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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Les origines de la saint valentin

Pour tous les amoureux, la fête de Saint Valentin est très populaire. On aime tous faire des cadeaux, se dire des mots doux, avoir une occasion d'avouer nos sentiments. L'amour a toujours été fêté, et cela depuis l'antiquité, si on pense aux Lupercales, les fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, qui sont considérées comme à l'origine de la Saint Valentin. Lupercus était le protecteur des champs et des troupeaux, et la fête qui avait lieu aux environ du 14 février était consacrée à l'amour et à la fécondité. C'étaient des fêtes païennes pendant lesquelles on chantait et on dansait pour s'attirer la grâce du dieu.

De nombreux historiens associent l'origine de la St Valentin aux lupercales romaines célébrées le 14 ou 15 février, qui étaient aussi l' occasion de trouver un jeune homme ou une jeune femme par l'intermédiaire d'une loterie organisée à cette occasion.

St. Valentin, fête des amoureux

Saint-Valentin

En ce qui concerne l'identité propre de St Valentin, considéré aussi le patron des amoureux, les historiens ne sont pas d'accord sur le sujet, car il y aurait 7 saints chrétiens prénommés Valentin célébrés le 14 février. Il y a plusieurs versions en ce qui concerne l'histoire de la vie de Saint Valentin. On pense que le St Valentin de l'amour, l'ami aussi des enfants, est le prêtre Valentin emprisonné et décapité un certain 14 février, parce qu'il refusait de sacrifier à leurs dieux.
On dit que les enfants, qui aimaient bien leur ami, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C´est peut-être l'explication des petits mots doux qu´on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

D'autres considèrent que Saint Valentin, à une époque où Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes, bénissait les mariages des couples interdits par l'empereur Claude. L'empereur pensait que l'amour était la cause de sa pénuerie de soldats, car les hommes préféraient de rester à la maison, avec leurs femmes ou leurs bien aimées au lieu d'aller guerroyer. La légende raconte qu'avant d'être torturé et décapité un 14 février, il offrit à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d'un cœur et signées « De ton Valentin ». Cette formule serait donc à l'origine des voeux présentés sur les cartes de Saint Valentin. Plus tard, afin d'honorer son sacrifice pour l'amour Valentin a été canonisé.
On dit aussi que le 14 février, les jeunes filles essayaient de deviner qui serait leur futur époux. Pour cela, elles devaient observer les oiseaux : si elles voyaient un rouge-gorge, elles épouseraient un marin , un moineau signifiait un mariage heureux avec un homme peu fortuné et un chardonneret, un mariage avec un homme riche.

http://www.navi-mag.com/tout-savoir-sur-l-origine-de-la-saint-valentin-id-2033.html

Les origines de la fête de noël

Le pere noel

 

Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?

La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?

La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.

L’historique de la fête de Noël

Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).

Pourquoi le 25 décembre ?

Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :

« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.

Quelques croyances païennes défendues

La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.

La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.

La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.

La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.

Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.

Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).

À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).

Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).

Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).

En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…

Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).

Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.

 

La Naissance de Jésus dans le Coran

 

Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)

 

Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)

Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

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Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?

La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?

La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.

L’historique de la fête de Noël

Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).

Pourquoi le 25 décembre ?

Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :

« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.

Quelques croyances païennes défendues

La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.

La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.

La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.

La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.

Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.

Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).

À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).

Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).

Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).

En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…

Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).

Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.

 

La Naissance de Jésus dans le Coran

 

Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)

 

Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)

Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

 www.islamhouse.com

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Le Sionisme qu'est ce que c'est que?

Histoire du sionisme

 

Le sionisme est un mouvement politique qui s’affirme à la fin du XIXe siècle, visant à la création d’un Etat rassemblant l’ensemble du peuple juif en Palestine. Le mouvement prend toujours plus d’importance dans la première moitié du XXe siècle avant d’aboutir à la naissance de l’Etat d'israël en 1948.

L’origine du sionisme

La volonté de former un Ftat juif s’inscrit dans le contexte de revendications égalitaires inspiré de l’idéologie des Lumières au XVIIIe siècle, et des évolutions liées à la révolution industrielle au XIXe siècle. Les Juifs d’Europe vivent alors en collectivité dans des ghettos. Leur assimilation dans la société est rendue difficile par une série de lois discriminatoires leur interdisant, par exemple, l’accès à certains métiers ou limitant leurs droits à la propriété.

Les pogroms de 1881-1882 contre les Juifs suite à l’assassinat du Tsar Alexandre II en Russie font prendre conscience à certains penseurs de l’impossibilité de leur intégration dans le pays. Deux millions et demi de Juifs sont obligés de quitter la Russie dont un grand nombre partent vers les Etats-Unis. Des intellectuels juifs cherchent alors des solutions pour favoriser le renouveau de l’identité juive. Leo Pinsker (1821-1891), médecin d’Odessa, envisage ainsi en 1882 dans son manifeste-pamphlet Auto-émancipation, l’acquisition d’un territoire pour y établir un Etat permettant enfin l’émancipation du peuple juif et de le placer sur un pied d’égalité avec les autres peuples. Ce territoire ne peut alors être que la Palestine, la terre ancestrale. Il s’agit alors pour les Juifs de prendre leur destin en main pour assurer leur sécurité. Leo Pinsker forme l’association Hovévé Sion (les Amants de Sion) et organise la première aliyah (montée) dans les années 1880-1890 durant laquelle environ 30 000 Juifs d’origines russe, polonaise et roumaine s’installent en Palestine. L’association est chargée de récolter des fonds afin d’acheter des terres en Palestine. Toutefois, l’action de Pinsker trouve un écho encore limité et l’immigration reste peu structurée.

L’attachement des Juifs à la Palestine

La volonté de rassembler la communauté juive en Palestine n’est pas nouvelle. En effet, le mouvement sioniste s’appuie sur l’attachement du peuple juif à la Terre Sainte et à Jérusalem qui est au cœur du judaïsme. Le mot sionisme vient de Sion, une colline de Jérusalem. Le rêve d’un retour à Sion, et donc à Jérusalem, après la dispersion du peuple juif chassé par Rome en 135 après J.-C. est sans cesse rappelé dans la religion juive. Chaque fête rappelle la nostalgie de Sion et le rêve d’un retour en Terre Sainte, en Palestine. La formule « l’an prochain à Jérusalem » est répétée par exemple lors des fêtes de Pâques et du Nouvel An. Les Juifs pratiquants attendent alors la venue d’un messie libérateur qui est décrit dans les Ecritures et qui ramènera le peuple juif en Terre Promise. Le sionisme est cependant un mouvement laïc et cherche, contrairement au messianisme, à ce que le peuple juif prenne son destin en main et s’organise pour un retour en Palestine. Pour cette raison, les différentes tentatives d’immigration en Palestine sont rejetées par les milieux religieux, du moins dans un premier temps. C’est le cas, par exemple, des actions de l’Alliance israélite universelle créée en France en 1864 et qui tente d’implanter des colonies juives dans l’Empire ottoman.

Théodor Herzl et l’essor du sionisme national

Cependant, c’est véritablement sous l’impulsion du journaliste et écrivain juif d’origine hongroise Théodor Herzl (1860-1904) que le sionisme national se constitue et se développe. Alors qu’il est envoyé à Paris comme correspondant pour le grand journal autrichien « Neue Freie Presse » à partir de 1894, Herzl prend pleinement conscience avec l’Affaire Dreyfus de l’ampleur de l’antisémitisme en Europe et de l’impossibilité de l’assimilation. Il devient alors clair pour lui que la seule perspective d’avenir pour le peuple juif réside dans la création d’un Etat juif indépendant. Il expose ses théories dans son ouvrage L’Etat juif paru en 1896. Il y reprend les thèses sionistes et affirme que la formation d’un Etat juif est le seul moyen de permettre au Juifs de vivre en sécurité et d’améliorer l’image du Juif en Europe. Mais Herzl s’interroge également sur les moyens de mettre en œuvre le projet sioniste. Il propose la constitution de plusieurs organes : la Société des Juifs établirait les bases politiques et culturelles de l’Etat alors que la Compagnie juive serait chargée de lui apporter des moyens financiers. Par ailleurs, il envisage la mise en place d’une monarchie ou d’une république aristocratique ne croyant pas qu’une démocratie serait capable d’établir un Etat solide. Il ne précise pas vraiment la langue officielle, considérant que l’hébreu n’est pas assez moderne et le yiddish pas assez sophistiqué. Le lieu du futur Etat reste alors à déterminer. La Palestine serait bien sûr l’idéal mais Herzl envisage également l’Argentine ou l’Ouganda. L’ouvrage obtient un succès certain auprès de la jeunesse intellectuelle juive d’Europe centrale et orientale. Le sionisme national trouve un large soutien auprès des masses mais provoque également la méfiance des Juifs occidentaux et des milieux religieux qui considèrent les thèses sionistes contraires au judaïsme.

Le développement et le succès du sionisme

Herzl met rapidement tout en œuvre pour favoriser la création de l’Etat juif. Il organise, du 29 au 31 août 1897, le premier congrès sioniste mondial à Bâle où est créée l’Organisation sioniste mondiale dont il prend la tête. L’objectif du mouvement est clairement défini : il s’agit d’établir en Palestine un « foyer » légitimé par le droit international, puis, dans un second temps, d’organiser l’immigration libre des Juifs en Palestine. Le programme du sionisme ne fait alors aucune référence religieuse et insiste plus sur l’histoire commune des Juifs. La même année il fonde le journal Die Welt qui devient l’organe officiel du mouvement. Le sionisme se diffuse alors rapidement dans le monde. En 1899, on compte plus d’un millier de sections sionistes dans le monde. Il ne trouve cependant pas d’appui auprès des banquiers juifs qui ne croient pas réellement dans le mouvement. La Jewish colonial trust, puis le Fonds national juifs en 1901, sont créés pour financer l’acquisition des terres en Palestine. Les terres achetées deviennent la propriété de l’Organisation qui les met ensuite à la disposition des colons.

Par ailleurs, Herzl se lance dans une importante activité diplomatique et multiplie les contacts avec les puissances européennes pour obtenir des concessions territoriales. Il tente de trouver des appuis auprès des souverains européens tels que du sultan ottoman Abdul Hamid II, l’empereur d’Allemagne Guillaume II et le roi d’Italie, sans grand succès. Herzl parvient cependant à sensibiliser les différents souverains au projet sioniste en leur démontrant que la mise en place d’un foyer juif ne peut qu’aller dans le sens de leurs intérêts. Cette action diplomatique favorise le succès et le développement du sionisme dans le monde. A partir de 1902, il arrive à obtenir le soutien du ministre britannique des colonies, Joseph Chamberlain qui propose aux sionistes l’établissement d’un foyer juif dans une de leurs colonies telle que l’Ouganda. Herzl présente le projet britannique lors du sixième congrès mais l’idée est aussitôt rejetée. Une deuxième série de pogrom en 1904 en Russie entraine une nouvelle aliya jusqu’en 1914. 40 000 immigrants, surtout d’origine russe, rejoignent la Palestine et accélèrent l’installation des Juifs dans la région.

Au sein même du sionisme, on peut cependant noter différentes tendances qui s’opposent au sionisme politique de Herzl. C’est le cas du sionisme « pratique » qui cherche à accélérer l’immigration en Palestine sans attendre une garantie juridique internationale, ou du sionisme « culturel » qui tente du revaloriser la culture juive en Palestine en se fondant sur la langue hébraïque. Enfin, le sionisme territorialiste souhaite établir un Etat juif sur n’importe quel territoire. Malgré ses divergences internes, le sionisme connait un développement certain et s’organise parallèlement à la montée du nationalisme arabe dans la région. En 1917, la déclaration Balfour apporte à l’Organisation une première grande victoire avec une garantie juridique de portée internationale pour l’établissement d’un Foyer national juif en Palestine. Les persécutions et le génocide nazi des années 1930-1940 contre la communauté juive légitiment toujours plus son besoin de constituer un Etat. En 1948, le sionisme aboutit finalement à la création d’Israël, Etat juif en Palestine. Aujourd’hui 40 % de la communauté juive mondiale vit en Israël.

 

Bibliographie

Michel Abitbol, Juifs et Arabes au XXe siècle, Paris, Editions Perrin, 2006.
Jean-Pierre Alem, La Déclaration Balfour, aux sources de l’Etat d’Israël, Bruxelles, Editions Complexe, 1999.
Vincent Cloarec, Henry Laurens, Le Moyen-Orient au 20e siècle, Paris, Armand Colin, 2005.
Alain Dieckhoff (dir.), L’Etat d’Israël, Paris, Fayard, 2008.

Dominique Perrin, Palestine, une terre, deux peuples, Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 2000.

 

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Sionisme-et-creation-de-l-Etat-d.html

 

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Pourquoi les musulmans tiennent à Jérusalem


Les bases de l'Islam - 15) Jérusalem [Bayt... par Russian_roots

Présentation

Jérusalem (ʒe.ry.za.lɛm) (ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination israélienne officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient qui tient une place prépondérante dans les religions juive, chrétienne et musulmane, et dans le sentiment national palestinien et israélien. L’État d’Israël a proclamé Jérusalem comme étant sa « capitale éternelle » dès 1949, désignation qui n’est reconnue par aucun membre de la communauté internationale. L'Autorité palestinienne souhaite quant à elle faire de Jérusalem-Est (considérée par l'ONU comme un territoire occupé) la capitale d'un futur Etat palestinien.

Jérusalem est située sur les monts de Judée (dont le mont Sion), à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Le mont Scopus culmine à 826 m et la vallée du Cédron descend sous les 600 m. Le point le plus élevé est le mont Herzl avec 834 mnote 1. La ville s’étend, début 2005, sur 200 km2 pour une population de 760 800 habitants1. La ville, chef-lieu du District de Jérusalem, est très hétérogène : s’y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes socio-économiques. La partie nommée « vieille ville », entourée de remparts, est constituée de deux quartiers à dominante arabe, dits quartier chrétien et quartier musulman, ainsi que d’un quartier à dominante arménienne et d’un quartier à dominante juive.

 Pour les musulmans Jérusalem possède de nombreux mérites :

les musulmans considèrent que Jérusalem est le lieu d'où le prophète a effectué son voyage nocturne, selon la sourate XVII du Coran:

- Allah le Très Haut l’a qualifié dans le Coran de béni : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouhammad), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ dont Nous avons béni l' alentour afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C' est Lui, vraiment, qui est l' Audient, le Clairvoyant. » (Coran, 17 : 1). Or tout Jérusalem occupe les alentours de la mosquée. Aussi tout cet espace est béni.

- Allah le Très Haut l’a qualifié de saint dans Ses propos transmis par Moïse (psl) : « ش mon peuple! Entrez dans la terre sainte qu' Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas (en refusant de combattre) car vous retourneriez perdants. » (Coran, 5 : 21).

De plus les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem, la direction de La Mecque ayant été établie par le prophète plus tard. Si le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville, mais décrit comment le prophète, étant arrivé à la Mosquée la plus lointaine, monte au Ciel (al Mi'raj: l'ascension) accompagné par l'ange Gabriel, le nom de Jérusalem comme lieu du voyage nocturne est par contre parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq transmis selon Mahomet21. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses et politiques : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks. La mosquée de Jérusalem s'appelle Al-Aqsa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». De 638 à 1917, Jérusalem fut plusieurs fois dominée par des dynasties islamiques sans qu'aucune ne la prenne pour capitale.

D’après Abou Dharr (P.A.a) : « Nous nous demandions en présence du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) laquelle des deux mosquées (celle du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et celle de Jérusalem) était meilleure ... et le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit alors : « Une prière dans ma mosquée est meilleure que quatre prières là-bas. Pourtant, quel excellent lieu de prières ! Il s’en faut de peu (pour que vienne une époque où) l’on préférera posséder une parcelle de terre égale en longueur de la corde (Shatan) avec laquelle on attache son cheval, et à partir de laquelle on puisse apercevoir Jérusalem, au reste de l’ensemble des biens du monde... (rapporté par al-Hakim, 4/509 et déclaré authentique par lui, avis partagé par adh-Dhahabi et al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha à la fin des propos relatifs au hadith n° 2902).

Une prière dans la mosquée du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) vaut 1000 prières. Aussi une prière dans la mosquée al-Aqsa vaut 250.

- l’Antéchrist borgne n’y entrera pas compte tenu du hadith : « en fait, il (l’Antéchrist) étendra sa domination sur toute la terre à l’exception des sanctuaires (de La Mecque et de Médine) et de Jérusalem » (rapporté par Ahmad, 19665 et jugé authentique par Ibn Khouzayma, 2/327 et Ibn Hibban, 7/102) ;

- l’Antéchrist sera tué près de là par Jésus fils de Marie (psl) d’après ce hadith : « le fils de Marie tuera l’Antéchrist à l’entrée de Ludd. » (rapporté par Mouslim 2937 à partir d’un hadith de Nawas Ibn Sam’an).

Ludd est une localité près de Jérusalem.

- Le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a été transporté nuitamment depuis la mosquée sacrée jusqu’à la mosquée de Jérusalem comme l’affirme le Très Haut en ces termes : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouhammad), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ » (Coran, 17 : 1).

- C’est la première qibla (direction vers laquelle le musulman doit s’orienter quand il prie) des Musulmans conformément à ce hadith rapporté par al-Bara (P.A.a) : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) s’était orienté vers Jérusalem pendant ses prières) durant seize ou dix sept mois » (rapporté par Boukhari, auteur de la présente version, et par Mouslim, 525.

- l’un des points de réception de la révélation divine, une patrie des prophètes, ce qui est connu et reconnu.

- Jérusalem abrite l’une des mosquées vers lesquelles il est permis de voyager spécialement pour les visiter.

Abou Hourayra (P.A.a) a rapporté que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « l’on ne scelle une monture si ce n’est vers l’une des trois mosquées : la mosquée sacrée, la mosquée du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) et la mosquée de Jérusalem ». (Rapporté par Boukhari, 1132 et Mouslim, 827 d’après un hadith d’Abou Said al-Khoudri qui commence en ces termes : « Ne scellez pas de monture si ce n’est ... »

Le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) a une fois dirigé la prière pour les prophètes à al-Aqsa selon un long hadith (dans lequel on lit : « quand arriva l’heure de la prière, il leur servit d’imam » (rapporté par Mouslim, 172 d’après un hadith d’Abou Hourayra.

De ce fait, il n’est permis de se rendre à aucun point de la terre pour un but cultuel en dehors de ces trois mosquées.

 

Pour les juifs

 

la construction de la mosquée al-Aqsa par Jacob (psl) ne signifie pas que les Juifs y ont plus de droits que les Musulmans puisque Jacob était un adepte de la foi en l’unicité absolue d’Allah alors que les Juifs sont polythéistes. Par conséquent, ce n’est pas parce que leur père Jacob avait construit la mosquée que celle-ci leur revient de droit. Car il l’avait construite pour que les monothéistes en fissent un lieu de prière, même s’ils n’étaient pas de sa descendance et que les polythéistes en fussent exclus, même s’ils étaient ses fils. En effet, l’Appel des prophètes n’est pas raciste ; il est plutôt fondé sur la piété.

Nous mettons en garde ici contre la croyance que les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans partagent encore la même source religieuse, puisque les Juifs ont altéré la religion apportée par leur prophète. Bien plus, leur religion leur enseigne de suivre notre prophète et de ne pas le rejeter. Mais ils n’ont pas cru en la prophétie de Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui) et ils ont associé d’autres (divinités) à Allah.

 les Juifs ne possèdent aucune part de Jérusalem, puisque, même s’ils avaient jadis occupé cette terre, elle est redevenue par la suite une propriété des Musulmans pour deux considérations :

1/ Les Juifs ont renié (la vraie religion) et ne suivent plus la religion des croyants parmi les fils d’Israël qui avaient suivi et soutenu Moïse et Jésus (pse) ;

2/ Nous avons plus de droits sur Jérusalem qu’eux puisque la terre n’appartient pas à celui qui, le premier, la met en valeur, mais à celui qui y applique le jugement d’Allah.

En effet, Allah a créé la terre et créé les hommes pour qu’ils L’adorent sur la terre et y observe Sa religion, Sa loi et Son jugement, comme le dit le Très Haut : « Moïse dit à son peuple: "Demandez aide auprès d' Allah et soyez patients, car la terre appartient à Allah. Il en fait héritier qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et la fin (heureuse) sera aux pieux". » (Coran, 7 : 128).

C’est pourquoi si des arabes non musulmans l’occupaient et y faisaient régner la mécréance, on les inviterait à se soumette au jugement de l’Islam et s’ils le rejettent, ils seront tués.

La question n’est pas une question de peuples et de races, mais plutôt une question de tawhid et d’islam (d’adhésion à la foi en l’unicité absolue d’Allah enseignée par l’Islam).

A toutes fins utiles, nous reproduisons ci-dessous les propos de certains chercheurs : « l’histoire reconnaît que les Cananéens furent les premiers habitants de la Palestine, 6000 ans avant Jésus. C’était une tribu arabe venue de la péninsule arabique venue s’installer en Palestine. Ce sont eux qui donnèrent leur nom à ce pays après leur arrivée. »

Quant aux Juifs, ils arrivèrent en Palestine 600 ans après Abraham. C’est-à-dire qu’ils ne furent sur place qu’environ 1400 ans avant Jésus. Autrement dit, les Cananéens les y précédèrent de près de 4500 ans. »

Compte tenu de ce qui précède, les Juifs n’ont aucune droit sur la Palestine ni du point de vue juridique ni de celui religieux, et ils ne peuvent fonder aucun droit sur l’ancienneté de leur occupation de la terre ; ils ne sont que des agresseurs, et des usurpateurs.

Sources:

Wikipédia

Islam Q&A

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LE PROPHETE MOHAMMED DANS LA BIBLE, L'ANCIEN ET LE NOUVEAU TESTAMENT

 

 

 

Le prophéte Mohammed pbsl nommément cité dans la bible:

Dans le chapitre 5 du Cantique des Cantiques, une femme fait la description de l'homme qu'elle aime, à la fin du chapitre, on peut lire le nom Muhammad. 
Quoi de plus clair pour une prophétie ?

 חִכּוֹ, מַמְתַקִּים, וְכֻלּוֹ, מַחֲמַדִּים; זֶה דוֹדִי וְזֶה רֵעִי, בְּנוֹת יְרוּשָׁלִָ

Hiko mamtakim vé khulo Mahamad im , zé dodi vé zé réi , bnot yarushalaim .


Voici les différentes traductions que l'on peut rencontrer, elles mettent en relief la volonté de cacher le nom Mu h ammad en traduisant sa signification. 
Cantique 5.16 
    Son palais n'est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme . 
    Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem! 

(Bible Louis Segond) 

Cantique 5.16 
    Son palais est la douceur même ; et tout sont être est l'objet même du désir . 
    Tel est mon chéri, tel est mon compagnon, filles de Jérusalem ! 

(Bible TOB) Le suffixe « im » marque habituellement le pluriel, or, ici, nous avons affaire à un pluriel de majesté, tel que celui d'élohim (pluriel d'éloha), ou celui d'adonaï (pluriel d'adon). Cet particularité de certaines langues, tel que l'arabe, l'hébreu ou le français, permet à une personne d'affirmer sa noblesse, c'est le cas pour Dieu, ou un monarque. On se souvient tous du « Nous de majesté » utilisé jadis, par les rois de France.

מחמדּ

מַחמ

מֻחמדּ

Il est remarquable que ce soit la translitération parfaite de l'arabeمحمدen hébreu מחמד.

Le suffixe «  im  » ajouté, nous lisons Mouhamad-im . 

Une autre chose qu'il serait interessant de prendre en compte, est le fait que les termes Chéri (dodi)[ ] (sauf Proverbes ) et ami (rai)[ ], peuvent aussi être traduit par oncle et voisin. 
En effet, dodi est traduit seize fois par oncle, dans toute la Bible. Et rai est traduit par voisin cent-deux fois, et seulement dix fois par ami. 
Si nous traduisons correctement d'après ce qui précède : Tel est mon oncle, tel est mon voisin, Filles de Jérusalem! devient un référence claire à la descendance d'Ismaël.

 

MOHAMMAD DANS L'ANCIEN TESTAMENT

 

Il devait venir d'Arabie avec dix-mille saints

Voici une prophétie majeure concernant Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) dans la Bible , celle de la prise de La Mecque par dix-mille compagnons: 

 « L'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi de la montagne deParan , et il est venu avec dix-mille saints du Sud [ou de sa main droite] est sortit une loi de feu pour eux. » [Deutéronome 33:2]

« L'Éternel est venu de Sinaï , il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi du Mont Paran »

La tradition juive et chrétienne veut que ces 3 endroits désignent le Sinaï, nous allons voir que cela désigne plutôt: le Sinaï, la Palestine et l'Arabie. 

Le mont Sinaï est bien connut, c'est là où Moïse reçut les tables de la Loi , et qu'il entendit Dieu. 

Séir est une montagne au nord de Juda (actuelle Palestine), située près de l'ancienne Beth-Shemesh (Ain Shems aujourd'hui), selon « Smith's Bible Dictionary » [ ] et « The KJV Old Testament Hebrew Lexicon  » [ ]. 
Non loin de Séir , se trouve Bethléem, lieu de naissance de Jésus, paix sur lui. 
Séir est donc situé dans la région où Jésus, paix sur lui, apporta l'Évangile: la Palestine. 

Reste le Mont Paran , qu'est ce que le Mont Paran ? 
Paran est situé en Arabie, en effet la Bible fait référence au désert de Paran avec l'histoire d'Agar et d'Ismaël, paix soit sur lui, en ces termes: 

Genèse 21.20 
    Dieu fut avec l'enfant (Ismaël), qui grandit, habita dans le désert, et devint 
    tireur d'arc. 

Genèse 21.21 
    Il habita dans le désert de Paran , et sa mère lui prit une femme du pays 
    d'Égypte. 


Ismaël, l'ancêtre des arabes grandit donc dans le désert de Paran , qui est le désert d'Arabie. 
La tradition arabe de l'époque rapporte qu'Ismaël et sa mère s'installèrent dans la vallée de La Mecque (cf. La Mecque décrite dans la Bible ). 

De plus, les descendants d'Ismaël se fixèrent dans ce même désert de Paran , tel que l'affirme la Bible: 

Genèse 25.13 
et voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs 
    générations : Le premier-né d'Ismaël, Nebaïoth ; et Kédar , et Adbeël , et 
Mibsam , et Mishma et Duma , et Massa, Hadar , et Téma , Jetur , Naphish et Kedma . 

Genèse 25.16 
Ce sont là les fils d'Ismaël, et ce sont là leurs nomsselon leurs 
    villages
 et leurs campements : douze princes de leurs tribus. 

Ces douzes fils d'Ismaël sont les pères des arabes, ils donnèrent leurs noms aux villages où ils résidaient et les arabes ont continué à vivre dans ce même désert de Paran. Le désert d'Arabie est donc Paran dans la Bible , c'est le lieu de fixation d'Ismaël et de ses descendants. 

Mais il est écrit « Mont Paran » ( ??? ??????? , Har Paran en hébreu ) , l'Éternel a resplendi du Mont Paran , c'est à dire d'un mont en Arabie. 
Cela devient clair, il ne peut s'agir que du Mont Hira , où Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) a recut la première révélation de l'ange Jibril (Gabriel). 

Le passage « L'Éternel est venu de Sinaï , il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi du Mont Paran  » nous montre 3 régions distinctes le Sinaï, la Palestine et un mont d'Arabie (Mont Hira ). C'est une référence claire au trois prophètes Moïse, Jésus et Muhammad, que la paix soit sur eux tous. 

En effet, la révélation divine, s'est d'abord faite avec Moïse au Sinaï, puis Jésus en Palestine, et enfin Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) en Arabie. C'est à dire, la Thora , l'Évangile et le Coran. 

De plus, on retrouve à de nombreuses reprises Paran dans la Bible , mais seulement 2 fois « Mont Paran », et ces deux fois sont des prophéties claires concernant la venue de Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), l'autre prophétie est Le Saint devait venir de La Mecque.

« il est venu avec dix-mille saints »


Ce qui est traduit par dix-mille saints est en hébreu רִבְבֹת קֹדֶשׁ( rivévot kodesh ), dans certaines Bibles, rivévot est traduit par myriade, une myriade d'hommes signifie exactement dix-mille hommes. 
De plus la racine r-v-v est utilisée à beaucoup d'autres endroits dans la Bible pour dénombrer les hommes ou les choses: 
Deutéronome 32.30 
Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils 
dix mille [ Rivava ] en fuite [...] 

(voir aussi Deutéronome 33.17 ; 1 Samuel 18.7 et 18.8 ; 1 Samuel 29.5 ; Lévitique 26.8 ; Néhémie 7.66 ; Esdras 2.64 ; Genèse 24.60 ; ...) 

Dans le verset, kodesh signifie saint, ou plutôt homme saint, la traduction de rivévot kodesh est donc dix-mille saints 

Jude 1.14 
    C'est aussi pour eux qu'Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en 
    ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec dix-mille saints. 
Jude 1.15 
    pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous 
    les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de 
    toutes les paroles injurieuses qu'ont proférées contre lui des pécheurs 
    impies. 

Le mot grec employé est μυριασιν murias », ce qui signifie 10 000. 
Murias est l'étymologie de myriade, c'est l'équivalent grec de révivot en hébreu. 

Encore une fois, nous retrouvons dans la Bible une référence à « dix-mille saints », et là, l'auteur du livre de Jude (les auteurs ?) nous dit bien que c'est une prophétie d'Énoch, ayant vécut des millénaires avant J-C. 
Énoch a donc annoncé que dix-mille saints de Dieu viendraient exercer un jugement, contre des impies, des incroyants. 
Si Jude (ayant vécut bien après Jésus) cite cette prophétie, c'est qu'elle ne s'est pas encore réalisée. Ni au temps d'Énoch, ni au temps de Moise, ni au temps de Jude. 
Du premier au dernier livre de la Bible , la prophétie des dix-mille saints resta en suspent , et personne ne l'a accomplit. 


Historiquement, ces prophéties ne peuvent s'appliquer qu'à Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), c'est le seul prophète à être venu avec dix-mille saints compagnons, lors de la prise de La Mecque. 

Y a-t-il eu un autres prophète accompagné de dix-mille saints compagnons, dans le désert de Paran ? 

En fait, dans beaucoup de Bible, les traducteurs ont cammouflé « rivévot » et « murias » par myriade, alors que cela veut exactement dire dix-mille, dans le seul but de dérouter le lecteur, de cacher les prophéties concernant Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) et l'entrée à La Mecque , qui est un événement historique sans précédent.


 « L'Éternel est venu de Sinaï, il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi de la montagne de Paran , et il est venu avec dix-mille saints du Sud [ou de sa main droite] est sortit une loi de feu pour eux. » [Deutéronome 33:2] 

Cette prophétie ne peut s'accorder qu'avec Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), en effet, personne d'autre n'est venue à Paran en Arabie, avec dix-mille saints compagnons et une loi divine. 
Cette prophétie vient clore la Thora , c'est le chapitre 33, celui des bénédictions de Moïse, juste avant sa mort. Les dernières paroles d'un des plus grand prophète d'Israël, rapportées avec plus ou moins de précision dans le Deutéronome, annonce donc clairement la venue de Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam). 

Il n'est pas étonnant qu'un événement aussi important que la libération de La Mecque , se retrouve prédit dans la Thora, 
mais aussi dans les écritures hindoues, car l'ouverture de La Mecque marque le commencement de l' expension de l'Islam, et de son rayonnement encore actuel.

 

 

Le Prophète attendu du Pentateuque

En ouvrant la Bible, nous rencontrons la plus importante prophétie du Pentateuque, concernant ce personnage, dans le Deutéronome 18: 15-22:

15. « L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez.

16. C'est là tout ce que tu as demandé à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour du rassemblement, quand tu disais: Que je ne continue pas à entendre la voix de l'Eternel, mon Dieu, et que ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir.

17. L'Éternel me dit: ce qu'ils ont dit est bien.

18. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.

19. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte.

20. Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort.

21. Peut-être diras-tu dans ton coeur: Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Éternel n'aura pas dite ?

22. Quand le prophète parlera au nom de l'Éternel, et que sa parole~ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : Tu n'en auras pas peur ».

 

    Quand nous examinons attentivement les phrases de ce texte nous constatons qu'il ne s'agit pas de Jésus comme le prétendaient les Chrétiens. Les raisons de cette conviction pourront être résumées dans les constatations et les remarques suivantes :

    1. Bien que Jésus fût parmi les Juifs et eût commencé sa mission, il ne fut pas reconnu comme étant le Prophète dont parle la prophétie précitée du Deutéronome. Mais les Juifs le distinguèrent du Prophète attendu. Cette remarque nous la tirerons du questionnaire fait par les sacrificateurs et les lévites, envoyés par les Juifs, à Jean-Baptiste. Ils avaient, néanmoins la certitude que Jean est un prophète, mais ils voulaient l'identifier. On lui a mentionné trois personnages : le Christ, Elie et le Prophète. Mais lui, a déclaré n'être aucun de ces trois :

    « Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il confessa sans le nier, il confessa : Moi, je ne suis pas le Christ. Et ils lui demandèrent: Quoi donc? Es-tu Elie ? Et il dit: je ne le suis pas. Es-tu le Prophète ? Et il répondit : Non... Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. Ils l'interrogèrent et lui dirent : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? ... » Jean, 1 : 19-25.

    De ce texte nous apprenons qu'il y a trois personnages : « Le Christ » qui est très probablement Jésus ; « Elie » qui pourrait être Jean-Baptiste (selon les dires attribués à Jésus dans Matthieu, 11 : 7-15) ; et enfin le Prophète.

    L'identification des personnages nous importe peu, pour l'instant; mais ce que nous devons retenir de ce témoignage c'est leur nombre et notamment la distinction faite entre le Christ et le Prophète.

    Qui est donc ce Prophète ?

    Son image a sans doute pour fond la prophétie du Deutéronome citée plus haut.

    Par ailleurs, pour mettre l'accent sur la distinction que faisaient les Juifs à cette époque entre le Christ et le Prophète nous reproduisons un autre texte de l'Évangile de Jean, 7 :40-41 :

    « Des gens de la foule, après avoir entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le Prophète. D'autres disaient : Celui-ci est le Christ... »

    Le Prophète est donc un autre personnage, mis en parallèle avec le Christ et dont on attendait la venue comme celle du Christ. Ces deux versets corroborent notre point de vue et appuient la démonstration que nous venons d'élaborer.

    Cependant, pour donner un autre appui à cette réalité biblique nous citerons quelques versets des documents découverts dans la grotte de Qumrân (proche de la Mer Morte) qui mettent clairement l'accent sur la venue de trois personnages : deux messies et un Prophète. Dans le document appelé «Manuel de Discipline »,

    il est écrit : « Seuls les fils d'Aaron décideront des questions de droit et de biens... Et qu'eux-mêmes ne s'éloignent d'aucun conseil de la loi pour marcher dans l'obstination de leur coeur; mais qu'ils jugent d'après les premiers préceptes par lesquels les hommes de la communauté ont été d'abord disciplinés jusqu'à ce que viennent un Prophète et les Messies d'Aaron et d'Israël. »

((Les manuscrits de la Mer Morte, Millar Burrows; traduit de l'américain par M. Glotz et M.T..Frank. Ed. Robert Laffont, Paris 1970, p. 345.))

Les sectaires de Qumrân, attendaient donc deux messies ; mais ils attendaient aussi un prophète, comme faisaient les autres Juifs.

    2. Dans la prophétie du Deutéronome que nous avons reproduite; il y a cette formule : 
« Un prophète comme toi ».

    Au début des versets, lorsque c'était Moïse qui parlait il disait: « Un Prophète comme moi », mais dans les versets suivants il répète les paroles de Dieu qui lui étaient adressées, et c'est alors qu'il dit : « Un prophète comme toi », c'est-à-dire comme Moïse.

    Cette caractéristique ne saurait être appliquée à Jésus pour les raisons suivantes :

    1. Jésus est un Israélite ; c'est une cause pour qu'il ne puisse pas être plus grand que Moïse ou l'égaler ; car dans le Deutéronome, 34 : 10-11, on constate qu'aucune personne parmi les Israélites ne saurait susciter l'idée d'être plus grande que Moïse :

    « Il ne s'est plus levé en Israël de prophète comme Moïse que l'Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon... ».

Donc si quelqu'un prétend que parmi les Israélites apparaîtrait un prophète plus grand que Moïse on devrait le démentir. 

2. Selon, les principes théologiques des Catholiques et des Protestants, concernant Jésus, il n'y aura aucune ressemblance entre Jésus et Moïse. Nous élucidons cette idée par les constatations suivantes : 

a) Pour les Protestants et les Catholiques qui voient en Jésus la deuxième personne de la Trinité et le Fils de Dieu, Moïse serait son serviteur ; par conséquent il serait inadmissible de les mettre en équivalence et d'établir entre eux des ressemblances 4 .

4 Quant aux Témoins de Jéhovah, qui prétendent que Jésus est le Fils de Dieu

(mais sans le proclamer un Dieu), il parait impossible d'établir une comparaison

entre les deux, car entre un Fils de Dieu et un simple être humain il n'y a aucune

ressemblance, soit dans leur essence, soit dans les conséquences qui s'ensui~ en[:

comme les péchés pour Moïse (selon la croyance des Chrétiens) et

l'impeccabilité, pour Jésus.

b) Jésus - comme prétendait Paul - était devenu maudit pour les Chrétiens : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous - car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois » Galates, 3 : 13 ; mais Moïse n'a ni été maudit ni crucifié alors que Jésus l'a été comme le croient les Chrétiens.

c) La loi de Moïse contient diverses directives et règles concernant la vie pratique : les interdictions et les devoirs, individuels et collectifs, portant sur la morale, la famille, I*économie, le droit etc. Alors que la loi ou les directives que renferment les Évangiles ne concernent que quelques questions de ce genre.

d) Moïse était un homme obéi et avait autorité sur son peuple par contre Jésus ne l'était pas.

3. Dans cette prophétie du Deutéronome il y a cette formule : 

« Je leur susciterai du milieu de leurs frères... » 

Au moment de l'évocation de cette prophétie, les douze tribus d'Israël ont été toutes présentes. Le contexte, en effet, montre que la parole est adressée à tout Israël. 

Donc il est inadmissible de prétendre que l'expression: « leurs frères » se rapporte aux tribus d'Israël ou à l'une d'elles. Leurs frères sont donc les Ismaëlite's, c'est-à-dire les Arabes ; car Ismaël est le frère d'Isaac père d'Israël ; comme le dit le verset 12 du chapitre 16 de la Genèse : « Il (Ismaël) sera comme un âne sauvage (5), sa main sera contre tous , et la main de tous sera contre lui ; il demeurera face à tous ses frères. » ; et dans le verset 18 chapitre 25 : « Ismaël s'établit en face de tous ses frères. (6)»

(5) La vraie traduction du mot « Para » est « nombreuse ». Les Chrétiens l'ont traduit

par un âne Sauvage; ce qui est indigne d'un juste homme comme Ismaël. Donc

la phrase authentique est la suivante: « Sa postérité sera nombreuse ».

(6) Cette prophétie ne concerne par les Edomites, les frères des Israélites, parce que

selon la Bible: Genèse, 27: 1-40, Isaac a béni Jacob et a privé Esaü, qui sera le

père des Edomites ; donc le Prophète attendu ne sera pas un descendant d'Esaü. 

4. « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui commanderai ». 

C'est une allusion faite d'une part, à la révélation que ce prophète recevra et d'autre part à son analphabétisme. Jésus ne pourrait pas être concerné par cette prophétie car, selon les Chrétiens, Jésus est un Dieu; ce qui implique qu'il n'a pas besoin qu'on mette les paroles de Dieu dans sa bouche et qu'il n'a pas besoin de recevoir les ordres; puisque c'est lui le Dieu qui commande à toutes choses ! 

5. « Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom c'est moi qui en demanderai compte. » 

Ici c'est une allusion à la grandeur de ce prophète. Mais il est difficile d'appliquer cette caractéristique à Jésus car d'une part, il ne serait qu'un simple porte-parole de Dieu et d'autre part ce ne serai pas lui qui jugerait ceux qui ne l'écouteront pas mais ce sera Dieu ; ce qui est incompatible avec les dogmes chrétiens. 

Mais lorsque nous essayons d'appliquer les caractéristiques citées dans la prophétie du Deutéronome, au Prophète Mohammad nous trouvons une parfaite concordance : 

Il est comme Moïse dans les caractéristiques suivantes : 

- Il est un serviteur de Dieu et son Messager comme Moïse, et non pas un Dieu. 

- Il a un père et une mère (Jésus n'a que la mère). 

- Il s'est marié et avait des enfants, comme Moïse (Jésus, non). 

- La révélation qu'il a reçue contient des directives et des règles qui régissent la vie entière des hommes : individuelle et collective ; morale, politique, économique, juridique et religieuse. 

- Pour éclaircir cette question nous citons quelques faits : 

Dans les deux religions : islamique et juive, il y a les ablutions légales pour faire les prières ; la purification légale des femmes après les règles, l'accouchement et après l'acte sexuel entre la femme et son mari (dans ce cas la purification est également obligatoire pour l'homme). L'interdiction de manger la viande d'animaux non égorgés et la chair du porc. La punition concernant l'adultère (de l'homme et de la femme). La loi du Talion. L'interdiction des sacrifices pour les idoles. L'interdiction de la pratique de l'usure. Et enfin le pur monothéisme. 

- D'autre part, Mohammad est mort naturellement comme Moïse ; par contre Jésus, selon les chrétiens, fut crucifié et tué. 

- Mohammad a été enseveli et enterré et ne fut pas ressuscité (comme Moïse) alors que Jésus, selon les Chrétiens, a été ressuscité et élevé au ciel. 

- Il n'était pas maudit pour sa communauté (tel Moïse) ; par contre Jésus l'était comme prétendait Paul. 

- Le Coran a souligné cette ressemblance aussi bien entre Mohammad et Moïse qu'entre le Coran et la Torah. 

Dieu dit dans le Coran, 73 : 15 : « Oui, nous vous avons envoyé un Prophète qui porte témoignage contre vous, comme nous avions envoyé un Prophète à Pharaon. » Et il dit à propos du Coran et de la Torah, 21 : 48-50: « Nous avons donné la Loi à Moïse et à Aaron, comme une Lumière et un Rappel pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui redoutent leur Seigneur bien qu'ils ne le voient pas et qui sont émus en pensant à l'Heure. Et ceci (cad le Coran) est un Rappel béni que nous avons fait descendre. Allez-vous donc le méconnaître ? »

- Mohammad était illettré, la parole de Dieu était dans sa bouche comme dit le Coran à son propos : « Par l'étoile lorsqu'elle disparaît. Votre compagnon (Mohammad) n'est pas dans l'erreur; il ne parle pas sous l'empire de la passion : Ce n'est là qu'une révélation qui lui a été inspirée. » (53: 1-4). 

6. Dans cette prophétie il est dit : « Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort., »

La phrase « ...sera mis à mort » est une personne et pas un ordre. 

Si alors le Prophète Mohammad avait été Imposteur il aurait du être tué comme le souligne ce verset ; mais Il ne l'a pas été ; par conséquent il n'était pas un imposteur, et c'est ce que dit le Coran : « S'il (Mohammad) nous avait attribué quelques paroles mensongères, nous l'aurions pris par la main droite, puis nous lui aurions tranché l'aorte, nul d'entre vous n'aurait été capable de s'y opposer. » (69 : 44-47). Dans un autre verset le Coran dit : « Ô Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître son message. Dieu te protégera des gens. » (5 : 75). 

Cette promesse du Coran a été accomplie et personne n'a réussi à le tuer bien qu'il eût de nombreux ennemis. 

Or les Chrétiens prétendaient et prétendent encore que Jésus a été tué ; donc en nous basant sur cette prophétie du Deutéronome nous pourrons conclure que : soit Jésus était un imposteur et non pas un vrai prophète (?) puisqu'il fut tué, comme on le prétend ; soit alors, Jésus a été tué tout en étant un vrai prophète ce qui nous mène à conclure en revanche que ces versets du Deutéronome ne sont pas authentiques et qu'ils ne sont pas l'oeuvre d'une inspiration ; par conséquent ces versets ne concernent pas Jésus ; mais tout ceci est grave pour la foi des Chrétiens ! Certes cela est un dilemme. Cependant le Coran donne une explication qui résout cette controverse : Jésus n'a pas été tué mais élevé au ciel, un autre fut crucifié à sa place (Voir le Coran, 4 :157). Selon les faits coraniques le problème est résolu : le texte du Deutéronome est authentique, Jésus ne fut pas tué et n'était pas un imposteur. 

7. - Dans cette prophétie du Deutéronome, Dieu a donné des signes pour distinguer le prophète imposteur du prophète véridique : « Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Eternel n'aura pas dite ? Quand le prophète parlera au nom de l'Éternel, et que sa parole ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : tu n'en auras pas peur. » 

Plusieurs prédictions et prophéties ont été émises dans le Coran ainsi que par le Prophète Mohammad (dans ses propos). Nous citons quelques-unes tout en soulignant qu'elles sont nombreuses et qu'elles se sont toutes réalisées :

consultez PREDICTIONS .

8. Les rabbins juifs à l'époque du Prophète Mohammad avaient reconnu qu'il était le Prophète attendu. Quelques uns d'entre eux s'étaient convertis à l'Islam ; d'autres avaient préféré s'obstiner dans leur incrédulité comme l'avait fait Caïphe, le Souverain sacrificateur des Juifs vis-à-vis de Jésus bien qu'il eût reconnu que ce dernier était un prophète (Voir Jean, 11 : 49-52). 

Cependant, une petite objection pourrait être soulevée ; elle est suggérée par la proposition : « Du milieu de toi » (v.15). 

Cette formule, au contraire, corrobore ce que nous voulons établir car le Prophète Mohammad, après avoir passé une dizaine d'années à La Mecque où il prêchait, quitta cette ville pour s'installer à Médine. Dans celle-ci, il y avait trois grandes tribus juives, qui avaient émigré en Arabie, peut-être après les persécutions romaines ; c'étaient les Banû-n-Nadîr, les Banû Quraïza et les Bânu Qaïnuqâ, en outre dans la région de Médine il y avait les Juifs de Kha"ibar, plus loin ceux de Taïmâ. 

Par ailleurs nous tenons à rappeler ici que dans les documents de la Mer Morte, les Écritures incitent les sectaires de Qumrân à s'installer au désert pour préparer le chemin du Seigneur. Il nous semble que l'émigration des Juifs en Arabie, ou du moins d'une partie d'entre elle, se serait réalisée dans ce but. 

Les Juifs, en effet, avaient contribué à la conversion des habitants arabes païens de Médine en leur parlant d'un prophète qui apparaîtra bientôt. 

D'autre part, il est à signaler que cette expression (du milieu de toi) pourrait être une addition ultérieure pour mettre la confusion dans le texte, ou alors c'est une note explicative introduite postérieurement dans le texte par un scribe. Les raisons que nous pouvons fournir pour cette explication sont: 

1. Pierre avait mentionné cette prophétie sans rapporter cette expression (voir Actes, 3 : 22-23) ainsi que Etienne (Actes, 7 : 37). 

2. Moïse, quand il a rapporté ce que Dieu lui a dit, n'a pas mentionné cette expression (voir Deutéronome, 18 : 17). 

3. Dieu avait promis à Abraham de bénir Ismaël et sa postérité (voir Genèse, 17 : 20). Si la venue du Prophète Mohammad n'était pas la réalisation de cette promesse et de cette bénédiction quand alors se réaliseront-elles ?

 

Qui est Schilo ?
Dans la Genèse, 49 : 10 il est écrit : 

« Le bâton (de commandement) ne s'écartera pas de Juda, ni l'insigne du législateur d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent » 

Voici une prophétie qui annonce que le pouvoir et la législation passeront de Juda (càd des israélites) vers le Schilo. Ce dernier ne peut-être Jésus (béni soit-il) car ce dernier est descendant de Juda.

Pour la suite des détails pour ce paragraphe comme pour les suivants, nous vous conseillons le livre : 

A. ALEM : MOHAMMAD DANS LA BIBLE ET JESUS DANS LE CORAN , éd. DAZ

 

 

Le Prophète des Psaumes
Dans le Psaume 45 : 2-18, il est écrit : 

« Mon coeur bouillonne de belles paroles. Je dis : Mes oeu-vres sont pour le roi! Que ma langue soit comme la plume d'un habile écrivain ! 

3. Tu es le plus beau des fils d'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres: c'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours. Ceins ton épée à ton côté, 

4. Vaillant guerrier, ton éclat et ta splendeur, 

5. Oui, ta splendeur ! Elance-toi, monte sur ton char, pour la cause de la vérité, de l'humilité et de la justice, que ta droite te montre des exploits formidables! 

6. Tes flèches sont aiguës, des peuples tomberont sous toi elles perceront le coeur des ennemis du roi. 

7. Ton trône, Ô Dieu (10) subsiste à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre de. droiture. 

8. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: c'est pourquoi, ô Dieu , ton Dieu t'a oint d'une huile de joie, par privilège sur tes compagnons. 

9. La myrrhe, l'aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; depuis les palais d'ivoire les instruments à cordes te réjouissent. 

10. Des filles de rois sontparmi tes favorites ; la reine est à ta droite, parée d'or d'Ophir. 

11. Ecoute, ma fille, vois et prête l'oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père. 

10 Voici une note de traduction Segond, concernant le terme Dieu (Paris 1978

à:« L'Ancien testament applique parfois le terme dieu à des hommes (Psaumes

92: 6; Exode, 4: 16; comp. Jean, 10: 34-35); Ici il s'applique au roi. Une autre

traduction pourrait dire: C'est pourquoi, ton Dieu t'a oint. » 

12. Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; puisqu'il est ton Seigneur, rends-lui tes hommages. 

13. Et, avec des présents, la fille de Tyr, les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. 

14. Toute glorieuse est la fille du roi dans l'intérieur du palais ; son vêtement est fait de broderies d'or. 

15. Elle est conduite au roi, vêtue de ses habits de couleurs, et derrière elle, des jeunes filles, ses compagnes, sont amenées auprès de toi. 

16. On les conduit au milieu des réjouissances et de l'allégresse ; elles entrent dans le palais du roi. 

17. Tes fils prendront la place de tes pères; tu les établiras princes dans tout lepays. 

18. Je rappellerai le souvenir de ton nom de génération en génération, aussi les peuples te célébreront éternellement et à perpétuité. » 

Ce texte décrit un personnage et illustre ses qualités physiques et morales. De même il mentionne ses exploits et les conséquences de sa mission salvatrice

 

Le Serviteur élu
Dans Esaïe, 42 : 1-8, il est écrit: 

1- « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon Esprit sur lui; il annoncera la justice aux nations. 

2. Il ne criera pas, il n'élèvera pas la voix et ne la fera pas entendre dans les rues. 

3. Il ne brisera pas le roseau broyé et il n'éteindra pas la Inèche qui brûle encore ; il annoncera lajustice selon la vérité. » 

Il ne faiblira pas ni ne s'esquivera, jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, et que les îles espèrent en sa loi. 

5. Ainsi parle Dieu, l'Éterfiel, qui a créé les cieux et qui les déploie, qui étend la terre et ses productions, qui donnent la respiration à ceux qui la peuplent et le souffle à ceux qui la parcourent. 

6. Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour la justice et je te prends par la mait4 je te protège et je t'établis pour faire alliance avec lepeuple, pour être la lumière des nations. 

7. pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif et de leur cachot les habitants des ténèbres. 

8. Je suis l'Éternel, c'est là mon nom ; et ne donnerai pas ma gloire à un autre ni mon honneur aux idoles. » 

Ce serviteur ne saurait être Jésus car selon les Chrétiens le Christ est un Dieu ; or celui qui est un Dieu ne sera pas un serviteur ; mais au contraire les hommes seront ses serviteurs. 

Nous allons voir en détail les caractéristiques de ce serviteur : 

1. C'est un Élu de Dieu ; nous signalons ici que le Prophète Mohammad est appelé l'Élu (al-Mustaphâ et al-'Mukhtâr; qui ont le même sens). 

2. Il recevra lEsprit ; c'est-à-dire il aura une révélation divine. Il a en effet reçu le Coran par l'intermédiaire- de Gabriel.

 

 

 

L'Alliance de Dieu avec Abraham et sa descendance
Dans la Genèse, 17: 1-14, 20, il est écrit: 

« Lorsqu'Abraham fut âgé de 99 ans, l'Éternel lui dit: je suis le Dieu Tout Puissant... j'établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendances après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays dans lequel tu viens d'immigrer tous le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. 

Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, dans toutes leurs générations. Voici coinment vous garderez l'alliance que je traite avec vous et avec ta descendance après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez comme signe d'alliance, entre vous et moi.. un mâle incirconcis... sera retranché du milieu de son peuple : il aura rompu mon alliance ». 

« A l'égard d'Ismaël, je t'ai entendu : je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engedra douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » (et voir Genèse, 21 : 18). 

Ces versets montrent clairement que l'alliance a été établie avec Abraham et avec sa descendance. Cette alliance a été marquée par le signe de la circoncision. Obéissant à l'ordre divin, Abraham appliqua la circoncision à tous ses mâles, le premier étant Ismaël. 

D'autre part, Dieu fait deux promesses à Abraham : 

lui donner à lui et à sa descendance le pays de Canaan, et de bénir Ismaël. Donc il y a en somme trois dispositions: alliance avec Abraham et tous ses descendants, promesse d'installer sa descendance à Canaan perpétuellement et enfin la bénédiction d'Ismaël. 
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« Dieu dit: Prends donc ton fils, ton unique , celui que tu aimes, Isaac ... » 22 : 2 ? 

Ce texte nous montre que Dieu a ordonné à Abraham de prendre son fils unique ; or Isaac n'était pas le fils unique parce qu'Ismaël naquit avant lui. Il était l'aîné et il fut circoncis avant la naissance même d'Isaac (voir Genèse, 17 : 23). 

Donc le fils unique c'est Ismaël et non Isaac; par conséquent le nom Isaac figurant dans ce verset a été ajouté pour faire croire que l'alliance était seulement avec Isaac et sa postérité.

 

Quelle est la Nation insensée ?
Dans le Deutéronome, 32: 21, il est écrit: 

« Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est pas Dieu, ils m'ont irrité par leurs vaines idoles ; et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est pas un peule, je les irriterai par une nation insensée. » 

La nation insensée dont il est question dans ce verset est la nation arabe. Car les Arabes, avant la venue du Prophète Mohammad, étaient dans un obscurantisme, notamment en matière de religion, et dans un égarement tels qu'on qualifie l'époque pré-Islamique par « la Jâhilliyya ». C'est-à-dire toute conduite déraisonnable, absurde et extravagante ; toute insoumission à l'odre et aux pouvoirs ; toute négligeance de la science religieuse et profane. 
D'autre part, comme nous l'avons vu, Dieu a promis à Abraham de Bénir Ismaël, or la réalisation de cette bénédiction n'était-ce pas celle produite grâce à la prédication du Prophète Mohammad ?

 

 

Le Saint vient de la montagne de Paran
3.3 Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran Habacuc 3

 

MOHAMMAD DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

 

Est tu le prophete?
Les Juifs ont de tout temps attendu leur Messie, celui-ci est parfaitement décrit dans l'Ancien Testament. 
Le Messie devait être Jésus (Isa) fils de Marie, le dernier prophète envoyé aux Israélites. 
Il ne devait pas venir subitement, mais devait être précédé par un prophète qui annoncerait sa venue, ce prophète est Jean-Baptiste (Yahya). Après la venue du Messie, les Juifs savaient qu'il y aurait un autre prophète, lui aussi annoncé dans l'Ancien Testament, c'était Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam). 
Ainsi, au temps de Jésus, les Juifs attendaient trois prophètes distincts. Nous allons prouver au moyen de la Bible que ces trois prophètes sont cités dans un même verset et dans l'ordre que nous avons établi. 

De nos jours, si l'on pose la question à un Juif il vous répondra le Messie n'est pas encore arrivé, et le Chrétien rétorquera que seul deux personnes étaient attendues, Jean-Baptiste et Jésus lui même. 
Cependant un et un seul verset de la Bible va mettre nos frères juifs et chrétiens d'accord. 
En effet, la meilleur des choses à faire serait de remonter le temps et de demander à un prêtre juif, un Lévite, ce qu'ils attendent comme saint homme. Dommage, nous ne pouvons pas ! 
Alors nous allons simplement interroger le Nouveau Testament, voyons le tout premier chapitre de l'Évangile selon Jean. 
Dans ce chapitre est rapporté ce que les Lévites demandèrent à Jean-Baptiste (Yahya): 

« 19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les juifs envoyèrent de Jérusalem des 
sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? 

20 Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Messie . 

21 Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie ? Et il dit: Je ne le suis 
point.
 Es-tu le prophète ? Et il répondit: Non. 

22 Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux 
qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? 

23 Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez 
le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.» 

[Jean 1:19-23] 

Il devient clair que les prêtres juifs de l'époque attendait 3 personnes distinctes, un certain Élie, il attendait le Messie et aussi le prophète ! 
Qui était donc le prophète ? Ce n'est pas un prophète, mais LE prophète, en grec ? p??f?t?s « o prophêtês ». 

Une explication s'impose, Élie est en réalité Jean-Baptiste, comme l'affirme le verset 12 et 13 de l'Évangile selon Matthieu: 

12 Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu [...] 
13 Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. 

[Matthieu 17:12-13] 
Après avoir identifié Jésus en tant que Messie, puis Jean-Baptiste en tant qu'Élie, il nous reste le prophète, qui est donc ce prophète ? 
Quelques versets plus bas, nous lisons: 

Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Messie , ni Élie , ni le prophète ? [Jean 1:25] 

Encore une fois, les prêtres, les Lévites posent la même question, en mentionnant toujours les trois personnages, ils attendent bien le Messie, Élie et le prophète. 

En réalité, Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) ne peut être que le prophète, annoncé en Jean 1.21 et 1.25, historiquement, il n'y a aucun autre prophète qui soit venu après Jésus. 
Sans la reconnaissance de Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) en tant que prophète, la prophétie de Jean 1.21 ne serait pas achevée, et la Bible aurait totalement faux. 

Dans de nombreuses bibles, il y a une annotation concernant les versets en question, Jean 1.21 et 1.25 , elle renvoie au Deutéronome 18.18 (voir l'article sur le Deutéronome 18.18 Le prophète clairement annoncé par Moïse ) 

Deut. 18.18 étant une autre prophétie majeure, que Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) est venu accomplir, sans lui, elle tomberai à l'eau. 

Dans une traduction de la Bible que je possède (Société Biblique Francaise), au bas de la page on peut lire "Voir Deut. 18.18 et 18.15" avec la note m [ ]. 

Les traducteurs disent donc eux-même que le prophète de Jean 1.21 est le même que celui annoncé par Moïse en Deutéronome 18.18, ce qui signifie qu'ils admettent que le prophète qui devait venir parmis les arabes et qui parlerait au nom de Dieu, et bien ce prophète viendrait après Jésus. 
Voici le passage en question, où le verset Jean 1.21 est présent [ ]. 

Les traducteurs devrait accepter que Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam) est bien le dernier prophète de Dieu, au lieu de vouloir lancer des références contradictoires à tout bout de champ pour cacher les prophéties, en effet, Deutéronome 18.18 ne peut annoncer Jésus, car cela contredirait le christianisme (voir la fin de l'article Le prophète clairement annoncé par Moïse pour plus de détails, et le fait que selon les christianisme, Jésus est mort sur la croix). 

Jean 7.40 
    Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient: Celui-ci est 
    vraiment le prophète. 

Jean 7.41 
    D'autres disaient: C'est le Christ. [...] 


[...] jusqu'à ce que viennent un prophète et les messies d'Aaron et d'Israël 

Luc 1.5 
    Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé 
    Zacharie, de la classe d'Abia; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, 
    et s'appelait Élisabeth. 
La conclusion de ce court article est que le prophète mentionné par les Lévites en Jean 1.21 et 1.25 ne peut être que Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam), c'est en effet le dernier messager de Dieu, envoyé à toute l'humanité, et mentionné dans tout les livres saints du monde. 

De plus, ceci est confirmé par les commentaires de la Bible qui renvoient à la prophétie du Deutéronome 18.18, appliquable seulement à Muhammad ( Salallah Alihi Wa Salam).

 

Le consolateur

Jean (14:16):

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous

Nous ne connaissons pas exactement le mot original en araméen qui fut utilisé par Jésus pour « consolateur ». D'autres bibles utilisent les termes avocat, aide et dans les bibles grecques on lit le mot Paraclet (Paraklêtos) . Il y a différentes explications pour le mot: l'Esprit Saint, la Parole , une personne, etc.

Le Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang (verset 6) que Jésus a explicitement mentionné le nom Ahmad :

« Et quand Jésus fils de Marie dit: Ô Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu envoyé vers vous, confirmant ce qui, dans la Thora , est antérieur à moi et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad. »

Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui loue Dieu plus que d'autres.

Quelle que soit la signification du mot « consolateur », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un allait venir pour compléter sa mission.

 

Examinons à présent, dans le contexte de la Bible , si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad [PBSL] :

1. « Un autre consolateur »

Donc plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir.

2. « Afin qu'il demeure éternellement avec vous&a

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