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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



L'ISLAM comme système Politique

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L’éducation politique découle de l’essence même de la religion islamique et fait partie intégrante des principes constitutifs et des finalités de la Charia. En effet, l’islam inscrit l’éducation islamique au cœur de sa philosophie, de son dispositif réglementaire et de ses enseignements spirituels. Elle est, de ce fait, une composante fondamentale du système de valeurs autour duquel s’organise la Charia islamique, dont l’application des principes oriente et l’individu et la communauté sur la voie du salut.

Compte tenu la largeur de ses vues et de son approche qui font de lui un modèle de vie complet, l’islam inclut évidemment la notion d’éducation islamique et en fait une articulation majeure de sa conception générale de l’éducation. Il serait, donc, aberrant de faire une quelconque distinction entre l’éducation politique, l’éducation morale islamique, l’éducation de l’individu et celle de la société. Car ces notions se rejoignent dans le cadre de l’unité de l’approche islamique et de son appréhension globale de la vie des hommes, des communautés et de l’univers.

Partant de cette interdépendance qui lie les uns aux autres les principes de l’éducation en islam, la théorie politique a été structurée sur les valeurs éternelles  de l’islam, dont on peut énumérer quelques unes se rattachant au volet de la politique :

A) L’islam, qui est à la fois une croyance et une charia (dispositif légal et réglementaire), règle les détails de la vie spirituelle et matérielle. Il est foi et action, éthique et conduite. Il a établi les règles générales qui embrassent tous les volets de la vie. De ce fait, l’islam rejette l’adage qui “rend à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César ”, considérant que c’est là un principe qui heurte l’essence même de la religion islamique qui érige Dieu en principe absolu de cet univers. Hommes, vie et univers sont la propriété incontestée de Dieu.

B) L’islam n’a pas abandonné la vie dans l’ici-bas à l’anarchie et n’a pas laissé la communauté des hommes sans des règles qui régissent leur vie et confortent les fondements de la vie communautaire. Il a, en effet, veillé à l’organisation des relations sociales au sein de la famille, de la communauté et de la société. C’est dans cet esprit que le prophète Mohammed, paix et salut soient sur lui, a assis les piliers de la première société musulmane. Ainsi naquit le premier Etat islamique, avec pour constitution les commandements du saint Coran d’abord, puis les règles générales puisées dans la révélation faite au prophète -paix et salut soient sur lui- et les enseignements tirés de la vie de tous les jours et de l’expérience née de la prime genèse de la société islamique. Investi de plusieurs pouvoirs politique, administratif, financier et judiciaire, le prophète a été, outre sa mission d’envoyé de Dieu, le fondateur et le chef de l’Etat islamique. C’est ainsi que le premier Etat islamique de Médine est resté toujours un modèle à suivre pour les musulmans  au fil des âges.

C) Bien que dépositaire d’un système de vie global, l’islam n’en a pas pour autant proposé des règles précises et détaillées du mode de gouvernement de l’Etat et de son dispositif économique, social et administratif. Il s’est suffi à décréter les principes généraux, les dispositions légales et les orientations, dont l’observation mène tout droit au salut et à la félicité dans le monde de l’ici-bas et de l’au-delà. De fait, l’islam a garanti à l’homme la liberté de pensée qui lui permet de construire des théories et d’imaginer des plans d’action pour la gestion de sa vie et des affaires de l’Etat et de la société, en conformité avec les prescriptions générales de la religion. C’est là une forme d’hommage que l’islam rend à l’homme en lui donnant toute la latitude de déployer son imagination et sa créativité et de prendre en considération les particularités de son temps et l’importance de ses ressources propres.

Le prophète -paix et salut soient sur lui- a su jeter les bases d’une société unifiée et chapeautée par un Etat unifié. Le système de gouvernement qu’il a mis en place a été servi de plate-forme aux gouvernements qui lui avaient succédé. En s’inspirant toujours de ce modèle pionnier. Ses califes ont mis sur pied d’autres matrices politiques pour le compléter. L’expérience de la gestion des affaires de l’Etat s’agrandissait alors au fil du temps pour donner enfin lieu à la théorie politique islamique.

D) L’approche islamique de la vie se caractérise par sa flexibilité qui est en harmonie avec l’essence humaine. C’est pourquoi l’islam s’est gardé d’imposer aux hommes un système figé pour la gestion des affaires générales et d’imposer un canevas de gouvernement réducteur. En se défendant également de constituer des règles immuables pour l’organisation des Etats et des gouvernements, il s’est suffi à instaurer un “cadre général” de la société ou un “système général” de l’appareil d’Etat. Ces deux schémas s’inspirent des principes intangibles de la charia islamique, puisés dans le saint Coran et la Sunna avérée du prophète. Il s’agit en l’occurrence de la justice, de la choura (concertation) et de l’égalité dans l’exercice des droits et l’accomplissement des devoirs. Dans le même ordre d’idées, l’islam a laissé aux hommes toute la latitude de régler leur conduite en fonction des intérêts des individus et de la communauté et à la lumière de ces principes génériques.

Aussi, le système de gouvernement islamique repose-t-il sur un dispositif de principes fondateurs qui sont loin d’être figés. Il marque ainsi son exception par rapport aux régimes totalitaires qui confisquent aux citoyens le droit à la créativité en matière de politique et au façonnement de leur devenir et des règles de vie.

C’est pour cela que la pensée politique islamique doit être vivace et évolutive pour pouvoir s’adapter aux changements du temps, tout en s’inspirant du cadre général islamique.

Parce qu’elle découle de cette matrice de principes, la conception islamique de la politique, qui vise l’instauration de la justice au sein des sociétés islamiques, est empreinte d’humanisme, d’ouverture et de flexibilité. Elle se caractérise aussi par sa capacité à se renouveler en permanence et à suivre les évolutions qui rythment la vie sur terre.

Nombreux sont les Oulémas et les intellectuels musulmans intéressés à l’élaboration théorique de la doctrine politique islamique, qui se sont accordés à désigner cette doctrine par le vocable de “politique religieuse”. Une telle appellation montre que cette doctrine est mise au service des intérêts des individus et du pays tant dans le monde de l’ici-bas que dans l’au-delà. Ils ont énoncé le principe selon lequel cette politique religieuse se conçoit en fonction de l’intérêt général. Certains docteurs de loi religieuse musulmane sont même allés jusqu’à ériger la théorie des “intérêts courants” en source de la réglementation religieuse, en ce sens que la loi de Dieu  consacre de tout principe qui permet de préserver les intérêts de la Oumma. Autrement dit, c’est l’intérêt qui détermine l’œuvre de législation en matière de gestion politique. Ceci est d’autant plus vrai que ce principe fondateur procède d’une approche qui prend en considération les valeurs humanistes et les réalités existantes, loin de tout figement.

L’élaboration des fondements islamiques de la pensée politique se retrouvent dans une littérature abondante qui est l’œuvre de savants arabes et musulmans. Une œuvre qui a été conduite bien avant la naissance du mouvement de pensée qui a abordé la problématique politique en Europe, en tant que discipline faisant partie des sciences humaines. Citons de ces œuvres le traité d’Ibn Qotayba intitulé “Al-Imama wa Siyassa”, “Al-Ahkam Assoltaniyya” de son auteur Al-Mawardi, “Al-Ahkam Assoltaniyya” de Ibn Yaali Al-Firae, “la politique religieuse fi Islah Arrai wa Arraiyya” d’Ibn Quayyim Al-Jouziyya, “Siraj Al-Molouk” de Tartouchi, “Attibr Almasbouk  fi Nassihat Al-Molouk” d’Al-Ghazali, “Al-Fakhri fi Al-Adab Assoltaniyya” d’Ibn Attaktouki et“Badai Assilk fi Tabaie Al-Molk” d’Ibn Al-Azrak. Quant à Ibn Khaldoun, il a inclus dans son Introduction des réflexions profondes et pénétrantes sur la politique, selon une approche scientifique empreinte de rigueur et de clairvoyance. C’est d’ailleurs cette doctrine politique qui lui a valu de compter parmi les plus éminents précurseurs de la pensée politique, sociale et architecturale du monde entier.

En sus de cette littérature particulièrement abondante, la pensée politique islamique a recouvert une multitude de courants et de doctrines, notamment ceux ayant trait à la question du califat et des critères de choix du chef  de l’Etat, ainsi qu’à d’autres problématiques connexes qui ont fait l’objet de nombreuses polémiques. De notre part, nous appréhendons cette grande diversité qui a marqué l’histoire de la pensée politique islamique dans une optique diamétralement opposée à celle que préconisent la plupart des chercheurs contemporains, qu’ils soient arabes ou orientalistes. En effet, nous estimons que la différence d’opinions en matière de politique, responsable de la diversité des approches politiques islamiques, témoigne de la vitalité et de la fraîcheur du système islamique. C’est l’expression patente du génie musulman et du dynamisme de la société islamique et la négation du figement et de la résistance au progrès intellectuel.

Il est souhaitable d’énoncer dans le détail les principes et les règles du gouvernement et de la pratique politique qui ont présidé à l’instauration du premier Etat islamique, du temps du prophète. Pour cela, il convient de citer un certain nombre d’orientalistes, notamment des orientalistes allemands qui ont émis des jugements équitables à ce sujet.

Ainsi, Dr V. Fitzgerald a dit:

“Non seulement l’islam est une religion mais aussi un système politique. Même si vers la fin du vingt et unième siècle les voix de certains musulmans prétendument modernistes se sont élevées pour prêcher la séparation des deux volets, l’islam n’en reste pas moins fondé sur l’intime corrélation de la politique et de la religion, qu’il serait aberrant de dissocier”. Plusieurs d’entre eux ont fini par désavouer leurs prétentions.

M. C.A. Nallino affirme à son tour:
“ Mohammed a fondé une religion et un Etat qui se sont toujours chevauchés de son vivant ”.

Quant au Dr Shacht, il soutient :
“Plus qu’une religion, l’islam propose des théories juridiques et politiques. C’est somme toute un système complet qui englobe, en sus de la culture, religion et politique”.

Pour sa part, M.R. Strothmann affirme :
“L’islam est un fait religieux parce qu’il a été fondé par un prophète qui s’est distingué par sa sagesse en tant que politique (ou comme chef d’Etat).”

Et M. D.B. Macdonald, d’affirmer à son tour:
“Ici,-je veux dire à Médine-, le premier Etat islamique a vu le jour et la législation islamique était née”.

Pour sa part, Sir T. Arnold affirme:
“Le prophète était à la fois chef spirituel et chef d’Etat”.

A son tour, M. E. Gibb avance ce qui suit:
“Lorsque qu’il parut évident que l’islam n’était pas qu’un simple réceptacle de prescriptions religieuses destinées à l’individu, mais un système complet qui appelle la mise en place d’une société indépendant dotée de son propre mode de gouvernement, de ses propres lois et ses systèmes endogènes.”

Ce sont là autant de témoignages  qui émanant d’éminents penseurs de l’Occident et qui attestent que l’islam est à la foi un système politique et une matrice religieuse. Il ne peut y avoir d’Etat sans théorie politique qui prenne  forme dans la réalité et sans principes constitutionnels et sans éducation politique à laquelle les individus sont initiés au sein de la société.

Dr. Abdulaziz Othman Altwaijri
Directeur Général de l'ISESCO

Pour retrouver l'ouvrage et l'auteur, visitez le site :
http://www.isesco.org.ma/pub/FR/

Les principales leçons coraniques

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Dieu le Miséricordieux

Notre Dieu est un Dieu Unique ! Il n'y a de Dieu que Lui : Celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux"

(Sourate Al-Baqarah, II, 163)


           Allâh, le Créateur de l'Univers, est Un et Unique. Il n'a pas d'associé dans la création et l'administration de l'Univers.

           Nous voyons que le mécanisme de la création est en action et en ordre parfait, et qu'il ne présenta nulle aucun chaos ni aucun désordre. Ayant en vue cet ordre et cet arrangement, nous pouvons très bien réaliser qu'il y a seulement Un Etre Omnipotent et Omniscient qui contrôle la totalité de ce mécanisme. C'est Lui que nous appelons Dieu ou Allâh.

           Tous les Prophètes envoyés par Lui dans ce monde, nous ont appris qu'Il est Un et Unique.

           Nous Musulmans, croyons que tous les êtres humains sont les serviteurs d'Allâh et que toute chose est créée par Lui. Nous adorons seulement cet Un et Unique Allâh.

La véracité

           "Craignez Dieu ! Parlez avec droiture afin qu'Il réforme votre conduite..."

(Sourate Al-Ahzab, XXIII, 70)

           La véracité est l'une des bases fondamentales de l'établissement de relations sociales mutuelles. C'est pourquoi, l'Islam a attaché une grande importance à la véracité, considérée comme une valeur morale ; le Coran la mentionne en diverses occasions. Les gens ont confiance en l'homme qui parle avec droiture et véracité. Ils le tiennent en haute estime et admettent comme vrai tout mot qu'il prononce.

           En revanche, si l'homme dit des mensonges, des sottises et des extravagances, il perd tout crédit aux yeux des gens ; et le Tout-Puissant Allâh est aussi mécontent de lui.

           Si nous parlons toujours sagement et que nous sommes véridiques, Allâh nous aide à faire des choses bonnes et bénéfiques, et à mener une vie prospère. Nous devrions nous rappeler toujours que la véracité est la base de la dignité et de l'honneur de l'homme.

Allâh - Le bon

           "Dieu est très bon et très généreux envers Ses créatures"

(Sourate Al-Baqarah, II, 217)

           Allâh que nous adorons est juste. Il est bon envers toutes Ses créatures, et Il n'est injuste envers personne. Il récompense ceux qui accomplissent de bonnes actions. En revanche, ceux qui commettent de mauvaises actions doivent recevoir la punition appropriée.

           Allâh aime Ses créatures. Il les aide et les guide dans le droit chemin par l'intermédiaire des Prophètes.

           Allâh veut que tous les êtres humains fassent de bons actes afin qu'ils mènent une vie heureuse et prospère. Il veut aussi que ceux qui commettent de mauvais actes, dus à leur ignorance, puissent renoncer à leurs voies inconvenables, se repentir sincèrement de leurs pêchés et commencer à accomplir de bons actes.

           Allâh veut la bonté et le bonheur pour tout le monde, et Il est très bon envers tout le monde.

L'effort et le succès

           "L'homme ne possèdera que ce qu'il aura acquis pas ses efforts"

(Sourate Al-Najm, LIII, 39)

           Il n'y a pas de doute concernant le fait que l'homme ne peut réaliser aucun progrès sans effort ni travail dur. Par exemple, quelqu'un qui étudie de tout son cœur devient savant. De la même façon, le fermier qui laboure la ferme, y sème les graines et l'irrigue, est rapidement récompensé par la récolte. En revanche, celui qui est paresseux, indolent et ne faisant rien, est en butte à des malheurs et des ennuis. L'indolence et l'irresponsabilité produisent pauvreté et chagrin ; c'est ce que l'Islam déteste beaucoup. L'Islam considère le travail dur comme un devoir.

           Le Noble Prophète (P) insistait sur le travail dur. On raconte qu'il a dit : "Celui qui travaille est l'ami d'Allâh, et celui qui ne travaille pas, Allâh le considère comme un ennemi".

           L'Imam Ja'far Al-Çâdiq (P), notre sixième Imam, lui aussi, a attiré l'intention des gens sur les avantages du travail dur. Il a dit : "Allâh n'aime pas ceux qui dorment beaucoup et qui ne travaillent pas".

La tyrannie est condamnée

           "Celui qui est chargé d'inquiété sera malheureux"

(Sourate Tâhâ, XX, 111
           Dans le verset ci-dessus, le Tout-Puissant Allâh nous met en garde contre les malfaiteurs et déclare toute mauvaise action comme illégale. Celui qui fait mal à une autre personne, se moque d'elle, médit d'elle en son abscence ou l'accuse faussement, est un malfaiteur.

           Ceux qui enfreignent les droits des autres, leur nuisent ou usurpent leurs effets, sont des gens méchants.

           Si nous ne nous soucions pas de nos parents, si nous les embêtons et désobéissons à leurs ordres, nous sommes coupables de mauvaise action à leur égard. Nous commettons de mauvaises actions si nous nous moquons de nos frères et sœurs, ou si nous nous conduisons mal avec nos copains.

           Il ne faut pas que nous oubliions que le Tout-Puissant Allâh n'aime pas les malfaiteurs.

L'encouragement mutuel

           "Encouragez-vous mutuellement à la piété et à la crainte révérencielle de Dieu"

(Sourate Al-Mâ'idah, V, 2)

           Tout être humain a besoin de coopération des autres pour mener une vie plaisante et confortable. L'homme ne peut jamais connaître le bonheur en restant à l'écart des autres. A vrai dire, la coopération entre les gens en ce qui concerne les bonnes actions, garantit le progrès de la société humaine.

           L'Islam aussi désire que les gens puissent coopérer entre eux en accomplissant de bonnes actions, telles que l'aide aux nécessiteux, la construction d'écoles et d'hopitaux... etc.

           L'Islam a insisté auprès des Musulmans, dans des termes très fermes, pour qu'ils coopèrent entre eux. Il souhaite aussi qu'ils aident ceux qui se trouvent en difficulté. Pour cela, chacun de nous devrait s'efforcer de connaître les besoins et les difficultés des autres et de les résoudre autant que possible.

L'adoration et la bonne conduite

           "Ton Seigneur a décrété que vous n'adoriez que Lui. Il a prescrit la bonté à l'égard de vos père et mère..."

(Sourate Al-Isrâ', XVII, 23)
           Allâh nous a créés et il nous a octroyé d'innombrables dons afin que nous puissions mener une vie heureuse et paisible. C'est pourquoi, il est de notre devoir de Le remercier de L'adorer.

           Dans le Noble Coran, l'obéissance aux parents est mentionnée à plusieurs reprises et au même titre que l'obéissance à Allâh ; et dans certains cas, elle est mentionnée comme étant la première recommandation aux fils d'Adam.

           Nos parents nous ont accordé beaucoup de faveurs. Ils ont enduré beaucoup de difficultés pour nous élever. C'est pourquoi, il est nécessaire pour nous, d'apprécier le bien qu'ils nous on fait. Nous devons obéir à leurs ordres. Nous devrions faire de notre mieux pour les récompenser de leur bonté, afin que le Tout-Puissant Allâh soit bon avec nous.

           L'Islam a beaucoup insisté sur le bon traitement que l'on doit réserver au parents. Dieu est satisfait de ceux qui rendent leurs parents heureux ; et on suscite Sa colère si on les ennuie.

La récompense du bien

           "La récompense de Dieu est-elle autre chose que le bien"

(Sourate Al-Rahmân, LV, 60)

           Si vous passez le long d'une montagne et que vous dites quelque chose à haute voix, vous entendrez votre propre voix une deuxième fois après un moement. Elle fera écho à elle-même ou elle résonnera. Vous entendrez une feuxièle fois exactement ce que vous acez dit. Par exemple, si vous avez dit à haute voix "bien" l'écho en sera "bien" ; mais si vous avez crié "mal", vous entendrez une seconde fois le mot "mal".

           La même chose se produit avec nos actions. Si quelqu'un aise son semblable, les autres les aideront et les honoreront. Dieu aussi est satisfait d'une telle personne et Il la comble de plus de bienfaits. Toutefois, si l'homme commet de mauvaises actions et nuit aux autres, il perd tous les sympathisants, et personnes ne reviendra l'aider lorsqu'il se trouve en difficulté.

           Le Tout-Puissant Allâh dit : Quiconque fait le bien en verra le résultat, et quiconque fait le mal, en verra aussi le résultat".

Ne ridiculisez pas les autres

           "Que certains d'entre vous ne se moquent pas des autres ; ils se pourraient que ceux-ci fussent meilleurs que ceux-là"

(Sourate Al-Hujurâte, XLIX, 11)
           Certaines personnes se moquent des autres et les humilient devant leurs semblables. Les gens qui disent du mal des autres sont normalement ceux dont l'éducation et l'instruction ne sont pas à la hauteur, et qui n'ont pas appris les manières sociales correctes. Ils ne sont peut-être pas prévenus que les êtres humains sont égaux et que personne n'a le droit d'humilier un autre ni de lui nuire. Ils oublient aussi qu'il est tout à fait possible que ceux qu'ils ridiculisent, puissent être, en réalité, meilleurs qu'eux-mêmes, en raison de leurs bonnes qualités.

           Il est du devoir de chaque Musulman de respecter les autres. S'il remarque tout défaut dans le corps, les vêtements ou la maison d'un autre, il ne devrait pas rire de lui ni le ridiculiser.

L'assistance divine

           "La miséricorde de Dieu est proche de veux qui font le bien"

(Sourate Al-A'râf, VII, 67
           Dieu est Bon envers toutes Ses créatures, et Il commande aux être humains d'être bons et bienveillants. Il désire que chacun de nous traite autrui avec affection et bienveillance, et que nous nous montrions fraternels et généreux envers ceux qui ont besoin de nous.

           Quiconque accomplit les actes suivants est censé être bonne personne :
           - aider les nécessiteux
           - aider une personne perdue à retrouver son chemin
           - traiter l'ophelin avec compassion
           - écarter une pierre se trouvant sur son passage
           - aider l'aveugle à traverser la rue
           - nourrir les animaux et les oiseaux, et leur donner un abri confortable.

           Allâh aime ceux qui accomplissent de bonnes actions et aident les autres. Il augmente leur récompense proportionnellement aux services qu'ils ont rendus aux autres.

Nous devons être miséridordieux

           "Pratique le pardon ; ordonne le bien ; écarte-toi des ignorants"

(Sourate Al-Arâf, VII, 199)

Nous tirons trois leçons importantes de ce verset. La première est que si quelqu'un nous contrarie, nous devons lui pardonner. Si nous agissons de la sorte, il sera naturellement désolé et honteux de nous avoir maltraité et ne répétera plus la sottise. D'ailleurs, Allâh aussi sera satisfait de nous pour avoir pardonné.

           La deuxième leçon que ce verset nous apprend est que nous devons demander aux autres de faire de bonnes actions. Par exemple, si l'un de nos amis s'enfonce dans l'habitude de dire des mensonges, notre devoir est de lui demander de renoncer à cette mauvaise habitude et à dire toujours la vérité.

           Si nous nous éclairons les uns les autres sur le bien et le mal, et si nous prescrivons la bonté et admonestions les pécheurs pour leurs mauvaises actions, il sera possible de réformer la société et d'en extirper les péchés et les crimes.

           La troisième leçon que nous tirons de ce verset, c'est notre de soustraire la société aux gens ignorants. Cela est nécessaire parce qu'un homme mauvais laisse une certaine influence sur les habitudes de ses amis, ce qui entrave leurs propres avancement et éducation.

Nous devons être amicaux

           "Vivez fraternellement et en paix entre vous"

(Sourate Al-Anfâl, VIII, 1
L'Islam est la religion de la paix, de l'amitié et de la fraternité. Il considère tous les Musulmans comme égaux, et des frères les uns des autres. Il leur ordonne de s'aimer les uns les autres et d'être fraternel et bons.

           Il arrive souvent que deux personnes s'asseoient ensemble et jouent entre elles. Plus souvent le jeu prend une tournure très sérieuse et elles commencent à échanger des mots blessants et à se quereller. C'est là une très mauvaise habitude qui rappelle les Arabes de l'Epoque de l'Ignorance, lesquels se querellaient pour des banalités et déclenchaient par la suite des hostilités tribales qui duraient des années.

           Chaque fois qu'une discussion semble prendre une mauvaise tournure, il vaut mieux tout simplement y mettre fin, d'une façon raisonnable. Ainsi, s'il arrive que deux personnes commencent à échanger des mots blessants, le devoir de ceux qui en sont les témoins, est d'intervenir et de ramener la paix entre elles. En tant que vrais Musulmans, nous devons avoir l'esprit calme et être justes les uns envers les autres.

Nous ne devons pas être égoïstes

           "Et sois bienfaisant comme Allâh t'a été bienfaisant"

(Sourate Al-Qasas, XXVIII, 77)

           Le devoir de tous ceux qu'Allâh a favorisés de richesse et de prospérité est de ne pas penser seulement à leur propre bien-être. Au contraire, ils doivent aider les autres et essayer de les soustraire à la détresse. Par exemple, le devoir de tout homme instruit est de ne pas être mesquin lorsqu'il s'agit de communiquer son savoir aux autres. De même, l'homme riche doit aider les nécessiteux. Il ne doit pas oublier que la richesse ne restera pas éternellement dans mains d'une personne ou d'une famille.

           Le Noble Prophète a dit :

           "Celui qui ne s'intéresse pas aux affaires des Musulmans n'est pas Musulman, non plus, celui qui entend un Musulman appeler à l'aide, sans répondre à son appel".

           La récompense spirituelle qu'Allâh a fixée pour l'aide au frère de foi est si précieuse qu'une récompense similaire n'est promise que pour très peu d'autres actes.

Nous devons éviter les activités insensées

           "Oui, ils sont gagnants les croyants, qui sont humbles dans leurs prières, qui évitent les propos vains.

(Sourate Al-Mu'minoun, XXIII, 3)
           Ce verset montre que s'abstenir des activités insensées est l'un des signes de ceux qui croient en Allâh.

           Il y a des gens qui, lorsqu'ils s'asseoient ensemble, ont l'habitude de se laisser aller dans des bavardages banals et d'y prendre plaisir. C'est là une grande sottise.

           Certaines personnes cassent les branches des arbres sans raison. Parfois, elles tourmentent les oiseaux ou les animaux, ou bien, elles font du mal aux autres par de mauvaises paroles et de mauvaises actions. On appelle cela des actes absurde qu'il faut éviter.
           Toutes ces habitudes et actions qui conduisent l'homme à négliger Allâh et Ses commandements sont absurdes également. Nous devons nous abstenir de telles habitudes et éviter de perdre notre temps précieux.

           Nous ne devons pas nous lier d'amitié avec des gens qui aiment les choses insensées, ni avoir d'estime pour eux.

Nous devons bien garder le fidéicommis

           "Oui, ils sont gagnants les croyants [...] qui respectent les dépôts qui leur sont confiés ainsi que leurs engagements"

(Sourate Al-Mu'minoun, XXIII, 8)
           Le verset ci-dessus montre que l'un des signes de ceux qui croient en Allâh réside en ceci que si l'on leur confie n'importe quel bien, ils en prennent soin, et que s'ils font une promesse, ils la tiennent. Par exemple, si une personne laisse chez nous son livre ou toute autre chose, notre devoir est de le conserver proprement. Nous ne devons pas permettre qu'il subisse conserver des dégâts ni qu'il soit volé à cause d'une négligence de notre part ; et nous devons le rendre en bon état à son propriétaire.

           De même, si le facteur nous délivre par erreur une lettre appartenant à quelqu'un d'autre, il faut la conserver comme un fidéicommis. Notre devoir moral est donc de ne pas l'ouvrir ne de la lire. Bien plus, nous devons la passer telle quelle, à l'adresse indiquée aussi tôt que possible.

           Si l'un de nos amis fait une confidence et que nous lui promettons de garder son secret pour nous_mêmes, nous devons tenir notre promesse.

Nous devons pratiquer ce que nous prêchons

           "Commandez-vous aux hommes la bonté, alors que, vous-mêmes, vous l'oubliez ?"

(Sourate Al-Baqara, II, 44)
           Il y a des gens qui aiment beaucoup donner des conseils auc autres. Ils leur disent d'aider le pauvre, d'observer la propreté, de dire la vérité, d'être bons et gentils et de faire d'autres bonnes actions. Toutefois, lorsqu'ils se trouvent eux-mêmes dans des sistuations similaires à celles dans lesquelles se trouvaient ces autres, leur moralité subit un changement et ils se compromettent dans le péché. Le Noble Coran demande impérativement à de tels hommes de ne pas se contenter de donner des conseils aux autres, mais de faire de bonnes actions et de s'abstenir de mauvaises actions eux-mêmes.

           On avait bien dit que la droiture et l'honnêteté sont comme la bonne écriture et qu'elles s'apprennent seulement par la pratique.

Nous devons tenir nos promesses

           "Tenez vos engagements, car les hommes seront interrogés sur leurs engagements"

(Sourate Al-Asrâ, XVII, 34)
           Si l'un de vos amis vous promet de fournir un livre pour préparer votre examen qui aura lieu la semaine prochaine, mais oublie de vous l'apporter, vous serez naturellement ennuyé.

           L'exemple ci-dessus nous montre clairement combien il est important de tenir une promesse. Il est donc nécessaire de respecter une promesse que nous faisons à quelqu'un.

           Il arrive parfois que les gens fassent des promesses sans y réfléchir dûment, mais que plus tard, ils réalisent qu'ils ne sont pas en mesure de les tenir. C'est là la pire des insouciances, car un tel agissement cause des ennuis aux deux parties concernées. C'est pourquoi nous devons réfléchir avant de promettre. Cependant, lorsuqe nous aurons fait une promesse, notre devoir moral et religieux sera de la tenir.

           Les gens qui tiennent leurs promesses cultivent en eux-mêmes les qualités de l'honnêteté et de la ponctualité et mènent une vie réussie. Ils sont respectés par leurs camarades, et Allâh aussi est satisfait d'eux.

Nous ne devons dire rien de mal

           "Ne fouinez pas dans les affaires des autres, et ne médisez jamais des autres dans leur dos"

(Sourate Al-Hujurât, XLIX, 12)

           Ce verset contient deux commandements d'Allâh, qui visent deux grands maux sociaux.

           Le premier commandement nous enjoint de ne pas regarder indiscrètement les affaires des autres sans une raison valable. Certains individus ont la mauvaise habitude d'essayer de connaître les affaire privées des autres. Par exemple, ils brûlent d'envie de savoir quelque chose sur la richesse des autres ou sur les conversations qu'ils ont eues avec d'autres personnes. Ce sont là de mauvaises habitudes, et Allâh interdit de nous y abandonner.

           L'autre commandement qui nous est donné dans ce verset nous impose de ne pas dire de mal dans le dos des autres. Certains individus ont la mauvaise habitude de la médisance. Ils cherchent les défauts des autres en leur absence. C'est là un grand pêché commis habituellement par des gens qui ont les mauvaises qualités que sont la jalousie et lhostilité envers les autres hommes. Ils humilient ces hommes, dans la société, alors que ceux-ci ne connaissent pas leur tort et ne peuvent par consquent se défendre.

Nous ne devons pas commettre de pêché

           "Si vous évitez les grands pêchés qu'on vous a interdits, Nous tiendrons pour expiés vos méfaits (petits pêchés) et vous admettrons à une place d'honneur"

(Sourate Al-Nissâ, IV, 31)

           Si nous choisissons un endroit convenable et que nous y construisons un bâtiment édifié sur une fondation solide, celui-ci résistera aux inondations, aux tempêtes et à d'autres dangers.

           Si nous portons des vêtement épais pendant l'hiver, nous serons capables de résister au froid dans une large mesure.

           Si un pays possède une armée puissante, très bien entraînée et convenablement équipée, il pourra faire face aux troubles et aux attaques extérieures.
           De la même façon, si quelqu'un possède une fois parfaite en Allâh, il sera sauvé de tous les pêchés et méfaits, et capable de faire face à presuqe n'importe quelle épreuve avec courage. Il ne dira pas de mensonges. Il ne trahira pas des amis et ne nuira à personne. Il sera respecté par ses camarades et bénis par Allâh.

Le meilleur usage des bienfaits

           "Ne lui avons-nous pas donné deux yeux, une langue et deux lèvres ?"

(Sourate Al-Balad, XC, 8-9)
           L'un des meilleurs moyens de connaître quelque chose d'Allâh est de réfléchir sur la structure de notre corps. Cela nous permet de nous rendre compte de la Puissance du Créateur et de Le remercier. La personne qui établit sa propre identité réalise par la même la Toute-Puissance d'Allâh.

           Dans le verset ci-dessus, Allâh nous rappelle qu'il faut penser attentivement à la manière dont Il nous a pourvus de deux yeux afin qu'ils nous servent à voir. Ces yeux sont munis de beux cils, et bien qu'ils soient tous petits, avec eux nous pouvons voir très bien tout chose, grande et petite.

           Allâh nous a donné une langue pour qu'elle nous permette de parler. Il nous a donné aussi deux lèvres qui couvrent notre bouche et nos dents, et nous aident à parler.

           Nous devons réaliser l'utilité des bienfaits d'Allâh et les utiliser convenablement. Par exemple, nous devons lire des livres utiles et réaliser la grandeur d'Allâh l'Omnipotent en voyant les merveilles de l'Univers. Nous devons aussi prononcer des mots convenables et utiles, et éviter de blesser quelqu'un par notre parole.

Le Noble Coran

         Les livres célestes ont été révélé à tous les Prophètes distingués d’Allâh. Ils contenaient les ordres de commandements de Dieu, que les hommes doivent suivre. Le nom du livre qui est révélé à notre cher Prophète est le noble Coran.

         Le noble Coran est le dernier message d’Allâh à l’humanité. Il comprend les règles et les ordres de la religion islamique. Le secret du progrès spirituel et matériel de l’être humain réside dans les enseignements suivants du Coran.

         Le noble Coran nous donne l’ordre d’adorer Allâh seulement. Il nos apprend aussi à aimer les autres et à être bienveillants envers eux, à respecter et à aider nos parents, à éviter les mauvais actes et à faire de bons actes.

         Le noble Coran a été révélé en arabe. Il faut donc apprendre cette langue graduellement et essayer de lire et de comprendre les contenus du Livre sacré.

         Le noble Coran se compose d’un certain nombre de chapitres. On appelle chaque chapitre « Sourate ». Chaque sourate est subdivisé en versets qui sont appelés « Ayât ». Il y a 114 sourates dans le Coran.

         Le noble Coran contient aussi plusieurs histoires vraies intéressantes et instructives relatives aux évènements du passé. L’une d’elles, est l’histoire du Prophète Youssouf. Elle est bien connue.

         La révélation du noble Coran a commencé au mois de Ramadan et a continué pendant vingt-trois ans. La plus grande partie du Coran a été révélé à la Mecque pendant les treize premiers ans de la mission prophétique du noble Prophète Mohammed (P).

         Les premiers versets du Coran ont été révélés au noble Prophète dans la grotte de Hira, située près de la Mecque, et le dernier à Ghadir al-Khum, près de Johfa. Dans le dernier verset, Allâh a annoncé l’achèvement de la religion de l’Islam à tous égards.

http://quran.al-shia.org/fr/ejtema/divers/01.htm

  • e6un7

La tombola halal?!

 

Pourquoi voit-on autant de tombolas organisées pendant le mois sacré de Ramadan sur les chaînes de télévision de pays musulmans ? Ces tombolas sont-elles halal ou haram ?

Les concours [tombolas] qui sont organisés, sont différents selon la différence de leurs situations ; parmi eux, certains sont permis, et d’autres sont interdits.
Donc, si ces concours sont sous la forme de questions qui sont posées au participant, une question lui est posée avec une somme d’argent particulière s’il donne une bonne réponse, il n’y a alors aucun mal en cela à condition que les sujets des questions soient permis et que le mélange entre les hommes et les femmes qui est interdit, ne soit pas exigé pour le concours, sinon le concours est interdit.

Mais si ces concours sont oganisés en payant une somme d’argent pour y participer, et que le participant peut perdre cette somme d’argent, c’est alors un jeu d’argent [un jeu de hasard], parce que c’est de l’argent qui est dépensé en compensation d’un gain problable, et il se peut que le participant perde une partie de ce qu’il gagne, comme dans le concours « Qui gagnera le million », et ceci est un jeu de hasard, car la réalité de ce jeu est que le participant entre avec une somme d’argent, puis s’il répond convenablement, il reçoit une somme supérieure, sinon il perd la somme qu’il a déjà gagnée ou une partie de cette somme ; et ceci est la réalité du jeu de hasard qui est interdit.

Et malheureusement, ces concours sont très nombreux intentionnellement pendant le mois de Ramadan, et ce qui aurait été obligatoire, est que ces concours ne soient pas organisés pendant le mois de Ramadan afin que les gens ne soient pas préoccupés par ces concours, puis délaissent l’accomplissement des bonnes œuvres à cause de cela.

 

Les actes intercèdent pour leur auteur

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Auteur | Dr. Temsamani Chebagouda Abdelhamid

 

D’après Ibn ‘Omar, l’Envoyé de Dieu (P.S) dit : « Un jour que trois hommes cheminaient ensemble la pluie les surprit ; ils se réfugièrent dans une grotte de montagne ; mais un rocher s’étant détaché de la montagne vint se placer devant l’ouverture de la caverne et les empêcher de sortir. Ils se demandèrent les uns aux autres quel étaient les actes les plus méritoires qu’ils avaient faits pour l’amour de Dieu, afin d’invoquer Dieu au nom de ces actes pour qu’il les délivrât.

L’un d’eux dit alors : « O mon Dieu ! mon père et ma mère étaient deux vieillards âgés, et j’avais des enfants. C’est moi qui gardais le troupeau, qui les nourrissait. Quand je rentrais le soir, je trayais les brebis et je commençais à donner à boire à mon père et à ma mère avant de servir mes enfants. Un jour que je m’étais rendu dans un pâturage éloigné, je ne revins que lorsque la nuit était déjà tombée et trouvai, mon père et ma mère endormis. Je me mis à traire mes brebis comme d’habitude, puis j’apportai la traite et me tins au chevet de mes parents, craignant les réveiller, et ne voulant point servir mes enfants avant eux. Les enfants ne cessaient de gémir à mes pieds. Malgré cela je restai ainsi, jusqu’au moment où l’aurore se mit à luire. Puisque tu sais que j’ai fait cela par amour pour toi, écarte le rocher de façon à ce que nous voyions le ciel. » Dieu aussitôt pratiqua une ouverture par laquelle ils virent le ciel. »

« Le second, prenant la parole, s’écria : « J’avais une voisine que j’aimais autant qu’un homme peut aimer une femme. Je lui demandais de se livrer à moi : elle refusa à moins que je ne lui donnasse cent dinars. Je travaillais jusqu’à ce que j’eusse réuni les cent dinars et vint la trouver avec cette somme. Quand je fus assis entre ses jambes, elle me dit : « O Abdoullah crains Dieu et ne brise le cachet que selon la loi. » Aussitôt, je m’éloignai d’elle. O mon Dieu, puisque tu sais que j’ai agi ainsi en vue de ta face, écarte ce rocher pour nous » Dieu, écarta en partie le rocher. »

Le troisième dit : « O mon Dieu ! J’avais pris un ouvrier pour dépiquer mon riz. Quand il eut terminé son travail, il me dit : « Donnez-moi ce que tu me dois »Je lui offris ce qu’il lui était dû et il le refusa. Je ne cessais de planter du riz jusqu’à ce que j’eusse de quoi avoir des vaches et un berger. Alors, l’ouvrier vint me trouver et me dit : « Crains Dieu, ne commets pas une iniquité et donne-moi, mon dû » - « Emmène », lui dis-je, « ces bœufs et ce berger » » - « Crains Dieu », me répondit-il, « et ne te moque pas de moi » - « Je ne me moque pas de toi », lui répliquai-je, « prends ces bœufs et le berger » Alors, il les prit et les emmena. Puisque tu sais que j’ai fait cela en vue de ta face, écarte ce qui reste du rocher » Alors Dieu enleva le rocher.

Dans la tombe, les bonnes actions viennent sous la forme d’un homme au beau visage et joliment vêtu, dont le parfum est exaltant. Quant aux mauvaises actions, elles viennent sous la forme d’un homme aux vêtements laids dont le parfum est maladroitement annonçant le mal.

http://www.fatawas.be/Articles/Ethique/Les_actes_intercedent.html

  • e6un7

En Islam, qui est excusé pour son igorance?

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Par l’éminent Imâm SHeikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdullâh Ibn BâZ (rahimahullâh)

 

Qui est excusé pour son ignorance ? Est-on excusé pour son ignorance dans le domaine jurisprudentiel ? Ou dans le domaine du dogme et de l’Unicité d’Allâh ? Quelle est l’obligation des savants sur le sujet ?

L’ignorance excusable doit être différenciée, car toute ignorance n’est pas excusable. Et pour ce qui est des sujets liés aux enseignements de l’Islâm expliqués par le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) pour les gens, éclaircis par le Livre d’Allâh et répandus au sein des musulmans, l’ignorance n’est pas acceptée [comme excuse]. Et plus particulièrement lorsqu’il s’agit du dogme et des fondements de la religion. Certes, Allâh - ‘Azza wa Djal - a envoyé Son prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) aux gens afin qu’il éclaircisse et explique la religion de façon claire. Et il l’a fait de la manière la plus évidente puisqu’il a clarifié pour la Communauté la réalité de sa religion, et lui a expliqué toute chose et l’a placée sur la voie la plus claire de nuit comme de jour. Et dans le livre d’Allâh demeurent la droiture et la lumière.

Et si certaines personnes prétendent ignorer des choses élémentaires de la religion que tout le monde est sensé connaître par nécessité, et bien répandues parmi les musulmans, comme le fait de prétendre ignorer le polythéisme ou le fait de vouer le culte à un autre qu’Allâh - ‘Azza wa Djal - ou le fait de prétendre que la prière n’est pas obligatoire, ou de prétendre que le jeûne du Ramadhân n’est pas obligatoire, de même pour la Zakât et le pèlerinage à la Mecque alors que la personne en est capable, de telles choses et ce qui y ressemble sont inacceptables de la part d’une personne vivant au sein des musulmans, parce qu’il s’agit de choses bien connues de tous les musulmans. On sait que ces choses sont par nécessité connues en Islâm et cela est répandu au sein des musulmans. C’est pourquoi il est inacceptable de prétendre les ignorer.

Il en est de même de quelqu’un qui prétend ignorer le jugement quant à ce que les polythéistes font auprès des tombes ou près des idoles, en invocations adressées aux morts, en demandes de secours, en sacrifices pour eux, en formation de vœux de sacrifices dédiés aux idoles, aux astres, aux arbres et aux pierres, en demandes de guérison ou de victoire sur les ennemis adressées aux morts, ou aux idoles, ou aux djinns, ou aux anges, ou aux Prophètes. En effet, il est nécessairement connu dans la religion que ces choses relèvent du polythéisme majeur. Allâh l’a expliqué dans Son Saint Livre ainsi que Son Messager, qui a pendant treize ans à la Mecque mis en garde les gens contre le polythéisme, et de même à Médine pendant dix ans, il a expliqué la nécessité de vouer un culte sincère à Allâh exclusivement et récitait des versets du livre d’Allâh - Ta’âla - tels que :

« Et ton Seigneur a décrété : N’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère »

 [1]

Et :

« C’est Toi (Seul) que nous adorons, et c’est Toi (Seul) dont nous implorons secours. »

 [2]

Et :

« Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allâh, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la Salâ et d’acquitter la Zakâ. Et voilà la religion de droiture. »

 [3]

Et :

« Adore donc Allâh en Lui vouant un culte exclusif. C’est à Allâh qu’appartient la religion pure. »

 [4]

Et :

« Dis : "En vérité, ma Salâ, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. A Lui nul associé ! Et voilà ce qu’il m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre. »

 [5]

Il s’est aussi adressé au Messager en ces termes :

« Nous t’avons certes, accordé l’Abondance. Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie. »

 [6]

Et a dit - Subhânahu wa Ta’âla :

« Les mosquées sont consacrées à Allâh : n’invoquez donc personne avec Allâh. »

 [7]

Et :

« Et quiconque invoque avec Allâh une autre divinité, sans avoir la preuve évidente (de son existence), aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. »

 [8]

Il en est de même du fait de se moquer de la religion, de la remettre en cause, d’en faire l’objet de raillerie et d’insulte. Tout cela relève de la mécréance majeure que l’on ne saurait excuser en évoquant l’ignorance. Car il est nécessairement connu dans la religion qu’insulter la religion ou le Messager (sallallahu ‘alayhi wa sallam) relève de la mécréance majeure. Il en est de même de l’attitude qui consiste à s’en moquer et en faire l’objet de raillerie. Certes Allâh - Ta’âla - dit :

« Dis : "Est- ce d’ Allâh, de Ses versets (le Coran) et de Son messager que vous vous moquiez ?" Ne vous excusez pas : vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. »

 [9]

L’obligation qui s’impose aux gens de science est qu’ils doivent répandre partout ce qui précède et l’éclaircir afin que les gens n’aient plus d’excuse, et que ces connaissances se propagent en son sein, que les gens cessent de s’accrocher aux défunts pour solliciter leur secours comme cela se fait un peu partout, notamment en Egypte, en Syrie, en Iraq, à Médine devant la tombe du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam), à La Mecque et ailleurs. Il faut avertir les gens et plus particulièrement les pèlerins et leur apprendre la loi d’Allâh et Sa religion. Le silence des savants est une des causes de l’ignorance et de la perdition de la masse. Il est obligatoire pour les gens de science, où qu’ils puissent se trouver, de transmettre la religion d’Allâh aux gens ; ils doivent leur apprendre l’unicité d’Allâh et les types de polythéisme pour qu’ils abandonnent celui-ci en connaissance de cause et vouent le culte à Allâh Seul.

Il en est de même de ce qui se passe devant la tombe de al-Badawî, ou de al-Hussayn (radhiallâhu ‘anhu), ou près de la tombe de SHeikh ‘Abd al-Qâdir al-Djilânî, ou de la tombe du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) à Médine ou d’autres. Il faut avertir les gens à ce sujet pour qu’ils sachent que le culte est un droit réservé exclusivement à Allâh Seul, comme Allâh - ‘Azza wa Djal - le dit :

« Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allâh, Lui vouant un culte exclusif »

 [10]

Et - Subhânahu :

« Adore donc Allâh en Lui vouant un culte exclusif »

 [11]

Et - Subhânahu :

« Et ton Seigneur a décrété : N’adorez que Lui »

 [12]

C’est-à-dire, ton Maître a donné l’ordre. Il est donc obligatoire aux gens de science, dans tous les pays musulmans et partout, d’apprendre aux gens l’unicité d’Allâh et de leur expliquer clairement la signification de l’adoration d’Allâh et de les mettre en garde contre le polythéisme, qui constitue le péché le plus grave. Car Allâh a créé les hommes et les djinns afin qu’ils L’adorent et leur en a donné l’ordre. Il dit :

« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. »

 [13]

L’adorer, c’est Lui obéir et obéir à Son Messager (sallallahu ‘alayhi wa sallam) lui vouer un culte sincère et orienter les cœurs vers Lui. Allâh - Ta’âla - dit :

« O hommes ! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ainsi atteindriez- vous à la piété. »

 [14]

Quant aux questions pouvant être ambiguës, comme certaines affaires sociales, certains aspects de la prière et du jeûne, on peut excuser celui qui les ignore. C’est pourquoi le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) avait excusé l’homme qui s’était mis en état de sacralisation vêtu d’un manteau et parfumé. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) lui avait dit : « ôte le manteau et lave le parfum. Et puis fais dans ta ‘Oumra [pèlerinage mineur] ce que tu as à faire dans ton pèlerinage ». Il ne lui avait pas donné l’ordre d’effectuer un acte de réparation en raison de son ignorance. C’est ainsi qu’il faut traiter les questions qui peuvent être ambiguës, on doit instruire l’ignorant et lui expliquer cela. Quant aux fondements de la croyance, les piliers de l’Islam et les interdictions évidentes, il est inadmissible qu’un musulman prétende les ignorer. Si quelqu’un qui vit au sein des musulmans dit : « moi je ne sais pas que la fornication est interdite », il n’est pas excusé, ou « je ne sais pas qu’il est interdit de maltraiter ses parents », il n’est pas excusé, bien au contraire, on doit le corriger. Ou s’il disait encore : « je ne savais pas que la sodomie était interdite », il ne serait pas excusé. Car ces choses sont clairement connues des musulmans dans l’Islâm. Si cette personne vivait dans des contrées éloignées des terres de l’Islâm ou dans des zones inaccessibles de l’Afrique, là où il n’y a pas de musulmans, on pourrait admettre qu’il ignore [ces choses là]. Et si cette personne meurt dans l’état d’ignorance, son sort sera réglé par Allâh, et son statut est assimilable à celui des gens ayant vécu dans une période de rupture transitoire.

Ce qui est le plus authentique, c’est que ces gens-là seront mis à l’épreuve le Jour de la Résurrection. S’ils répondent [correctement] et obéissent, ils entreront au paradis. S’ils désobéissent, ils entreront en enfer. Quant à celui qui vit au sein des musulmans et se comporte comme un infidèle et néglige les obligations bien connues, il ne sera pas excusé, car les ordres [religieux] sont clairs et les musulmans sont présents - al-HamdouLLiLLeh - Ils observent le jeûne et accomplissent le pèlerinage. Tout ceci est connu au sein des musulmans et répandu parmi eux. Et prétendre ignorer cet état est vain. Et Allâh est celui qui garantit l’assistance. [15]

Notes

[1] Coran, 17/23

[2] Coran, 1/5

[3] Coran, 98/5

[4] Coran, 39/2-3

[5] Coran, 6/162-163

[6] Coran, 108/1-2

[7] Coran, 72/18

[8] Coran, 23/117

[9] Coran, 9/65-66

[10] Coran, 98/5

[11] Coran, 39/2-3

[12] Coran, 17/23

[13] Coran, 51/56

[14] Coran, 2/21

[15] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 7/136-140

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