"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
1- Amener le garçon aux assemblées générales des hommes, le faire s'asseoir avec les adultes avec politesse et respect .
2- Enseigner au garçon les bonnes manières avec les adultes, lui dire de les saluer et de les respecter.
3- Il faut respecter le garçon et lui donner de la considération lorsqu'il vient dans les assemblées des hommes adultes, il ne faut pas le faire sortir de l'assemblée, mais au contraire il n'est pas permis de le faire sortir des assemblées des hommes parce que c'est sa place.
4- Donner au garçon certains petits livres dans lesquels il y a les histoires des anciens héros, comme les compagnons et les Taabi'înes, et les commandants musulmans, comme : l'histoire de Khalid ibn Al-Walid, 'Amr ibn Al-'Aass, Sâad ibn Abi Waqqaasse, Al-Qâaqâa ibn 'Amr, Hamzah ibn Abdel-Mouttaleb, Mohammed Al-Faatih…
5- Le garçon doit apprendre quelques activités sportives, comme le tir à l'arc, la natation, l'équitation, etc…
6- Non, non et non, il n'est pas permis d'humilier le garçon devant les gens et casser sa personnalité, mais au contraire il est obligatoire de l'éduquer, de lui enseigner les bonnes manières et ce qui est obligatoire pour lui, avec douceur et respect.
7- Le père doit faire attention à ce que son fils évite les causes de la délicatesse et du luxe, alors il empêche son fils de danser comme les femmes, de marcher en se balançant comme elles, de se coiffer comme elles ; il doit l'empêcher de s'habiller avec de la soie, de porter de l'or, et d'autres choses semblables parmi ce que les femmes portent.
8- Il est préférable que le père donne à chacun de ses fils un surnom qui lui est particulier, qui fera développer en lui le sentiment de responsabilité et qui lui fera ressentir qu'il est un homme, comme : Abou untel, ou Abou Abdoullah, ou Abou Mohammed, ou Abou Ibrahim…
9- Il faut enseigner au garçon d'être brave, audacieux et courageux dans certaines situations, comme par exemple : il doit être audacieux pour faire l'appel à la prière, pour faire l'imam dans la prière, pour faire les sermons, pour parler aux gens, etc…
10- Le garçon doit avoir de la pudeur dans la manière de s'habiller ; il ne doit pas s'habiller comme les filles, ni se coiffer comme elles, ni bouger comme elles…
11- Il faut éloigner le garçon du luxe, de l'orgueil, de la paresse et du repos.
12- Il faut éloigner le garçon des assemblées d'amusement, de ce qui est faux, des chansons, de la musique, et de tout ce qui renferme la passion et la féminité.
13- Il faut obliger le garçon à accomplir les prières, surtout la prière d'Al-Fajr et la prière d'Al-'Asr, car pendant ces deux prières, certaines personnes dorment ; le fait que le garçon participe à la prière en groupe dans la mosquée avec les musulmans, est une preuve de sa virilité, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :
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Et Il a dit (qu'Il soit exalté) :
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Alors, félicitations aux jeunes qui accomplissent la prière en groupe avec les musulmans pour cette description qu'Allah (qu'Il soit exalté) a faite d'eux en disant : "Des hommes"
http://fr.islamtoday.net/node/19018
.
Certains savants sont d’avis que bien qu’il soit nécessaire de mentionner le Nom d’Allâh, cette mention ne se fait pas nécessairement au moment de l’abattage mais peut se faire au moment de manger, puisque dans ce cas on ne peut pas dire que la viande a été mangée sans la mention du Nom d’Allâh sur elle.
Al-Bukhârî rapporte le hadîth suivant d’après 'Â’ishah - qu’Allâh l’agrée : « Certains musulmans, nouvellement convertis à l’islam, dirent au Prophète - paix et bénédictions sur lui - : “Des gens nous apportent de la viande et nous ignorons s’ils ont prononcé le Nom d’Allâh lors de l’abattage. Pouvons-nous en manger ou pas ?” Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - répondit : “Prononcez le Nom d’Allâh et mangez-en.” »
Par ailleurs, on rapporte que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - avait pour habitude de prononcer l’invocation suivante lorsqu’il s’apprêtait à boire ou à manger : « Bismillâh ar-rahmân ar-rahîm, Au nom d’Allâh, le Clément, le Miséricordieux », suivie de : « Allâhumma bârik lanâ fîmâ razaqtanâ wa qinâ 'adhâb an-nâr, Seigneur, bénis ce dont Tu nous a pourvus et préserve-nous du châtiment de l’Enfer. »
P.-S.
Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.
1) La position tenue par les quatre écoles Sunnites de Loi Islamique, est qu'il est illicite (haram) de toucher n'importe quelle partie d'une copie textuelle du Coran (Mushaf) sans être en état de pureté rituelle mineure (wudu), de manière à honorer le livre d'Allâh. La majorité des Imams (spécialistes) de l'Exégèse Coranique (mufassirun) déclarent que les versets : « Ce Livre est bien un noble Coran (une noble Lecture) conservé sur un Ouvrage [original] dissimulé ; seuls ceux qui se sont purifiés peuvent le toucher. Il est une révélation du Seigneur des mondes. » [2] renvoient également au fait de toucher physiquement le Coran. En outre, l'Imam Malik rapporte dans sa Muwatta que le Messager d'Allâh
a écrit une lettre à Amr Ibn Hazm
, dans laquelle il a dit, « Personne ne doit toucher le Coran, sauf celui qui est en état de pureté. » [3]
En dehors du Mushaf, si un verset complet du Coran est écrit ou inscrit sur autre chose, par exemple un mur, un morceau de papier, d'ardoise ou une pièce [et, par extension, si le Coran est conservé électroniquement dans un format numérique sur un iPhone, un PC ou un autre appareil, à partir du moment où il ne peut être classé comme Mushaf], les juristes Hanafites traditionnels (fuqaha) ont émis deux avis concernant son jugement :
Certains juristes sont d'avis qu’en plus du Mushaf lui-même, il n'est pas non plus permis de toucher un élément sur lequel un verset complet du Coran est inscrit. Il est dit dans Maraqi al-Falah :
« Également, le Wudu est obligatoire pour toucher un Mushaf, et même [pour toucher] un verset inscrit sur une pièce ou un mur, compte tenu de la déclaration d'Allâh le Très-Haut,« seuls ceux qui se sont purifiés peuvent le toucher » ou bien encore [pour toucher] la partie inscrite ou l'espace blanc [sans texte]. Certains de nos savants [Hanafi], ont toutefois déclaré que ce qui est détestable au point d’entrainer l’interdiction, est le fait qu’une personne rituellement impure, touche la zone même où le texte est écrit, et non pas l'espace vide [blanc], car dans ce dernier cas, la personne ne touche pas à proprement parler le Coran. La position correcte est que le fait de toucher l'espace blanc est semblable à toucher le texte lui-même [les deux ne sont pas autorisés]. » [4]
Reconnaissant que certains juristes Hanafites limitent l'interdiction de toucher à la zone même où le texte Coranique est inscrit, l’Imam Shurunbulali dans le passage ci-dessus explique que la position correcte est que si un verset est écrit sur autre chose que le Mushaf, sur une ardoise par exemple, alors non seulement il est interdit de toucher cette partie de l'ardoise où est inscrit le verset, mais également l'ardoise elle-même. Sur cette base, si l’application de Coran est activée et que les versets apparaissent sur l'écran d'un iPhone, d’un PC ou d’autres appareils électroniques, il n'est pas permis de toucher l'appareil sans avoir le Wudu.
Le deuxième avis au sein de l'école Hanafite, est que si les versets du Coran sont inscrits sur autre chose qu'un Mushaf, il est alors uniquement interdit de toucher cette partie de l’élément où les vers sont inscrits et non l’élément entier. L’Imam Ibn Abidin , citant Halabi et Al-Bahr al-Ra'iq, déclare :
« ... Il n'est pas illégal [de toucher] autre [support] qu'un Mushaf, sauf la zone où les versets sont inscrits. » [5]
On peut rejoindre la position choisie par les imams Ibn Abidin, Ibn Nujaym et d’autres, en raison de la nécessité et de l'utilisation répandue du Coran sous forme numérique. Il est toutefois préférable et plus proche de la bienséance lorsque cela est possible de prendre des précautions et de se conformer à la première position. Sur cette base, une fois que les versets du Coran apparaissent sur l'écran, il n’est alors pas permis de toucher la zone où le texte apparaît sans avoir le Wudu. Toucher d'autres parties de l'iPhone ou l'appareil en lui-même sera cependant autorisé.
Notez que si l’application de Coran n'est pas activée et que donc les versets n’apparaissent pas sur l'écran, alors il est tout à fait permis de toucher l’appareil et son écran sans Wudu.
2) En ce qui concerne le fait de se rendre aux toilettes avec son téléphone contenant des versets Coraniques, des Hadiths, des invocations Prophétiques, etc. stockés dans sa mémoire, si l'application n’est pas en fonction et que le texte n'est pas visible à l'écran, cela est permis. Toutefois, se rendre aux toilettes avec son téléphone alors que le texte est visible sur l'écran est très irrespectueux et blâmable. Il est dit dans Al-Fatawa al-Hindiyya :
« Il est détestable [au point d’entrainer l’interdiction] d’entrer aux toilettes avec une bague sur laquelle est inscrit le nom d'Allâh le Très-Haut ou une partie du Coran. » [6]
Et Allâh est Plus Savant.
Muhammad ibn Adam al-Kawthari
Darul Iftaa, Leicester, UK
Notes :
[1] La biographie du Mufti Muhammad ibn Adam al-Kawthari est disponible ici
[2] Coran : 56/77-80
[3] Al-Muwatta n° 534
[4] Voir : Maraqi al-Falah avec le commentaire de Tahtawi page 82
[5] Voir : Radd al-Muhtar ala ‘l-Durr al-Mukhtar 1/173
[6] Al-Fatawa al-Hindiyya 1 / 50
On ne peut parler de sexualité sans évoquer le problème du harcèlement sexuel. Il est d'actualité et paraît difficile à aborder car dans la pratique, le public est rarement témoins d'actes ou de scènes de harcèlement. Habituellement, Il ne se fait pas au grand jour. D'où la difficulté de le cerner dans tous ses contours. Selon notre foi, il n'est pas bien d'être harceleur, encore moins d'en être une victime.
Qu'est ce que le harcèlement ?
Quelles formes peut-il prendre ?
Comment s'en préserver et comment se comporter lorsqu'on subit un harcèlement sexuel ?
Autant d'interrogation qu'il nous faut tenter d'élucider en tenant compte des principes de notre religion.
I. Définition
Le harcèlement sexuel est le fait pour toute personne de harceler autrui par des agissements dont le but est d'obtenir des faveurs de nature sexuelle à son profit ou au profit d'un tiers.
La loi définit le harcèlement sexuel par le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ou sa position .
Ainsi il y a harcèlement sexuel chaque fois que :
Quelqu'un qui dispose d'une autorité fonctionnelle sur vous, c'est-à-dire, concrètement, à qui vous êtes subordonné(e) ;
Vous impose des contraintes (ordres injustifiés, insultes, chantage…) ;
En vue d'obtenir de vous le bénéfice d'actes de nature sexuelle.
Normalement quand il est prouvé, le harcèlement est puni par la loi (amende, même emprisonnement dans certains pays…).
Si dans certaines cultures notamment occidentales, les déclarations d'amour ou les propositions indécentes avec une pression forte, les demandes insistantes et excessives ne sont pas nécessairement perçues comme harcèlement sexuel, il faut savoir que l'islam condamne toute invite à la débauche.
II. Les pratiques rencontrées
Les pratiques du harceleur ou de la harceleuse peuvent aller des paroles apparemment simples aux plus grossières et indécentes ou même aller aux actions les ignobles.
De façon générale, le harcèlement sexuel comporte les caractéristiques suivantes :
des paroles, des gestes, des comportements ou des contacts physiques qui ont un caractère sexuel envers une autre personne c'est-à-dire qui sont une invite à avoir des relations sexuelles ou qui sont même des préliminaires;
généralement répétés (ces paroles et gestes, mais un seul acte grave ou une parole graves peut suffire);
non désirés par la personne, homme ou femme, qui les subit;
souvent accompagnés de chantage, même quand cela n'est pas dit ouvertement (quand un supérieur laisse planer l'idée de «sanctions » injustifiées)
Quand le coupable n'a pas exercé de pression en utilisant son autorité mais a imposé un contact physique "inapproprié" à la victime cela devient une agression sexuelle (tentative de viol) condamnable.
Généralement, le harcèlement sexuel débute par une "sexualisation" du rapport de travail qui va dans le sens d'une humiliation et d'un abus d'autorité : "je profite de ma fonction pour te dominer et obtenir de toi le bénéfice d'actes sexuels, que je ne peux obtenir par ta volonté ou un rapport de séduction".
III. Comment s'en préserver et comment se comporter lorsqu'on subit un harcèlement sexuel ?
En général, il faut simplement respecter les principes islamiques dans tout milieu professionnel ou social :
- Demander l'aide et la protection de DIEU contre les tentations
- Le respect de l'habillement islamique surtout pour les sœurs;
- Ne pas séduire intentionnellement (par la voix, la démarche, surtout pour les sœurs, etc.)
- Ne pas donner l'impression d'être une personne qui veut être draguée, facile à draguer
- Eviter se s'isoler avec une personne du sexe opposée quelle que soit sa foi ou l'étendu de son savoir islamique, pas questions non plus de partager la même chambre qu'une personne du sexe opposée qui n'est pas un parent interdit pour le mariage; ALLAH, Le Très Haut dit dans la sourate 17 verset 32 : « Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! »
Que faire en cas de harcèlement sexuel ?
Lorsqu'on est victime d'harcèlement sexuel :
- il faut demander l'aide de DIEU, résister et refuser le péché. Le prophète Youssouf est le modèle en cela. Pour ce qui est de récompenses dont on peut s'attendre de la part du Seigneur des mondes. Le prophète (saw) parlant des 7catégories de personnes qui seront à l'ombre du trône de DIEU une personne qu'une autre de bonne condition sociale invitait à commettre l'adultère ou la fornication et qui refusa par la crainte de DIEU.
- Il faut en parler à des frères ou sœurs de confiance .Il ne faut pas avoir cette prétendue honte de la situation que vous traversez et vous enfermer dans un isolement. Parler du problème n'est pas toujours facile mais c'est essentiel, cela signifie qu'on enclenche quelque chose pour s'en sortir, pour prendre de la distance avec ce qui s'est passé et pouvoir être aidé pour savoir quoi faire. Le plus important est de ne pas rester seul. Il faut solliciter de l'aide, en parler, que ce soit à des amis, à ses parents… Il faut en parler à entre conjoints, à la cellule d'écoute du CERFI, à un imam etc.…surtout ne pas se confier à une seule personne qui ignore ou ne pratique pas l'islam.
- Vous pouvez demander à la personne qui vous harcèle dans votre milieu de travail d'arrêter,éviter de vous isoler avec la personne pour en discuter
- Ne jamais céder au harcèlement, utiliser tous les moyens à votre disposition : l'ensemble de vosfrères et sœurs (si nous sommes enseignants, nous avons des frères et sœurs conseiller,inspecteurs, Directeurs Régionaux, Directeurs Provinciaux, magistrats etc. qui n'hésiteront pas à nous soutenir).
Si vous pensez être victime de harcèlement sexuel, il est impératif de réunir des témoignages des personnes qui travaillent avec vous afin de corroborer la preuve des pressions exercées par votre supérieur hiérarchique. Il est par ailleurs impératif de conserver toutes les preuves des prises de contact initiées avec vous par votre supérieur hiérarchique, telles que SMS, lettres, copies d'e-mail, enregistrement de conversations sur votre portable par exemple, cadeaux, etc.
Enfin, dès que vous pensez être victime de harcèlement sexuel, vous devez absolument ne pas vous isoler et, au contraire, faire appel à des personnes susceptibles, soit de vous soutenir dans l'introduction d'une défense psychologique et juridique, soit de témoigner en votre faveur :
Si vous êtes victime de harcèlement sexuel qui persiste, vous pouvez déposer une plainte auprès du tribunal, du commissariat de police, de la gendarmerie. Car il faut le rappeler, Toute personne qui commet des actes de harcèlement sexuel encourt le risque d'être poursuivie devant la juridiction pénale. En outre, le salarié coupable de harcèlement encourt une peine sanction disciplinaire de la part de son employeur ; vous pouvez adresser aussi une plainte à votre direction des ressources humaines.
Pour terminer, nous exprimons le souhait qu'une petite cellule du CERFI soit mise en place afin d'assister psychologiquement et juridiquement les cerfistes et les musulmans en général qui seraient victimes de harcèlement ou d'autres situations plus graves mettant en péril leur foi.
Que Dieu nous protège contre Satan, ses alliés et leurs différentes tentations.
Peut-on soumettre comme condition dans un acte de mariage que l'on souhaite que son mari soit monogame. Si oui dans le cas où cette condition ne serait pas respectée, est-ce qu'on peut s'en servir pour justifier une demande de répudiation ?
Il y a sur cette question des divergences entre les savants musulmans. Voici les avis qui sont ramenés à ce sujet par Moufti Taqi Ousmâni (Réf: "Dars Tirmidhi", commentaires du "Sounan Tirmidhi" - Volume 3 / Page 412) et Cheikh Wahbah Zouheïli (Réf: "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 7 / Page 56):
D'après l'école hanafite, la femme est en droit de poser comme condition dans l'acte de mariage que son mari ne prendra pas d'autre épouse. A partir de là, si l'homme accepte, il sera tenu de respecter cette condition devant Allah ("Diyânatan"). Mais s'il ne tient pas sa promesse, l'épouse n'aura pas le droit de réclamer le divorce ("Qadhâ'an"). Selon l'Imâm Nawawi r.a., l'opinion de l'école châféite est similaire à celle des hanafites sur cette question.
D'après l'école hambalite, il est tout à fait permis de soumettre cette condition lors du contrat de mariage. Si l'homme l'accepte, il lui sera obligatoire de la respecter. Par la suite, s'il ne tient pas son engagement, la femme sera en droit de demander le divorce. Dr Abdoul Karîm Zaydân (Réf: "Al Moufassal" - Volume 6 / Page 133) rapporte que cet avis était également celui de nombreux Compagnons (radhia Allâhou anhoum), parmi lesquels Oumar (radhia Allâhou anhou) , Sa'd Ibnou Abi Waqqâs (radhia Allâhou anhou) et Mouâwiyah (radhia Allâhou anhou). Cet avis est encore celui qui a été choisi par Allâmah Ibnou Taymiyah (r.a.). Dr Abdoul Karîm Zaydân accorde lui aussi préférence à cette seconde opinion.
Pour l'école mâlékite:
- Si la femme pose une condition simple (du genre: "Je t'épouse à condition que tu te remarieras plus"), sans la relier de façon explicite avec un choix de divorce (du genre: "Je t'épouse à condition que tu te remarieras plus; si tu le fais, j'ai le choix de divorcer ou de rester avec toi."), dans ce cas, l'opinion de l'école mâlékite est proche de celle des hanafites, sauf que d'après cette école, il est "Makrouh" (blamâble) de poser ce genre de conditions.
- Mais, si la femme a stipulé dans le contrat de mariage que son mari ne devrait pas prendre de seconde épouse, et qu'elle ajoute que, s'il ne respecte pas cette clause, elle aura le choix de divorcer ou de rester en sa compagnie, la condition posée sera valide et effective (bien que "Makrouh", d'après ce qu'écrit Cheikh Zouheyli). Dans ce cas, en cas de violation de la part de l'époux, elle bénéficiera du choix de se séparer ou de rester avec lui. Comme le rappelle Ibnou Taymiyah r.a., cet avis de l'école mâlékite est , dans le fond, très proche de celle de l'école hambalite.
(Réf: Fatâwa de Ibnou Taymiyah r.a. et "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 6 / Page 55).
http://www.musulmane.com/modules.php?name=News&file=article&sid=40
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité