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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Attention à la prodigalité dans le luxe !

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Une nation grandit et gravit les échelons de la puissance et de la dignité lorsqu’elle adopte un certain nombre de valeurs. Parmi ces valeurs, une des plus importantes est l’économie dans les depensesdépenses. L’économie est en effet une vertu médiane située entre deux vices : l’avarice et la prodigalité. Quantitativement, le caractère économe d’une personne variera en fonction de sa situation financière aisée ou difficile. Mais qualitativement, on dira qu’une personne est économe lorsque les dépenses qu’elle fait pour son alimentation, sa garde-robe, son logement et ses meubles ne dépassent pas la moyenne de sa classe socio-professionnelle, tout en menant une vie digne et sans dettes.

Puisque l’économie repose sur l’absence de prodigalité dans le luxe, nous avons choisi d’axer notre propos sur la prodigalité et sur les conséquences fâcheuses qu’elle entraîne.

La prodigalité mène à la ruinela. Le prodigue dépense en effet sans compter dans le but de satisfaire ses plaisirs, jusqu’à la dilapidation totale de son argent. Il sombre alors dans la classe des indigents et des démunis. Combien de demeures ont en effet été construites par de riches pères de famille, qui les ont pourvues de toutes sortes de meubles et d’installations, qui les ont entourées de divers moyens de production de richesses, telles que des terres agricoles, des usines, des commerces, tandis que ces biens sont ensuite devenus la propriété d’enfants gagnés par l’amour du luxe, laissant libre cours à leurs envies, ruinant les moyens de production de richesses et démolissant leurs propres demeures. Cette descendance a ainsi rejoint la classe des misérables qui n’ont même pas de quoi manger.


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Lorsqu’un homme aisé tombe dans la pauvreté, il ne lui reste plus qu’à ruminer l’amertume de l’humiliation et à se morfondre en chagrins.

De même, une nation détient sa dignité et sa puissance dans la mesure où les caisses de l’Etat sont pleines. Abû Ja'far Al-Mansûr [1] recommanda ainsi à son successeur Al-Mahdî, avant de mourir : « Tu demeureras puissant aussi longtemps que les caisses de l’Etat seront pleines ».

C’est pourquoi le Cadi Mundhir Ibn Sa'îd Al-Ballûtî tenait régulièrement front au Calife 'Abd Ar-Rahmân An-Nâsir [2] et réclamait qu’il cessât de prodiguer les deniers publics pour la construction et la décoration de somptueux édifices. Il tenait devant lui des propos très critiques, le sermonnant un jour par les vers suivants :

Yâ bâniyaz-zahrâ’i mustaghriqan *** Awqâtahu fîhâ amâ tumhili
Lillâhi mâ-ahsanahâ rawnaqal- *** law lam takun zahratuhâ tadhbuli

Ô architecte d’Az-Zahrâ’ la florissante ! Toi qui y dépense tout ton temps, ne vas-tu répit t’accorder ?
Par Dieu, qu’elle serait splendide si seulement sa fleur n’allait pas se faner !

Puis il dit : « Seigneur, sois Témoin que j’ai transmis le message ».

La prodigalité dans le luxe favorise l’émergence de comportements immoraux, tels que la lâcheté, l’injustice, la malhonnêteté et l’indisposition à donner de son argent pour des causes louables.

Le prodigalité dans le luxe mène à la lâcheté dans la mesure où l’ancrage des âmes dans l’apparat et les plaisirs mondains renforce leur attachement à la vie, et les porte à éviter les champs de bataille, même si c’est leur honneur qui est en jeu, même s’il s’agit de défendre leur vie, leur dignité et leurs biens.

L’homme qui baigne dans l’apparat et les plaisirs mondains déteste la mort plus que quiconque, et ne se précipitera guère dans les champs de bataille. C’est pour cette raison que lorsqu’un homme désire vanter la vertu du courage, il parlera de son empressement à partir à la guerre sans se soucier ni peu ni prou des plaisirs et des apparats qu’il a laissés derrière lui. Al-Hutay’ah Al-'Absî dit à cet effet :

Idhâ hamma bil-a'dâ’i lam yuthni 'azmahu *** Ka'âbun 'alayhâ lu’lu’w-wa-shunûfu
Hasânul-lahâ fil-bayti ziyyuw-wa-bahjatuw- *** wa-mishyun kamâ tamshil-qatâtu qatûfu

Engagé contre l’ennemi, sa détermination ne saurait être fléchie par une belle, parée de perles et de boucles d’oreilles,
Chaste épouse emplissant la maison de son élégance et de sa séduction et arborant la démarche nonchalante d’un ganga cata [3].

Si les amoureux du luxe sont de nature à fuir devant la mort, alors il est du devoir de la nation qui désire se relever de sa torpeur, d’en finir avec la prodigalité dans le confort, et de substituer à la prodigalité le sacrifice dans des actions de bienfaisance et de réforme.

La prodigalité dans le luxe tend à entraîner les âmes dans la commission de l’injustice, dans la mesure où l’homme vautré dans le luxe est déterminé à gagner l’argent qui lui permettra de satisfaire ses envies, sans guère de scrupules quant à l’obtenir par des moyens illicites, en faisant main basse sur les biens d’autrui par la corruption, ou par l’usurpation s’il détient quelque autorité ou quelque puissance.

Lorsqu’on proposa à Muhammad Ibn Bashîr la judicature de Cordoue, il demanda conseil auprès d’un de ses amis sur la réponse qu’il devait apporter à cette sollicitation. Son ami lui posa alors un certain nombre de questions afin de mesurer jusqu’à quel point il était épris de justice. L’une de ses questions était la suivante : « Jusqu’à quel point aimes-tu la bonne chair, les fines étoffes et les confortables montures ? – Par Dieu, peu m’importe ce qui assouvit ma faim, qui recouvre mon corps et qui porte mes effets personnels, répondit Ibn Bashîr. – Dans ce cas, répondit l’ami, accepte la judicature, car tu n’es pas mauvais. »

La prodigalité dans le luxe emporte l’honnêteté, dans la mesure où l’homme noyé dans le luxe n’a d’autre souci que d’obtenir quelque apparat ou quelque plaisir du palais ; et souvent, ces envies le conduisent à trahir la confiance d’autrui, en faisant main basse sur l’argent qu’on lui confie pour le dépenser dans ses envies déchaînées.

La prodigalité dans le luxe indispose au don de son argent pour des causes louables, dans la mesure où l’homme habitué au luxe, et dont le cœur est devenu prisonnier, n’a de plus grand objectif en amassant de l’argent que de le dépenser dans des nourritures délicates, dans une garde-robe splendide ou dans de somptueuses tapisseries.

C’est pour cette raison qu’en règle générale, les amoureux du luxe qui dissipent leurs biens sont moins enclins que d’autres à tendre la main pour redonner de la joie aux nécessiteux et aux sinistrés, qui ont pourtant besoin de leur soutien. Ils sont moins enclins à répondre à l’appel de la générosité dans le but de faire plaisir à leurs frères. De ces considérations, nous aboutissons au constat que la prodigalité présente un autre défaut, qui est la rupture des liens de compassion et d’amour entre une grande partie des individus de la nation.

La prodigalité dans le luxe a une influence majeure sur la négligence du devoir de bon conseil et d’appel à la vérité à l’égard d’autrui. L’homme habitué à mener grand train, et dont l’âme est devenue familière d’une vie douce et paisible, est souvent déterminé à préserver ce mode d’existence. Il évitera ainsi les situations embarrassantes qui pourraient lui causer la perte de quelque avantage. Il taira par exemple une parole de vérité méritant d’être dite en face de quelque notable ou quelque puissant qui déteste entendre la voix de la vérité ; il renoncera à se confronter, par une parole de vérité, à quelque notable ou quelque puissant qui pourrait le priver de son confort. Un tel homme renoncera alors à plus forte raison à l’appel à la vérité de manière générale.

La prodigalité dans le luxe est nuisible à la santé. Les observations scientifiques ont montré que le prodigue qui se livre à des excès de nourriture et de boisson ne jouit pas de la santé dont bénéficient les gens sobres dans leur nourriture et leur boisson.

Ibn Khaldûn, qui a intégré dans sa Muqaddimah un discours sur les maladies, indique que celles-ci "sont plus fréquentes chez les citadins, en raison de l’opulence de leur mode de vie, de l’abondance de leur alimentation et de la diversité de leurs mets". Il indique ensuite que ces mêmes maladies sont plus rares chez les ruraux en raison de la frugalité de leur alimentation et de la simplicité de leurs repas [4].

Si la santé est une des composantes de l’héroïsme, alors il est du devoir des individus et des groupes de s’en tenir à la sagesse de la sobriété dans leur nourriture et leur boisson. Il n’y a guère de mérite à ce qu’une nation dispose sur ses tables toutes sortes de mets, car le mérite consiste en ce qu’elle soit composée d’hommes sains dans leurs corps, déterminés dans leurs idéaux, éclairés dans leurs esprits.

La prodigalité dans le luxe ne s’accomode guère de l’excellence dans les sciences. Car l’âme baignée de toutes parts par le confort tend à voir fléchir sa quête de plaisirs intellectuels. La raison en est que le plaisir auquel elle goûte l’empêche de rechercher de nouveaux plaisirs, tels que le plaisir du savoir, d’une manière suffisamment active pour atteindre le stade du génie intellectuel. Il est clair que le stade du génie ne saurait être atteint sans endurer des difficultés et sans affronter des dangers. Or l’homme qui prodigue son argent dans le luxe a une bien trop faible détermination pour pouvoir tenir ferme face à l’adversité et aux épreuves.

Telles sont les caractéristiques de la prodigalité dans le luxe. L’histoire nous relate cependant que des individus grandirent dans des familles riches et aisées, sans pour autant devenir de misérables amoureux du luxe. Bien au contraire, ils grandirent et se développa en eux l’ambition des grandes œuvres. Ils méprisèrent ce que l’on appelle les plaisirs sensoriels, bien qu’ils fussent à la portée de leurs mains. Ils s’orientèrent plutôt vers le savoir, ou vers d’autres formes de grandeur, et s’y épanouirent jusqu’à atteindre la finalité ultime. Tel fut l’exemple de 'Umar Ibn 'Abd Al-'Azîz, qui grandit dans une famille princière, puis qui, une fois devenu calife, parvint, grâce à la sagesse et à la tempérance dont Dieu lui avait fait don, à n’accorder aucun intérêt pour l’apparat et les nourritures délicates. Il vécut tel un indigent, alors que les trésors de la terre étaient sous son emprise. Il mourut, laissant, derrière lui, la mémoire, aussi parfumée que l’odeur du musc, d’une vie exemplaire.

Tel fut également l’exemple de Abû Muhammad Ibn Hazm, qui grandit en Andalousie dans une famille de ministres, puis qui accéda lui-même au poste de ministre, avant de mettre un terme à ces activités pour se consacrer à l’acquisition de la connaissance, jusqu’à atteindre la classe des plus grands savants, tout en se distinguant par une opinion indépendante et une plume éloquente.

Lorsque nous mettons en garde contre la prodigalité dans le luxe, nous ne souhaitons nullement que les hommes se détournent unanimement et massivement des parures et des plaisirs. Dieu – Exalté soit-Il – dit en effet : « Dis : « Qui a déclaré illicites les parures et les mets succulents dont Dieu a gratifié Ses serviteurs ? » » [5]

Nous souhaitons simplement appeler les âmes à la sobriété, afin de les protéger contre l’amour démesuré de l’apparat et des plaisirs mondains, qui ne doivent en aucun cas devenir des objets de fierté ou de vanité :

Yufâkhirunâ bi-ma’kûliw-wa-libsiw- *** wa dhâlika fakhru dhî hadhdhin hazîli

Il tire fierté de sa nourriture et de ses habits. Quelle bien piètre fierté est-ce là !

Le Noble Coran entend amener les hommes à emprunter le droit chemin, qui est le chemin de la sobriété. Car après avoir enjoint dans de multiples versets de dépenser son argent dans des causes louables, il interdit formellement la prodigalité, Dieu – Exalté soit-Il – déclarant à cet effet : « Ne referme pas ton poing autour de ton cou par avarice, et ne donne pas non plus à pleines mains, si tu ne veux pas être blâmé ni éprouver des regrets ! » [6]

Les prodigues sont associés à des êtres démoniaques : « Les dilapidateurs sont les frères des démons. » [7]

Ils sont comptés au nombre de ceux qui méritent le courroux divin : « Mangez et buvez mais ne prodiguez point ! Car Dieu n’aime pas les prodigues. » [8] La négation de l’amour divin est ici synonyme de courroux divin.

Dieu – Exalté soit-Il – loue, chez les bienheureux parmi Ses serviteurs, la vertu de l’économie, parlant de « ceux qui, dans leurs dépenses, tiennent un juste milieu, de façon à n’être ni avares ni prodigues » [9].

Considèrant que la prodigalité emporte le bonheur de l’individu et de la famille, le Sage Législateur a édicté la mise sous tutelle des biens des mineurs et des incapables majeurs, afin que leurs tuteurs subviennent à leurs dépenses de manière économe, et ce, jusqu’à ce que leur maturité soit dûment constatée. Dieu – Exalté soit-Il – dit à cet effet : « Si vous constatez qu’ils ont atteint la maturité, alors remettez-leur leurs biens. » [10]

Si le prodigue qui dilapide son argent est un individu blâmable et critiquable, alors celui qui emprunte l’argent d’autrui pour le dilapider dans ses envies est encore plus digne d’être blâmé et critiqué. Le sage poète dit :

Idhâ rumta an tastaqridal-mâla min akhin *** Ta'awwatta minhul-yusra fî zamanil-'usri
Fa-sal nafsakal-infâqa min kîsi sabrihâ *** 'Alayka wa indhâran ilâ sâ'atil-yusri
Fa-in as'afat kuntal-ghaniyya wa in abat *** Fa-kullu manû'in ba'dahâ wâsi'ul-'udhri

Si tu demandes à emprunter de l’argent auprès d’un frère, qui t’a habitué à ses largesses dans les situations difficiles,
Alors demande plutôt à ton âme de dépenser de la bourse de sa patience à ton égard, en attendant l’heure des largesses.
Si elle accepte, alors tu es un homme riche ; mais si elle refuse, alors quiconque te refusera ensuite son aide est largement excusable.

Observant les fâcheuses conséquences de l’endettement, faites d’humiliation et de chagrin, un sage a jugé détestable le fait de recourir à l’emprunt, même s’il s’agit de le dépenser dans le but de maintenir un niveau de vie correct, disant :

Akhadhtud-dayna adfa'u 'an tilâdî *** Wa-akhdhu-dayni ahlaku lit-tilâdi

J’ai contracté des dettes pour préserver mon capital ; mais contracter des dettes est le meilleur moyen de perdre son capital.

Le principe de l’endettement ne pose pas de problème lorsqu’il s’agit de répondre à un besoin urgent et lorsque que le débiteur est confiant vis-à-vis de la bonté d’âme du créancier, et qu’il est déterminé à rembourser sa dette, sitôt l’échéance arrivée à terme :

Yu'ayyirunî bid-dayni qawmî wa innamâ *** Tadayyantu fî ashyâ’a tuksibuhum hamdâ

Mon clan me blâme pour mon endettement, alors que je me suis endetté pour des choses qui feront leur renommée.

Nous mettons en garde contre les conséquences de la prodigalité, et nous appelons à l’économie. En outre, l’économie ne compte pour une vertu que lorsque l’individu s’est acquitté des sommes redevables pour l’entretien obligatoire de ses proches, et des aumônes imposées au bénéfice des pauvres et des nécessiteux, et qu’il a offert généreusement son aide pour des actions d’intérêt public, telles que la construction de mosquées, d’écoles, d’hôpitaux, d’asiles, ou pour des actions de développement des moyens de préservation de la souveraineté de la nation et de défense de ses droits.

Wa laysa ghinan illâ ghinâ zaynil-fatâ *** 'Ashiyyata ya'râ aw ghadâta yanîlu

Il n’y a pas de plus grande richesse que la beauté d’un jeune homme qui est dénué le soir ou qui gagne sa vie le jour [11].

Muhammad Ibn 'Imrân [12] était accusé d’avarice. Il répondait : « Par Dieu, je ne reste pas de glace devant une juste cause. Et je ne fonds pas devant une injuste cause. »

L’adage dit : « Ne préserve pas tes richesses devant une juste cause, et ne dépense le moindre sou devant une injuste cause. »

Les gens aisés ne perdent rien à être économes dans leur nourriture et leur garde-robe, dès lors qu’ils dépensent leurs biens dans des actes de générosité et de garantie des droits de la société. Une telle économie témoignerait au contraire en faveur de leur excellence et de leur vertu. Qutaybah Ibn Muslim [13] raconte : « Mon père m’envoya quérir Dirâr Ibn Al-Qa'qâ' et me demanda de lui dire que parmi les siens, il y avait des réparations à payer pour des morts et des blessés, et qu’ils souhaitaient qu’il se rendît à la mosquée, afin d’apporter sa contribution au paiement des prix du sang. Je m’en fus donc le trouver et l’en informai. Il appela alors : « Jeune fille ! Apporte-nous le déjeuner ! » La servante amena du pain grossier, qu’il coupa en morceaux dans un jus de macération de dattes, sur lequel il versa de l’huile avant de commencer à manger. Lorsqu’il eut finit, il s’exclama : « Louange à Dieu ! Du blé d’Ahwaz, des dattes de l’Euphrate et de l’huile de Syrie ! » Il se rendit ensuite à la mosquée où il effectua une prière. Ceux, parmi son clan, qui attendaient réparation et ceux qui devaient réparation s’étaient rassemblés et discutèrent longuement avant d’arriver à un accord. Dirâr intervint alors et leur demanda : « Qu’avez-vous décidé ? » Ils répondirent qu’ils s’étaient accordés sur un certain nombre de dromadaires en guise de réparation. Dirâr déclara : « Je prends tout à ma charge ! » puis il rentra chez lui. »

Si Dirâr Ibn Al-Qa'qâ' prodiguait dans le luxe, il n’aurait guère fait don à son clan de tout l’argent nécessaire au paiement des prix du sang, et se serait contenté d’une modeste contribution payée contre son gré, à l’instar des prodigues dans le luxe.

Nous nous plaignons des dépenses débridées et inconsidérées, à l’instar de cette exécrable prodigalité que l’on rencontre dans les cérémonies nuptiales ou funéraires. Chez nous, de tels événements sont organisés avec fort peu de sagesse et de raison, car ils dévorent des sommes d’argent telles que le maître de maison n’en tire aucun mérite, pouvant même au contraire, se trouver exposé à la critique et au péché.

Si la prodigalité comporte des effets nocifs aussi nombreux pour les individus et les groupes, alors il est une obligation pour les politiques et pour les intellectuels réformateurs de s’entraider à lutter pour cette cause, afin que les gens s’éloignent de la prodigalité dans leur nourriture, dans leur boisson, dans leur garde-robe, dans leurs maisons et dans leurs objets d’intérieur, et de rechercher le meilleur moyen permettant de parvenir à cette fin.

Ibn Al-Khatîb dit dans son article politique : « Tes sujets sont des dépôts que Dieu t’a confiés. [...] Porte-les à ne dépenser qu’en fonction de leurs moyens. » [14]

P.-S.

Traduit de l’arabe d’un article de Sheikh Muhammad Al-Khidr Husayn, paru dans la revue Al-Hidâyah Al-Islâmiyyah et faisant partie du premier tome d’une compilation d’articles intitulée Maqâlât Li-Kibâr Kuttâb Al-'Arabiyyah fî Al-'Asr Al-Hadîth (Sélection d’articles des plus grands écrivains arabes de l’ère contemporaine), élaborée par Sheikh Muhammad Ibn Ibrâhîm Al-Hamad et téléchargeable en ligne sur le site Islamhouse.com.

Notes

[1] Abû Ja'far Al-Mansûr est le deuxième calife de la dynastie abbasside et le fondateur de la ville de Bagdad. NdT

[2] 'Abd Ar-Rahmân An-Nâsir, dit 'Abd Ar-Rahmân III, est un calife omeyyade d’Andalousie. NdT

[3] Le ganga cata est un oiseau vivant dans les régions arides et semi-arides allant du sud de la France au Moyen-Orient en passant par la Péninsule ibérique et l’Afrique du Nord. NdT

[4] Conférer Târîkh Ibn Khaldûn de Sheikh 'Abd Ar-Rahmân Ibn Khaldûn, disponible en ligne sur le site Al-Eman.com. NdT

[5] Sourate 7, Al-A'râf, Les Limbes, verset 32.

[6] Sourate 17, Al-Isrâ’, Le Voyage nocturne, verset 29.

[7] Sourate 17, Al-Isrâ’, Le Voyage nocturne, verset 27.

[8] Sourate 7, Al-A'râf, Les Limbes, verset 31.

[9] Sourate 25, Al-Furqân, Le Discernement, verset 67.

[10] Sourate 4, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 6.

[11] Le poète vante ici le mérite d’un homme qui, le soir venu, a nourri sa famille et ses proches, jusqu’à se retrouver lui-même dans le dénuement, puis qui, dès le lendemain, repart gagner son pain. NdT

[12] Muhammad Ibn 'Imrân était le Cadi de Médine au VIIIe siècle. NdT

[13] Qutaybah Ibn Muslim était un général musulman qui conquit une grande partie de l’Asie centrale. NdT

[14] Conférer Rayhânat Al-Kitâb wa Naj'at Al-Muntâb de Lisân Ad-Dîn Ibn Al-Khatîb, disponible en ligne sur le site Islamport.com.

Source:

http://www.islamophile.org/spip/Les-effets-nocifs-de-la.html

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Le mauvais œil

Ibn ‘Abbâs (Radhiya Allahou ‘Anhou) a rapporté que le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) a dit: « Le mauvais œil est une vérité, et si une chose pouvait devancer la prédestination, ce serait le mauvais œil. » (Mouslim)

Anas (Radhiya Allahou ‘Anhou) a dit: « Le Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) a autorisé la Rouqyah pour la piqûre venimeuse, le mauvais œil et l’eczéma. » [Muslim (2196)]

Abou Hurayrah a rapporté que le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) a dit : « Le mauvais œil est une vérité. » ((Mouslim)

‘Aisha (Radhiya Allahou ‘Anha) a dit : « On ordonnait au temps du Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) à celui qui était à l’origine du mauvais œil de faire ses ablutions, et à celui qui en était atteint de s’en laver. » (Sahih Abou Dawoud )

‘‘Aisha (Radhiya Allahou ‘Anha) a dit également: « Le Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) m’a ordonné, ou a ordonné, de pratiquer la Rouqya contre le mauvais œil. » (Boukhari et Mouslim)

‘Oubayd Ibn Rifâ’ah Az-Zourqi a rapporté que Asma Bint ‘Omays a dit : « Ô Messager d’Allah ! Les enfants de Ja’far sont atteints du mauvais œil. Dois-je leur faire la Rouqya? » Il dit : « Oui, si une chose pouvait devancer la prédestination, ce serait le mauvais œil. » (1252ème hadith de As-Sahihah)

Abou Oumamah Sahl Ibn Hounayf a rapporté le récit suivant :

« ‘Amir Ibn Rabi’ah vit un jour Sahl Ibn Hounayf se laver, et il dit : « Par Allah ! Je n’ai jamais vu une peau de jeune fille aussi belle que cette peau (la peau de Sahl). » Sahl s’effondra et le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) vint trouver ‘Amir et lui dit: « Pourquoi l’un de vous tue-t-il son frère? Pourquoi n’as-tu pas demandé la bénédiction d’Allah ? Lave-toi pour lui. »‘Amir lava alors son visage, ses mains, ses coudes, ses genoux, les extrémités de ses jambes et l’intérieur de son pagne dans un récipient puis versa son contenu sur Sahl qui repartit avec les gens comme si de rien n’était. » (Sahih Ibn Majah)

Mâlik rapporta également ce hadith dans son livre Al-Mouwatta’ avec cet ajout : « le mauvais œil est une vérité, accomplis tes ablutions pour lui. » et il accomplit ses ablutions. (Qualifié d’authentique par Al-Arnâ out)

Ibn Tawous rapporte de son père que le Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) a dit : « Le mauvais œil est une vérité, et si une chose pouvait devancer la prédestination, ce serait le mauvais œil. Et si on demande à l’un de vous de se laver qu’il le fasse. » (‘Abd Ar-Razzaq dans son Moussannaf, qualifié d’authentique par Al-Arnâ out)

Az-Zouhri a dit : On ordonne à celui qui est à l’origine du mauvais œil d’apporter un récipient, d’y plonger la main, se rincer la bouche, et de rejeter l’eau dans le récipient, puis de laver son visage dans le récipient, puis avec sa main gauche de puiser de l’eau dans le récipient et la verser sur son genou gauche [afin qu’elle tombe] dans le récipient, puis avec sa main droite de puiser de l’eau dans le récipient et la verser sur son genou droit [afin qu’elle tombe] dans le récipient, et enfin de laver l’intérieur de son pagne, sans poser le récipient à terre, puis par derrière on verse en une fois cette eau sur la tête de celui qui est atteint du mauvais œil.

Le mauvais œil est de deux types : l’un provenant des hommes et l’autre des démons.

Oumm Salamah rapporte que le Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) vit chez elle une servante qui avait une noirceur (Saf’ah) dans le visage et il dit : « Faite pour elle la Rouqyah car elle a une couleur anormale (An-Nadhrah). » (Boukhari et Mouslim)

Al-Housayn Ibn Mas’oud Al-Fara’ a dit : Saf’ah désigne une couleur anormale venant des djinns (Nadhrah) [dérivé de Nadhar, le regard]. Ainsi il dit : elle est touchée par un regard [Nadhar] des djinns, on dit aussi que les yeux des démons sont plus perçants que la pointe des lances. »

Jabir (Radhiya Allahou ‘Anhou) a rapporté que le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) a dit : « Le mauvais œil amène l’homme à la tombe et le chameau à la marmite. » (ce hadith porte le n : 1249 dans As-Sahihah)

Abou Sa’id (Radhiya Allahou ‘Anhou) a dit : « Le Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) cherchait protection auprès d’Allah contre les djinns et le mauvais œil des hommes. » (Sahih At-Tirmidhî (2058))

Parmi les formules de recherche de protection et de Rouqyah contre les effets du mauvais œil figure la multiplication de la récitation du Coran et surtout sourate Al-Fatihah, le verset Al-Koursiyy, les sourates « de protection » (Al-Ikhlas, Al-Falaq et An-Nâs) et les formules de recherche de protection rapportées du Prophète (Salla Allahou ‘Aalayhi wa Salam) telles que :

« Je me mets sous la protection des paroles parfaites d’Allah contre le mal qu’Il a créé. »

« Je me mets sous la protection des paroles parfaites d’Allah contre tout démon et bête venimeuse, et contre tout mauvais œil. »

« Je cherche protection auprès des décrets parfaits d’Allah – auxquels nul ne peut se soustraire, qu’il soit pieux ou pervers – contre le mal de ce qu’Il a créé, conçu et réalisé, contre le mal de ce qui descend du ciel, contre le mal de ce qui y monte, contre le mal de ce qui est semé dans la terre, contre le mal de ce qui en sort, contre le mal des troubles nocturnes et diurnes, et contre le mal de toute personne qui frappe à la porte, exceptée celle qui vient pour une bonne chose, ô Tout Miséricordieux. »

« Je me mets sous la protection des paroles parfaites d’Allah contre Sa colère, [Son châtiment], le mal de Ses créatures, les incitations des démons et leur présence à mes côtés. »

« Ô Allah ! Je me mets sous la protection de Ton Noble Visage et Tes paroles parfaites contre le mal de ce que Tu saisis par son toupet. Ô Allah ! C’est Toi qui dissipes le péché et l’endettement. Ô Allah ! On ne peut dominer Tes armées et empêcher Ta promesse, gloire, pureté et louange à Toi. »

Source: IslamWeb

La dénonciation en islam est légitime.




Il va sans dire que le témoignage en justice (ici le mot justice ne veut pas forcement dire tribunal), la dénonciation faites à l'autorité d'un crime commis ne saurait se confondre avec la délation. Dans ce cas le devoir est de dire la verité que l'ont sait contribue à une société harmonieuse et est un rempart contre la corruption. La dénonciation est un devoir, quand la justice, le droit et la morale sont gravement lèsés, quand l'ignorance des choses qu'elles révèlent sont nuisibles à la société. Il ne faut pas hésiter, car l'hesitation de parler peut devenir préjudiciable à l’État, et nuire gravement à une société, à une association ou à une communauté et à ceux qui nous touchent.

Il faut se rappeler qu'il y a deux sorte d'injustice ; celle que l'ont fait et celle qu'on laisse faire par notre silence, que nous aurions put empêcher seuleument avec des mots. Tous les hommes sont solidaires, et ils doivent se considérés comme personnellement atteints toutes les fois que la justice est violée et la morale bafouée dans l'un de leur semblable, et il n'est pas question de délation ni diffamation;
chahadat zor tazwir calomnie dans ce cas.

D’où en islam le hadith suivant;
« Que celui d'entre vous qui voit une chose répréhensible la corrige de sa main !
Ici, il s'agit d'agir physiquement pour mettre fin au délit, dans le mesure de nos moyens, autant que force peut.

S'il ne le peut pas de sa main, qu'il la corrige avec sa langue !
Si la première possibilité echoue, il s'agit de dénoncer le délit ou l'infraction dont on a était témoin, puisque l'on a vue. S'il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c'est là le degré le plus faible de la foi. »
Dans ce dernier cas, le silence est délibéré, car cela ne coute rien de parler et de dénoncer un délit, nous avons peut de foi en Dieu, ni confiance en nous mêmes, ni confiance en la justice.

Sans oublier le code pénale qui stipule que la non dénonciation de malfaiteur, ou la non assistance à personne en danger peuvent conduire en prison. Là, le droit morale et le droit pénal se rejoignent, du moins sur le sujet de la dénonciation legitime, tandis que la diffamation est punie (chahadat zor) ou "tazwir" (falsification, faux témoignage).


Si l'ont ne réagit pas par peur de diffamation, il faut comprendre que d'autres personnes feront les frais de notre silence, et nous endosserons la résponsabilité d'actes commis sur d'autres victimes à cause de notre inertie, ou de notre peur. N'écouter pas les imams qui vous invitent au silence lors que vous constatez des injustices, des malversation et surtout les duperies (ces dernières sont les plus sournoises). Il faut se rappeller que la duperie n'est ni plus ni moins qu'un leurre, le mensonge déguisé en vérité, en ce sens; que la duperie n'est pas un mensonge evident car elle perdure dans le temps.

On peut confondre plus facilement un menteur qu'un dupeur. Quelques fois on ment sporadiquement, generalement par peur. Mais quand le mensonge est soigneseument calculé, prémedité, préparer de longue date, et murement réfléchie il devient duperie. L'intention de tromper autrui, la duperie est souvent cachée par des actes bons ou en apprence bons, d'oû le hadith :
"Les actes ne valent que par l'intention". A ce propos bien souvent le coran et les hadiths mettent en garde contre la duperie, que malheureusement les prélats de l'islam s'empressent de sortir de leurs contextes, soit délibérément soit par méconnaissance.

Il va de soit que le respect du hadith précédant celui de si dessus exige l'engagement, car s'engager se fait de sa propre volonté, s'imposer à soit même une obligation, et de donner aux autres le droit d'en user, de conferer à quelqun le droit d'exiger son acomplissement. La fidelité aux engagements est une préscription divine (el 3ahad), une forme de justice qui nous défend de tromper et de duper les autres, ne pas s'addonner à la diffamation (fausses rumeurs) afin de vivre dans de bonnes conditions sociales, d'autant plus en islam. La société des hommes civilisés ne subsiste que dans l'ordre morale et l'ordre matériel, que par un échange d'engements, et pas seulement entre musulmans (allusion à ceux qui disent "linge sales en famille").

Le droit est le patrimoine de chacun et de tous, sans solidarité dans le droit c'est le règne de l'anarchie et les portes grandes ouvertes vers la corruption, les malversations et les iniquités. Il est donc du devoir de chacun de le défendre chez tous, et le devoir de tous de le défendre chez chacun ; tous pour un et un pour tous dans la légalité républicaine.

Attention, la dénonciation devient délation et diffamation en islam, quand elle n'a pas pour but la justice et la défense de la société, mais qu'elle soit poussée, par les mobiles les plus vils, l’intérêt, la vengeance, l'envie et l’appât du gain comme l'affaire des musulmans du grand parc.

On sait que les actes des hommes public sont du domaine de la critique, attaquer justement l'administration, la collectivité ou l'association, ce n'est pas diffamer la personne, mais servir l’intérêt commun, donc la communauté, et quelle qu'en soit celle ci. Surtout quand les actes des hommes et des femmes à la têtes des associations musulmanes sencées servir la communauté, la devoie pour des raisons cupides et mercantiles. Il n'y a rien de pire que le laxisme que l'on eprouve à l'égard des gens de notoriété quand il commettent des délits. C'est à coup sure l'instauration de la corruption qui gangrene beaucoup de sociétés, et ainsi le corps du tissus sociale s'en trouvera totalement infecté par cette terrible maladie qui revêt des noms differends; le piston, rachwa, pots de vin, dessous de table et pour finir; TMA3.

Les règles de dénonciation en islam et en droit sont les suivantes :
Ne jamais révéler les fautes du prochain dans l'intention de lui nuire gratuitement ou par diffamation ,,,,,, ni en vue d'un profit personnel, mais uniquement par devoir pour des choses graves, nuisibles à la société et à la communauté. La dénonciation dans ce dernier cas devient un devoir, aussi bien devant Dieu que devant la justice des hommes. Celui ou celle qui est dénoncée n'a pas le droit de se plaindre quand à sa réputation, car la personne incriminée vient de céder le droit de sauvegarder sa réputation en se mettant dans une position délictueuse, par extension sa réputation cesse dès le moment ou lui même s'est mis dans une situation inique.

Pour en revenir à certains prélats et affairistes de la foi musulmane donneurs de leçons démocratiques quand on joue au dictateur; il va sans dire qu'ils font appele au coran et surtout aux hadith, que bien souvent sortent de leurs contextes pour legitimer leurs propos hypocrites. Quelquefois ce site fait l'objet de quelques intimidations qui nous promettent le feu éternel, par ce que nous accusons certains de nos coreligionnaires de forfaiture, ils qualifient nos propos de diffamation en islam; chahadat zor, tazwir falsification et calomnie.

prenons le verset suivant :
El houjarat (les appartements)
V 10. Les croyants ne sont que des frères. établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu'on vous fasse miséricorde.
V 11
. Ô vous qui avez cru ! Qu'un groupe ne se raille pas d'un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que “perversion” lorsqu'on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas… Ceux-là sont les injustes.

Vous remarquerez que le verset 11 fait allusion aux moqueries, mais pas à la dénonciation d'actes nuisibles à la collectivité. Le coran de poursuivre dans le numéro 11
"qu'il se pourrait que les victimes de moquerie soient meilleurs que les moqueurs". Certes, mais cela est valable dans les moqueries frivoles, mais les versets en question n'ont absolument rien à voir avec les iniquités, les duperies, les malversations.


http://imam-mosquee.com/denonciation-delation-diffamation-en-islam.html


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L'hymenoplastie:hymen et Imane

la virginité, symbole d'innocence sexuelle, est toujours considérée comme un état naturel et nécessaire pour les femmes célibataires. Et sa perte, un signe évident de corruption morale.

Une peau fine et transparente tendue comme celle d'un tambour à l'entrée du vagin. C'est l'hymen. Elle n'existe chez aucun animal, seulement chez l'homme (ou plutôt chez la femme !) Son utilité ? Personne ne la connaît.
Cette membrane est perforée. Il faut bien qu'elle laisse passer le sang des règles. Alors, elle est percée d' un assez grand trou au milieu, parfois de plusieurs petits, ou encore de deux fentes parallèles. 

'hymenoplastie est une technique de chirurgie intime  de l'hymen qui consiste à reconstruire l'hymen vaginal sans trace visible. La perte de la virginité peut entraîner des troubles psychologiques importants, en raison de son importance dans certains contextes religieux ou sociaux culturels.

► HYMEN ET PERTE DE VIRGINITÉ

L'hymen est une fine membrane qui obture de façon normalement incomplète l'entrée du vagin. Il n'a aucun rôle physiologique et son importance n'est qu'idéologique pour certains groupes sociaux ou religieuxphoto d'un hymen et hymenoplastie, recontruction de l'hymen (perdre sa virginité)

L'hymen est visible chez la jeune femme vierge en écartant les petites lèvres. Sa forme est variable : en anneau, en demie lune, avec plusieurs petits orifices.
L'hymen est peu vascularisé, mais lors du premier rapport sa déchirure peut saigner légèrement mais ce n'est pas une obligation.

► HYMEN ET RELIGION

 Dans les religions monothéistes, le concept de virginité a une très grande importance. On y vante « la pureté de l’âme qui ne succombe pas à la tentation de la chair », c’est-à-dire qui ne cède pas au désir sexuel. Dans la religion catholique, la virginité de Marie, mère de Jésus, est même le symbole de la pureté de l’âme et du corps. La religion musulmane a reconnu l’existence de la vierge Marie, validant ainsi le dogme chrétien de la virginité hyménale (c’est-à-dire la présence d’hymen). Les Juifs, depuis la révélation de la Tora, doivent eux aussi s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avant le mariage. Comme pour toutes les grandes religions monothéistes, cette interdiction touche normalement les hommes et les femmes, mais en pratique elle pèse essentiellement sur les femmes.

Le concept de virginité féminine est le plus souvent basé sur la présence de l’hymen, une fine peau située à l’entrée du vagin. Traditionnellement, la présence de cette membrane constitue la « preuve » de la virginité. Plutôt, c’est son déchirement, lors du premier rapport sexuel, qui confirme la perte de la virginité.

Se « refaire une virginité » : c'est au sens propre que certaines communautés entendent aujourd'hui cette injonction. Par peur des représailles et de l'opprobre familial, des centaines de jeunes filles musulmanes se rendent chaque année dans les hôpitaux pour une réfection de l'hymen. Grâce à cette opération, le drap sera bien taché de sang le soir des noces. Un recours de plus en plus fréquent ces vingt dernières années, depuis que les jeunes Maghrébines nées en France sont l'objet d'un double message, celui du respect des traditions de leurs parents et celui de la liberté des mœurs prônée par la société occidentale. « Comme d'autres formes d'artifices, constate le philosophe Malek Chebel, la réfection d'hymen permet de sauver la face. » Sans oublier ces « certificats de virginité »

Sur le plan du principe, qui cherche-t-on à tromper ? Dieu ou un homme ? Quand on vient demander cette opération, il s’agit de tromper un homme. Cela s’explique parce que les hommes ont mis leur honneur entre les cuisses des femmes. Les hommes ne s’imposent pas la virginité alors qu’ils courent après des femmes vierges. Ça, c’est la loi des hommes machistes, pas la loi de Dieu ! Tout ça alors qu’une femme sur deux ne saigne pas lors de son premier rapport et qu’il y a des familles entières où les femmes ne saignent pas. C’est pour ça que, depuis la nuit des temps, les familles s’organisent. Les mères apprennent leur fille à se débrouiller pour qu’il y ait du sang dans le lit.

Il est surtout primordial d'enseigner que la pudeur est la valeur à transmettre et que la virginité en elle-même ne veut rien dire si par ailleurs les individus commettent des actes sexuels d'autres sortes. La virginité n'est pas un acte d'interdit, c'est un choix que l'individu doit faire par vertu pour Dieu et par respect pour sa dignité.

Ainsi, il est essentiel que chacun comprenne que cette pudeur et abstinence de rapports sexuels jusqu'au mariage est un choix personnel de vertu pour Dieu, et aucunement pour satisfaire un être humain etc. Chacun travaille sur terre pour acquérir une place favorable dans l'Au-delà, mais asservir la pudeur à une autorité, c'est nier l'essence même de la vertu qui est un choix et non à asservissement.

La chasteté est certes un comportement noble et une manifestation de la foi, c'est une beauté pour l'homme et la femme, par laquelle ils préservent leur foi et sont protégés par Allah des péchés. La chasteté est également un moyen de connaître une vie de couple heureuse.

Sources:http://www.bougetapomme.be/spip.php?rubrique20

http://www.lffm.org/modules.php?name=News&new_topic=11

L’islam condamne le Nationalisme


Le nationalisme est un concept étrangé à l’islam car son propos est de créer l’unité d’hommes et de femmes sur la base de critères familiaux et tribaux, alors que l’islam affirme que seul le lien de la doctrine (al ‘aqidah) peut et doit unir les hommes, quel que soit leur couleur, leur race ou leur appartenance nationale. L’islam honnit tout rassemblement, tout combat et tout sacrifice menés au nom du nationalisme.

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « N’est pas des nôtres celui qui appelle à al ‘assabiyah [nationalisme / tribalisme...] qui combat pour la ‘assabiyah, ou qui meurt pour la ‘assabiyah ». (Rapporté par Abou Daoud)

Dans un autre hadith, il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit : « Délaissez-le (l’esprit tribal, nationaliste), c’est une pourriture » (Rapporté par Muslim et al Boukhari)

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit également : « Celui qui lutte, sous un drapeau en faveur d’une cause partisane ou qui répond à l’appel d’une cause partisane ou pour aider une cause partisane et meurt par la suite, sa mort est une mort pour la cause de la jahiliya ».

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Il y a en effet, des gens qui se vantent de leurs ancêtres ; mais aux yeux d’Allah, ils sont plus méprisables que le scarabée noir qui enroule une bouse dans son nez. Voici qu’Allah vous a retiré de l’arrogance du temps de la jahiliya (ignorance) et de sa vantardise de la gloire des ancêtres. L’homme est soit un croyant qui craint Allah ou un pêcheur infortuné. Tous les gens sont les enfants d’Adam, et Adam a été crée à partir de la poussière ». (Rapporté par At-Tirmidhi et Abou Daoud)

Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit également : « Certes Allah a extirpé de vous, la fierté de l’arrogance de l’âge de la jahiliya et la glorification des ancêtres. Maintenant les gens sont de deux sortes. Soit des croyants qui sont conscients, soit des transgresseurs qui agissent mal. Vous êtes tous les enfants d’Adam et Adam a été crée à partir de l’argile. Les gens devraient renoncer à leur fierté de la nation car c’est un appel parmi les appels de l’Enfer. S’ils n’y renoncent pas, Allah -Ta‘ala-  les considérera plus vils que les plus simples vers qui se frayent un chemin à travers les excréments. » (Rapporté par Abou Daoud et At-Tirmidhi)

Il y a de nombreux exemples dans la Sirah qui nous montrent que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a blâmé et réprimandé tous ceux qui se référaient au nationalisme. Après avoir constaté que les "Aws" et les "Khazraj" (deux principales tribus de Médine) s’étaient converties à l’islam, un groupe de juifs conspira afin de briser cette nouvelle unité. Ils dépêchèrent un de leur jeune auprès d’elles pour leur rappeler la bataille de Bu‘ath, au cours de laquelle les "Aws" avaient eu le dessus sur les "Khazraj". Il leur chanta des vers, cherchant ainsi à semer la discorde entre elles. Et effectivement, un appel aux armes s’en est suivi. Lorsque la nouvelle est parvenue au Messager d’Allah il leur dit : « Ô Musulman, rappelez-vous Allah, rappelez-vous Allah. Agirez-vous comme des païens alors que je me trouve parmi vous après qu’Allah vous ait guidé à l’islam, vous a honoré et a fait une cassure nette avec le paganisme. Il vous a délivré de la mécréance et vous a alors fait amis ? » Lorsqu’ils entendirent ces propos, ils se mirent à pleurer et à s’embrasser les uns les autres. Cet incident nous montre clairement comment le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a condamné toutes les formes de tribalisme. Allah -Ta‘ala- révéla alors:

«Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en pleine soumission. Et cramponnez-vous tous ensemble au "Habl" (câble) d’Allah et ne soyez pas divisés; et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos coeurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de Feu, c'est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés.»

[Sourate Al-‘Imran , Verset 102 et 103]

Au cours d’un autre incident, Jabir Ibn ‘Abdallah al Ansari rapporte ce qui s’est passé à l’oasis d’al Muraysi, lorsque les hypocrites firent resurgir les traces du nationalisme pour détruire, l’unité des musulmans. Il dit : « Nous étions engagés dans une bataille, lorsqu’un des Muhajirun s’en est pris à un Ansar. Ce dernier a alors dit, O Ansar ! Aidez-moi ! » (appelant sa tribu). Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) entendit leur propos et leur dit : « Cessez ces slogans tribaux, tout ceci est infect. » (Rapporté par al Boukhari)

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) ne se contenta pas simplement de réprimander ses hommes. En effet, il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) marcha à leurs côtés toute la journée jusqu’à la tombée de la nuit, et toute la nuit jusqu’au matin, et le jour suivant jusqu’à épuisement. Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) donna alors l’ordre de s’arrêter, et aussitôt, ils sombrèrent dans un sommeil profond. Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) agi de la sorte afin de détourner leur attention de ce qui venait de se produire.

Al Tabarani et Al Hakim rapportent ce qui s’est passé lors d’un incident au cours duquel certains individus ont tenu des propos rabaissant au sujet de Salman le Perse. Ils parlaient de l’infériorité des perses par rapport aux arabes. En entendant cela, le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) leur a répondu : « Salman est des nôtres et des Ahl al bayt (la famille du prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam)». Cette parole du Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a coupé court tout lien fondé sur des considérations tribales ou raciales.

Il est également rapporté, dans deux versions différentes, par Ibn Al Mubarak dans ses deux livres, Al Birr et As Salah, qu’un différent a opposé Abu Dhar et Billal et qu’Abu Dhar a alors dit a Billal : « Fils de femme noire ». Le Messager d’Allah (salla Allah wa ‘alayhi wa salam) extrêmement choqué par la remarque d’Abu Dhar le réprimanda en lui disant : « Cela suffit Abu Dhar. Celui qui a une mère blanche n’a aucun avantage qui le rend meilleur que le fils d’une femme noire ». Cette réprimande a eu un impact profond sur Abu Dhar qui s’est alors allongé sur le sol en jurant qu’il ne se relèverait pas, tant que Billal ne lui aurait posé le pied sur la tête. Ces incidents démontrent que les liens tribaux n’ont pas leur place en Islam. Les musulmans sont appelés à s’unir, et non à se diviser sous prétexte qu’ils sont issus de tribus ou de nations différentes.

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit également : « Les croyants, dans leur amour, leur indulgence mutuelle et leur solidarité sont comme un seul corps, lorsqu’une partie souffre, c’est tout le corps qui répond par l’insomnie et la fièvre. » (Rapporté par Mouslim)

« Les croyants sont comme un seul homme, si ses yeux souffrent, tout son corps souffre. » (Rapporté par Mouslim)

« Un arabe n’est pas meilleur qu’un non-arabe. De même q’un non-arabe n’est pas meilleur qu’un arabe. Un homme de race rouge n’est pas meilleur qu’un noir excepté dans la piété. L’humanité descend d’Adam et Adam a été crée d’argile. » (Rapporté par al Boukhari et Muslim d’après Abou Houraira)

Cela signifie que les musulmans quels qu’ils soient : arabes, chinois, africains, européens, asiatiques ou américains, ne forment qu’une seule et unique Oummah et qu’ils ne peuvent se diviser et se séparer les uns des autres. Jamais un lien tribal ne devrait briser leur unité. Par ailleurs, Allah –Ta‘ala- dit:
 
«Les croyants ne sont que des frères. [...] »

[Sourate Al-Hujurat (Les appartements)- Verset 10]

Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit également : « Les croyants sont les uns pour les autres comme les différentes parties d’une maison, chaque partie renforce l’autre. »

«Chaque musulman est un frère du musulman, il ne lui cause aucune injustice et ne permet en aucun cas qu’on lui en cause. Et si quelqu’un aide son frère dans le besoin, Allah l’aidera dans son propre besoin. Et si quelqu’un protège un autre musulman d’une calamité, Allah le protégera de certaines calamités du Jour de la Résurrection.» (Rapporté par al Boukhari et Muslim, d’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar)

Certaines personnes prétendent que le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a approuvé le nationalisme, car, disent- ils, lorsqu’il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a quitté la Mecque pour Médine (Hijra), Le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) s’est adressé à la Mecque avec les larmes aux yeux, en disant : «Tu m’es la plus aimée des terres d’Allah.» Or, cette parole n’a rien à voir avec le nationalisme, et la suite du hadith le prouve : «Tu m’es la plus aimée des terres d’Allah, parce que tu es la plus aimée des terres d’Allah pour Allah.»

L’amour que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) avait pour la Mecque était basé sur le statut noble qu’Allah –Ta‘ala- lui a conféré, et non parce qu’il y était né. Tous les musulmans doivent aimer et avoir une affection pour la Mecque, parce qu’elle est la plus aimée des terres d’Allah –Ta‘ala. Après tout, les musulmans prient en direction de la Mecque, ils s’y rendent pour effectuer le pèlerinage. La parole du Messager, ci-dessus, n’a rien à voir avec le nationalisme. Si le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et les Mohajirun parmi les sahaba étaient liés à la Mecque, ils s’y seraient établis après qu’elle fut conquise par l’Etat islamique. Or, il n’en fut rien. Non seulement l’islam interdit d’établir des liens de regroupement sur la base du nationalisme, mais il interdit également d’établir plus d’un seul Etat. Le seul Etat que l’islam approuve c’est l’Etat islamique, c’est à dire un état unitaire qui applique l’islam et fait en sorte de porter le message à
Le Nationalisme en Islam par Abou_Safiya_29

l’humanité toute entière. Dieu –Ta‘ala- dit :

«Juge alors parmi eux d'après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu’Allah t'a révélé [...]» 
[Sourate al-Maidah (La table servie) - Versets 49]

L’injonction coranique qui est faite au Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) est valable également pour l’Oummah. En effet, toute prescription d’Allah adressée à son Messager est une prescription adressée aux musulmans, sauf exception établie par un texte qui montrerait que telle ou telle injonction coranique ne concerne que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) seul. Dans le cas des versets cités ci-dessus, aucune restriction ne vient limiter cet ordre au Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) ce qui veut dire que les musulmans sont également amenés à répondre à cette injonction, c’est à dire qu’ils doivent juger selon ce qu’Allah a révélé. Et ce qu’Allah a révélé ne laisse aucune place aux constitutions nationalistes quelles qu’elles soient, car ce qui doit être appliqué et ce qui doit constituer les critères de jugement, ce sont les normes établies par Allah –Ta‘ala- et son Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam).

La gouvernance en Islam ne peut s’exercer que via un seul Etat, à la tête duquel n’est désigné et n’est choisi qu’un seul dirigeant. Muslim rapporte que ‘Abdullah Ibn ‘Amr Ibn al ‘As a dit : «J’ai entendu le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dire : « Celui qui prête serment d’allégeance (bay’ah) à un imam, lui donne la poignée de main et lui ouvre son coeur doit lui obéir autant qu’il le peut, et si un autre vient contester son autorité (de l’Imam), tuez-le ». C’est dire l’importance qu’accorde l’islam à l’unité de la communauté. Dans le même ordre d’idée, Abu Sa‘id al Khodri rapporte que le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Si la Bay’ah est donnée à deux califes, tuez le dernier d’entre eux. »

Et Arjafa rapporte qu’il a entendu le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dire : « Si quelqu’un s’approche de vous alors que vous êtes unis derrière un homme qui essaye de briser votre force et de diviser votre unité, tuez-le. »

Cette unité des musulmans a été clairement établie dans le document que le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a écrit lorsqu’il a pris la tête du premier Etat islamique à Médine. Dans ce document, organisant les relations des musulmans et des non- musulmans, le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) déclarait à propos des premiers : «Le pacte d’Allah envers eux est unique « et » Les croyants sont des frères à l’exclusion des autres « et » la paix des croyants est indivisible. Aucune paix séparée ne pourra être faite quand les croyants combattent sur le sentier d’Allah.»

Ces paroles prouvent que les musulmans ne forment qu’un seul et unique corps et qu’ils ne doivent pas être traités séparément. Par ailleurs, l’obligation d’avoir un seul Etat et non plusieurs entités nationalistes découle également du consensus des compagnons (ijma‘ assahaba). Lorsque le Messager (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a rendu l’âme, les compagnons se sont réunis dans l’arrière cour des Bani Sa‘ada afin de débattre de l’élection du Calife. Une des personnes présentes, a proposé aux Ansars d’élire leur propre chef d’Etat et a fait la même proposition aux Muhajirun. Mais Abu Bakr a rapporté le hadith interdisant à l’Oummah d’avoir plus d’un seul dirigeant. Par conséquent, les sahaba n’ont jamais permis qu’il y ait plus d’un seul Calife, et leur consensus est une preuve et un argument légal.

 

Dés lors, l’islam ne cautionne nullement l’existence actuelle des états. L’islam appelle à l’unité, à la formation d’un seul et même corps au sein duquel tous les musulmans sont liés par, et au credo islamique.

http://www.des-tenebres-vers-la-lumiere.com/article-24175886.html

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