L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.
« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13
Découvrez les articles classés par catégories
Les arabes de la période pré-islamique considéraient que les directions que prenaient les oiseaux et les animaux étaient des signes précurseurs de chance ou de malchance et ils avaient pour habitude de planifier leur vie en fonction de tels signes.
On fait allusion à la lecture des bons ou mauvais présages dans le mouvement des oiseaux ou des animaux en parlant de Tiyara, du verbe arabe Tara qui veut dire "prendre son envol".
Par exemple, si un individu était en train de voyager et qu'un oiseau bifurquait vers la gauche après l'avoir survolé, il y voyait un signe avant-coureur de malchance imminente et il rebroussait chemin pour rentrer chez lui. L'Islam a invalidé ces pratiques parce qu'elles minent les fondements de Tawhid al- 'Ibada et de Tawhid al-Asma was-Sifate...
1. En dirigeant la confiance (Tawakkoul), qui est une forme d'adoration, à d'autres qu'à Allah;
2. En attribuant à l'homme le pouvoir de prédire l'imminence d'un événement heureux ou malheureux
et en lui conférant la capacité d’éviter le destin d’Allah.
C'est un Hadith d'Al Houssein, petit fils du Prophète, qui sert de base à l'interdiction de la Tiyara. Dans ce Hadith, Al Houssein rapporte que le Prophète a dit : "Quiconque pratique la Tiyara ou y a recours, et quiconque fait prédire son futur ou fait ensorceler quelqu'un n’est pas des nôtres." [Recueilli par at-Tirmidhi.]
«Des nôtres», ici, fait référence à la nation islamique. Par conséquent, la Tiyara est considérée parmi les actes qui font sortir ceux qui y croient du giron de l'Islam. Le Prophète a aussi nié les effets de la Tiyara dans un autre Hadith rapporté par Mou'awiyah Ibn al-Hakam. Mou'awiyah dit au Prophète: "II y a certains d'entre nous qui s'en remettent aux présages du vol des oiseaux." Le Prophète répondit : "II ne s'agit que d'une chose que vous avez vous-mêmes imaginée, ne la laissez donc pas vous arrêter. " [Sahih Mouslim (Traduction anglaise) vol. 4, p. 1209, no. 5532.]
C'est-à-dire ne laissez pas ces signes vous empêcher de faire ce que vous avez décidé de faire, puisque les présages que vous y voyez ne sont que le produit fictif de l'imagination de l'homme et ne sont fondés sur aucune réalité. Ainsi, le Prophète d'Allah a expliqué clairement qu'Allah , Le Plus Glorieux, n'a pas fait de la manière dont les oiseaux volent un signe en relation avec les événements. Aucun succès ou et aucune calamité ne provient du mouvement ou du vol des oiseaux, ni ne sauraient être prédits de cette manière, quand bien même certains événements peuvent coïncider avec une telle interprétation pré-islamique.
À chaque fois que les Sahaba (compagnons du Prophète ) ont été confrontés à des manifestations portant à accorder au vol des oiseaux une signification quelconque, soit en provenance de leurs propres compagnons, soit en provenance de leurs élèves, ils s'y sont opposés de manière catégorique. Par exemple Ikrimah a dit : "Alors que nous étions assis avec Ibn Abbas, un oiseau nous survola et lança un cri; Un homme parmi nous s'exclama alors: "Bon signe! Bon signe!" Ibn Abbas le réprimanda en disant : "II n'y a en cela ni bon ni mauvais signe." [Cité dans Taysir al-Aziz al Hamid p. 428.]
De la même manière, les Tabi'oun (élèves des Sahaba) ont aussi rejeté de la part de leurs propres élèves, parmi la troisième génération des musulmans, toute forme de foi en l'interprétation des signes, par exemple, un jour que Tawous entreprenait un voyage en compagnie de l'un de ses amis, un corbeau lança un cri strident; Son compagnon dit alors: "Bon signe!" Tawous répondit. "Qu'y a-t-il de bon en cela ? Ne m'accompagne pas plus avant" [Ibid.]
II y a cependant une déclaration attribuée au Prophète dans Sahih al-Boukhari [Le plus authentique recueil de Hadith (Traditions prophétiques)] dont le sens peut prêter à confusion. "Trois choses peuvent être de mauvaise augure: Les femmes, les montures [animaux que l'on monte] et les maisons" [Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), vol. 7, pp. 447-8, no. 666.]
Aïcha a rejeté cette narration en disant: "Par celui qui a révélé le fourqan (Coran) à Aboul-Qasim (Aboul-Qasim était le surnom du Prophète . Le serment ici, signifie "Par Allah"), quiconque relate cela a menti. Le messager d'Allah a dit que les ignorants parmi les gens avaient l'habitude d'affirmer: " II y a certainement de la Tiyara (mauvaise augure) chez les femmes, dans les maisons et dans les bêtes de somme." Puis elle récita le verset : { Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé; et cela est certes facile à Allah } [Sourate 57 – Verset 22] [Recueilli par Ahmad, Al-Hakim et Ibn Khouzaimah.]
Cependant, le Hadith est authentique, mais doit être interprété selon l'une de ses autres narrations qui en précise plus le sens: "S'il devait y avoir une mauvaise augure on l'aurait trouvée dans les chevaux, les femmes et les lieux de résidence." [Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), p. 435, no. 649, Sahih Mouslim (Traduct. anglaise), vol. 4, p. 1208, no. 5528-29 et Sounan Abou Daoud (Traduct. anglaise), vol.3, p. 1099, no. 3911.]
De ce fait, le Prophète ne confirmait pas l'existence des mauvais présages. Il désignait seulement les domaines où ils étaient le plus susceptibles de se réaliser, si jamais ils avaient été réels. La raison pour laquelle, ces trois domaines ont été identifiés provient de la fréquence des dégâts qui y sont attachés, du fait qu'en ce temps là, ils constituaient les trois pôles les plus importants de la vie d'un homme.
Par conséquent, le Prophète a prescrit certaines invocations protectrices lorsqu'on prend possession de l'un de ces domaines ou que l'on y entre. Le Prophète a dit :
"Si l'un d'entre vous prend une femme ... il doit lui saisir le toupet, mentionner le nom d'Allah, Le Plus Glorieux, invoquer Sa bénédiction puis dire : Allahomma Inni as-alouka khayraha oua khayra ma jabaltaha alayhi oua aoudhou bika min charriha oua i charri ma jabaltaha alayhi. Ô Allah, je Te demande le meilleur de ce qu'il y a en elle et le meilleur de ce vers quoi Tu l'as prédisposée et je me réfugie auprès de Toi du mal qu'il y a en elle et du mal vers lequel Tu l'as prédisposée. [...] " [Rapporté par 'Amr Ibn Chou'ayb et recueilli par Abou Daoud (Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 2, p. 579, no. 2155) et Ibn Majah.]
II a été aussi rapporté que le Prophète a dit que si l'un d'entre nous entre dans une maison il doit dire: Aoudhou bikalimatillahi at-Tammati min charri ma khalaq - "Je cherche refuge auprès des mots parfaits d'Allah contre le mal qu'il a créé." [Rapporté par Khawlah Bint Hakim et recueilli par Recueilli par Mouslim ( Sahih Mouslim (traduc. anglaise), vol. 4, p. 1421, no. 6521).]
La tradition orale qui va suivre paraît aussi appuyer les présages. Anas Ibn Malik , citant Yahya Ibn Saïd a dit qu'une femme est allée voir le Messager d'Allah et lui a dit: "Ô Messager d'Allah, il y a une maison dont les habitants étaient nombreux et leur richesse abondante. Ensuite leur nombre diminua et leur richesse disparût. Peut-on la quitter ?" Le Prophète répondit: "Quittez-la car elle est maudite par Allah. " [Recueilli Abou Daoud (Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 3, pp. 1099-1100, no. 3913) et Malik (Mohamed Rahimouddine, Mouwatta al Imam Malik (Traduc. anglaise), (Lahore: Sh. Muhammad Ashrah, 1980), p. 413, no. 1758).]
Le Prophète les a informés que quitter la maison n'était pas une forme de Tiyara puisque l'endroit est devenu pour eux un fardeau psychologique du fait de leurs malheurs et de leur solitude. Il s'agit là d'un sentiment naturel qu'Allah a consigné dans l'homme.
D'une manière générale, l'être humain tend à détester les endroits et les choses qu'il associe à un malheur qui s'est abattu sur lui et il a tendance à vouloir s'en éloigner le plus possible, même si en définitive l'objet ou l'endroit n'ont pas été à l'origine du malheur. On devrait aussi relever que la requête de quitter la maison a été faite après qu'elle ait été affligée par des événements malheureux et non avant. Il est correct de référer à un endroit ou à des personnes comme étant maudits par Allah du fait des malheurs qui s'abattent sur eux; Maudits dans le sens où ils ont été punis par Allah pour quelque mal qu'ils ont fait. De la même manière, l'homme à tendance à aimer et à vouloir être proche de tout ce qui lui apporte succès et bonne fortune. Ce sentiment n'est pas en soi de la Tiyara, bien que, lorsque mal placé, il puisse mener à la Tiyara et au Shirk. La transition s'opère lorsqu'un individu essaye d'éviter des endroits ou des choses où d'autres personnes ont eu des malheurs ou lorsqu'il essaye avidement de rechercher ce qui a déjà porté chance à d'autres que lui. Il commence alors à attribuer la chance et la malchance aux choses et aux endroits en tant que tels et peut même, à la longue, y pratiquer certains actes d'adoration.
Fal (Bonne augure)
Anas a rapporté que le Prophète a dit: "Il n 'y a ni contagion*, ni Tiyara, mais j'aime le Fal" les compagnons demandèrent alors, "Qu 'est-ce que le Fal ?" Il répondit : "Une bonne parole" [Recueilli par al-Boukhari (Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), vol. 7, p. 436, no. 651) et Mouslim (Sahih Mouslim (traduc. anglaise), vol. 4, p. 1208, no. 5519). Voir aussi Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 3, p. 1098, no. 3906.]
[* Dans une autre narration rapportée par Abou Hourayrah et recueillie par al-Boukhari et Mouslim , dans laquelle le Prophète a nié l'existence de contagion, un bédouin demanda: "Ô messager d'Allah, que dis-tu du cas d'un troupeau de chameaux en santé dans le désert, qui lorsqu 'un chameau malade arrive parmi eux, deviennent tous malades à cause de ce dernier ?" Le Prophète répliqua: "Alors qui a infecté le premier ?" (Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), vol. 7, p. 411-12, no. 612) et (Sahih Mouslim (traduc. anglaise), vol. 4, p. 1206, no. 5507). Voir aussi Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 3, p. 1097, no. 3907. Le Prophète nie, ici, la contagion basée sur des croyances pré-islamiques selon lesquelles sa cause était attribuée à des esprits et à des dieux en dehors d'Allah.]
Reconnaître de mauvais présages dans les événements indique de mauvaises pensées à propos d'Allah et la présence d'idées entachées de Shirk. Bien que le fait de croire aux bons présages tende à être d'une approche plus positive envers Allah , cette croyance entraîne le Shirk d'affecter des pouvoirs divins aux choses créées. C'est pour cette raison que les Sahaba furent très surpris lorsque le Prophète a exprimé une inclination pour le Fal, qui est un bon présage. Cependant le Prophète a défini, à leur intention, où devait s'arrêter le Fal pour qu'il soit islamiquement acceptable. Il s'agit de l'usage de termes optimistes. Par exemple surnommer "Salem" (bien portant) une personne malade ou surnommer "Wajid" (celui qui trouve) une personne qui aurait perdu quelque chose. L'usage de ces termes et de termes similaires ranime l'espoir et l'optimisme chez ceux qui sont frappés d'infortune et produit chez eux un sentiment de bien-être. Il est demandé aux croyants de maintenir un optimisme de tout temps envers Allah. [Taysir al-Aziz al Hamid, pp. 434-5.]
Le jugement islamique à propos des présages
À partir des Hadith susmentionnés, on peut voir clairement que la Tiyara réfère au fait de croire aux présages d'une manière générale. Le principe de projeter la bonne ou mauvaise fortune de quelqu'un à partir du mouvement des oiseaux a été rejeté dans sa totalité par la Sunna du Prophète . Les anciens arabes tiraient des présages des oiseaux, d'autres nations vont chercher leurs présages ailleurs; mais le principe mis en jeu est le même. Souvent, lorsqu'on identifie l'origine des présages, le Shirk qui y est contenu devient encore plus évident. Nous présentons ci-après quelques-uns des innombrables présages que l'on observe à l'heure actuelle dans la société occidentale.
Toucher du bois: Lorsque quelqu'un est content de ce qui lui arrive et qu'il espère que sa chance ne va pas tourner, il dit: "Touchons du bois" et regarde autour de lui à la recherche d'un morceau de bois pour le toucher. L'origine de cette croyance remonte au temps où les gens en Europe croyaient que des dieux vivaient dans les arbres. Pour demander une faveur au dieu arbre, ils avaient pour habitude de toucher l'arbre. Si leur voeu se réalisait, ils touchaient l'arbre à nouveau en guise de remerciement au dieu.
Déverser du sel: Bien des gens pensent que si l'on déverse du sel un malheur s'abattra bientôt. Alors, dans le but de contrer cela, ils jettent le sel déversé par dessus leur épaule gauche. L'origine de ce présage réside dans la capacité du sel à préserver les aliments. Les anciens pensaient que cela était dû à un pouvoir magique du sel. Ainsi déverser du sel devint une mise en garde contre un mal. Comme on pensait que les esprits du mal vivaient de notre côté gauche, jeter le sel déversé par dessus l'épaule gauche était censé apaiser les mauvais esprits.
Briser un miroir: De nombreuses personnes pensent que briser accidentellement un miroir est un signe annonçant sept ans de malheur. Les gens anciens pensaient que leur reflet sur l'eau représentait leur âme. Donc si la réflexion de leur image venait à être détruite (comme lorsqu'on jette un caillou dans l'eau), leur âme était alors également détruite. Lorsque l'on fabriqua des miroirs, cette croyance fut étendue pour les inclure.
Les Chats noirs: Lorsqu'un chat noir croise notre chemin, cela annonce, pour beaucoup, une malchance prochaine. Cette croyance remonte au Moyen âge lorsque les gens croyaient que les chats noirs étaient les animaux de compagnie des sorcières. Les sorcières étaient supposées préparer des potions magiques en mélangeant des cervelles de chats noirs et des morceaux de crapauds de serpents et d'insectes. Si le chat noir d'une sorcière vivait sept ans sans finir dans une potion, il était censé se transformer en sorcière.
Le chiffre 13: Aux Etats-Unis, le chiffre 13 est considéré comme porte-malheur; et dans la plupart des immeubles à appartements, le 13ème étage est appelé 14eme étage. Le vendredi 13 est considéré est considéré comme particulièrement malchanceux et beaucoup de gens évitent de voyager ou de prendre des engagements spéciaux ce jour là. Si quoi que ce soit de mauvais leur arrive ce jour là, ils l'attribuent immédiatement à la journée en question. Ce phénomène n'est pas restreint au petit peuple comme on pourrait faussement le croire.
Par exemple, le commandant de bord de la mission lunaire Apollo de 1970, qui a frôlé le désastre, a expliqué à son retour sur Terre qu'il aurait dû savoir que quelque chose allait arriver. Lorsqu'on lui demanda pourquoi, il répondit que le vol avait eu lieu un vendredi 13, que la mise à feu s'était effectuée à 13:00 heures et que le numéro du vol était Apollo 13. L'origine de cette croyance remonte au dernier souper de Jésus, tel qu'il en est fait mention dans la Bible. Au dernier souper, il y avait 13 personnes. L'un des treize était Judas, l'homme qui aurait trahi Jésus. Le vendredi 13 est censé être particulièrement malchanceux pour deux raisons au moins. Premièrement Jésus est supposé avoir été crucifié un vendredi. Deuxièmement, selon une croyance médiévale, le vendredi est le jour où les sorcières tenaient leurs réunions.
Dans toutes ces croyances, la capacité d'Allah de causer la chance et la malchance se trouve partagée avec Sa création. De même, les sentiments de peur du malheur et d'espoir que des événements heureux surviennent, qui ne doivent être investis qu'en Allah, sont investis en dehors de Lui. De plus on prétend accéder à la connaissance du futur et de l'invisible, caractéristiques exclusives d'Allah. Allah a clairement fait référence à cela dans Son attribut de Alim al Ghayb "Connaisseur de l'invisible". Allah a même fait avouer au Prophète dans le Coran que s’il avait eu connaissance du côté futur de l’invisible, il aurait pu éviter tout malheur. [Sourate 7 – Verset 188]
Par conséquent, croire aux présages constitue clairement un acte de Shirk en contradiction avec tous les aspects majeurs du Tawhid. Ce jugement est davantage renforcé par le Hadith rapporté par Ibn Mas'oud dans lequel le messager d'Allah a dit: "La Tiyara est du Shirk". [Recueilli par Abou Daoud (Sounan Abou Daoud (Traduc. anglaise), vol. 3, pp. 1096-7, no. 3901), at-Tirmidhi et Ibn Majah.]
Abdullah Ibn 'Antre Ibn al-'As a également rapporté que le Prophète a dit: "Quiconque s'empêche de faire quelque chose par Tiyara, s'est rendu coupable de Shirk !" Les compagnons demandèrent : "Quelle est alors la manière de s'en repentir? " II répondit : "Dites « Allahomma la khayra illa khayrok oua la tayra illa tayrok oua la ilaha ghayrok » - « Ô Allah, il n'y a de bien que Ton bien, il n'y a d'oiseaux que Tes oiseaux et il n'y a aucun Dieu excepté Toi. » [Recueilli par Ahmad et at-Tabarani.]
Les Hadith précédents indiquent clairement que la Tiyara (présage) n'était, en aucun cas, limitée au vol des oiseaux et qu'elle inclut toutes les formes de croyance aux présages. Ces croyances prennent des formes différentes d'un endroit à l'autre et d'une période historique à une autre, mais elles ont toutes le Shirk pour dénominateur commun.
De ce fait, les musulmans sont dans l'obligation d'éviter soigneusement tous les sentiments qui prennent leur source dans ces croyances. S'ils se surprennent en train d'agir inconsciemment selon de telles croyances, ils doivent chercher refuge auprès d'Allah et réciter le Dou'a (invocation) mentionnée auparavant. Cette question peut sembler insignifiante et on peut se demander pourquoi on en fait grand cas.
L'islam cependant met l'accent sur ce domaine, car il représente la graine qui pourrait, en se développant, donner naissance au Shirk majeur. Historiquement, l'adoration des idoles, le culte voué à des êtres humains, à des étoiles, etc., n’a pas surgi spontanément. De telles idolâtries se sont développées sur de longues périodes. Parallèlement à la lente érosion de la foi de l'homme en l'unité d'Allah, la graine du Shirk majeur prenait racine et se développait.
C'est pourquoi l'islam, en nous indiquant le chemin dans tous les aspects de la vie humaine, tente d'arracher les pousses des mauvaises graines avant qu'elles ne prennent racine et qu'elles ne détruisent la fondation même de la foi d'un musulman.
http://www.sajidine.com/dogme/association/presages.htm
Certaines personnes, parmi lesquelles des athés, affirment que les prophètes et messagers se trompaient comme tous les êtres humains, et ils citent à ce propos l'assassinat de Habil fils d'Adam par Qabil et l'audition par David de la déposition de l'un des deux anges « adversaires » sans entendre la déclaration de l'autre..l'histoire de Jonas avalé par le poisson , l'histoire du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) avec Zayd ibn Haritha et sa dissimulation d'un sentiment qu'il devait manifester,son histoire avec des Compagnons à qui il avait dit: vous connaissez mieux vos affaires de ce bas monde: une reconnaissance de son erreur dans ce domaine,enfin son histoire avec l'aveugle évoquée dans ces versets: « Il s' est renfrogné et il s' est détournéparce que l' aveugle est venu à lui.. » (Coran,80 :1-2) Est-ce que les prophètes et messagers pouvaient se tromper réellement?
Oui,les prophètes et les messagers se trompaient.Mais Allah ne laissait pas passer leurs fautes.Il les corrigeait par pitié pour leurs communautés,leur pardonnait et acceptait leur repentir par Sa grâce et Sa miséricorde.Car Allah est pardonneur et clément.
L'imam Ibn Taymiya a dit: " Le propos qui assure que les Prophètes sont préservés de commettre les péchés capitaux sans être préservés des péchés véniels est le propos de la grande majorité des Oulémas et de toutes les communautés musulmanes ! C'est le propos des Achâariyines, des Oulémas du Tafsir, du Hadith et des Foukahas. Il ne nous a été rapporté de nos prédécesseurs - des imams, des Compagnons du Prophète et de leurs adeptes - que ce qui confirme ce propos. " Les preuves qu'ils peuvent commettre des péchés véniels sans être approuvés sont les suivantes :
1/ Allah dit à propos d'Adam: " Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s'égara. Son seigneur l'a ensuite élu, agréé son repentir et l'a guidé. " (Sourate 20/verset 121,122)
2/ Allah dit à propos de Moïse: " Il dit: " Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même; pardonne-moi. " Et Il lui pardonna. C'est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux. " (Sourate 28/verset 16)
3/ Allah dit à propos de David: " Et David pensa alors que nous l'avions mis à l'épreuve. Il demanda donc pardon à son Seigneur et tomba prosterné et se repentit. Nous lui pardonnâmes. Il aura une place proche de nous et un beau refuge. " (Sourate 38/verset 24,25)
Le péché de David était de s'être empressé dans son jugement avant d'avoir écouté la partie adverse.
Il y a aussi notre Prophète à qui Allah le Très Haut reproche des choses qu'Il a citées dans le Coran ! Parmi elles: Ce verset: "O Prophète ! Pourquoi en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce qu'Allah t'a rendu licite ? Et Allah est Pardonneur, Très Miséricordieux. " (sourate 66/verset 1)
Comme il lui a reproché le problème des prisonniers de " Badre " (8/66,67) et l'histoire d'Ibn Oummi Maktoum (80/1à11) !
Il se peut que certains gens désavouant cela, veuillent interpréter les textes du Coran et de la Sunna et les dénaturer. Ce qui les pousse à ce propos ce sont deux suspicions (présomptions).
La première : Allah nous a ordonné de suivre ces Messagers et de les prendre comme exemple. L'ordre de les suivre nécessite que tout ce qui émane d'eux soit sujet à suivre, et que tout acte ou croyance émanant d'eux soit une obéissance. Or s'il est permis au Messager de commettre un péché alors ce serait une contradiction! Car cela exigerait que se réunisse dans ce péché commis par le Messager l'ordre de le suivre et de l'accomplir - puisque nous sommes contraints de prendre exemple sur lui - et le fait qu'il nous soit interdit de l'admettre puisque c'est un péché !! Cette présomption est exacte si le péché était caché et non pas flagrant de sorte qu'il s'entremêlerait avec l'obéissance ! Néanmoins Allah Le Très Haut prévient chaque fois ses Messagers, leur éclaircit leur désobéissance et leur facilite le repentir sans le moindre retard.
La deuxième: Les péchés sont un défaut et réfutent la perfection. Ceci est vrai s'ils ne s'accompagnaient pas de repentir. Or le repentir efface le péché et ne contredit pas la perfection. Donc on ne peut adresser au fautif une quelconque réprimande. D'ailleurs l'homme dans la plupart des cas devient après son repentir meilleur qu'avant qu'il ne commette le péché.
L'un de nos pieux prédécesseurs disait: " David était meilleur (dans son obéissance) après le repentir qu'avant d'avoir péché. "
Un autre disait: " Si le repentir n'était pas la chose la plus aimable à Allah, Il n'aurait pas éprouvé par le péché la plus noble de Ses créatures."
Il est bien connu que chaque Prophète qui avait commis un quelconque péché, s'était empressé de se repentir et de demander pardon à Allah. Les Prophètes ne sont point approuvés dans leurs péchés et ne retardent point le repentir. Allah les a préservés de cela et ils sont après le repentir plus parfaits qu'ils ne l'étaient avant !
http://www.islamweb.net/
http://islamqa
Pour tous les amoureux, la fête de Saint Valentin est très populaire. On aime tous faire des cadeaux, se dire des mots doux, avoir une occasion d'avouer nos sentiments. L'amour a toujours été fêté, et cela depuis l'antiquité, si on pense aux Lupercales, les fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, qui sont considérées comme à l'origine de la Saint Valentin. Lupercus était le protecteur des champs et des troupeaux, et la fête qui avait lieu aux environ du 14 février était consacrée à l'amour et à la fécondité. C'étaient des fêtes païennes pendant lesquelles on chantait et on dansait pour s'attirer la grâce du dieu.
De nombreux historiens associent l'origine de la St Valentin aux lupercales romaines célébrées le 14 ou 15 février, qui étaient aussi l' occasion de trouver un jeune homme ou une jeune femme par l'intermédiaire d'une loterie organisée à cette occasion.
St. Valentin, fête des amoureux
En ce qui concerne l'identité propre de St Valentin, considéré aussi le patron des amoureux, les historiens ne sont pas d'accord sur le sujet, car il y aurait 7 saints chrétiens prénommés Valentin célébrés le 14 février. Il y a plusieurs versions en ce qui concerne l'histoire de la vie de Saint Valentin. On pense que le St Valentin de l'amour, l'ami aussi des enfants, est le prêtre Valentin emprisonné et décapité un certain 14 février, parce qu'il refusait de sacrifier à leurs dieux.
On dit que les enfants, qui aimaient bien leur ami, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C´est peut-être l'explication des petits mots doux qu´on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.
D'autres considèrent que Saint Valentin, à une époque où Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes, bénissait les mariages des couples interdits par l'empereur Claude. L'empereur pensait que l'amour était la cause de sa pénuerie de soldats, car les hommes préféraient de rester à la maison, avec leurs femmes ou leurs bien aimées au lieu d'aller guerroyer. La légende raconte qu'avant d'être torturé et décapité un 14 février, il offrit à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d'un cœur et signées « De ton Valentin ». Cette formule serait donc à l'origine des voeux présentés sur les cartes de Saint Valentin. Plus tard, afin d'honorer son sacrifice pour l'amour Valentin a été canonisé.
On dit aussi que le 14 février, les jeunes filles essayaient de deviner qui serait leur futur époux. Pour cela, elles devaient observer les oiseaux : si elles voyaient un rouge-gorge, elles épouseraient un marin , un moineau signifiait un mariage heureux avec un homme peu fortuné et un chardonneret, un mariage avec un homme riche.
http://www.navi-mag.com/tout-savoir-sur-l-origine-de-la-saint-valentin-id-2033.html
Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?
La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?
La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.
L’historique de la fête de Noël
Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.
Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).
Pourquoi le 25 décembre ?
Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :
« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »
Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.
Quelques croyances païennes défendues
La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.
La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.
La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.
La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.
Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.
Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).
À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).
Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).
Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).
En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…
Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).
Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.
La Naissance de Jésus dans le Coran
Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)
Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)
Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
www.islamhouse.com
L’islam à la portée de tous !
Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?
La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?
La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.
L’historique de la fête de Noël
Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.
Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).
Pourquoi le 25 décembre ?
Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :
« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »
Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.
Quelques croyances païennes défendues
La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.
La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.
La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.
La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.
Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.
Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).
À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).
Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).
Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).
En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…
Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).
Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.
La Naissance de Jésus dans le Coran
Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)
Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)
Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)
www.islamhouse.com
Le sionisme est un mouvement politique qui s’affirme à la fin du XIXe siècle, visant à la création d’un Etat rassemblant l’ensemble du peuple juif en Palestine. Le mouvement prend toujours plus d’importance dans la première moitié du XXe siècle avant d’aboutir à la naissance de l’Etat d'israël en 1948.
L’origine du sionisme
La volonté de former un Ftat juif s’inscrit dans le contexte de revendications égalitaires inspiré de l’idéologie des Lumières au XVIIIe siècle, et des évolutions liées à la révolution industrielle au XIXe siècle. Les Juifs d’Europe vivent alors en collectivité dans des ghettos. Leur assimilation dans la société est rendue difficile par une série de lois discriminatoires leur interdisant, par exemple, l’accès à certains métiers ou limitant leurs droits à la propriété.
Les pogroms de 1881-1882 contre les Juifs suite à l’assassinat du Tsar Alexandre II en Russie font prendre conscience à certains penseurs de l’impossibilité de leur intégration dans le pays. Deux millions et demi de Juifs sont obligés de quitter la Russie dont un grand nombre partent vers les Etats-Unis. Des intellectuels juifs cherchent alors des solutions pour favoriser le renouveau de l’identité juive. Leo Pinsker (1821-1891), médecin d’Odessa, envisage ainsi en 1882 dans son manifeste-pamphlet Auto-émancipation, l’acquisition d’un territoire pour y établir un Etat permettant enfin l’émancipation du peuple juif et de le placer sur un pied d’égalité avec les autres peuples. Ce territoire ne peut alors être que la Palestine, la terre ancestrale. Il s’agit alors pour les Juifs de prendre leur destin en main pour assurer leur sécurité. Leo Pinsker forme l’association Hovévé Sion (les Amants de Sion) et organise la première aliyah (montée) dans les années 1880-1890 durant laquelle environ 30 000 Juifs d’origines russe, polonaise et roumaine s’installent en Palestine. L’association est chargée de récolter des fonds afin d’acheter des terres en Palestine. Toutefois, l’action de Pinsker trouve un écho encore limité et l’immigration reste peu structurée.
L’attachement des Juifs à la Palestine
La volonté de rassembler la communauté juive en Palestine n’est pas nouvelle. En effet, le mouvement sioniste s’appuie sur l’attachement du peuple juif à la Terre Sainte et à Jérusalem qui est au cœur du judaïsme. Le mot sionisme vient de Sion, une colline de Jérusalem. Le rêve d’un retour à Sion, et donc à Jérusalem, après la dispersion du peuple juif chassé par Rome en 135 après J.-C. est sans cesse rappelé dans la religion juive. Chaque fête rappelle la nostalgie de Sion et le rêve d’un retour en Terre Sainte, en Palestine. La formule « l’an prochain à Jérusalem » est répétée par exemple lors des fêtes de Pâques et du Nouvel An. Les Juifs pratiquants attendent alors la venue d’un messie libérateur qui est décrit dans les Ecritures et qui ramènera le peuple juif en Terre Promise. Le sionisme est cependant un mouvement laïc et cherche, contrairement au messianisme, à ce que le peuple juif prenne son destin en main et s’organise pour un retour en Palestine. Pour cette raison, les différentes tentatives d’immigration en Palestine sont rejetées par les milieux religieux, du moins dans un premier temps. C’est le cas, par exemple, des actions de l’Alliance israélite universelle créée en France en 1864 et qui tente d’implanter des colonies juives dans l’Empire ottoman.
Théodor Herzl et l’essor du sionisme national
Cependant, c’est véritablement sous l’impulsion du journaliste et écrivain juif d’origine hongroise Théodor Herzl (1860-1904) que le sionisme national se constitue et se développe. Alors qu’il est envoyé à Paris comme correspondant pour le grand journal autrichien « Neue Freie Presse » à partir de 1894, Herzl prend pleinement conscience avec l’Affaire Dreyfus de l’ampleur de l’antisémitisme en Europe et de l’impossibilité de l’assimilation. Il devient alors clair pour lui que la seule perspective d’avenir pour le peuple juif réside dans la création d’un Etat juif indépendant. Il expose ses théories dans son ouvrage L’Etat juif paru en 1896. Il y reprend les thèses sionistes et affirme que la formation d’un Etat juif est le seul moyen de permettre au Juifs de vivre en sécurité et d’améliorer l’image du Juif en Europe. Mais Herzl s’interroge également sur les moyens de mettre en œuvre le projet sioniste. Il propose la constitution de plusieurs organes : la Société des Juifs établirait les bases politiques et culturelles de l’Etat alors que la Compagnie juive serait chargée de lui apporter des moyens financiers. Par ailleurs, il envisage la mise en place d’une monarchie ou d’une république aristocratique ne croyant pas qu’une démocratie serait capable d’établir un Etat solide. Il ne précise pas vraiment la langue officielle, considérant que l’hébreu n’est pas assez moderne et le yiddish pas assez sophistiqué. Le lieu du futur Etat reste alors à déterminer. La Palestine serait bien sûr l’idéal mais Herzl envisage également l’Argentine ou l’Ouganda. L’ouvrage obtient un succès certain auprès de la jeunesse intellectuelle juive d’Europe centrale et orientale. Le sionisme national trouve un large soutien auprès des masses mais provoque également la méfiance des Juifs occidentaux et des milieux religieux qui considèrent les thèses sionistes contraires au judaïsme.
Le développement et le succès du sionisme
Herzl met rapidement tout en œuvre pour favoriser la création de l’Etat juif. Il organise, du 29 au 31 août 1897, le premier congrès sioniste mondial à Bâle où est créée l’Organisation sioniste mondiale dont il prend la tête. L’objectif du mouvement est clairement défini : il s’agit d’établir en Palestine un « foyer » légitimé par le droit international, puis, dans un second temps, d’organiser l’immigration libre des Juifs en Palestine. Le programme du sionisme ne fait alors aucune référence religieuse et insiste plus sur l’histoire commune des Juifs. La même année il fonde le journal Die Welt qui devient l’organe officiel du mouvement. Le sionisme se diffuse alors rapidement dans le monde. En 1899, on compte plus d’un millier de sections sionistes dans le monde. Il ne trouve cependant pas d’appui auprès des banquiers juifs qui ne croient pas réellement dans le mouvement. La Jewish colonial trust, puis le Fonds national juifs en 1901, sont créés pour financer l’acquisition des terres en Palestine. Les terres achetées deviennent la propriété de l’Organisation qui les met ensuite à la disposition des colons.
Par ailleurs, Herzl se lance dans une importante activité diplomatique et multiplie les contacts avec les puissances européennes pour obtenir des concessions territoriales. Il tente de trouver des appuis auprès des souverains européens tels que du sultan ottoman Abdul Hamid II, l’empereur d’Allemagne Guillaume II et le roi d’Italie, sans grand succès. Herzl parvient cependant à sensibiliser les différents souverains au projet sioniste en leur démontrant que la mise en place d’un foyer juif ne peut qu’aller dans le sens de leurs intérêts. Cette action diplomatique favorise le succès et le développement du sionisme dans le monde. A partir de 1902, il arrive à obtenir le soutien du ministre britannique des colonies, Joseph Chamberlain qui propose aux sionistes l’établissement d’un foyer juif dans une de leurs colonies telle que l’Ouganda. Herzl présente le projet britannique lors du sixième congrès mais l’idée est aussitôt rejetée. Une deuxième série de pogrom en 1904 en Russie entraine une nouvelle aliya jusqu’en 1914. 40 000 immigrants, surtout d’origine russe, rejoignent la Palestine et accélèrent l’installation des Juifs dans la région.
Au sein même du sionisme, on peut cependant noter différentes tendances qui s’opposent au sionisme politique de Herzl. C’est le cas du sionisme « pratique » qui cherche à accélérer l’immigration en Palestine sans attendre une garantie juridique internationale, ou du sionisme « culturel » qui tente du revaloriser la culture juive en Palestine en se fondant sur la langue hébraïque. Enfin, le sionisme territorialiste souhaite établir un Etat juif sur n’importe quel territoire. Malgré ses divergences internes, le sionisme connait un développement certain et s’organise parallèlement à la montée du nationalisme arabe dans la région. En 1917, la déclaration Balfour apporte à l’Organisation une première grande victoire avec une garantie juridique de portée internationale pour l’établissement d’un Foyer national juif en Palestine. Les persécutions et le génocide nazi des années 1930-1940 contre la communauté juive légitiment toujours plus son besoin de constituer un Etat. En 1948, le sionisme aboutit finalement à la création d’Israël, Etat juif en Palestine. Aujourd’hui 40 % de la communauté juive mondiale vit en Israël.
Bibliographie
Michel Abitbol, Juifs et Arabes au XXe siècle, Paris, Editions Perrin, 2006.
Jean-Pierre Alem, La Déclaration Balfour, aux sources de l’Etat d’Israël, Bruxelles, Editions Complexe, 1999.
Vincent Cloarec, Henry Laurens, Le Moyen-Orient au 20e siècle, Paris, Armand Colin, 2005.
Alain Dieckhoff (dir.), L’Etat d’Israël, Paris, Fayard, 2008.
Dominique Perrin, Palestine, une terre, deux peuples, Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 2000.
http://www.lesclesdumoyenorient.com/Sionisme-et-creation-de-l-Etat-d.html
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité