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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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Les mécanismes du cerveau sont affectés par son environnement

 

Pendant une grande partie du 20e siècle, les scientifiques de renom ont théorisé que les cellules du cerveau ne se divisaient pas comme les autres cellules du corps. L’on comprenait généralement que les neurones ne pouvaient plus s’ajouter au cerveau après la petite enfance. Un partisan respecté de cette théorie était Pasko Rakic, président du service de neurobiologie de l’université de Yale, dont les recherches effectuées au début des années 80 avaient conclu qu’aucun nouveau neurone ne se formait dans les cerveaux de primates adultes.

Cependant, à la lumière de récentes recherches, de nombreux neuroscientifiques (y compris Rakic) ont changé d’avis.

En étudiant les effets nuisibles du stress chronique sur les cerveaux de rats et de primates, Elizabeth Gould, professeur de psychologie à l’université Princeton, a observé des signes inexplicables de la capacité du cerveau à se soigner lui-même en créant de nouveaux neurones – processus que l’on appelle neurogenèse.

Gould a démontré que les mécanismes du cerveau sont affectés par son environnement. Jonah Lehrer, soulignant le travail de Gould dans un article pour le numéro de février-mars 2006 du magazine Seed intitulé « The Reinvention of the Self » (la réinvention du soi), utilise le terme « conditions environ-mentales. » Il décrit les découvertes de Gould comme suit : « La structure de notre cerveau, des détails de nos dendrites à la densité de notre hippocampe, est formidablement influencée par notre environnement. Mettez un primate dans des conditions stressantes et son cerveau commence à dépérir. Il arrête de créer de nouvelles cellules. Les cellules qu’il a déjà se replient sur elles-mêmes. L’esprit est défiguré. »

Si la structure du cerveau est endommagée par des conditions « environ-mentales » stressantes ou négatives, ses fonctions peuvent-elles être soulagées, voire guéries, par des force « environ-mentales » positives ? Comme Lehrer le souligne, les implications sociales de cette étude de pointe sur la neurogenèse sont énormes.

La bonne compagnie, le choix des bons compagnons est extrêmement important .Le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a expliqué la question de la fréquentation, pour que rien ne soit laissé dans le doute ou la confusion, quand il a dit : « l’homme a la religion de son khalil (ami proche), prenez garde de bien choisir vos amis. » [Abou Dawoud et At-Tirmidhi]

Ainsi, le rapport entre les croyants est basé sur la foi et la fraternité sincère. Prenez garde de prendre un compagnon si cette camaraderie est basée sur autre que cela, car si vous deviez le faire, vous mordriez alors vos mains dans le chagrin. De même que les injustes mordront leurs mains dans le chagrin le jour dernier. « Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : « [Hélas pour moi] Si seulement j’avais suivi le chemin avec le messager ! Malheur à moi ! Hélas ! Si seulement je n’avais pas pris « un tel » pour ami ! Il m’a, en effet, égaré du rappel [le Quran], après qu’il me soit parvenu. » [25:27]

Ne sommes-nous pas en train de découvrir que nous pouvons littéralement changer nos esprits ?  La neuroscience tombera peut-être sur certaines vérités spirituelles ; la puissance positive de l’amour et de la bienveillance que Dieu le Créateur a souhaité que nous connaissions et illustrions pourrait bien régénérer le cerveau humain.

Il faut également prendre en considération que les Écritures religieuses sont remplies d’appels pour que des personnes se repentent de leurs attitudes et actions néfastes. Est-ce que les personnes repentantes profitent à la fois des bienfaits physiques et spirituels en changeant leurs modes de vie ?

Il semble que ce soit le message adressé par Allah:

"Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants!, afin que vous récoltiez le succès." Coran,S24:V31.

Le succès ultime est donc fonction du repentir comme l'effet est fonction de la cause. Personne ne peut espérer le succès en dehors de Tawbah. Allah Exalté soit-Il dit:

"Et quiconque ne se repent pas, les-voilà les injustes." Coran,S49:V11.

http://www.fondation-vision.ch/visionmedia/article.aspx?id=1896

http://www.islamhouse.com/p/151282

 

e6un7


 

L'allaitement maternel: la science confirme le Coran

L'allaitement au sein: quels sont les bénéfices?

Le lait maternel est unique. Sa richesse et sa variété lui permettent de contribuer à l’apprentissage du goût chez le bébé, de s’adapter en permanence à ses besoins nutritionnels et de mieux le protéger contre certaines infections ou maladies (gastro-entérites, otites, allergies...). Ces caractéristiques ne se retrouvent pas dans les laits industriels.

L’allaitement est également bénéfique pour la femme puisqu’il provoque des contractions utérines qui peuvent permettre à l'utérus de reprendre sa place plus rapidement après l’accouchement. Il peut également aider à retrouver la ligne en utilisant les graisses emmagasinées pendant la grossesse. Enfin, d’un point de vue pratique, le lait maternel est toujours prêt et gratuit.

« L’allaitement au sein est une excellente source de nutrition pour les nourrissons et, notamment en l’absence d’eau salubre, il évite aux jeunes enfants de dangereuses maladies hydriques comme la diarrhée », précise Ann Veneman, directrice générale de l’Unicef.

Trois mille cinq cents vies pourraient être sauvées

 L’allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de vie protège les nourrissons des maladies infectieuses et respiratoires, et renforce leur système immunitaire », poursuit-elle. Chaque jour, 3.500 vies pourraient être sauvées dans le monde si tous les nourrissons étaient exclusivement nourris par leur mère durant les premiers mois de la vie.

Rappelons que chez les mères séropositives au VIH et chez ces dernières seulement, l’OMS recommande l’allaitement artificiel. A condition que ce dernier soit « acceptable, praticable, économiquement supportable, possible à long terme et sûr…  Des conditions qui, malheureusement, font cruellement défaut dans les pays en voie de développement.

L'allaitement au sein a un effet bénéfique sur l'intelligence

Une vaste étude effectuée sur 14.000 enfants montre un effet bénéfique de l'allaitement au sein sur l'intelligence, ou au moins sur les résultats à des tests de QI.

L'allaitement maternel renforce-t-il l'intelligence de nos enfants ? La question est désormais posée après les résultats récents d'une étude portant au départ sur 17.000 enfants, effectuée au Belarus (ou Biélorussie), dans 31 maternités, entre juin 1996 et décembre 1997. La moitié des mères ont suivi un programme d'encouragement de l'allaitement maternel, dans le cadre d'une vaste campagne de promotion, baptisée Probit (Promotion of Breastfeeding Intervention Trial).

L'autre moitié a bénéficié des services habituels. Cette méthode a son importance : elle consiste à choisir aléatoirement les mères qui allaitent et celles qui ne le font pas, permettant d'éviter les biais dus à des différences trop grandes entre les familles (milieu social ou familial, habitudes culturelles, etc.), qui compliquent souvent ce genre d'études.

Des résultats mesurables à six ans et demi

Près de 14.000 enfants ont pu être suivis jusqu'à l'âge de six ans et demi et ont été soumis à des tests d'intelligence effectués par leurs pédiatres tandis que leurs résultats scolaires étaient évalués par leurs enseignants. Ce long travail a été coordonné par Michael Kramer, spécialiste – et promoteur – de l'allaitement maternel. Ce chercheur canadien est professeur de pédiatrie, d’épidémiologie et de biostatistique à la Faculté de médecine de l’Université McGill (Montréal) et directeur scientifique de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA). Les résultats viennent d'être publiés dans la revue Archives of General Psychiatry (Breastfeeding and Child Cognitive Development, Vol. 65, No. 5, mai 2008).

Parmi les mères qui ont suivi la campagne d'encouragement Probit, 43,3% ont effectivement allaité leur bébé jusqu'à 3 mois (contre 6,4% dans le groupe témoin). Pour les trois tests de QI effectués, les résultats se sont révélés significativement meilleurs pour les enfants exclusivement allaités par leur mère durant leurs trois premiers mois. Les différences observées dans les tests (Wechsler Abbreviated Scales of Intelligence) atteignaient par exemple une moyenne de 7,5 pour la mesure du QI verbal. De même, les résultats scolaires portant sur la lecture et l'écriture étaient eux aussi meilleurs.

« Je voudrais dire aux mamans que si elles peuvent allaiter leur bébé exclusivement au sein pendant trois mois, puis continuer durant un an à moindre fréquence, ce serait une bonne chose » conclut Michael Kramer pour WebMed, un magazine de santé américain sur Internet.

L'allaitement en Islam

Allaiter un nouveau-né est considéré en Islam comme le devoir naturel de la mère, ou dans le cas où elle n'en est pas capable, d'une nourrice. De nombreux experts, en fait, citent cette sourate lorsqu'ils parlent des devoirs de la femme en Islam.

On attend d’une mère en Islam qu’elle apporte à ses enfants à la fois des soins nutritifs et de l’amour. L’allaitement est indubitablement l’une des meilleures façons d’apporter ces soins. Le lait maternel a été spécialement créé par Dieu pour fournir tous les nutriments nécessaires et l’immunité si vitaux pour le développement de l’enfant dans ses toutes premières années, et, en tant que tel, il ne lui existe aucun substitut. Votre zèle pour apporter tous les soins affectifs à votre enfant est louable.

Le Coran dit (2 :233) : « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier . Et si, après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul grief à leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah observe ce que vous faites. »

Les savants ont déduit un certain nombre de points du verset ci-dessus : la durée complète de l’allaitement est de deux ans – si les parents l’ont ainsi décidé ; cependant, s’ils préfèrent sevrer l’enfant plus tôt, ils peuvent le faire sans que cela n’implique une offense ou un péché du moment qu’une telle décision tient compte à la fois du bien-être de l’enfant et de l’intérêt de ses deux parents.

http://www.futura-sciences.com/fr/question-reponse/t/bebe/d/allaitement-maternel-quels-sont-les-benefices_32/

http://www.islamophile.org/spip/Allaiter-un-enfant-de-plus-de-deux.html

e6un7

 

LE CONCEPT DE LA RELATIVITE DU TEMPS EST REVELE DANS LE CORAN


Relativité entre Coran et espace temps pour le... par lavie9901

Le temps n'est pas une réalité absolue. Les progrès de la science moderne ont définitivement prouvé qu'il s'agit d'une perception relative. Allah révélait miraculeusement dans le Coran, il y a 1400 ans, ce que la science a découvert au 20ème siècle. Certains versets indiquent, en l'occurrence, que la vie est courte. La vie humaine d'environ 60 ans est aussi courte qu'une heure.

Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés que peu de temps ! (Sourate al-Isra, 52)

Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement... (Sourate Yunus, 45)

Dans d'autres versets, il apparaît que le temps est beaucoup plus court que les hommes ne l'imaginent: Il dira : "Combien d'années êtes-vous restés sur terre ?" Ils diront : "Nous y avons demeuré un jour, ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira : "Vous n'y avez demeuré que peu, si seulement vous saviez." (Sourate al-Muminun, 112-114)


Dans d'autres versets, il est question des différentes vitesses du temps selon les dimensions. Par exemple, pour Allah un jour équivaut à mille années. (Sourate Al-Hajj, 47) D'autres versets y font référence:

Les anges ainsi que l'esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma’arij, 4)

Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate as-Sajda, 5)

Par le style employé dans le Coran, on comprend aisément que le temps est une perception. Allah cite un nombre de croyants (les compagnons de la caverne) qu'Il plongea dans un sommeil profond pendant 300 ans. Plus tard, lorsqu'Il les réveilla, ces compagnons croyaient être restés endormis pendant un court instant. Ils ne pouvaient pas imaginer la durée de leur sommeil :

Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)

Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour." D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien de temps vous y avez demeuré…" (Sourate al-Kahf, 19)

La situation dont il est question dans le verset suivant prouve que le temps est une perception psychologique :

Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté : "Comment Allah va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort ?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : "Combien de temps as-tu demeuré ainsi ?" "Je suis resté un jour, dit l'autre, ou une partie de la journée." Allah dit : "Non ! Tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s'est gâté; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens. Regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair." Et devant l'évidence, il dit : "Je sais qu’Allah est omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)

Ces versets témoignent de la nature relative et non absolue du temps. Cela signifie que le temps varie selon les perceptions du percepteur. Il ne s'agit donc pas d'une existence concrète existant par soi-même en dehors du percepteur.

Harun Yahya

  • e6un7

L'électricité : l'énergie essentielle du corps

L’électricité est partout. Le noyau de chaque atome, la base de toute chose que vous pouvez voir et toucher consiste de particules connues comme protons et neutrons. Autour du noyau il y a des électrons circulant constamment à une grande vitesse.

Les protons possèdent une charge électrique positive tandis que les électrons ont une charge électrique négative. Sous ses conditions normales, un atome a le même nombre d’électrons et de protons ; et puisque les charges électriques se balancent, l’atome est neutre. Lorsque cet équilibre est altéré,  par exemple lorsqu’un atome acquiert un électron de plus, il devient négatif ; par contre lorsqu’un atome perd un électron il devient positif. Sous des conditions adéquates, de tels déséquilibres de charge électrique forment un courant d’électrons, qui est appelé  « l’électricité ». En bref, l’électricité est une forme d’énergie causée par le mouvement des électrons.

Sans cette énergie électrique, notre corps ne pourrait pas fonctionner. L’électricité est d’une importance vitale pour notre survie, pour notre habilité à parler, de bouger nos muscles, et de sentir le monde autour de nous. En l’absence du courant électrique, les fonctions vitales s’arrêtent, et l’individu peut être atteint de paralysie. Tous les membres du royaume animal ainsi que les êtres humains  communiquent, agissent et utilisent leurs cinq sens par l’intermédiaire de l’électricité produite dans leurs corps. Même si vous ne le saviez pas, à partir du moment où vous êtes venu au monde, vous commencez à voir, à connaître votre alentours et à vous développer par l’intermédiaire des mécanismes qui dépendent complètement de l’énergie électrique.

C’est la raison pour laquelle on pratique des chocs  électriques aux patients cardiaques dont le cœur a cessé de battre et qui sont sur le point de mourir. Pour le rétablissement d’un patient qui est dans une telle situation, on ne peut pas donner un médicament, une vitamine ou un produit alimentaire quelconque. Alors qu’il y a de nombreuses substances qui seraient bénéfiques  au corps, ce dont on a besoin en premier pour que le cœur recommence à fonctionner, c'est l’électricité. Parce que lorsque le système électrique du corps est endommagé d’une manière quelconque, rien ne peut le remplacer. Il doit recommencer, sinon les tissus commenceront à mourir.

Lorsqu’on a aperçu l’importance de l’électricité dans le corps des êtres vivants, on a établi des départements spéciaux aux universités justement pour faire des recherches à ce sujet. Les scientifiques ont écrit un grand nombre d’articles de recherche et de livres sur cela. Aujourd’hui les recherches continuent intensément concernant les systèmes électriques chez les êtres vivants. Rodolfo Llinas, le Professeur de Neuroscience et le Président du département de la Physiologie & Neuroscience à l’Université de New York au Centre Médical, a déclaré qu’il y a de l’électricité chez tous les êtres vivants qui bougentet a ajouté :

L’électricité est la seule chose qui est assez rapide pour assurer notre abilité qui nous fait  “nous”...

Nos pensés, notre habilité d’agir, de voir, de rêver, tout cela sont menés essentiellement par des impulsions électrique. C’est presque la même chose que ce qui se produit dans un ordinateur, mais en  mieux et en plus compliqué. i

L'ordre électrique dans notre corps

Votre corps est comme une machine qui nécessite  de l'électricité chaque jour et qui fonctionne grâce à elle. Quand vous bougez un muscle, les décharges électriques ont lieu. Les signaux qui transportent les ordres depuis le cerveau à travers les nerfs sont électriques, ainsi que tous les signaux sensoriels qui avancent  vers le cerveau et dans tout le corps. La division cellulaire et le battement du cœur aussi sont électriques. En fait, tous les changements chimiques sont basés sur l’électricité, parce que  les électrons sont transférés, partagés ou bien altérés  dans le niveau moléculaire. Il n’y a pratiquement presque aucun système non-électrique dans le corps humain. Même lorsque vous vous couchez pour vous reposer, des opérations complexes concernant la production de l’électricité, continuent à avoir lieu hors de votre contrôle : votre battement de cœur, la manière dont l’oxygène parvient à vos poumons, ainsi qued’autres innombrables activités.

En bref, pour survivre, le corps humain utilise des systèmes électrochimiques. La partie du corps qui dépend le plus de l’électricité est le système nerveux. Le corps continue à produire de l’électricité tant qı’il n’y a pas d’accident ou de distabilité physique, et par l’électricité qu’il produit, il performe ses activités le jour et la nuit. Les systèmes électriques dans les êtres vivants possèdent beaucoup plus d’avantages que ceux dans les appareilsmécaniques. Le plus important de ces avantages est l’habilité des systèmes à se réparer. Par exemple lorsque vous vous  coupez le doigt, la blessure guérira dans un délai bref . Il y a également un ordre électrique derrière les systèmes qui assure la guérison. C’est une propriété qui n’existe dans aucune  machine artificielle, elle ne peut pas être imitée non plus.

Un autre avantage du système électrique dans votre corps est son activitéaux multiples facettes : La circulation, le système immunitaire, le mouvement, la communication, la digestion, l’excrétion, toutes ces fonctions ont lieu grâce au système nerveux. Les appareils électriques fabriqués par les homme, d'autre part, sont généralement limités à l'une ou l'autre, tout au plus, à quelques fonctions similaires : tels que l'air conditionné, le chauffage, les mixeurs, ou les aspirateurs, mais malgré cela, ils consomment des niveaux d'énergie très élevés. L'énergie électrique utilisée par le corps, malgré qu'il soit utilisé pour faire fonctionner autant de systèmes différents, est de très peu.

Dans les équipements électroniques que nous utilisons dans la vie quotidienne, l’intensité de l’électricité  consommée à savoir le volume du voltagedoit être maintenu à un niveau spécifique.  Toutefois, ces niveaux ne sont pas ajustés par la machine elle-même, mais encore une fois, par des devises fabriqués par les hommes. Les adapteurs et les régulateurs de tension (voltage) sont utilisés pour assurer un flux équilibré. Sinon, toutes les opérations de la machine seraient détériorées.

Cependant dans le corps humain,  tous les ajustements sont menés sans que nous en soyons conscients.

En plus, la production et l’utilisation de l’électricité dans nos corps continuent sans arrêt. Même lorsque notre corps se repose, le fluxdes signaux électriques continue constamment, dans des intervalles de temps aussi courtes que 1/1000 de seconde. Les devises électroniques ont généralement une durée de vie de 10 à 20 ans environ, et elles doivent généralement être réparées et leurs pièces doivent être renouvelées. Cependant le corps humains, hors des circonstances très exceptionnelles, possède son propresystème électrique   qui fonctionne sans interruption pendant toute sa vie, sans se reposer et sans s'épuiser .

Les systèmes variés du corps humain, et même une seule cellule nerveuse ne peuvent pas être reproduits avec l’intelligence humaine. Même avec desconnaissances accumulées, ces systèmes sont tellement complexes qu’ils prouvent que leur existence ne peut pas être le produit du hasard. En l’absence de ce système électrique, le fonctionnement des autres systèmes du corps et de ses organes n’a pas de sens . Par conséquent, le développement “étape par étape”, qui est l’une des principales assertions de la théorie de l’évolution qui  soutient que les êtres vivants sont apparus par l’intermédiaire des mécanismes fortuits, n'est  pas propable .

Bien qu’il soit un évolutionniste, le biologiste Hoimar von Ditfurth décrit l’impossibilité des assertions de chance dans son livre “La nuit silencieuse des Dinosaures” comme suit :

L’impossibilité statistique pour la formation des structures vivantes en question est un exemple très populaire etassez contemporain du point de vue du développement scientifique. En fait , regarder les propriétés extraordinaires de la formation d’une seule molécule de protéine accomplissant des fonctions biologiques : Il paraît qu’il est impossible d’expliquer la combination de nombreux atomes, tous  avec leur place et leur ordre correct  ainsi  qu'avec toutes leurs propriétés électriques et mécaniques correctes, comme étant le fruit du hasard. 2

Le corps humain produit sa propre électricité. Afin  que n’importe quelle fonction ait lieu dans le corps, un signal doit être envoyé à l’organe ou au tissu concerné. Par conséquent pour notre survie, il n’y a aucune place à l’hasard nulle part dans notre corps. C’est la raison pour laquelle il est impossible d’expliquer le fonctionnement des millions de détails divers tous ensemble en même temps, avec la mesure adéquate, ainsi que la synchronisation parfaite, sans aucune erreur et sans imperfection. Le fait que ces derniers fonctionnent  sans arrêt sans jamais s’exténuer pendant 60-70 ans avec une coordination parfaite, dire qu'ils sont dus au hasard aveugle est impossible. Si chaque organe agissait indépendamment, si ils retardaient les ordres qui leur arrivent ou s’ils leur donnaient des réponses  fortuites ; s'ils grandissaient, travaillaient comme bon leur semble, nous ne pourrions pas vivre même un seul instant dans un tel environnement chaotique qui en résulterait. De plus, juste un bref retard ou le fait que quelques cellules  créent une confusion seraient suffisants pour causer un tel environnement chaotique. D’ailleurs, les évolutionnistes, avec leurs assertions concernant le hasard, sont incapables de dissimuler leur admiration face à de l’ordre immaculé  qu’ils rencontrent. Ils n’ont aucune réponse à donner quand on leur demande comment ces organes et ces systèmes ont émergé et comment ils ont été placés dans le corps, justement dans les localisations correctes avec la forme et les fonctions nécessaires. Cependant la réponse est claire : c’est Allah, le Créateur de tous les mondes, Qui les a créés d’une manière impeccable :

« C’est Lui Qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa descendance d'une goutte d'eau vile [le sperme] ; puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son Esprit. Et Il vous a assigné l'ouïe, les yeux et le cœur. Que vous êtes peu reconnaissants ! » (Sourate as-Sajda, 7-9)

1.    Emily Sohn, “Electricity's Spark of Life”, le 1octobre 2003;

2.    Hoimar Von Ditfurth, The Silent Night of the Dinosaurs, Vol. 1, p. 123.

http://us1.harunyahya.com/Detail/T/EDCRFV/productId/42641/L_%C3%A9LECTRICIT%C3%A9_:_L_%C3%A9NERGIE_ESSENTIELLE_DU_CORPS

  • e6un7

L'Islam et l'éthique médicale

195.jpgLa qualité humaine de l’homme ne peut être considérée comme complète et ne peut se manifester sans des valeurs. La religion est la source des valeurs.
C’est une religion immuable (Sourate 6, verset 161).
Selon Dieu le Tout-Puissant. La religion est unique, invariable dans son message, Dieu dit :
Qu’il vous est tracé, en matière de religion, le chemin qu’il avait enjoint à Noé et que nous te révélons à toi, ainsi que ce que nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus (Sourate 42, verset 13).
Ces commandements comprennent les éléments de direction et de lumière :
Nous avons, en vérité, révélé la Tora où se trouvent une Direction et une Lumière (Sourate 5, verset 44).
Ensuite, Il dit de Jésus, Paix sur lui : Nous lui avons donné l’Evangile où se trouvent une Direction et une Lumière
(Sourate 5, verset 46).

Citer toute source de direction quelle qu’elle soit, c’est les citer toutes. J’emprunterai donc mes exemples à une civilisation qui a concrétisé et pratiqué ces valeurs, à savoir la civilisation de l’Islam. En cela, je tiens à rappeler que la civilisation islamique n’est pas l’héritage seul des Musulmans à l’exclusion des autres. Il s’agit plutôt d’une entreprise à laquelle ont contribué tous ceux qui ont vécu sur les vastes territoires issus de l’expansion de l’Islam qui s’étendent sur trois continents. Ce fut une civilisation qui s’est enrichie et s’est diversifiée grâce aux connaissances et aux sciences qui ont été apportées par ceux dont la vie et la conduite étaient également dictées par une religion et un ensemble de valeurs. Dans le domaine médical, cette civilisation islamique se prévaut de compter un nombre considérable de médecins juifs et chrétiens. Leurs prémisses dans la pratique médicale et leur code de conduite pour le traitement de leurs patients ont été guidés par les principes éthiques qui sont tirés de la religion.

Selon ces valeurs, les principes suivants déterminent la place de l’homme :

- L’homme est une créature honorée et respectée. Nous avons honoré les fils d’Adam. (Sourate 17, verset 70). Pour honorer l’homme comme il se doit, il faut qu’il soit en parfaite santé.

- L’éminent docte Al Shatbi dit dans son ouvrage intitulé « Les concordances » : (le canon a été établi pour préserver cinq éléments essentiels : la religion, l’âme, la procréation, la richesse et la raison.) De manière évidente, trois de ces cinq éléments essentiels ; l’âme, la procréation et la raison ; ne peuvent être vraiment préservés que si la santé est protégée au préalable.

- La vie sacrée, respectée et protégée est un droit inaliénable de tout être humain. La valeur d’un seul être humain correspond à la valeur de l’humanité entière. Dieu dit : « Celui qui sauve un seul homme est considéré comme s’il avait sauvé tous les hommes (Sourate 5, verset 32) »
Toute atteinte à la vie d’un être humain, qu’il s’agisse d’un fœtus, d’une personne âgée ou d’un handicapé, est une atteinte à toute l’humanité.
« Celui qui tue un homme qui lui-même n’a pas tué, ou qui n’a pas commis de violence sur la terre, est considéré comme s’il avait tué tous les hommes. (Sourate 5, verset 32) »

- La justice et la bienfaisance sont des valeurs primordiales. D’un point de vue linguistique dans le Coran, la justice comprend également la notion d’égalité.

La bienfaisance aussi est une des expressions les plus éloquentes du langage utilisé dans le Coran. Ce mot implique principalement la dimension de « qualité ». Ce qui est décrit comme « bienfaisant » est également « bon ». Dieu a promis une juste récompense à ses serviteurs : « …..qui écoutent la Parole et qui obéissent à ce qu’elle contient de meilleur (Sourate 39, verset 18) »
La qualité est nécessaire en toute chose. Le Prophète a dit : « en effet, Dieu a décrété la qualité (ou perfection) dans toute chose »
Mais le mot « bienfaisance » comprend également les notions d’altruisme et de compassion qui ont pratiquement disparu aujourd’hui de la pratique médicale. Il reflète aussi la disposition au « dévouement », qui est désiré pour ses semblables ce que l’on désire pour soi-même, et même de favoriser de manière altruiste ses semblables alors que l’on peut se trouver soi-même dans le dénuement.

La bienfaisance implique aussi une conscience vivante et l’observance de la loi de Dieu en tout acte et en tous temps. Le prophète a dit : « La bienfaisance, c’est l’adoration de Dieu comme si vous le voyiez. »

Dès les premiers temps de l’Islam, ces deux valeurs, la justice et la bienfaisance, ont été respectées et traduites dans la pratique. Les exemples suivants en sont des illustrations :

• Les patients ont le droit à être pris en charge par la communauté telle qu’elle est représentée par l’État. Al Balaziry dans son ouvrage intitulé « la Conquête des Territoires » relate que « En arrivant à Al Djabiyah à Damas, le deuxième Calife Omar croisa quelques lépreux chrétiens. Il ordonna qu’une part de l’aumône légale leur fût versée pour assurer leur subsistance ».

• Les enfants – tous les enfants – ont droit à la protection de la communauté telle qu’elle est représentée par l’État. Ibn Saad dans son ouvrage « Les Classes » relate que : « Omar attribuait cent dirhams aux nouveaux-nés, cette somme étant portée à deux cent lorsque l’enfant grandit et ensuite augmentait de manière proportionnelle. On donnait cent dirhams à chaque enfant trouvé et l’allocation était fournie au tuteur chaque mois et renouvelée chaque année. La communauté était instamment invitée à traiter les enfants trouvés avec compassion et gentillesse et une indemnité pour leur subsistance et leur allaitement était déboursée du trésor public ».

• Les faibles, les handicapés et les personnes âgées ont droit à la protection de la communauté telle qu’elle est représentée par l’État, comme ceci est affirmé dans le Pacte de Protection conclu entre Khaled Ibn Al Walid et le peuple de Hirah : « lorsqu’une personne âgée ne peut plus travailler ou est frappée d’infirmité ou bien encore était riche et est devenue pauvre, devant alors compter sur la charité de sa famille, je leur ai ordonné que cette personne soit exemptée de la taxe de défense et qu’elle reçoive une aide ainsi que les membres de sa famille, payée par le trésor public (financé par les Musulmans) aussi longtemps qu’elle reste établie sur la terre des Musulmans » (citation du Livre de l’Impôt).

Les exemples précédents montrent le rang de priorité accordé par l’État islamique à la santé en tant que droit de l’être humain quels que soient sa race, son sexe et sa religion. Les soins prodigués par l’État aux individus débutent à la naissance lorsqu’un allaitement maternel sain est assuré, et se poursuivent jusqu’à la vieillesse en garantissant les conditions d’une vie en bonne santé. Entre ces deux stades extrêmes de la vie, aucune personne malade, handicapée, frappée d’incapacité ou blessée n’est négligée ; toutes bénéficient de soins appropriés.
Et c’est la raison pour laquelle la médecine a sa place respectée parmi les doctes et les scientifiques dans l’Islam. Le docte célèbre Al Iss Ibn Abdel Salam dit dans son ouvrage intitulé « les bases du jugement dans l’intérêt de l’humanité » : (la médecine est semblable à la législation : elle a été créée pour garantir la sécurité, préserver une bonne santé et éviter les maux que constituent les affections et les maladies. La source de la législation et de la médecine est Une, et les deux servent à procurer des avantages aux gens et à leur éviter des maux).

Ainsi, depuis les toutes premières années du Message, un certain nombre de règles et de normes éthiques ont été élaborées pour régir la pratique médicale. Le Prophète (selon la citation d’Abu Naiim) a déclaré : « Celui qui pratique la médecine sans être compétent en la matière, et provoque par là même la mort d’un patient ou lui cause des blessures, sera tenu responsable et une compensation totale sera exigée de lui ».
Le système « Hisba », une ingéniosité singulièrement remarquable de cette nation, représentant une méthode « d’assurance de la qualité » au sens le plus large possible. Son application a débuté sous le règne des Califes « bien guidés ». Le système Hisba a ensuite été développé davantage et l’une des fonctions principales du muhtasib était de contrôler les médecins et de vérifier que leur pratique était correcte et qu’ils respectaient les normes éthiques.

Il n’y a guère de libres consacrés à la médecine qui soient parues sans que n’y figure une section sur l’éthique de cette noble profession. Les exemples sont très nombreux et nous citerons l’ouvrage publié au septième siècle de l’ère islamique « La lumière des Yeux et l’Opus des Arts » de Salahudin Ibn Youssuf AL Kahal al Hamawy, manuel d’ophtalmologie dans lequel il recommande à tous ses élèves de « savoir que cette profession est un don de Dieu accordé à ceux qui le méritent car le médecin devient l’intermédiaire entre le patient et Dieu Tout-Puissant lorsque le médecin cherche à rétablir la bonne santé du patient. Lorsque le patient recouvre sa santé par son entremise, le médecin est hautement honoré par la population mais il devient aussi célèbre par son art et est considéré comme étant digne de confiance. Alors, dans l’au-delà, il sera récompensé par le Seigneur de tous les êtres vivants puisque le bienfait qu’il procure aux créatures du Seigneur, et en particulier aux indigents et aux infirmes, est grand. Avec les autres valeurs éthiques louables, vous devez aussi acquérir les qualités de générosité et de compassion. Vous devrez donc rechercher la propreté, la chasteté, la pureté et la compassion. Respectez votre Dieu, notamment lorsque vous examinez des femmes et préservez leurs secrets, par bonté, par piété et par dévouement à la connaissance et refus des tentations de la chair ; … Restez proche des doctes, rendez visite régulièrement aux patients, efforcez-vous de les guérir, et recherchez les moyens pouvant leur faire recouvrir la santé. Si vous pouvez obliger les pauvres et leur rendre service sans contrepartie ou même à vos propres frais, alors faites-le ».

Certains médecins éminents ont consacré des livres entiers au sujet de l’éthique médicale. Il y a mille ans, Al Razzi a publié son livre intitulé « l’Éthique du Médecin ». Il s’agissait d’une lettre qu’il a adressé à certains de ses élèves et dans laquelle il disait « …. le médecin doit être aimable envers les gens, préserve leur réputation en leur absence et se montrant digne de confiance vis-à-vis de leurs secrets, puisque certains peuvent cacher certaines choses à ceux qui leur sont les plus proches tels leurs parents, leurs enfants et pourtant les dévoiler à leur médecin par nécessité. Et le médecin est appelé à traiter des femmes, des jeunes filles ou des jeunes garçons, qu’il respecte alors leur pudeur, n’outrepasse par la nécessité du traitement. Qu’il place sa confiance en Dieu et attende que la guérison vienne de Lui. Qu’il ne calcule pas les choses selon la valeur de ses efforts ou le gain qu’il en retirera et que Dieu soit son guide dans tout ce qu’il fait.
Pourquoi alors discutons-nous à nouveau de l’éthique de la médecine et de la santé aujourd’hui ?

Nous le faisons en raison des progrès récents qui ont été réalisés au cours des deux derniers siècles et tout particulièrement durant les vingt dernières années ; nous le faisons aussi parce que dans une certaine mesure, l’Occident a délaissé certaines valeurs et certains enseignements chrétiens ainsi que d’autres idéaux qui sont parvenus en Europe avec le retour des Croisés. Nous en discutons parce que la relation humaine qui existe entre le patient et le médecin a été affaiblie par l’effet de ces deux facteurs. Dans de nombreux cas, les médecins et d’autres personnes travaillant dans le domaine médical, à la recherche de fins principalement matérielles, ont oublié qu’il s’agissait en tout premier lieu « d’êtres humains » avec qui ils traitaient !
Les êtres humains sont devenus « des cas »………………………..
……………….tout simplement des machines nécessitant un entretien ou des réparations !
……………….de pures choses !

Par la suite, des progrès et des découvertes ont été réalisés qui ont été rendus possibles par des avancées technologiques et qui naturellement ont été utilisés par la profession médicale. Parmi ceux-ci, on peut citer :
- la transplantation d’organes
- la recherche sur les sujets humains
- la génie génétique
- les progrès réalisés dans le traitement de la stérilité
- les dispositifs qui maintiennent artificiellement les fonctions vitales permettant de garder un patient « en vie » même sans activité ni conscience pendant des années, à l’état végétatif pour ainsi dire.
Je n’ai donné ici que quelques exemples de ces avancées. Il va sans dire que d’autres questions se posent comme conséquences de ces avancées, lesquelles constitueront bientôt des dilemmes éthiques.
Exemples de dilemmes éthiques
- Avons-nous le droit de prélever des organes sur des êtres vivants ?
- Avons-nous le droit de faire le commerce des organes ?
- Pouvons-nous prélever des organes sur des cadavres ?
- À quel moment une personne est-elle considérée comme « morte » ?
- Est-ce lorsque cette personne cesse de respirer ou bien lorsque le tronc cérébral devient inerte ?
- Pouvons-nous effectuer des recherches sur un sujet sans sa permission ou sans avis ou avertissement concernant tous les détails des risques impliqués ?
- Pouvons-nous effectuer des recherches sur une femme enceinte ?
- Sur des fœtus ?
- Sur des membres d’une tribu lorsque le chef de la tribu donne son consentement ?
- Où fixons-nous les limites du génie génétique ?
- Devons-nous le permettre sans restriction ni contrôle ?
- Devons-nous le permettre jusqu’à un certain degré et l’interdire au-delà d’une certaine limite ?
- Quelle est notre position vis-à-vis de l’insémination ou de la fécondation artificielle (assistée) ?
- En ce qui concerne les bébés-éprouvette ?
- La maternité de substitution ?
- La parenté non déterminée ?
- Est-ce que le médecin qui a fait le serment de préserver la vie peut contribuer à y mettre un terme ?
- Le médecin peut-il aider son patient/sa patiente à mettre fin à ces jours pour échapper au stade terminal d’une maladie ?
- Pouvons-nous permettre ce genre « d’homicide » en lui donnant le nom de « mort provoquée par pitié » ou « euthanasie » ?
- Devons-nous débrancher le dispositif qui maintient artificiellement les fonctions vitales si le fait de prolonger la vie est futile ? S’agirait-il aussi d’une « mort provoquée par pitié » ? ou ne peut-on pas le considérer comme un « homicide » et est donc permissible ?
- Quelle est notre position en ce qui concerne le patient atteint du SIDA ?
- Allons-nous l’abandonner, en le réprouvant ? Ou allons-nous soulager sa détresse, le protéger et alléger ses souffrances tel que le Prophète nous l’a ordonné ?
- Devons-nous nous approcher de lui ? Et jusqu’à quel degré ?
- Faut-il conseiller au patient de continuer d’avoir des relations sexuelles normales ?
- Inversement, faut-il lui accorder des privilèges et des droits que nous n’accordons pas aux patients souffrant d’autres maladies telles la tuberculose, le paludisme ou la peste ?


- Article paru dans "Repère médical" N° 3 (Avec de légères modifications).

http://quran-m.com/firas/france/index.php?option=com_content&view=article&id=242:lislam-et-lethique-medicale&catid=48:penser-lislam&Itemid=100


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