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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Transférer un mort pour l'enterrer

Cheikh Mouwaftaq Dine ibn Qudama a dit : « On ne transfert un mort d’un pays à un autre que pour un objectif valable. C’est l’avis d’Ibn al-Moundhir et al-AwzaaÏ. C’est parce que cela diminue les charges et évite la détérioration du corps.. Le transfert est permis quand il répond à un objectif valable…" Voir al-Moughni, 2/193-194.

La commission Permanente a dit à ce sujet : « La pratique en vigueur à l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et à l’époque de ses Compagnons consistait à enterrer les morts les morts dans le cimetière de l’endroit où ils sont décédé et à enterrer les martyrs sur place. Aucun hadith ou tradition sûre n’a indiqué qu’un des Compagnons fut transféré à un cimetière autre que celui de l’endroit où il est mort ou sa banlieue ou un lieu proche. .. C’est pourquoi la majorité des jurisconsultes a dit : « Il n’est permis de transférer un mort de l’endroit où il est décédé pour l’enterrer ailleurs que pour un objectif valable. C’est comme si l’on craint que son enterrement sur place n’entraîne la profanation de sa tombe ou sa violation par adversité ou sa banalisation"… Dans ce cas, il faut le transférer à un endroit sûr. Ceci est permis.
En plus de ces considérations et d’autres pareilles, on a ajouté la condition que le corps ne risque pas de se détériorer à cause du retard de l’enterrement et qu’on ne viole pas son caractère sacré. En l’absence de ces considérations et à défaut de réunir ces conditions, le transfert n’est pas permis.
La Commission pense qu’on doit enterrer chaque mort là où le décès a eu lieu et qu’il ne faut transférer un corps que pour un objectif valable conformément à la Sunna et selon la pratique instaurée par les ancêtres pieux et pour écarter tout prétexte. Le non transfert permet de réaliser la prescription concernant le rapide enterrement des morts afin de les préserver contre la détérioration qui peut résulter de l’application des mesures prises pour le conditionnement du corps et afin d’éviter des dépenses énormes effectuées sans aucune nécessité ni besoin légal les justifiant. Le non transfert reste plus à même de permettre la sauvegarde des droits des héritiers et l’exécution de dépenses légales et des œuvres de bienfaisance auxquelles il convient de destiner ces biens et tout autre bien de même nature.
C’est sur quoi nous signons.
Puisse Allah bénir et saluer notre prophète Muhammad sa famille et ses compagnons.
Fatawa islamiyya, 2/31-32.

S’agissant du comportement des proches du défunt, si leur non exécution du testament en dépit de l’information donnée par la veuve est fondée sur le doute à propos de sa véracité, ils n’encourent rien puisqu’ils ne se ont pas opposés délibérément à elle (sans raison). En plus Allah le Très Haut a dit : «Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. » (Coran, 33 : 5).

http://islam-dine-rappel-pdf.over-blog.


Rituel mortuaire en islam par librif

  • e6un7

Le piratage en Islam

Suite à des atteintes répétées aux droits de reproduction reproduction des Editions Anas[1], ainsi qu'aux droits de certains de nos (con-)frères, il m'a semblé utile, si ce n'est de mon devoir d'informer le public musulman des principes qui régissent l'édition, pour qu'ensuite, ils puissent juger qui sont ceux qui les enfreignent .
Il aurait pourtant suffi au musulman censé de scruter sa propre conscience pour savoir qu'il n'a pas le droit de s'approprier ce qui ne lui appartient pas, et à celui qui n'aurait pas un gramme de scrupule, je lui conseille alors de méditer sur le verset 188 de la sourate La Vache : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens... » et plus clair encore, les versets 29-30 de la sourate Les Femmes : « Ô les croyants ! Que les uns d'entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Sauf si vous faites du négoce (légal), entre vous, par consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons dans le Feu, voilà qui est facile pour Allah. »

Pour répondre à ceux qui nient le bien-fondé des droits d'auteur dans l'islam, qu'ils sachent que « l'opinion correcte selon les savants des quatre écoles dans la Sharî'a est qu'il est autorisé de prendre de l'argent en contrepartie de la production intellectuelle, et que c'est l'auteur qui possède le droit sur ce qu'il a écrit, que ce droit est sa propriété selon la Sharî'a et qu'il est interdit à quiconque de s'en emparer sans son autorisation [...] »[2]
Depuis des siècles, les savants s'insurgent contre le vol des livres, le fait de s'approprier la parole d'un autre et se l'attribuer. L'imâm As-Suyûtî a écrit dans son livre Al-Fâriq baynal-Musannif was-Sâriq [3] : « T'est-elle parvenue, l'histoire de Târiq ? Sais-tu qui est Târiq ? Le traître, le voleur... le fils renégat (!)... Celui qui a fait main basse sur nombre de mes livres que j'ai mis des années à rassembler et pour lesquels j'ai consulté de nombreux ouvrages anciens, il s'est jeté sur mon livre Al-Mu'jizât wal-Khasâ'is at-Tawîl wal-Mukhtasar, et en a volé tout le contenu avec les mêmes expressions que les gens intelligents ont reconnues ; et il ne s'est pas contenté de le voler mais il se l'est aussi attribué injustement et par volonté de nuire [...] Et il n'a pas entendu le hadith du Prophète : « Soyez sincères entre vous dans la science car la trahison de l'un d'entre vous dans le domaine de la science est pire que la trahison dans les biens... »[4]
A l'inverse, un exemple de respect des droits d'auteur et de l'honnêteté de mise dans le domaine de la science est celui d'Ibn Hishâm, lorsqu'il a voulu écrire la biographie du Prophète en se basant sur la biographie écrite par Ibn Ishâq : son travail n'a pas été un vulgaire plagia, mais plutôt il a précisé lorsqu'il citait Ibn Hishâm, il a ajouté ce qu'il pensait être utile d'ajouter en précisant qu'ils étaient de lui, et il a mentionné ce qu'il avait enlevé, en se justifiant, dans l'introduction de son ouvrage.
En ce qui concerne les savants contemporains, leur avis est unanime quant à la reconnaissance de la légitimité des droits d'auteur dans l'islam, et quant au fait que se les approprier sans autorisation de leur propriétaire est une atteinte aux droits du musulman.
Examinons tout d'abord la question adressée au Comité Permanent de l'Ifta, et sa réponse : Fatwa no. 18453 datée du 2/1/1417 :
« Louange à Allah Seul et la prière et le salut sont sur celui après qui il n'y a plus de prophète.
Donc, le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l'Ifta a examiné ce qui a été rapporté à son éminence le Mufti Principal de la part de la personne qui a posé la question [...] suivante : « Je travaille dans le domaine de l'informatique depuis un certain temps, et depuis que j'ai commencé ce travail, je copie des programmes pour m'en servir, et ceci, sans que je n'achète la copie originale de ces programmes, sachant que l'on peut lire sur les produits des inscriptions qui interdisent de copier et qui signifient que les droits de reproduction sont protégés. Ces inscriptions ressemblent à ce que l'on peut lire sur certains livres : « Tous droits de reproduction réservés » ; il se peut d'autre part, que le propriétaire du programme soit musulman ou non. Ma question est donc : est-il autorisé de dupliquer de cette manière, ou non ? »
Après étude, le Comité de l'Ifta a répondu qu'il interdit de dupliquer les programmes dont les propriétaires refusent d'être copiés, sauf avec leur autorisation, selon la parole du Prophète : « Les musulmans sont tenus de respecter les conditions [de leurs engagements ou leurs contrats]. » et sa parole : « Il n'est pas autorisé de prendre les biens d'un musulman, qu'avec son approbation. », et la parole du Prophète : « Quiconque devance les autres dans une entreprise licite a la priorité dessus. », et [peu importe] que le propriétaire soit musulman ou non-musulman, tant qu'il n'est pas en guerre contre les musulmans, car les droits du non-musulman qui n'est pas en guerre sont respectés comme ceux du musulman, et Allah est le Plus Savant.
Et la prière et le salut sont sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons... »
Signé par les membres du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l'Ifta : le Président, 'Abdul-'Azîz ibn 'Abdullah Ibn Bâz ; le vice-président, 'Abdul-'Azîz ibn 'Abdullah ibn Muhammad Âl Cheikh ; membre, Bakr ibn 'Abdullah Abû Zayd ; membre, Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân.
Quant au fait que cheikh Ibn Bâz - qu'Allah lui fasse miséricorde - n'ait jamais réclamé de droits pour ses ouvrages et n'exerçait pas de contrôle, cela ne constitue pas une preuve pour dire que les droits d'auteurs n'existent pas en islam dans l'absolue ou que l'on est libre de s'accaparer et de traduire tout ouvrage sans autorisation ; cela veut juste dire que le cheikh autorisait à ce que l'on publie et traduise ses ouvrages - et non pas ceux des autres !
Cheikh Al-Uthaymîn - qu'Allah lui fasse miséricorde a toujours défendu à quiconque de publier ou de traduire ses ouvrages sans son autorisation, et tout ouvrage qui devait être publié portant son nom était soumis à l'accord du comité que le cheikh avait constitué.
Lorsque nous l'avons contacté pour obtenir son accord pour notre traduction de sa Profession de Foi des Gens de la Sunna et du Consensus, le cheikh nous a dit : « Vous êtes comme l'auteur... Vous avez la même récompense que l'auteur ! »
Nous avons - grâce à Allah - obtenu son autorisation, après que le cheikh ait désigné une personne qui avait sa confiance et qui possédait la langue française, pour revoir la traduction. Alors que nous étions à Unayzah, dans la mosquée, le cheikh pensant que c'est nous qui avions traduit Initiation à la Foi Musulmane[5], nous a demandé, très mécontent, qui était à l'origine de ce travail ; nous lui avons dit que ce traducteur était en France. Il nous répondu avec fermeté : « Qu'il vienne s'expliquer ici ! »
De même, nous avons posé la question suivante au cheikh Sâlih Al-Fawzân : « Je suis directeur d'une maison d'édition en France, et nous sommes actifs dans le domaine de la prêche ; nous avons traduit certains livres de savants en français, après leur avoir demandé l'autorisation. Ma question est : quelle est la position de l'islam concernant le fait que des jeunes ont publié un de nos livres sur Internet sans notre autorisation, alors que nous sommes les détenteurs des droits ? »
Le cheikh a répondu en disant : « Ceci est un litige entre vous et eux, et cela relève de la compétence des responsables au Ministère de l'Information... Mais il ne fait aucun doute que les droits d'auteur et d'impression sont protégés et qu'il est interdit de les transgresser... mais ceci est un litige et voyez cela avec les responsables dans le Ministère de l'Information, de l'autorisation de publication des livres... »
Enfin, Cheikh Al-Albânî - qu'Allah lui fasse miséricorde - est sans doute celui qui a subi le plus de tort de la part des plagias et des voleurs de toutes sortes. Le cheikh écrit : « Nous nous plaignions par le passé - et nous n'en finissons pas de nous plaindre - du vol des livres et de leur impression par le procédé de reprographie offset. Certains ont même le culot d'aller jusqu'à publier les livres en les saisissant à nouveau et en leur donnant une nouvelle mise en page, et ils trompent les gens en leur faisant croire que l'ouvrage est publié par Al-Mekteb al-Islâmî, en mentionnant le nom sur la couverture ! Et on m'a rapporté que certains ont émis une fatwa dans laquelle ils rendent licite le fait de voler les livres, les imprimer et d'en faire le commerce, sans autorisation de l'auteur, ni de la maison d'édition ! Et ceci est une injustice scandaleuse et une exploitation éhontée des efforts des autres, c'est-à-dire les écrivains et les éditeurs, ceux qui ont adopté l'écriture et l'édition comme moyen - parmi les moyens les plus nobles - de gagner leur vie de manière licite. Donc comment pourrait-il convenir à un musulman - et même à un mécréant - de leur enlever leur gagne-pain, et de manger le profit de leurs efforts et de leur fatigue, et encore en plus, d'émettre une fatwa pour autoriser cela ? Par Allah, c'est vraiment une chose énorme !
Et ce qui est surprenant, c'est que les mécréants en Occident accordent une grande importance à ce genre d'injustice ; ils édictent des lois justes pour protéger les droits des auteurs et des éditeurs, et pour empêcher les voleurs de commettre leur injustice... et certains musulmans n'y prêtent aucune attention, alors qu'ils savent que l'interdiction absolue de commettre l'injustice fait partie de leur religion, comme la parole du Très-Haut dans le hadith Qudsî : « Ô mes serviteurs, Je me suis interdit l'injustice à moi-même, et Je vous l'ai interdit entre vous, alors ne commettez d'injustice les uns envers les autres... » Rapporté par Muslim dans son Sahîh... et dans la parole du Prophète : « Craignez l'injustice, car les injustices seront pour vous des ténèbres le jour du Jugement. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
J'ai entendu de la part de certains ignorants qui n'ont rien compris, que l'on autorise ces vols sous prétexte de propager la science ! Et Allah sait que ce n'est pas la propagation de la science qui intéresse les voleurs, mais ils sont plutôt intéressés de ramasser l'argent grâce aux efforts des autres. La preuve est qu'ils impriment même ce qu'il ne leur convient pas du point de vue de la science ou du rite, mais seulement ils savent que cela va s'écouler vendre et que les gens vont acheter ; malgré cela, ils n'hésitent pas à publier et à voler les livres en appliquant la règle de ceux qui n'ont aucun scrupule : « La fin justifie les moyens ! »
Allah est leur Juge, « le jour où celui qui a commis l'injustice se mordra les mains en disant : « Si seulement j'avais suivi le Prophète ». »[6]

J'espère que cet article aura rempli son rôle d'information envers ceux qui ignoraient la position de l'islam concernant les droits d'auteur ; quant à ceux qui les transgressaient en connaissance de cause, nous espérons qu'Allah leur a montré la vérité et qu'ils s'abstiendront à l'avenir de voler les droits d'autrui, et « celui qui se repent, Allah accepte son repentir ».
Quant à ceux qui persistent alors que la vérité leur a été présentée, et qu'ils ne prétextent que de fausses excuses, je les renvoie à la parole d'Allah : « Ô les croyants ! [Après avoir prodigué vos conseils] Vous n'êtes responsables que de vous-mêmes ! Celui qui s'égare ne vous nuira point si vous avez pris la bonne voie. C'est vers Allah que vous retournerez tous ; alors Il vous informera de ce que vous faisiez. »[7]

Et Allah est Celui Qui accorde la réussite,
et la prière et le salut sont sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons...

Ya'qûb Abou Younes

[1] A titre d'exemple, notre livre « la Citadelle du Musulman » a été recopié intégralement et publié par les éditions Dar Al-Sunna de Bruxelles, à notre insu. Mais la liste de leurs transgressions est trop longue pour être rapportée ici.
[2] Voir les recommandations du Groupement de Jurisprudence Islamique dans son 9ème colloque, à la Mecque, le 12 Rajab 1406 h., sur le sujet des droits d'auteur ; voir aussi Cheikh Bakr Abû Zayd, Al-Haqq ul-Mâlî lil-Mu'allif fi-Mîzân ish-Sharî'a (Le droit pécunier de l'auteur selon la Sharî'a).
[3] La différence entre l'auteur et le voleur.
[4] Voir Dr Qâssim Samrâ'î, Al-Fâriq baynal-Musannif was-Sâriq, article sur Jalâluddîn 'Abdur-Rahmân As-Suyûtî (849-911 h), paru dans le magazine 'Âlam al-Kutub, no. 3, année 1982.
[5] Traduction du Sharh Ussûl il-Îmân de cheikh Al-'Uthaymîn, parue aux éditions Tawhîd, 1999.
[6] Voir cheikh Al-Albânî, Talkhîs Ahkâm il-Janâ'iz, p. 5, 6 (Introduction). Voir également Sahîh ul-Kalim at-Tayb, p. 4-9, et Sifâtu Salât in-Nabiy, p. 27, introduction de la 10ème édition.
Il est clair que ceux qui, à l'heure actuelle, traduisent et publient les livres de cheikh Al-Albânî, sans l'autorisation des ayants-droits, et qui prétendent de surcroît défendre les idées du cheikh, se moquent de ses propos dans les introductions citées ci-dessus. Ils trahissent ainsi la parole du cheikh - qu'Allah nous préserve de commettre tels actes !
[7] Sourate la Table Servie, v. 105.

http://www.islam-audio.fr/content/7-halte-au-piratage-des-livres-islamiques

e6un7

Des médicaments contenant de l’alcool

Certains juristes ne considèrent pas la médication au même titre que l’alimentation (au niveau de l‘interdiction). Ils citent le hadith suivant pour appuyer leur argumentation :

Le Prophète (pbsl) à dit :

" Allah n’ a pas fait votre remède de ce qu’Il vous a interdit."

D’ autre part, d’autres juristes maintiennent que les médicaments sont aussi importants et nécessaires que l’alimentation. Tous deux sont indispensables pour préserver l’homme et sauvegarder sa vie . Ils se justifient en rapportant que le Prophète (pbsl) avait permis le port de la soie à 'Abdur-Rahman Ibn 'Awf et Az-Zubayr Ibn Al-'Awwaam, bien que cela ne soit pas autorisé aux hommes musulmans, parce qu’il s’avérait nécessaire. En effet, ces deux hommes souffraient d’une sorte de gale.

Il semble que cet avis soit plus proche de l’esprit de l’Islam. Néanmoins, la prise d’une médication contenant des ingrédients illicite est soumise à des conditions :

1- Le médicament contenant des produits illicites (comme de l’alcool) doit être absolument nécessaire pour la sauvegarde de la vie de la personne qui l’utilise.

2- Que le médecin soit un médecin musulman compétent et digne de confiance dans sa profession et dans sa foi .

3- Il n’est pas permis à une personne d’utiliser un médicament avec des contenants illicites alors qu’il en existe d’autres licites.

Allah est Le plus savant.


Puis-je utiliser un produit de bain de bouche... par tawba2_974

Dr. Yusuf Abdullah Al-Qaradâwi

Traduit avec l’aimable autorisation du site www.islam-online

DE CŒUR ET DE RAISON : SENS PROPRE OU SENS FIGURÉ ?


Images le savoir

La Révélation dévoile une vérité fondamentale sur laquelle elle revient avec force et insistance, clairement et répétitivement, et pour laquelle le Coran use de figures d’expressions métaphoriques. Cette vérité joue sur la distinction sens propre/sens figuré et consiste à présenter la raison de manière duale.

Ce que nous désignons habituellement en arabe paraql (raison) pour définir cette aptitude commune à tous les hommes n’est pas le sens que lui donne le Coran.

Le ‘aql (la raison) tel que signifié dans le Coran est le produit d’un sens profond en l’Homme appelé qalb (cœur). Ce ‘aql est un réceptacle pour les vérités de la Révélation. Réception qui s’effectue grâce au cœur.

Le fiqh (litt. compréhension profonde) dans le Coran est une science qui naît au plus profond de l’Homme, en son cœur.

at-Tafakkour  (la méditation pieuse) est le mouvement du cœur qui contemple l’Univers à la recherche du Créateur.

Cette raison instrumentale commune aux hommes joue soit le rôle d’un instrument servant les aspirations du cœur dans son élan vers son créateur, soit celui d’un instrument de la passion mégalomane, ou de l’ego et des jouissances , ou de la philosophie et des contemplations, ou de l’exploration des éléments du créé matériel, ou pour récolter les informations à des fins déductives.

L'appareil cérébral ne trouve son accomplissement qu’au service du cœur et de ses aspirations. Un service synchronisé, connecté et raccordé ici-bas et là-bas. Ici-bas, dans l’Univers, où il partage avec l’ensemble des humains les modes d’acquisition des sciences universelles. Et là-bas, au delà des voiles de l’immatériel, derrière lesquels il ne peut prétendre à aucune connaissance s’il ne prête l’oreille au message de la Révélation.

Qalb (cœur) est mentionné plus de cent trente fois dans le Coran. Pas une occurrence ne renvoie à l’organe de chaire qui bat dans les poitrines.

Aql (raison) a été mentionnée cinquante fois. Pas une fois le terme n’indique l'appareil cérébral.

Fiqh (litt connaissance profonde) a été mentionné vingt fois, et fiqr (pensée) dix-huit fois. Et à chaque fois cela faisait référence à la fonction spirituelle du cœur.

L’acquisition des sciences universelles par l'appareil cérébral passe par la perception sensible, et notamment par le biais des instincts naturels, puis par l’intermédiaire de la logique qui prend ses sources dans les certitudes, les corrélations et autres implications.

Tandis que la raison équilibrée s’informe à travers la Révélation de ce qui a trait au monde de l’imperceptible, elle s’informe à travers les facultés communes de ce qui relève du monde matériel.

La raison qui croit en Dieu et en la Révélation sera atteinte de cécité si jamais elle ferme l’oeil propre aux perceptions communes, qu’elle ne puisse apprendre de la vie, et qu’elle délaisse négligemment son instrument à la merci de la rouille. Elle se retrouvera alors dépassée par le cours des évènements et sera démissionnaire en compagnie des incapables et des impuissants.

Et ceci serait un manquement à ses prérogatives, une déformation et même une trahison du Message de la Révélation qui nous a informé que Dieu a assujetti l’Univers à nos besoins et qu’Il nous a enjoint de nous mouvoir sur terre, de la peupler, d’ y revendiquer nos droits et d’y résister.

Tout cela serait inaccessible si, par le fait de notre volonté, notre effort et notre apprentissage, nous ne faisions pas bon usage de cet étonnant instrument cérébral.

L'appareil rationnel, instrument commun à tous, s’il évacue la Révélation, se trouvera frappé d’une cécité absolue qui lui interdira d’adopter la seule vision valable sur l’échelle de l’éternité : la vision essentielle qui reconnaît les commandements divin, la Demeure Dernière et ce qui peut l’amener à la félicité ici-bas et dans la Vie Dernière.

La raison croyante sera, elle, atteinte de paralysie et d’impotence si jamais elle met en suspend l’activité d’acquisition scientifique qu’elle a à exercer aux côtés de la raison instrumentale.

La raison aveugle se détournant de la Révélation perd pied, se perd et ne retrouve plus son chemin vers la seule vérité considérée sur l’échelle de l’éternité et au regard de l’immortalité au Paradis ou en Enfer. Elle n’arrive pas à se frayer un chemin vers son bonheur éternel même si elle est attentive aux voies de son bien-être matériel ici-bas.

Le terme " ‘amâa " (cécité absolue) est cité dans le Coran trente-trois fois, dont trois concernent la vision sensorielle. Trente fois pour signifier l’aveuglement du cœur.

Ces facultés communes de vision et d’ouïe s’enrayent et ne remplissent plus leur fonction, c’est alors que la personne entend sans écouter, voit sans trouver son chemin.

Ceci quand la condition du négateur intervient entre lui et les illuminations de la Révélation, et que le doute lui coupe toute connexion avec les sources de la seule audition considérée.

S’adressant à son Messager Mohamed (que Dieu répande sur lui Sa Grâce et Sa Paix), Dieu qu’Il soit glorifié décrit la condition des négateurs : " Il en est parmi eux qui te prêtent l’oreille. Est-ce que tu ferais entendre les sourds quand bien même ils sont incapables de comprendre. Il en est parmi eux qui dirigent vers toi le regard. Est-ce que tu guiderais les aveugles sur le droit chemin quand bien même ils sont incapables de voir1".

Ceux-là arrivent à voir et à entendre tout ce qui relève du monde matériel, mais restent " sourds, muets, aveugles, sans profondeur dans le raisonnement2 " comme les décrit le Coran.

Dans l’ordre réel des choses et sur une perspective d’éternité, la raison se dévalorise et déchoit au rang bestial en rejetant la Révélation, en disputant la souveraineté à son Seigneur et en se prenant en toute arrogance et orgueil pour une divinité.

Elle s’avilit au point qu’elle en arrive à revendiquer fièrement son animalité et à se réclamer glorieusement de son origine simiesque.

Dieu exalté soit-Il, décrit les sourds muets aveugles qui ne comprennent pas :

"Oui Nous avons effectivement reproduit pour l’Enfer un grand nombre parmi les djinns et les humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne saisissent pas le sens profond des choses, ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas et ils ont des oreilles avec lesquels ils n’entendent pas. Ceux-là sont tels les bestiaux ou plutôt plus égarés encore. Ceux-là sont les négligents3 ".

Ils ont effectivement des cœurs, mais seulement ceux du muscle de chaire qui tombe malade de l’opulence excessive de la civilisation, des plaisirs gloutons de la table, et des soucis de la vie moderne tumultueuse. Cadence de vie infernale qui pousse l’individu dans la spirale délirante de la quête du gagne-pain.

Ils n’ont point les cœurs capables d'appréhender la Révélation, ni les oreilles organes d’écoute de la Révélation, ni les yeux de perception par la lumière de la Révélation.

Ceux-là sont tels les bestiaux ou plutôt plus égarés encore. Ceux-là sont les négligents 4".

Ce sont ceux-là que Dieu a maudits. Ils les a alors rendus sourds et a rendus leurs yeux aveugles. Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ou est-ce que certains cœurs portent leurs propres cadenas ? 5 "

Des cœurs scellés, cachetés, sur lesquels des verrous et des cadenas ont été posés. Verrous et cadenas produits par l’entêtement, l’arrogance et la futilité simiesque.

C’est le lot de tous ceux qui souf­frent de l'hypertrophie des fonctions cérébrales et de l'as­sèchement corollaire de l'organe où réside le sentiment

C'est à partir de Dieu, à partir de la reconnaissance inconditionnelle de Sa souveraineté que la raison sera véritablement libérée de la tyrannie des idées terriennes…

A la raison sont données les capacités de découvrir les lois qui président au fonctionnement du créé sensible. Au coeur sont révélés d'autres principes dont la raison peut constater la présence mais non comprendre la raison et la fonc­tion par ses propres moyens.

Ce n'est que par sa soumission aux lois qui régissent l'univers que la raison a accompli les prouesses techniques et scientifiques que nous connaissons. Ce ne sera que par sa soumission aux lois morales et spirituelles révélées aux hommes par le canal des Prophètes de Dieu depuis Adam, notre père, que la raison trouvera sa plénitude.

 

1 Sourate Younous versets 42-43

2 Sourate al-baquara verset17

3 Sourate al-a‘raaf verset 179

4 Sourate al-a‘raaf verset 179

5 Sourate Mohamed versets 23-24

e6un7

Le gène de la longévité et réstriction calorique

Nouriture et modération en Islam

La  nourriture qui est « la base de la vie » se trouve au centre de la modération de l'Islam dont la règle générale par excellence est : en matière de nourriture et de boisson, pas d’excès ni dans un sens ni dans l’autre.
Dans la Sourate Al Aaraf , Verset 31, le Coran dit : « Mangez et buvez, évitez les excès, Il (Dieu) n’aime pas les gens qui dépassent les limites ».
D’après la Sourate Al Forkane , Verset 67, parmi les « serviteurs de Dieu », « ceux qui marchent humblement sur la terre »,…, il y a ceux qui « lorsqu’ils dépensent (pour leur nourriture, etc..), ils ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent juste au milieu ».

La plus importante restriction calendaire de l'Islam est le ramadan. Le ramadan commence à la 9e nouvelle lune du calendrier lunaire islamique. Pendant la durée d’une lunaison les personnes pubères et matures doivent s'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil. L'obligation s'interrompt en cas de maladie ou long voyage, sous réserve que les jours soient rattrapés dans l'année qui suit.

Le progrès technique et technologique en matière de nutrition ainsi que le rôle joué par les medias, en particulier la télévision, ont permis de sensibiliser les populations et de généraliser une culture sanitaire en ce qui concerne la nutrition et la modération à observer en la matière comme nous l’enseigne l’Islam. Tout  ceci a conduit à l’élévation du niveau sanitaire des individus et des sociétés.

Le gène de la longévité

Il y a quelques années, des chercheurs ont découvert que la restriction calorique sévère –en d'autres termes, une diète radicale– peut prolonger l’espérance de vie d’une grande variété d’espèces animales. On savait qu'un gène était impliqué, restait à détailler le processus.

C'est une équipe dirigée par Léonard P. Guarente, professeur de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui avait identifié en 2000 ce gène de longévité, appelé SIR2. En cas de restriction calorique, le gène est activé. Il active à son tour une protéine nommée Sir2, qui aurait pour conséquence de ralentir le vieillissement .A présent, la même équipe affirme avoir trouvé la dernière pièce du puzzle : le processus par lequel cette protéine est activée.

En temps normal, une enzyme nommée NADH (nicotinamide adenine dinucleotide), bloque la production de la protéine Sir2 dans les cellules. Sauf qu'en cas de restriction calorique, le niveau de NADH diminue dans les cellules. C'est cette diminution du NADH qui entraîne l'activation du gène SIR2, qui active à son tour la protéine Sir2.

En réalité, le NADH joue un rôle plus complexe: il contribue à produire l’énergie dans les cellules, à travers une série de réactions chimiques. Plus le taux de NADH est élevé, plus la cellule a de l’énergie en réserve, sous forme chimique. En conséquence, si un animal suit une diète sévère, il reçoit moins de calories, donc moins d'énergie, et les réserves de NADH sont donc moins élevées. Et le gène SIR2 s'en trouve activé.

Au passage, Léonard Guarente a également découvert que, contrairement à la croyance, lorsque le métabolisme ralentit, cela ne se traduit pas par un ralentissement de la respiration. On croyait en effet jusque-là que c’était ce ralentissement de la respiration –ce qui signifie moins d'oxygène, en d'autres termes moins d'oxydants qui viennent perturber les cellules– qui aurait été à l’origine de l’augmentation de la longévité cellulaire... Au contraire, le chercheur s’est rendu compte que, lors de la restriction calorique, le rythme de la respiration dans les cellules augmente. Cette augmentation du rythme de la respiration a pour conséquence de "brûler" plus rapidement l'enzyme NADH; les réserves de cette enzyme diminuent, et voilà pourquoi le gène SIR2 est activé.

Avec cette importante découverte, les scientifiques peuvent à présent tracer un modèle scientifique complet de l'impact de la restriction calorique sur la longévité. »

Les scientifiques modernes viennent donc de DONNER RAISON aux taoïstes et à tous ceux qui, comme eux, ont affirmer que vivre TRES longtemps en pleine forme EST possible.

Il y a désormais de grandes preuves fournies par de nombreuses études réalisées sur d'innombrables espèces animales que la restriction calorique ralentit le vieillissement, stimule la mémoire, peut rallonger la durée de vie et prolonger la jeunesse, en plus d'aider à maigrir.


> Avantages / bienfaits d'une alimentation basée sur la restriction calorique
Ces études n'ont pas durée suffisamment longtemps pour démontrer l'extension de la durée de vie chez les humains, mais des études menées sur des humains pratiquant la restriction calorique ont montré la même réduction des marqueurs (changements liés à l'augmentation de l'âge) de maladies et de vieillissement (chez les humains) que celle constatée dans d'autres populations animales.

Il y a un certain nombre d'études réalisées sur des populations humaines qui illustre le potentiel d'une restriction calorique sur les humains. Par exemple, les japonais qui habitent sur l'archipel Okinawa au Japon possède 40 fois plus de centenaires que les japonais habitant au nord-est de l'archipel.

De plus, ceux qui habitent sur Okinawa ont très peu de maladies graves avant l'âge de 60 ans. Les habitants d'Okinawa restent physiquement actifs beaucoup plus longtemps que leurs pairs habitant dans d'autres régions du Japon. La principale différence dans l'alimentation des habitants d'Okinawa est une restriction calorique. Ils ont la tradition de consommer moins de calories que d'autres japonais.

Les bienfaits d'une restriction calorique s'étendent aussi à votre espérance de vie restante. Si vous avez 40 ans et avez ainsi une espérance de vie restante d'environ 40 années, vous allez étendre seulement cette période restante. Alors plus vous commencez la restriction de calories tôt dans votre vie, plus les bienfaits pour la santé seraient grands. Toutefois, peu importe du moment où vous avez commencé à restreindre vos apports caloriques, vous allez vous rendre compte rapidement des avantages du maintien d'un poids corporel plus faible.

Source:http://www.regimesmaigrir.com/actualites/article.php?id=649


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