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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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La réalité et vos sens

Vous êtes-vous déjà demandé si les autres expérimentaient de la même manière que vous le toucher, la vue ou l'odorat ?

Peut-être cette question vous est-elle déjà venue à l'esprit mais étant impossible de rentrer dans le monde sensoriel d'un autre, vous avez été dans l'incapacité d'y répondre. Les dernières recherches scientifiques ont apporté une importante contribution sur le sujet,.

"Quelle est la différence entre ma manière de percevoir le monde et la tienne" est une question qui a traversé les âges. Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'une rose soit rouge et non bleue ou verte. Mais le rouge que je vois est-il le même que celui que tu vois ? Et le parfum que tu humes est-il le même que celui que je respire ?

Le caractère tout à fait personnel de ces expériences sensorielles nous empêche de donner une réponse définitive à ces interrogations. Néanmoins, les spécialistes en la matière estiment que les résultats qu'ils ont obtenus de leurs expérimentations sont suffisants pour répondre de manière affirmative à la question suivante : "Nos mondes sensoriels sont-ils différents ?"

Des différences majeures entre nos expériences sensorielles individuelles ressortent de ces récentes recherches scientifiques. Selon le neurologue Paul Breslin de Monell Chemical Senses Center de Philadelphie, "il n'existe pas deux personnes qui vivent dans le même monde sensoriel". "Le monde que vous voyez, la nourriture que vous goûtez, les odeurs que vous sentez sont perçus d'une manière tout à fait unique et exclusive, propre à vous seuls", explique-t-il.

Si vous faites goûter une boisson au goût désagréable à différentes personnes et si vous leur demandez leurs impressions, vous recueillerez des réponses diverses. La plupart vous diront qu'elles n'ont pas aimé, mais pas toutes. Il y en aura qui vous diront qu'elles ont trouvé la boisson ordinaire et d'autres qui auront apprécié.

Les spécialistes ont également observé de telles variations lors d'expériences sur d'autres sens. Des différences significatives apparaissent dans les perceptions individuelles des couleurs et de la lumière en général. "Nos réactions à la lumière varient selon les gens qui peuvent détecter un simple photon et ceux ayant une maladie connue telle qu'une cécité nocturne congénitale stationnaire, qui affectera sévèrement leur capacité à voir une faible lumière" rapporte Stephen Tsang de l'université de Columbia (NY).

Samir Deeb, chercheur dans les différences de perception de couleurs à l'université Washington à Seattle résume certaines de ses conclusions en ces termes: "Même parmi les individus ayant une vision normale, les tests de perception de couleurs ont révélé d'importantes variations dans la manière dont chaque couleur était perçue."

Les sujets soumis à ces recherches scientifiques diffèrent aussi quant à leur résistance à la douleur. Un groupe de personnes mises en contact avec une eau progressivement chauffée ne supportaient pas la moindre augmentation de température. Tandis que d'autres montraient une grande résistance et n'étaient que très peu affectées. Une personne rapportant même qu'elle ne ressentit aucune gêne même quand la température de l'eau atteignit 49°C, température maximale que le corps humain puisse supporter avant la brûlure.

Bob Coghill de l'école médicale Wake Forest, qui réalisa ces expériences, relia les sujets à un appareil d'imagerie de résonance magnétique qui lui permit de déterminer une nette corrélation entre le niveau de douleur enregistré et l'activité cérébrale associée dans le cortex. "La perception de la douleur varie de manière saisissante" dit Jeffrey Mogil de l'université McGill à Montréal et il ajoute: "Ces expériences montrent à quel point ces différences sensorielles sont réelles et objectives."

Ainsi, il y a de considérables variations dans les perceptions dans au moins quatre de nos sens. Cela signifie que votre vue, votre odorat, votre goût, ainsi que votre niveau de résistance à la douleur sont indubitablement différents de ceux des autres. Paul Breslin insiste sur le sens profond de ces conclusions : "Si vous considérez que tout ce que nous expérimentons du premier jour de la naissance est dépendant de notre système sensoriel, alors nos différences sensorielles individuelles sont d'autant plus intéressantes." En d'autres termes, "nos existences sont le simple fruit de nos perceptions".

Ceci est l'une des plus importantes vérités à laquelle une personne fait face.

Comment ces composants de la vie, en l'occurrence nos sens, si exceptionnellement complexes et élaborés, peuvent être de manière si réaliste et sans jamais connaître d'interruption, dans un monde où la matière n'existe qu'en tant que perception. A qui toutes ces informations appartiennent et qui est le Concepteur des évènements, le Créateur du tout ?

Quiconque réfléchit sincèrement à ces questions verra inévitablement la vérité. Dieu a créé l'être humain avec toutes ses perceptions. En d'autres termes, Il les a créés avec leurs destinées et Il est maître de leurs vies. Il sait ce qui se déroule à chaque moment.

Deux évènements figurant dans le Coran semblent indiquer ces différences sensorielles, différences non limitées à des variations mineures de perceptions de couleurs ou de douleurs.

La première allusion concerne la manière dont le Prophète Abraham (psl) perçut la chaleur des flammes en froideur. Dieu Tout-Puissant donna l'ordre "… O feu, soit pour Abraham, d'une fraîcheur salutaire" (Coran, 21 : 69), et par Sa volonté, le Prophète Abraham ne sentit la brûlure du feu. Ainsi donc, le Prophète Abraham perçut le feu, que tout le monde perçoit comme brûlant, comme étant quelque chose de frais.

Dans un autre évènement rapporté dans le Coran, Il fit percevoir la communauté qui combattait en Son nom comme étant deux fois plus nombreuse de ce qu'elle était aux yeux de l'ennemi.

Il y eut déjà pour vous un signe dans ces deux troupes qui s'affrontèrent : l'une combattait dans le sentier d'Allah ; et l'autre, était mécréante. Ces derniers voyaient (les croyants) de leurs propres yeux, deux fois plus nombreux qu'eux-mêmes. Or Allah secourt qui Il veut de Son aide. Voilà bien là un exemple pour les doués de clairvoyance ! (Coran, 3 : 13)

Cette manière dont une personne est perçue comme étant deux “de leurs propres yeux” est frappante et suggère que les négateurs de Dieu puissent avoir expérimenté une variation sensorielle en voyant un croyant comme s'il était deux. (Dieu seul connaît la vérité, bien sur

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(1) Ce texte est partiellement basé sur l'article de Richard Hollighams "In the realm of your senses" apparu dans le New Scientist du 31 janvier 2002, p. 40.

Harun Yahya

  • e6un7

La science confirme la Sunna:la datte est bénéfique pour le nouveau né


Datte

Une coutume de longue date chez les musulmans consiste à placer un morceau de datte bien mâchée (ou un morceau d’un autre fruit sucré de saison) dans la bouche d’un nouveau-né.  Les musulmans font cela pour suivre l’exemple du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), car ils considèrent fermement, comme le Coran le mentionne, qu’il a été envoyé pour guérir l’humanité et répandre la miséricorde de Dieu sur terre.  De par son origine, cette coutume à plus d’une vertu.  En plus de la vertu et du plaisir de suivre la sounnah (le mode de vie du Prophète), insérer une substance sucrée dans la bouche d’un nouveau-né réduit considérablement sa sensation de douleur et son rythme cardiaque.

Une étude médicale intéressante, publiée dans le British Médical Journal (No. 6693, en date du 10 juin 1995), a prouvé sans aucun doute possible les bienfaits de donner du sucre à un nouveau-né pour réduire sa sensation lors d’une procédure douloureuse, comme celle qui consiste à le piquer au talon pour prélever un échantillon de sang, ou encore avant une circoncision.

L’étude, intitulée « L’effet analgésique du sucrose chez les nouveau-nés menés à terme: un essai aléatoire contrôlé », fut menée par Nora Haouari, Christopher Wood, Gillian Griffiths et Malcolm Levene, dans la salle postnatale du Leeds General Infirmary, en Angleterre.

60 nouveau-nés bien portants, dont la gestation à duré de 37 à 42 semaines, et d’âge postnatal de 1 à 6 jours ont reçu aléatoirement 2ml d’une solution parmi les quatre suivantes: sucrose à 12.5% de dilution, sucrose à 25%, sucrose à 50%, et eau stérile (groupe de contrôle).

Le premier groupe de 30 bébés a reçu du sirop de sucre avant un test sanguin de routine (qui consistait à les piquer au talon, ce qui est habituellement douloureux) pour détecter la jaunisse.  On a donné aux autres 30 bébés du groupe de contrôle uniquement de l’eau stérile.

Le fait de placer 2ml d’une solution à 25% ou à 50% de sucrose sur la langue du bébé avant de le piquer au talon a réduit de manière significative la durée des pleurs, comparativement aux bébés ayant reçu uniquement de l’eau.  Leur rythme cardiaque est également retourné à la normale plus rapidement.  La solution à concentration plus forte a eu plus d’effet, la durée des pleurs diminuant à mesure que la concentration en sucrose augmentait.  Ainsi, nous pouvons conclure que placer du sucrose (sucre) sur la langue des nouveau-nés peut constituer une forme d’analgésique utile et sans risque.

Blass et Hoffmeyer ont aussi démontré qu’une solution intra-orale à 12% de sucrose réduisait considérablement la durée des pleurs chez les nouveau-nés soumis à une piqûre au talon ou lors de la circoncision.  Cette étude a paru dans le journal The Independent (dans son édition de vendredi le 9 juin 1995) de même que dans un article du British Medical Journal.

Cette pratique du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est rapportée dans les recueils de ses paroles et des récits rapportés à son sujet, dont les plus estimés sont les deux collections authentiques de Al-Boukhari et de Mouslim.

Abou Bouradah relate qu’Abou Moussa a dit :

« Ma femme accoucha d’un nouveau-né; je l’amenai voir le prophète Mohammed, qui décida de l’appeler Ibrahim.  Le prophète mâcha une datte puis la pris entre ses doigts et en frotta l’intérieur de la bouche du bébé. »

Plusieurs autres récits tels similaires ont également été rapportés.

La datte contient un très haut pourcentage de sucre (70 à 80%); elle contient à la fois du fructose et du glucose dont les valeurs caloriques sont élevées.  Elle est aussi facilement et rapidement digestible, et est très bénéfique pour le cerveau.  La datte contient 2.2% de protéines, de la vitamine A, de la vitamine B1, B2 et du tryptophane (contre la pellagre); elle contient des traces de minéraux essentiels pour le corps comme du potassium, du sodium, du calcium, du fer, du manganèse et du cuivre.

On peut aussi noter que la sounnah recommande les dattes au moment de la rupture du jeûne durant le mois de ramadan. Il est recommandé de manger des dattes avant la prière du coucher du soleil; d’un point de vue médical et nutritionnel, c’est l’idéal et en plus, c’est la sounnah.

La grande valeur des dattes est aussi mentionnée dans un beau passage très connu du Coran, dans la sourate intitulée Maryam, versets 25-26:

« Et secoue vers toi le tronc du palmier; il en tombera des dattes fraîches et  mûres.  Mange et bois, et réjouis-toi. » (Coran 19:25-6)

C’était là la prescription que Dieu, le Créateur, a faite à la vierge Marie au moment où elle a accouché de Jésus, le prophète béni de Dieu.  C’était une prescription visant à lui rendre l’accouchement facile et à en diminuer l’inconfort.

Comme les auteurs de l’étude médicale avaient suggéré qu’ils avaient l’intention de tester de nouvelles substances sucrées, nous nous permettons de leur proposer d’essayer les dattes comme analgésique pour les nouveau-nés.

« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que [ce Coran] est la vérité.  Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose? » (Coran 41:53)

Valeur nutritive de la datte

 

Datte séchée dénoyautée, 25 g (3 petits fruits)

Datte fraîche Medjool dénoyautée, 1 gros fruit, 24 g

Calories

70

66

Protéines

0,6 g

0,4 g

Glucides

18,7 g

18,0 g

Lipides

0,1 g

0,0 g

Fibres alimentaires

2,0 g

1,6  g

Charge glycémique :   Forte

Pouvoir antioxydant : Très élevé

Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2010.

Profil santé de la datte

 

Fraîches ou séchées, les dattes constituent une bonne source de fibres alimentaires. Leur contenu élevé en glucides en fait des fruits à haute teneur énergétique, parfaits pour les activités sportives intenses. De plus, elles contiennent une forte concentration d’antioxydants.

Les bienfaits de la datte

  • Même si peu d‘études ont été effectuées spécifiquement sur les dattes, plusieurs études épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires15,23, de certains cancers16,24 et d’autres maladies chroniques3-6,17,18,22,25. La présence d’antioxydants et de fibres dans les fruits et les légumes pourrait jouer un rôle dans cette protection.
  • Riches en glucides, les dattes constituent un aliment de choix pour faciliter le travail musculaire. Comme les glucides constituent un bon carburant pour les muscles, les dattes peuvent être utiles durant la pratique sportive, en particulier lors d’efforts prolongés, par exemple la randonnée à pied ou à vélo, le ski de fond, etc.

Que contient la datte?

Dattes séchées, plus sucrées?
Les dattes sont surtout commercialisées et consommées sèches, c'est-à-dire partiellement déshydratées. Elles ne renferment que de 15 % à 20 % d'eau, comparativement à 65 % à 70 % pour les dattes fraîches. Une datte séchée renferme autant de sucre (glucides) qu’une datte fraîche, mais à poids égal, les dattes séchées en contiennent un peu plus que les dattes fraîches. Les dattes séchées sont parfois enduites de sirop afin qu’elles conservent une certaine humidité, ce qui augmente leur teneur en sucre.

Antioxydants
Les dattes fraîches renferment une forte concentration d’antioxydants, principalement des caroténoïdes et des composés phénoliques1,2,13,14. Les antioxydants protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Les dattes séchées en contiennent moins que les dattes fraîches, puisqu’une certaine quantité se perd durant la déshydratation1.

Fibres alimentaires
Les dattes sont constituées à 57 % de fibres insolubles et à 43 % de fibres solubles. Les fibres insolubles jouent un rôle important dans la régularité intestinale et la prévention de la constipation7. En retenant l’eau dans le côlon, elles font augmenter le volume et le poids des selles, ce qui réduit le temps de transit et facilite l’évacuation. Par ailleurs, des études ont démontré que les fibres solubles jouent un rôle dans la réduction du taux de cholestérol ainsi que dans la normalisation des taux de glucose et d’insuline. Par conséquent, elles peuvent contribuer à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires8,19,20.

Une portion de 25 g de dattes (3 fruits) fournit 2 g de fibres, ce qui représente de 5 % à 8 % de la quantité de fibres recommandée par jour7. Les dattes séchées constituent une meilleure source de fibres alimentaires que les raisins secs, les abricots secs et les pruneaux, mais elles sont moins riches en fibres que les figues séchées13.

Glucides
L’index glycémique des dattes séchées va de modéré à élevé9,21. Cet index permet de classifier les aliments selon leur effet sur la glycémie. L’index glycémique des dattes est variable, puisque leur composition chimique (teneur en sucre, types de sucre, teneur en fibres, etc.) est influencée par différents facteurs, tels que la variété, la composition du sol et le degré de maturité du fruit. Bien que l’utilité clinique du concept de l’index glycémique ne fasse pas l’unanimité10, l’Association canadienne du diabète recommande aux personnes diabétiques de consommer plus souvent des aliments à index glycémique bas, et moins souvent des aliments à index glycémique modéré ou élevé11.

Notes:

1. Vinson JA, Zubik L, et al. Dried fruits: excellent in vitro and in vivo antioxidants. J Am Coll Nutr. 2005;24:44-50.
2. Al Farsi M, Alasalvar C, et al. Comparison of antioxidant activity, anthocyanins, carotenoids, and phenolics of three native fresh and sun-dried date (Phoenix dactylifera L.) varieties grown in Oman. J Agric Food Chem. 2005;53:7592-7599.
3. Bazzano LA, Serdula MK, Liu S. Dietary intake of fruits and vegetables and risk of cardiovascular disease. Curr Atheroscler Rep. 2003;5:492-499.
4. Ness AR, Powles JW. Fruit and vegetables, and cardiovascular disease: a review. Int J Epidemiol. 1997;26:1-13.
5. Gerber M, Boutron-Ruault MC, et al. Food and cancer: state of the art about the protective effect of fruits and vegetables. Bull Cancer. 2002;89:293-312.
6. van't Veer P, Jansen MC, et al. Fruits and vegetables in the prevention of cancer and cardiovascular disease. Public Health Nutr. 2000;3:103-107.
7. Lavallée Côté L. et Dubost-Bélair M. Dans : Chagnon Decelles D., Daignault Gélinas M., Lavallée Côté L. et coll. Manuel de Nutrition Clinique, 3e éd. Montréal, Ordre professionnel des diététistes du Québec, 2000
8. Brown L, Rosner B, et al. Cholesterol-lowering effects of dietary fiber: a meta-analysis. Am J Clin Nutr. 1999;69:30-42.
9. Foster-Powell K, Holt SH, Brand-Miller JC. International table of glycemic index and glycemic load values: 2002. Am J Clin Nutr. 2002;76:5-56.
10. Colombani PC. Glycemic index and load-dynamic dietary guidelines in the context of diseases. Physiol Behav. 2004;83:603-610.
11. Canadian Diabetes Association. The glycemic indexClinical practice guidelines for the prevention and management of diabetes in Canada.
12. Harris CS, Baker SP, et al. Childhood asphyxiation by food. A national analysis and overview. JAMA. 1984;251:2231-2235.
13. Al Farsi MA, Lee CY. Nutritional and functional properties of dates: a review. Crit Rev Food Sci Nutr 2008;48:877-87.

http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=datte_nu

http://www.islamreligion.com/fr/articles/565/

  • e6un7

Conditions pour être mufti

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Shaikh 'Ali Hassan Al-Halabi



Certes, parmi les questions acceptées en Religion est que l'être humain sera interrogé pour chaque mot qu'il a prononcé dans cette vie. Allah dit : « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire. » [Sourate Qaf : 18] Et il sera interrogé pour chaque action que ses membres ont commis. Allah dit : « Toute âme est l’otage de ce qu’elle a acquis. » [Sourate Al-Mudathir : 38] Il sera même interrogé sur chaque idée à laquelle son esprit et âme ont pensé  et qu'il a mis en action. Allah dit : « Que vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allah vous en demandera compte. » [Sourate Al-Baqara : 284]



Donc les hommes subiront une interrogation complète - sur leurs actions, leurs paroles, leurs aspects intérieurs et extérieurs. Et la manière dont ils ont lié cela aux lois religieuses pour chacun d'entre eux, comme ce qui est légal et ce qui est illégal. Et il sera tenu pour responsable pour tout cela, recevant la récompense pour cela dans l’au-delà, soit par le Paradis, soit par le Feu de l'enfer.



C’est pourquoi, il est clair que le musulman doit demander et s'informer des règles de sa Religion concernant chaque chose, grande et petite, dans ce monde. Car aucun musulman n'est complètement conscient et bien informé de toute les règles de la Religion, sans exception.



Les mots fatwa et futya se réfèrent à la clarification d'une règle. On dit : « le Faqih (le savant de Fiqh) a publié une fatwa sur cette question » quand il a clarifié son jugement. Et l’istifta est le fait de poser la question, en cherchant la règle.



Allah dit : «  Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : “Au sujet du défunt qui n’a pas de père ni de mère ni d’enfant »  [Sourate Nisa : 176]



Parmi les questions bien connues est que la première personne à publier des fatwas de cette nation et le plus haut d'entre eux dans le statut, le plus véridique dans le discours, le plus proche d'entre eux dans la clarification et le meilleur d'entre eux dans la réalisation (du verdict correct) et le plus charitable d'entre eux envers les gens, était le messager d'Allah - celui qui était digne de confiance dans sa transmission du message, Muhammad Ibn 'Abdillah, puissent la paix  et les bénédictions d'Allah être sur lui



Donc, le rang de capacité de publier des verdicts (fatwas) est parmi les positions les plus honorables, le plus excellent d'entre eux dans le statut, mais (repose sur lui) aussi le danger le plus sévère et il est le plus questionné devant Allah, le plus Grand, et les musulmans. C'est en effet une grande confiance qui repose sur les cous des muftis (ceux qui publient des jugements).



Le mufti est celui qui informe de la loi d'Allah basé sur sa conscience et sa connaissance de ses preuves.



Les savants ont placé un certain nombre de qualifications comme des conditions que le mufti doit avoir afin qu'il puisse être capable de publier des verdicts (fatawa). Elles sont au nombre de cinq :



D'abord : L’islam (c'est-à-dire qu’il doit être musulman).



Deuxièmement : Taklif (c'est-à-dire l'état dans lequel une personne devient responsable de ses actions, comme lorsqu’il atteint l'âge de puberté et est raisonnable).



Troisièmement : 'Adala (la fiabilité)


Les savants ont unanimement convenu de ces trois premières.


Quatrièmement : L’ijtihad


C'est l'avis d'une majorité des savants. L’ijtihad consiste en quatre choses :



  1. 1.      La connaissance du Qur'an et de la Sunna : c'est en connaissant en détail ce qu’ils contiennent qui soit lié aux règles, et on atteint cela par la mémorisation d’une quantité énorme d'eux deux. Ou il pourrait juste avoir la capacité de parvenir à la compréhension d’une façon facile et modérée, en connaissant les aspects des preuves du Qur'an et du hadith, en étant capable de distinguer le hadith authentique du faible, ce qui abroge et ce qui est abrogé, le général et le spécifique et l’absolu et le limité.


  1. 2.      La connaissance de la langue arabe : Sa connaissance doit être une connaissance qui lui permette de comprendre le Qur'an et la Sunna dans le langage et la langue des arabes.


  1. 3.      La connaissance des principes du Fiqh : Cela sert de base pour le mufti par lesquels, il devient conscient des concepts des règles et il parvient aux preuves détaillées.

 


  1. 4.      La connaissance des accords unanimes (Ijma') des savants et leurs divergences : Ceci pour qu'il ne sorte pas de leur sillon. Et pour que sa préférence (pour un avis), qui est conforme aux preuves du Livre et de la Sunna soit dans le sillon des avis qui ont divergés.


Cinquième Condition : Il doit avoir des qualités de génie intellectuel et un bon esprit. Donc le verdict d'une personne stupide et simple n'est pas correct, ni celui de celui qui fait trop d'erreurs.



De ce qui a été exposé précédemment, il est clair, que le verdict (fatwa) d'une personne qui suit aveuglément (un madhab) n'est pas valable. Le muqalid (le disciple aveugle) est : Celui qui prend la parole (c'est-à-dire l'avis) d'une autre personne sans (connaître) la preuve pour cela.


 


Dans son traité "Al-Qawl-ul-Mufid fi Al-Ijtihad wat-Taqlid ", l’imam As-Shawkani  (rahimahullah) a soutenu cette parole en disant de la restriction du verdict du disciple aveugle : « Ce que je crois à propos du disciple aveugle qui émet des verdicts, est qu’il ne lui est pas permis de publier des verdicts pour ceux qui lui demandent concernant les lois d’Allah ou de Son messager ou la vérité ou même sur ce qui est établi dans la Religion ou sur ce qui lui est permis et qui lui est interdit. Ceci puisque le disciple aveugle n'est conscient d’aucune de ces choses. Et personne ne les connaît sauf le Mujtahid. »



Voici les paroles des savants en ce qui concerne les règles de la publication de verdicts et les conditions pour être mufti. Selon la Volonté d'Allah, je les ai condensés en un abrégé plaisant et agréable. Pour que ceux qui cherchent à diminuer et dégrader la qualification pour publier des verdicts soient empêchés de leur mensonge et pour qu'ils retournent sur leurs tromperies. Car, par Allah ils ne vérifient pas (la vérité) dans leur suivi aveugle ! Ainsi comment peuvent-ils accomplir le rôle d'Ifta (publication de verdicts) et d’ijtihad ?



Et en effet nous voyons parmi nous celui qui ne se soumet pas à ces conditions, pour ne pas dire qu’il en est conscient, sans parler de ce que ces conditions s’appliquent à lui. Et avec cela, quand il publie un verdict, vous entendez, émanant de lui des sons forts comme des explosions de bombes et des sons hurlants, comme le tonnerre et la foudre. Et tout cela accompagné de mots insultants, loin de la façon de parler et du comportement des savants, ne convenant pas même au commun des musulmans !!


 


 


Notes de bas de page :



2. 'Ilam-ul-Muwaqi’in d'Ibn Al-Qayim - 1/11


3. Al-Fatwaa Wa Alaqatuha bil-Mujtama (page. 6 – 8) d'Izz-ud-Din Al-Khatib At-Tamimi


  1. Sifat-ul-Fatwa pg. 4 d'Ibn Hamdan

5. Voir At-Tadhkira Fi ‘Ulumil-Hadith – (n° 41-45) d'Ibn Mulaqin avec ma vérification.
6. Al-Futyaa Wa Manahij-ul-Ifta (26-29) de Muhammad Suliman Al-Ashqar
7. Al-Futyaa Wa Manahij-ul-Ifta 26-29


 


 


Source : de son introduction au livre Salah-ul-'Aalam bi-Ifta-il-'Alim (pg. 3 - 8) de Hamid Ibn 'Ali Al-'Imadi [mort en 1171H]


Traducteur : isma'il alarcon


Traduit en français par les salafis de l’Est


http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=46

  • e6un7




L'Islam et le prélèvement d'organes

 

Traduction/résumé d'un extrait de " L'ISLAM FACE A LA BIOETHIQUE" du Cheikh Abd-al-Qadîm ZALLOÛM

Le prélèvement désigne ici l'opération qui consiste à enlever un ou plusieurs organes à un individu mort ou vivant pour les greffer dans le corps d'un autre.

A) LE CAS DU DONNEUR VIVANT

Il est légalement permis à une personne vivante de donner, de sa propre volonté, un ou plusieurs des ses organes – comme une main ou un rein, par exemple –, en cas de nécessité. En effet, toute personne victime d'un préjudice corporel tel une amputation de la main ou de l'œil est en droit de demander réparation ou d'accorder la grâce. Or, le pardon est une concession du préjudice subi, c'est-à-dire du droit au dédommagement pour l'organe amputé ; l'individu concède ainsi une réparation qui lui revient de droit car elle correspond à une partie de son corps dont il peut disposer dans les limites de la Loi. Le Coran permet d'ailleurs de gracier le coupable sans demander la loi du talion ni le prix du sang : « Il sera usé de bons procédés envers celui auquel l'ayant droit aura fait remise de la peine ; lui-même aura à cœur de dédommager l'ayant droit. Ainsi Dieu, dans Sa miséricorde, s'emploie à atténuer la rigueur de la peine ordonnée en premier lieu1. » On peut donc légitimement faire un don d'organe à quelqu'un qui en a besoin.

Il existe cependant deux restrictions à ce don :

L'organe octroyé ne doit pas être indispensable à la vie (exemples : cœur, foie, poumons, etc.) Un organe vital conduit en effet à la mort du donneur, ce qui représente un suicide. Or, la Loi interdit de mettre fin à ses jours par soi-même ou par personne interposée : « Ne commettez pas le suicide2 ! » « N'attentez pas à la vie de votre prochain, que Dieu a déclarée sacrée, sauf pour juste raison3 ! » « Quiconque se donne la mort par quelque moyen que ce soit aura un châtiment identique en Enfer4. » « Celui qui se suicide sera précipité en Enfer5. »

Même s'ils ne constituent pas des organes vitaux, les testicules ne peuvent être donnés car l'islam l'interdit : « Comme nous partions fréquemment en campagne avec le Prophète (SAAWS) sans nos femmes, nous lui demandâmes l'autorisation de nous castrer, mais il nous le défendit6. » Cette interdiction ne concerne pas seulement le don des deux testicules qui provoque la stérilité du donneur, mais aussi l'octroi d'un seul, même si cela ne l'empêche pas de procréer. En effet, le testicule étant la glande génitale mâle qui produit les spermatozoïdes, la « descendance » du receveur aura le même patrimoine génétique que celui du donneur, c'est-à-dire le vrai père au sens biologique. Il s'ensuit un mélange et une perte de filiation condamnés par l'islam7.

B) LE PRELEVEMENT DES ORGANES APRES LA MORT

Il s'agit d'un cas distinct du précédent et donc soumis à une loi différente. Pour le comprendre, il est indispensable de connaître les prescriptions relatives à l'usage du corps après la mort, à la dignité de la dépouille et au cas de nécessité.

1. L'usage du corps après la mort

Une dépouille n'appartient à personne. Une fois mort, l'individu n'a plus d'emprise ni de droit de regard sur ses biens, son corps ou son conjoint. Ainsi, ne disposant pas de ses organes après sa mort, il ne peut, de son vivant, les donner par testament.

Il est vrai que toute personne est en droit de laisser un testament notifiant un don inférieur ou égal au tiers de sa fortune8. Mais il s'agit là d'une permission spéciale propre aux biens ; elle ne peut en aucun cas inclure un don d'organe à titre posthume. Quant aux héritiers, la Loi les autorise à disposer de l'héritage du défunt, mais pas de son corps. Aussi n'ont-ils pas le droit de donner ses organes. Des tiers comme les médecins ou les autorités peuvent encore moins prétendre à ce droit : il ne leur appartient pas de décider d'un prélèvement d'organe à un mort.

2. La dignité de la dépouille

L'islam ordonne de respecter les morts au même titre que les vivants, et interdit indistinctement toute atteinte à leur dignité : « Briser les os d'un mort est aussi répréhensible que s'il était vivant9. » « Garde-toi de porter préjudice à ce mort10 ! » dit le Prophète (SAAWS) à 'Amrû Ibn Hazm lorsqu'il le vit s'asseoir sur une tombe. « Mieux vaut s'asseoir sur de la braise que sur un tombeau11 ! »

Il apparaît donc clairement que morts et vivants ont droit aux mêmes égards. Aussi ne doit-on pas nuire à un mort dans son corps ou son honneur par amputation, coups, blessures ou insultes. Même si une agression contre un mort n'engage pas la responsabilité de son auteur sur le plan pénal, il n'en demeure pas moins qu'elle constitue une profanation et un péché.

Par ailleurs, l'islam condamne les mutilations : « L'Envoyé de Dieu (SAAWS) a défendu de se livrer au pillage et aux mutilations12. » « Le Prophète (SAAWS) nous envoya dans un détachement de cavalerie en nous faisant cette recommandation : "Partez pour Dieu et dans Sa voie pour combattre les impies, mais gardez-vous bien de mutiler vos adversaires, d'agir en traître ou de tuer des enfants13". » Or, tout prélèvement d'organe à un mort est une mutilation.

Ainsi la Loi interdit absolument les prélèvements d'organes à une personne morte car cela constitue à la fois une mutilation, un préjudice moral et une atteinte à sa dignité.

3. L'état de nécessité

Il s'agit d'une situation de besoin extrême dans laquelle il est légalement permis à une personne risquant de mourir de faim de consommer, pour subsister, des aliments interdits tels le sang, le porc, la bête morte, etc. « Dieu vous interdit la bête morte, le sang, a viande de porc et celle des animaux immolés aux faux dieux. Si, n'étant pas rebelle à Dieu ni transgresseur de Sa Loi, on se trouve, par nécessité, forcé d'en manger, il n'y aura aucun péché à encourir : Dieu est Absoluteur et Miséricordieux14. » D'ailleurs, si dans pareilles circonstances l'individu se laissait mourir de faim sans recourir à cette permission, cela constituerait un suicide, acte répréhensible aux yeux de l'islam15. Mais dans quelle mesure l'état de nécessité peut-il, par analogie, légitimer un prélèvement d'organe à un mort en vue d'une transplantation indispensable pour sauver une vie humaine ?

La règle de l'Analogie n'est applicable que si et seulement si les cas d'application (ici, le prélèvement d'organes) et le principe (l'état de nécessité ainsi défini) ont une cause identique. Or, deux cas de figure sont possibles en matière de greffe : des organes indispensables à la vie du receveur et d'autres dont il peut se passer. S'agissant du premier cas, deux remarques s'imposent : (1) la raison d'être de la greffe – c'est-à-dire la mise hors de danger du transplanté – n'est pas garantie comme l'est le résultat de la consommation d'aliments interdits justifiée par l'état de nécessité. Ainsi par exemple, nombre de transplantations du foie ou du cœur se sont soldées par un échec. Aussi les conditions de la cause même du raisonnement par analogie ne sont-elles pas réunies. (2) Les cas d'application, c'est-à-dire le prélèvement d'organes, ne doivent pas être en opposition avec un texte légal édictant une disposition contraire à celle permise par la cause analogique, et de plus fort poids. Or, le prélèvement d'organes sur les morts est une violation prohibée par plus d'un hadith authentique16. Et les arguments explicites de cette interdiction l'emportent sur un éventuel raisonnement par analogie. De ce fait, la nécessité d'une transplantation ne peut légalement justifier un prélèvement d'organes à un individu mort.

Quant à la transplantation non indispensable à la vie du receveur – et qui, par définition, ne met pas en danger la vie du donneur –, son interdiction apparaît plus évidente, a fortiori, puisque non justifiée par l'état de nécessité.

Aussi la Loi condamne-t-elle les prélèvements d'organes à individu mort, quels que soient les circonstances, tandis que les prélèvements à un individu vivant est permis, s'il ne s'agit pas d'organes vitaux ou des testicules.

1 Cf. Coran 2:178.

2 Cf. Coran 4:29.

3 Cf. Coran 6:151.

4 Muslim d'après Thâbit b. adh-Dahhâk, Sahîh.

5 al-Bukhârî et Muslim d'après 'Abû-Hurayra, Sahîh.

6 al-Bukhârî d'après 'Abdullah b. Mas'ûd, op. cit.

7 Cf. Ibn Mâja et ad-Dârimî, op. cit.

8 Tout don par testament dépassant le tiers de l'héritage est soumis à l'accord préalable des héritiers.

9 Ibn Hibbân, 'Abû-Dâwud et 'Ahmad d'après 'Âicha.

10 'Ahmad d'après 'Amrû Ibn Hazm, op. cit.

11 Muslim et 'Ahmad d'après 'Abû-Hurayra, op. cit.

12 al-Bukhârî d'après 'Abdullah b. Zayd, op. cit.

13 'Ahmad, Ibn Mâja et an-Nassâ'î d'après Safwân b. 'Assâl.

14 Cf. Coran 2:173.

15 Voir supra.

http://albadil.edaama.org/index.php?option=com_content&view=article&id=215:lislam-et-le-prelevement-dorganes&catid=42:fiqh&Itemid=57

La science confirme le Coran:la matière a été créée par paires

Louange à Celui qui a créé tous les couples, de ce que la terre fait pousser, d'eux-mêmes, et de ce qu'ils ne savent pas ! (Coran, 36 : 36)

Bien que le concept de "paire" ou de "couple" désigne généralement le mâle et la femelle, l'expression "de ce qu'ils ne savent pas" a des implications plus larges. Aujourd'hui, nous connaissons l'une de ces implications. Le physicien britannique Paul Dirac, qui a montré que la matière était créée par paire, reçut le prix Nobel de physique en 1933. Cette découverte, appelée "parité", révèle la dualité de la matière avec son opposé, l'antimatière. L'antimatière a des propriétés opposées à celles de la matière. Par exemple, contrairement à la matière, l'électron de l'antimatière est chargé positivement et ses protons sont chargés négativement. Ce fait est exprimé par une source scientifique comme suit :

... chaque particule a son antiparticule de charge opposée… la relation d'incertitude nous indique que la création de paire et l'annihilation de paire se produisent dans le vide à tout moment, dans tous les endroits.48

Il existe de l’antimatière (constituée d’antiparticules) correspondante à toutes les particules fondamentales de l’Univers. L’antiparticule de l’antimatière a pour caractéristique de posséder la même masse que sa particule correspondante mais porte des charges opposées. C’est pourquoi, lorsque la matière et l’antimatière entrent en contact, elles s’annihilent en transformant toute leur masse en énergie.

Un autre exemple de dualité dans la création se trouve chez les plantes. Les botanistes n'ont découvert qu'il existait deux genres distincts, le mâle et la femelle, il y a seulement une centaine d'années de cela.49 Pourtant le fait que les plantes soient créées par paire a été révélé dans le Coran il y a 1.400 ans de cela.

Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir ; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. (Coran, 31 : 10)

C'est Lui qui vous a assigné la terre comme berceau et vous y a tracé des chemins ; et qui du ciel a fait descendre de l'eau avec laquelle Nous faisons germer des couples de plantes de toutes sortes. (Coran, 20 : 53)

De la même manière, les fruits sont aussi de type mâle ou femelle :

Et c'est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y a établi deux éléments de couple [le mâle et la femelle]. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des signes pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 13 : 3)

Le mot zawdjaïni traduit par "deux éléments de couple" vient du mot zawdj, signifiant un élément d'une paire. Comme nous le savons les fruits sont le produit final de plantes arrivées à maturité. L'étape avant le fruit est la fleur. Les fleurs ont aussi des organes mâles et femelles. Lorsque le pollen est transporté vers la fleur et que la fécondation se produit, elles commencent à porter des fruits. Le fruit mûrit graduellement et commence à libérer ses graines. Le fait que les fruits aient des genres spécifiques est une autre information d'ordre scientifique donnée par le Coran.

http://www.miraclesducoran.com/scientifique_34a.html

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