"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
Un mariage n'est pas valide n'est pas valide si la femme n'est pas représenté par un wali (tuteur) ou un mahram pour parler en son nom. Il a différents cas possibles suivant la situation : soi c'est un wali si la famille n'est pas musulmane ou soit un mahram si on a une famille qui est musulmane.
Le wali :
Le wali est le repérsentant légal ou tuteur d'une femme.
Pour qu'un homme soit considéré comme wali, il a plusieurs conditions :
- Que la personne ait toute sa raison.
- Que la personne soit majeure.
- Que la personne ait la même religion que la femme.
- Que la personne soit quelqu'un de pieux et juste selon certaines écoles juridiques.
- Que ce soit un homme.
Le wali est un rôle très important lors d'un mariage, surtout au moment de l'acte de mariage. Maintenant, si la femme n'a pas de wali dans sa famille, comme c'est le cas bien souvent des converties dont la famille est non musulmane, dans ce cas le wali peut être un imam ou un responsable de centre islamique.
Le mahram :
Le mahram est une personne de la famille avec laquelle on ne peut pas se marier et qui, de ce fait, peut nous représenter.
Il a 3 sortes de mahram :
- Mahram de lait : ceux qui ont eu la même mère de lait.
- Mahram consanguin :
- Pour l'homme : - sa mère (ou sa grand-mère)
- sa fille (et ses descendants)
- sa soeur
- la fille de sa soeur (et ses descendants)
- la fille de son frère (et ses descendants)
- sa tante paternelle et tantes du père
- sa tante maternelle et tantes de la mère
- Pour la femme : - son père (ou son grand-père)
- son fils (et ses descendants)
- son frère
- le fils de son frère (et ses descendants)
- le fils de sa soeur (et ses descendants)
- son oncle paternel et oncles du père
- son oncle maternel et oncles de la mère
- Mahram par alliance :
- Pour l'homme : - sa belle-mère
- sa belle-fille
- la femme de son père
- la fille de sa femme
- la soeur de sa femme
- Pour la femme : - son beau-père
- son beau-fils
- le mari de sa mère
- le fils de son mari
- la mari de sa soeur
Le rôle du mahram est le même que celui du wali.
http://journal-musulmane-reconvertie.over-blog.com/article-6979824.html
Il est légitime de se poser des questions dans les sociétés d’aujourd’hui. Dans le monde entier, il existe des cultures ou la nudité est banalisée, ou le corps de la femme est sacrifié pour quelques euros ou la vente d’une berline. Ne pouvoir se montrer, ne pouvoir regarder peut s’avérer être difficile lorsque les commandements tombent le jour de la rentrée des classes en quatrième. Alors comment introduire cette notion de pudeur chez les enfants ? Comment les éduquer sans pour autant les frustrer à l’excès et nourrir une honte qui risque de diriger leur vie ?
Il existe deux sortes de pudeur en Islam. La pudeur naturelle, Al-Hayaa-oun-nafsâniy, et la pudeur résultant de notre foi en Dieu, Al-Hayaa-oul-Imâniy. La première existe en chacun d’entre nous. La seconde est propre au croyant, car ce dernier est conscient qu’Allah le voit constamment, et de ce fait ne peut faire de mal même lorsqu’il est seul. Le prophète a dit à propos de Al-Hayaa-oul-Imâniy : « … la Pudeur est une branche importante de la foi.« Car c’est une pudeur qui s’acquiert, qui se travaille chaque jour.
En Islam, l’Homme et la Femme doivent couvrir certaines parties de leur corps. Ils doivent respecter une tenue adéquate, selon s’ils sont avec leur conjoint, leurs enfants, des mahrams ou bien des étrangers. Aujourd’hui, face à une société brassant de la nudité à chaque instant, il est difficile, pour un croyant, de s’accrocher aux valeurs orthodoxes de l’Islam en matière de pudeur. Car la pudeur ne se porte pas simplement, elle se vit, à travers le coeur, les yeux, la langue. Le croyant doit dompter toutes sortes de pulsions face à une exhibition de plus en plus navrante. Au travail, dans les transports, à la TV, sur les affiches publicitaires… Alors que dire de nos enfants… La pudeur n’est pas que dans le vêtement, mais également dans le regard, qui peut arracher la quiétude dans leur cœur…
Comme tout être humain, nos enfants ont une pudeur naturelle (Al-Hayaa-oun-nafsâniy), qu’ils développeront au fil des années, selon l’éducation dont ils bénéficieront, leur environnement, les exemples qu’ils auront auprès d’eux. Nous ne pouvons contrôler l’environnement extérieur, il ne faut donc pas s’y attarder. Nous pouvons par contre agir au sein de notre foyer à travers l’éducation que nous leur apportons et l’exemple que nous leur donnons. Un point important est de répondre à leur besoin d’appartenance.
Al-Hayaa-oul-Imâniy est, quant à elle, à leur inculquer avec l’aide de Dieu. A travers notre comportement, le dhikr, l’éducation et l’instruction. Définir leur corps, dès l’enfance, leur permet de reconnaître les parties de leur anatomie à préserver. Chaque partie de notre corps a une fonction, un rôle bien déterminé. Nos yeux voient, regardent, il faut les préserver face au soleil, au vent, au savon… Nos doigts attrapent, touchent, et il faut les préserver du chaud, du froid, des objets tranchants… Nos jambes, nos bras ont également d’autres fonctions que l’exhibition ou le bronzage. Elles nous permettent grâce à Dieu de nous déplacer, de nous asseoir, de courir… Le fait de couvrir notre corps ne signifie nullement qu’il est indécent, il faut introduire des valeurs positives dans l’esprit des enfants. Le fait de se couvrir signifie que notre corps est précieux, fragile, et qu’il a des droits sur nous.
Un enfant à l’aise dans son corps, épanouie psychiquement ne ressentira pas le besoin de se montrer, tout simplement parce qu’il sera assez sûr de lui pour utiliser d’autres atouts que ses mollets musclés ou sa taille fine. Mais pour en arriver à cette maturité, l’enfant doit être accompagné. Il ne doit pas grandir avec l’idée que son corps est une honte, ni une fierté. Son corps est ce que Dieu a voulu qu’il soit, et chacun de ses membres et de ses organes adorent Allah. Il doit assimiler plus il grandit que chaque mouvement, chaque geste est un acte d’adoration, et que son corps ne doit lui servir qu’à ça. Faire du sport, étudier, s’amuser, se promener… Le musulman peut entreprendre ce qu’il souhaite tant qu’il se respecte. Car quel est l’avantage de faire du sport en short débardeur pour une femme lorsqu’elle peut porter un survêtement ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’une telle tenue fi Duniya ?
Le Dhikr est le meilleur outil pour cultiver ces deux pudeurs dans le coeur de nos enfants. Dieu est le meilleur des éducateurs. Se rappeler de Lui à chaque instant, et dans des circonstances particulières peut préserver votre enfant des chemins sinueux. Alors appliquons nous à leur montrer le bon exemple, à combler leur besoin de sécurité, de liberté et d’appartenance afin qu’ils deviennent des êtres responsables et autonomes le plus vite possible.
Que Dieu préserve nos enfants, et fasse de nous des éducateurs justes, droits et doux. Amîn ajama3in.
http://www.ajib.fr/2012/10/chronique-oumzaza-pudeur/
Pour être un musulman dynamique et actif, il est extrêmement important d’adopter une mentalité positive. Une telle attitude favorise la pro-activité et vous aide à mener une vie productive. Au cas où vous n’êtes pas suffisamment positif, que vous vous sous-estimez et que vous n’êtes pas ambitieux, pensez-vous que vous serez assez enthousiaste pour atteindre vos buts en étant productif ?
Vu que beaucoup d’entre nous souffrent du manque de régularité dans l’accomplissement de leurs projets, j’ai décidé d’aborder le sujet des autosuggestions négatives. En effet, certaines personnes entament des projets de manière super-productive, tout ça pour tout abandonner en milieu de parcours. La racine du problème, ce sont les autosuggestions négatives.
Comme tout un chacun, ou presque, vous vous livrez de temps à autre à des autosuggestions négatives qui peuvent consommer votre énergie, affaiblir notre motivation et votre enthousiasme. Se débarrasser de ses autosuggestions négatives et adopter une attitude positive aident énormément à devenir une personne productive et à mener une vie plus épanouie et productive.
D’abord et avant tout, nous devons nous mettre d’accord sur le fait que les autosuggestions négatives sont l’œuvre du diable, notre ennemi juré. Il fait de son mieux pour nous détourner de ce qui nous est utile. Il essaie de nous bloquer, de nous insuffler du doute quant à notre aptitude à aller jusqu’au bout.
Ensuite, c’est lorsqu’on exagère dans la critique d’autrui et de soi-même que les autosuggestions négatives commencent à apparaître. Nous critiquons tout le monde que ce soit Barack Obama (est-il à la hauteur de ses responsabilités ?), la coupe de cheveux d’un frère (il pense qu’il a l’air cool) ou l’habit d’une sœur (ça ne me plaît pas). Pour finir par la suite à s’autocritiquer durement (je ne suis pas assez bon, je ne pourrais pas réussir, je déteste ma vie). Peu à peu, cela peut s’aggraver et devenir une habitude inconsciente.
C’en est assez !
Il y a tant de choses merveilleuses que vous pouvez faire dans votre vie. Toutefois, les autosuggestions négatives, profondément enracinées au fond de vous-même, vous empêchent d’avancer. La bonne nouvelle c’est que cette attitude est loin d’être irréversible : avec l’aide d’Allah vous pouvez positiver vos pensées et même votre état d’esprit tout entier !
Implorez la protection d’Allah (Soubhanahou Wa Ta’ala) contre le diable. Le prophète (que la paix soit sur lui) répétait souvent : « Ô Allah ! Je cherche refuge auprès de Toi contre l’incapacité (al-ajz) » – qui signifie l’inaptitude de quelqu’un à faire quelque chose. Et « Ô Allah ! Je cherche refuge auprès de Toi contre la paresse (al-kasl) », qui se manifeste lorsque vous voulez accomplir une tâche mais que vous vous dites : « Je ne peux pas le faire ».
Nous devons développer une mentalité d’empathie qui nous incite à avancer et à aller jusqu’au bout. Ayons de la compassion pour nous-mêmes et cessons les critiques exagérés que ce soit envers autrui où bien envers nous-mêmes, sans pour autant nous prendre pour des personne quasi-parfaites, comme Satan pourrait parfois nous le faire croire. Il faut trouver la juste mesure : en cas d’échec nous devons en tirer des leçons, détecter nos faiblesses et surtout essayer à nouveau. Il faut dialoguer avec soi-même d’une façon positive et couper court aux suggestions négatives émanant d’autrui où de soi-même. Cette empathie, et cet espoir, sont les moteurs d’une vie productive.
Lorsque vous voulez aider un petit enfant frustré à apprendre, vous devez l’encourager avec des mots doux et réconfortants et le récompenser le cas échéant. Le critiquer ou bien le harceler aggraverait considérablement la situation. Vous devez vous traiter, ainsi que les autres, de la même manière. N’hésitez pas à vous remonter le moral ainsi qu’à vous félicitez au moindre progrès que vous accomplissez.
En intégrant cette nouvelle habitude dans votre vie, vous constaterez des changements incroyables. Moins vous jugerez les autres, moins vous vous jugerez également.
Vous devez immédiatement mettre un terme aux autosuggestions négatives. Ayez toujours confiance en Allah (Soubhana Wa Ta’ala) et ne sous-estimez pas vos capacités. Allah (Soubhana Wa Ta’ala) vous guidera sur le chemin de la productivité et vous aidera à accomplir vos objectifs.
Souvenez-vous que la vie est une toile blanche que vous pouvez peindre avec les couleurs de votre choix. Que ce soient des couleurs sombres ou claires, c’est à vous de choisir !
À propos de l’auteur :
Cet article a été gentiment rédigé par une rédactrice invitée par ProductiveMuslim.com : Dynamic Muslimah.
http://musulmanproductif.com/etre-motive-meilleur/comment-combattre-ses-pensees-negatives#more-896
Lorsqu’on pense à une amitié loyale, on ne peut penser qu’à Abu Bakr As-Siddiq, l’ami LE plus loyal de tous les temps. Le Prophète (que la paix sur soit lui), a dit ceci à son sujet : « Je n’ai invité personne à embrasser l’islam sans qu’il y ait en lui du recul, de la réflexion et de l’hésitation, sauf Abû Bakr Ibn Abî Quhâfah. Il n’a pas attendu un instant lorsque je lui en ai parlé et n’a point hésité ». Quelle extraordinaire fondation pour une amitié soubhanAllah ! Le Prophète (que la paix soit sur lui) lui faisait tellement confiance qu’on le surnomma « As-siddiq » (Le véridique). Sa foi était inébranlable et son amitié était solide comme un roc ; en effet, à plusieurs occasions, il renonça à sa fortune et à sa sécurité pour défendre le message du Prophète.
Un ingrédient clé pour être de bons amis est d’aimer pour Allah. Un fantastique récit rapporte que ceux qui s’aiment pour Allah seront à l’abri le Jour du Jugement ! Le Prophète (que la paix soit sur lui) a dit qu’Allah (Soubhanahou Wa Ta’ala) accueillera sous Son ombre sept catégories de personnes le jour où il n’y aura aucune ombre si ce n’est La sienne : parmi elles, il y aura « deux personnes qui s’aiment pour Allah, qui se rencontrent et se séparent pour cette raison » [Bukhari] ; ce qui démontre le noble statut que nous pouvons atteindre grâce aux bonnes fréquentations au cours de notre vie.
L’amitié peut être comparée au voyageur en route vers une destination finale. Comme disait un auteur :
« On peut voyager seul. Mais un bon voyageur sait que le voyage c’est la vie et que dans la vie, on a besoin de compagnie. Le mot « compagnon » évoques ceux qui se nourrissent du même pain (étymologiquement, « com- » : avec + « pagn- » : pain = celui avec qui on partage le pain). Bienheureux sont ceux qui se sentent constamment sur le chemin et considèrent que toutes les personnes qu’ils rencontrent sont leurs compagnons élus. Les bons voyageurs prennent soin de leurs compagnons fatigués. Ils devinent quand ils se découragent. Ils les acceptent tels qu’ils sont et les écoutent. Avec intelligence, douceur et surtout amour, ils les encouragent à avancer et à retrouver la joie de vivre. »
Pour expliquer ce magnifique concept qu’est s’aimer par amour pour Allah (Soubhanahou Wa Ta’ala), un savant a dit ceci :
« Nouer une amitié par amour pour Allah dénote l’obligation d’établir une relation d’amour et de confiance pour Lui ; voilà ce qu’est une amitié par amour pour Allah (Soubhanahou Wa Ta’ala) ! Cela montre également qu’une simple affection n’est pas suffisante ; en effet, ce qu’il faut entendre c’est un amour basé sur une alliance. Ce qui implique assistance, honneur et respect. Cela signifie être avec ceux dont tu aimes à la fois les paroles et les actes. La loyauté par amour pour Allah signifie vraiment aimer Allah et venir en aide à Sa religion, aimer ceux qui Lui (Azzawajal) obéissent et leur venir en aide ».
En recherchant les meilleurs compagnons, nous plantons les graines de la foi. Ainsi, l’amitié est fondée sur la foi, et notre foi devrait nous inciter à rechercher de bons amis.
Pour vous aider à trouver de tels amis, voici quelques conseils pratiques :
Comme pour toute action dans l’Islam, la clé pour trouver de bons amis est d’avoir une intention sincère, ainsi que d’incarner les qualités et les traits que nous désirons tant retrouver en eux, comme les qualités mentionnées plus haut.
Je sais que rompre tout lien avec de mauvais amis n’est pas une décision facile à prendre, mais rappelez vous que si vous abandonnez quelque chose par amour pour Allah (Soubhanahou Wa Ta’ala), Il le remplacera par quelque chose de meilleur. Cela ne signifie pas que vous devez complètement rompre les liens avec des amis qui sont nuisibles à votre foi, incitez-les plutôt à accomplir de bonnes actions, soyez une source d’inspiration pour qu’ils changent et faites des invocations pour eux.
Ceci arrivera seulement en fréquentant les assemblées de savants, connus pour leur honnêteté, leur intégrité et réputés pour leur bonne compagnie. Frappez à la bonne porte. Pour améliorer notre foi, nous devons fréquenter des endroits où se trouvent des gens biens (la mosquée, les cercles d’apprentissages, une association d’étudiants musulmans sont un bon début !), et éviter les endroits malsains.
Rappelez-vous ce que le Prophète (que la Paix soit sur lui) a dit :
« L’exemple du bon compagnon et du mauvais compagnon ressemble à celui du vendeur de musc et du forgeron. Quant au vendeur de musc, soit il vous en donne un peu, soit vous le lui achetez, ou au moins vous partez en ayant respiré sa bonne odeur. Alors que le forgeron brûlera vos vêtements, ou vous partirez en ayant inhalé son odeur infecte. » [Bukhari & Muslim]
Faites des invocations pour demander à être guidé vers le meilleur entourage possible, et qu’Allah (Soubhanahou Wa Ta’ala) vous accorde, ainsi qu’à vos amis, ce qu’il y a de mieux dans ce monde et dans l’autre !
Voici donc 4 « trucs et astuces » pour commencer à vous entourer d’amis qui vous aideront à planter les graines de la vertu, et je prie aussi pour que nous soyons parmi les amis loyaux dans l’Au-delà. Amine.
P.S. : Voici un autre rappel pertinent sur l’importance de la bonne compagnie et du choix des amis
http://musulmanproductif.com/etre-motive-meilleur/4-etapes-vers-une-amitie-fidele#more-1177
Al- manhi ach-char’iyya de al-Hilali
copié de al.baida.online.fr
http://3ilm.char3i.over-blog.com/article-35948345.html
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité