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Articles divers

"La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique..."

A.J. Toynbee "Civilization on Trial", New York, 1948, p. 205.


Derniers billets publiés

Chatouiller:pourquoi rit-on?

 

 

Parce que les chatouilles excitent nos glandes exocrines situés dans les parties du corps humain rarement sollicitées.

Ceci provoque un message nerveux électrique léger a l’intensité continue jusqu’au cortex sous-épinal, influant sur la production de sérotonine, responsable au niveau des capteurs nerveux cérébraux (neurones) d’une diminution de leur réactivité, ce qui provoque le rire. Le rire étant un message d’alerte du corps.

Selon Stearns (1972), sensation de picotement survient à la suite de la stimulation des récepteurs du toucher et de récepteurs de la douleur dans la peau. Cependant, bien que la médiation par le toucher, ne signifie pas que les zones les plus sensibles au toucher sont les zones les plus sensibles de divertissement.
Par exemple: la paume de la main est une zone très sensible au toucher, mais en général, les gens seront plus sentir des picotements dans les pieds que les mains. Plusieurs autres secteurs sont facilement amusé, entre autres, est la région de l''aisselle, le torse, le cou, les genoux, nombril, taille, etc.
Jusqu''à présent, n''arrive toujours pas à savoir pourquoi certaines zones du corps les plus sensibles à l''amusement par rapport aux autres régions du corps. En 1924, JC Grégoire a déclaré que la partie du corps les plus sensibles dans les zones d''attraction du corps est plus vulnérable aux attaques. Selon lui, le chatouillement il procurera des retombées à chaque individu de mieux protéger la zone.

Les réponses données à des stimuli est d''attractions très subjective, en fonction de l''expérience de chaque personne sehigga chaque personne a un niveau de sensibilité différente à ces stimuli. On sent un sentiment d''amusement est aussi fortement influencée par la perception du toucher dans le cerveau à des stimuli qui "aurait" générerait un sens de l''humour.
Par exemple: une personne qui a eu un grand amusement causé par le chatouillement dans sa zone de taille fournira une réponse immédiate sera amusé et rire quand chatouillée au même endroit, avant même le début chatouillait sa taille. La réponse apparaît comme un résultat de la perception excessive du cerveau aux stimuli qui sera donnée.
Quelqu''un qui rit quand chatouillait est influencée par des facteurs sociaux. Quelqu''un qui chatouillait rire quand on sait. Toutefois, si ce ne sont de ce fait par quelqu''un d''autre et tout à coup, alors la réponse obtenue n''est pas riant, mais pourrait être une réponse à arracher, pas comme même en colère.
Why Can''t We Feel le picotement vous êtes amusé?
Dans une étude du cerveau à l''University College de Londres ont montré qu''un petit cerveau (cervelet) font partie du cerveau qui est capable de prévenir la sensation de picotement, si nous nous chatouiller. Les actes du cervelet pour contrôler le mouvement du corps. Le cervelet est capable de distinguer entre les stimuli inattendus et imprévisibles.
Nous obtenons une touche de stimulus inattendu (par exemple, quand nous essayons de chatouiller le corps lui-même), nous sommes en mesure de savoir quelle partie du corps sera touché (chatouille) et petit cerveau permet de réprimer ces stimuli afin que le cerveau ne réagit pas à ces stimuli (pas semblé amusé).
Toutefois, lorsque le corps est chatouillé par d''autres, le corps ne peut pas prévoir quelle partie du corps d''être attaqué alors que le cervelet n''a pas été disposé à supprimer ces stimuli. En conséquence, le cerveau réagissent à des stimuli tels. L''existence de l''élément de «surprise» joue un rôle important dans la cause de cette sensation de picotement. Les différences dans les réactions aux stimuli inattendus et le stimulus inattendu est formé comme une réponse élaborée par le corps à se protéger. 

 

Pourquoi se chatouiller soi-même ne provoque-t-il aucune hilarité ?

Un fourmillement monte le long de votre corps et c'est tout à coup l'explosion... d'hilarité. Ces spasmes nerveux vous envahissent sans pouvoir vous arrêter ; à moins que le farceur chatouilleur arrête ses sévices. Le responsable de cette avalanche de rires suite aux chatouilles est le cortex somatosensoriel. Celui-ci est activé une fois que nous avons pris conscience de la sensation de chatouilles.

Oui mais alors pourquoi, lorsque nous nous infligeons ce supplice nous-même, nous restons de marbre ? Le cervelet, une autre région du cerveau, est l'auteur de ce trouble. Ce dernier est chargé d'estimer si nos sensations perçues sont issues de nos propres actions ou de celles d'autrui. Si nous nous auto-chatouillons, le cervelet va alors inhiber l'activité du cortex somatosensoriel et il n'y aura pas de rire.


 

 

Pourquoi bâiller est contagieux ?

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Ce n’est pas seulement l’action de bâiller qui est contagieuse, mais aussi le simple fait d'y penser. Probablement que plusieurs internautes étoufferont quelques bâillements en lisant la réponse qui suit...

On a longtemps cru qu’on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène. Logiquement, si une personne manque d'oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d'oxygène. Résultat : tout le monde bâille pour compenser ! Mais cette explication ne tient pas debout. Des expériences l'ont prouvé : on a fait respirer de l’oxygène pur à des cobayes… et ils continuaient tout de même à bâiller ! Qu'est-ce qu'on fait quand une théorie ne fonctionne plus ? On en cherche une autre !

Plusieurs chercheurs pensent donc maintenant que le bâillement sert à donner de l'énergie à notre cerveau. Avec tous leurs instruments sophistiqués, ils ont pu mesurer qu'après un bâillement, notre cerveau s'active plus qu'à l'habitude. Mais si le bâillement ne sert qu’à stimuler l’activité cérébrale, pourquoi se transmettrait-il d’une personne à l’autre ? Pour l’instant, on n’a pas de réponse précise. Seulement des hypothèses ! En voici une : le bâillement serait un moyen de synchroniser l’activité de plusieurs cerveaux appartenant aux individus d’un même groupe. Pour quoi faire ? Pense aux hommes préhistoriques. Ils devaient se regrouper pour chercher de la nourriture et affronter les prédateurs. Pas question de faire chacun sa petite affaire de son côté ! Mieux valait donc qu’ils se sentent énergiques au même moment. De là, peut-être, l'utilité du bâillement.

 

http://www.quebecscience.qc.ca/posetacolle/Pourquoi-lorsque-quelqun-baille-nous-avons-envie-de-bailler-aussi

 

 

  • e6un7

5 choses bizarres de votre corps enfin expliquées !

Bailler

 

Pleurer quand on bâille, entendre des battements de coeur dans l'oreille... Notre corps a parfois de drôles de réactions.


Pourquoi les yeux pleurent lorsque l'on baille ?

Parce qu'en même temps certains tuyaux lacrymaux se serrent ce qui entraîne un débordement des larmes vers la surface, selon Anne Sumers, ophtalmologue.
Pourquoi entend-on les battements du coeur battre dans nos oreilles lorsqu'on est allongé ?

Cette position permet aux oreilles de toucher les os du crâne. Du coup, les battements du coeur résonnent dans la cavité osseuse.
Pourquoi nos oreilles se mettent-elles à siffler en étouffant les autres bruits ?

"Lorsqu'une région du corps cesse d'envoyer des informations au cerveau, ce dernier réagit parfois en créant des sensations fantômes", explique Christopher Chang, ORL.
Pourquoi nous arrive-t-il de reprendre notre respiration sans être essoufflé ?

Humam Farah, spécialiste des maladies pulmonaires, explique que certaines personnes font de l'apnée centrale. "Ils leur arrivent de stopper net de respirer" et reprendre leur souffle.
Pourquoi a-t-on l'impression d'étouffer lorsqu'on mange sans boire ?

C'est ce qu'on appelle de la dysphagie. Lorsqu'on mange des aliments secs, ces derniers passent plus difficilement dans le tube digestif.

 

http://www.medisite.fr/a-la-une-5-choses-bizarres-de-votre-corps-enfin-expliquees.718955.2035.html

 

e6un7

Pourquoi nous souvenons-nous de certains rêves et pas d’autres ?

 

Pourquoi nous souvenons-nous de certains rêves et pas d’autres ? Parce que cela implique un mécanisme du cerveau qui contrôle si nous devons nous rappeler ou oublier des choses quand nous sommes éveillés.

C’est ce que déclarent Luigi De Gennaro de l’Université de Rome et son équipe, qui ont eu recours à l’électroencéphalogramme (EEG) pour enregistrer l’activité cérébrale d’étudiants pendant qu’ils dormaient. L’équipe a enregistré 65 étudiants : 30 qui se réveillaient habituellement tout en ayant des mouvements oculaires rapides (REM) pendant leur sommeil, et 35 qui s’éveillaient à l’étape 2 d’un sommeil sans REM. Environ les deux tiers des deux groupes se sont souvenus de leurs rêves pendant l’étude.

Ceux qui se réveillaient durant un sommeil REM et qui se rappelaient bien de leurs rêves étaient plus susceptibles d’afficher un mode d’oscillation de l’électroencéphalogramme appelé "ondes thêta" dans les régions du cortex frontal et préfrontal – les régions du cerveau où la plupart de nos pensées avancées apparaissent. "Le type d’oscillation de l’EEG et la région corticale impliquée sont les mêmes que celles qui comptent pour se remémorer les souvenirs chez les sujets éveillés" dit De Gennaro.

Chez les sujets qui sont éveillés sans mouvements oculaires rapides, ceux qui se souvenaient de leurs rêves avaient des modèles d’activité des ondes alpha dans le lobe temporal droit, qui est impliqué dans la reconnaissance des événements émotionnels, et qui rassemble l’activité connue comme étant majeure pour les souvenirs pendant la période d’éveil [1].

Le résultat est que même quand nous sommes endormis, les mêmes régions de nos cerveaux sont en alerte pour se souvenir de certaines choses. Il y a souvent des événements qui sont émotionnellement chargés et que le cerveau considère comme importants, que nous soyons éveillés ou non.

De Gennero déclare que ses résultats constituent les premières preuves que la physiologie par lesquels les souvenirs sont stockés est la même que nous soyons éveillés ou endormis. "Ces résultats sont similaires aux modèles d’EEG connus dans la recollection des souvenirs éveillés, ce qui suppose un continuum des processus à travers le cycle éveil-sommeil" dit Michael Czisch, qui a étudié le sommeil à l’Institut Max Planck de Munich.

 

http://www.insoliscience.fr/

 

D'où vient notre intuition ?

Intuition

Intuition, pressentiment, prémonition... Quels que soient la forme et le ressenti que prend cette sensation chez chacun d’entre nous, elle est toujours vécue comme l’assurance de savoir, sans savoir pourquoi l’on sait et d’où l’on tient sa certitude. Brutalement, l’évidence s’impose, c’est là, le corps et l’esprit le sentent et le savent en même temps, et sont réunis dans cette conviction. Les uns percevront une ouverture au niveau du plexus, d’autres connaîtront une accélération du rythme cardiaque, auront des picotements dans les mains ou dans la nuque...
L'intelligence du cerveau droit

« Tout le monde en a fait au moins une fois l’expérience, affirme Béatrice Millêtre, docteure en psychologie, spécialisée en sciences cognitives. Mais ce savoir intuitif peut être parasité par notre cerveau gauche, logique et raisonneur. » La psychologue distingue deux modes de raisonnement : « L’un séquentiel, logicomathématique : de l’énoncé, je déduis ma première étape, de laquelle découle la deuxième, et ainsi de suite jusqu’au résultat. Et l’autre intuitif, dans lequel la conscience verbale est le dernier maillon de la chaîne de traitement des informations. » C’est Archimède qui pousse le fameux « Eurêka » dans sa baignoire quand s’impose à lui une solution qui semble tomber du ciel, alors qu’en vérité elle est le fruit d’un long cheminement paraconscient.

Gerd Gigerenzer, directeur de l’institut de recherche Max-Planck à Berlin, qui a enseigné la psychologie à l’université de Chicago, définit l’intuition comme une forme d’intelligence exploitant « les capacités évoluées du cerveau et reposant sur les méthodes empiriques qui nous permettent d’agir rapidement, avec une exactitude étonnante ». Notre cerveau a accès à des informations qui échappent à notre conscience, ainsi qu’à des facultés qui se développent et qui s’affinent depuis des milliers d’années pour garantir notre survie et notre développement. Au point que le chercheur allemand utilise indifféremment les mots « intuition » et « instinct ». Pour lui, est intuition « ce qui jaillit dans la conscience, dont les raisons sous-jacentes nous échappent en partie et qui est cependant suffi samment convaincant pour nous pousser à agir ». Ce sont ces « je dois », « je ne dois pas » qui s’imposent face à un choix important (déménager, s’engager dans une relation affective, changer de travail) et qui semblent surgir des profondeurs de notre être. Que l’on choisisse de les écouter ou pas. C’est également un ressenti très fort et que démentent pourtant les apparences. Agnès, une de mes amies, m’a dit avoir eu un jour l’intuition, en jardinant, que son fils n’allait plus en cours à la fac, alors qu’objectivement aucun élément ne permettait de le soupçonner. « J’ai su, d’un coup. J’ai tout lâché et lui ai laissé un message téléphonique. Le soir, il me rappelait et avouait tout. J’ai bien fait d’écouter ma petite voix plutôt que les arguments rationnels de mon mari, qui n’y avait vu que du feu. »

Une petite voix difficile à entendre

Si nous laissons notre cerveau gauche, celui de la logique et de la raison « raisonnante », monter sur le ring, notre pensée intuitive n’a aucune chance de sortir gagnante du combat. Tout dans notre culture rationnelle, phobique de l’inexpliqué, concourt à étouffer dans l’oeuf notre sixième sens. Au travail, par exemple, comment expliquer que l’on ne « sente pas » une décision, une embauche, une stratégie ? Faire entendre son intuition à des sceptiques, des goguenards, des anxieux, qui ne sont rassurés que par le raisonnement logico- mathématique, est mission impossible. C’est ainsi que la petite voix meurt et que notre faculté finit par s’éteindre.

Catherine Balance, coach et thérapeute spécialisée dans l’intuition, constate quotidiennement, dans ses ateliers, la difficulté des gens à faire confiance à leur « petite voix », « soit parce que ce mode de pensée est découragé dès l’enfance, soit parce qu’il est méprisé dans notre culture, pour laquelle le “ressentir” est le parent pauvre de l’intelligence ». Selon la thérapeute, nombreux sont les freins qui bloquent notre intelligence intuitive : nos peurs, nos croyances, nos projections positives ou négatives… À ces mots, je réalise que dans ma famille celle-ci a toujours été un outil aussi noble et fiable que la raison ou la logique, au point que je sais – passé quelques minutes de parasitage – distinguer mes projections anxieuses d’un pressentiment négatif. « Je donne cette clé à mes clients, ajoute Catherine Balance : lorsqu’une pensée intuitive vient déranger la logique, un mode de réflexion habituel ou l’une de vos croyances, prenez-la en compte ! » La thérapeute ne se lasse pas d’énumérer les bénéfices d’un sixième sens aiguisé : une intelligence complète, car fonctionnant avec « les deux cerveaux », des décisions et des choix plus personnels, et, enfin, une vision et une perception plus globales de sa vie et des autres.

Un phénomène relié à l'univers

Décliner une invitation, relever un défi ou faire un choix sans argumentation rationnelle, puis apprendre que mes décisions spontanées étaient justes… Le phénomène m’est familier depuis longtemps, mais, à chaque confirmation, il me fait éprouver une joie presque enfantine accompagnée d’un sentiment profond d’harmonie, au sens musical du terme. Particulièrement dans ces moments, il me semble faire partie d’un grand tout généreux et cohérent. Comme si l’ensemble des informations dont nous avions besoin se trouvaient à portée de main.

Carole Sédillot, formatrice et spécialiste de Jung, partage cette conception de l’intuition : « Dans la perspective jungienne, cette fonction, qui est en relation avec le phénomène de synchronicité, est un signe de reliance. À son inconscient personnel, à l’inconscient collectif, mais aussi à l’univers. Ceux qui repèrent les synchronicités qui savent qui savent écouter leur voix intérieure ne sont jamais trompés. Si le moi s’égare dans ses désirs, l’âme, nous dit Jung, sait ce qui est bon pour elle, et en cela elle peut déranger le moi. » J’ai souvent constaté que les intuitions fulgurantes qui me traversaient pouvaient être en opposition avec ma raison ou mes croyances. Je me suis toujours mordu les doigts les rares fois où j’ai choisi de ne pas les suivre, par prudence ou peur de la frustration, pour faire plaisir ou ne pas déplaire. « Je ne compte plus le nombre de personnes qui me disent : “Si j’avais écouté mon intuition”, poursuit Carole Sédillot. Ce à quoi je réponds : “Il n’est jamais trop tard pour bien faire.” » Le conseil a la simplicité trompeuse des préceptes de sagesse. Il résonne en tout cas suffi samment en moi pour que je décide de le conserver en mémoire, au cas où.
Steve Jobs, le visionnaire

Nos objets seraient-ils devenus, eux aussi, « intuitifs » ? Le mot signifie ici que leurs fonctions sont à notre disposition, évidentes à comprendre et à utiliser. Tout cela pourrait passer pour du pur marketing s’il n’y avait eu Steve Jobs, créateur d’Apple. Dès 1984, il propose un ordinateur commandé par une souris et dont les logiciels apparaissent à l’écran. Jusque-là, il fallait entrer des lignes de codes pour piloter un appareil. L’échec commercial est cuisant, car, à cette époque, le monde de l’informatique ne jure que par le sérieux et la complexité. Il passe pour un doux allumé. Il est pourtant tout l’inverse : rigide, perfectionniste, irascible. Et têtu. Steve Jobs a voulu un ordinateur en forme de lampe ? Un écran tactile ? Une discothèque universelle ? En dépit des critiques, il a toujours tout obtenu, dans le moindre détail de ce que lui dictait son imagination, sans jamais, paraît-il, avoir recours à une étude de marché. « Le plus difficile est de faire simple, disait-il. Il faut avoir le courage de suivre son coeur et ses intuitions. »
Anne Pichon
Les neurologues et l'intuition

Régine Zekri-Hurstel, neurologue : « Ce n’est pas magique, c’est logique »
« L’intuition est une forme de connaissance directe qui a pu être qualifiée de « clairvoyance instantanée ». Notre cerveau intègre en permanence, dans une routine inconsciente, tous les ressentis sensoriels que nous éprouvons. Qu’un détail change dans une situation connue et notre intuition s’active. Elle surgit en un millième de seconde de la mémoire sensorielle. Elle relève d’un inconscient d’adaptation, d’une capacité du cerveau à arriver directement à des conclusions en zappant leur élaboration. C’est un processus inductif et non pas déductif comme l’est le raisonnement. Mais ce n’est pas parce que nous n’avons pas accès à sa mécanique cognitive que cette dernière n’existe pas. L’intuition n’est pas « magique », elle est parfaitement logique et rationnelle. Comment identifi er une intuition ? Comme l’intuition plonge ses racines dans la mémoire sensorielle, elle se manifeste par un ressenti corporel. Son surgissement s’assortit d’un dérèglement du système neurovégétatif : battements de coeur, sensation de chaleur, mains moites. Son apparition provoque une sensation physique, de bien-être ou de mal-être. Elle s’exprime par une émotion. Ensuite, c’est en tentant de la comprendre que nous mettons des mots sur ce qu’elle nous dit, pour passer de l’implicite à l’explicite. »

 

Propos recueillis par Christine Baudry Régine Zekri-Hurstel est l’auteure, avec Jacques Puisais, du Temps du goût (Éditions Privat, 2010).

http://www.psychologies.com

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