, commencez par en prendre conscience. Puis, dîtes-vous qu’il va falloir du temps, mais que vous pouvez rééduquer votre estomac. Pour cela, diminuez la ration de votre repas et fractionnez-les. Même sans diminuer vraiment la quantité totale d’aliments, faites une collation dans la matinée et une dans l’après-midi, voire après le repas du soir si vous mangez tôt. En quelques semaines, grâce à l’élasticité de votre estomac, vous parviendrez à retrouver un sentiment de satiété plus rapidement. Une autre méthode est de manger plus d’aliments à la fois lourds et peu caloriques, donc très riches en fibres… Des légumes, par exemple !
la faim du mangeur Lucky-Luke
Certains mangent plus vite que leur ombre ! Et c’est un gros problème. En effet, le sentiment de satiété met un certain temps à apparaître quand vous mangez. Environ 20 minutes. Si vous prenez votre repas en 5 minutes, votre corps peut avoir le sentiment qu’il n’a pas suffisamment mangé. Alors, vous mangez plus et vous avez encore une impression de faim lorsque votre repas est fini. En un mot, vous mangez trop.
Que faire contre la faim du mangeur Lucky-Luke ?
Entraînez-vous à manger plus lentement ! Facile à dire, pas forcément facile à faire. Vous pouvez décider de prendre votre entrée 15 minutes avant le plat principal. C’est possible chez vous mais bien sûr moins dans un restaurant d’entreprise. En cas de repas collectif, prenez le temps d’écouter les autres, mangez avec vos collègues les plus bavards qui font durer les repas !
la faim du mangeur de bouillie
Celui qui ne mâche pas a plus faim que les autres… et mange plus. Normalement, lorsqu’un aliment est dans votre bouche, vous le mâchez avant de l’avaler. La mastication est une fonction extrêmement importante. Elle envoie un signal à votre corps qui signifie que vous êtes en train de manger et cela entraîne plus rapidement la satiété. Or, dans notre société, de plus en plus de personnes mangent comme des bébés : sans jamais mâcher. Ainsi, boire des sodas vous apporte beaucoup de calories sans mâcher. Votre corps ne les comptabilise pas de la même manière que des aliments solides. C'est la même chose si vous mangez des purées, du pain de mie, des compotes, des yaourts (yogourts)… Vous ingurgiterez nettement plus que si vous mangez des aliments à croquer.
Que faire contre la faim du mangeur de bouillie ?
Recommencez à manger des aliments à mâcher ! Par exemple, une carotte simplement épluchée que vous croquerez comme un lapin. Mangez-la environ 20 minutes avant le repas. Vous bénéficierez de l’effet mastication, de l’effet satiété (qui met 20 minutes à survenir), de l’effet volume, des fibres, et en plus, de toutes les vitamines et antioxydants présents dans la carotte. Mais pour cela, un impératif : achetez des carottes bio. Les carottes de l’agriculture conventionnelle ont souvent un tel goût chimique qu’il semble quasiment impossible de les manger entières sans sauce pour cacher leur (mauvais) goût. Préférez les soupes non entièrement mixées, celles où il reste des morceaux de légumes, mangez des jardinières de légumes plutôt que des purées…
La faim "convivialité"
Cette faim est une faim d’entraînement. Lorsque nous sommes en groupe, nous avons tendance à privilégier la relation aux signaux intérieurs de notre corps. Nous nous laissons entraîner à manger plus, à faire comme les autres. Et cela d’autant plus que nous buvons de l’alcool, car il a la particularité de bloquer les signaux de satiété. Il s'agit bien d'un apéritif au sens littéral du terme : il ouvre l’appétit. Cela peut se produire à la cantine, au restaurant d’entreprise, en famille et plus encore pendant les fêtes quelles qu’elles soient : mariages, communions, anniversaires, fêtes de fin d’année…
Que faire contre la faim "convivialité" ?
Première action : prenez conscience de cette faim ! Ensuite, limitez votre dose d’alcool, ce qui vous fera mieux percevoir les signaux de satiété de votre corps. Et puis, n’hésitez pas à en parler aux personnes qui vous invitent. De nos jours, chacun cherche à rester en bonne santé et à garder la ligne. Si vous êtes invité et que le repas est à la fois bon et léger, vous êtes bien plus heureux que s’il est lourd et bourratif ! Lorsque c’est à votre tour de recevoir quelqu’un, pensez-y. Choisissez, vous aussi, un menu léger et bon pour la santé. Vos amis vous en seront reconnaissants.
La faim émotionnelle
Nos émotions modifient les signaux de faim et de satiété venant de notre corps. Il n’existe pas de généralités en ce domaine, car chacun réagit avec son histoire émotionnelle : pour certains, la joie, le bonheur, l’excitation peuvent stimuler l’envie de manger, sans doute pour faire la fête ; pour d’autres, ces émotions positives peuvent couper la faim, peut-être parce qu’ils se sentent comblés. La colère ou la tristesse ont plutôt tendance à couper l’appétit, mais pas forcément. L’anxiété ou la peur peuvent bloquer l’envie de manger, ou bien la stimuler pour compenser le malaise et trouver un plaisir dans la nourriture
Que faire contre la faim émotionnelle ?
Commencez par décoder ce que vous disent vos émotions. Plutôt que de penser « j’ai faim » ou « j’ai envie de manger », demandez-vous quelles sont les émotions sous-jacentes. Une fois qu’elles sont connues, vous pourrez parfois agir sur celles-ci. Cela signifie que vous pouvez parfois répondre à vos émotions directement plutôt que de tenter de les oublier en mangeant. Prenons un exemple : si je mange quand je me sens seul, alors j’appelle des amis pour éviter de manger. Mais dans certains cas, le mal être poussant à manger est plus profond, et il sera peut-être nécessaire d’entamer une thérapie. Que cela ne vous fasse pas peur : c’est le plus beau cadeau que vous pouvez faire à vous-même !
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=mieux-comprendre-la-faim-la-faim-emotionnelle
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité