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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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La momie de pharaon entre le Coran et la bible

Malgré les éléments abondants que nous livre la Bible sur l'histoire des hébreux (leur séjour en Egypte, l'Exode, etc). Il y a un point de détail qui n'apparaît nullement dans la Bible : Quel était le destin du corps du pharaon mort lors de la sortie d'Egypte (au dernier quart du 13ème siècle avant J-C) ?

Or bien que " la croyance voulait qu'il fut perdu par noyade dans la mer rouge " un verset fut communiqué au début du 6ème siècle à la Mecque apportant cette précision :

" Aujourd'hui, Nous te sauvons en ton corps, afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi " (Coran 10 / 92)

Et ce en dépit du fait " qu'à l'époque de la Révélation Coranique, personne ne pouvait avoir connaissance du fait que le corps avait bien été sauvé, et ce, peu de temps après la mort ". Ce n'est qu'à partir de 1907 que l'histoire du corps momifié de Mineptah put être reconstitué. C'est en cette année où " après avoir enlevé la couche extérieure des bandelettes d'une momie jusqu'alors inconnue, trouvée en 1898 dans la vallée des Rois de la nécropole de Thèbes, ou devait découvrir qu'il s'agissait de celle de Mineptah dont le nom était écrit dans l'épaisseur des bandelettes "

C'est ainsi que cette momie va devenir " le seul témoin matériel connu jusqu'à ce jour de la sortie d'Egypte "

La question qui peut toujours se poser est la suivante : quel est l'intérêt particulier de cette information apportée par le verset, surtout si l'on sait que les momies que nous avons, comptent parmi elles les corps d'un certain nombre de pharaons.

En effet l'intérêt réside dans les traces (particulières) de traumatisme qui porte le corps de Mineptah. On sait que " le pharaon mourut de traumatisme multiples qui ont laissé sur la momie non pas des indices, mais des marques tangibles de la violence des chocs reçus en plusieurs parties du corps : paroi de l'abdomen en arrière, avec une vaste lacune, thorax en avant où une zone enfoncée d'où le détachement d'un fragment, voûte du crâne où existe une large lacune, toutes lésions occupant le côté droit du corps. Toutes ces lésions allaient de pair avec les enseignements tant de la Bible que du Coran : corps jeté avec force dans l'eau (Coran : 28 / 40 et 51 / 40) "

Et " les investigations médicales approfondies de cette momie " " les radiographies [de ces lésions] ne pouvaient suggérer que leur survenue du vivant du sujet". Ces conclusions soumises en avril 1976 à la société française de médecine légale ne soulevèrent aucune objection "

http://www.fleurislam.net/media/doc/coran/txt_anicoran.html

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Religions monothéistes: les livres saints

les pêchés, les pêchés

Notre étude portera sur les Livres saintsdes trois religions monothéistes. Dieu dit dans le Coran :

« Dis : nous croyons en Dieu, et en ce qui a été révélé, et en ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob [Israël] et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus et aux autres Prophètes de la part leur Seigneur. Nous ne distinguons entre aucun d’eux et nous lui somme soumis »

Coran 3; 84

« Avec les Juifs et les Chrétiens, ne discutez que de la manière la plus [affable] sauf [quand il s’agit] de ceux qui commettent des injustices parmi eux. Dites-[leur] : « Nous croyons en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le votre est Le même Dieu et nous Lui sommes soumis » Coran 29;46

Les Juifs appellent TaNaK leur grande Ecriture sacrée. Elle contient vingt-quatre livres répartis en trois sections.

TaNaK est une abréviation qui signifie : Torah – Nebiim –Ketoubim, c'est-à-dire : Loi, Prophète, Ecrits. Ce sont les trois sections de la Bible Hébraïque. C’est l’Ancien Testament Juif, excluant absolument le Nouveau Testament Chrétien.

La Première des trois sections est la Torah qui comprend cinq livres et que les Chrétiens appellent Pentateuque, attribués au Prophète Moïse, sur lui la Paix.

Ces cinq livres sont la Genèse, l’Exode, le Lévitique, Les Nombres, le Deutéronome.

La seconde section, Nebiim contient huit livres : Josué, Juges, Samuel, Rois, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et un dernier livre intitulé : les douze prophètes. Les Chrétiens divisent ce dernier livre en douze livres.

La troisième et dernière section de la Bible Hébraïque rassemble onze livres : Les Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Qôhélet (Ecclésiaste), Lamentations, Esther, Daniel, Esdras Néhémie, Actes des Jours (Chroniques).

Cette liste des Ecritures Hébraïque est ancienne, elle est citée par des sources anciennes au cinquième siècle avant Jésus Christ. Mais sa rédaction s’est étalée sur plusieurs siècles, par compilation de plusieurs sources différentes.

Les résultats de l’étude scientifique des cinq premiers livres semble confirmer les hypothèses avancées par plusieurs chercheurs, et ce depuis le Moyen Age, puis par Spinoza et par Jean Astruc, et à la fin du dix-neuvième siècle par Graf et Wellhausen. Finalement, c’est l’hypothèse « des quatre document », qui s’est imposée à la plupart des exégètes actuels de la Bible.

La Torah serait donc un savant mélange de quatre documents initiaux : Yaviste, Elohiste, Deutéronomique et Sacerdotal. Chacun de ces quatre documents possèderait ses caractéristiques propres : noms divins, style, expressions fréquentes, etc.…

Ce mélange se serait opère en plusieurs phases, depuis l’époque de la sortie d’Egypte, jusqu'au retour de la déportation à Babylone et notamment durant l’installation progressive des tribus juives en terre sainte, leur unification sous David et Salomon, sur eux La Paix, puis la scission en deux royaumes ennemis : Juda et Israël.

Ainsi le Deutéronome avait carrément disparu durant ces troubles à l’époque du Roi Manassé, puis redécouvert sous le règne du Roi Josias dans une cave du Temple de Jérusalem. La compilation définitive des documents s’opère au cinquième siècle avant Jésus Christ.

La tradition juive, en séparant ces textes en trois sections bien précises, indique l’importance décroissante qu’elle attache à chacun de ces livres. Ils son tous sacrés, mais la première section est le fondement, elle contient la révélation faite à Moïse, sur lui la Paix. La deuxième section rassemble des écrits d’autres prophètes ultérieures et des chroniques historiques. La troisième section vient en complément, avec les Psaumes, Les Proverbes, des livres de sagesse, quelques prophètes et également des chroniques des règnes.

Ainsi, pour simplifier, la Torah est la véritable fondatrice de la religion d’Israël, qui durant le séjour en Egypte, n’était étayée que par une tradition orale. La section des Prophètes vient en appui de la Torah, pour revivifier, de génération en génération, sa valeur absolue. Puis les Ecrits de la troisième section viennent en complément et exégèse de l’ensemble. Les autres écrits du Judaïsme, comme le Talmud, ne sont pas inclus dans la Bible. Ils sont de rédaction tardive, échos de la Tradition orale parallèle au TaNaK, oeuvres de rabbins et théologiens, et constituent principalement des commentaires du texte de base : le TaNaK, agrémentés de récits plus ou moins légendaires.

Les Bibles Chrétiennes

Les Bibles Chrétiennes rassemblent l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Il y a la Bible Grecque ou Septante, on dit qu’elle s’appelle ainsi parce que septante scribes juifs l’ont traduite de l’hébreu en grec. La plus ancienne chez les Chrétiens, et qui est devenue par la suite la Bible de l’Eglise Orthodoxe. Le canon des Ecritures orthodoxes n’a été fixé définitivement qu’au synode de Jérusalem en 1672. Par rapport à la Bible Hébraïque, ce canon inclut d’autres livres écrits tardivement en araméen ou en grec, et que les Juifs rejettent comme apocryphes.

Il y a ensuite la Bible latine, traduite initialement à partir de la Septante grecque, mais, qui a connu des évolutions ultérieures, par le recours à des traductions à partir de textes hébreux. Sa composition latine canonique n’est devenue définitive qu’au Concile de Trente en 1546, c'est-à-dire il n’y a pas si longtemps, on l’appelle Vulgate.

Et enfin la alopecie">BibleBible protestante, qui reprend le canon de la Bible Hébraïque mais dans un ordre différent, sans retenir la classification hébraïque en trois sections. Sont donc inclus les sept livres suivants, apocryphes pour les Juifs mais qui figurent dans les Bible Catholique et Orthodoxe : Tobie, Judith, Sagesse, Ecclésiastique, Baruch, le Premier et le Dixième livre des Maccabées ; ainsi que des fragments des livres d’Esther et de Daniel. Le canon protestant n’a été définitivement adopté que depuis les éditions du dix-neuvième siècle. Auparavant, les Protestants, suivent l’exemple de Luther, mettant ces sept apocryphes précités en appendice de leurs éditions bibliques. Aujourd’hui, ils les excluent entièrement.

La constitution des différentes Bibles a pris des siècles. Les Catholiques et les Orthodoxes, comme on l’a vu, ont rajouté des livres considérés comme apocryphes par la tradition Juive, et ont bouleversé l’ordre canonique de cette source hébraïque, qui avait sa logique interne, par sa répartition en trois sections distinctes. Ce classement n’était pas seulement le fruit du hasard, bien que la formation du TaNaK elle-même soit le fruit d’une longue histoire mouvementée et souvent dramatique. Ce classement traditionnel avait certainement une fonction propre.

Les Juifs, qui ont transmis la première partie de la Bible au monde ne reconnaissent aucune valeur au Nouveau Testament, qui relate la vie, les actes et les paroles attribuées à Jésus et à ses disciples.

Il faut dire que les exagérations propres aux Chrétiens n’ont pas encouragé les Juifs à changer d’avis sur le Messie qui est pourtant leur sauveur et qu’ils ont rejeté. Le Talmud, livre rabbinique postérieur à Jésus, relate l’histoire de Jésus en termes insultants. D’après ce livre, Jésus aurait volé un morceau du livre sacré dans le temple et aurait ensuite opère une magie grâce cette profanation pour subjuguer ses disciples.

Tout en reconnaissant l’Ancien Testament comme historique de leur religion, les Chrétiens, ne le considèrent pratiquement plus comme un fondement moral : seul le Nouveau Testament, à leur yeux, remplit désormais ce rôle et cela depuis Paul de Tarse et ses disciples. Pour la Loi de Moïse est surclassé par la Foi en Jésus, Rédempteur de l’humanité selon leur théologie, c'est-à-dire effaceur du « péché originel » qui rendait la Loi obligatoire. Désormais, selon eux, Le Pardon l’emporte sur le

Talion, et Jésus a « payé » pour les pécheurs : il leur suffit de croire en lui. Il y a en cette théologie un « arrière goût » de croyances païennes, le sacrifice d’un « dieu » pour le salut des humains, comme il y en à eu dans les croyances égyptiennes et grecques antiques.

Le Coran

Coran est un mot d'origine arabe, francisé sous cette forme approximative, du vocable original Qur'an. Ce mot signifie Lecture ou Récitation. Contrairement à la Bible, il n'est pas la compilation de plusieurs livres. Il y a en tout 114 sourates de longueurs inégales : la plus courte contient trois versets et la plus longue 286. Elles sont présentées dans un ordre de longueur sensiblement décroissant, et non dans l'ordre chronologique de la Révélation faite par Allah à Mohammad - sur lui la Grâce Divine et la Paix. La toute première, la Fatiha est cependant très courte et a un statut particulier. Appelée « Le prologue » par traduction du terme fatiha, elle se présente comme une invocation et est récitée lors des prières.

Les spécialistes ont distingué deux grandes catégories de sourates: celles qui correspondent à la période de La Mecque, et celles de la période de

Médine. La partie relative à la période Mecquoise traite généralement du rapport à Dieu, la foi, spiritualité,... tandis que la partie Médinoise traite quant à elle de l'aspect social de l'homme.

Il est l'ensemble des paroles transmises à Mohammad - sur lui la Grâce Divine et la Paix. L'ultime Prophète fut l'unique réceptacle de ce Message Divin, qu'il annonça ensuite au monde. Entre Dieu et l'homme, l'intermédiaire de ce Message fut l'Ange Gabriel. Ce Message descendit jour après jour durant vingt-trois ans, au fur et à mesure des besoins, tant spirituels que juridiques, de la communauté musulmane naissante.

Le Coran fut révélé depuis l'an 10 avant l'Hégire, jusqu'à l'an 13 après l'Hégire. Le Coran n'est pas un écrit humain mais Divin. Pour preuve, le manque de contradiction qui le caractérise, alors que la Bible fourmille de contradictions :

« Ne méditent-ils donc pas le Coran ? S'il venait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient de nombreuses contradictions». (Coran 4,82)

Le premier secrétaire du Prophète, Zayd ibn Thabet, a rédigé un muç-haf (livre relié) complet du Coran. Et c'est son recensement des versets et sourates qui a été unanimement reconnu comme conforme à la récitation orale définitive qu'en avait fait le Prophète durant le dernier mois de Ramadan qui a précédé son retour vers le Créateur. Il n'y a aucune contestation de ce fait. Toutes les écoles juridiques de l'Islam, Sunnites, Chi'ites, Karedjites , possèdent cette unique version du texte révélé. Et Dieu coupe court à tout doute sur ce sujet :

« C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel, et c'est Nous qui en sommes le Gardien » (Coran 15,9).

Le Coran est le Message final adressé aux hommes dans leur totalité :

« Nous ne t'avons envoyé que comme annonciateur et avertisseur à tout le genre humain. Mais la plupart des hommes ne savent pas». (Coran 34,28)

Le Coran est un texte qui a de nombreux aspects. Des aspects « théologiques», réaffirmant principalement l'Unicité absolue de Dieu et désignant Ses Noms et attributs. Des aspects historiques, rappelant certains épisodes édifiants de la vie des prophètes et des peuples antérieurs. Il annonce également des événements futurs et le monde à venir (l'au-delà), le Paradis et l'Enfer. C'est aussi un texte législatif déterminant le cadre moral et juridique en matière de règle de vie, pour la communauté des croyants, jusqu'au Jour du Jugement dernier. Il indique également l'attitude que les Musulmans doivent observer à l'égard des autres communautés : les Chrétiens, les Juifs, Sabéens, Mages (ou Mazdéens ou Parsis), les Polythéistes, les Athées, les Hypocrites avérés, selon les circonstances. C'est aussi, enfin, un Texte qui ouvre sur la réalité « métaphysique » et conduit l'aspirant dans la voie du Rapprochement de Dieu.

Dieu a donné le Coran pour redonner la Foi pure aux humains. Son ordonnancement même, qui n'est pas chronologique mais répond à une « logique Divine» supra humaine, n'est pas le fruit du hasard. Sa lecture méthodique et sa compréhension permettent de répondre complètement à toutes les questions essentielles que se pose l'humanité depuis toujours. Et rien n'y est omis pour nous transmettre et parfaire cette Foi, qui est certes l'effet d'une grâce Divine «invisible», mais qui se nourrit aussi de Sa Parole «lisible».

L'effort humain, pour acquérir et appliquer la science sacrée contenue dans le Coran, cet effort est le signe absolu de notre reconnaissance envers Lui, et cela a pour conséquence d'amplifier indéfiniment la grâce divine :

« C'est ainsi que Nous récompensons quiconque se montre reconnaissant». (Coran 54,35)

« Souvenez-vous et Je Me souviendrai de vous ! Rendez- Moi grâces ! Ne soyez pas ingrats!» (Coran 2,152)

«Si vous êtes reconnaissants, je ferai, certes, encore plus pour vous. Mais si vous êtes infidèles, Mon châtiment sera terrible pour vous».

(Coran 14,7)

Le Coran est le dernier Rappel avant le Jugement dernier. Il contient des promesses et des Menaces précises. Il a été annoncé à tout l'univers. Il est disponible dans toutes les langues. Il confirme et protège les Ecritures antérieures qui étaient de «seconde main» et ont subi des altérations. Il indique le Chemin Droit qui commence par la Soumission, se gravit par la Foi et fait accéder à la Vertu. Arrivé à ce stade, le vertueux ressent constamment le Regard de Dieu sur lui, il «goûte» à la Présence Divine. Il «habite» déjà, en esprit, sa demeure dernière dans la Vraie Vie auprès de son Créateur Miséricordieux et Aimant.

Son «coeur» est devenu une «demeure» de Dieu - Exalté et Magnifié soit-Il. Ce processus de purification est appelé les savants musulmans.

Auteur Hassan R

http://quran.al-shia.org/fr/article/a1.htm

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L'inceste dans les religions monothéistes

La prohibition de l'inceste

L’inceste est souvent considéré comme criminel, tombant sous un interdit social et pénal et puni par la loi, surtout lorsqu'il est commis sur un mineur sexuel. Dans ce dernier cas, l’inceste a souvent de lourdes conséquences pour la victime - certains parlent de meurtre psychique - dans son développement psychologique, psycho-affectif et psycho-sexuel. Le caractère de cet interdit a considérablement varié selon les sociétés et les époques mais toujours a existé une loi structurante qui réglemente les unions entre les êtres.


Dans l'islam

Le Coran a bien décrit les femmes avec lesquelles le mariage est prohibé à la surate ANNISSAA (IV) verset 23:

« Il vous est interdit vos mères, vos filles, vos sœurs, vos tantes, vos nièces, vos mères de lait, vos sœurs de lait, vos belles-mères, vos belles-filles placées sous votre tutelle, nées des femmes avec qui vous avez consommé le mariage, les épouses de vos fils, et vos belles-sœurs »

Verset 26 : « N’épousez pas les femmes que vos pères ont eues pour épouses – exception faite pour le passé – ce serait vraiment un acte abominable et haïssable, un chemin détestable. »

On note que l’Islam interdit en ligne directe, le mariage entre ascendants et descendants à l’infini. En ligne collatérale, l’interdiction touche les frères et sœurs, nièces et oncles, neveux et tantes. Néanmoins, le mariage est permis entre cousins. Les prohibitions résultant de la parenté du lait sont les mêmes que celles de la parenté ou de l’alliance mais seul l’enfant allaité est considéré comme enfant de la nourrice et de son époux, à l’exclusion de ses frères et sœurs: l'allaitement ne sera considéré que si l'âge de l'enfant ne dépasse pas les 24 mois (حولين كاملين ) "CORAN"


Dans les traditions judéo-chrétiennes

L’inceste est souligné dans le talmud avec les deux autres interdits : l’idolâtrie et le meurtre. La bible interdit l’inceste [15, 27]: « Nul de vous ne s’approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité » « Nul ne prendra femme, la femme de son père et ne soulèvera la couverture du lit du père »

La prohibition de l’inceste s’étend à des degrés qu’il faut respecter : troisième degré inclus en ligne directe, jusqu’au deuxième en ligne collatérale.

Les peines se diversifiaient allant en cas d’inceste père et fille, mère et fils jusqu’à celle du feu. Pour le moins ; le coupable était excommunié et dans l’incapacité de se marier. La peine capitale était aussi acquise en cas d’inceste spirituel (entre un confesseur et sa pénitente) regardé comme un sacrilège.

Les textes laissent entendre implicitement et, parfois mentionnent explicitement, des relations incestueuses dans les récits :

- Les enfants d’Adam et Ève, sauf à supposer l’existence d’humains de souche non-adamique (ce que suggère l’histoire de Caïn, marqué pour que « qui le rencontre ne le tue pas » (Genèse 4 v.15-17) : comment ses frères et sœurs auraient-ils pu ne pas le reconnaître ?)
- Lot avec ses deux filles (elles l’enivrèrent, après la mort de leur mère, pour perpétuer sa lignée). Le récit se trouve en Genèse 19 v.30-38 ;
- Amnon et sa demi-sœur Tamar, deux enfants du roi David en 2 Samuel 13


L'interdit universel de l'inceste

En général, on rencontre durant toute l’histoire de l’humanité, et cela dans des communautés culturelles très diverses, des interdits très sévères concernant l’inceste. Ce tabou est à peu de choses près universel. Des anthropologues réfutent cette prétention à l'universalité de ce tabou majeur et Malinowski, avec ses Argonautes du Pacifique s'est rendu célèbre en soutenant qu'il n'y a pas de "complexe d'Œdipe" auprès de la population de cet Océan Pacifique et en conséquence pas d'idée d'inceste générée par ce discours social.


Pourquoi y a-t-il partout interdiction de l'inceste

Différentes théories ont tenté d’expliquer l’interdit universel de l’inceste :

- Théories biologiques finalistes : l’inceste entraînerait un danger biologique pour l’espèce. Ces théories mettaient l’accent sur les dangers des mariages consanguins, dangers signalés à nouveau par les généticiens modernes (risque d’extériorisation des maladies génétiques récessives).

- Théories biologiques efficientes : dans ce type d’explication, l’interdit naîtrait de l’horreur instinctive, naturelle de l’inceste fondée sur la “voix du sang”.

- Théories sociologiques finalistes :

Avec Freud, on inscrit l’interdiction de l’inceste directement dans l’ordre du désir et de la loi. Dans la dynamique familiale, en effet, c’est “le père qui dresse son opposition face au désir incestueux des fils pour la mère”. Mais “le complexe d’Œdipe n’est pas réductible à une situation réelle, à l’influence effectivement exercée sur l’enfant par le couple parental”. Il tire son efficacité de ce qu’il travaille aussi au niveau symbolique en faisant intervenir “une instance interdictrice qui barre l’accès à la satisfaction naturellement cherchée”. Alors sur le plan psychanalytique freudien, le tabou de l’inceste représente la résultante de pressions sociales intériorisées aboutissant au refoulement de l’ambivalence sexuelle envers la parenté proche.

La prohibition est nécessaire pour maintenir la hiérarchie entre générations, la discipline et la cohésion familiale, pour éliminer tensions, jalousies, compétitions.
- Pour certains sociologues et anthropologues, l’interdit de l’inceste favorise l’ordre, la paix (évitement des guerres entre tribus voisines), et les relations d’échanges. (Biens donnés à un membre extérieur à la famille lors d’un mariage).


Les conséquences


L’inceste est un meurtre psychique aux lourdes conséquences

L'inceste représente la rupture d'un tabou qui est aussi universel que le tabou du meurtre. L'abolition de la distance, la violation de l'interdit et du tabou prend inévitablement dans l'esprit de l'enfant victime le sens d'une attaque au fondement même de son identité. L'abus met ainsi en cause le processus même de son développement.

En sortant l'enfant de son statut d'enfant et en l'amenant à vivre comme un adulte, des expériences d'adultes, des pensées, des émotions, des sentiments, des sensations d'adultes, l'abuseur lui enlève concrètement le besoin, le désir, les attentes, le dynamisme, la tendance qui le pousseraient à grandir et à chercher, par lui-même, à sa façon, une forme de réponse à son processus de croissance et de développement.

En violant le caractère infantile de l'enfant, l'abuseur brise le mouvement délicat du développement de l'enfant.

En lui fournissant trop tôt des réponses à des questions qu'il ne se pose pas, l'abuseur lui enlève le besoin même de se les poser et d'y trouver réponse par lui-même. Il compromet son développement.

La première réaction des enfants victimes d'inceste en est une de douleur vis à vis de l'absence de protection dont ils ont été l'objet. La prise de conscience de la puissance profondément mortifère de cette agression et de sa signification est à proprement parler intolérable pour l'enfant.

De là découle l'ensemble des comportements qu'on nomme conséquences de l'inceste et qui se résument en une phrase : tout pour ne pas comprendre le sens de ce que la victime a vécu, ne pas comprendre ce que les gens qui ont la responsabilité de le conduire à l'âge adulte ont fait contre lui.


La réalité de l'inceste

L’inceste, malgré la difficulté pour les chercheurs d’établir un indice de prévalence, est très répandue et son phénomène est transgénérationnel. L’inceste est vécu dans la honte et le secret. En fait, l’inceste est un piège qui enferme la victime et les témoins.

Dès sa naissance, le corps de l’enfant est livré à sa famille, puis à des proches, et de tous temps, cette vulnérabilité a poussé des adultes à en profiter. Cette violence impensable est enfouie en nous, elle court-circuite nos pensées et nos actions. Nous ne voulons pas la voir. Les familles incestueuses suscitent en nous des mécanismes inconscients de défense. Nous les mettons en place à notre insu, pour sauver nos représentations parentales, notre idéal familial ou professionnel, et plus largement notre vision de l’humanité. Prenons garde à ces idéologies qui nous font refuser l’évidence du mal et nous protègent de l’angoisse.

En fait, on estime que 90% des cas d’abus faits sur les enfants ne sont pas déclarés aux autorités. On sait que près de 80% de tous les abus sexuels commis sur des enfants sont l'œuvre de proches parents ou de connaissances de la famille.

Selon un sondage mené au Québec, en 2002, 25% des répondants disent connaître au moins une personne qui a été sexuellement agressée dans son enfance. Ce pourcentage augmente à 35% chez les personnes âgées de moins de 35 ans.

Il faut savoir qu’un enfant victime d'inceste subit une profonde blessure, un affront qui condamne la croissance et le sain développement de son identité. Il s’agit d’une blessure identitaire d’une violence si marquante, si déroutante que la victime s'acharne, par tous les moyens, à ne pas reconnaître l'intolérable vérité de ce qu'on lui a fait subir. Chez cette victime, le risque de toxicomanie est sept fois plus élevé et le risque de suicide est multiplié par dix.

Il est important d’adresser cette problématique, d’en parler ouvertement, afin de briser le silence dans lequel les victimes sont enfermées et stigmatisées. En leur offrant des espaces d’accueil et de non-jugement, nous permettons aux victimes de raconter leur récit (sans toutefois les y contraindre), et de se reconstruire.

Il est important d’en parler ouvertement afin de démystifier la froideur de ce mal silencieux, d’offrir aux victimes une écoute empathique et d’exiger la mise sur pied de ressources adéquates en matière d’intervention, de formation, de prévention et de recherche.

(...)


Anthropologie

Marque de puissance de la société
De nos jours, un des fondements de beaucoup de sociétés humaines est de proscrire l’inceste. Certains sont même plus catégoriques : une société naît lorsqu’elle définit les frontières de l’inceste. Disons qu’un tel interdit témoigne en tout cas de la puissance des structures sociales qui s’imposent aux choix de l’individu.

Le danger de la banalisation et de la mésinformation
Le risque de banaliser cet acte criminel est de maintenir et de valider la perpétuation d'un crime transmis de façon transgénérationnelle. On ne sait pas avec certitude si cela résulte d’observations biologiques (l’Église catholique s’opposait aux mariages consanguins dès le Moyen Âge, et l'islam s'y oppose depuis plus de 14 siècles , bien avant la découverte de la génétique), ou simplement d’une habitude venant du fait que l’inusité (quel est le frère qui peut avoir envie d’épouser sa sœur, tant elle présente peu de mystère pour lui ?) prend en quelques générations dans une société coutumière le statut d'interdit - puisqu’on a là à faire à un comportement qui ne s’est jamais vu, à une chose qui ne se fait ordinairement pas.

L’argument génétique

L’inceste, avant d’être un facteur de dégénérescence, est un moyen de renforcer les gènes récessifs. Bien que la plupart des gènes récessifs soient nocifs (sans quoi ils seraient vite devenus dominants), certains ne le sont guère (mutations neutres). La réalité a certainement des explications tenant à la sociologie.

L’argument sociologique

Les ethnologues considèrent souvent que la prohibition de l’inceste est commune à tout ce qui n’est pas aristocratie dans les sociétés humaines (d’où l’exception des pharaons, l’endogamie des souverains d’Europe, l’existence de rallyes dans la très haute bourgeoisie, etc.).

Claude Lévi-Strauss y voit l’articulation entre nature et culture, le fondement social. Le message n’est pas selon lui « N’épouse pas ta sœur », mais bien plutôt : « Donne ta sœur en mariage à ton voisin ».

L’exogamie serait selon lui à la base des échanges et des alliances entre groupes sociaux, leur permettant de s’affirmer en tant que tels. La prohibition de l’inceste serait alors le fondement de l’exogamie en interdisant l’endogamie (dont les limites varient fortement d’une société à l’autre) et le tabou de l’inceste serait alors une construction sociale destinée à défendre l’exogamie en tant que fondement de la société.

Cette approche a toutefois été vivement contestée par certains ethnologues (voir tabou de l'inceste).

Les couples incestueux unis dans le consentement mutuel entre adultes et non-mariés ne sont pas toujours prohibés par la loi (en France, le mariage avec un degré de parenté supérieur à celui de cousins germains demande une dispense), mais le sont parfois par les mœurs.

Malgré l’interdit qui l’accompagne et que Freud croyait universel, l’inceste reste un phénomène non marginal. Lorsqu’il concerne un enfant (mineur sexuel) et un adulte de la même famille, il s’effectue souvent dans un contexte d’abus sexuel, accompagné de secret et de culpabilité qui pèsent lourdement sur les victimes du tabou - ou plus simplement de la violence effectuée sous forme de pression.

L'inceste désigne une relation sexuelle entre membres de la même famille et soumise à un interdit.

Toute la difficulté réside dans la définition de ce que sont des parents trop proches, et il y a de grandes variations selon les sociétés et les époques, et même selon les circonstances (Cf. la Bible, qui montre que l’inceste, normalement interdit, devient un impératif pour sauvegarder une lignée vouée sans cela à l’extinction). Il y a une typologie de l'inceste fondée sur le discours social à propos du degré de proximité et le genre de parenté biologique, imaginaire et symbolique, discours social d'où découle le sentiment incestueux.

Le terme est souvent et abusivement associé à celui de pédophilie car parmi toutes les relations incestueuses, celles entre un parent et son enfant mineur sont les plus violemment condamnées - bien qu’un incestueux soit rarement pédophile et qu’un pédophile abuse rarement de ses propres enfants.

Enfin, le terme peut être employé de manière métaphorique en dehors du champ de la sexualité pour décrire la relation entre deux personnes ou entités très proches (par exemple deux entreprises).



Typologie de l'inceste


La notion d’inceste est une invention humaine du monde de la parole. Elle est variable d’une époque à l’autre et d’un groupe social à l’autre, au service de quelque intérêt. La différence des législations sur l'inceste témoigne de la variation de cette notion, là où elle existe, qui disqualifie son universalité.



L'inceste et la loi


La loi canadienne

L'article 155 du code criminel définit l’inceste comme suit : « Commet un inceste, quiconque sachant qu’une autre personne est, par les liens du sang, son père ou sa mère, son enfant, son frère, sa sœur, son grand-père, sa grand-mère, son petit-fils, sa petite-fille, selon le cas, a des rapports sexuels avec cette personne.»


La loi française


Le terme d'inceste n'est mentionné dans aucun des deux principaux codes (pénal et civil) du droit français. Il a disparu du code pénal après la révolution de 1789. La loi lui a substitué la reconnaissance, comme circonstance aggravante, du fait qu'une agression sexuelle, une atteinte sexuelle ou un viol sur un mineur soit commis par un parent ou tuteur (« ascendant légitime naturel ou adoptif ou toute personne ayant autorité sur la victime »).

Rappelons qu'une atteinte sexuelle qualifie une relation sexuelle consentie ; elle n'est illégale que si elle est commise par un majeur sur un mineur de moins de 15 ans (articles 227-25 à 227-27 du code pénal) ou par une personne (pas nécessairement majeure) ayant autorité sur un mineur de moins de 18 ans, sauf émancipation par mariage ; c'est un délit (jugé devant un tribunal correctionnel). La corruption de mineur (227-22) est un autre délit, qui n'implique ni contacts ni relations sexuelles, mais (entre autres) l'exposition à du matériel pornographique ou à des scènes sexuelles. Une agression sexuelle est une relation sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise (222-22). Enfin un viol est une agression sexuelle comportant une pénétration. C'est un crime, jugé en cour d'assises. Dans tous les cas, il y a des circonstances aggravantes, entre autres si l'auteur a une autorité sur la victime ou si c'est un ascendant n'ayant pas l'autorité. Le consentement est réputé valable à 15 ans (18 si autorité).

En dehors de ces cas, une relation sexuelle incestueuse consentie entre individus majeurs n'est donc pas une infraction.

Le Code civil interdit toutefois le mariage entre parents en ligne directe (article 161), frère et sœur (article 162), oncle et nièce, et tante et neveu (article 163). Il interdit également l’adoption d’un enfant né d’un inceste par son père biologique, si ce père est le frère ou le parent en ligne directe de la mère (article 334-10). Cette disposition permet de ne pas reconnaître la parenté conjointe des incestueux. La Cour de cassation l'a confirmé dans sa jurisprudence (arrêt du 6 janvier 2004).


La loi suisse
L'article 213 du code pénal Suisse (livre deuxième, titre sixième) condamne clairement l'inceste en ces termes :

1 L’acte sexuel entre ascendants et descendants, ou entre frères et sœurs germains, consanguins ou utérins, sera puni de l’emprisonnement.

2 Les mineurs n’encourront aucune peine s’ils ont été séduits.



Historique


Depuis l’Égypte pharaonique et encore récemment dans certains pays comme le Pérou pour la famille des Incas, il était fréquent, dans la noblesse, de se marier et d’avoir des enfants avec un membre, plus ou moins éloigné, de sa famille.

Ces mariages consanguins avaient, au moins, différents sens plus ou moins liés:

- une imitation de caractéristiques divines (Osiris, époux de sa sœur Isis) ;
- une manifestation de puissance (non asservissement aux règles ordinaires) ;
- une concentration de légitimité, assurant aux descendants un maximum d’ancêtres royaux, tout en excluant les autres familles de ces caractéristiques du lignage et, par là, une limitation des risques politiques.

Cette tradition disparaît peu à peu : l’empereur actuel du Japon est le premier de sa dynastie à être marié à une femme ne faisant pas partie de sa famille.

Dans la Rome antique, la violation du serment de chasteté par les vestales était taxé d'incestus et, considéré comme un crime inexpiable, puni par la mort de la coupable, condamnée à être enterrée vivante.

Au Moyen Âge, la parenté spirituelle comptait aussi pour définir l’inceste : toute union parrain-filleule ou marraine-filleul était ainsi prohibée, mais aussi toute union entre un parent (père ou mère) et le parrain ou la marraine de l’un de ses enfants.

L’inceste n’est pas toujours symétrique par rapport au sexe (par exemple : prohibition des relations oncle-nièce sans prohibition des relations tante-neveu).

Les sociétés qui considèrent le père comme quantité négligeable (parfois faute de le connaître) peuvent néanmoins connaître l’inceste (prohibition des relations oncle-nièce, par exemple).



La prohibition de l'inceste


L’inceste est souvent considéré comme criminel, tombant sous un interdit social et pénal et puni par la loi, surtout lorsqu'il est commis sur un mineur sexuel. Dans ce dernier cas, l’inceste a souvent de lourdes conséquences pour la victime - certains parlent de meurtre psychique - dans son développement psychologique, psycho-affectif et psycho-sexuel. Le caractère de cet interdit a considérablement varié selon les sociétés et les époques mais toujours a existé une loi structurante qui réglemente les unions entre les êtres.


Dans l'islam

Le Coran a bien décrit les femmes avec lesquelles le mariage est prohibé à la surate ANNISSAA (IV) verset 23 :

« Il vous est interdit vos mères, vos filles, vos sœurs, vos tantes, vos nièces, vos mères de lait, vos sœurs de lait, vos belles-mères, vos belles-filles placées sous votre tutelle, nées des femmes avec qui vous avez consommé le mariage, les épouses de vos fils, et vos belles-sœurs »

On note que l’Islam interdit en ligne directe, le mariage entre ascendants et descendants à l’infini. En ligne collatérale, l’interdiction touche les frères et sœurs, nièces et oncles, neveux et tantes. Néanmoins, le mariage est permis entre cousins. Les prohibitions résultant de la parenté du lait sont les mêmes que celles de la parenté ou de l’alliance mais seul l’enfant allaité(*) est considéré comme enfant de la nourrice et de son époux, à l’exclusion de ses frères et sœurs. (*): l'allaitement ne sera considéré que si l'âge de l'enfant ne dépasse pas les 24 mois (حولين كاملين ) "CORAN"


Dans les traditions judéo-chrétiennes

L’inceste est souligné dans le talmud avec les deux autres interdits : l’idolâtrie et le meurtre. La bible interdit l’inceste [15, 27]: « Nul de vous ne s’approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité » « Nul ne prendra femme, la femme de son père et ne soulèvera la couverture du lit du père »

La prohibition de l’inceste s’étend à des degrés qu’il faut respecter : troisième degré inclus en ligne directe, jusqu’au deuxième en ligne collatérale.

Les peines se diversifiaient allant en cas d’inceste père et fille, mère et fils jusqu’à celle du feu. Pour le moins ; le coupable était excommunié et dans l’incapacité de se marier. La peine capitale était aussi acquise en cas d’inceste spirituel (entre un confesseur et sa pénitente) regardé comme un sacrilège.

Les textes laissent entendre implicitement et, parfois mentionnent explicitement, des relations incestueuses dans les récits :

- Les enfants d’Adam et Ève, sauf à supposer l’existence d’humains de souche non-adamique (ce que suggère l’histoire de Caïn, marqué pour que « qui le rencontre ne le tue pas » (Genèse 4 v.15-17) : comment ses frères et sœurs auraient-ils pu ne pas le reconnaître ?)
- Lot avec ses deux filles (elles l’enivrèrent, après la mort de leur mère, pour perpétuer sa lignée). Le récit se trouve en Genèse 19 v.30-38 ;
- Amnon et sa demi-sœur Tamar, deux enfants du roi David en 2 Samuel 13


L'interdit universel de l'inceste

En général, on rencontre durant toute l’histoire de l’humanité, et cela dans des communautés culturelles très diverses, des interdits très sévères concernant l’inceste. Ce tabou est à peu de choses près universel. Des anthropologues réfutent cette prétention à l'universalité de ce tabou majeur et Malinowski, avec ses Argonautes du Pacifique s'est rendu célèbre en soutenant qu'il n'y a pas de "complexe d'Œdipe" auprès de la population de cet Océan Pacifique et en conséquence pas d'idée d'inceste générée par ce discours social.


Pourquoi y a-t-il partout interdiction de l'inceste

Différentes théories ont tenté d’expliquer l’interdit universel de l’inceste :

- Théories biologiques finalistes : l’inceste entraînerait un danger biologique pour l’espèce. Ces théories mettaient l’accent sur les dangers des mariages consanguins, dangers signalés à nouveau par les généticiens modernes (risque d’extériorisation des maladies génétiques récessives).

- Théories biologiques efficientes : dans ce type d’explication, l’interdit naîtrait de l’horreur instinctive, naturelle de l’inceste fondée sur la “voix du sang”.

- Théories sociologiques finalistes :

Avec Freud, on inscrit l’interdiction de l’inceste directement dans l’ordre du désir et de la loi. Dans la dynamique familiale, en effet, c’est “le père qui dresse son opposition face au désir incestueux des fils pour la mère”. Mais “le complexe d’Œdipe n’est pas réductible à une situation réelle, à l’influence effectivement exercée sur l’enfant par le couple parental”. Il tire son efficacité de ce qu’il travaille aussi au niveau symbolique en faisant intervenir “une instance interdictrice qui barre l’accès à la satisfaction naturellement cherchée”. Alors sur le plan psychanalytique freudien, le tabou de l’inceste représente la résultante de pressions sociales intériorisées aboutissant au refoulement de l’ambivalence sexuelle envers la parenté proche.

La prohibition est nécessaire pour maintenir la hiérarchie entre générations, la discipline et la cohésion familiale, pour éliminer tensions, jalousies, compétitions.
- Pour certains sociologues et anthropologues, l’interdit de l’inceste favorise l’ordre, la paix (évitement des guerres entre tribus voisines), et les relations d’échanges. (Biens donnés à un membre extérieur à la famille lors d’un mariage).


Les conséquences


L’inceste est un meurtre psychique aux lourdes conséquences

L'inceste représente la rupture d'un tabou qui est aussi universel que le tabou du meurtre. L'abolition de la distance, la violation de l'interdit et du tabou prend inévitablement dans l'esprit de l'enfant victime le sens d'une attaque au fondement même de son identité. L'abus met ainsi en cause le processus même de son développement.

En sortant l'enfant de son statut d'enfant et en l'amenant à vivre comme un adulte, des expériences d'adultes, des pensées, des émotions, des sentiments, des sensations d'adultes, l'abuseur lui enlève concrètement le besoin, le désir, les attentes, le dynamisme, la tendance qui le pousseraient à grandir et à chercher, par lui-même, à sa façon, une forme de réponse à son processus de croissance et de développement.

En violant le caractère infantile de l'enfant, l'abuseur brise le mouvement délicat du développement de l'enfant.

En lui fournissant trop tôt des réponses à des questions qu'il ne se pose pas, l'abuseur lui enlève le besoin même de se les poser et d'y trouver réponse par lui-même. Il compromet son développement.

La première réaction des enfants victimes d'inceste en est une de douleur vis à vis de l'absence de protection dont ils ont été l'objet. La prise de conscience de la puissance profondément mortifère de cette agression et de sa signification est à proprement parler intolérable pour l'enfant.

De là découle l'ensemble des comportements qu'on nomme conséquences de l'inceste et qui se résument en une phrase : tout pour ne pas comprendre le sens de ce que la victime a vécu, ne pas comprendre ce que les gens qui ont la responsabilité de le conduire à l'âge adulte ont fait contre lui.

La réalité de l'inceste

L’inceste, malgré la difficulté pour les chercheurs d’établir un indice de prévalence, est très répandue et son phénomène est transgénérationnel. L’inceste est vécu dans la honte et le secret. En fait, l’inceste est un piège qui enferme la victime et les témoins.

Dès sa naissance, le corps de l’enfant est livré à sa famille, puis à des proches, et de tous temps, cette vulnérabilité a poussé des adultes à en profiter. Cette violence impensable est enfouie en nous, elle court-circuite nos pensées et nos actions. Nous ne voulons pas la voir. Les familles incestueuses suscitent en nous des mécanismes inconscients de défense. Nous les mettons en place à notre insu, pour sauver nos représentations parentales, notre idéal familial ou professionnel, et plus largement notre vision de l’humanité. Prenons garde à ces idéologies qui nous font refuser l’évidence du mal et nous protègent de l’angoisse.

En fait, on estime que 90% des cas d’abus faits sur les enfants ne sont pas déclarés aux autorités. On sait que près de 80% de tous les abus sexuels commis sur des enfants sont l'œuvre de proches parents ou de connaissances de la famille.

Selon un sondage mené au Québec, en 2002, 25% des répondants disent connaître au moins une personne qui a été sexuellement agressée dans son enfance. Ce pourcentage augmente à 35% chez les personnes âgées de moins de 35 ans.

Il faut savoir qu’un enfant victime d'inceste subit une profonde blessure, un affront qui condamne la croissance et le sain développement de son identité. Il s’agit d’une blessure identitaire d’une violence si marquante, si déroutante que la victime s'acharne, par tous les moyens, à ne pas reconnaître l'intolérable vérité de ce qu'on lui a fait subir. Chez cette victime, le risque de toxicomanie est sept fois plus élevé et le risque de suicide est multiplié par dix.

Il est important d’adresser cette problématique, d’en parler ouvertement, afin de briser le silence dans lequel les victimes sont enfermées et stigmatisées. En leur offrant des espaces d’accueil et de non-jugement, nous permettons aux victimes de raconter leur récit (sans toutefois les y contraindre), et de se reconstruire.

Il est important d’en parler ouvertement afin de démystifier la froideur de ce mal silencieux, d’offrir aux victimes une écoute empathique et d’exiger la mise sur pied de ressources adéquates en matière d’intervention, de formation, de prévention et de recherche.


Anthropologie

Marque de puissance de la société
De nos jours, un des fondements de beaucoup de sociétés humaines est de proscrire l’inceste. Certains sont même plus catégoriques : une société naît lorsqu’elle définit les frontières de l’inceste. Disons qu’un tel interdit témoigne en tout cas de la puissance des structures sociales qui s’imposent aux choix de l’individu.

Le danger de la banalisation et de la mésinformation
Le risque de banaliser cet acte criminel est de maintenir et de valider la perpétuation d'un crime transmis de façon transgénérationnelle. On ne sait pas avec certitude si cela résulte d’observations biologiques (l’Église catholique s’opposait aux mariages consanguins dès le Moyen Âge, et l'islam s'y oppose depuis plus de 14 siècles , bien avant la découverte de la génétique), ou simplement d’une habitude venant du fait que l’inusité (quel est le frère qui peut avoir envie d’épouser sa sœur, tant elle présente peu de mystère pour lui ?) prend en quelques générations dans une société coutumière le statut d'interdit - puisqu’on a là à faire à un comportement qui ne s’est jamais vu, à une chose qui ne se fait ordinairement pas.

L’argument génétique

L’inceste, avant d’être un facteur de dégénérescence, est un moyen de renforcer les gènes récessifs. Bien que la plupart des gènes récessifs soient nocifs (sans quoi ils seraient vite devenus dominants), certains ne le sont guère (mutations neutres). La réalité a certainement des explications tenant à la sociologie.

L’argument sociologique

Les ethnologues considèrent souvent que la prohibition de l’inceste est commune à tout ce qui n’est pas aristocratie dans les sociétés humaines (d’où l’exception des pharaons, l’endogamie des souverains d’Europe, l’existence de rallyes dans la très haute bourgeoisie, etc.).

Claude Lévi-Strauss y voit l’articulation entre nature et culture, le fondement social. Le message n’est pas selon lui « N’épouse pas ta sœur », mais bien plutôt : « Donne ta sœur en mariage à ton voisin ».

L’exogamie serait selon lui à la base des échanges et des alliances entre groupes sociaux, leur permettant de s’affirmer en tant que tels. La prohibition de l’inceste serait alors le fondement de l’exogamie en interdisant l’endogamie (dont les limites varient fortement d’une société à l’autre) et le tabou de l’inceste serait alors une construction sociale destinée à défendre l’exogamie en tant que fondement de la société.

Cette approche a toutefois été vivement contestée par certains ethnologues (voir tabou de l'inceste).

Les couples incestueux unis dans le consentement mutuel entre adultes et non-mariés ne sont pas toujours prohibés par la loi (en France, le mariage avec un degré de parenté supérieur à celui de cousins germains demande une dispense), mais le sont parfois par les mœurs.

Malgré l’interdit qui l’accompagne et que Freud croyait universel, l’inceste reste un phénomène non marginal. Lorsqu’il concerne un enfant (mineur sexuel) et un adulte de la même famille, il s’effectue souvent dans un contexte d’abus sexuel, accompagné de secret et de culpabilité qui pèsent lourdement sur les victimes du tabou - ou plus simplement de la violence effectuée sous forme de pression.


source: wikipédia.fr

Le pacte des prophètes

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Le pacte des prophètes est un engagement auprès d'Allah des prophètes à suivre le dernier prophète qu'Allah répande sur lui la grâce et la paix.

"Lorsque Dieu reçut le pacte des prophètes, il leur dit : Voici le livre et la sagesse que je vous donne. Un Prophète viendra un jour confirmer ce que vous recevez. Croyez en lui et aidez le de tout votre pouvoir. Y consentez-vous et acceptez-vous le pacte à cette condition ? Ils répondirent : Nous y consentons. - Soyez donc témoins, reprit le Seigneur, je rendrai le témoignage avec vous" [3:81]

« Lorsque nous avons conclu l'alliance avec les prophètes - et avec toi (Muhammad) - avec Noé, Abraham, Moïse et Jésus fils de Marie nous avons conclu avec eux une alliance solennelle afin que Dieu demande compte aux véridiques de leur sincérité » [33:7-8]

Il est rapporté du Prophète qu'Allah répande sur lui la grâce et la paix: "Si Moïse, fils de 'Imrân, était ressuscité parmi vous, il n'aurait d'autre choix que de me suivre".

Cet engagement a été pris dans la prééternité, alors que les Prophètes, sur eux la paix, n'étaient pas encore manifestés dans leurs corps, mais seulement à l'état d'âmes.

Selon 'Ali Ibn Abi Tâlib, il a dit : "Dieu n’envoie aucun prophète depuis AdamAdam (s), ici-bas qu’après avoir pris sa reconnaissance que Muhammad qu'Allah répande sur lui la grâce et la paix est son prophète, afin qu’il le reconnaisse comme tel et lui apporte son aide s'il le rejoint de son vivant, et qu'il prenne lui-même le même engagement de son peuple".[Qadi 'Iyyad]

On raconte aussi que 'Umar Ibn Al-Khattâb a dit des paroles si touchantes que le Prophète qu'Allah répande sur lui la grâce et la paix n’a pu retenir ses larmes; il lui dit : Oh Prophète ! Ta supériorité auprès de Dieu est si grande que tu as succédé à tous les autres prophètes et que la nouvelle de ta venue les a précédés tous, dans le verset : "Et quand nous prîmes des prophètes, leur engagement, ainsi que de toi, et de Noé, et d'Abraham, et de Moïse, et de Jésus fils Marie ! - et Nous avons pris d'eux un engagement renforcé, - afin que Dieu demande compte aux véridiques de leur véracité. Il a cependant préparé aux mécréants un châtiment douloureux" [33:7-8] - Oh ! Prophète, ton mérite est si grand que les gens de l’enfer, au milieu de ses brasiers, aimeraient t’avoir obéi et se disent : "le jour où les visages seront tournés de haut en bas vers le feu, ils diront: "Hélas, pour nous ! Si nous avions obéi à Dieu et obéi au messager !" "[33:66]

Les éléments du pacte :

  1. chaque prophète, depuis Adam, reçoit la description du Prophète Mohammed Image:saws.gif
  2. chacun doit mentionner Mohammed Image:saws.gif et le décrire par ses principales caractéristiques.
  3. chacun doit prendre l'engagement de croire en lui s'il vivait à son époque et de le soutenir.
  4. chaque prophète, doit donner sa description aux gens de son peuple et les engager à indiquer celle-ci aux générations suivantes.

La prestation de serment à Allah de Jésus a même été mentionnée dans le Coran : "Et quand Jésus fils de Marie dit : “Ô enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager d’Allah (envoyé) à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera “Ahmed”. Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent : “C’est là une magie manifeste.”" [61:6].

L'invocation de Moïse

Wahb ibn Munabbih, que Dieu lui manifeste Sa miséricorde, a dit: " Quand Moïse, sur lui la paix, lut les Tables, il y trouva mentionnés les mérites de la nation de Muhammad, que les bénédictions et la paix de Dieu soient sur lui, et il dit :

- Ô Seigneur ! Quelle est cette nation à laquelle est accordée la miséricorde, et que je trouve sur les Tables ?

- C'est la nation de Ahmad, répondit Dieu, dont les gens se satisfont de la moindre provision que Je leur donne, et dont Je Me satisfais de la moindre de leurs bonnes actions. Je ferai entrer dans le jardin chacun d'eux, grâce à son témoignage que là ilâha illâ llâh.

- Je trouve sur les Tables, dit Moïse, une nation de gens qui seront ressuscites et rassemblés, le Jour de la résurrection, leurs visages étant comme des pleines lunes. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad. Je les rassemblerai, une fois ressuscites, au Jour de la résurrection, quand leurs fronts et leurs membres seront d'un blanc éclatant sous l'effet de leurs ablutions (woudou) et de leurs prosternations.

- Ô Seigneur, dit Moïse, j'ai trouvé sur les Tables une nation de gens dont les vêtements sont sur leurs dos et dont les épées sont sur leurs épaules, des gens de certitude et de remise confiante (tawakkul). Ils magnifient Dieu du haut des minarets, et ils ne cessent de combattre pour toute cause vertueuse, jusqu'à mener la bataille contre l'Antéchrist (dajjâl). Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad.

- Ô Seigneur, j'ai trouvé sur les Tables une nation de gens qui prient chaque jour et nuit cinq prières rituelles, à cinq moments différents du jour. Les portes du ciel leur sont ouvertes, la miséricorde descend sur eux. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad.

- Ô Seigneur, dit Moïse, j'ai trouvé sur les Tables une nation pour laquelle la terre [entière] est un lieu d'adoration et rituellement pure et pour laquelle le butin est licite. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, répondit-Il.

- Ô Seigneur, dit Moïse, j'ai trouvé sur les Tables une nation de gens qui jeûnent durant le mois de ramadan pour Toi, après quoi Tu leur pardonnes tout ce qu'ils ont fait auparavant. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, répondit-Il.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé sur les Tables une nation de gens qui vont en pèlerinage à la Maison sacrée, pour l'amour de Toi, dont le grand désir qu'ils en ont n'est jamais épuisé, dont les pleurs sont bruyants et tumultueux, dont la talbiya est retentissante. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, répondit-Il.

- Que leur donneras-Tu pour cela ?

- Je leur accorderai encore plus de pardon, et Je les autoriserai à intercéder pour ceux qui viendront après eux.

- Ô Seigneur, dit Moïse, j'ai trouvé sur les Tables une nation de gens qui se conduisent sottement, peu intelligents : ils donnent à manger à leur bétail et demandent pardon pour leurs péchés. Quand ils lèvent la nourriture jusqu'à leur bouche, elle n'a pas atteint leur estomac qu'ils sont déjà pardonnes. Ils commencent [à manger] avec Ton Nom et terminent avec Ta louange. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, dit-Il.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé sur les Tables une nation dont les membres seront les premiers au Jour de la résurrection, mais ont été les derniers à être créés. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé sur les Tables une nation de gens dont les évangiles sont tenus à l'intérieur de leur poitrine, et ils les récitent. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, répondit-Il.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé sur les Tables une nation de gens parmi lesquels, quand l'un d'entre eux a l'intention d'une bonne action mais ne l'accomplit pas, elle est inscrite comme bonne action à son profit. Mais quand il l'accomplit, elle compte de dix à sept cents fois sa valeur. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé sur les Tables une nation de gens parmi lesquels, quand l'un d'entre eux a l'intention de commettre un péché mais ne le commet pas, il n'est pas inscrit contre lui, alors que s'il le commet, il est inscrit pour un seul péché. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, répondit-Il.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé sur les Tables de gens qui sont les meilleurs des gens, qui exhortent au bien et interdisent le mal. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad.

- Ô Seigneur ! J'ai trouvé une nation de gens qui seront ressuscites et répartis, eu Jour de la résurrection, en trois groupes. Un groupe entrera au paradis sans avoir à rendre des comptes. Pour un autre, les comptes seront faciles. Pour le troisième, le jugement sera sévère, puis ils entreront dans le jardin. Qu'ils soient ma nation !

- Ils sont la nation de Ahmad, répondit-Il.

- Ô Seigneur ! Tu as répandu toutes ces bontés pour Ahmad et sa nation. Permets que je sois membre de sa nation !

- Ô Moïse ! Je t'ai choisi et préféré parmi les gens, avec Mon message et Ma parole. Prends ce que Je t'ai donné, et sois de ceux qui sont reconnaissants !"


Sources : Bayhaqi : Dala'il al-Nubuwwah, As Suyuti : al-Hawi (2/190-191). Qatada rapporte le même réçit.

http://mohammedia.fr/index.php?title=Pacte_des_proph%C3%A8tes

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Le veuvage:comparaison entre le Christianisme et l'Islam

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La vision chrétienne 

Dans l’Antiquité juive, la veuve est socialement marginalisée car elle est signe de malheur par excellence. Elle n’a plus aucune richesse, rien qui lui appartienne en propre. Au contraire, elle devient propriété de sa belle famille, tandis que sa propre famille n’a aucune obligation de l’aider. Bien souvent, pour assurer sa subsistance et celle de ses enfants, elle n’a comme seule issue que d’accepter le remariage avec un frère de son mari. C’était la loi du Lévirat.
Mais Dieu se préoccupe d’améliorer peu à peu son sort tout au long de l’histoire biblique, si bien que dans l’Eglise primitive la veuve bénéficie peu à peu d’une place privilégiée. La veuve est le symbole du pauvre sans défense, qui persévère dans la confiance en Dieu. Elle reçoit ainsi la mission d’être, d’une part témoin de l’amour de Dieu et ensuite témoin de l’espérance qu’on doit placer en Dieu.

Témoin de la bonté et de l’amour de Dieu :

Dans l’Ancien Testament :
Comme l’orphelin et l’étranger, la veuve fait l’objet d’une protection spéciale de Dieu :
« C’est Dieu qui rend justice à la veuve et à l’orphelin et Il aime l’étranger » (Dt. 10,18)

La veuve bénéficie aussi de la protection de la loi donnée par Dieu à son peuple, pour marcher selon son esprit d’amour.
Il est le Père de l’orphelin et défenseur des veuves : « vous ne maltraiterez aucune veuve ni aucun orphelin. Si tu le maltraites et qu’il crie vers moi, j’écouterai son cri. » (Ex.22,21-22)
Dieu écoute et entend la plainte de la veuve : «Dieu ne néglige pas la supplication de l’orphelin, il est son défenseur et son vengeur » (Siracide 35.14).
Dieu se fait son défenseur et son vengeur. Il menace ceux qui abusent de la faiblesse de la veuve « maudit celui qui fait dévier le droit de la veuve et l’orphelin » (DT. 27,19)

Ainsi la veuve trouve en Dieu sa vraie sécurité et son assurance, elle vit dans sa vie cette mission d’être témoin que l’on peut toujours espérer en la bonté de Dieu et en la fidélité de son amour. A l’exemple de la veuve, tout le peuple se trouve donc appelé à vivre la béatitude de la pauvreté et à devenir bon comme Dieu est bon.

Dans le Nouveau-Testament :

Dieu lui-même en la personne de Jésus son fils, manifeste sa sollicitude à l’égard de la veuve.
Jésus redonne vie au fils unique de la veuve de Naïm, et la rencontre de Jésus avec la veuve devient une visitation de Dieu au pauvre « Tous furent saisis de crainte, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : un grand prophète s’est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple ». (Lc 7, 11-16)
Il confie à Jean sa mère Marie devenue veuve car elle n’a plus de protection humaine
(Jn 19,26)

Cette attention de Dieu pour les veuves entraîne l’Eglise à être solidaires des veuves et à se préoccuper de subvenir à leurs besoins : « La manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c’est de venir en aide aux veuves et aux orphelins dans leur malheur ». (Jc 1,17)
Pensons à la sollicitude de Pierre qui ressuscite la veuve Tabitha de Joppé (Ac 9,36).
Dans les Actes des Apôtres 6,1-7, nous voyons la naissance des diacres, car les Apôtres ne pouvaient plus faire face et ils leur confient la mission de s’occuper des veuves de toutes origines.

La veuve est le modèle du pauvre qui met toute sa confiance en Dieu qui sauve et ressuscite, le modèle par excellence du peuple des « anawins », ce petit noyau des pauvres de Dieu fidèles à l’Alliance.
Elle est ce pauvre qui crie vers Dieu, lui fait confiance en attendant tout de Dieu et de sa Loi. Elle illustre ainsi l’attitude filiale qui doit être celle de tout le peuple à l’égard de son Père.

. Certes, le veuvage est une réalité. Le fait d’avoir perdu son mari place la veuve dans une situation inconfortable. Elle a besoin d’un accompagnement psychologique, matériel et spirituel, qui lui permet de faire effectivement le deuil, de le traverser et d’en sortir. Le décès de son conjoint le diminue. Toute action auprès d’elle doit consister à l’aider à retrouver son humanité, sa dignité, sa liberté et ses droits. Elle a le droit de dire non aux rites de veuvage si elle se sent consolée, édifiée et rassurée dans sa foi. Les chrétiens et les Eglises interviennent alors à ce niveau pour l’aider et la sécuriser par leur présence et leurs conseils. Leurs actions deviennent le prolongement de celle du Christ. Celui-ci est venu libérer les hommes et les femmes de toutes formes d’esclavage, de peur et d’aliénation, y compris les rites de veuvage, quand ceux-ci violent les droits et la dignité de la veuve. 

La vision islamique 

Le veuvage est l’état d’une personne qui a perdu son conjoint. En Islam, le veuvage ou Idda est le terme donné au délai durant lequel la femme attend et s’abstient de se remarier après la mort de son époux ou après le divorce. Le délai de viduité ou de veuvage est fixé par le verset coranique suivant : 

« Ceux des vôtres que la mort frappe et qui laissent des épouses : celles-ci doivent observer une période d’attente de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas de la façon dont elles disposeront d’elles-mêmes d’une manière convenable. Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ». 

La raison de ces délais particuliers n’est pas que la veuve doive cultiver sa peine d’une manière exagérée ; le but consiste à permettre que s’écoule le délai de viduité afin de s’assurer ainsi qu’elle ne porte pas un enfant de son défunt mari, ou, le cas échéant, d’attendre qu’elle ait mis au monde l’enfant qu’elle portait lors du décès.

On remarque ici que, lorsque la veuve est enceinte de son défunt mari, le deuil pour elle cesse au moment de la naissance de son enfant. A ce propos, Um Salama, consultée sur ce sujet par Ibn ،Abbâs, a rapporté que : « Le mari de Sabay،a fut tué alors qu’elle était enceinte. Elle accoucha 40 jours après la mort de son mari. A ce moment, elle fut demandée en mariage et le Prophète la maria aussitôt ».

Durant cette période de deuil, il est recommandé que la veuve habite dans la maison de son défunt mari et ne sorte que par nécessité, pour aller travailler par exemple.

A l’expiration de la période de deuil, la veuve peut quitter le domicile conjugal. L’imam Mâlik précise, dans Al-Muwatta’, que la sœur de Abû Sa،id al Khudrî, lorsqu’elle devint veuve, interrogea le Prophète qui lui ordonna : « Reste chez toi jusqu’à l’expiration de la période de viduité »

Pendant cette période, la femme veuve doit éviter de porter des vêtements voyants, excentriques ou de couleurs vives, sans pour autant porter des vêtements de couleur noire, ce qui n’est pas, pour le musulman, une couleur de deuil.

Selon Um Salam, le Prophète a recommandé : « Celle dont le mari est mort ne doit pas porter de vêtement teints en jaune ou en rouge, ni de parure. Elle ne doit pas se teindre els cheveux ni s’enduire les yeux de khôl ».

Dans tous les autres cas, la période de deuil est de 3 jours, délai au terme duquel la vie doit reprendre, autant que possible, son cours normal. Les membres de la famille du défunt doivent donc renouer avec leurs activités habituelles.

Sources:http://www.cipcre.org/ecovox/ecovox44/hermeneutique_des_rites_de_veuvage.html

http://www.paradise-islam.fr.gd/Dur-e2-e-du-deuil.htm

http://www.veuves-chretiennes.cef.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=62&Itemid=72

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