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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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L'adrénaline: une hormone miraculeuse

Dans les moments de peur ou de danger, il y a une molécule qui aide chaque être humain: l'adrénaline. Par exemple, cette hormone met en état d'alarme le cerveau d'un pilote dont l'avion a un problème avec le moteur. Il envoie plus de sang et de sucre aux cellules du cerveau, permettant ainsi au pilote de se montrer plus soigneux et plus attentif. En même temps, il augmente son pouls et sa pression artérielle, ce qui lui permet d'être plus vigilant et de réagir plus rapidement. Il donne aux muscles une force supplémentaire, augmente le niveau de sucre dans le sang et permet ainsi au pilote de générer l'énergie supplémentaire dont il a besoin.

Cette hormone miraculeuse produite – et stockée – par les glandes surrénales possède de nombreuses propriétés et est une preuve de la création impeccable et de la connaissance sublime d'Allah.

Comment l'adrénaline provoque-t-elle ces effets? Quand le danger survient, l'équivalent d'un bouton d'alarme est actionné dans le corps. Le cerveau émet un ordre ultra rapide aux glandes surrénales. Les cellules à l'intérieur de la glande entrent dans un état d'activation et sécrètent les molécules d'adrénaline. En entrant dans le sang, ces molécules sont distribuées aux différentes régions du corps (Figures 29 à 32).

Les molécules d'adrénaline, ainsi libérées, élargissent les vaisseaux sanguins menant aux organes vitaux comme le cerveau, le cœur et les muscles. De cette façon, ces organes obtiennent l'oxygène et les nutriments supplémentaires dont ils ont besoin pour faire face à une situation d'urgence5 (Figure 32).

Alors que les ajustements effectués par l'adrénaline élargissent les vaisseaux sanguins menant au cœur, au cerveau et aux muscles, ils réduisent ceux qui vont vers le foie et la peau (Figure 33).

Le corps reçoit ainsi le soutien dont il a besoin de la meilleure manière possible.

Il y a une autre raison pour laquelle la peau reçoit moins de sang: de cette façon, tout risque de perte de sang en cas de blessure est réduit au minimum. L’apparence pâle de quelqu'un qui est terrifié ou extrêmement excité résulte du fait que moins de sang est pompé vers la peau à ce moment-là.6

Les vaisseaux menant au cœur ou au cerveau ne sont jamais rétrécis par erreur et ceux qui mènent au foie ou à la peau ne sont jamais étendus. La molécule d'adrénaline fait très bien son travail. Les diamètres des centaines de vaisseaux sanguins dans le corps et la quantité de sang transmise par ceux-ci, et le lieu de cette transmission, sont tous réglés par une hormone dans des quantités trop petites pour être détectées avec nos sens ordinaires.

L'adrénaline a une signification différente pour chaque organe qu'elle rencontre. En allant aux vaisseaux sanguins, elle les étend, et quand elle va au cœur, elle y accélère la contraction des cellules musculaires. De cette façon, le cœur bat plus vite et les muscles obtiennent la circulation sanguine supplémentaire dont ils ont besoin pour produire une force supplémentaire (Figure 34).

Lorsque la molécule d'adrénaline atteint les cellules musculaires, elle leur permet de se contracter plus fortement (Figure 35). En arrivant au foie, les molécules d'adrénaline ordonnent aux cellules qui s'y trouvent de libérer plus de sucre dans le sang. Le niveau de sucre dans le sang augmente alors et les muscles obtiennent le carburant supplémentaire dont ils ont besoin (Figure 36).

Cette très petite molécule d'adrénaline sait très bien ce qu'elle a à faire et quand elle doit le faire, et ne laisse ainsi jamais le corps humain dans un état d'alarme au cas où il nécessiterait un besoin. En outre, elle n'oublie jamais quel genre d'ordre elle doit donner aux différentes cellules qu'elle rencontre. En outre, tout cela permet de montrer que cette hormone est très familière avec les cellules, les organes et leurs fonctions. Aussi, ça permet de voir que cette hormone ne fait jamais d'erreur lorsqu’il est nécessaire de mettre fin à l'état d'alarme, sinon le corps pourrait subir des dégâts irréparables à cause de la surstimulation.

Cependant, cette petite molécule fonctionne comme si elle avait la connaissance apparente de cette responsabilité. Comment est-ce qu'une molécule constituée de quelques atomes combinés dans une séquence spécifique – qui est inanimée, inconsciente et qui ne possède pas de cerveau ou d'yeux – peut montrer une telle intelligence, un comportement organisé et rapide? Est-il possible que toutes ces actions aient lieu grâce à l'intelligence et à la volonté d'une quantité de liquide trop petite pour être visible à l'œil nu? Bien sûr que non!

Tout ce que nous avons décrit ici est simplement une preuve qui prouve qu'Allah a créé chaque molécule de nos corps, lesquelles molécules agissent selon la puissance, la volonté, le contrôle et le commandement d'Allah Tout-Puissant à chaque instant, tout au long de notre vie. Allah Tout-Puissant manifeste Sa puissance, Son pouvoir, Son intelligence et Sa connaissance sublimes dans Sa création à tout moment et partout.

Comme le révèle Allah dans le Coran:

« C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance). » (Sourate an-Nisa', 126)

http://harunyahya.fr/fr/works/150763/LE-SECOURS-DURGENCE--LADRENALINE-

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Le clonage entre la science et la religion

 

Le clonage des êtres humains

 Une équipe de recherche Sud Coréenne vient de démontrer la possibilité de cloner des embryons humains à des fins thérapeutiques. Cette nouvelle est une véritable révolution puisque jusqu'à présent, les spécialistes s'accordaient pour dire que leclonage de primates était extrêmement difficile à réaliser. Cette nouvelle avancée, qui ouvre des voies thérapeutiques encore difficilement évaluables, repose aussi avec d'autant plus de force la question du clonage reproductif humain.L'une des difficultés principales rencontrée lors du clonage de primates est la perte de facteurs essentiels aux divisions cellulaires, lorsque le noyau est retiré de l'oeuf.

Ces facteurs sont principalement des protéines constitutives d'une structure appelée le centrosome. L'absence de ces protéines entraîne un dysfonctionnement des centrosomes aboutissant à une mauvaise répartition des chromosomes lors de la division cellulaire, et donc à un chaos génétique (pour plus de précision lire notre article "Le clonage humain est actuellement presque impossible !") L'équipe de chercheurs a démontré que, bien que le processus de clonage demeure inefficace, celui-ci est néanmoins possible. Ils ont utilisé 242 oeufs provenant de dons de 16 femmes qui, simultanément, ont donné les cellules à partir desquels les noyaux ont été prélevés pour le clonage. Il est important de noter que les cellules "donneuses" du noyau utilisées dans cette expérience sont des cellules de soutien de l'ovule, présentes uniquement chez les femmes jeunes.Environ un quart des oeufs s'est développé jusqu'au stade du blastocyste(environ 100 cellules), stade à partir duquel des cellules souchesembryonnaires (CSE) peuvent être obtenues. L'efficacité est similaire à celle obtenue lors du clonage de la vache ou du cochon.

Cependant, les raisons de ce succès sur des cellules humaines demeurent encore inconnues. Il est possible que les techniques employées pour extraire le noyau de l'ovocyte, afin de l'énucléer, aient été plus douces que celles utilisées jusque-là. Parmi les 30 blastocystes cultivés, un seul a permis d'obtenir une lignée de CSE. Là encore, la raison de cette faible efficacité est encore inconnue, même si les chercheurs soupçonnent des anomalies génétiques non détectées qui pourraient en être la cause. Les cellules obtenues ont de nombreuses caractéristiques des cellules CSE, notamment celle de se diviser indéfiniment. Les CSE ont été capables de se différencier en différents types cellulaires, permettant ainsi d'obtenir différents tissus (cartilage, muscle, os), après injection chez la souris. Cette procédure fait naître l'espoir de pouvoir obtenir des cellules souches parfaitement adaptées aux besoins de la transplantation de tissus pour le traitement de maladies comme le diabète, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer et même certains cancers. En effet, grâce au clonage, le problème du rejet, rencontré dans toutes les greffes, serait contourné.Cependant, nous sommes encore loin de cet objectif. En effet, il reste de nombreux obstacles à franchir, notamment celui de s'assurer que ces cellules sont bien différenciées et ne deviendront donc pas cancéreuses une fois injectées dans l'organisme. Une autre difficulté pour imaginer un jour utiliser cette technique thérapeutique à grande échelle, réside dans le fait qu'elle utilise des ovocytes humains qui sont des cellules rares et difficiles à obtenir.

Certains scientifiques craignent que l'annonce de cette réussite, et la publication du protocole de clonage, n'incite des scientifiques peu scrupuleux à se lancer dans des tentatives de clonage reproductif. Actuellement, le clonage humain a été banni dans un grand nombre de pays. Cependant, si les avis sont unanimes contre le clonage reproductif, ils sont plus mitigés en ce qui concerne le clonage thérapeutique en raison de l'exceptionnel potentiel thérapeutique de cette technique

 

La position des religions
Face aux différents types de clonage, chaque religion a une opinion qui diffère. Certaines étant plus favorables que d’autres (Bouddhisme, Judaïsme, Protestantisme), mais d’autres complètement contre (Catholicisme, Islam, Orthodoxes).

  -Le Catholicisme : la religion catholique est une des seules religions à respecter un embryon « comme une personne humaine dès le moment de sa conception ». Partant du principe que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, les catholiques voient d’un œil méfiant le clonage thérapeutique et sont radicalement contre le clonage reproductif. Cette religion interdit donc les recherches et des thérapies sur l’embryon vu que ceci viole ce principe.

De plus, en 1995, le pape Jean-Paul II, a annonce que « l'utilisation des embryons et fœtus comme objets d'expérimentation représente un crime contre la dignité des êtres humains ». A travers ce discourt, le pape a interdit tout type de clonage, thérapeutique ou reproductif.

-Le Protestantisme : La religion protestante est plus tolérante, sur ce sujet, que la religion catholique, sans pour autant être totalement en accord avec ce sujet. Elle analyse au cas par cas le clonage thérapeutique et accepte seulement s’il y a un apport pour les progrès génétiques. En contrepartie pour clonage reproductif elle est contre, mais elle autorise toutes recherches sur l’embryon, à condition que celles-ci soient bien encadrées, qu’il y ai une visée thérapeutique, une destruction rapide, et qu’il n’y ai pas de commercialisation des produits de l’embryons.

-Le Judaïsme : De même, le judaïsme accepte le clonage thérapeutique mais a la condition qu’il y a un apport thérapeutique. Contrairement a la plupart des autres religions, le judaïsme est en accord avec le clonage reproductif, pourtant il y a encore une condition cet avis, il faut que l’individu concerné soit stérile. Concernant les recherches sur l’embryon, elles sont autorisées sauf pour les embryons in utéro, et il faut qu’elles soient encadrées d’un point de vue ra rabbinique. Le judaïsme considère, contrairement au catholique, qu’un embryon est vivant, donc un humain, quarante jours après la conception.

 

-L’Islam : La religion islamique n’est en aucun cas pour le clonage, qu’il soit reproductif ou thérapeutique. A propos des recherches sur l’embryon; elles sont interdites car ceci déshumanise la vie, mais peuvent êtres autorisées si elles sont le seul moyen pour sauver une vie et même traiter un cas de malformation. Dans la religion islamique, un embryon n’est pas considéré un être humain jusqu'à sa nidification dans la muqueuse utérine.

 

-Le Bouddhisme : Le bouddhisme, comme le catholicisme, s’oppose catégoriquement au clonage thérapeutique, pourtant en ce qui concerne le clonage reproductif, cette religion l’autorise à la condition qu’il n’y a pas de modification de patrimoine génétique. De plus, le bouddhisme autorise les recherches sur l’embryon qu’en cas de bienfaits éventuels. La religion bouddhiste dit aussi que la seule limite éthique est la souffrance.

 

-Orthodoxe : Elles sont contre les recherches sur l’embryon, n’autorisent pas le clonage thérapeutique ou reproductif. Elle pense que un embryon est un être humain des la conception, mais proclame aussi que l’embryon n’est «ni un objet ni un produit commercialisable.»

 

En conclusion, chaque religion a une opinion différente. Pourtant c’est un débat constant. De plus la religion c’est étendu au fur et a mesure du temps et on peu trouver toutes ces religions dans chaque pays. Les pays ont du donc avoir des lois a eu même qui autorisent ou bannissent le clonage, thérapeutique ou reproductif, et les recherches sur l’embryon.


Pour les musulmans

Réponse du Docteur Yûsuf Al-QaradâwîUn des mérites de l'Islam est qu'il embrasse aisément le progrès scientifique et ne met aucune limite à la créativité dans les domaines de la science et de la technologie. Tout au long de l'histoire, on ne trouvera aucune preuve de conflit entre l'Islam et la science, contrairement aux autres religions où les conflits furent nombreux, à tel point d'ailleurs que des scientifiques furent persécutés et jugés pour leurs découvertes.
L'acquisition de la connaissance - essentielle pour le bien-être de l'humanité - est profondément enracinée en Islam. Elle est considérée comme une obligation de suffisance communautaire . La Communauté musulmane devrait avoir un nombre suffisant de scientifiques musulmans maîtrisant au plus haut degré les connaissances scientifiques, et ce, dans tous les domaines.Dans le Coran, Dieu dit qu'Il a accordé au genre humain un énorme potentiel et des talents lui permettant de découvrir les secrets de la nature et d'apprendre les lois de l'univers. L'être humain est en effet le vicaire de Dieu sur Terre et tout l'univers est à son service.Dieu, le Tout-Puissant, dit : "Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant." (Sourate 31, Luqmân, verset 20)."C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient." (Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 29).Par conséquent, puisque l'univers entier est au service de l'homme, il lui est permis de l'explorer et d'en sonder les secrets. Dieu le Tout-Puissant dit : "Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude, ainsi qu'en vous-mêmes. N'observez-vous donc pas ?" (Sourate 51, Adh-Dhâriyât, versets 20 et 21).

On ne doit pas penser que les découvertes et le progrès de la science sont des transgressions envers Dieu : elles n'ont été accessibles que par l'aide et la guidance de Dieu. Le Tout-Puissant dit dans les premiers versets révélés du Coran : "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." (Sourate 96, L'Adhérence, Al-'Alaq, versets 1 à 5).Les découvertes peuvent être considérées parmi les signes que Dieu a promis de montrer à l'humanité : "Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?" (Sourate 41, Fussilat, verset 53).Notre religion nous enseigne que la science est sans limite. Dieu dit : "Et vous n'avez reçu qu'une faible part de connaissance." (Sourate 17, Le Voyage nocturne, Al-Isrâ', verset 85)."Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mon savoir !" (Sourate 20, Tâhâ, verset 114).

Ceci inclut toute sorte de connaissances utiles, qu'elles soient religieuses ou scientifiques, à condition qu'elles soient conformes à la foi et aux valeurs morales, et qu'elles ne soient pas livrées à elles-mêmes sans les restrictions de la religion, de l'éthique et de l'intérêt général.Dans le Coran, Dieu le Tout-Puissant nous donne deux exemples d'utilisation de la connaissance d'une façon inséparable de la religion.

 

 

Allaitement : Islam et sciences sont formels

Il y a quelques années, des campagnes étaient lancées pour dénigrer et se moquer de l’allaitement. Aujourd’hui, des campagnes sont lancées pour inciter à cette pratique.
L’Islam et la science moderne sont formels quant à l’importance de l’allaitement.
Mais le développement d’aliments dits « rapides », la préparation et la consommation incitent les femmes à délaisser l’allaitement. Entre additifs alimentaires, OGM ou gain de temps, sommes-nous vraiment certains que ce que l’on donne à nos enfants est correct ? Que dit la religion musulmane au sujet de l’allaitement et de son délaissement ?
 


Allah, exalté soit-Il, dit: « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets.»
L’Islam considère ainsi l’allaitement comme un rôle naturel de la femme. Et il est d’avis que l’être humain ne peut certes pas reproduire les bienfaits et nutriments dont Dieu nous a pourvus. Les bienfaits de l’allaitement sont nombreux.
Il permet une meilleure santé à la mère ainsi qu’au nourrisson. Pour les jeunes mères, il favorise la perte de poids entraînée par une plus grande quantité de calories perdues suite à la production de lait.
 

Un moyen de prévention efficace contre le diabète et le cancer

 
L’allaitement aurait un effet favorable sur le taux de sucre. En effet, il éloignerait les risques de diabète pour les femmes ayant contracté ce risque pendant leur grossesse. Selon une étude américaine réalisée sur 522 participantes et publiée dans la revue « Diabetes Care », de six à neuf semaines après l’accouchement, les femmes allaitant présentaient un taux de glycémie à jeun inférieur à celles donnant le biberon.

Plus incroyable encore, une étude scientifique montre qu’un composant du lait maternel nommé HAMLET (Human Alpha-lactalbumin Made LEthal to Tumour cells) tue les cellules cancéreuses chez des patients atteints de cancer. Cela fait plusieurs années que ce composant fut découvert mais aujourd’hui les chercheurs ont pu faire des tests sur des patients souffrants du cancer de la vessie auxquels ce composant leur a été prescrit. Ils ont alors perdu des cellules cancéreuses à travers leur urine.

Le lait maternel, un productif naturel d’anticorps

Les découvertes sur ce fait sont troublantes : il y a quelques années, fut découverte une protéine soluble appelée C14 qui favorise le développement des cellules B, cellules immunitaires produites dans la moelle osseuse qui jouent un rôle phare dans la production d’anticorps.

Le docteur Michael Julius, de l’Université de Toronto et du Toronto Hospital, dit : « Au cours des dernières décennies, la base scientifique de cette sagesse commune s’est raffermie du fait que nous ayons identifié de nombreux éléments du lait maternel qui véhicule toutes ces bonnes choses. En plus d’être plein de nutriments, en plus d’être rempli d’éléments facilitateurs de croissance, il regorge de composants qui protègent le nouveau-né. »

L’allaitement, un contraceptif ?

L’allaitement serait aussi un moyen de contraception très efficace. Selon Karima Burns, professeur en herboristerie, et naturopathe « L’allaitement maternel exclusif aide en effet à réduire la surpopulation en retardant le retour de couches suite à la naissance d’un enfant. Il obtient de meilleurs résultats pour prévenir la conception que toutes les autres formes de contraception réunies. »

Le lait maternel reste, et de loin, le plus bénéfique et nécessaire au bon développement d’un enfant.
Le lait de vache est le meilleur qui soit pour le veau, mais celui-ci n’est pas adapté aux besoins d’un humain. On ajoute à cela le fait est qu’après manipulation le lait de vache ou « lait maternisé » perd bon nombre de ses composants.
 
Il est du rôle de chaque mère de s’informer et de prendre conscience des bienfaits de l’allaitement envers elle-même et envers son enfant. L’époque où des publicités pointaient du doigt l’allaitement est terminée, car elles sont aujourd’hui contrées par des faits scientifiques qu’on ne peut réfuter.
En plus de cela, qui d’autre qu’Allah connaît ce qui est mieux pour l’homme ?
Notre Prophète, prière et salut sur lui, nous a informés que la femme qui n’allaite pas son enfant, alors que rien ne l’en empêche (seulement pour des raisons esthétiques ou pratiques) connaîtra le châtiment de la tombe. Et ceci nous montre l’importance capitale qu’a accordé l’Islam à l’allaitement. Il ne faut donc pas oublier d’honorer ce qu’a prescrit Allah en matière d’éducation, et l’allaitement en fait intégralement partie.

http://muzulmans.fr/articles/decrypter-la-science/allaitement-islam-et-sciences-sont-formels

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Croire en la création d'un premier humain, est-ce anti-scientifique ?

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"Dieu a créé la terre le samedi, y a créé les montagnes le dimanche, les arbres le lundi, le détestable le mardi, la lumière le mercredi, y a éparpillé les animaux le jeudi" :

Il est vrai que ce propos a été rapporté par Muslim qui l'a fait remonter (raf') jusqu'au Prophète Muhammad (sur lui la paix) (Sahîh Muslim, n° 2789). Mais la question de savoir s'il s'agit bien là d'une parole du Prophète a depuis longtemps été débattue par des spécialistes du Hadîth tels que al-Bukhârî, 'Alî ibn ul-Madînî, Yahyâ ibn Ma'ïn et d'autres. Le fait est que cette parole contredit de nombreux versets coraniques, car ces derniers disent que la création des cieux et de la terre a duré six jours (ou périodes), tandis que la parole dont il est ici question montre un total de sept jours (voir Tafsîr Ibn Kathîr, commentaire de Coran 2/29). Al-Bayhaqî pense donc qu'il s'agirait plutôt d'une parole de Ka'b al-Ahbâr (savant des textes juifs, qui s'était ensuite converti à l'islam sous le califat de Omar ibn ul-Khattâb) ; un maillon postérieur de la chaîne de transmission aurait, lorsque relatant la parole, fait remonter celle-ci par erreur jusqu'au Prophète. Ibn Taymiyya a lui aussi émis des doutes quant à l'attribution de cette parole au Prophète (Qâ'ïda jalîla fi-t-tawassul wa-l-wassîla, p. 117). On peut voir aussi les notes de Rabâh et de ad-Daqqâq sur Riyâd-us-Sâlihîn (Hadîth n° 1852). Tout ceci montre la rigueur des savants musulmans dans leur étude (naqd) des Hadîths, leur souci étant d'en dégager l'authentique. Alors qu'on ne tire pas des conclusions hâtives après avoir simplement lu une parole, sans se demander si elle est authentique ou pas.

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"L'idée qu'un premier humain ait été créé directement par Dieu, de surcroît à partir de terre dure comme de la poterie, n'est pas prouvée par des faits scientifiques. Alors, quand on prétend qu'on n'est pas anti-scientifique, on doit abandonner ce que disent des textes religieux élaborés il y a de cela plusieurs siècles ; sinon c'est l'obscurantisme" :

Vous avez dit : "de terre devenue dure comme de la poterie" : sur ce point nous reviendrons plus bas, quand nous verrons en détail qu'il existe d'autres explications du verset que celle que vous avez citée.

Votre première assertion est exacte : l'idée qu'un premier humain ait été créé directement par Dieu, de surcroît à partir d'éléments extraits de terre ou plus exactement de boue, n'est pas prouvé par des faits scientifiques.

Mais votre seconde assertion n'est pas exacte : il ne s'agit pas non plus de quelque chose qui contredirait les découvertes scientifiques. En effet, il ne faudrait pas oublier que le fait que la lignée humaine soit issue, par l'évolution, d'une ancienne lignée animale – de laquelle la lignée des singes serait elle aussi issue – n'est pas non plus prouvé scientifiquement ; il s'agit également d'une idée : une théorie, destinée à relier entre eux différentes découvertes scientifiques et proposant une explication globale de ces découvertes.
"(…) La science, écrit Maurice Bucaille, démontre qu'à partir d'un moment donné, une espèce humaine est née qui s'est progressivement modifiée pour donner l'homme actuel. Tout le problème, du point de vue scientifique, est de savoir à partir de quoi : une lignée autonome, ou une lignée que l'on raccorde à une autre lignée animale ?" (L'homme, d'où vient-il ?, Seghers, p. 212).

Deux réponses se présentent à nous :
– le rattachement de l'espèce humaine à la lignée d'un ancêtre commun aux humains et aux singes, l'évolution étant considérée alors comme le facteur ayant donné naissance aux uns et aux autres, par l'effet du hasard des mutations-sélections ;
– la création, par Dieu, d'une lignée humaine autonome et non raccordée à une lignée animale.

La science, n'a, d'un côté, "en aucune façon apporté la démonstration [c'est-à-dire la preuve par des faits scientifiques dûment établis] de la provenance de l'homme à partir des formes évoluées actuelles des singes" (L'homme, d'où vient-il ?, p. 199) ou à partir d'un ancêtre commun à l'homme et aux singes. C'est bien pourquoi un scientifique tel que Denton est toujours attaché à la théorie du fixisme.

La science, d'un autre côté, "ne fournit [non plus] aucun argument appuyant [la] thèse [de l'autonomie de la lignée humaine]." Mais "elle ne fournit pas, non plus, d'argument allant à son encontre (…). Rien ne serait changé de la notion d'évolution dans le règne animal (…) si Dieu avait, à un moment donné, (…) décidé qu'apparaisse sur cette terre un couple d'êtres nouveaux. Une fois ces deux êtres nouveaux ainsi créés, ils auraient été à l'origine d'une lignée humaine subissant, au cours [de] millions d'années, des transformations physiques" (Ibid., p. 199). Le Coran ne précise ni l'âge de l'univers, ni celui de la terre, ni celui de la lignée humaine : ni 6 000 ans, ni 12 000 ans, ni autres. Faire remonter la présence humaine sur terre à beaucoup plus que six milliers d'années ne pose donc aucun problème par rapport au Coran. Il est cependant difficile aujourd'hui de se prononcer de manière formelle à propos d'un nombre précis, attendu que les estimations actuelles connaîtront encore très probablement des changements.

Ce qu'on nous dit c'est qu'après tout, aucune des deux idées n'étant prouvée par des faits indiscutables sur le plan scientifique, et aucune des deux ne contredisant non plus la science, pourquoi ne pas adopter celle que la majorité des scientifiques d'aujourd'hui a adoptée ?

C'est oublier que, de deux choses possibles du point de vue de la raison pure, nous musulmans choisissons toujours celle qui est conforme à ce que nous souffle en amont notre cœur, lui-même s'abreuvant aux textes de la révélation. Les deux idées se valant sur un plan purement scientifique, nous musulmans, étant croyants, ne voyons pas pourquoi nous aurions le devoir d'adopter une idée non prouvée scientifiquement simplement parce qu'elle a été émise en tant que théorie scientifique et qu'elle n'est pas d'origine religieuse. Et ce n'est pas être obscurantiste ou anti-scientifique que de dire cela, puisque rien n'a été prouvé qui dirait le contraire. Si un jour vous avez sur le sujet des preuves scientifiques irréfutables et non plus seulement une théorie et un faisceau d'arguments, nous en reparlerons… Et n'oubliez pas que les théories scientifiques sont changeantes : alors qu'on disait – et qu'ici et là on le dit toujours et qu'on y croit toujours dur comme fer comme si c'était une vérité absolue – des australopithèques et notamment de Lucy qu'ils sont les ancêtres de la lignée humaine, de plus récentes découvertes sont venues relativiser cette théorie : dans Science et Vie n° 980 (mai 1999), on peut, sous le titre évocateur Adieu Lucy, lire ces phrases : "Une nouvelle théorie semble indiquer que le genre australopithèque auquel elle [Lucy] appartient n'est pas la source de la lignée humaine." "Selon de toutes nouvelles recherches conduites en Afrique du Sud, les australopithèques siègeraient sur une branche différente de la nôtre. Et l'humain ne serait pas descendu de l'arbre pour devenir bipède ; il n'y serait en fait jamais monté."

Reste le fait que l'homme présente des similitudes morphologiques et génétiques avec les animaux en général et les singes en particulier.

Cela est vrai. Mais ce n'est pas non plus une preuve scientifique de la nécessaire parenté de l'homme et du singe. D'un point de vue de la raison pure, l'existence de ces similitudes peut s'expliquer par l'idée que l'homme et le singe ont une ascendance commune. Mais cela peut aussi s'expliquer avec l'idée de la création de la lignée humaine de façon autonome : pour nous, la composante corporelle de l'homme n'est pas le résultat d'un péché originel – notion inexistante dans les références musulmanes – mais fait au contraire partie intégrante de la nature humaine telle que Dieu l'a créée. Dès lors, Dieu, ayant voulu créer la lignée humaine pour qu'elle vive sur terre l'épreuve de la vie terrestre, l'a dotée d'une part des spécificités que sont ses sens spirituel et moral, sa conscience, son âme, sa raison et son intelligence, mais aussi, d'autre part, des perfectionnements corporels présents chez d'autres êtres terrestres, et dont, dans le règne animal, la lignée des primates présente les spécimens les plus accomplis. Car "il fallait à l'homme, écrit Bucaille, un système respiratoire analogue à celui des autres animaux consommant l'oxygène de l'air, un système digestif assurant la nutrition (…). Et on pourrait ainsi passer en revue d'autres parties de l'organisation humaine pour aboutir à la même conclusion : il fallait qu'existent ces similitudes morphologiques et fonctionnelles pour que l'homme [puisse] vivre sur terre" (op. cit., p. 200).

Laissons à présent de côté l'aspect de la compatibilité de ces deux idées avec ce qui est démontré scientifiquement – nous l'avons vu, aucune des deux idées ne contredit en soi les preuves scientifiques. Concentrons-nous maintenant sur la conception de la vie de l'homme sur terre que chacune de ces deux conceptions engendre :
– quelle conception de sa vie et de son rôle sur terre aura l'homme qui ne se perçoit comme rien d'autre que le descendant d'un ancien animal et le cousin des grands singes ?
– et quelle conception de sa vie aura l'homme qui se perçoit comme transcendant les animaux : devant vivre sur la terre, il a des caractéristiques physiques communes avec l'animal – ce que Shâh Waliyyullâh évoque sous le nom de "al-bahîmiyyah" –, mais sa lignée a été créé de façon autonome par Dieu, qui lui a donné des caractéristiques que ne possède aucun animal – "al-malakiyya" selon Shâh Waliyyullâh – : un sens spirituel et éthique inné, le sens du choix, le questionnement sur le sens de son existence, et la nécessité de rendre des comptes pour tout ce qu'il aura fait sur terre ?

La détermination du rôle qu'en tant qu'humain on a à remplir sur cette terre, de ses valeurs et du cadre de ses actions est fonction de plusieurs éléments ; l'un d'eux est l'idée qu'on se fait de l'origine même de l'homme. Quelles seront les conséquences respectives de la première et de la seconde de ces conceptions de l'origine de l'homme sur la perception que celui-ci aura de lui-même et de son rôle sur terre ?

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"Il a créé (le premier homme) à partir de terre ("turâb"), puis Il lui a dit "sois" et il a été" (Coran 3/59) ; "Nous vous avons créés à partir d'une boue collante ("Tîn lâzib")" (Coran 37/11) ; "Il a créé l'homme à partir d'une "SalSâl kal-fakhkhâr" (Coran 55/14) :

Le terme "Tîn" signifie : "boue" ("AT-Tîn : at-turâbu wal-mâ' ul-mukhtaliT" : Muf'radât ur-Râghib). Il semble, écrivent des commentateurs (cf. Anwâr ud-dirâyât, p. 102), qu'à la terre de l'eau ait été ajoutée : ceci explique aussi bien l'affirmation coranique : "à partir de terre" ("turâb") que les termes : "à partir de boue" ("Tîn").

Certains commentateurs ont effectivement déduit de l'ensemble des versets coraniques parlant de la création du premier humain que, dans un premier temps, la terre plus l'eau ont donné la boue, et qu'ensuite d'autres étapes ont suivi : cette boue a séché et a durci grâce à l'action de l'air et de la chaleur ; ce qu'on appelait les quatre éléments – terre, eau, air et feu – sont donc entrés dans la composition de l'être humain (voir Tafsîr us-Sâwî, cité dans Hâshiyatu Tafsîr il-Jalâlayn, p. 444). En fait ces commentateurs sont partis du verset que vous avez cité : "Il a créé l'homme à partir d'une "SalSâl ka-l-fakhkhâr" (Coran 55/14) : ils ont compris "SalSâl" comme signifiant : "boue durcie" (ce qui en est effectivement un des sens : Muf'radât ur-Râghib : "As-SalSâl" : "at-Tîn al-jâff", "yataraddad us-sawtu minhu"), la comparaison avec la poterie voulant alors dire : "une boue devenue dure comme l'est la poterie". Si la boue a durci, déduisent-ils, cela a été à cause de l'action de l'air et de la chaleur ; les quatre éléments constitutifs de l'univers (comme le pensait Empédocle) ont donc participé à la constitution du corps humain, en ont déduit ces ulémas.

Mais tout cela n'est qu'un effort d'interprétation, et tous les commentateurs ne sont pas de cet avis. Le fait est que "SalSâl" a aussi un autre sens : il désigne alors non pas la "boue durcie" ou "sonnante" mais la "boue ayant dégagé une odeur" (Muf'radât ur-Râghib : "wa qîl : "al-muntin min at-tîn" ; voir aussi Tafsîr Ibn Kathîr, commentaire de Coran 15/26). Si on appréhende ce terme avec ce second sens, la comparaison avec la poterie ne concerne pas la texture (la dureté) de cette boue, mais sa nature : le verset voudrait alors dire : "avec de la boue comparable à celle qu'on utilise en poterie" (d'après Le Coran, traduction et commentaire, Si Hamza Boubakeur, p. 1748).

Si on retient cette seconde interprétation du terme "SalSâl", les autres versets coraniques ne désignent alors que deux constituants : l'eau et la terre, le tout donnant la boue. Et attention : l'être humain a été créé non pas à partir de la boue telle quelle, mais à partir d'une quintessence, de quelque chose extrait de la boue : ce verset-ci le dit clairement : "Nous avons créé l'homme à partir d'une quintessence de boue" ("sulâlatin min Tîn") (Coran 23/12). Le terme "sulâlat" désigne : "quelque chose extrait d'une autre", "la meilleure partie extraite d'une chose" (cf. Muf'radât ar-Râghib) (Abu-s-Sa'ûd a commenté ainsi ce terme : "min Safwatin sullat min Tîn" : cf. Tafsîr Abi-s-Sa'ûd). C'est à la lumière de l'explicitation que ce verset-ci fournit qu'on comprendra le sens réel des autres versets disant brièvement : "à partir de terre" et : "à partir de boue" : il s'agit en fait d'éléments extraits de la boue et donc également du constituant de celle-ci, la terre.

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"Sans compter qu'un autre verset dit que tous les humains ont été créés à partir de la terre avant d'être formés à partir d'une goutte de sperme (sourate 22, verset 5) ["Nous vous avons créés à partir de terre, puis à partir d'une goutte…"]. Ca fait pourtant longtemps qu'on ne croit plus que les bébés naissent dans les choux ; alors vous parlez que le bébé ait été créé à partir de terre !"

En réalité seul le premier humain a été créé directement à partir de terre (en fait d'une quintessence de boue, comme nous venons de le voir). Quant aux autres humains, ils naissent suite à la rencontre entre l'ovule et "la goutte" dont il est question dans ce verset, c'est à dire le sperme (et en fait il s'agit de quelque chose qui était présent à l'intérieur de cette "goutte" et qui en est sorti, comme l'indiquent les termes du verset 32/8 : "sulâlatin min mâ'in mahîn", avec, à nouveau, le terme "sulâlat", que nous avons déjà vu).
Et quand, dans ce verset 22/5, il est dit à tous les humains qu'ils ont été créés à partir de terre avant d'avoir été créés à partir d'une goutte ("Nous vous avons créés à partir de terre, puis à partir d'une goutte…"), c'est seulement par métonymie (majâz), eu égard à leur origine indirecte : les êtres humains sont en fait indirectement créés à partir de terre, parce que le premier d'entre eux a été créé directement à partir de terre (cf. Tafsîr ul-Jalâlayn). Le verset suivant montre bien la différence entre le premier humain et ses descendants quant à leur origine immédiate : "Celui qui (…) a commencé la création de l'homme à partir de boue, puis a fait que sa descendance (se fasse) par (quelque chose) extrait d'un vil liquide" (Coran 32/7-8). Ce "commencement de la création de l'homme" désigne le premier humain, que Dieu a désigné également par ces termes : "ce que J'ai créé de Mes Mains" (Coran 38/75).

Quant à la première femme, il y a divergence quant à savoir de quoi elle a été créée : cliquez ici.

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Pour finir, un autre verset du Coran :

"C'est à partir d'elle [la terre] que Nous vous avons créés.
C'est en elle que Nous vous ferons retourner.
Et c'est d'elle que Nous vous ferons sortir une autre fois" [pour être jugés pour ce que vous aurez fait] (Coran 20/55).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=358

e6un7

 

LES ÉTOILES ET LES PLANÈTES DANS LE CORAN

Étudions d'abord la signification du mot "étoile" dans le Coran. Comme cela a été révélé dans le Coran, les étoiles désignées par les mots "necm" (étoile) et "kandil" (lampe) ont deux fonctions principales: elles sont à la fois une source de lumière et elles sont utilisées pour la navigation.

Il est en particulier mentionné dans les versets décrivant le jour de la résurrection que la lumière des étoiles sera éteinte et deviendra faible. Par exemple, le mot "kandil" est utilisé lorsqu'il s'agit de décrire le Soleil, qui est aussi une étoile. Le même mot est utilisé lorsque l'on se réfère aux étoiles ornant le ciel. Cependant, il existe une très nette distinction entre les mots "nur" (lumière), qui est utilisé pour décrire la lune, et "kandil". C'est donc de cette façon que les étoiles sont distinguées des autres objets projetant de la lumière. Ce fait, qui ne pouvait pas être connu il y a 14 siècles, est l'un des miracles du Coran.

Selon les versets du Coran, la deuxième fonction des étoiles est de servir de guide pour la navigation. Ces versets sont clairs en ce qui concerne la possibilité de déterminer la bonne direction avec la seule aide des étoiles. Le mot "necm" est utilisé dans chacun de ces versets. En effet, avant l'invention de la boussole -qui a joué un rôle prépondérant dans les découvertes géographiques du Moyen Âge- la navigation n'était possible que de nuit et cela grâce à l'aide des étoiles.

Mais, comment les étoiles peuvent-elles nous indiquer la direction à suivre? Ceci n'est bien sûr possible que si elles sont rangées selon un certain ordre dans un endroit fixé pour chacune d'elles. Si une étoile apparaissait une nuit dans un endroit et une nuit dans un autre, il deviendrait alors impossible de se guider par rapport à elles. Dans un tel contexte, les endroits où apparaissent les étoiles dans le ciel ont une importance particulière. Dieu le souligne dans le Coran:

"Non! ... Je jure par les positions des étoiles (dans le firmament). Et c'est vraiment un serment solennel, si vous saviez." (Sourate 56, "l'évènement attendu", v. 75-76)

http://www.aimer-jesus.com/miracles_coran.php#ca5

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