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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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La convergence entre la science et la religion

Charles H. Townes

 

La  science et la Religion sont souvent perçues comme étant des aspects distincts de nos croyances. Cependant, la Religion tente de comprendre l’objectif de notre Univers et la science, la Nature et ses caractéristiques. Ainsi, ces deux domaines sont nécessairement reliés. De plus, nous tentons de comprendre ces deux disciplines par l’intermède de toutes les ressources humaines que nous avons à notre disposition : aussi bien l’intuition que l’observation, la logique, l’esthétique, la science ou bien encore la religion. La science a connu des révolutions qui ont entièrement changé notre compréhension de l’Univers, cependant, la science du passé est restée, en grande partie, valide. Elle fait toujours face à de nombreuses inconsistances, et nous devons rester ouverts à de nouveaux changements lorsque nous parvenons à une compréhension plus profonde. Des changements et approfondissements similaires doivent également avoir lieu dans notre compréhension de la religion. Je vais tenter d’évoquer le parallélisme et interaction croissants entre science et religion ainsi que la possibilité de leur convergence en une compréhension plus unifiée, à la fois du but et de la nature de l’Univers.

 

Le succès toujours grandissant de la science est source, pour la religion, de nombreux défis et conflits, conflits qui se sont résolus et se résolvent de manières différentes dans la vie de chacun. Certains, en considérant la science et la religion comme deux domaines fondamentalement différents par les techniques qu’elles impliquent et utilisent, rendent impossible toute confrontation directe entre les deux. D’autres trouvent refuge dans l’un des deux domaines et considèrent l’autre comme contingent, voire nuisible. Pour moi, la science et la religion sont universelles, et somme toute, très semblables. En fait, pour mettre les choses au clair, j’adopterai la position relativement extrême qui affirme que les différences existant entre elles sont largement superficielles et que, si l’on observe leur véritable nature, on se rend compte que les deux domaines sont presque indiscernables. C’est peut-être la véritable nature de la science qui, à cause de ses aveuglants succès superficiels, est la moins évidente. Afin d’expliquer ceci et d’éclairer les non ¬scientifiques, il convient de faire un historique de la science et de son développement.

 

La progression de la science durant les 18e et 19e siècles a généré une grande confiance en ses succès et en son caractère général. Les différents domaines ont tous succombé, les uns après les autres, à l’investigation objective, à l’approche expérimentale et à la logique de la science. Les lois scientifiques ont pris une dimension absolue et il est devenu facile de croire qu’à terme, la science serait en mesure de tout expliquer. C’était l’époque à laquelle Laplace pouvait dire que s’il connaissait la position et la vitesse de toutes les particules de l’Univers, et s’il disposait d’une puissance de calcul suffisante, il serait alors capable de prédire entièrement le futur. Laplace ne faisait qu’exprimer ce que les lois de la physique de l’époque avaient imposé de façon inéluctable : un déterminisme complet. C’était l’époque où le fervent Pasteur, à qui l’on demandait comment il pouvait, en tant que scientifique, être également religieux, répondait simplement que son laboratoire était un domaine et que sa maison et sa religion en étaient un autre, totalement différent du premier. De cette période d’absolutisme scientifique persistent aujourd’hui, dans notre pensée et nos attitudes, de nombreux vestiges. Elle a fourni au communisme – issu du 19e siècle – dominé par la pensée marxiste une partie de sa croyance dans l’inexorable déroulement de l’histoire et dans l’organisation scientifique de la société.

 

Vers la fin du 19e siècle, de nombreux physiciens considéraient leur œuvre comme presque achevée et ne nécessitant plus que de modestes ajouts et perfectionnements. Mais, peu après, de sérieux problèmes surgirent. La société actuelle semble peu consciente de l’importance de ces problèmes et de la façon dont ils ont bouleversé certaines des idées scientifiques les plus fondamentales. Cette ignorance vient peut-être du fait que la science a su rester solide, qu’elle a continué sur sa lancée, malgré les changements de parcours, et a su détourner l’attention du grand public de ces questions de fond en résolvant avec succès les problèmes de la vie courante.

 

Nombre de bases philosophiques et conceptuelles de la science ont en réalité été bouleversées et révolutionnées. Il n’y a qu’à donner un exemple de ces changements pour en comprendre le caractère poignant : la question de savoir si la lumière est constituée de petites particules émises par une source de lumière ou bien si elle est une perturbation ondulatoire créée par cette dernière fut, par exemple, longuement discutée par les autorités scientifiques. La question fut tranchée au début du 19e siècle par une brillante expérimentation pouvant être entièrement interprétée par la théorie. Les expériences apprirent aux scientifiques de l’époque que la lumière était sans équivoque une onde et non des particules. Cependant, vers 1900, d’autres expériences prouvèrent également sans équivoque que la lumière était un flot de particules et non pas une onde.

 

Les physiciens étaient confrontés à un paradoxe fort perturbant. La solution n’en advint finalement que plusieurs décennies plus tard, au milieu des années vingt, grâce au développement d’un nouvel ensemble d’idées, connu sous le nom de mécanique quantique. Le problème était que, par le passé, les scientifiques raisonnaient en termes d’expériences, se cantonnant au comportement d’objets de grande taille, excluant de ce fait les phénomènes atomiques. Examiner la lumière ou les atomes nous fait pénétrer dans un nouveau domaine : celui des très petites quantités, auquel nous ne sommes pas accoutumé et pour lequel notre intuition peut s’avérer trompeuse. Avec du recul, il n’est pas surprenant que l’étude de la matière au niveau atomique nous ait appris tant de nouvelles choses et que certaines d’entre elles soient incompatibles avec plusieurs idées qui nous paraissaient claires jusqu’ici. Aujourd’hui, les physiciens pensent que la lumière n’est ni exactement corpusculaire ni précisément ondulatoire : elle est les deux à la fois. Le fait même de nous poser la question : « La lumière est-elle une onde ou une particule ? », était une erreur. Elle peut, en effet, avoir des propriétés correspondant à ces deux aspects. C’est le cas pour tout type de corps matériel, que ce soit des balles de base-ball ou des locomotives. Nous n’observons pas ce type de dualité chez ces objets macroscopiques car ils n’affichent pas de propriétés ondulatoires de manière évidente mais pensons qu’en principe, ces propriétés sont présentes.

 

Nous en sommes arrivés à croire en d’autres phénomènes étranges. Supposons qu’un électron soit mis dans une longue boîte dans laquelle il peut se déplacer d’avant en arrière. La théorie veut désormais que, dans certaines conditions, l’électron pourra être trouvé à l’avant ou à l’arrière de la boite mais jamais au centre. Cette affirmation tranche donc avec l’idée selon laquelle un électron se déplace d’avant en arrière, pourtant la majorité des physiciens sont aujourd’hui convaincus de sa validité et peuvent en démontrer la véracité en laboratoire.

 

Un autre aspect étrange de la nouvelle mécanique quantique s’appelle « le principe d’incertitude ». Ce principe établit le fait que si l’on essaie de déterminer l’endroit précis où se trouve une particule, on ne peut déterminer tout à la fois à quelle vitesse elle se déplace et dans quelle direction elle se dirige ; ou, si l’on détermine sa vitesse, on ne peut jamais définir sa position exacte.

 

D’après cette théorie, on peut en conclure que Laplace se méprenait depuis le début. S’il était encore vivant aujourd’hui, il comprendrait, comme d’autres physiciens contemporains, qu’il est fondamentalement impossible d’obtenir l’information nécessaire à ses prédictions précises, quand bien même il ne s’occuperait que d’une seule particule plutôt que de tout l’Univers. Les lois de la science moderne semblent avoir détourné notre pensée du déterminisme complet pour nous orienter vers un monde dans lequel le hasard joue un rôle majeur. Il s’agit de hasard à l’échelle atomique, mais il est des situations où le changement aléatoire de position d’un atome ou d’un électron peut avoir des conséquences sur la Vie dans le sens large du terme, et, du même fait, sur la société tout entière. Nous pouvons citer pour exemple le cas de la Reine Victoria qui transmit son hémophilie – devenue mutante – à certains mâles descendants de familles royales européennes du fait d’un tel événement de type atomique. Ainsi un événement microscopique imprévisible eut-il des répercussions sur la famille royale d’Espagne et, par l’intermédiaire d’un tsar affligé d’une telle maladie, sur la stabilité du trône de Russie elle-même.

 

Cette nouvelle vision du monde, qui n’est pas prévisible via les seules lois de la physique, fut difficile à accepter pour les physiciens des générations précédentes. Même Einstein, l’un des architectes de la mécanique quantique, n’accepta jamais complètement l’indéterminisme du hasard impliqué par cette théorie. Voici la réponse intuitive qu’il lui admonesta : « Herr Gott würfelt nicht » (Dieu ne joue pas aux dés !). Il est intéressant de noter que le communisme Russe, dont on trouve les racines dans le déterminisme du 19e siècle, adopta longtemps une position doctrinaire forte à l’égard de la nouvelle physique de la mécanique quantique.

 

Les scientifiques étendirent leurs recherches à d’autres domaines encore, hors de notre expérience commune. D’autres surprises les y attendaient. Pour les objets se déplaçant à une vitesse bien supérieure que celle à laquelle nous étions habituée au cours de nos expériences passées, la relativité démontre que d’étranges phénomènes se produisent. Premièrement, les objets ne peuvent dépasser une certaine vitesse, quelle que soit la force qu’on leur imprime. Leur vitesse maximale absolue est celle de la lumière, soit 300 000 km/s. De plus, lorsque les objets se déplacent à grande vitesse, ils deviennent plus petits et plus massifs – ils changent de forme et pèsent plus lourd. Même la vitesse d’écoulement du temps change ; si une montre est projetée à très grande vitesse, le temps qu’elle affiche, lui, passe moins vite. Ce comportement singulier est à l’origine de la fameuse expérience conceptuelle des chatons. Prenez une portée de six chatons et divisez-la en deux groupes. Gardez trois chatons sur Terre et envoyez les trois autres dans une fusée dont la vitesse se rapproche de celle de la lumière, puis faites-les revenir après une année. Les chatons restés sur Terre seront évidemment devenus des chats alors que ceux qui étaient dans l’espace seront toujours des chatons. Cette théorie n’a pas été testée avec de vrais chatons, mais elle a été vérifiée expérimentalement quant au vieillissement d’objets non animés et semble être valide. Ah !, à quel point certaines idées tenues pour évidentes et établies par les scientifiques du début du siècle pouvaient être fausses !

 

Les scientifiques sont désormais beaucoup plus prudents et modestes lorsqu’il s’agit d’appliquer des idées dans des domaines où elles n’ont pas été testées. Bien entendu, une grande partie de l’objet de la science réside dans le développement de lois générales qui peuvent être appliquées à de nouveaux domaines. Ces lois sont souvent remarquablement efficaces en ce qu’elles nous apportent de nouvelles informations et nous permettent de prédire des choses que l’on n’a pas encore observées directement. Et cependant nous devons rester conscients du fait que de telles extensions peuvent être fausses, et même fausses de façons fondamentales. Malgré ces bouleversements de notre vision, il est rassurant de remarquer que les lois de la science du 19e siècle ne sont pas si fausses que cela dans le domaine dans lequel elles étaient initialement appliquées – le monde des vitesses ordinaires et des objets plus grands que la pointe d’une aiguille. Dans ce domaine, elles restent essentiellement vraies, et force est de constater que ce que nous apprenons toujours à l’école, ce sont les lois de Newton et de Maxwell, car dans leur propre domaines, elles restent valides et utiles.

 

Nous savons aujourd’hui que les théories scientifiques les plus sophistiquées et les plus récentes – dont la mécanique quantique – sont toujours incomplètes. Nous les utilisons car nous savons que dans certains domaines, elles sont étonnement vraies. Pourtant elles nous amènent parfois à des inconsistances que nous ne comprenons pas, et nous devons alors admettre que nous sommes passés à côté d’un point crucial. Nous nous contentons d’admettre et d’accepter les paradoxes en espérant qu’un jour prochain une compréhension plus complète nous permettra de les résoudre. En fait, reconnaître ces paradoxes et les étudier nous aide sans doute à mieux comprendre les limitations de notre pensée et à y apporter des corrections.

 

Avec ce rappel du véritable état de la connaissance scientifique, nous arrivons maintenant aux similitudes identitaires existant entre science et religion. Le rôle de la science est de découvrir l’ordre dans l’Univers et de comprendre par là-même les choses dont nous (et tous les hommes) faisons l’expérience sensible. Nous exprimons cet ordre sous forme de lois et de principes scientifiques, en nous efforçant de les énoncer simplement mais inclusivement. Le but de la religion peut être formulé, je pense, en tant que la compréhension (et donc l’acceptation) de l’intention et du sens de notre Univers ainsi que notre rapport à ce dernier. La plupart des religions voient une origine unificatrice et englobante du sens, et c’est cette force suprême et intentionnelle que nous appelons Dieu.

 

Comprendre l’ordre de l’Univers et comprendre son intention sont deux choses différentes mais finalement pas si éloignées l’une de l’autre. La traduction de « physique » en Japonais est butsuri, qui signifie littéralement les raisons des choses. Ainsi, associons-nous facilement et inévitablement la nature et l’intention de notre Univers.

 

Quels sont les aspects de la religion et de la science qui les font sembler si diamétralement opposées ? Je pense que beaucoup d’entre eux résultent de la différence de vocabulaire qui leur est attribué, et ce pour des raisons historiques ; beaucoup d’autres viennent de différences quantitatives suffisamment conséquentes pour que nous les prenions inconsciemment pour des différences qualitatives. Considérons maintenant certains de ces aspects à cause desquels science et religion semblent – superficiellement – très différentes.

 

Job et Einstein, des hommes de foi

 

Le rôle essentiel de la foi en religion est si connu qu’il est souvent considéré comme la caractéristique qui distingue la religion de la science. Or la foi est également essentielle à la science, même si nous ne reconnaissons pas, dans le cadre de la science, sa nature et son utilité premières. Le scientifique a besoin de la foi lorsqu’il se met au travail, et d’une foi encore plus grande pour mener à bien ses travaux les plus difficiles. Pourquoi ? Parce qu’il doit personnellement s’engager à croire qu’il existe un ordre prévalant dans l’Univers et que l’esprit humain – et de fait son propre esprit –, est capable de comprendre cet ordre. Sans cette croyance, il n’y aurait aucun intérêt à essayer de comprendre un monde présumé désordonné et incompréhensible. Un tel monde nous ramènerait à l’époque de la superstition, lorsque l’homme pensait que des forces capricieuses manipulaient son univers. En fait, c’est grâce à cette croyance d’un monde compréhensible par l’homme qu’a pu s’effectuer le changement basique de l’âge de la superstition à l’âge de la science et qu’ont pu avoir lieu toutes les avancées scientifiques.

 

Un autre aspect de la foi scientifique est le postulat qu’il existe une réalité unique et objective partagée par tous. Cette réalité passe, bien entendu, par nos sens, ce qui peut occasionner des différences d’interprétation selon ce que chaque individu observe. Cependant, la pensée scientifique reste fermée à l’idée de Berkeley selon laquelle le monde naîtrait de l’esprit, ou à l’existence possible de deux ou plusieurs visions du monde à la fois valides et opposées. Plus simplement, le scientifique postule, et l’expérience affirme, que la vérité existe. La nécessité de la foi en science rappelle la description de la foi religieuse attribuée à Constantin : « Je crois afin de pouvoir connaître. » Mais cette foi est tellement ancrée dans le scientifique que l’on en oublie son existence.

 

Einstein offre un exemple assez probant de cette foi en un ordre, et nombre de ses contributions proviennent d’une dévotion intuitive à un type d’ordre particulièrement séduisant. L’une de ses fameuses remarques est inscrite en Allemand dans le hall de l’Université de Princeton : « Dieu est subtil, mais il n’est pas malicieux. » C’est-à-dire que le monde que Dieu a créé est peut-être complexe et difficile à comprendre pour nous, mais il n’est pas arbitraire et illogique. Einstein a passé la deuxième moitié de sa vie à chercher une unité existant entre la gravitation et les champs électro magnétiques. De nombreux physiciens pensent qu’il était sur une mauvaise piste, et personne ne sait encore s’il a réalisé des avancées appréciables. Mais il avait foi en une grande vision d’unité et d’ordre, et a travaillé durement dans ce sens durant plus de trente ans. Sans doute avait il cette conviction inébranlable qui lui aurait permis de dire avec Job, « Though he slay me, yet will I trust him » (Bien qu’il me pourfende, je continuerai à avoir confiance en lui).

 

Des scientifiques moins connus, travaillant sur des projets moins importants, se trouvent fréquemment dans une situation où les choses ne semblent pas avoir de sens ; donc ordonner et comprendre leurs travaux semble désespéré. Pourtant le scientifique garde la foi dans cet ordre, qui est à trouver, et que lui ou l’un de ses collègues finira par découvrir.

 

Le Rôle de la Révélation

 

Une autre idée répandue concernant la différence entre science et religion concerne leurs méthodes respectives de découverte. Les découvertes religieuses proviennent souvent de grandes révélations. Il est communément admis que la connaissance scientifique découle de la déduction logique ou de l’accumulation de données, analysées par des méthodes établies afin d’en tirer des généralisations que l’on appellera lois. Or une telle description de la découverte scientifique ne retranscrit pas la vérité. La plupart des grandes découvertes scientifiques se produisent fort différemment et sont plus proches de la révélation. En général, le terme n’est pas utilisé dans le domaine scientifique puisque nous avons l’habitude de l’utiliser dans le contexte religieux. Dans les cercles scientifiques, on parle d’intuition, de découvertes accidentelles ou encore d’une brillante idée que l’on a eue. Si l’on observe la façon dont les grandes idées scientifiques émergent, on s’aperçoit qu’elle ressemble remarquablement à des révélations religieuses vues sous un angle non mystique. Pensez à Moïse dans le désert, perturbé et cherchant comment sauver les enfants d’Israël, lorsque soudain une révélation lui fut faite par un buisson en feu. On retrouve des schémas de ce type pour nombre de révélations aussi bien dans l’ancien que dans le nouveau testament.

 

Pensez au Bouddha Gautama qui a voyagé et cherché pendant des années ce qui était bon et qui, un jour, s’assit sous un arbre, lieu où ses idées lui furent révélées. De même le scientifique, après un travail acharné et un engagement intellectuel et émotionnel importants, trouve subitement la solution. De telles idées surgissent plus souvent dans des moments de pause ou de contemplation qu’en travaillant. Un exemple connu ? La découverte du noyau benzénique par Kekulé qui, rêvassant devant le feu, eut l’idée d’une molécule en forme de serpent se mordant la queue. Nous ne savons pas décrire les processus humains qui entraînent la création de telles lueurs scientifiques, substantiellement nouvelles et importantes. Mais il est clair que les grandes découvertes, les grands sauts, viennent rarement de la prétendue méthode scientifique, mais plus souvent, comme pour Kekulé, par l’intermède de révélations – pas forcément aussi imagées, mais toutes aussi réelles.

 

Les Preuves

 

La notion selon laquelle les idées religieuses ne reposent que sur la foi et la révélation alors que la science réussit à avancer des preuves factuelles, constitue une idée reçue de plus à propos de la différence existant entre science et religion. Dans cette perspective, les preuves confèrent aux idées scientifiques un caractère absolu et universel que les idées religieuses ne possèdent que dans les revendications des fidèles. La nature de la preuve scientifique est en fait relativement différente de ce que cette approche laisse supposer. Toute preuve mathématique ou logique inclut que l’on choisisse un ensemble de postulats, qui sont consistants entre eux et qui sont applicables dans une situation donnée.

 

Dans le cas de la science de la Nature, ils sont sensés s’appliquer au monde qui nous entoure. Ensuite, sur la base de lois logiques sur lesquelles on se met d’accord et que l’on doit également admettre, on peut alors prouver les conséquences de ces postulats. Peut on être sûr que ces postulats sont satisfaisants ? Le mathématicien Gödel a montré qu’il est fondamentalement impossible, dans les mathématiques les plus répandues, de déterminer si l’ensemble des postulats est auto consistant. La seule façon de tester la consistance du premier ensemble de postulats est d’élaborer un nouvel ensemble de postulats maîtres qui pourra, à notre insu, s’avérer logiquement inconsistant. Nous n’avons donc pas de base réelle sur laquelle nous pourrions construire un raisonnement fiable. Gödel nous surpris encore plus en nous montrant que dans ce même domaine mathématique, il existait toujours des vérités mathématiques qui étaient fondamentalement indémontrables par la logique normale. Ses démonstrations n’ont eut lieu qu’il y a quelques décennies, néanmoins, elles ont profondément changé notre vision de la logique humaine. Un autre moyen de se convaincre de la validité d’un concept scientifique ou d’un postulat est de le mettre à l’épreuve de l’expérience, comme on le fait pour les sciences de la Nature. Nous imaginons des expériences visant à tester les hypothèses de travail et considérons comme correctes les lois et hypothèses qui semblent en accord avec nos résultats. De tels tests peuvent infirmer une hypothèse ou bien nous donner la confiance nécessaire en son exactitude et son applicabilité, mais jamais la prouver de manière absolue.

 

Les croyances religieuses peuvent-elles aussi être considérées comme des hypothèses de travail, testées et validées par l’expérience ? Certains trouveront cette vision séculière et répugnante. Quoi qu’il en soit, elle met à l’écart l’absolutisme en matière de religion. Mais je ne vois pas en quoi notre acceptation de la religion sur cette base peut être répréhensible. La validité des concepts religieux a été, au cours des âges, mise à l’épreuve par les sociétés et les expériences personnelles. Leur faut-il impérativement être plus absolus que la loi de la pesanteur ? Cette dernière est une hypothèse de travail, et nous ne sommes pas certains de son fondement ni de sa permanence. Cependant, par notre foi en cette loi ainsi qu’en de nombreuses autres hypothèses scientifiques complexes, nous risquons notre vie quotidiennement.

 

La science traite souvent de problèmes tellement simples et de situations tellement contrôlables en comparaison de ceux ayant cours en religion, que la différence quantitative en terme de franchise avec laquelle on teste les hypothèses tend à cacher les similitudes logiques existantes. Faire des expériences réglementées dans le domaine de la religion n’est sans doute pas possible et nous prenons pour preuves l’histoire humaine et les expériences personnelles. Or, dans certains aspects de la science – notamment dans l’extension de la science aux sciences sociales – on a davantage recours à l’expérience (humaine ou personnelle) et à l’observation qu’aux expériences facilement reproductibles.

 

Supposons maintenant que l’on accepte complètement la proposition selon laquelle la science et la religion sont essentiellement similaires. Quelle situation obtient-¬on et vers quelle situation se dirige-t-on ? Je pense que la religion peut profiter de l’expérience scientifique, grâce à laquelle la dure réalité de la nature et la tangibilité des preuves ont réussi à faire entrer dans notre pensée des idées auxquelles l’humanité a souvent résisté.

 

Et Alors ?

 

Nous devons, dans un premier temps, reconnaître la nature hésitante et provisoire de la connaissance. Si notre compréhension actuelle de la science ou de la religion reste en accord avec l’expérience, elle conservera sans doute un important degré de validité comme c’est le cas pour la mécanique de Newton. Mais il est peut-être des choses plus profondes que nous ne connaissons pas encore et qui vont radicalement modifier notre manière de penser. Nous devons également nous attendre à rencontrer des paradoxes et ne pas être trop surpris ou trop excessivement dérangés par ces derniers. Nous savons qu’il existe de nombreux paradoxes en physique – notamment concernant la nature de la lumière – et qu’une compréhension plus large des choses permet de les résoudre. Il y a des paradoxes que nous n’avons toujours pas résolus. Dans le domaine de la religion, nous sommes dérangés par la souffrance qui nous entoure et son inconsistance apparente avec un Dieu d’amour. De tels paradoxes en science, s’ils ne détruisent pas notre foi en elle, nous rappellent que notre compréhension des choses est limitée et qu’ils peuvent parfois nous aider à faire de nouvelles avancées. Peut-être trouverons-nous un jour en religion des manifestations du principe d’incertitude – dont nous savons aujourd’hui qu’il est un phénomène particulièrement caractéristique de la physique ? S’il est fondamentalement impossible de déterminer de manière précise à la fois la position et la vitesse d’une particule, nous ne devrions pas être surpris de rencontrer des limitations de ce type dans d’autres aspects de notre expérience. Cette opposition dans la détermination précise de deux quantités est également appelée complémentarité ; position et vitesse représentent deux aspects complémentaires d’une particule, et seul un des deux peut être mesuré de manière précise à un moment donné. Niels Bohr a déjà suggéré que la perception de l’homme ou de n’importe quel autre organisme vivant et celle de sa constitution physique illustraient bien ce type de complémentarité. C’est-à-dire que l’examen poussé et précis de la constitution atomique de l’homme peut, par nécessité, brouiller la vision que l’on peut en avoir, par ailleurs, en tant qu’être vivant spirituel.

 

Il ne semble, de toute manière, pas y avoir de justification à la position dogmatique adoptée par certains, stipulant que le remarquable phénomène qu’est la personnalité humaine individuelle puisse être exprimé selon les termes des lois actuelles du comportement des atomes et des molécules. La justice et l’amour représentent un autre exemple de cette complémentarité. Une approche entièrement basée sur l’amour du prochain et une application scrupuleuse de la justice semblent difficilement compatibles. Ces exemples pourraient n’être que des analogies relativement floues de ce qu’est la complémentarité en science. Ils pourraient aussi s’avérer être valides dans le cadre de manifestations encore mal définies du principe d’incertitude. Quoi qu’il en soit, nous devons nous attendre à ce type d’occurrence et être prévenus par la science qu’il y aura toujours des limitations fondamentales à notre connaissance précise et consistante de toute chose à la fois.

 

Enfin, si la science et la religion sont largement similaires et non pas arbitrairement confinées dans leurs domaines, elles devront à un moment ou à un autre converger clairement. Je pense que cette confluence est inévitable. Science et religion représentent toutes deux les efforts de l’homme qui cherche à comprendre son univers et doivent en fin de compte traiter de la même substance. Alors que nous progressons dans les deux domaines, ces derniers doivent évoluer ensemble. D’ici à ce que cette confluence se réalise, la science sera passée par de nombreuses révolutions aussi extraordinaires que celles qui se sont produites durant ce siècle, et aura sans doute revêtu un habit que les scientifiques d’aujourd’hui auraient du mal à identifier. Notre compréhension de la religion aura peut être connu des progrès et des changements. Mais elles doivent converger, et de cette convergence naîtra une nouvelle force pour elles¬ deux. En attendant, chaque jour, face à l’incertitude et au changement, armés d’une connaissance à jamais limitée et hésitante, comment pouvons-nous vivre et agir de façon glorieuse ? C’est ce problème qui, je pense, a de si nombreuses fois incité l’homme à affirmer qu’il possédait la vérité ultime enfermée dans quelque phraséologie ou symbolisme, même lorsque cette phraséologie incarne différentes interprétations citées par différentes personnes. Notre engagement, nos efforts, notre dévotion pour des idées que nous reconnaissons comme provisoires et non arrêtées représentent, pour notre esprit et nos émotions, un véritable test.

 

Galilée a épousé la cause de la théorie copernicienne du système solaire, et cela lui a coûté très cher du fait de l’opposition que l’Église a formulée à son encontre. Nous savons aujourd’hui que la position que défendait Galilée, la véracité de l’idée selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse, était une problématique inutile. Les deux descriptions sont équivalentes dans le cadre de la relativité générale, même si la première est plus simple. Et pourtant nous honorons le courage et la détermination de Galilée qui revendiqua ce qu’il tenait pour vrai. C’était important pour son intégrité ainsi que pour le développement des visions scientifiques et religieuses de l’époque, desquelles a découlé notre meilleure compréhension actuelle de ces problèmes.

 

De même que l’autorité de la religion était plus importante dans l’Italie de Galilée qu’elle ne l’est aujourd’hui, la science paraissait plus récente et plus simple. Nous avons tendance à croire qu’aujourd’hui nous sommes plus évolués et que la science et la religion sont plus complexes, si bien qu’il nous est difficile d’adopter une position aussi tranchée. Cependant, si nous acceptons l’idée qu’il existe une vérité, nous nous devons alors de nous engager pour elle comme l’a fait Galilée ou Gautama bien avant lui. Pour nous mêmes et pour l’humanité nous avons le devoir d’utiliser au mieux notre sagesse et nos instincts, les leçons de l’histoire et la sagesse ancestrale, les expériences et révélations de nos proches, des saints et des héros, afin de nous rapprocher le plus possible de la vérité et du sens. De plus, nous devons être prêts à vivre et à agir en accord avec nos conclusions.

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Voyage scientifique au cœur de la matière

 

 

Toutes les informations que nous percevons du monde dans lequel nous vivons, sont transmises par nos cinq sens. Ce monde que nous connaissons se compose de ce que nos yeux voient, nos mains touchent, nos nez sentent, nos langues goûtent et nos oreilles entendent. Nous ne pouvons imaginer une seconde que ce monde "extérieur" puisse être différent de ce que nos sens nous permettent de percevoir, puisque depuis notre naissance nous en sommes totalement dépendants.

 
Toutefois, les recherches scientifiques actuelles menées dans de nombreux domaines, présentent une vision totalement différente de cette dernière, ce qui provoque la remise en question du rôle de nos cinq sens et du monde que nous percevons à travers eux. Ce point de vue soutient que la notion de "monde extérieur" n'est qu'une réponse créée dans notre cerveau par des signaux électriques. La couleur rouge d'une pomme, la solidité du bois, votre mère, votre père, votre famille et tout ce que vous possédez - votre maison, votre travail - jusqu'aux lignes de cet article, ne sont en réalité que le résultat d'une combinaison de signaux électriques.

Sur cette image, nous voyons une personne qui semble skier en montagne, alors qu'il n'y a en réalité ni skis, ni neige. Cette illusion est générée artificiellement.
 
Grâce aux progrès technologiques actuels, il est possible de vivre de réelles expériences sans nécessairement avoir recours au monde extérieur ou à la matière. Les progrès incroyables réalisés dans le domaine de la réalité virtuelle en ont fourni des preuves incontestables.
 
Plus simplement, la réalité virtuelle est une technique qui permet la projection d'images de synthèse tridimensionnelles plus vraies que nature, réalisées à l'aide de certains dispositifs et générées par ordinateur. Cette technologie avec ses divers champs d'applications, est connue sous le nom de "réalité virtuelle", de "monde virtuel" ou d'"environnement virtuel". Grâce à l'utilisation de certains appareils élaborés à cet effet, la principale caractéristique de cette technologie est de tromper la personne qui vit cette expérience, en lui faisant croire que sa vision est réelle. Ces dernières années, le terme "immersif" a commencé à être utilisé parallèlement à l'expression "réalité virtuelle", reflet de l'immersion totale des témoins dans cette expérience.
 
Les éléments clés de tout système de réalité virtuelle se basent sur nos cinq sens. Par exemple, lorsque l'utilisateur enfile un gant spécial, les dispositifs situés à l'intérieur de celui-ci envoient des signaux aux extrémités de ses doigts. Lorsque ces signaux sont retransmis et interprétés par le cerveau, l'utilisateur a la sensation de toucher par exemple de la soie, un vase d'ornement, avec tous les détails visibles qui les constituent - alors qu'en fait toutes ces choses n'existent pas dans cet environnement.
 
Une des premières mises en application de la réalité virtuelle s'est faite en médecine. L'université du Michigan a développé une technologie permettant aux praticiens assistants - en particulier le personnel des urgences - d'acquérir la technicité nécessaire à la pratique de leur métier dans un laboratoire virtuel où tout l'environnement d'une salle d'opération a été recréé dans ses moindres détails, grâce à la projection d'images de synthèse sur le sol, sur les murs et le plafond. Cette "image" est parachevée avec la projection d'une table d'opération, le patient à opérer se situant au centre de la pièce. Les chirurgiens en train de mettre leurs lunettes 3D, commencent à opérer "virtuellement". Ainsi, toute personne qui voit ces images à travers ces lunettes 3D n'est plus en mesure de faire la différence entre une réelle salle d'opération et une salle d'opération virtuelle.
 
 
 
 
 
 
 

Vivons-nous dans un univers holographique ?
  
New Scientist est un des magazines scientifiques des plus réputés. Le 27 mars 2002, le scientifique J. R. Minkel signait le principal article intitulé "Un univers vide". Et l'article à la une titrait "Pourquoi vivons-nous tous dans un hologramme". Selon cet article, notre perception du monde se réduit à un simple faisceau de lumière. Ce serait donc une erreur de considérer la matière comme une vérité absolue, en s'appuyant uniquement sur nos perceptions. Tel que l'a admis Minkel dans son article :
Vous tenez un magazine. Il semble solide ; il semble exister de manière autonome dans l'espace. Ainsi que les objets autour de vous - comme la tasse de thé, l'ordinateur. Ils paraissent tous réels, quelque part là-bas. Mais tout cela n'est qu'illusion.
Minkel affirme dans l'article que certains scientifiques nomment cette idée la "théorie du tout", ils considèrent que cette théorie est un premier pas pour expliquer la nature de l'univers. Cet article nous démontre scientifiquement la manière dont nos cerveaux perçoivent l'univers tel une illusion et nous n'interagissons donc pas avec la matière elle-même.
 
Les perceptions perdues des sens, regagnées grâce aux signaux artificiels
 
Dans son numéro du 11 mars 2002, Time magazine publiait un article intitulé "Le corps électrique" révélant ainsi une importante avancée scientifique. Cet article nous apprenait que des scientifiques avaient combiné des microprocesseurs aux systèmes nerveux de malades afin de traiter des lésions permanentes affectant leurs perceptions sensorielles.
 
A l'aide de ces nouveaux systèmes élaborés à cet effet, les chercheurs aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, voulaient permettre aux personnes aveugles de recouvrer la vue et aider les patients paralysés à guérir. Avec ce nouveau procédé, ils avaient déjà obtenu un premier succès relatif en implantant des électrodes dans les zones malades du corps, et des microprocesseurs ont été utilisés pour relier les membres artificiels aux tissus vivants.
 
Suite à un accident, un patient danois, Brian Holgersen, fut victime d'une paralysie totale à partir du cou, à l'exception de quelques mouvements limités des épaules, du bras et de la main droite. Comme on le sait, une telle paralysie est provoquée par des lésions de la moelle épinière dans le cou et le dos. Les nerfs sont alors endommagés ou bloqués, ce qui a pour effet de juguler la circulation neuronale entre le cerveau et les muscles, et de bloquer toutes communications des nerfs qui transmettent les signaux du corps au cerveau et inversement. Pour ce patient, le but était de relier la zone endommagée de sa moelle épinière à un implant, ce qui permettrait aux signaux transmis par le cerveau de restituer très faiblement le mouvement des bras et des jambes.
 
Ils utilisèrent un système conçu pour rétablir les fonctions vitales de la main gauche telles que l'action de saisir, de tenir ou de lâcher un objet. Lors d'une opération, huit petites électrodes souples de la taille d'une pièce de monnaie ont été implantées dans les muscles responsables de ces mouvements situés dans le haut du bras gauche, de l'avant-bras et de l'épaule du patient. Plus tard, des fils ultrafins ont relié ces électrodes à un stimulateur - sorte de pacemaker pour le système nerveux - implanté dans sa poitrine. Le stimulateur était à son tour connecté à un dispositif sensible au positionnement, lui-même relié à l'épaule droite de Brian Holgersen, épaule dont la motricité était réduite.
 
Désormais, lorsque le patient voulait se saisir d'un verre, il bougeait son épaule droite vers le haut. Ce mouvement envoyait un signal électrique, depuis le détecteur de position dissimulé sous ses vêtements vers le stimulateur dans sa poitrine, qui l'amplifiait et le faisait passer le long des muscles appropriés dans son bras et sa main. En réponse, ceux-ci se contractaient et sa main gauche se fermait.
Lorsqu'il voulait reposer le verre, il n'avait plus qu'à bouger son épaule droite vers le bas et sa main gauche s'ouvrait.
 
A Bruxelles, l'université de Louvain a utilisé la même technologie dans le domaine ophtalmologique. Les cellules des bâtonnets et des cônes d'un malade s'étaient détériorées, provoquant l'insensibilité progressive de la rétine à la lumière, ce qui a eu comme conséquence pour la patiente une perte de la vision. Une électrode implantée autour de son nerf optique droit lui a permis de recouvrer partiellement la vue.
 
Dans ce cas précis, l'électrode était reliée à un stimulateur placé à l'intérieur d'une cavité dans le crâne du patient. Une caméra vidéo positionnée sur une calotte, transmettait les images au stimulateur sous forme de signaux radio, évitant ainsi les cellules endommagées des bâtonnets et des cônes, et elle envoyait directement les signaux électriques au nerf optique. Le cortex visuel du cerveau regroupait ces signaux pour en faire une image. L'expérience de la patiente est semblable à celle d'une personne qui regarde un panneau d'affichage miniature dans un stade, mais la qualité est quand même suffisante pour prouver que ce système est viable.
 
Ce procédé est appelé système de "prothèse visuelle basée sur un microsystème" (Microsystem-based Visual Prothesis), appareil implanté en permanence dans la tête du patient. Mais pour faire fonctionner tout cela, le patient doit se rendre à l'université de Louvain dans une pièce spécialement aménagée à cet effet, il doit ensuite porter ce qui pourrait ressembler à un bonnet de bain vétuste. Ce bonnet de bain en plastique ordinaire, est équipé d'une caméra standard disposée sur le front. Plus il y a de pixels pour former une image sur l'écran, plus grande sera le nombre de stimulations électriques ; plus importante sera alors la qualité de l'image en termes de pixels.
 
Le même article relatait également le témoignage intéressant d'un artiste interprète qui s'est servi de la même technologie :
Pendant une représentation en 1998, Stelarc s'est raccordé directement à Internet. Son corps était parsemé d'électrodes - sur ses deltoïdes, ses biceps, ses fléchisseurs, ses jarrets, ses mollets - lesquelles envoyaient de légères impulsions électriques, juste assez pour provoquer une légère contraction musculaire involontaire. Les électrodes étaient connectées à un ordinateur qui était à son tour relié à des ordinateurs via Internet à Paris, Helsinki et Amsterdam. En pressant sur les différentes parties du corps humain qui apparaissait sur l'écran, les participants dans les trois capitales pouvaient alors faire faire à Stelarc ce qu'ils désiraient.

La couverture du magazine New Scientist du 27 avril 2002 titrait "Un univers holographique" et "Pourquoi vivons-nous tous dans un hologramme"
Ces technologies, sous réserve qu'elles puissent être suffisamment miniaturisées et placées à l'intérieur du corps humain, ouvriront radicalement la voie à de nouvelles perspectives dans le domaine médical. Ces progrès démontrent également un autre fait majeur : le monde extérieur est une image dupliquée que nous regardons dans nos esprits…
 
L'article du Time nous a démontré par des exemples concrets, de quelle manière nous pouvions simuler des perceptions telles que la vision ou le toucher créés artificiellement par des impulsions électriques. La preuve la plus irréfutable était qu'une personne aveugle pouvait recouvrer la vue. Malgré le fait que l'œil du patient n'était pas en état de fonctionner, elle pouvait voir grâce à des signaux créés artificiellement.
 
Les mondes virtuels de certains films peuvent-ils être transposés dans le monde réel ?
 
Dans l'article "La vie est pure invention et vous êtes ensuite effacé", publié dans le magazine New Scientist du 27 juillet 2002, Michael Brooks affirmait que nous pourrions bien vivre dans un monde virtuel à l'instar du film Matrix : "Nul besoin d'attendre la sortie de Matrix 2. Vous pourriez bien déjà vivre dans une simulation géante générée par ordinateurs… Bien évidemment, vous pensiez que Matrix est une fiction. Mais c'est uniquement parce que vous en aviez décidé ainsi."

"Le corps électrique", article publié dans le Time magazine du 11 mars 2002, révélait que le monde extérieur est une image dupliquée dans notre esprit.
 
Michael Brooks, l'auteur de cet article, étayait son point de vue en citant le philosophe Nick Bostrom de l'université de Yale qui pense que les films hollywoodiens sont plus proches de la réalité que nous ne le pensons. Il a également estimé qu'il existe une probabilité que nous vivions dans un monde simulé ou virtuel comme certains films le décrivent.
 
Le fait scientifique selon lequel nous n'interagissons pas avec la matière elle-même, beaucoup mieux compris depuis ces dernières années, a suscité chez l'homme une réflexion approfondie. Cette situation, source d'inspiration pour les films, prouve que les environnements virtuels recréent la réalité de manière si convaincante que l'homme peut être dupé par ces images illusoires.
 
Le matérialisme, comme toutes les autres fausses philosophies, a été anéanti
 
La philosophie matérialiste a existé tout au long de l'histoire. Ses adeptes avaient tout misé sur la supposée existence absolue de la matière, dans la négation totale de Dieu, qui les a pourtant créés à partir de rien et qui a également créé pour eux l'univers dans lequel ils vivent. Mais cette preuve évidente ne laisse plus aucune place à la polémique. Ainsi, la matière à partir de laquelle ils avaient fondé leur existence, leurs opinions, leur fierté et leur négation de Dieu, s'est envolée. Mais ironie du sort, c'est à travers leurs propres recherches que les scientifiques matérialistes ont découvert que tout ce qu'ils voyaient n'était pas matière mais en réalité une copie ou une image formée dans le cerveau. Ces recherches ont donc mis un terme aux croyances matérialistes.
 
Le vingt-et-unième siècle constitue un tournant décisif dans l'histoire de l'humanité au cours duquel cette vérité se répandra parmi les peuples, le matérialisme sera définitivement éradiqué de la surface de la terre. Certains, sous l'influence des philosophies matérialistes, pensaient que la matière est un élément absolu, ils sont en train de réaliser que leur personne n'est qu'illusion et que la seule existence absolue c'est Dieu, qui embrasse tout. Cette réalité des faits est ainsi révélée dans le Coran :
 
Dieu atteste, et aussi les anges et les doués de science, qu'il n'y a point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage ! (Coran, 3 : 18)
Par Harun Yahya

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Soubhana Allah:Qu’est-ce qu’un diamant étincelant et un crayon à papier ont en commun ?

 
Qu’est-ce qu’un diamant étincelant et un crayon à papier ont en commun ? Le diamant est très solide tandis que le graphite de la mine du crayon, lui, est fragile. Pourtant, ces deux substances différentes contiennent une formidable preuve de la création, appelée carbone.
  
Le diamant rugueux, non poli est le plus solide de tous les minerais. (1) C’est pourquoi cette variété de diamant est utilisée pour tailler et forer divers matériaux, ainsi qu’en tant qu’abrasif pour polir certaines surfaces.(2)
  
La solidité d’un minerai peut être évaluée à sa résistance au frottement avec un élément extérieur. Les scientifiques utilisent un système de point pour désigner la solidité de tous les minerais. Le diamant a la note maximale, à savoir dix sur dix. Mais qu’est-ce qui fait la solidité du diamant ?
  
Il est intéressant de noter que la fragile mine de crayon en graphite est composée de mêmes atomes de carbone que le diamant.
Mais tandis que l’un est très fragile l’autre est extrêmement dur ; l’un est noir comme du charbon, l’autre lumineux et étincelant ; l’un est facilement trouvable dans la nature, l’autre est rare. Pour toutes ces raisons, le diamant a une valeur beaucoup plus grande que le graphite.
 
Dans les deux cas, il s’agit d’atomes de carbone.
           
Qu’est-ce qui fait toute la différence ?
 
Le carbone, à la base de la vie
 
(La valeur des diamants est déterminée par leurs atomes)
   
         Avant d’examiner les différences, parlons des atomes de carbone qui composent le diamant. Pour les êtres vivants, l’atome de carbone est très important. Nevil Sidgwick, le chimiste anglais exposa dans son livre Chemical Elements and Their Compounds la chose suivante :
 Le carbone est unique parmi les éléments en nombre et en variété de composés qu’il peut former. Plus d’un quart de million de composés a déjà été isolé et étudié. Cependant, cela donne une idée très imparfaite de son pouvoir, puisque que c’est la base de toutes formes de vie. (3)
            La classe de composés formés exclusivement de carbone et d’hydrogène est appelée hydrocarbures. C’est une immense famille de composés qui inclut le gaz naturel, le pétrole liquide, le kérosène et les huiles lubrifiantes. L'éthylène et le propylène, qui sont des hydrocarbures, forment la base de l’industrie pétrochimique. Les hydrocarbures comme le benzène, le toluène et la térébenthine sont connus de quiconque a travaillé dans la peinture. Le naphtalène qui protége nos vêtements des mites est également un hydrocarbure. Les hydrocarbures associés au chlore ou au fluor forment les anesthésiques utilisés dans les extincteurs de feux ou le fréon dans les réfrigérateurs.
 
            Comme on peut le voir, le carbone est très important. C’est d’ailleurs ce qui fait la rareté du diamant, qui n’a pas d’égal pour ce qui est de sa structure de cristallin. L’atome de carbone qui donne au diamant sa solidité a une conception géométrique idéale. Le graphite est également formé de carbone mais ses atomes ne sont pas ordonnés comme dans la structure du diamant. Les scientifiques décrivent la différence par le terme allotropie.
 
Le concept d’allotropie
 
            La différence dans l’arrangement de l’espace, dans les atomes qui composent la structure de l’élément est appelée allotropie. L’atome responsable de la structure est appelé l’atome allotropique. Illustrons cela par un exemple :
           
Imaginons que nous avons acheté 3 chargements de 10.000 briques, toutes identiques. Nous avons envoyé ces briques à trois maçons différents qui vont chacun construire un mur selon leurs propres goûts.
 
- Est-ce que les murs seront identiques ?
 
- Est-ce qu’ils auront la même robustesse ?
 
- Est-ce que l’arrangement artistique des briques sera identique ?
 
Si la réponse à ces questions est oui, le mur ne sera pas allotropique.
 
Si la réponse à ces questions est non, les murs peuvent être qualifiés d’allotropique.
 
L’oxygène et l’ozone sont des allotropies d'atomes d’oxygène.
 
Le diamant, le graphite et le carbone amorphe sont des allotropies d’atomes de carbone.
 
Le phosphore rouge et blanc sont des allotropies d’atomes de phosphore.
 
Le soufre rhombique et le soufre monoclinal sont des allotropies du soufre 
 
Les caractéristiques des atomes allotropiques :
  1. L’atome et son nombre atomique sont identiques.
  2. Leur géométrie moléculaire est différente.
  3. Différentes tendances concernant les réactions chimiques, bien que les composés formés par ces réactions soient les mêmes.
  4. Solidité moléculaire différente.
Certaines caractéristiques physiques du diamant et du graphite ont été expliquées comme suit :
          
Toutes les qualités qui donnent sa valeur au diamant sont relatives aux conditions de formation. Concernant la formation naturelle d’un diamant, une chaleur et une pression excessive sont nécessaires. Le diamant est formé profondément dans la croûte terrestre. Des morceaux de diamant peuvent apparaître à la surface de la terre et geler mais cela se produit très rarement. C’est pourquoi, il y a très peu de dépôt de diamant dans le monde et que le nombre de diamants de très grande valeur est encore plus limité.
 
The natural structure and formation of diamonds has shown scientists the way to produce artificial diamonds. Diamonds have been produced in experiments in which graphite has been subjected to 100 thousand atmospheres of pressure in 3000-degree heat. However, synthetic diamonds are not as valuable as natural ones but because of their hardness, they are used as industrial abrasive.
 
            La structure naturelle et la formation de diamant ont montré aux scientifiques la manière de produire des diamants artificiels. Des diamants ont été produits de manière expérimentale, dans lesquels du graphite avait été sujet à 100.000 atmosphères dans une chaleur s’élevant à 3.000 degrés. Cependant, les diamants synthétiques n'ont pas autant de valeur que les diamants naturels, mais ils sont utilisés en tant qu'abrasif industriel en raison de leur dureté.
 
Domaine d’utilisation des diamants :
 
On distingue 3 variétés de diamant :
 
1) Les diamants transparents de joaillerie : leur très grande valeur est exprimée en carats. Un carat est égal à 0,205 grammes.
  
2.) Bort: A semi-transparent and striated diamond. It is harder than an original diamond and it is used to carve high quality diamonds. In the drilling industry, these diamonds are used for drill bits.
 
2) Le bort : diamant semi-transparent et strié. Il est plus solide que le diamant de joaillerie et est utilisé pour tailler les pierres précieuses. Ce type de diamant est également utilisé dans le forage.
  
3.) Carbonado: This is a black, uncarved diamond. It is harder than an original diamond and it is used in the manufacturing of drilling equipment.
 
3) Le carbonado : diamant noir utilisé pour la fabrication des outils de forage.
 
Sidgwick l’a souligné, l’atome de carbone, qui a seulement 6 protons, 6 neutrons et 6 électrons est un authentique miracle. En effet, le fait que la différence de disposition des atomes engendre de telles différences témoigne en faveur d’une création divine, émanation de la grâce de Dieu. 
 
Comme toutes les preuves de la création présentes dans la nature, Dieu a créé le carbone et le diamant avec toutes leurs propriétés.
Dieu est le Maître des cieux et de la terre et Sa science s’étend à toutes choses. (Coran, 4 : 126)
 
Diamants
Graphite
Atome structurel
Carbone
Carbone
Point de fusion
Elevé
Bas
Arrangement moléculaire
Droit
Droit
Carré
Hexagonal
Solidité
Solide
Fragile
Perméabilité à la lumière
perméable
imperméable
 
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1 L. Vlasanov & D. Trifonov, 107 stories About Chemistry, Mir Publishers, 1977.
2 http://www.maden.org.tr/www/7.BYKP/ekutup96/o480/kiymetli_taslar/kiymetli_ve_yari.htm
3 Nevil V.Sidgwick, The Chemical Elements and Their Compounds, vol.1, Oxford: Oxford University Press, 1950, s.490

Harun Yahya

Le Coran et la météorologie: il y a quatorze siècles!

 

 Ce que dit le Coran au sujet des nuages:

L'étude des divers types de nuages a permis aux scientifiques de réaliser que la formation et l'aspect des nuages de pluie sont régis selon des systèmes bien précis et suivent certaines étapes qui varient selon les types de vents et de nuages.        

Un des types de nuages de pluie est le cumulo-nimbus.  Les météorologues ont étudié la formation des cumulo-nimbus et la façon dont ils produisent la pluie, la grêle et les éclairs.            

Ils ont découvert que les cumulo-nimbus passent à travers les différentes étapes suivantes pour produire de la pluie: 

1)  Les nuages sont poussés par le vent: Les cumulo-nimbus commencent à se former lorsque le vent pousse des fragments de nuages (cumulus) vers une aire où ces nuages convergent (voir illustrations 17 et 18).    

Illustration 17 (Cliquez ici pour agrandir)

Illustration 17: Photo satellite montrant les nuages se déplaçant vers les aires de convergence B, C, et D.  Les flèches indiquent les directions du vent. (The Use of Satellite Pictures in Weather Analysis and Forecasting [L'utilisation des images satellites dans l'analyse et les prévisions météorologiques], Anderson et al., p. 188.)  (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.)

Illustration 18 (Cliquez ici pour agrandir)

Illustration 18: Petits fragments de nuages (cumulus) se dirigeant vers une zone de convergence près de l'horizon, où l'on aperçoit un gros cumulo-nimbus. (Clouds and Storms [Les nuages et les tempêtes], Ludlam, cliché 7.4.)  (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.) 

2)  Les nuages se rassemblent: Ensuite les fragments de nuages se rassemblent pour former un nuage plus gros1 (voir illustrations 18 et 19).     

Illustration 19 (Cliquez ici pour agrandir)

Illustration 19: (A) Fragments de nuages isolés (cumulus).  (B) Lorsque les fragments de nuages de rassemblent, les courants d'air ascendants augmentent à l'intérieur du gros nuage nouvellement formé; le nuage se développe alors en hauteur.  Les gouttes d'eau sont indiquées par les ·. (The Atmosphere [L'atmosphère], Anthes et al., p. 269.)  (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.)   

3)  Le nuage se développe en hauteur:  Lorsque les petits nuages se rassemblent, les courants d'air ascendants augmentent à l'intérieur du gros nuage nouvellement formé.  Les courants d'air ascendants qui sont situés près du centre du nuage sont plus forts que ceux situés près des bords.2Ces courants d'air ascendants provoquent le développement en hauteur du nuage, formant une structure en forme d'enclume (voir illustrations 19 (B), 20, et 21).  Ce développement en hauteur fait en sorte que le nuage s'étend jusqu'à des régions plus froides de l'atmosphère, et c'est là que des gouttes d'eau et des grêlons se forment et augmentent de volume.  Lorsque ces gouttes d'eau et ces grêlons deviennent trop lourds pour être soutenus par les courants d'air ascendants, ils commencent à tomber du nuage sous forme de pluie et de grêle.3    

Illustration 20: Un cumulo-nimbus.  Après que le nuage se soit développé en hauteur, formant une structure en forme d'enclume, de la pluie s'en échappe. (Weather and Climate [Conditions atmosphériques et climats], Bodin, p.123.) 

Illustration 20

Illustration 21

Illustration 21: Un cumulo-nimbus. (A Colour Guide to Clouds [Guide illustré des nuages], Scorer et Wexler, p. 23.) 

Dieu a dit, dans le Coran: 

N'as-tu pas vu que Dieu pousse les nuages?  Ensuite Il les réunit et Il en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de son sein. (Coran, 24:43)

Ce n'est que récemment que les météorologues ont découvert ces détails sur la formation, la structure et la fonction des nuages, en utilisant des équipements de pointe tels que des avions, des satellites, des ordinateurs, des ballons d'essai, etc. pour étudier les directions du vent, mesurer l'humidité et ses variations, et pour déterminer les niveaux et les variations de la pression atmosphérique.4                   

Le verset précédent, après avoir mentionné les nuages et la pluie, parle de la grêle et des éclairs: 

 ...Et Il fait descendre, du ciel, de la grêle provenant de nuages comparables à des montagnes.  Il en frappe qui Il veut et l'écarte de qui Il veut.  Peu s'en faut que l'éclat de son éclair ne ravisse la vue. (Coran, 24:43)

Les météorologues ont découvert que ces cumulo-nimbus, desquels tombe la grêle, atteignent une hauteur variant entre 25 000 et 30 000 pieds (7600 à 9100 mètres) , ou 4.7 à 5.7 milles (7,5 à 9,2 kilomètres),5 une hauteur rappelant celle des montagnes, comme le dit le Coran: "...Et Il fait descendre, du ciel, de la grêle provenant de nuages comparables à des montagnes."(voir illustration 21 ci-haut).          

Ce verset peut nous amener à nous poser la question suivante: pourquoi est-il dit, dans ce verset, "son éclair" en parlant de la grêle?  Cela signifie-t-il que la grêle est la cause principale de la formation de l'éclair?  Voici ce que le livreMeteorology Today (La météorologie d'aujourd'hui) dit à ce sujet.  Il dit qu'un nuage devient électrifié lorsque les grains de grêle traversent une partie du nuage où circulent des gouttelettes très froides et descristaux de glace.  Lorsque les gouttelettes heurtent les grains de grêle, elles gèlent à leur contact et libèrent en même temps de la chaleur latente.  Cela fait en sorte que la surface des grains de grêle reste plus chaude que celle des cristaux de glace environnants.  Lorsque les grains de grêle entrent en contact avec les cristaux de glace, un phénomène important se produit: des électrons circulent de l'objet le plus chaud à l'objet le plus froid.  C'est alors que les grains de grêle deviennent négativement chargés.  La même chose se produit lorsque des gouttelettes très froides entrent en contact avec des grains de grêle et que de minuscules éclats de glace chargés positivement se détachent.  Ces particules positivement chargées, qui sont plus légères, sont alors transportées dans la partie supérieure du nuage par les courants d'air ascendants.  La grêle, qui est restée avec une charge négative, descend dans la partie inférieure du nuage; cette partie devient donc négativement chargée.  Ces charges négatives sont alors déchargées sous forme d'éclairs.6 Nous pouvons conclure de cette explication que la grêle est la cause principale de la formation de l'éclair. 

Ces informations sur la formation des éclairs n'ont été découvertes que récemment.  Jusqu'en l'an 1600, les idées d'Aristote sur la météorologie étaient dominantes.  Il croyait, par exemple,  que l'atmosphère contenait deux sortes d'émanations, l'une humide, l'autre sèche.  Il affirmait également que le tonnerre était le bruit de la collision entre l'émanation sèche et les nuages environnants, et que l'éclair était l'inflammation de l'émanation sèche à l'aide d'un faible feu de forme amincie.7 Ce sont là quelques idées sur la météorologie qui étaient dominantes à l'époque de la révélation du Coran, il y a quatorze siècles. 
 

Guide de l'islam
 
 

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La genèse de l'Univers et de la terre selon l'Islam.

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le Coran , lorsqu'il fait allusion à la Création, désigne un certain nombre de phénomènes différents:

 

Ainsi, il semblerait que toute la création était à l'origine compressée en un élément unique, qui a éclaté pour donner naissance à l'Univers; cette notion est exprimée dans le verset suivant du Coran:

"Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ?" (Verset 30 / Sourate 21)

Un autre verset du Coran laisse supposer que l'Univers, depuis sa création, en en perpétuelle expansion, et ses dimensions ne cessent de grandir.

"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité." (Verset 47 / Sourate 51)

 

Un passage coranique prédit, qu'à la fin des temps, un phénomène apparemment contraire à celui de la Création aura lieu; en d'autres mots, l'univers sera compressé et anéanti, avant d'être crée à nouveau:

 

"Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons !" (Verset 104 / Sourate 21)

 

Par ailleurs, le Coran affirme aussi de façon implicite, qu'au tout début de la Création, les cieux étaient sous forme de fumée ou de gaz cosmique:

 

"Il (Dieu) S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré". Tous deux dirent : "Nous venons obéissants"." (Verset 11 / Sourate 41)

 

Il est vrai que l'on trouve dans le Coran des passages clairs et explicites qui mentionnent une création en 6 "yawm" (pluriel "ayâm"). Ce terme arabe est traduit généralement par le mot "jour". C'est ce sens qui a été retenu par la quasi-totalité des traducteurs du Coran. Voici quelques uns de ces passages:

Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours ("ayâm") (Verset 54 / Sourate 7)

 

C'est Lui qui, en six jours ("ayâm") , a créé les cieux, la terre et tout ce qui existe entre eux ( Verset 59 / Sourate 25)

 

On pourrait penser, en lisant ces passages, que le Coran ne fait que reprendre la théorie biblique de la Genèse. Pourtant, il n'en est rien. A vrai dire, la plupart des traducteurs du Coran ont retenu le sens courant du terme "yawm" et ils semblent avoir omis le fait que ce terme désigne aussi, littéralement, une période de temps très longue. La durée de cette période (ou de ce "jour") étant relative, elle peut ainsi varier énormément en fonction de la référence à laquelle elle est liée. Le Coran lui-même confirme ceci:

"Du ciel à la terre, Il (Dieu) administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour ("yawm") équivalant à mille ans de votre calcul." (Sourate 32 / Verset 5)

 

"Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour ("yawm") dont la durée est de cinquante mille ans." (Verset 4 / Sourate 70)

 

Il est donc clair, qu'à l'échelle cosmique, la durée d'un "yawm" est très longue, et qu'elle n'est pas délimitée par un lever et un coucher de soleil. Quand on étudie à nouveau les versets qui mentionnent la création de la terre et des cieux, on se rend compte que le Coran fait plutôt allusion à 6 périodes ou phases très longues, et non pas à six jours terrestres comme l'affirme la Bible.

 

Wa Allâhou A'lam !

Dieu est Plus Savant !

 

 

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