La thérapie génique
est une stratégie thérapeutique qui consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules ou les tissus d'un individu pour traiter une maladie. La thérapie génique vise à remplacer ou complémenter un allèle mutant défectif par un allèle fonctionnel ou à surexprimer une protéine dont l'activité aurait un impact thérapeutique.
Alors que ce concept est né sur l'idée de traiter des pathologies héréditaires, il s'est rapidement orienté vers le traitement de toutes les affections, héréditaires ou non, dans lesquelles il était possible d'imaginer que certains gènes étaient défectueux ou qu'il était possible d'envisager un rôle pour de nouveaux gènes. Les cancers, les infections virales, la douleur, les affections cardiaques, les atteintes traumatiques du système nerveux…
La position de l'Islam
Un des mérites de l’Islam est qu’il embrasse aisément le progrès scientifique et ne met aucune limite à la créativité dans les domaines de la science et de la technologie. Tout au long de l’histoire, on ne trouvera aucune preuve de conflit entre l’Islam et la science, contrairement aux autres religions où les conflits furent nombreux, à tel point d’ailleurs que des scientifiques furent persécutés et jugés pour leurs découvertes.
L’acquisition de la connaissance — essentielle pour le bien-être de l’humanité — est profondément enracinée en Islam. Elle est considérée comme une obligation de suffisance communautaire [1]. La Communauté musulmane devrait avoir un nombre suffisant de scientifiques musulmans maîtrisant au plus haut degré les connaissances scientifiques, et ce, dans tous les domaines.
Dans le Coran, Dieu dit qu’Il a accordé au genre humain un énorme potentiel et des talents lui permettant de découvrir les secrets de la nature et d’apprendre les lois de l’univers. L’être humain est en effet le vicaire de Dieu sur Terre et tout l’univers est à son service.
Dieu Tout-Puissant dit : "Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant." [2]
"C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient." [3]
Par conséquent, puisque l’univers entier est au service de l’homme, il lui est permis de l’explorer et d’en sonder les secrets. Dieu Tout-Puissant dit : "Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude, ainsi qu’en vous-mêmes. N’observez-vous donc pas ?" [4]
On ne doit pas penser que les découvertes et le progrès de la science sont des transgressions envers Dieu : elles n’ont été accessibles que par l’aide et la guidance de Dieu. Le Tout-Puissant dit dans les premiers versets révélés du Coran : "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas." [5]
Les découvertes peuvent être considérées parmi les signes que Dieu a promis de montrer à l’humanité : "Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?" [6]
Notre religion nous enseigne que la science est sans limite. Dieu dit : "Et vous n’avez reçu qu’une faible part de connaissance." [7]
"Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mon savoir !" [8] Ceci inclut toutes les catégories de connaissances utiles, qu’elles soient religieuses ou scientifiques, à condition qu’elles soient conformes à la foi et aux valeurs morales, et qu’elles ne soient pas livrées à elles-mêmes sans les restrictions de la religion, de l’éthique et de l’intérêt général.
Dans le Coran, Dieu Tout-Puissant nous donne deux exemples d’utilisation de la connaissance d’une façon inséparable de la religion.
Le premier exemple est l’histoire de Salomon qui montre comment "celui qui était pourvu de la connaissance des écritures" prit le trône de Balqîs, la Reine de Saba, en un clin d’œil. Ceci signifie qu’il put déplacer le trône du Yémen vers la Palestine instantanément. Le plus important ici est que Salomon, bien que Dieu l’ait pourvu de tout, ne devint pas vaniteux ; au contraire, il dit : "Cela est une grâce de mon Seigneur, pour m’éprouver et déterminer si je suis reconnaissant ou ingrat. Quiconque est reconnaissant, c’est dans son propre intérêt qu’il l’est. Et quiconque est ingrat, alors mon Seigneur Se suffit à Lui-même et est Généreux." [9]
Le second exemple provient de l’histoire de Dhû Al-Qarnayn. Ce dernier fabriqua une énorme barrière entre les corrompus par le mal, Gog et Magog, et les croyants pacifiques. "Ainsi, ils ne purent guère l’escalader ni l’ébrécher non plus." [10] Son objectif atteint, il dit : "Ceci est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité." [11]
Les Musulmans ont établi de grandes civilisations fondées sur la religion, la foi et la science, combinant ainsi la sublimité spirituelle et le progrès matériel. Dans ces civilisations, la science est employée au service de la foi et de la morale.
Le problème avec la civilisation occidentale est que la science a été séparée de la religion et que la mentalité scientifique a été détachée de toutes valeurs morales et religieuses. C’est pourquoi il n’est pas étrange de s’apercevoir que la science a été employée en tant que moyen de destruction. Dieu Tout-Puissant dit : "Dès qu’il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer la corruption et saccager culture et bétail. Et Dieu n’aime pas la corruption." [12]
A vrai dire, nous saluons cette nouvelle grande découverte sur le génôme humain qui est considérée comme une des plus grandes découvertes de l’histoire. Ces conclusions sont le fruit d’énormes efforts et d’une longue recherche auxquels plusieurs pays occidentaux ont participé. On dit même que c’est une plus grande réalisation que la découverte de la pénicilline ou le premier pas sur la Lune. Nous approuvons toutes ces réalisations et nous espérons que cette découverte sera employée au service de l’humanité.
Il ne fait aucun doute qu’il y a certaines applications où il est permis d’utiliser le génôme humain, telles que le traitement des maladies héréditaires, en identifiant les gènes à l’origine de ces maladies. Ceci est conforme à la règle juridique dérivée du Coran et du Hadith stipulant que : "Aucun mal ne sera infligé ou accepté" et il est des savants qui disent que la prévention contre le mal est prioritaire sur la recherche du bénéfice.
J’aimerais préciser que nous ne pouvons pas donner un avis tranché sur ce qu’il est permis de faire et ce qui est interdit puisque nous ne cernons pas complètement toutes les dimensions de ce problème. En effet, les juristes ne doivent pas interférer dans les domaines où ils n’ont aucune connaissance. Dieu Tout-Puissant dit : "Nul ne peut t’informer comme le ferait un parfait connaisseur." [13]
Cependant, dans une telle situation, nous pouvons donner notre avis après avoir consulté des experts qui nous auront expliqué les tenants et aboutissants de cette affaire et nous auront clarifié le pour et le contre. Ce faisant, notre opinion sera établie sur des bases solides à la fois scientifique et religieuse.
Les juristes ont toujours eu pour habitude, lorsqu’ils sont interrogés sur des questions médicales, scientifiques ou économiques, de consulter des experts de ces domaines avant de donner un avis légal sur la licéité ou non de l’affaire en question.
Nous aimerions souligner ici que nous devons mettre en garde contre les abus de la génétique et du clonage humain, et nous espérons que les scientifiques seront suffisamment sages pour ne pas employer ces techniques afin de trafiquer la création de Dieu sous prétexte d’améliorer la race humaine, ou de créer un nouveau sur-homme. Nous ne devons pas dérégler la création de Dieu, car de telles interventions ne mèneraient qu’à de graves conséquences. Ainsi, lorsque des scientifiques ont fait absorber des protéines sous forme de fourrages artificiels aux animaux herbivores, cela a mené à l’irruption de la maladie de la vache folle.
Le génôme humain peut être exploité dans le traitement des anomalies congénitales, des malformations fœtales intra-utérines ou dans d’autres voies qui servent la santé de l’être humain.
Il ne devra jamais être employé pour le luxe des personnes riches ou privilégiées qui veulent user de leur influence sur le monde via la richesse, l’intelligence, la santé, la beauté et la puissance. La science devrait être au service de chacun de manière égalitaire. D’ailleurs, elle devrait se préoccuper avant tout d’aider les pauvres et les faibles afin d’accomplir ses véritables objectifs.
Et Dieu est le plus Savant.
[1] En Islam, on distingue les obligations individuelles et les obligations de suffisance communautaire. Les premières doivent être accomplies par chaque individu musulman. Leur abandon est considéré comme un péché. Par opposition, les obligations de suffisance communautaire concernent la communauté dans son ensemble. Dès lors qu’un nombre suffisant d’individus s’en chargent, les autres en sont exemptés. En cas de pénurie, il devient de la responsabilité de chacun de s’y atteler.
[2] Sourate 31, Luqmân, verset 20.
[3] Sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 29.
[4] Sourate 51, les Éparpilleurs, Adh-Dhâriyât, versets 20 et 21.
[5] Sourate 96, l’Adhérence, Al-`Alaq, versets 1 à 5.
[6] Sourate 41, les Versets détaillés, Fussilat, verset 53.
[7] Sourate 17, le Voyage nocturne, Al-Isrâ’, verset 85.
[8] Sourate 20, Tâ-Hâ, verset 114.
[9] Sourate 27, les Fourmis, An-Naml, verset 40.
[10] Sourate 18, la Caverne, Al-Kahf, verset 97.
[11] Sourate 18, la Caverne, Al-Kahf, verset 98.
[12] Sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 205.
[13] Sourate 35, L le Créateur, Fâtir, verset 14.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_g%C3%A9nique
http://www.islamophile.org/spip/La-position-de-l-Islam-sur-la.html
:
Lorsque certains musulmans se font emprisonner dans des pays occidentaux, un certain nombre de difficultés se posent à eux consernant les pratiques religieuses.
Voici des questions liées aux prisonniers en général et particulièrement ceux se trouvant dans les pays de Kufr :
1-Est-il obligatoire, souhaitable, permis, détestable ou illicite à l'un d'entre nous de se raser la barbe si l'on peut bénéficier par cela d'une réduction de peine? Les jurés distinguent en effet ceux qui manifestent une allure religieuse et possèdent une barbe.
2-Que leur est-il possible de faire? Et qu'est-il permis à l'un d'entre nous de faire dans le but de préserver ses enfants de grandir au sein d'une famille mécréante lorsque son épouse est également arrêtée? Particulièrement lorsque leurs familles respectives sont toutes deux mécréantes?
Il faut savoir que la plupart du temps ils placent les enfants dans des centres ou familles d'accueil dirigés par des non-musulmans ( avec néanmoins la possibilité de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane )
3-Si les toilettes se trouvent entre la personne et la Qiblah, la salat nous est-elle permise dans leur direction?
4-Le jeûne reste t-il souhaitable lorsque celui-ci enfreint le règlement de la prison?
5-Si les avocats nous rendent visitent le vendredi, devons-nous tout de même nous rendre à la prière du vendredi sachant que cela allongerait notre peine?
6-Lorsque nous nous rendons à la salle d'entrainement nous sommes contraints de revetir des habits qui mettent en évidence nos 'awra, que nous incombe t-il donc de faire?
7-Nos soeurs musulmanes sont contraintes de retirer leurs voiles sous pretexte qu'il pourrait faire usage d'arme, que doivent-elles faire?
8-Il nous est proposé de réduire notre peine si nous consentons à livrer des informations, cela est-il permis?
Reponses:
Q1
R1 Il est permis de se raser la barbe si en la laissant la peine est allongée.
Q2
R2 Certes, il lui incombe de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir.
Q3
R3 Pas de gêne à faire la salat dans leur direction
Q4
R4 Si enfreindre le règlement de la prison cause du tort aux prisonniers, le jeûne ne devient plus obligatoire pour eux.
Q5
R5 Pas de gêne à ne pas accomplir la prière du vendredi pour ce motif et de l'accomplir de votre mieux.
Q6
R6 Faites de votre mieux pour cacher vos 'awra et sachez qu'Allah n'impose pas à une âme une charge supérieure à sa capacité.
Q7
R7 Qu'elles s'accrochent du mieux qu'elles peuvent à leur voile et si elles sont contraintes de le retirer alors elles ne commettent pas en cela un péché.
Q8
R8 S'il s'agit d'informations banales qui ne causent pas de tort à autrui, il est permis de leur livrer ces informations.
Et Allah est plus Savant
Réponse du membre du comité des savants de Minbar At-Tawhid wal Jihad
1 — Le dualisme des libres et des esclaves, fondamental dans toutes les sociétés antiques, a persisté jusqu'à une époque récente dans tous les pays arabo-musulmans, notamment au Maroc où il ne fut jamais expressément abrogé ; il a cependant disparu et l'on n'en rencontre plus que les vestiges dans quelques rares procès de filiation portés devant la cour suprême.
Ces procès de filiation tournent tous autour d'une institution musulmane, le concubinage légal, et du statut spécifique qui pouvait en découler, celui de la concubine-mère (oumm-el-walad, littéralement « mère de l'enfant »).
2 — Avant de définir ce statut, il importe de préciser les normes musulmanes qui, dans le domaine des relations sexuelles, expriment clairement le licite et le prohibé.
Dans la sourate XXIII, intitulée « les croyants », le prophète pose avec rigueur les principes « révélés » de la polygamie, du concubinage et du péché et crime de zina (fornication) :
1 — Heureux sont les croyants
5 — Qui gardent les lois de la chasteté
6 — Et qui bornent leur jouissance à leurs femmes et aux esclaves que leur a
procurée leur main droite ; dans ce cas ils n'encourront aucun blâme
7 — Mais celui qui porte ses désirs au-delà est transgresseur .
3 — Le mariage en langue arabe se dit nikâh, c'est-à-dire littéralement « coït » ; ce qui, a priori, caractérise essentiellement la conception islamique de cette institution . Pour les fouqahâ, en effet, le nikâh est avant tout un des deux procédés par lequel une femme devient licite à un homme ; la procréation des enfants n'est que l'incidence complémentaire de cette licéité (6).
Si les épouses sont limitées à quatre , le nombre des concubines est, en revanche, illimité.
Le concubinage du martre avec son esclave n'est certainement pas considéré par les docteurs de la loi d'un œil aussi favorable que le mariage, mais l'un ne saurait exclure l'autre ; il n'y a, pour un musulman marié, aucun inconvénient « moral » à prendre en plus de son (ou de ses) épouse (s), une ou plusieurs concubines .
Tels sont les deux procédés licites destinés, en terre d Islam, à satisfaire l'instinct sexuel. Il importe maintenant de définir plus précisément les limites du concubinage légal et le statut particulier de la concubine-mère qui peut en découler.
4 — On ne saurait parler de concubinage en-dehors des relations maitre-esclave. Il importe donc — et c'est la première condition — que le maître soit juridiquement propriétaire de l'esclave. Il doit « borner sa jouissance, dit le Coran, aux esclaves que lui a procurées sa main droite », c'est-à-dire celles qu'il a légalement achetées (10), celles qu'il a capturées (11), celles qui sont le produit de ses propres esclaves . La cohabitation sans mariage d'un homme libre avec l'esclave d'un tiers est, en effet, prohibée.
5—11 importe ensuite — et c'est la seconde condition — que l'esclave lui soit cano- niquement disponible. Il en irait différemment en cas de parenté par le sang , le lait ou l'alliance , en cas de mariage de l'esclave , en cas d'appartenance de cette dernière à une religion non dérivée du « Livre » .
6 — La transgression d'une de ces deux conditions rend les coupables passibles du h'add sanctionnant le crime et péché de zina que les docteurs de la loi considèrent comme la plus grave des infractions . Tout coi't pourra donc être pénalement qualifié zina lorsqu'il sera pratiqué avec un partenaire auquel on n'est pas uni par les liens, soit d'un mariage valable ou putatif, soit d'une propriété à titre d'esclave concubine .
Chez les Malékites, la sanction est la mort par lapidation pour l'homme libre marié, cent coups de verge et le bannissement pour l'homme libre célibataire, et cinquante coups de verge seulement pour la partenaire esclave, qu'elle soit mariée ou célibataire (22).
7 — Le concubinage légal ainsi défini à travers ses limites juridiques et la sanction de leur transgression ne confère à l'esclave qui partage la couche du martre aucune sorte d'avantages. Partie intégrante de ses biens, il en dispose à l'instar du bétail qu'il possède : il peut utiliser ses services — cela va de soi —, mais aussi la vendre , la donner en gage , la prêter , la louer, voire même la tuer .
8—11 peut en aller différemment si l'esclave se trouve enceinte des œuvres du maître. Les rapports sexuels avec la concubine légale ont pour but, estiment les docteurs de la loi, la seule satisfaction des désirs charnels, mais non la procréation, contrairement à ce qui se passe dans le mariage.
Le maître cependant peut et « normalement doit » reconnaître l'enfant qu'il a de sa concubine.
Dans cette hypothèse favorable à l'esclave, celle-ci accède à un statut particulier, celui de oumm-el-walad, concubine-mère, qui lui confère une situation privilégiée au sein de la famille servile :
— dès l'accouchement ou la fausse-couche, elle ne peut plus être vendue ni donnée en nantissement . Elle peut seulement être donnée en mariage, auquel cas le maître s'en interdit définitivement l'usage, du moins jusqu'au veuvage de la concubine- mère ;
— le maître ne peut plus utiliser ses services ou les louer à un tiers . Il peut seulement en « jouir » ;
— elle se trouve affranchie de jure à la mort du maître ;
— l'enfant dont la naissance lui confère ce privilège est légitime et bénéficie exactement des mêmes droits que ceux issus du nikâh .
9 — Un tel statut est évidemment subordonné à la reconnaissance par le maître de sa paternité. Cette reconnaissance est la clé du statut privilégié ; il importe de l'analyser.
La question qui se pose est donc la suivante : comment peut intervenir cette reconnaissance de paternité de l'enfant issu du concubinage légal ? Cette reconnaissance est fondée sur Yikrar, aveu par le martre que l'enfant mis au monde par sa concubine légale est issu de ses œuvres. Cet ikrar peut être indirect : le maître avoue avoir eu des relations sexuelles avec son esclave ; il peut également être direct si le maître revendique expressément ou tacitement la paternité de l'enfant.
LES CONDITIONS JURIDIQUES
DE L'ACCES AU STATUT DE CONCUBINE-MERE
EN DROIT MUSULMAN MALEKITE*
par François-Paul BLANC et Albert LOURDE
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0035-1474_1983_num_36_1_2004#
Nombreux sont les hadiths où le Prophète () exhorte le musulman à manger du produit du travail de ses mains et à éviter par fierté de tendre sa main et de solliciter l’assistance des autres.
L’interdiction de l’homosexualité
Le pire de ce qui a entaché l’histoire de l’humanité est l’éloignement d’une une partie des humains , de la nature innée dont Dieu les a dotés.
Ils ne se sont pas contentés des relations sexuelles avec le sexe opposé sur la base des lois de la religion la religion et de leur propre nature, mais ils ont laissé leurs âmes obéir à ce que leur dicte Satan, et se sont adonner à des pratiques éloignées de la bonne voie, et à pratiquer des relations sexuelles perverses soit avec leurs épouses (par exemple la sodomie) soit avec des humains du même sexe (l’homosexualité masculine ou féminine), jusqu'à arriver à la pire des bassesses en pratiquant des actes sexuelles avec des animaux (zoophilie) ou avec des cadavres (nécrophilie).
Et Dieu a interdit toutes ces différentes sortes de pratiques sexuelles perverses :
A) L’homosexualité masculine (EL LIWATE)
Allah -louange à lui- a dit dans le verset numéro 165 et 166 de sourate EL CHOUARAA (les poètes) « accomplissez-vous l’acte charnel avec les mâles de ce monde ? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n’êtes que des gens transgresseurs.»
Aussi Allah a dit dans le verset numéro 80 et 81 de sourate AL_A’RAF « Et Lot, quand il dit à son peuple : «Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous ? Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier. »
Et le législateur dans l’islam a instaurer une punition formelle et stricte sur la base du Hadith du prophète (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix) « Si vous trouvez quiconque en train de pratiquer les pratiques du peuple de Loth, tuez les, que ce soit celui qui commet l’acte ou celui qui le subit.» (El Tarmidi numéro 1376)
B) L’homosexualité féminine (EL SIHAKE)
C’est des pratiques contre nature auxquelles s’adonnent certaines femmes, et consistent en un rapport sexuel entre des femmes imitant ainsi les caresses et les attouchements intimes qui se produisent dans un couple hétérosexuel, et ces actes sont strictement interdits selon un Hadith du prophète (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix): «le lesbianisme (l’homosexualité féminine) entre femmes est une fornication entre elles» (El Tabarani )
C) L’interdiction de la sodomie (relation sexuelle anale)
Aussi Allah a dit dans le verset numéro 222 de sourate AL_BAQARA (la vache)
« Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah ».
Le prophète SWS a dit à ce propos : « Maudit celui qui prend sa femme par derrière » Abou Daoud numéro 1847.
VI) Les maux causés par les turpitudes et l’anarchie sexuelle :
Le docteur El Nassimi a résumé, en un ensemble de points, les conséquences de la liberté sexuelle en tant que maux néfastes et destructeurs pour l’individu et pour la société :
1/ Quand l’être humain s’abandonne à satisfaire ses envies sexuelles et à assouvir ses désirs et ses instincts primitifs cela conduit irrémédiablement à des résultats néfastes qui nuisent sa santé et détruisent la cellule familiale qui est l’élément de base constituant la société.
2/ Les turpitudes sont principalement les seules causes des M.S.T (Maladies Sexuellement Transmissibles) et le plus important mode de leur transmission et leur propagation, comme la syphilis, les chaudes pisses, Gonorrhea et le SIDA.
3/ Comme nous avons vu, l’homosexualité provoque des maux plus complexes que ceux provoqués par la fornication hétérosexuelle. L’homosexuel « actif » habitué aux relations avec les hommes pervertie et dénature ses envies sexuels vers une seconde nature et ses désirs s’orientent vers les hommes plus que vers sa propre femme. Cela conduit ou à un divorce ou à la pratique de perversions sexuelles avec elle en la sodomisant. Quant à l’homosexuel « passif », il s’expose à des déformations et déséquilibres physiques voir anatomiques et hormonaux avec complications et fini par être perturbé psychologiquement et devient efféminé.
4/ Le phénomène de propagation de la satisfaction du plaisir sexuelle par des voies interdites, et les facilités mises à dispositions pour y accéder, mènent la jeunesse au refus du mariage légal et à la fuite de la responsabilité de fonder une famille, qui est l’élément de base de la société. Ceci mène à la dissolution (l’explosion) de cette société et sa transformation en des individualités insociables sans aucun dénominateur en commun.
IV)Les principales maladies contractées par la fornicateurs et les homosexuels :
Les maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.) :
Ces maladies ont été appelées autrefois maladies vénériennes relativement à Vénus (mot latin désignant la déesse de l’amour chez les grecs) et elles désignent un certain nombre d’affections contagieuses, transmissibles par les rapports sexuelles.
La diversité des maladies vénériennes ainsi que leurs modes de transmission ont fait que ce terme qui les désignent est devenu inapproprié et insuffisant, et le terme contemporain qui les regroupe est : « les maladies sexuellement transmissibles » ou M.S.T. Ces maladies peuvent se transmettre par n’importe quelle voie parmi les différentes sortes de rapports sexuels qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel, qu’il soit vaginal ou anal, ou même par filiation (hérédité) (transmission mère-enfant).
Sans aucun doute, les M.S.T. représentent des avant-goûts de punitions divines subis par ceux qui ont osé violer la nature humaine et qui se sont écarté de la bonne voie en commettant des turpitudes tels que la fornication, l’homosexualité et autres.
La propagation de ces maladies résultat de la liberté sexuelle et la débauche n’est autre que la confirmation de la prophétie du messager de Dieu et la prédominance, la prépondérance et la prééminence prophétique se manifestent par le hadith évoquant ce sujet : «Et il n’apparaît de turpitude dans un peuple sans être annoncée par de graves maladies que leurs ancêtres n’ont jamais connu auparavant». Rapporté d’après Abdallah Ibnou Omar et dont l’authenticité a été confirmée par Al Albani.
En générale les maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.) sont :
1/ Syphilis :
C’est une maladie féminine (ou femelle) qui est apparue dans le continent européen au moyen age, et a fini par se propager dans le monde entier. Elle évolue en véritable épidémie de temps à autre, et cette évolution est liée aux périodes de guerre où les circonstances sont favorables à la contamination via les différents moyens anarchiques de satisfaction des besoins sexuels. La Syphilis est transmise par voie sexuelle et peut aussi être transmises par la femme enceinte à son enfant.
La liberté sexuelle actuelle, et la propagation du phénomène de l’homosexualité et de la débauche sont considérées comme étant les facteurs principaux de la propagation de cette maladie d’autant plus que ce phénomène est favorisé par les pilules de contraception, la facilité et la multiplication du phénomène de migration des populations.
Le germe responsable de la syphilis est une bactérie (Treponema pallidum) faisant partie de la famille des spirochètes. Elle est de forme filaire et sa longueur peut atteindre 20 microns. En dehors du corps humain ces microbes trouvent un environnement défavorable et meurent rapidement et c’est pour cela que leur transmission est limitée aux contacts chaux et humides existants dans les relations sexuelles et leurs préliminaires.
Notons qu’il y’a deux types de syphilis: la syphilis acquise et la syphilis congénitale.
1.a) La syphilis acquise :
La maladie évolue en phases successives.
a.1- La syphilis primaire :
L’incubation silencieuse (entre la contamination et les premiers symptômes) est en moyenne de 3 semaines, mais peut se prolonger jusqu’à 3 mois.
La première phase se caractérise par l’apparition d’un chancre : lésion rosée, indolore, non inflammatoire, propre, bien limitée devenant dure, laissant sortir un liquide clair. Il est localisé au niveau des organes génitaux (gland, peau des testicules, grandes lèvres, clitoris, paroi du vagin, col utérin). Il peut être également extra génital (lèvres, langue, amygdale, anus) et peut donc passer inaperçu. Des ganglions durs et indolores sont perçus dans la zone du chancre.
a.2- La syphilis secondaire :
Elle survient entre 1 mois et 1 an après le rapport sexuel contaminant.
La bactérie est responsable de manifestations variées en particulier cutanées (nombreuses lésions dont certaines sont contagieuses) et muqueuses (bouche, langue, vulve, gland, anus). Ces signes cutanés et muqueux sont associés à de nombreux ganglions palpables indolores, une fatigue, une température corporelle légèrement augmentée, des maux de tête. Méningite, hépatite, atteintes rénales et articulaires sont possibles.
a.3- La syphilis tertiaire :
Elle survient en l’absence de traitement, après quelques mois ou années silencieuses.
Elle est caractérisée par des atteintes neurologiques (on parle de neuro-syphilis), cardiaques, hépatiques, digestives, rénales, laryngées, oculaires, troubles psychiatriques. Pendant cette phase de la maladie, le patient n’est plus contagieux.
La syphilis latente se définit comme l’infection par la bactérie sans manifestation clinique mais les réactions sérologiques sanguines sont retrouvées positives. On distingue la syphilis latente précoce (pendant la première année suivant la contamination) et la syphilis latente tardive (après la première année).
1.b) Le syphilis congénitale (héréditaire). :
Lorsque la femme est enceinte elle peut transmettre, via le placenta, les microbes causant cette maladie qui peut être souvent mortelle pour le bébé.
2/ La Gonorrhea :
Ce sont des globules marrons ressemblent á des grains de café qui peuvent causées la maladie du Gonorrhea. Après trois jours de la relation douteuse une inféction touchant le sexe du mal provoquant des douleurs et des brulures au moment du contacte ou au moment des autres besoins biologiques. Ces mêmes microbes peuvent toucher les organes génitaux et urinaires. Pour le cas des femmes, les effets seront moins mais les microbes peuvent endommager le vagin, la vissé et la matrice jusqu'à même l’ovule et il peut causé même une stérilité permanente. Si la maladie et le probleme percistent, le microbe en question peut infecter le sang á 1% touchant par la suite les articulation au niveau des genoux comme elle peut provoqué des malaises cardiovasculaires qui conduisent généralement à la mort subite.
3/Le SIDA:
Le SIDA est la dernière station de l’homme avec les maladies contagieuses causées par les relations illégales et la pratique anarchique du sexe, le SIDA menace de détruire toute l’humanité plus que n’importe quelle autre maladie sur terre.
Le SIDA, abréviation de Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise, est une maladie liée à un virus appelé VIH (abréviation de Virus de l'Immunodéficience Humaine) ou HIV en anglais (pour Human Immunodeficiency Virus).
Donc le HIV est le principal Virus qui provoque le SIDA, ce virus est très vulnérable est sensible (en dehors du corps humain) á la chaleur et aux désinfecteurs chimiques, le Virus en question ce trouve principalement dans le sang infecté, dans le sperme, dans le vagin et la matrice. Les relations sexuelles sont les voies principales pour la contamination quelques que soit la nature de ces relations (quelles soient hètero ou homo). Le risque de la contamination et de la transmission est plus élevé chez les homosexuelles vu la spécificité de la pénétration anale.
La transfusion incontrôlable et l’utilisation des instruments médicaux non stérilisés (seringues chez les toxicomanes par exemple) conduisent inéluctablement á la contamination, une étude statistique prouve que 30 % des toxicomanes en Europe sont contaminés par le SIDA, rappelons aussi que la femme enceinte peut transmettre le Virus à son foetus á un taux de 50 %. En résumé le Mode de transmission est comme suit :
Par voie sexuelle. C'est la voie de contamination la plus répandue.
Par voie sanguine: soit par transfusion soit par échanges de seringues
Pendant la grossesse, de la mère à l'enfant
Le développement de la maladie et ses caractéristiques :
Que fait le virus?
Quand le virus a pénétré à l'intérieur du corps, celui-ci va détruire ce qu'on appelle le système immunitaire, c'est à dire ce qui est chargé de nous défendre contre les microbes qui nous entourent en permanence. La destruction du système immunitaire va prendre plusieurs années, ce qui explique pourquoi la plupart des gens porteurs du virus n'ont apparemment aucun symptôme.
Conséquences de la présence du virus dans le corps humain :
Un fois que le virus a fragilisé ou détruit en partie le système immunitaire, l'individu devient alors extrêmement fragile et peut alors développer des infections qu'il n'aurait pas développées en l'absence de fragilisation de ses défenses.
Ecrit par :
Triaki Mohamed
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité