« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». « Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».
L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens :
- « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)
- « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)
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L'Islam et les autres religions
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La qualité humaine de l’homme ne peut être considérée comme complète et ne peut se manifester sans des valeurs. La religion est la source des valeurs.
C’est une religion immuable (Sourate 6, verset 161). Selon Dieu le Tout-Puissant. La religion est unique, invariable dans son message, Dieu dit :
Qu’il vous est tracé, en matière de religion, le chemin qu’il avait enjoint à Noé et que nous te révélons à toi, ainsi que ce que nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus (Sourate 42, verset 13).
Ces commandements comprennent les éléments de direction et de lumière :
Nous avons, en vérité, révélé la Tora où se trouvent une Direction et une Lumière (Sourate 5, verset 44).
Ensuite, Il dit de Jésus, Paix sur lui : Nous lui avons donné l’Evangile où se trouvent une Direction et une Lumière (Sourate 5, verset 46).
Citer toute source de direction quelle qu’elle soit, c’est les citer toutes. J’emprunterai donc mes exemples à une civilisation qui a concrétisé et pratiqué ces valeurs, à savoir la civilisation de l’Islam. En cela, je tiens à rappeler que la civilisation islamique n’est pas l’héritage seul des Musulmans à l’exclusion des autres. Il s’agit plutôt d’une entreprise à laquelle ont contribué tous ceux qui ont vécu sur les vastes territoires issus de l’expansion de l’Islam qui s’étendent sur trois continents. Ce fut une civilisation qui s’est enrichie et s’est diversifiée grâce aux connaissances et aux sciences qui ont été apportées par ceux dont la vie et la conduite étaient également dictées par une religion et un ensemble de valeurs. Dans le domaine médical, cette civilisation islamique se prévaut de compter un nombre considérable de médecins juifs et chrétiens. Leurs prémisses dans la pratique médicale et leur code de conduite pour le traitement de leurs patients ont été guidés par les principes éthiques qui sont tirés de la religion.
Selon ces valeurs, les principes suivants déterminent la place de l’homme :
- L’homme est une créature honorée et respectée. Nous avons honoré les fils d’Adam. (Sourate 17, verset 70). Pour honorer l’homme comme il se doit, il faut qu’il soit en parfaite santé.
- L’éminent docte Al Shatbi dit dans son ouvrage intitulé « Les concordances » : (le canon a été établi pour préserver cinq éléments essentiels : la religion, l’âme, la procréation, la richesse et la raison.) De manière évidente, trois de ces cinq éléments essentiels ; l’âme, la procréation et la raison ; ne peuvent être vraiment préservés que si la santé est protégée au préalable.
- La vie sacrée, respectée et protégée est un droit inaliénable de tout être humain. La valeur d’un seul être humain correspond à la valeur de l’humanité entière. Dieu dit : « Celui qui sauve un seul homme est considéré comme s’il avait sauvé tous les hommes (Sourate 5, verset 32) »
Toute atteinte à la vie d’un être humain, qu’il s’agisse d’un fœtus, d’une personne âgée ou d’un handicapé, est une atteinte à toute l’humanité.
« Celui qui tue un homme qui lui-même n’a pas tué, ou qui n’a pas commis de violence sur la terre, est considéré comme s’il avait tué tous les hommes. (Sourate 5, verset 32) »
- La justice et la bienfaisance sont des valeurs primordiales. D’un point de vue linguistique dans le Coran, la justice comprend également la notion d’égalité.
La bienfaisance aussi est une des expressions les plus éloquentes du langage utilisé dans le Coran. Ce mot implique principalement la dimension de « qualité ». Ce qui est décrit comme « bienfaisant » est également « bon ». Dieu a promis une juste récompense à ses serviteurs : « …..qui écoutent la Parole et qui obéissent à ce qu’elle contient de meilleur (Sourate 39, verset 18) »
La qualité est nécessaire en toute chose. Le Prophète a dit : « en effet, Dieu a décrété la qualité (ou perfection) dans toute chose »
Mais le mot « bienfaisance » comprend également les notions d’altruisme et de compassion qui ont pratiquement disparu aujourd’hui de la pratique médicale. Il reflète aussi la disposition au « dévouement », qui est désiré pour ses semblables ce que l’on désire pour soi-même, et même de favoriser de manière altruiste ses semblables alors que l’on peut se trouver soi-même dans le dénuement.
La bienfaisance implique aussi une conscience vivante et l’observance de la loi de Dieu en tout acte et en tous temps. Le prophète a dit : « La bienfaisance, c’est l’adoration de Dieu comme si vous le voyiez. »
Dès les premiers temps de l’Islam, ces deux valeurs, la justice et la bienfaisance, ont été respectées et traduites dans la pratique. Les exemples suivants en sont des illustrations :
• Les patients ont le droit à être pris en charge par la communauté telle qu’elle est représentée par l’État. Al Balaziry dans son ouvrage intitulé « la Conquête des Territoires » relate que « En arrivant à Al Djabiyah à Damas, le deuxième Calife Omar croisa quelques lépreux chrétiens. Il ordonna qu’une part de l’aumône légale leur fût versée pour assurer leur subsistance ».
• Les enfants – tous les enfants – ont droit à la protection de la communauté telle qu’elle est représentée par l’État. Ibn Saad dans son ouvrage « Les Classes » relate que : « Omar attribuait cent dirhams aux nouveaux-nés, cette somme étant portée à deux cent lorsque l’enfant grandit et ensuite augmentait de manière proportionnelle. On donnait cent dirhams à chaque enfant trouvé et l’allocation était fournie au tuteur chaque mois et renouvelée chaque année. La communauté était instamment invitée à traiter les enfants trouvés avec compassion et gentillesse et une indemnité pour leur subsistance et leur allaitement était déboursée du trésor public ».
• Les faibles, les handicapés et les personnes âgées ont droit à la protection de la communauté telle qu’elle est représentée par l’État, comme ceci est affirmé dans le Pacte de Protection conclu entre Khaled Ibn Al Walid et le peuple de Hirah : « lorsqu’une personne âgée ne peut plus travailler ou est frappée d’infirmité ou bien encore était riche et est devenue pauvre, devant alors compter sur la charité de sa famille, je leur ai ordonné que cette personne soit exemptée de la taxe de défense et qu’elle reçoive une aide ainsi que les membres de sa famille, payée par le trésor public (financé par les Musulmans) aussi longtemps qu’elle reste établie sur la terre des Musulmans » (citation du Livre de l’Impôt).
Les exemples précédents montrent le rang de priorité accordé par l’État islamique à la santé en tant que droit de l’être humain quels que soient sa race, son sexe et sa religion. Les soins prodigués par l’État aux individus débutent à la naissance lorsqu’un allaitement maternel sain est assuré, et se poursuivent jusqu’à la vieillesse en garantissant les conditions d’une vie en bonne santé. Entre ces deux stades extrêmes de la vie, aucune personne malade, handicapée, frappée d’incapacité ou blessée n’est négligée ; toutes bénéficient de soins appropriés.
Et c’est la raison pour laquelle la médecine a sa place respectée parmi les doctes et les scientifiques dans l’Islam. Le docte célèbre Al Iss Ibn Abdel Salam dit dans son ouvrage intitulé « les bases du jugement dans l’intérêt de l’humanité » : (la médecine est semblable à la législation : elle a été créée pour garantir la sécurité, préserver une bonne santé et éviter les maux que constituent les affections et les maladies. La source de la législation et de la médecine est Une, et les deux servent à procurer des avantages aux gens et à leur éviter des maux).
Ainsi, depuis les toutes premières années du Message, un certain nombre de règles et de normes éthiques ont été élaborées pour régir la pratique médicale. Le Prophète (selon la citation d’Abu Naiim) a déclaré : « Celui qui pratique la médecine sans être compétent en la matière, et provoque par là même la mort d’un patient ou lui cause des blessures, sera tenu responsable et une compensation totale sera exigée de lui ».
Le système « Hisba », une ingéniosité singulièrement remarquable de cette nation, représentant une méthode « d’assurance de la qualité » au sens le plus large possible. Son application a débuté sous le règne des Califes « bien guidés ». Le système Hisba a ensuite été développé davantage et l’une des fonctions principales du muhtasib était de contrôler les médecins et de vérifier que leur pratique était correcte et qu’ils respectaient les normes éthiques.
Il n’y a guère de libres consacrés à la médecine qui soient parues sans que n’y figure une section sur l’éthique de cette noble profession. Les exemples sont très nombreux et nous citerons l’ouvrage publié au septième siècle de l’ère islamique « La lumière des Yeux et l’Opus des Arts » de Salahudin Ibn Youssuf AL Kahal al Hamawy, manuel d’ophtalmologie dans lequel il recommande à tous ses élèves de « savoir que cette profession est un don de Dieu accordé à ceux qui le méritent car le médecin devient l’intermédiaire entre le patient et Dieu Tout-Puissant lorsque le médecin cherche à rétablir la bonne santé du patient. Lorsque le patient recouvre sa santé par son entremise, le médecin est hautement honoré par la population mais il devient aussi célèbre par son art et est considéré comme étant digne de confiance. Alors, dans l’au-delà, il sera récompensé par le Seigneur de tous les êtres vivants puisque le bienfait qu’il procure aux créatures du Seigneur, et en particulier aux indigents et aux infirmes, est grand. Avec les autres valeurs éthiques louables, vous devez aussi acquérir les qualités de générosité et de compassion. Vous devrez donc rechercher la propreté, la chasteté, la pureté et la compassion. Respectez votre Dieu, notamment lorsque vous examinez des femmes et préservez leurs secrets, par bonté, par piété et par dévouement à la connaissance et refus des tentations de la chair ; … Restez proche des doctes, rendez visite régulièrement aux patients, efforcez-vous de les guérir, et recherchez les moyens pouvant leur faire recouvrir la santé. Si vous pouvez obliger les pauvres et leur rendre service sans contrepartie ou même à vos propres frais, alors faites-le ».
Certains médecins éminents ont consacré des livres entiers au sujet de l’éthique médicale. Il y a mille ans, Al Razzi a publié son livre intitulé « l’Éthique du Médecin ». Il s’agissait d’une lettre qu’il a adressé à certains de ses élèves et dans laquelle il disait « …. le médecin doit être aimable envers les gens, préserve leur réputation en leur absence et se montrant digne de confiance vis-à-vis de leurs secrets, puisque certains peuvent cacher certaines choses à ceux qui leur sont les plus proches tels leurs parents, leurs enfants et pourtant les dévoiler à leur médecin par nécessité. Et le médecin est appelé à traiter des femmes, des jeunes filles ou des jeunes garçons, qu’il respecte alors leur pudeur, n’outrepasse par la nécessité du traitement. Qu’il place sa confiance en Dieu et attende que la guérison vienne de Lui. Qu’il ne calcule pas les choses selon la valeur de ses efforts ou le gain qu’il en retirera et que Dieu soit son guide dans tout ce qu’il fait.
Pourquoi alors discutons-nous à nouveau de l’éthique de la médecine et de la santé aujourd’hui ?
Nous le faisons en raison des progrès récents qui ont été réalisés au cours des deux derniers siècles et tout particulièrement durant les vingt dernières années ; nous le faisons aussi parce que dans une certaine mesure, l’Occident a délaissé certaines valeurs et certains enseignements chrétiens ainsi que d’autres idéaux qui sont parvenus en Europe avec le retour des Croisés. Nous en discutons parce que la relation humaine qui existe entre le patient et le médecin a été affaiblie par l’effet de ces deux facteurs. Dans de nombreux cas, les médecins et d’autres personnes travaillant dans le domaine médical, à la recherche de fins principalement matérielles, ont oublié qu’il s’agissait en tout premier lieu « d’êtres humains » avec qui ils traitaient !
Les êtres humains sont devenus « des cas »………………………..
……………….tout simplement des machines nécessitant un entretien ou des réparations !
……………….de pures choses !
Par la suite, des progrès et des découvertes ont été réalisés qui ont été rendus possibles par des avancées technologiques et qui naturellement ont été utilisés par la profession médicale. Parmi ceux-ci, on peut citer :
- la transplantation d’organes
- la recherche sur les sujets humains
- la génie génétique
- les progrès réalisés dans le traitement de la stérilité
- les dispositifs qui maintiennent artificiellement les fonctions vitales permettant de garder un patient « en vie » même sans activité ni conscience pendant des années, à l’état végétatif pour ainsi dire.
Je n’ai donné ici que quelques exemples de ces avancées. Il va sans dire que d’autres questions se posent comme conséquences de ces avancées, lesquelles constitueront bientôt des dilemmes éthiques.
Exemples de dilemmes éthiques
- Avons-nous le droit de prélever des organes sur des êtres vivants ?
- Avons-nous le droit de faire le commerce des organes ?
- Pouvons-nous prélever des organes sur des cadavres ?
- À quel moment une personne est-elle considérée comme « morte » ?
- Est-ce lorsque cette personne cesse de respirer ou bien lorsque le tronc cérébral devient inerte ?
- Pouvons-nous effectuer des recherches sur un sujet sans sa permission ou sans avis ou avertissement concernant tous les détails des risques impliqués ?
- Pouvons-nous effectuer des recherches sur une femme enceinte ?
- Sur des fœtus ?
- Sur des membres d’une tribu lorsque le chef de la tribu donne son consentement ?
- Où fixons-nous les limites du génie génétique ?
- Devons-nous le permettre sans restriction ni contrôle ?
- Devons-nous le permettre jusqu’à un certain degré et l’interdire au-delà d’une certaine limite ?
- Quelle est notre position vis-à-vis de l’insémination ou de la fécondation artificielle (assistée) ?
- En ce qui concerne les bébés-éprouvette ?
- La maternité de substitution ?
- La parenté non déterminée ?
- Est-ce que le médecin qui a fait le serment de préserver la vie peut contribuer à y mettre un terme ?
- Le médecin peut-il aider son patient/sa patiente à mettre fin à ces jours pour échapper au stade terminal d’une maladie ?
- Pouvons-nous permettre ce genre « d’homicide » en lui donnant le nom de « mort provoquée par pitié » ou « euthanasie » ?
- Devons-nous débrancher le dispositif qui maintient artificiellement les fonctions vitales si le fait de prolonger la vie est futile ? S’agirait-il aussi d’une « mort provoquée par pitié » ? ou ne peut-on pas le considérer comme un « homicide » et est donc permissible ?
- Quelle est notre position en ce qui concerne le patient atteint du SIDA ?
- Allons-nous l’abandonner, en le réprouvant ? Ou allons-nous soulager sa détresse, le protéger et alléger ses souffrances tel que le Prophète nous l’a ordonné ?
- Devons-nous nous approcher de lui ? Et jusqu’à quel degré ?
- Faut-il conseiller au patient de continuer d’avoir des relations sexuelles normales ?
- Inversement, faut-il lui accorder des privilèges et des droits que nous n’accordons pas aux patients souffrant d’autres maladies telles la tuberculose, le paludisme ou la peste ?
- Article paru dans "Repère médical" N° 3 (Avec de légères modifications).
http://quran-m.com/firas/france/index.php?option=com_content&view=article&id=242:lislam-et-lethique-medicale&catid=48:penser-lislam&Itemid=100
Vous êtes-vous déjà demandé si les autres expérimentaient de la même manière que vous le toucher, la vue ou l'odorat ?
Peut-être cette question vous est-elle déjà venue à l'esprit mais étant impossible de rentrer dans le monde sensoriel d'un autre, vous avez été dans l'incapacité d'y répondre. Les dernières recherches scientifiques ont apporté une importante contribution sur le sujet,.
"Quelle est la différence entre ma manière de percevoir le monde et la tienne" est une question qui a traversé les âges. Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'une rose soit rouge et non bleue ou verte. Mais le rouge que je vois est-il le même que celui que tu vois ? Et le parfum que tu humes est-il le même que celui que je respire ?
Le caractère tout à fait personnel de ces expériences sensorielles nous empêche de donner une réponse définitive à ces interrogations. Néanmoins, les spécialistes en la matière estiment que les résultats qu'ils ont obtenus de leurs expérimentations sont suffisants pour répondre de manière affirmative à la question suivante : "Nos mondes sensoriels sont-ils différents ?"
Des différences majeures entre nos expériences sensorielles individuelles ressortent de ces récentes recherches scientifiques. Selon le neurologue Paul Breslin de Monell Chemical Senses Center de Philadelphie, "il n'existe pas deux personnes qui vivent dans le même monde sensoriel". "Le monde que vous voyez, la nourriture que vous goûtez, les odeurs que vous sentez sont perçus d'une manière tout à fait unique et exclusive, propre à vous seuls", explique-t-il.
Si vous faites goûter une boisson au goût désagréable à différentes personnes et si vous leur demandez leurs impressions, vous recueillerez des réponses diverses. La plupart vous diront qu'elles n'ont pas aimé, mais pas toutes. Il y en aura qui vous diront qu'elles ont trouvé la boisson ordinaire et d'autres qui auront apprécié.
Les spécialistes ont également observé de telles variations lors d'expériences sur d'autres sens. Des différences significatives apparaissent dans les perceptions individuelles des couleurs et de la lumière en général. "Nos réactions à la lumière varient selon les gens qui peuvent détecter un simple photon et ceux ayant une maladie connue telle qu'une cécité nocturne congénitale stationnaire, qui affectera sévèrement leur capacité à voir une faible lumière" rapporte Stephen Tsang de l'université de Columbia (NY).
Samir Deeb, chercheur dans les différences de perception de couleurs à l'université Washington à Seattle résume certaines de ses conclusions en ces termes: "Même parmi les individus ayant une vision normale, les tests de perception de couleurs ont révélé d'importantes variations dans la manière dont chaque couleur était perçue."
Les sujets soumis à ces recherches scientifiques diffèrent aussi quant à leur résistance à la douleur. Un groupe de personnes mises en contact avec une eau progressivement chauffée ne supportaient pas la moindre augmentation de température. Tandis que d'autres montraient une grande résistance et n'étaient que très peu affectées. Une personne rapportant même qu'elle ne ressentit aucune gêne même quand la température de l'eau atteignit 49°C, température maximale que le corps humain puisse supporter avant la brûlure.
Bob Coghill de l'école médicale Wake Forest, qui réalisa ces expériences, relia les sujets à un appareil d'imagerie de résonance magnétique qui lui permit de déterminer une nette corrélation entre le niveau de douleur enregistré et l'activité cérébrale associée dans le cortex. "La perception de la douleur varie de manière saisissante" dit Jeffrey Mogil de l'université McGill à Montréal et il ajoute: "Ces expériences montrent à quel point ces différences sensorielles sont réelles et objectives."
Ainsi, il y a de considérables variations dans les perceptions dans au moins quatre de nos sens. Cela signifie que votre vue, votre odorat, votre goût, ainsi que votre niveau de résistance à la douleur sont indubitablement différents de ceux des autres. Paul Breslin insiste sur le sens profond de ces conclusions : "Si vous considérez que tout ce que nous expérimentons du premier jour de la naissance est dépendant de notre système sensoriel, alors nos différences sensorielles individuelles sont d'autant plus intéressantes." En d'autres termes, "nos existences sont le simple fruit de nos perceptions".
Ceci est l'une des plus importantes vérités à laquelle une personne fait face.
Comment ces composants de la vie, en l'occurrence nos sens, si exceptionnellement complexes et élaborés, peuvent être de manière si réaliste et sans jamais connaître d'interruption, dans un monde où la matière n'existe qu'en tant que perception. A qui toutes ces informations appartiennent et qui est le Concepteur des évènements, le Créateur du tout ?
Quiconque réfléchit sincèrement à ces questions verra inévitablement la vérité. Dieu a créé l'être humain avec toutes ses perceptions. En d'autres termes, Il les a créés avec leurs destinées et Il est maître de leurs vies. Il sait ce qui se déroule à chaque moment.
Deux évènements figurant dans le Coran semblent indiquer ces différences sensorielles, différences non limitées à des variations mineures de perceptions de couleurs ou de douleurs.
La première allusion concerne la manière dont le Prophète Abraham (psl) perçut la chaleur des flammes en froideur. Dieu Tout-Puissant donna l'ordre "… O feu, soit pour Abraham, d'une fraîcheur salutaire" (Coran, 21 : 69), et par Sa volonté, le Prophète Abraham ne sentit la brûlure du feu. Ainsi donc, le Prophète Abraham perçut le feu, que tout le monde perçoit comme brûlant, comme étant quelque chose de frais.
Dans un autre évènement rapporté dans le Coran, Il fit percevoir la communauté qui combattait en Son nom comme étant deux fois plus nombreuse de ce qu'elle était aux yeux de l'ennemi.
Il y eut déjà pour vous un signe dans ces deux troupes qui s'affrontèrent : l'une combattait dans le sentier d'Allah ; et l'autre, était mécréante. Ces derniers voyaient (les croyants) de leurs propres yeux, deux fois plus nombreux qu'eux-mêmes. Or Allah secourt qui Il veut de Son aide. Voilà bien là un exemple pour les doués de clairvoyance ! (Coran, 3 : 13)
Cette manière dont une personne est perçue comme étant deux “de leurs propres yeux” est frappante et suggère que les négateurs de Dieu puissent avoir expérimenté une variation sensorielle en voyant un croyant comme s'il était deux. (Dieu seul connaît la vérité, bien sur
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(1) Ce texte est partiellement basé sur l'article de Richard Hollighams "In the realm of your senses" apparu dans le New Scientist du 31 janvier 2002, p. 40.
Shaikh 'Ali Hassan Al-Halabi Certes, parmi les questions acceptées en Religion est que l'être humain sera interrogé pour chaque mot qu'il a prononcé dans cette vie. Allah dit : « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire. » [Sourate Qaf : 18] Et il sera interrogé pour chaque action que ses membres ont commis. Allah dit : « Toute âme est l’otage de ce qu’elle a acquis. » [Sourate Al-Mudathir : 38] Il sera même interrogé sur chaque idée à laquelle son esprit et âme ont pensé et qu'il a mis en action. Allah dit : « Que vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allah vous en demandera compte. » [Sourate Al-Baqara : 284]
Les savants ont placé un certain nombre de qualifications comme des conditions que le mufti doit avoir afin qu'il puisse être capable de publier des verdicts (fatawa). Elles sont au nombre de cinq :
C'est l'avis d'une majorité des savants. L’ijtihad consiste en quatre choses :
Dans son traité "Al-Qawl-ul-Mufid fi Al-Ijtihad wat-Taqlid ", l’imam As-Shawkani (rahimahullah) a soutenu cette parole en disant de la restriction du verdict du disciple aveugle : « Ce que je crois à propos du disciple aveugle qui émet des verdicts, est qu’il ne lui est pas permis de publier des verdicts pour ceux qui lui demandent concernant les lois d’Allah ou de Son messager ou la vérité ou même sur ce qui est établi dans la Religion ou sur ce qui lui est permis et qui lui est interdit. Ceci puisque le disciple aveugle n'est conscient d’aucune de ces choses. Et personne ne les connaît sauf le Mujtahid. »
Notes de bas de page :
3. Al-Fatwaa Wa Alaqatuha bil-Mujtama (page. 6 – 8) d'Izz-ud-Din Al-Khatib At-Tamimi
5. Voir At-Tadhkira Fi ‘Ulumil-Hadith – (n° 41-45) d'Ibn Mulaqin avec ma vérification.
Source : de son introduction au livre Salah-ul-'Aalam bi-Ifta-il-'Alim (pg. 3 - 8) de Hamid Ibn 'Ali Al-'Imadi [mort en 1171H] Traducteur : isma'il alarcon Traduit en français par les salafis de l’Est http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=46 |
Traduction/résumé d'un extrait de " L'ISLAM FACE A LA BIOETHIQUE" du Cheikh Abd-al-Qadîm ZALLOÛM
Le prélèvement désigne ici l'opération qui consiste à enlever un ou plusieurs organes à un individu mort ou vivant pour les greffer dans le corps d'un autre.
A) LE CAS DU DONNEUR VIVANT
Il est légalement permis à une personne vivante de donner, de sa propre volonté, un ou plusieurs des ses organes – comme une main ou un rein, par exemple –, en cas de nécessité. En effet, toute personne victime d'un préjudice corporel tel une amputation de la main ou de l'œil est en droit de demander réparation ou d'accorder la grâce. Or, le pardon est une concession du préjudice subi, c'est-à-dire du droit au dédommagement pour l'organe amputé ; l'individu concède ainsi une réparation qui lui revient de droit car elle correspond à une partie de son corps dont il peut disposer dans les limites de la Loi. Le Coran permet d'ailleurs de gracier le coupable sans demander la loi du talion ni le prix du sang : « Il sera usé de bons procédés envers celui auquel l'ayant droit aura fait remise de la peine ; lui-même aura à cœur de dédommager l'ayant droit. Ainsi Dieu, dans Sa miséricorde, s'emploie à atténuer la rigueur de la peine ordonnée en premier lieu1. » On peut donc légitimement faire un don d'organe à quelqu'un qui en a besoin.
Il existe cependant deux restrictions à ce don :
L'organe octroyé ne doit pas être indispensable à la vie (exemples : cœur, foie, poumons, etc.) Un organe vital conduit en effet à la mort du donneur, ce qui représente un suicide. Or, la Loi interdit de mettre fin à ses jours par soi-même ou par personne interposée : « Ne commettez pas le suicide2 ! » « N'attentez pas à la vie de votre prochain, que Dieu a déclarée sacrée, sauf pour juste raison3 ! » « Quiconque se donne la mort par quelque moyen que ce soit aura un châtiment identique en Enfer4. » « Celui qui se suicide sera précipité en Enfer5. »
Même s'ils ne constituent pas des organes vitaux, les testicules ne peuvent être donnés car l'islam l'interdit : « Comme nous partions fréquemment en campagne avec le Prophète (SAAWS) sans nos femmes, nous lui demandâmes l'autorisation de nous castrer, mais il nous le défendit6. » Cette interdiction ne concerne pas seulement le don des deux testicules qui provoque la stérilité du donneur, mais aussi l'octroi d'un seul, même si cela ne l'empêche pas de procréer. En effet, le testicule étant la glande génitale mâle qui produit les spermatozoïdes, la « descendance » du receveur aura le même patrimoine génétique que celui du donneur, c'est-à-dire le vrai père au sens biologique. Il s'ensuit un mélange et une perte de filiation condamnés par l'islam7.
B) LE PRELEVEMENT DES ORGANES APRES LA MORT
Il s'agit d'un cas distinct du précédent et donc soumis à une loi différente. Pour le comprendre, il est indispensable de connaître les prescriptions relatives à l'usage du corps après la mort, à la dignité de la dépouille et au cas de nécessité.
1. L'usage du corps après la mort
Une dépouille n'appartient à personne. Une fois mort, l'individu n'a plus d'emprise ni de droit de regard sur ses biens, son corps ou son conjoint. Ainsi, ne disposant pas de ses organes après sa mort, il ne peut, de son vivant, les donner par testament.
Il est vrai que toute personne est en droit de laisser un testament notifiant un don inférieur ou égal au tiers de sa fortune8. Mais il s'agit là d'une permission spéciale propre aux biens ; elle ne peut en aucun cas inclure un don d'organe à titre posthume. Quant aux héritiers, la Loi les autorise à disposer de l'héritage du défunt, mais pas de son corps. Aussi n'ont-ils pas le droit de donner ses organes. Des tiers comme les médecins ou les autorités peuvent encore moins prétendre à ce droit : il ne leur appartient pas de décider d'un prélèvement d'organe à un mort.
2. La dignité de la dépouille
L'islam ordonne de respecter les morts au même titre que les vivants, et interdit indistinctement toute atteinte à leur dignité : « Briser les os d'un mort est aussi répréhensible que s'il était vivant9. » « Garde-toi de porter préjudice à ce mort10 ! » dit le Prophète (SAAWS) à 'Amrû Ibn Hazm lorsqu'il le vit s'asseoir sur une tombe. « Mieux vaut s'asseoir sur de la braise que sur un tombeau11 ! »
Il apparaît donc clairement que morts et vivants ont droit aux mêmes égards. Aussi ne doit-on pas nuire à un mort dans son corps ou son honneur par amputation, coups, blessures ou insultes. Même si une agression contre un mort n'engage pas la responsabilité de son auteur sur le plan pénal, il n'en demeure pas moins qu'elle constitue une profanation et un péché.
Par ailleurs, l'islam condamne les mutilations : « L'Envoyé de Dieu (SAAWS) a défendu de se livrer au pillage et aux mutilations12. » « Le Prophète (SAAWS) nous envoya dans un détachement de cavalerie en nous faisant cette recommandation : "Partez pour Dieu et dans Sa voie pour combattre les impies, mais gardez-vous bien de mutiler vos adversaires, d'agir en traître ou de tuer des enfants13". » Or, tout prélèvement d'organe à un mort est une mutilation.
Ainsi la Loi interdit absolument les prélèvements d'organes à une personne morte car cela constitue à la fois une mutilation, un préjudice moral et une atteinte à sa dignité.
3. L'état de nécessité
Il s'agit d'une situation de besoin extrême dans laquelle il est légalement permis à une personne risquant de mourir de faim de consommer, pour subsister, des aliments interdits tels le sang, le porc, la bête morte, etc. « Dieu vous interdit la bête morte, le sang, a viande de porc et celle des animaux immolés aux faux dieux. Si, n'étant pas rebelle à Dieu ni transgresseur de Sa Loi, on se trouve, par nécessité, forcé d'en manger, il n'y aura aucun péché à encourir : Dieu est Absoluteur et Miséricordieux14. » D'ailleurs, si dans pareilles circonstances l'individu se laissait mourir de faim sans recourir à cette permission, cela constituerait un suicide, acte répréhensible aux yeux de l'islam15. Mais dans quelle mesure l'état de nécessité peut-il, par analogie, légitimer un prélèvement d'organe à un mort en vue d'une transplantation indispensable pour sauver une vie humaine ?
La règle de l'Analogie n'est applicable que si et seulement si les cas d'application (ici, le prélèvement d'organes) et le principe (l'état de nécessité ainsi défini) ont une cause identique. Or, deux cas de figure sont possibles en matière de greffe : des organes indispensables à la vie du receveur et d'autres dont il peut se passer. S'agissant du premier cas, deux remarques s'imposent : (1) la raison d'être de la greffe – c'est-à-dire la mise hors de danger du transplanté – n'est pas garantie comme l'est le résultat de la consommation d'aliments interdits justifiée par l'état de nécessité. Ainsi par exemple, nombre de transplantations du foie ou du cœur se sont soldées par un échec. Aussi les conditions de la cause même du raisonnement par analogie ne sont-elles pas réunies. (2) Les cas d'application, c'est-à-dire le prélèvement d'organes, ne doivent pas être en opposition avec un texte légal édictant une disposition contraire à celle permise par la cause analogique, et de plus fort poids. Or, le prélèvement d'organes sur les morts est une violation prohibée par plus d'un hadith authentique16. Et les arguments explicites de cette interdiction l'emportent sur un éventuel raisonnement par analogie. De ce fait, la nécessité d'une transplantation ne peut légalement justifier un prélèvement d'organes à un individu mort.
Quant à la transplantation non indispensable à la vie du receveur – et qui, par définition, ne met pas en danger la vie du donneur –, son interdiction apparaît plus évidente, a fortiori, puisque non justifiée par l'état de nécessité.
Aussi la Loi condamne-t-elle les prélèvements d'organes à individu mort, quels que soient les circonstances, tandis que les prélèvements à un individu vivant est permis, s'il ne s'agit pas d'organes vitaux ou des testicules.
1 Cf. Coran 2:178.
2 Cf. Coran 4:29.
3 Cf. Coran 6:151.
4 Muslim d'après Thâbit b. adh-Dahhâk, Sahîh.
5 al-Bukhârî et Muslim d'après 'Abû-Hurayra, Sahîh.
6 al-Bukhârî d'après 'Abdullah b. Mas'ûd, op. cit.
7 Cf. Ibn Mâja et ad-Dârimî, op. cit.
8 Tout don par testament dépassant le tiers de l'héritage est soumis à l'accord préalable des héritiers.
9 Ibn Hibbân, 'Abû-Dâwud et 'Ahmad d'après 'Âicha.
10 'Ahmad d'après 'Amrû Ibn Hazm, op. cit.
11 Muslim et 'Ahmad d'après 'Abû-Hurayra, op. cit.
12 al-Bukhârî d'après 'Abdullah b. Zayd, op. cit.
13 'Ahmad, Ibn Mâja et an-Nassâ'î d'après Safwân b. 'Assâl.
14 Cf. Coran 2:173.
15 Voir supra.
http://albadil.edaama.org/index.php?option=com_content&view=article&id=215:lislam-et-le-prelevement-dorganes&catid=42:fiqh&Itemid=57
Louange à Celui qui a créé tous les couples, de ce que la terre fait pousser, d'eux-mêmes, et de ce qu'ils ne savent pas ! (Coran, 36 : 36)
Bien que le concept de "paire" ou de "couple" désigne généralement le mâle et la femelle, l'expression "de ce qu'ils ne savent pas" a des implications plus larges. Aujourd'hui, nous connaissons l'une de ces implications. Le physicien britannique Paul Dirac, qui a montré que la matière était créée par paire, reçut le prix Nobel de physique en 1933. Cette découverte, appelée "parité", révèle la dualité de la matière avec son opposé, l'antimatière. L'antimatière a des propriétés opposées à celles de la matière. Par exemple, contrairement à la matière, l'électron de l'antimatière est chargé positivement et ses protons sont chargés négativement. Ce fait est exprimé par une source scientifique comme suit :
... chaque particule a son antiparticule de charge opposée… la relation d'incertitude nous indique que la création de paire et l'annihilation de paire se produisent dans le vide à tout moment, dans tous les endroits.48
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Il existe de l’antimatière (constituée d’antiparticules) correspondante à toutes les particules fondamentales de l’Univers. L’antiparticule de l’antimatière a pour caractéristique de posséder la même masse que sa particule correspondante mais porte des charges opposées. C’est pourquoi, lorsque la matière et l’antimatière entrent en contact, elles s’annihilent en transformant toute leur masse en énergie. |
Un autre exemple de dualité dans la création se trouve chez les plantes. Les botanistes n'ont découvert qu'il existait deux genres distincts, le mâle et la femelle, il y a seulement une centaine d'années de cela.49 Pourtant le fait que les plantes soient créées par paire a été révélé dans le Coran il y a 1.400 ans de cela.
Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir ; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. (Coran, 31 : 10)
C'est Lui qui vous a assigné la terre comme berceau et vous y a tracé des chemins ; et qui du ciel a fait descendre de l'eau avec laquelle Nous faisons germer des couples de plantes de toutes sortes. (Coran, 20 : 53)
De la même manière, les fruits sont aussi de type mâle ou femelle :
Et c'est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y a établi deux éléments de couple [le mâle et la femelle]. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des signes pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 13 : 3)
Le mot zawdjaïni traduit par "deux éléments de couple" vient du mot zawdj, signifiant un élément d'une paire. Comme nous le savons les fruits sont le produit final de plantes arrivées à maturité. L'étape avant le fruit est la fleur. Les fleurs ont aussi des organes mâles et femelles. Lorsque le pollen est transporté vers la fleur et que la fécondation se produit, elles commencent à porter des fruits. Le fruit mûrit graduellement et commence à libérer ses graines. Le fait que les fruits aient des genres spécifiques est une autre information d'ordre scientifique donnée par le Coran.
http://www.miraclesducoran.com/scientifique_34a.html
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité