L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.
« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13
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Les bases de l'Islam - 15) Jérusalem [Bayt... par Russian_roots
Présentation
Jérusalem (ʒe.ry.za.lɛm) (ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination israélienne officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient qui tient une place prépondérante dans les religions juive, chrétienne et musulmane, et dans le sentiment national palestinien et israélien. L’État d’Israël a proclamé Jérusalem comme étant sa « capitale éternelle » dès 1949, désignation qui n’est reconnue par aucun membre de la communauté internationale. L'Autorité palestinienne souhaite quant à elle faire de Jérusalem-Est (considérée par l'ONU comme un territoire occupé) la capitale d'un futur Etat palestinien.
Jérusalem est située sur les monts de Judée (dont le mont Sion), à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Le mont Scopus culmine à 826 m et la vallée du Cédron descend sous les 600 m. Le point le plus élevé est le mont Herzl avec 834 mnote 1. La ville s’étend, début 2005, sur 200 km2 pour une population de 760 800 habitants1. La ville, chef-lieu du District de Jérusalem, est très hétérogène : s’y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes socio-économiques. La partie nommée « vieille ville », entourée de remparts, est constituée de deux quartiers à dominante arabe, dits quartier chrétien et quartier musulman, ainsi que d’un quartier à dominante arménienne et d’un quartier à dominante juive.
Pour les musulmans Jérusalem possède de nombreux mérites :
les musulmans considèrent que Jérusalem est le lieu d'où le prophète a effectué son voyage nocturne, selon la sourate XVII du Coran:
- Allah le Très Haut l’a qualifié dans le Coran de béni : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouhammad), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ dont Nous avons béni l' alentour afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C' est Lui, vraiment, qui est l' Audient, le Clairvoyant. » (Coran, 17 : 1). Or tout Jérusalem occupe les alentours de la mosquée. Aussi tout cet espace est béni.
- Allah le Très Haut l’a qualifié de saint dans Ses propos transmis par Moïse (psl) : « ش mon peuple! Entrez dans la terre sainte qu' Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas (en refusant de combattre) car vous retourneriez perdants. » (Coran, 5 : 21).
De plus les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem, la direction de La Mecque ayant été établie par le prophète plus tard. Si le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville, mais décrit comment le prophète, étant arrivé à la Mosquée la plus lointaine, monte au Ciel (al Mi'raj: l'ascension) accompagné par l'ange Gabriel, le nom de Jérusalem comme lieu du voyage nocturne est par contre parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq transmis selon Mahomet21. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses et politiques : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks. La mosquée de Jérusalem s'appelle Al-Aqsa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». De 638 à 1917, Jérusalem fut plusieurs fois dominée par des dynasties islamiques sans qu'aucune ne la prenne pour capitale.
D’après Abou Dharr (P.A.a) : « Nous nous demandions en présence du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) laquelle des deux mosquées (celle du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et celle de Jérusalem) était meilleure ... et le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit alors : « Une prière dans ma mosquée est meilleure que quatre prières là-bas. Pourtant, quel excellent lieu de prières ! Il s’en faut de peu (pour que vienne une époque où) l’on préférera posséder une parcelle de terre égale en longueur de la corde (Shatan) avec laquelle on attache son cheval, et à partir de laquelle on puisse apercevoir Jérusalem, au reste de l’ensemble des biens du monde... (rapporté par al-Hakim, 4/509 et déclaré authentique par lui, avis partagé par adh-Dhahabi et al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha à la fin des propos relatifs au hadith n° 2902).
Une prière dans la mosquée du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) vaut 1000 prières. Aussi une prière dans la mosquée al-Aqsa vaut 250.
- l’Antéchrist borgne n’y entrera pas compte tenu du hadith : « en fait, il (l’Antéchrist) étendra sa domination sur toute la terre à l’exception des sanctuaires (de La Mecque et de Médine) et de Jérusalem » (rapporté par Ahmad, 19665 et jugé authentique par Ibn Khouzayma, 2/327 et Ibn Hibban, 7/102) ;
- l’Antéchrist sera tué près de là par Jésus fils de Marie (psl) d’après ce hadith : « le fils de Marie tuera l’Antéchrist à l’entrée de Ludd. » (rapporté par Mouslim 2937 à partir d’un hadith de Nawas Ibn Sam’an).
Ludd est une localité près de Jérusalem.
- Le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a été transporté nuitamment depuis la mosquée sacrée jusqu’à la mosquée de Jérusalem comme l’affirme le Très Haut en ces termes : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouhammad), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ » (Coran, 17 : 1).
- C’est la première qibla (direction vers laquelle le musulman doit s’orienter quand il prie) des Musulmans conformément à ce hadith rapporté par al-Bara (P.A.a) : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) s’était orienté vers Jérusalem pendant ses prières) durant seize ou dix sept mois » (rapporté par Boukhari, auteur de la présente version, et par Mouslim, 525.
- l’un des points de réception de la révélation divine, une patrie des prophètes, ce qui est connu et reconnu.
- Jérusalem abrite l’une des mosquées vers lesquelles il est permis de voyager spécialement pour les visiter.
Abou Hourayra (P.A.a) a rapporté que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « l’on ne scelle une monture si ce n’est vers l’une des trois mosquées : la mosquée sacrée, la mosquée du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) et la mosquée de Jérusalem ». (Rapporté par Boukhari, 1132 et Mouslim, 827 d’après un hadith d’Abou Said al-Khoudri qui commence en ces termes : « Ne scellez pas de monture si ce n’est ... »
Le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) a une fois dirigé la prière pour les prophètes à al-Aqsa selon un long hadith (dans lequel on lit : « quand arriva l’heure de la prière, il leur servit d’imam » (rapporté par Mouslim, 172 d’après un hadith d’Abou Hourayra.
De ce fait, il n’est permis de se rendre à aucun point de la terre pour un but cultuel en dehors de ces trois mosquées.
Pour les juifs
la construction de la mosquée al-Aqsa par Jacob (psl) ne signifie pas que les Juifs y ont plus de droits que les Musulmans puisque Jacob était un adepte de la foi en l’unicité absolue d’Allah alors que les Juifs sont polythéistes. Par conséquent, ce n’est pas parce que leur père Jacob avait construit la mosquée que celle-ci leur revient de droit. Car il l’avait construite pour que les monothéistes en fissent un lieu de prière, même s’ils n’étaient pas de sa descendance et que les polythéistes en fussent exclus, même s’ils étaient ses fils. En effet, l’Appel des prophètes n’est pas raciste ; il est plutôt fondé sur la piété.
Nous mettons en garde ici contre la croyance que les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans partagent encore la même source religieuse, puisque les Juifs ont altéré la religion apportée par leur prophète. Bien plus, leur religion leur enseigne de suivre notre prophète et de ne pas le rejeter. Mais ils n’ont pas cru en la prophétie de Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui) et ils ont associé d’autres (divinités) à Allah.
les Juifs ne possèdent aucune part de Jérusalem, puisque, même s’ils avaient jadis occupé cette terre, elle est redevenue par la suite une propriété des Musulmans pour deux considérations :
1/ Les Juifs ont renié (la vraie religion) et ne suivent plus la religion des croyants parmi les fils d’Israël qui avaient suivi et soutenu Moïse et Jésus (pse) ;
2/ Nous avons plus de droits sur Jérusalem qu’eux puisque la terre n’appartient pas à celui qui, le premier, la met en valeur, mais à celui qui y applique le jugement d’Allah.
En effet, Allah a créé la terre et créé les hommes pour qu’ils L’adorent sur la terre et y observe Sa religion, Sa loi et Son jugement, comme le dit le Très Haut : « Moïse dit à son peuple: "Demandez aide auprès d' Allah et soyez patients, car la terre appartient à Allah. Il en fait héritier qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et la fin (heureuse) sera aux pieux". » (Coran, 7 : 128).
C’est pourquoi si des arabes non musulmans l’occupaient et y faisaient régner la mécréance, on les inviterait à se soumette au jugement de l’Islam et s’ils le rejettent, ils seront tués.
La question n’est pas une question de peuples et de races, mais plutôt une question de tawhid et d’islam (d’adhésion à la foi en l’unicité absolue d’Allah enseignée par l’Islam).
A toutes fins utiles, nous reproduisons ci-dessous les propos de certains chercheurs : « l’histoire reconnaît que les Cananéens furent les premiers habitants de la Palestine, 6000 ans avant Jésus. C’était une tribu arabe venue de la péninsule arabique venue s’installer en Palestine. Ce sont eux qui donnèrent leur nom à ce pays après leur arrivée. »
Quant aux Juifs, ils arrivèrent en Palestine 600 ans après Abraham. C’est-à-dire qu’ils ne furent sur place qu’environ 1400 ans avant Jésus. Autrement dit, les Cananéens les y précédèrent de près de 4500 ans. »
Compte tenu de ce qui précède, les Juifs n’ont aucune droit sur la Palestine ni du point de vue juridique ni de celui religieux, et ils ne peuvent fonder aucun droit sur l’ancienneté de leur occupation de la terre ; ils ne sont que des agresseurs, et des usurpateurs.
Sources:
Wikipédia
Islam Q&A
Le prophéte Mohammed pbsl nommément cité dans la bible: |
Dans le chapitre 5 du Cantique des Cantiques, une femme fait la description de l'homme qu'elle aime, à la fin du chapitre, on peut lire le nom Muhammad. חִכּוֹ, מַמְתַקִּים, וְכֻלּוֹ, מַחֲמַדִּים; זֶה דוֹדִי וְזֶה רֵעִי, בְּנוֹת יְרוּשָׁלִָ
מחמדּ מַחמ מֻחמדּ Il est remarquable que ce soit la translitération parfaite de l'arabeمحمدen hébreu מחמד.
Le suffixe « im » ajouté, nous lisons Mouhamad-im . |
Il devait venir d'Arabie avec dix-mille saints
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Voici une prophétie majeure concernant Muhammad ( « L'Éternel est venu de Sinaï , il s'est levé pour eux de Séir , il a resplendi du Mont Paran » La tradition juive et chrétienne veut que ces 3 endroits désignent le Sinaï, nous allons voir que cela désigne plutôt: le Sinaï, la Palestine et l'Arabie. « il est venu avec dix-mille saints »
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Le Prophète attendu du Pentateuque |
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En ouvrant la Bible, nous rencontrons la plus importante prophétie du Pentateuque, concernant ce personnage, dans le Deutéronome 18: 15-22: 15. « L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez. 16. C'est là tout ce que tu as demandé à l'Éternel, ton Dieu, à Horeb, le jour du rassemblement, quand tu disais: Que je ne continue pas à entendre la voix de l'Eternel, mon Dieu, et que ne voie plus ce grand feu, afin de ne pas mourir. 17. L'Éternel me dit: ce qu'ils ont dit est bien. 18. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. 19. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. 20. Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort. 21. Peut-être diras-tu dans ton coeur: Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Éternel n'aura pas dite ? 22. Quand le prophète parlera au nom de l'Éternel, et que sa parole~ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : Tu n'en auras pas peur ».
Quand nous examinons attentivement les phrases de ce texte nous constatons qu'il ne s'agit pas de Jésus comme le prétendaient les Chrétiens. Les raisons de cette conviction pourront être résumées dans les constatations et les remarques suivantes : 1. Bien que Jésus fût parmi les Juifs et eût commencé sa mission, il ne fut pas reconnu comme étant le Prophète dont parle la prophétie précitée du Deutéronome. Mais les Juifs le distinguèrent du Prophète attendu. Cette remarque nous la tirerons du questionnaire fait par les sacrificateurs et les lévites, envoyés par les Juifs, à Jean-Baptiste. Ils avaient, néanmoins la certitude que Jean est un prophète, mais ils voulaient l'identifier. On lui a mentionné trois personnages : le Christ, Elie et le Prophète. Mais lui, a déclaré n'être aucun de ces trois : « Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il confessa sans le nier, il confessa : Moi, je ne suis pas le Christ. Et ils lui demandèrent: Quoi donc? Es-tu Elie ? Et il dit: je ne le suis pas. Es-tu le Prophète ? Et il répondit : Non... Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens. Ils l'interrogèrent et lui dirent : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie, ni le Prophète ? ... » Jean, 1 : 19-25. De ce texte nous apprenons qu'il y a trois personnages : « Le Christ » qui est très probablement Jésus ; « Elie » qui pourrait être Jean-Baptiste (selon les dires attribués à Jésus dans Matthieu, 11 : 7-15) ; et enfin le Prophète. L'identification des personnages nous importe peu, pour l'instant; mais ce que nous devons retenir de ce témoignage c'est leur nombre et notamment la distinction faite entre le Christ et le Prophète. Qui est donc ce Prophète ? Son image a sans doute pour fond la prophétie du Deutéronome citée plus haut. Par ailleurs, pour mettre l'accent sur la distinction que faisaient les Juifs à cette époque entre le Christ et le Prophète nous reproduisons un autre texte de l'Évangile de Jean, 7 :40-41 : « Des gens de la foule, après avoir entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le Prophète. D'autres disaient : Celui-ci est le Christ... » Le Prophète est donc un autre personnage, mis en parallèle avec le Christ et dont on attendait la venue comme celle du Christ. Ces deux versets corroborent notre point de vue et appuient la démonstration que nous venons d'élaborer. Cependant, pour donner un autre appui à cette réalité biblique nous citerons quelques versets des documents découverts dans la grotte de Qumrân (proche de la Mer Morte) qui mettent clairement l'accent sur la venue de trois personnages : deux messies et un Prophète. Dans le document appelé «Manuel de Discipline », il est écrit : « Seuls les fils d'Aaron décideront des questions de droit et de biens... Et qu'eux-mêmes ne s'éloignent d'aucun conseil de la loi pour marcher dans l'obstination de leur coeur; mais qu'ils jugent d'après les premiers préceptes par lesquels les hommes de la communauté ont été d'abord disciplinés jusqu'à ce que viennent un Prophète et les Messies d'Aaron et d'Israël. » ((Les manuscrits de la Mer Morte, Millar Burrows; traduit de l'américain par M. Glotz et M.T..Frank. Ed. Robert Laffont, Paris 1970, p. 345.)) Les sectaires de Qumrân, attendaient donc deux messies ; mais ils attendaient aussi un prophète, comme faisaient les autres Juifs. 2. Dans la prophétie du Deutéronome que nous avons reproduite; il y a cette formule : Au début des versets, lorsque c'était Moïse qui parlait il disait: « Un Prophète comme moi », mais dans les versets suivants il répète les paroles de Dieu qui lui étaient adressées, et c'est alors qu'il dit : « Un prophète comme toi », c'est-à-dire comme Moïse. Cette caractéristique ne saurait être appliquée à Jésus pour les raisons suivantes : 1. Jésus est un Israélite ; c'est une cause pour qu'il ne puisse pas être plus grand que Moïse ou l'égaler ; car dans le Deutéronome, 34 : 10-11, on constate qu'aucune personne parmi les Israélites ne saurait susciter l'idée d'être plus grande que Moïse : « Il ne s'est plus levé en Israël de prophète comme Moïse que l'Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon... ». Donc si quelqu'un prétend que parmi les Israélites apparaîtrait un prophète plus grand que Moïse on devrait le démentir. 2. Selon, les principes théologiques des Catholiques et des Protestants, concernant Jésus, il n'y aura aucune ressemblance entre Jésus et Moïse. Nous élucidons cette idée par les constatations suivantes : a) Pour les Protestants et les Catholiques qui voient en Jésus la deuxième personne de la Trinité et le Fils de Dieu, Moïse serait son serviteur ; par conséquent il serait inadmissible de les mettre en équivalence et d'établir entre eux des ressemblances 4 . 4 Quant aux Témoins de Jéhovah, qui prétendent que Jésus est le Fils de Dieu (mais sans le proclamer un Dieu), il parait impossible d'établir une comparaison entre les deux, car entre un Fils de Dieu et un simple être humain il n'y a aucune ressemblance, soit dans leur essence, soit dans les conséquences qui s'ensui~ en[: comme les péchés pour Moïse (selon la croyance des Chrétiens) et l'impeccabilité, pour Jésus. b) Jésus - comme prétendait Paul - était devenu maudit pour les Chrétiens : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous - car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois » Galates, 3 : 13 ; mais Moïse n'a ni été maudit ni crucifié alors que Jésus l'a été comme le croient les Chrétiens. c) La loi de Moïse contient diverses directives et règles concernant la vie pratique : les interdictions et les devoirs, individuels et collectifs, portant sur la morale, la famille, I*économie, le droit etc. Alors que la loi ou les directives que renferment les Évangiles ne concernent que quelques questions de ce genre. d) Moïse était un homme obéi et avait autorité sur son peuple par contre Jésus ne l'était pas. 3. Dans cette prophétie du Deutéronome il y a cette formule : « Je leur susciterai du milieu de leurs frères... » Au moment de l'évocation de cette prophétie, les douze tribus d'Israël ont été toutes présentes. Le contexte, en effet, montre que la parole est adressée à tout Israël. Donc il est inadmissible de prétendre que l'expression: « leurs frères » se rapporte aux tribus d'Israël ou à l'une d'elles. Leurs frères sont donc les Ismaëlite's, c'est-à-dire les Arabes ; car Ismaël est le frère d'Isaac père d'Israël ; comme le dit le verset 12 du chapitre 16 de la Genèse : « Il (Ismaël) sera comme un âne sauvage (5), sa main sera contre tous , et la main de tous sera contre lui ; il demeurera face à tous ses frères. » ; et dans le verset 18 chapitre 25 : « Ismaël s'établit en face de tous ses frères. (6)» (5) La vraie traduction du mot « Para » est « nombreuse ». Les Chrétiens l'ont traduit par un âne Sauvage; ce qui est indigne d'un juste homme comme Ismaël. Donc la phrase authentique est la suivante: « Sa postérité sera nombreuse ». (6) Cette prophétie ne concerne par les Edomites, les frères des Israélites, parce que selon la Bible: Genèse, 27: 1-40, Isaac a béni Jacob et a privé Esaü, qui sera le père des Edomites ; donc le Prophète attendu ne sera pas un descendant d'Esaü. 4. « Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui commanderai ». C'est une allusion faite d'une part, à la révélation que ce prophète recevra et d'autre part à son analphabétisme. Jésus ne pourrait pas être concerné par cette prophétie car, selon les Chrétiens, Jésus est un Dieu; ce qui implique qu'il n'a pas besoin qu'on mette les paroles de Dieu dans sa bouche et qu'il n'a pas besoin de recevoir les ordres; puisque c'est lui le Dieu qui commande à toutes choses ! 5. « Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom c'est moi qui en demanderai compte. » Ici c'est une allusion à la grandeur de ce prophète. Mais il est difficile d'appliquer cette caractéristique à Jésus car d'une part, il ne serait qu'un simple porte-parole de Dieu et d'autre part ce ne serai pas lui qui jugerait ceux qui ne l'écouteront pas mais ce sera Dieu ; ce qui est incompatible avec les dogmes chrétiens. Mais lorsque nous essayons d'appliquer les caractéristiques citées dans la prophétie du Deutéronome, au Prophète Mohammad nous trouvons une parfaite concordance : Il est comme Moïse dans les caractéristiques suivantes : - Il est un serviteur de Dieu et son Messager comme Moïse, et non pas un Dieu. - Il a un père et une mère (Jésus n'a que la mère). - Il s'est marié et avait des enfants, comme Moïse (Jésus, non). - La révélation qu'il a reçue contient des directives et des règles qui régissent la vie entière des hommes : individuelle et collective ; morale, politique, économique, juridique et religieuse. - Pour éclaircir cette question nous citons quelques faits : Dans les deux religions : islamique et juive, il y a les ablutions légales pour faire les prières ; la purification légale des femmes après les règles, l'accouchement et après l'acte sexuel entre la femme et son mari (dans ce cas la purification est également obligatoire pour l'homme). L'interdiction de manger la viande d'animaux non égorgés et la chair du porc. La punition concernant l'adultère (de l'homme et de la femme). La loi du Talion. L'interdiction des sacrifices pour les idoles. L'interdiction de la pratique de l'usure. Et enfin le pur monothéisme. - D'autre part, Mohammad est mort naturellement comme Moïse ; par contre Jésus, selon les chrétiens, fut crucifié et tué. - Mohammad a été enseveli et enterré et ne fut pas ressuscité (comme Moïse) alors que Jésus, selon les Chrétiens, a été ressuscité et élevé au ciel. - Il n'était pas maudit pour sa communauté (tel Moïse) ; par contre Jésus l'était comme prétendait Paul. - Le Coran a souligné cette ressemblance aussi bien entre Mohammad et Moïse qu'entre le Coran et la Torah. Dieu dit dans le Coran, 73 : 15 : « Oui, nous vous avons envoyé un Prophète qui porte témoignage contre vous, comme nous avions envoyé un Prophète à Pharaon. » Et il dit à propos du Coran et de la Torah, 21 : 48-50: « Nous avons donné la Loi à Moïse et à Aaron, comme une Lumière et un Rappel pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui redoutent leur Seigneur bien qu'ils ne le voient pas et qui sont émus en pensant à l'Heure. Et ceci (cad le Coran) est un Rappel béni que nous avons fait descendre. Allez-vous donc le méconnaître ? ». - Mohammad était illettré, la parole de Dieu était dans sa bouche comme dit le Coran à son propos : « Par l'étoile lorsqu'elle disparaît. Votre compagnon (Mohammad) n'est pas dans l'erreur; il ne parle pas sous l'empire de la passion : Ce n'est là qu'une révélation qui lui a été inspirée. » (53: 1-4). 6. Dans cette prophétie il est dit : « Mais le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera mis à mort., » La phrase « ...sera mis à mort » est une personne et pas un ordre. Si alors le Prophète Mohammad avait été Imposteur il aurait du être tué comme le souligne ce verset ; mais Il ne l'a pas été ; par conséquent il n'était pas un imposteur, et c'est ce que dit le Coran : « S'il (Mohammad) nous avait attribué quelques paroles mensongères, nous l'aurions pris par la main droite, puis nous lui aurions tranché l'aorte, nul d'entre vous n'aurait été capable de s'y opposer. » (69 : 44-47). Dans un autre verset le Coran dit : « Ô Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître son message. Dieu te protégera des gens. » (5 : 75). Cette promesse du Coran a été accomplie et personne n'a réussi à le tuer bien qu'il eût de nombreux ennemis. Or les Chrétiens prétendaient et prétendent encore que Jésus a été tué ; donc en nous basant sur cette prophétie du Deutéronome nous pourrons conclure que : soit Jésus était un imposteur et non pas un vrai prophète (?) puisqu'il fut tué, comme on le prétend ; soit alors, Jésus a été tué tout en étant un vrai prophète ce qui nous mène à conclure en revanche que ces versets du Deutéronome ne sont pas authentiques et qu'ils ne sont pas l'oeuvre d'une inspiration ; par conséquent ces versets ne concernent pas Jésus ; mais tout ceci est grave pour la foi des Chrétiens ! Certes cela est un dilemme. Cependant le Coran donne une explication qui résout cette controverse : Jésus n'a pas été tué mais élevé au ciel, un autre fut crucifié à sa place (Voir le Coran, 4 :157). Selon les faits coraniques le problème est résolu : le texte du Deutéronome est authentique, Jésus ne fut pas tué et n'était pas un imposteur. 7. - Dans cette prophétie du Deutéronome, Dieu a donné des signes pour distinguer le prophète imposteur du prophète véridique : « Peut-être diras-tu dans ton coeur : Comment reconnaîtrons-nous la parole que l'Eternel n'aura pas dite ? Quand le prophète parlera au nom de l'Éternel, et que sa parole ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : tu n'en auras pas peur. » Plusieurs prédictions et prophéties ont été émises dans le Coran ainsi que par le Prophète Mohammad (dans ses propos). Nous citons quelques-unes tout en soulignant qu'elles sont nombreuses et qu'elles se sont toutes réalisées : consultez PREDICTIONS . 8. Les rabbins juifs à l'époque du Prophète Mohammad avaient reconnu qu'il était le Prophète attendu. Quelques uns d'entre eux s'étaient convertis à l'Islam ; d'autres avaient préféré s'obstiner dans leur incrédulité comme l'avait fait Caïphe, le Souverain sacrificateur des Juifs vis-à-vis de Jésus bien qu'il eût reconnu que ce dernier était un prophète (Voir Jean, 11 : 49-52). Cependant, une petite objection pourrait être soulevée ; elle est suggérée par la proposition : « Du milieu de toi » (v.15). Cette formule, au contraire, corrobore ce que nous voulons établir car le Prophète Mohammad, après avoir passé une dizaine d'années à La Mecque où il prêchait, quitta cette ville pour s'installer à Médine. Dans celle-ci, il y avait trois grandes tribus juives, qui avaient émigré en Arabie, peut-être après les persécutions romaines ; c'étaient les Banû-n-Nadîr, les Banû Quraïza et les Bânu Qaïnuqâ, en outre dans la région de Médine il y avait les Juifs de Kha"ibar, plus loin ceux de Taïmâ. Par ailleurs nous tenons à rappeler ici que dans les documents de la Mer Morte, les Écritures incitent les sectaires de Qumrân à s'installer au désert pour préparer le chemin du Seigneur. Il nous semble que l'émigration des Juifs en Arabie, ou du moins d'une partie d'entre elle, se serait réalisée dans ce but. Les Juifs, en effet, avaient contribué à la conversion des habitants arabes païens de Médine en leur parlant d'un prophète qui apparaîtra bientôt. D'autre part, il est à signaler que cette expression (du milieu de toi) pourrait être une addition ultérieure pour mettre la confusion dans le texte, ou alors c'est une note explicative introduite postérieurement dans le texte par un scribe. Les raisons que nous pouvons fournir pour cette explication sont: 1. Pierre avait mentionné cette prophétie sans rapporter cette expression (voir Actes, 3 : 22-23) ainsi que Etienne (Actes, 7 : 37). 2. Moïse, quand il a rapporté ce que Dieu lui a dit, n'a pas mentionné cette expression (voir Deutéronome, 18 : 17). 3. Dieu avait promis à Abraham de bénir Ismaël et sa postérité (voir Genèse, 17 : 20). Si la venue du Prophète Mohammad n'était pas la réalisation de cette promesse et de cette bénédiction quand alors se réaliseront-elles ? |
Qui est Schilo ? |
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Dans la Genèse, 49 : 10 il est écrit :
« Le bâton (de commandement) ne s'écartera pas de Juda, ni l'insigne du législateur d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent . » Voici une prophétie qui annonce que le pouvoir et la législation passeront de Juda (càd des israélites) vers le Schilo. Ce dernier ne peut-être Jésus (béni soit-il) car ce dernier est descendant de Juda. Pour la suite des détails pour ce paragraphe comme pour les suivants, nous vous conseillons le livre : |
Le Prophète des Psaumes |
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Dans le Psaume 45 : 2-18, il est écrit :
« Mon coeur bouillonne de belles paroles. Je dis : Mes oeu-vres sont pour le roi! Que ma langue soit comme la plume d'un habile écrivain ! 3. Tu es le plus beau des fils d'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres: c'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours. Ceins ton épée à ton côté, 4. Vaillant guerrier, ton éclat et ta splendeur, 5. Oui, ta splendeur ! Elance-toi, monte sur ton char, pour la cause de la vérité, de l'humilité et de la justice, que ta droite te montre des exploits formidables! 6. Tes flèches sont aiguës, des peuples tomberont sous toi elles perceront le coeur des ennemis du roi. 7. Ton trône, Ô Dieu (10) subsiste à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre de. droiture. 8. Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: c'est pourquoi, ô Dieu , ton Dieu t'a oint d'une huile de joie, par privilège sur tes compagnons. 9. La myrrhe, l'aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; depuis les palais d'ivoire les instruments à cordes te réjouissent. 10. Des filles de rois sontparmi tes favorites ; la reine est à ta droite, parée d'or d'Ophir. 11. Ecoute, ma fille, vois et prête l'oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père. 10 Voici une note de traduction Segond, concernant le terme Dieu (Paris 1978 à:« L'Ancien testament applique parfois le terme dieu à des hommes (Psaumes 92: 6; Exode, 4: 16; comp. Jean, 10: 34-35); Ici il s'applique au roi. Une autre traduction pourrait dire: C'est pourquoi, ton Dieu t'a oint. » 12. Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; puisqu'il est ton Seigneur, rends-lui tes hommages. 13. Et, avec des présents, la fille de Tyr, les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. 14. Toute glorieuse est la fille du roi dans l'intérieur du palais ; son vêtement est fait de broderies d'or. 15. Elle est conduite au roi, vêtue de ses habits de couleurs, et derrière elle, des jeunes filles, ses compagnes, sont amenées auprès de toi. 16. On les conduit au milieu des réjouissances et de l'allégresse ; elles entrent dans le palais du roi. 17. Tes fils prendront la place de tes pères; tu les établiras princes dans tout lepays. 18. Je rappellerai le souvenir de ton nom de génération en génération, aussi les peuples te célébreront éternellement et à perpétuité. » Ce texte décrit un personnage et illustre ses qualités physiques et morales. De même il mentionne ses exploits et les conséquences de sa mission salvatrice |
Le Serviteur élu |
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Dans Esaïe, 42 : 1-8, il est écrit:
1- « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon Esprit sur lui; il annoncera la justice aux nations. 2. Il ne criera pas, il n'élèvera pas la voix et ne la fera pas entendre dans les rues. 3. Il ne brisera pas le roseau broyé et il n'éteindra pas la Inèche qui brûle encore ; il annoncera lajustice selon la vérité. » Il ne faiblira pas ni ne s'esquivera, jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, et que les îles espèrent en sa loi. 5. Ainsi parle Dieu, l'Éterfiel, qui a créé les cieux et qui les déploie, qui étend la terre et ses productions, qui donnent la respiration à ceux qui la peuplent et le souffle à ceux qui la parcourent. 6. Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour la justice et je te prends par la mait4 je te protège et je t'établis pour faire alliance avec lepeuple, pour être la lumière des nations. 7. pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif et de leur cachot les habitants des ténèbres. 8. Je suis l'Éternel, c'est là mon nom ; et ne donnerai pas ma gloire à un autre ni mon honneur aux idoles. » Ce serviteur ne saurait être Jésus car selon les Chrétiens le Christ est un Dieu ; or celui qui est un Dieu ne sera pas un serviteur ; mais au contraire les hommes seront ses serviteurs. Nous allons voir en détail les caractéristiques de ce serviteur : 1. C'est un Élu de Dieu ; nous signalons ici que le Prophète Mohammad est appelé l'Élu (al-Mustaphâ et al-'Mukhtâr; qui ont le même sens). 2. Il recevra lEsprit ; c'est-à-dire il aura une révélation divine. Il a en effet reçu le Coran par l'intermédiaire- de Gabriel. |
L'Alliance de Dieu avec Abraham et sa descendance |
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Dans la Genèse, 17: 1-14, 20, il est écrit:
« Lorsqu'Abraham fut âgé de 99 ans, l'Éternel lui dit: je suis le Dieu Tout Puissant... j'établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendances après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays dans lequel tu viens d'immigrer tous le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, dans toutes leurs générations. Voici coinment vous garderez l'alliance que je traite avec vous et avec ta descendance après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez comme signe d'alliance, entre vous et moi.. un mâle incirconcis... sera retranché du milieu de son peuple : il aura rompu mon alliance ». « A l'égard d'Ismaël, je t'ai entendu : je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engedra douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » (et voir Genèse, 21 : 18). Ces versets montrent clairement que l'alliance a été établie avec Abraham et avec sa descendance. Cette alliance a été marquée par le signe de la circoncision. Obéissant à l'ordre divin, Abraham appliqua la circoncision à tous ses mâles, le premier étant Ismaël. D'autre part, Dieu fait deux promesses à Abraham : lui donner à lui et à sa descendance le pays de Canaan, et de bénir Ismaël. Donc il y a en somme trois dispositions: alliance avec Abraham et tous ses descendants, promesse d'installer sa descendance à Canaan perpétuellement et enfin la bénédiction d'Ismaël. ........... « Dieu dit: Prends donc ton fils, ton unique , celui que tu aimes, Isaac ... » 22 : 2 ? Ce texte nous montre que Dieu a ordonné à Abraham de prendre son fils unique ; or Isaac n'était pas le fils unique parce qu'Ismaël naquit avant lui. Il était l'aîné et il fut circoncis avant la naissance même d'Isaac (voir Genèse, 17 : 23). Donc le fils unique c'est Ismaël et non Isaac; par conséquent le nom Isaac figurant dans ce verset a été ajouté pour faire croire que l'alliance était seulement avec Isaac et sa postérité. |
Quelle est la Nation insensée ? |
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Dans le Deutéronome, 32: 21, il est écrit:
« Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est pas Dieu, ils m'ont irrité par leurs vaines idoles ; et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est pas un peule, je les irriterai par une nation insensée. » La nation insensée dont il est question dans ce verset est la nation arabe. Car les Arabes, avant la venue du Prophète Mohammad, étaient dans un obscurantisme, notamment en matière de religion, et dans un égarement tels qu'on qualifie l'époque pré-Islamique par « la Jâhilliyya ». C'est-à-dire toute conduite déraisonnable, absurde et extravagante ; toute insoumission à l'odre et aux pouvoirs ; toute négligeance de la science religieuse et profane. |
Le Saint vient de la montagne de Paran |
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3.3 Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran Habacuc 3 |
MOHAMMAD DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
Est tu le prophete? |
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Les Juifs ont de tout temps attendu leur Messie, celui-ci est parfaitement décrit dans l'Ancien Testament. Le Messie devait être Jésus (Isa) fils de Marie, le dernier prophète envoyé aux Israélites. Il ne devait pas venir subitement, mais devait être précédé par un prophète qui annoncerait sa venue, ce prophète est Jean-Baptiste (Yahya). Après la venue du Messie, les Juifs savaient qu'il y aurait un autre prophète, lui aussi annoncé dans l'Ancien Testament, c'était Muhammad ( ![]() Ainsi, au temps de Jésus, les Juifs attendaient trois prophètes distincts. Nous allons prouver au moyen de la Bible que ces trois prophètes sont cités dans un même verset et dans l'ordre que nous avons établi. De nos jours, si l'on pose la question à un Juif il vous répondra le Messie n'est pas encore arrivé, et le Chrétien rétorquera que seul deux personnes étaient attendues, Jean-Baptiste et Jésus lui même. Cependant un et un seul verset de la Bible va mettre nos frères juifs et chrétiens d'accord. En effet, la meilleur des choses à faire serait de remonter le temps et de demander à un prêtre juif, un Lévite, ce qu'ils attendent comme saint homme. Dommage, nous ne pouvons pas ! Alors nous allons simplement interroger le Nouveau Testament, voyons le tout premier chapitre de l'Évangile selon Jean. Dans ce chapitre est rapporté ce que les Lévites demandèrent à Jean-Baptiste (Yahya): « 19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? 20 Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Messie . 21 Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie ? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit: Non. 22 Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? 23 Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.» [Jean 1:19-23] Il devient clair que les prêtres juifs de l'époque attendait 3 personnes distinctes, un certain Élie, il attendait le Messie et aussi le prophète ! Qui était donc le prophète ? Ce n'est pas un prophète, mais LE prophète, en grec ? p??f?t?s « o prophêtês ». Une explication s'impose, Élie est en réalité Jean-Baptiste, comme l'affirme le verset 12 et 13 de l'Évangile selon Matthieu: 12 Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu [...] 13 Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. [Matthieu 17:12-13] Après avoir identifié Jésus en tant que Messie, puis Jean-Baptiste en tant qu'Élie, il nous reste le prophète, qui est donc ce prophète ? Quelques versets plus bas, nous lisons: Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Messie , ni Élie , ni le prophète ? [Jean 1:25] Encore une fois, les prêtres, les Lévites posent la même question, en mentionnant toujours les trois personnages, ils attendent bien le Messie, Élie et le prophète. En réalité, Muhammad ( ![]() Sans la reconnaissance de Muhammad ( ![]() Dans de nombreuses bibles, il y a une annotation concernant les versets en question, Jean 1.21 et 1.25 , elle renvoie au Deutéronome 18.18 (voir l'article sur le Deutéronome 18.18 Le prophète clairement annoncé par Moïse ) Deut. 18.18 étant une autre prophétie majeure, que Muhammad ( ![]() Dans une traduction de la Bible que je possède (Société Biblique Francaise), au bas de la page on peut lire "Voir Deut. 18.18 et 18.15" avec la note m [ 1 ]. Les traducteurs disent donc eux-même que le prophète de Jean 1.21 est le même que celui annoncé par Moïse en Deutéronome 18.18, ce qui signifie qu'ils admettent que le prophète qui devait venir parmis les arabes et qui parlerait au nom de Dieu, et bien ce prophète viendrait après Jésus. Voici le passage en question, où le verset Jean 1.21 est présent [ 1 ]. Les traducteurs devrait accepter que Muhammad ( ![]() Jean 7.40 Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète. Jean 7.41 D'autres disaient: C'est le Christ. [...] [...] jusqu'à ce que viennent un prophète et les messies d'Aaron et d'Israël Luc 1.5 Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Élisabeth. La conclusion de ce court article est que le prophète mentionné par les Lévites en Jean 1.21 et 1.25 ne peut être que Muhammad ( ![]() De plus, ceci est confirmé par les commentaires de la Bible qui renvoient à la prophétie du Deutéronome 18.18, appliquable seulement à Muhammad ( ![]() |
Le consolateur |
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Jean (14:16): « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous.» Nous ne connaissons pas exactement le mot original en araméen qui fut utilisé par Jésus pour « consolateur ». D'autres bibles utilisent les termes avocat, aide et dans les bibles grecques on lit le mot Paraclet (Paraklêtos) . Il y a différentes explications pour le mot: l'Esprit Saint, la Parole , une personne, etc. Le Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang (verset 6) que Jésus a explicitement mentionné le nom Ahmad : « Et quand Jésus fils de Marie dit: Ô Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu envoyé vers vous, confirmant ce qui, dans la Thora , est antérieur à moi et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera Ahmad. » Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui loue Dieu plus que d'autres. Quelle que soit la signification du mot « consolateur », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un allait venir pour compléter sa mission.
Examinons à présent, dans le contexte de la Bible , si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad [PBSL] : 1. « Un autre consolateur » Donc plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir. 2. « Afin qu'il demeure éternellement avec vous&a |
Une idée vieille de treize siècles «Point de contrainte en religion» (Coran, S. Il, v. 256) «A vous votre religion, à moi la mienne» (Coran, S. CIX, v. 6) Ces injonctions sans équivoque du Coran ne sont pas restées lettre morte, et les exemples de tolérance abondent dans l’histoire de l’islam.
Une religion qui a pour axiome le libre-arbitre, ne pouvait que prêcher la tolérance. Et puis, une religion qui persécuterait sous prétexte d’être la «vraie religion» ne se dénierait-elle pas d’elle-même ?
Alors, pourquoi l’islam est-il si souvent associé à l’intolérance et au fanatisme ?
Si l’actualité et la présentation des faits par les médias jouent un rôle dans la constitution de cette mauvaise image (tous les arabes ne sont-ils pas des terroristes en puissance ?) cela n’explique pas tout, loin de là.
«L’islam est le fanatisme, comme l’Espagne du temps de Philippe Il et l’Italie du temps de Pie V l’ont à peine connu». Ce jugement de Renan date de 1862. Il faut y voir d’abord l’ignorance, cette ignorance de «l’autre», de celui qui est différent. Beaucoup croient connaître l’islam, mais combien connaissent son vrai visage ? Combien connaissent ces versets faisant l’apologie de la tolérance ? Il faut y voir aussi la subjectivité du jugement, car enfin, ce n’est pas en terre d’islam qu’a existé cette institution d’autant plus horrible qu’elle fut légale: l’inquisition.
Condamner le Christianisme aujourd’hui parce que l’inquisition a agi en son nom, n’a pas de sens. Porter des jugements sur l’histoire de l’islam en sortant les événements de leurs contextes, pour les juger avec les critères d’aujourd’hui, n’a pas plus de sens. «Religion, que de crimes on commet en ton nom».
La religion n’est pas l’unique motivation des gens. On a tendance à l’oublier pour l’islam, religion qui mêle le temporel au spirituel. L’islam a le dos large.
Toutes ces raisons expliquent que l’islam, par essence tolérante, traîne une telle image d’intolérance en Occident.
Pourtant, l’islam se situe dans la continuité des autres religions monothéistes, tout en proclamant son universalité : il n’y a pas le Dieu des musulmans, il y a Dieu, pour qui tous les hommes sont égaux. Quand l’islam se développe, il y a treize siècles de cela, l’idée est révolutionnaire. Moïse, Jésus et d’autres, sont des envoyés de Dieu, tout comme Mohammad (Paix sur eux tous). Juifs et Chrétiens font partie des «Gens du Livre», et comme tels, sont respectés par les musulmans. Conséquence logique, Juifs et Chrétiens avaient un «droit d’hospitalité» privilégié ou dhimma, dans les pays arabes : liberté de culte et de coutumes, et protection militaire en échange d’une redevance d’autant plus raisonnable que Juifs et Chrétiens n’étaient pas astreints à l’aumône légale (zakât).
Faut-il rappeler que dans l’Occident d’alors, le bon musulman était le musulman mort ?
Mais dans l’imaginaire collectif des Occidentaux, l’islam demeure la religion qui s’est propagée à la pointe du sabre, la religion de la djihad, la «guerre sainte».
En fait, étymologiquement, djihad signifie effort : celui de la communauté pour «étendre les droits de Dieu sur la terre». Le prophète Mohammad (SAW), au retour d’une expédition militaire, déclare «Nous voici revenus du petit djihad pour nous engager dans le grand, qui est l’effort sur l’âme.» (çad l’effort sur nous-mêmes) La lutte de l’homme contre lui-même, contre ses passions, constitue la djihad suprême. Quant à la djihad militaire, c’est une lutte défensive contre l’oppression sous toutes ses formes (qu’elle soit religieuse ou pas), ou dans le but d’établir la liberté de conscience: guerre où tout excès est condamné.
La conversion de force constitue donc un contre-sens absolu. «L’enfer est pavé de bonnes intentions».
Toutefois, la théorie d’un islam conquérant et dominateur ne résiste pas à l’examen des faits historiques : comment expliquer une extension si rapide et en même temps si enracinée de l’islam ?
Pourquoi, plus tard, les Mongols conquérants des terres islamiques, ont-ils fini par se convertir à l’islam, religion d’un peuple qu’ils dominaient?
Non, le succès de l’islam s’explique par la simplicité et la beauté de ses dogmes, son adéquation aux aspirations spirituelles des hommes, mais aussi par l’ordre social et politique qu’il suscite. Et si les musulmans n’avaient eu pour arme que la force guerrière, les terres d’islam n’auraient jamais été entre 650 et l’an mille (approximativement), les terres les plus civilisées et les plus progressives du monde.
Faizal Omarjee
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”
En fait il y a un désaccord théologique entre le judaisme, le christianisme nicéen et l'Islam : c'est sur un ou quelques points principaux que chacune de ces trois religions est en désaccord théologique avec les deux autres.
Le principal désaccord entre le christianisme nicéen et l'islam porte sur la nature de Jésus : dans la croyance chrétienne, Jésus n'est pas créé mais engendré, et n'est pas en dehors de Dieu .
Et le principal désaccord théologique existant entre le judaïsme (selon la forme qu'il a prise au cours du temps) et l'islam porte sur l'héritage des promesses faites à Abraham. Pour le judaïsme, les fils d'Israël en sont les seuls bénéficiaires, de sorte que c'est dans leur lignée seulement que, après Abraham, les prophètes sont apparus ; de plus, selon cette religion, il n'y a plus eu de prophète authentique après Malachie. Par contre, pour l'islam, si l'Alliance a effectivement été conclue d'abord avec les fils d'Israël, elle a ensuite, après l'échec de la mission de Jésus, été conclue avec les fils d'Ismaël (cliquez ici), de sorte que c'est chez eux qu'est apparu le prophète ultime, Muhammad, dont le message s'adresse à l'humanité tout entière.
Ci-après un passage extrait d'un écrit d'un savant indien en sciences de l'islam, Shâh Waliyyullâh (Al-Fawz ul-kabîr, pp. 29-31). Il parle des trois messages reçus de Dieu par Moïse, Jésus et Muhammad respectivement, et de ce que certaines personnes adhérant jusqu'alors au contenu d'un message antérieur ont pu penser lorsqu'elle se sont trouvées confrontées à un message ultérieur.
Il écrit : "Chaque message enseigne le principe suivant : il y aura une différence entre ce qu'il adviendra [dans l'au-delà] de celui qui aura adhéré à cette religion [en croyances] mais n'aura pas pratiqué [en actes], et ce qu'il adviendra de celui qui aura catégoriquement refusé d'y adhérer. (…) Or cette réalité a été exprimée dans chaque message en désignant celui qui y adhère par un nom spécifique :
– dans la religion se référant à la Loi mosaïque, il est désigné par : "le fils d'Israël" ;
– dans la religion se référant à l'Evangile, par : "celui qui adhère au message de Jésus" ;
– et, dans le Coran, par : "celui qui adhère au message de Muhammad".
En réalité le pivot de ce principe est la foi en Dieu et en le jour dernier, ainsi que l'adhésion à la Voie du Messager dont on vit à l'époque ; le pivot n'en est pas le nom en soi [, et celui qui aura eu foi en Dieu et en le jour dernier, et aura adhéré à la Voie du Messager dont il a connu l'époque, celui-là aura le bonheur dans l'au-delà].
Mais certaines personnes se sont mises à penser que le pivot est le nom employé dans ces textes du passé, même si la personne ne remplit plus la condition du pivot véritable, comme nous l'avons expliqué, c'est-à-dire même si elle ne croit pas de façon correcte en Dieu, ou bien même si elle n'adhère pas à la Voie du plus récent Messager de Dieu [bien que cette Voie soit parvenue jusqu'à elle]."
Il écrit également : "De même, Dieu a nommé le peuple qu'Il a choisi pour être, par le biais de l'adhésion à la Voie du Messager du moment, les porteurs immédiats de Son Message : "le peuple choisi", les "bien-aimés de Dieu". Cette réalité a été exprimée dans chaque message selon les expressions en usage chez ce peuple à son époque – c'est d'ailleurs pourquoi il n'y a rien d'étonnant à ce que, avant le message donné à Muhammad, les termes "fils de Dieu" aient été employés par Dieu pour signifier : "les bien-aimés de Dieu".
Mais certaines personnes se sont mises à penser que cette appellation (de "peuple choisi") de la part de Dieu est liée au peuple en tant que tel ; elles n'ont pas compris qu'elle n'est pas liée à l'appartenance à un peuple mais à l'adhésion à la Voie du Messager de l'époque qui a cours."
Shâh Waliyyullâh dit encore : "Dans chaque message, des règles ont été édictées en conformité avec les usages du peuple destinataire et en conformité avec la situation prédominante du moment. De plus, dans chaque message l'emphase a été mise sur le fait d'avoir la ferme conviction que ce message est la vérité et qu'il est nécessaire d'y adhérer. L'objectif réel, à chaque fois, est de dire qu'il est nécessaire d'y adhérer pendant la période où il est applicable, c'est-à-dire jusqu'à ce que vienne un nouveau messager, porteur d'un nouveau message, qui comportera certaines règles qui seront édictées conformément aux nouvelles situations et aux usages différents.
Mais certaines personnes se sont mises à penser que les propos [de Dieu ou de l'un de Ses prophètes] enjoignant de ne pas cesser de se référer à telle Ecriture sont de portée intemporelle et qu'il est impossible que Dieu – par le moyen d'une règle différente, communiquée à un moment ultérieur à un Messager ultérieur parce que la situation a changé ou que l'ancien usage n'est plus de vigueur – abroge une règle qu'Il avait communiquée à un moment antérieur par l'intermédiaire d'un Messager antérieur."
http://www.maison-islam.com/articles/?p=480
La différence entre la religion du Prophète Mohammed, , et les autres religions divines réside dans les points suivants :
1/ La religion transmise par le Prophète Mohammed, , est destinée à l'humanité tout entière (les arabes et non arabes) et à toutes époques subséquentes.
Plutôt, elle est destinée aux hommes comme aux Djinns. Allah, Le Très Haut, dit : " Dis : " Ô hommes ! Je suis pour vous tous le Messager d'Allah […]" (sourate 7/verset 158). Tandis que les autres Prophètes furent envoyés uniquement pour leurs peuples, comme nous informe Allah, le Tout Puissant, en affirmant que chacun d'eux a dit à son peuple : " Je suis pour vous un Messager digne de confiance." (sourate 26/verset 143).
Par ailleurs il été rapporté que le Prophète, , a dit :
" Chaque Prophète a été envoyé uniquement à son peuple, alors que je suis envoyé à tous les gens."
2/ Au sujet de ce qui est interdit et ce qui est illicite : il y a des choses qui étaient interdites dans les religions divines précédentes qu'Allah a rendues licites pour cette communauté islamique. Comme il y avait aussi des choses qui étaient licites dans les religions divines précédentes qu'Allah a interdites dans l'Islam.
Pour le premier cas par exemple, Allah a interdit aux fils d'Israël certaines nourritures, comme Il dit : " Aux Juifs, Nous avons interdit toute bête à ongle unique. Des bovins et des ovins, nous leurs avons interdit les graisses,…" (sourate 6/verset 146).
Allah leur a interdit ces choses-ci à cause de leur injustice et de leur tyrannie. C'est donc une interdiction qui a été prise comme mesure de sanction et de peine.
Allah dit : " C'est à cause des iniquités des Juifs que Nous leur avons rendu illicites les bonnes nourritures qui leur étaient licites, et aussi à cause de ce qu'ils obstruent le sentier d'Allah, (à eux-mêmes) et à beaucoup de monde, …" (sourate 4/ verset 160).
Or dans notre religion, Allah nous a permis de manger la viande et les graisses des bovins et des ovins et nous a aussi permis de manger la bête à ongle, comme le chameau …etc.
Il nous a interdit de manger toute bête carnivore et tout oiseau carnassier. Ceci donc est une interdiction dans notre intérêt et pour notre protection.
Comme il était permis, dans certaines lois divines précédentes, à l'homme d’épouser une femme et sa sœur en même temps. C'est-à-dire qu'il réunissait les deux. Ce fut le cas du prophète Jacob, , qui s'était marié avec la mère de Joseph et avec sa sœur Lia en même temps. Ceci donc était permis dans sa religion. Tandis qu'Allah nous a interdit de nous marier avec deux sœurs. Il dit, en citant les femmes qui nous sont interdites en mariage : " De même que deux sœurs réunies." (sourate 4/verset 23).
Aussi le fait de se prosterner pour quelqu'un d'autre à part Allah était une chose permise comme étant une manière de respecter quelqu'un ou de l’honorer. C'est ainsi que le père du Prophète Joseph, Jacob, sa mère et ses frères se sont tous prosternés devant lui. Mais dans notre religion le fait de se prosterner pour d'autre à part Allah est interdit. Les exemples de ce genre sont nombreux.
Cependant la religion islamique s'accorde avec toutes les autres religions divines précédentes sur le fondement de la foi d'origine qui est donc l'Islam.
En effet tous les Prophètes étaient musulmans, appelaient à l'adoration d’Allah Seul et à abandonner l'adoration de toute autre divinité à part Lui.
Le Prophète, , a dit : " Tous les Prophètes sont des frères d'un même père mais de mères différentes et ont la même religion. ", rapporté par Boukhari et Muslim.
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=74853
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité